Dimanche 24 Juin 1900.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. _pa

Quinzième Année. — N° 50.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Dimanche 24 Juin 1900.

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Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 3 2 , rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Inspectorat fédéral des fabriques Nous puisons dans le rapport de l'ins- pecteur fédéral du II' arrondissement, les intéressants renseignements cpii sui- v e n t ' s u r les inspeelions et l'intervention de l'inspecteur dans les conflits :

Sur 3842 inspeelions laites en 1898 et 1899, 3382 o n t eu lieu dans des usines et ateliers placés sous le régime de la loi des fabricpies et 400 dans des ateliers non soumis à ladite loi.

En comparant ces chiffres avec ceux des années 1890 et 1897 on trouve une augmentation de 1143 inspeelions.

P e n d a n t les 2 ans q u e ce rapport em- brasse, nous avons visité 103 établisse- ments non soumis à la loi des fabriques de plus q u e pendant la période précé- dente. Ces visites s'imposent, et, nous devons encore les multiplier, attendu que c'est le seul moyen de découvrir les établissements qui échappent à la loi du 23 mars 1877 et, de ce fait, aux lois du 25 juin 1881 et 20 avril 1887, sur la responsabilité civile des fabricants.

L'augmentation des fabriques inscrites sur le registre ofliciel est due essenliel- lement à notre initiative el non à l'acti- vité des autorités locales et de celles de district, qui négligent fréquemment leur devoir de surveillance concernant l'ap- plication uniforme des lois susmention- nées.

Notre ardent désir d'arriver à inspec- ter au moins une Ibis par année chaque fabrique a p u se réaliser. En effet, en 1899, tous les établissements industriels du II

^e

arrondissement ont été inspectés:

88 l'ont été 2 Ibis cl 0, 3 fois. Voilà donc un progrès réalisé, car ce n'est que par des visites fréquentes que l'ins- pecteur peut arriver à faire respecter les

lois et à réprimer les abus qui se com- mettent dans les usines et les ateliers.

Nous évitons, autant (pie faire se peut, de donner à n o s tournées une périodi- cité régulière, qui aurait p o u r inconvé- nient de nous ramener à époque fixe dans chaque atelier. Nous établissons une certaine rotation, de manière q u e les industriels, n e puiseont |>r»évoH' le retour de l'inspecteur.

En 1898 et 1899, toutes n o s inspec- tions o n t eu lieu, sans qu'aucun fabri- cant en ait été avisé de notre part, quoi qu'en disent el en pensent différents critiques mal renseignés, qui p r é t e n d e n t faussement q u e l'inspecteur avertit sou- vent les industriels de son prochain pas- sage.

Il est évident q u e lorque l'inspecteur arrive dans un centre industriel impor- tant, où il reste souvent u n e semaine entière, les fabricants causent de lui par téléphone el se signalent réciproque- ment son arrivée.

Nous avons dû faire quelques inspec- tion de nuit et de dimanche, pour exa- miner les plaintes concernant des infrac- lions au l''

1

alinéa de l'art. 15 de la loi sur les fabriques et à l'arrêté du Conseil fédéral du 14 juin 1895.

Nous pouvons dire, avec grande sa- tisfaction, q u e les ouvriers, en général, se montrent très reconnaissants envers l'inspecteur des fabriques pour toutes les démarches qu'il est appelé à faire pour sauvegarder leurs intérêts et pour faire respecter les lois qui les protègent.

Nous possédons, en effet, de nombreu- ses lettres et témoignages à l'appui de ce que nous venons de déclarer. Est-ce à dire qu'il n'y ait que de la gratitude en- vers l'inspecteur? Certes pas, car encore trop d'ouvriers croient q u e l'inspecteur peu tout arranger et tout concilier rapi-

dement el s'étonnent q u e leurs plaintes et leurs griefs ne soient pas immédiate- ment cnlendus et p r o m p t e m e n t liquidés en leur faveur. Chaque fois q u ' u n e affaire traîne quelque peu, ils accusent l'inspec- teur de ne pas s'en occuper d'une ma- nière assez active, de la négliger, etc., etc. Plusieurs vont même jusqu'à mena- cer l'inspecteur de porter plainte contre lui à Berne. Leur impatience serait cer- tainement moins grande, s'ils compre- naient mieux le rôle de l'inspecteur en présence des contestations qui surgissent entre patrons et ouvriers.

Après s'être renseigné, ce qui n'est pas toujours facile depuis son bureau, il faut encore, après avoir écrit plusieurs lettres sans succès, que l'inspecteur se déplace souvent pour se rendre compte, de visu, du bien-fondé des plaintes des ouvriers.

U n e fois l'enquête terminée, si les ré- clamations sont justes, il faut encore faire comprendre au patron ce qu'il y a d'irrégulier ou d'illégal dans sa manière d'agir. Si l'inspecteur y réussit, la cause est entendue : dans le cas contraire, son rôle est aussi terminé et il n'y a plus que le juge compétent qui puisse tran- cher les contestations el résoudre les dillicullés où l'intervention de l'inspec- teur a échoué. Voilà ce q u e bien des ouvriers ne veulent pas comprendre, s'obstinant à croire que l'inspecteur, s'il le veut, peut t r a n c h e r i o n s les différends, tandis q u e la loi ne lui accorde aucune compétence et aucun autre moyen d'ac- tion q u e la persuasion, arme souvent faible el insuffisante, mais avec laquelle l'inspecteur remporte cependant quel- ques victoires.

L'inspecteur soumet quelquefois les

litiges entre patrons et ouvriers aux

départements cantonaux chargés de l'exé-

320 LA FEDERATION

H O R L O G E R E

SUISSE

cution de la loi sur les fabriques ; il le l'ait surtout lorsqu'il ne peut se déplacer, c'est-dire le plus rarement possible et à la suite d'une plainte qui exige une en- quête. C'esl alors que l'ouvrier doit réellement p r e n d r e patience, étant donné la lenteur des opérations ; correspon- dance du département cantonal avec la préfecture, enquête de celle-ci et rapport à l'autorité précitée, puis retour du dos- sier à l'inspecteur qui doit enfin d o n n e r à l'ouvrier les conseils et les directions possibles en vue de lui être utile.

Le travail de bureau augmente avec le nombre des établissements. Les inspec- tions donnent lieu à une correspondance très étendue. Les relations avec les dé- partements cantonaux sont très suivies et font l'objet d'un échange de lettres considérable.

La correspondance entre l'inspecteur et les fabricants d'une part et ce premier et les ouvriers d'autre part suit une marche ascendante constante, surtout avec ces derniers, qui s'adressent volon- tiers à l'inspecteur pour lui exposer leurs revendications.

Pendant les deux années qui viennent de s'écouler, n o u s n'avons reçu que 2 lettres a n o n y m e s , dont l'une était signée:

« un ami des ouvriers. » Le m o m e n t s'approche où elles auront entièrement disparu pour faire place à une confiance absolue des ouvriers à l'égard de l'ins- pecteur. C'est avec joie que nous cons- tatons que l'ouvrier considère maintenant l'inspecteur comme un confident et un ami, ce qui aurait dû être le cas dès la mise en vigueur de la loi sur les fabri- ques.

Les visites des ouvriers à l'inspecteur augmentent de jour en jour, ce qui con- firme pleinement la déclaration que nous venons de faire.

Nous recevons aussi fréquemment les plaintes des travailleurs par l'intermé- diaire des présidents des différentes as- sociations ouvrières et. quelquefois aussi par les adjoints du secrétariat ouvrier.

Toutes les plaintes qui nous sont par- venues p e n d a n t ces 2 dernières années ont été minutieusement examinées et suivies, quoique plusieurs mal pré- sentées et mal formulées. Nous rappe- lons à cette occasion, ce (pie nous avons déjà dit dans u n précédent r a p p o r t : c'est qu'avant de transmettre leurs plaintes à l'inspecteur, les ouvriers devraient préa- lablement soumettre les causes de leurs litiges aux présidents des sociétés dont ils font partie.

Les présidents des associations ou- vrières sont généralement au courant des lois et des règlements des fabriques ; ils peuvent ainsi fournir de précieux renseignements aux ouvriers et les em- pêcher de faire fausse route. En procé- dant ainsi, on arriverait, sans perte de temps à d'excellents résultats, attendu que bien des plaintes non fondées se-

raient écartées ; on éviterait ainsi une correspondance inutile entre l'ouvrier et l'inspecteur.

A l'Ecole d'horlogerie du Locle

La question la plus importante discu- tée au Conseil général du Locle, est celle de la création des classes de mon- teurs de boites et de graveurs dans l'é- cole d'horlogerie et de mécanique. Ces deux branches importantes de notre in- dustrie risquent de disparaître, leur recrutement n'étant pas assuré. La créa- tion de ces deux classes est demandée par la commission de l'école d'horloge- rie, qui fournit à l'appui un long et substantiel rapport. Si le Conseil géné- ral entre dans ses vues, il y aurait lieu de construire un bâtiment spécial qui renfermerait aussi l'école de mécanique les locaux actuels étant insuffisants ; ces classes pourraient s'ouvrir au commen- cement de 1901, dans les locaux loués à cet effet pour une année en attendant la construction d'un immeuble. Au dé- but, ces classes pourraient être de 12 élèves chacune ; des cours théoriques y seraient donnés. Q u a n t à ce qui concerne la partie financière, un projet de budget est élaboré, basé sur des subventions fédérale et cantonale ; la charge commu- nale serait au total, pour les deux clas- ses : en 1901, 5870 francs; en 1902, 4000 francs fr. ; en 1903 et années sui- vantes. 1900 francs.

Celle importante question est renvoyée à une commission qui rapportera à bref délai.

Grèves des boîtiers à Porrentruy

Une réunion composée de patrons monteurs de boites, du Comité du Syndicat des ouvriers boîtiers et deux délégués de chaque atelier, a eu lieu mercredi après midi, à THôtel-de-Ville, sous la présidence de M. Maillât, maire, dans le but d'arriver à une entente entre les inté- ressés.

On ne peut que louer l'initiative du maire de Porrentruy, qui est intervenu dans cette affaire d'une façon absolument désintéressée, uniquement dans le but de rétablir les bonnes relations qui doivent exister entre patrons et ouvriers.

Un tarif uniforme ne pouvant être appliqué à tous ateliers, à cause des nombreux genres de boites différents, qu'on fabrique sur cette place, il a été décidé que les ouvriers se réuni- ront avec leurs patrons respectifs pour établir un tarif qui convienne à l'employeur et aux employés.

Nous devons considérer celte dernière dé- cision comme une déclaration de fin dégrève.

A propos de l'heure décimale

Nous recevons la lettre suivante :

La Chaux-de-Fonds, le 18 juin 1900.

Monsieur le rédacteur de la .,

Fédération liorlogève En ville.

Monsieur,

Veuillez me permettre de vous exposer mes appréciations sur l'idée de M. P. Crueger, concernant la division décimale du temps,

exposée dans votre article de la «Fédération horlogère du 10 courant.

De loules les réformes, la réforme de la di- vision du temps est certes celle qui, dans le commerce, rencontrera le plus d'opposition et ce, pour des raisons qu'il esl presqu'inutile d'exposer et qu'on comprend facilement, vu les stocks énormes de montres et horloges di- verses qui se trouvent chez les grossistes et qui, du coup, seraient toutes mises hors d'u- sage, leurs mouvements exigeant d'être éta- blis sur d'autres combinaisons. Les fabricants de montres et d'ébauches y feraient opposition car ils se verraient dans l'obligation de chan- ger ou de réformer une grande partie de leur outillage très coûteux. Les particuliers, eux- mêmes, qui posséderaient des montres ou horloges, dont ils se trouvent satisfaits, ne seraient pas non plus bien disposés à faire changer leurs mouvements, à quoi les oblige- rait cependant l'adoption de la nouvelle di- vision. Seuls les techniciens, transformateurs, ouvriers des diverses parties du mouvement et fabricants de cadrans pourraient applaudir à telle réforme, qui leur procurerait pen- dant un certain temps un travail ininterrompu et probablement très lucratif.

Mais, laissant de côlé les pour et les contre des intéressés, on peut dire que l'adoption de la nouvelle division du temps serait dans la vie, et surtout pour les sciences, d'une utilité pratique incontestable, ces dernières trouvant en elles plus de rapidité et plus de précision dans les calculs assez compliqués , auxquels elles doivent avoir recours et dont la longueur se trouverait diminuée de la nécessité de ré- duire en soixantièmes ce qui a été trouvé en dixièmes ou centièmes.

Seulement, tout partisan que je suis en principe, de l'adoption du système préconisé par M. P. Crueger, je suis opposé à ce dernier en ce qu'il voudrait diviser d'abord le jour en 100 parties distinctes équivalent à peu prés au quart d'heure actuel. Pourquoi cette divi- sion du jour en 100 heures — je ne saurais leur donner un autre nom — et celle-ci ensuite divisée en 10 parties, soit en 10 minutes? Je trouve illogique ce procédé pour une foule de raisons, mais principalement parce qu'il est impraticable dans la construction. D'abord je demande : Comment pourrait-on peindre sur un cadran 100 heures divisées chacune en 10 parties d'une manière lisible ? Et ceci, déjà pour la montre ou horloge simples, soit sans sonnerie ; mais combien plus grande serait la difficulté lorsqu'il s'agirait de construire une sonnerie ! Entendez-vous cette horloge frap- pant 100 heures? Plus 9 minutes dans les ré- pétitions à minutes ? Cela ne manquerait d'ê- tre long el ennuyeux.

Par contre, en changeant quelque peu l'or- dre de sa division, nous pourrions admettre un jour divisé en 10 heures, divisées elles-mê- mes en 100 min. comprenant à leur tour cha- cune 100 sec. La peinture des cadrans serait ainsi possible et claire, et la construction des sonneries serait grandement facilitée par la division de l'heure en 10 parties équivalant à 14'" 24s de l'heure actuelle, soit à peu près le quart d'heure actuel, et en divisant celle-ci en 10 autres parties (minutes) équivalant à 1"' 26s 40" de la minute actuelle. On ferait ainsi dans les répétitions à minutes, frapper une heure moins une minute par 10 coups indiquant les heures, 9 coups pour les dixiè- mes d'heures et autres 9 coups pour les mi- nutes, soit 10 heures el 99 minutes, bien plus faciles à compter que dans les répétitions ac- tuelles, dans lesquelles pour une heure moins une minute il faut compter 12 heures, trois quarts et 14 minutes, donc 12 heures et 3X15-J-14 = 59 minutes, calcul offrant plus de risques d'erreurs que le précédent, dans lequel les dixièmes d'heures équivalent aux dizaines de minutes et les minutes restent les unités de la numération. Evidemment, au

L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE 321

point de vue pratique et de la construction des montres et horloges celte modification est préférable à la division préconisée par M. P . Crueger.

De la nouvelle division il résulterait que les heures nouvelles équivaudraient à 2'1 24m de l'heure actuelle; les minutes seraient égales à im2 6s4 0r de la minute actuelle et les secondes seraient un peu plus courtes et vaudraient O 864 de la seconde actuelle. Celles-ci étant plus courtes, la mesure du temps acquerrait plus de précision, surtout encore si, dans les observations astronomiques et chronométri- ques on les divise en centièmes. Le jour sidé- ral q u i , avec la division actuelle, est de 23'156'" 4S 10r en forçant d'environ '/'-' centième, seraient avec l'heure nouvelle, de '.)ll97'"27s28'' en forçant de moins de V10000- Une plus grande précision serait donc incontestable.

Il ne resterait qu'à établir les nombres en rapport avec la nouvelle division, à trouver la longueur du pendule à secondes et à adopter pour les montres un nombre de vibrations du balancier s'écartant le moins possible de la vitesse de celles en usage. On pourrait adopter soit 4 vibrations prseconde, lesquelles seraient de 0,08 plus lentes que celles en usage et se comptant à 18000 par heure, soit 5 vibrations par seconde, qui s'écarteraient beaucoup moins encore de la vitesse de celles qui se comptent à 21600 par heure puisque chacune vaudraient 1,0368 de ces dernières.

Voilà, selon moi, la décision que devraient adopter les savants et les sommités horlogé- res, si une décision était prise en faveur de la décimalisation de la mesure du temps.

Veuillez, Monsieur le rédacteur, excuser ma liberté et agréer l'assurance de ma consi- dération distinguée. M. M.

Nouvelles diverses

D o u a n e s . — Guatemala. — Un décret présidentiel en date du 15 mai dernier porte que les droits de douane subiront une dimi- nution de 3o °/o pour tous les articles qui seront importés dans la République de Guate- mala entre le 1e r juillet et le 31 décembre de cette année.

L ' é t a l o n o r a u C o s t a R i c a . — Le jour- nal officiel de Costa Rica a publié dernière- ment l'ordonnance suivante du président de la République, concernant la circulation de la nouvelle monnaie d'or intitulée «colon ».

Article premier. A partir du 15 juillet'1900, tous les certificats d'or émis par le gouverne- ment et qui sont actuellement en circulation, pourront être présentés à la banque de Costa Rica, où ils seront remboursés en or.

Art. 2 . — Les certificats remboursés par la banque seront ensuite remis au Département des Finances de la République, où ils seront annulés et détruits.

Art. 3. — Toutes les obligations courantes au 15 juillet et contractées en monnaie na- tionale devront être libérées en nouvelle mon- naie d'or dans la proportion d'un colon d'or pour une piastre actuelle en argent.

Le paiement de toutes les taxes et contribu- tions fiscales sera fait dans la même propor- tion et les piastres actuelles en argent conti- nueront à circuler sous les réserves stipulées dans la loi sur la frappe monétaire.

A c t i v i t é a l l e m a n d e . — Les Allemands ne restent jamais inaclifs en face des faits n o u v e a u x : ils viennent de fonder, avec un groupe anglais, une Compagnie pour le dé- veloppement de la partie nord de l'Afrique

allemande du sud-ouest. Deux millions de liv. st. ont été souscrits, moitié à Londres et moitié à Berlin par les banques et établisse- ments de crédit.

La nouvelle Compagnie s'appelle The Otavi Mining and Exploration Company. Son objet est d'envoyer immédiatement une expédition aux mines d'Otavi, pour étudier la roule que devra suivre le Chemin de fer que l'on cons- truirait de Great Fish Bay ou de la bouche de la rivière Cuenen, dans l'Angola portugais, jusqu'à Pretoria, augmentant ainsi considé-

rablement le réseau des chemins de fer sud- africains.

On déclare à Berlin que cet arrangement esl important au point de vue politique et que bientôt les conditions d'une entente plus com- plète entre l'Angleterre, l'Allemagne et le Por- tugal seront publiées.

A V I S

Nous prions instamment ceux de nos abonnés étrangers qui n'ont pas encore payé leur abonnement de l'année 1900, de bien vouloir le faire sans retard.

L'Administration du journal.

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M é d a i l l e d ' o r , Exposition universelle, Paris 188i>

M é d a i l l e « l ' o r , Exposition nationale. Genève IHM

t'" l»ri.v d ' O b s e r v a t o i r e 417 I l O l t S C O N C O U R S , Membre du Jury. Bruxelles 1897

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Imprimerie de la F é d é r a t i o n horlog-ère s u i s s e (R. Haefeli & O ) , G h a u x - d e - F o n d s .