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Radiothérapie dernier cri au CHU

JOEL MATRICHE

jeudi 10 juin 2010, 08:32

Liège. Un système robotisé unique en Belgique. Un investissement de

5,6 millions d'euros pour un traitement des lésions et tumeurs plus efficace.

Sous le contrôle strict d’un opérateur, le robot darde la lésion de centaines de rayons très précis et à faible intensité Il anticipe même les mouvements respiratoires du patient afin de ne pas dévier de

Bien qu'il n'ait pas grand-chose de « cyber » et qu'il ne manie pas de « couteaux », le Cyberknife devrait, estime le Pr Philippe Coucke, « révolutionner » la radiothérapie et le traitement des tumeurs. Développé par la société californienne Accuray, ce canon à photons travaille avec une précision millimétrique, promet des interventions indolores, des traitements de plus courte durée et donc des convalescences réduites. Près de 5,6 millions d'euros – dont 3,6 millions pour le seul bras robotisé – auront été nécessaires au CHU pour faire entrer le Cyberknife dans le service de radiothérapie.

« Une salle aux parois blindées a été spécialement aménagée par une équipe de techniciens

venus des Etats-Unis, précise Noël Gourmet, un des deux infirmiers en charge de cette

imagerie médicale. Et toute l'équipe a dû suivre une formation d'une semaine à San

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Remboursement Inami

Ressemblant davantage à l'un de ces robots qui s'alignent le long des chaînes de montage automobile qu'à un équipement conventionnel de radiothérapie, le Cyberknife a pour premier atout d'administrer des centaines de rayons à faible intensité mais avec une précision infra-millimétrique : « Les tissus sains qui entourent la lésion sont donc épargnés, il n'y a pas

d'effets secondaires », insiste Philippe Coucke, responsable du service de radiothérapie du

CHU. Précis et indolore, le système se satisfait d'une pratique ambulatoire, aucune

hospitalisation du patient n'est donc nécessaire. Enfin, guidé par imagerie et par infrarouges, le bras automatisé suit en continu les mouvements du patient et de la tumeur : que l'un ou l'autre se déplace et des capteurs préviennent l'appareil de ce changement de position pour que l'angle et la durée d'administration des rayons puissent automatiquement être adaptés, sinon anticipés. « En général, une à cinq séances sont nécessaires pour irradier la tumeur alors

qu'un traitement par radiothérapie classique nécessite en moyenne 30 à 40 séances étalées sur six à sept semaines, poursuit Philippe Coucke. Cette précision nous permet également de traiter des tumeurs qui étaient auparavant considérées comme inopérables car trop

complexes à traiter. »

Utilisé en clinique depuis dix ans, le Cyberknife a, depuis sa mise en service à Stanford en 2000, traité plus de 50.000 patients dans le monde. Inauguré mardi sur le site liégeois, il y est pourtant utilisé depuis la fin du mois d'avril et a permis de traiter une vingtaine de patients. «

Il ne traitera pas toutes les lésions et tumeurs, reprend Philippe Coucke. Environ 300 patients devraient être éligibles chaque année. »

Le coût d'un traitement complet est estimé entre 8.000 et 9.000 euros, soit bien moins que l'admission régulière de drogues ciblées.

L'appareil, estime l'équipe du CHU, devrait être amorti en une dizaine d'années. Les démarches pour obtenir le remboursement du traitement par l'Inami ont été entreprises par l'hôpital universitaire.

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