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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 187-188

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Texte intégral

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( W S C A C H A N 61, avenue du Président-Wilson 94235 CACHAN Cedex Tél. : (1) 47 40 20 00 Télex : ENSC 250 948 F Fax : (1) 47 40 20 74

BULLETIN DE L’ASSO CIATION DES ANCIENS ÉLÈVES DE

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LU

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S O M M A I R E

• A s s e m b lé e G é n é ra le de

Cachan

- Rapport d ’activité

• Rapport financier

- Modifications des statuts

- Compte rendu

• Nouvelles de l’ENS

• L’antenne de Rennes

• Les thèses de 1993

■ Solidarité normalienne

• Trésorerie

N ° 187-188 2* et 3* trimestres 1994 Abonnement pour un a n ... 200 F Le numéro ...70 F

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ASSOCIATION

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales, de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique

et de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan

Présidents d ’honneur :

MM. les Directeurs généraux honoraires de l’Enseignement technique.

MM. les anciens Directeurs de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique. M. le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur Adjoint de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan. M. le Recteur P. PASTOUR.

Présidents - Secrétaires Généraux - Tésoriers honoraires :

R. CANTAREL (B 56-59) Inspecteur général de l’Education nationale. P. PUECH (A, 44-56), Professeur honoraire.

J.M . REFEUIL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SAUVALLE (B 46-48), Professeur honoraire.

A. TFIUIZAT (A, 42-44), Inspecteur Principal de l’Enseignement Technique honoraire. M. MÈGE (EF 46-48), Professeur honoraire.

M. RESSAYRE (D 56-59), Professeur honoraire.

COMITÉ

Présidente :

Mme M. BLACHIER (C 68), 6, rue Alfred de Musset, 92360 MEUDON-LA-FORÊT Vice-Présidents :

M. E. GILQUIN (A, 65-70), 13, ruelle des Panilliers, 95270 VIARMES M. M. JEANEAU (A, 39-43), 20, rue Tournefort, 75005 PARIS

M. M. BERMOND (B 55-58), Principal Collège Kennedy, 72700 ALLONNES Secrétaire généra! :

Mme M .A. PINDAT (A, 52-55), 25, av. St-Jean de Beauregard, 91400 ORSAY Secrétaires adjoints :

M. B. BRAUN (A, 66-67), 20, allée Albert-Thomas, 91300 MASSY

M. R. CHASSINAT (A, 44-46), 2, rue des Fossés Saint-Marcel, 75005 PARIS Trésorier :

M. M .N. BONTOUX (D 70), 22, rue Marceau, 92170 VANVES Trésorier A d jo in t :

M. M. RESSAYRE (D 56-59), 10, rue A. Renoir, 78860 SAINT-NOM-LA-BRETÊCHE

AUTRES MEMBRES DU COMITÉ

Mme BERNARD (EF 46-48), M. CHEFDEVILLE (A, 52-55), M. J. DEVEL (B 52-55), Mlle DUPU Y (EF 60-64), Mlle M. MÈGE (EF 46-48), Mme RÉVEILLÈRE (C 49-51), Mlle RICARD (A, 44-46), M. SANTIN (B, 77-81).

ISSN 1164 - 1967

ADRESSE ET COMPTE COURANT POSTAL :

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES E.N.S.E.T. ET DE L’E.N.S DE CACHAN 61, avenue du Président Wilson, 94230 Cachan (Val-de-Marne)

C.C.P. Paris 5488-99-K

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SO M M A IR E

I A ssem blée G énérale de C a c h a n ... 5 - R a p p o rt d ’a c t i v i t é ... 6 à 8 - R a p p o rt f in a n c ie r 9 - 10 - L ’A rt com m e In s titu tio n 11 - 12 - C o m p te -re n d u 13 à 16 - A ssem blée e x tra o rd in a ire : M o d ificatio n s des sta tu ts 17 - Festivités d ’a v a n t et d ’après l’A ssem blée G én érale . . 18 à 22 II Q uelle avenir p o u r les é tu d ia n ts en lettres

et sciences hu m ain es ? ... 23 III N ouvelles de l’EN

- L ’an ten n e de R ennes de l’E N S ... 2 4 - 2 5 - Thèses passées à l’E N S en 1993 26 à 35 - S o lid arité n o rm alien n e 36 à 38 IV D is tin c tio n s ... 39 V N os cam a rad es p u b li e n t... 4 0 - 4 1

N ous avons r e ç u ... 42 VI Vie fam iliale - N é c r o lo g ie ... 4 3 - 4 4 VI I C o r r e c tio n s ... 45 VIII L a m édaille de l’E N S E T ... 46 IX T r é s o r e r ie ' 47 à 54

Directrice de la publication Mlle MÈGE - Imprimerie Mancelle - Dépôt légal : 3 ' trimestre 1994

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ASSEMBLEE GENERALE DE CACHAN

22 Mai 1994

B E R M O N D M au rice, B 55-58

B L A C H IE R M ichèle née M O C H , C 68 B L A Q U IÈ R E P a u le tte née C O O L O S , A 2 45-47 B R A U N B ern ard , A , 66-69 C H A S S IN A T R o b e rt, A , 44-46 C H A S S O T A chille, C 56-59 C O U D A N E H u b e rt, A , 44-46 C O U D A N E L ouise née S A R M E T , E F 46-48 D E V E L J e a n , B 52-55 D E V E L S im one née M A N C E A U , D 53-56 D E V IL L A R D S uzane, D 46-48

D O N S IM O N I M arg u erite née H E S T E , D 39-41 D U P U Y Josée, E 60-64 G IL Q U IN E m m an u el, A 2 65-70 G L E IZ E S Jé rô m e , D 2 91 JE A N E A U M ichel, A , 39-43 JU F F IN R oger, E F 45-47 M A U N O U R Y P ie rre , D 2 91 M È G E M arcelle, E F 46-48

P IN D A T M arie-A n to in ette née S E IL H A N , A 2 52-55 P L U N K E T A n n e , D 2 91

R E F E U IL Je a n -M a rc , E F 39-42

R E F E U IL M adeleine née C H A U D , E F 39-41 R E S S A Y R E M au rice, D 56-59

R E V E IL L È R E G ab riel, B 46-48

R E V E IL L È R E A n n e-M arie née B E Y L O T , C 49-51 R IC A R D D enise, A 2 44-46

S A U V A L L E D an iel, B 46-48

S É N E S C H A L M arie-F ran ce née C H A IG N E A U , A 2 44-46

Excusés

V A Y V A , In te n d a n t h o n o ra ire de l’E N S E T

P A S T O U R P a u l, A , 44-46, R ecteur d ’A cadém ie H o n o ra ire P A S T O U R née SE N S tefk a, A 2 53-56

M O N T E L , D irecteu r h o n o ra ire de l’E N S E T

L E U R IO N J e a n , D 46-48, In sp ecteu r G én éral h o n o ra ire de l’E d u c a tio n N a tio n ale F IG A R E L L A , In sp ecteu r G én éral de l’E d u c a tio n N atio n ale

M A L IE R Yves, B, 66-69, D irecteu r de l’E N S de C A C H A N

L IÉ V R E M O N T M au rice, A 2 61-65, D irecteu r a d jo in t de l’E N S de C A C H A N B O D IN E A U Ja c q u e s, G 59-63, D irecteu r de la F o rm a tio n E N S de C A C H A N O D E R M A T T G e rm a in , A , 51-54, In sp ecteu r G énéral h o n o ra ire de l’E d u c a tio n

N atio n ale

C E N A T Je a n -L u c , D 57-60, In sp ecteu r G én éral de l’E d u c a tio n N atio n ale F L O H IC Je a n n in e , E F 45-47

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RAPPORT D ’ACTIVITÉ

1993-1994

Voici le 25e rapport d ’activité que j ’ai le plaisir de vous présenter. Beaucoup de collègues se sont... excusés de ne pas être parmi nous. Monsieur le Directeur de l’ENS Y. MALIER, Monsieur le Directeur adjoint M. LIÉVREMONT qui a un problème familial ainsi que Monsieur le Direc­ teur de la Form ation J. BODINEAU, Monsieur VÀYVA Intendant H ono­ raire de l’ENSET (son âge ne lui permet plus guère de voyager, Monsieur M ONTEL Directeur H onoraire de l’ENSET, Monsieur le Recteur PAS- TOUR, Messieurs les Inspecteurs Généraux CENAT - LEURION - ODERM ATT.

Les nouvelles de Monsieur et M adame PILLO N E étaient bonnes lors de leur dernière lettre.

Des cam arades nous ont quittés M arcel BARTHE (Ai 26-27), Aimé BEAU (A, 28-30), Philippe CH A M PEIL (B 72), Aimé GABION (D 27-29), Roger GRANDBOIS (EF 37-39), M adame H A IN C H ELIN née RULHIÈRE Marthe (D 29-31), Bernard HENRY (G 54-55), Jules HOYAU (B 24-26), M adame LAGNY née COLLIN Suzanne (A2 35-37), Madame LÉGÉE née BELLEUVRE Georgette (A 35-37), Théodore NÈGRE (EF 21-23), M aurice NORBERT (B 25-27), Robert RUARD (EF 51-54), M adame RUBIN-NEIRETTI (43-45), Jean-Jacques SELLIER (B, 63-67), Henri SONET (D 27-29), Geneviève SOURIN (EF 43-45), Lucien TEXIER (EF 25-27), M adame W AGNER née Gabrielle EDELM ANN (EF 45-47).

I - Les Elections

Avant d ’évoquer les élections, la constitution du bureau, la réparti­ tion du travail, il me faut vous annoncer deux démissions Mme PIERSON Secrétaire générale et M. BODINEAU Vice-Président.

Cette année il y avait 5 candidats, ils ont été élus : A. BERNARD, M. BLACHIER, J. DUPUY, M. M ÈGE, J.-J. SANTIN.

II faut donc ratifier le résultat des élections (vote 1). Se pose toujours la nécessité de faire de la propagande afin d ’attirer au Comité quelques nouveaux candidats pour arriver aux 27 membres.

Le bureau a été remanié. J ’ai demandé à quitter la Présidence, 25 ans c’est long. J ’avais d ’ailleurs ouvert la succession au congrès de St-Malo (1972). Voici la composition du nouveau bureau que vous aurez aussi à entériner ou à récuser (vote 2).

Présidente : M. BLACHIER

Secrétaire générale : M .A. PINDA T

Secrétaires adjoints : B. BRAUN - R. CHASSINAT

Vice-Présidents : M. BERMOND - E. GILQUIN - M. JEANEAU

Trésorier : M .N . BONTOUX

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II • Le bulletin

Il faudra un bulletin en début d ’année scolaire et un annuaire. Le problèm e des articles est toujours là. Le mailing perm ettrait d ’avoir une quinzaine de propositions d ’articles. Mais il ne faut pas encore crier victoire car il faut prendre contact avec ces collaborateurs nouveaux. J ’ai demandé à M. LIÉVREM ONT de recevoir de nouveau la lettre de l’ENS et de recommencer ce que nous avions tenté avec Mme JEA N EA U , la parution des résumés de thèses. Ce qui perm ettrait de consacrer environ à l’ENS le 1/3 du bulletin.

S’il n ’y a pas de candidat pour le bulletin (recherche d ’articles, préparation du bulletin... 40 à 50 h de travail) je veux bien continuer à moins que quelqu’un souhaite s’en charger.

III - L ’annuaire

M onsieur Jeaneau vous parlera des problèmes mais je vais vous retracer les péripéties de l’annuaire.

C onform ém ent à la décision prise à l’A .G. de Nice j ’ai écrit à OFERSO P fin septembre pour les remercier du bel annuaire 93 et leur annoncer q u ’il n ’y en aura pas en 94.

Fin octobre un coup de fil, nous ( et je principalement) les privons de leur enfant préféré, l’annuaire qui fait leur honneur. Je résiste au coup de télé­ phone qui dure 3/4 h. Je prom ets d ’en parler au Com ité du 21 novembre sans leur laisser l’espoir alors ils téléphonent tous azimuts à l’ENS ce qui nous vaut quelques remarques acerbes !

Le 17 novembre, ils ont dem andé à M. Jeaneau d ’organiser une réunion chez lui avec J.M . Refeuil, D. Sauvalle et m oi...

La réunion a lieu ; nous répétons que nous ne pouvons pas. Ils attaquent le bulletin, j ’explique toutes les économies : pesée, papier plus mince, encart papier et non carton... Ils nous parlent de mailing. Nous sommes tous d ’accord pour dire que ce serait bien mais que nos ressources financières ne le perm ettent pas. Je quitte la réunion un peu plus tôt en leur disant que le problème n ’est pas de payer l’annuaire mais de l’envoyer, et ce ne serait pas honnête de le stocker sans rien envoyer ! et que diraient les annonceurs ? Le 21 novembre, au Comité j ’explique le problèm e et on propose des solu­ tions : 1 annuaire tous les 3 ans avec un supplément annuel... A l’extrême rigueur nous pourrions concéder un annuaire 1994-1995, essayer de faire des envois groupés...

Le 26 novembre, M. Jeaneau me téléphone, il paraît q u ’OFERSOP me cher­ che alors j ’appelle : une com m unication qui dure 1 h 1/4 ! On me propose un contrat très différent avec prise en charge d ’une partie des frais (mailing, envoi...). Je suis ahurie et demande pourquoi on n ’a pas fait cette proposition une semaine avant. Il paraît q u ’ils ont réfléchi “ vous êtes honnête” . Je demande les propositions écrites. Je prom ets d ’envoyer à tous les membres du Com ité le contrat, et de prendre à la fois l’avis de tous et de faire une réunion le 15 janvier.

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N ous allons signer le contrat M. Jeaneau, M. Sauvalle et moi avec l’appro­ bation du Comité.

Nous avons posé le problème du 3e cycle et nous adopterons quelque chose qui a été testé sur l’annuaire de centrale.

J ’ai travaillé sur cette annexe et il y aura donc un cahier du 3e cycle. Voici donc terminé le rapport d ’activité. J ’espère que la possibilité qui nous a permis de revenir à des activités qui existaient autrefois à l’Amicale perm ettra un renouveau de l’Association.

Je souhaite heureuse vie à l’Association.

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RAPPORT FINANCIER

relatif à l'exercice comptable du 15/09/92 au 14/09/93 présenté par la trésorière

M.N. BONTOUX (D 70-74)

Pour la première fois, j'ai le redoutable honneur de vous présenter le rapport financier de notre association.

Dans ce qui suit, il est tenu compte des recettes et des dépenses de la période allant du 15 septembre 1992 au 14 septembre 1993. Au cours de cet exercice nous avons eu à payer le complément de l'annuaire 1992 et une partie de l'annuaire 1993. Il y a eu un congrès à Nice en mai 93 et nous avons publié deux bulletins. Nos recettes sont en légère baisse et malgré tout nous dégageons un excédent des recettes sur les dépenses de 7 197.46 Francs.

M algré mon peu d'expérience, il me semble que la situation financière ne présente pas de signes alarm ants ni tellement différents des années précédentes si ce n'est l'excédent des recettes sur les dépenses.

Nos recettes ordinaires, c'est à dire pour l'essentiel celles relatives aux cotisations représentent 78 110 F. alors qu'en 1991-1992 elles s'élevaient à 74 790,00 F. Il faut dire que les cotisations ont augmenté, passant à 200 F. pour tous les membres et à 100 F. pour les nouveaux adhérents élèves de l'Ecole. Pendant l'exercice nous avons enregistré 394 cotisations.

Nos dépenses ordinaires, c'est à dire celles relatives aux bulletins ne sont, certes que de 47 923,09 F mais il n ’y a eu que deux bulletins, le n° 180-181 pour le 3e et 4e trimestres 92 et le n° 182 pour le l r trimestre 93.

Le coût des bulletins a été de

- bulletin 180-181 : 22 424,22 F (dont routage : 2 700,00 F.) - bulletin 182 : 25 498 87 F (dont routage : 2 662,39 F ). Les annuaires 1992 et 1993 nous ont coûté respectivement :

- annuaire 1992 : 7 965,80 F., une partie des frais, évaluée à 13 518,92 F., étant incluse dans l'exercice précédent, soit un total de 21 484,72 F. ;

- annuaire 1993 : 10 642,60 F., auxquels il faut ajouter 20 612,15 F. payés après le 14 septembre et retrancher 5 000 F. de participation de l'Ecole aux frais d'envoi, soit un total de 26 254,75 F,

Enfin, pour term iner il faut dire que pendant l'exercice 1993-1994 l'équipe de l'annuaire dans les personnes de Messieurs Jeaneau et Sauvalle a adressé une lettre d'information sur l’Association aux différents établissements d'enseignement. Cette lettre a un effet tout à fait bénéfique puisque depuis le 15 mars 94 j'ai encaissé 200 nouvelles adhésions et que les lettres continuent d'affluer chez moi au rythme de 5 à 6 par jour environ. Espérons que ce regain d'intérêt pour l'Association durera et que le contenu du bulletin ne décevra pas les collègues qui posent de nombreuses questions à son sujet.

Je conclus donc ce premier rapport financier sur une note d'optimisme mais tiens à vous dire que je ne tiendrai pas la trésorerie aussi longtemps que M onsieur Ressayre.

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EXERCICE COMPTABLE

15 Septembre 1992 - 14 Septembre 1993

1- Comptes CNE et CCP

CAISSE NATIONALE D'EPARGNE (N° 75 829 339 2 Y)

Débit Montants en F. Crédit montants en F. Solde le 15/09/92 intérêts 1993 49 212,50 2 214,56 Solde le 14/09/93 51 427,06 total 51 427.06 total 51 427,06

COMPTE C O URANT POSTAL 5 488 99 K PARIS

Débit M ontants en F. Crédit m ontants en F. Solde le 15/09/92

somme des débits

23 329,85 95 210.40

somme des crédits solde le 14/09/93

87 892,94 30 647,31 total 118 540.25 total 118 540,25

2- RECETTES ET DEPENSES :

Recettes M ontants en F. Dépenses m ontants en F.

Cotisations reçues à 100 • 5 1 7 0 * 6 190* 1 200 * 382 Solidarité Congrès de Nice 500.00 1 020,00 190.00 76 400,00 6 105,40 10 995,00 Frais de bureau

Frais de déplacement et de comité

Bulletin n°180-181 Bulletin n°182 Annuaire 1992 Annuaire 1993 Congrès de Nice Solidarité 5 327,70 3 116,75 22 424,22 25 498,87 7 965,80 10 642,60 11 537,00 1 380.00 Total des recettes 95 210,40 Total des dépenses

Excédent des recettes sur les dépenses

87*892,94 7 197,46 Total général 95 210.40 Total général 95 210.40

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L’ART COMME INSTITUTION

L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS, 19', 20' siècles

1993, collection sciences sociales des éditions de l’ENS de Cachan. N ous remercions M adam e SEG RÉ du C .N .R .S. qui participe aux travaux du LIRESS (un des laboratoires de recherche de l ’ENS) accepté de nous présenter son livre.

H éritière de l'A cadém ie Royale créée en 1648, l'Ecole des Beaux-A rts devient à partir de 1863 une véritable et prestigieuse institution de formation qui restera soumise au pouvoir des académ iciens malgré les tentatives de Napoléon III pour restreindre cette hégémonie, (rappelons l'épisode du "Salon des Refusés" où Napoléon III autorise,contre l'avis des académ iciens, que soient exposées les oeuvres des artistes rebelles aux canons esthétiques "académiques").

Les professeurs de l'Ecole, tous membres de l'Institut (qui succède à l'Académ ie) veulent transm ettre aux étudiants les principes esthétiques auxquels ils croient et qu'ils défendent âprem ent contre les partisans de la nouvelle peinture représentée par les Im pressionnistes. L eur com bativité n'a d'égale que la crainte d'être rejetés dans les om bres du passé et d'être contraints d'abandonner leurs privilèges acquis. G ardiens de l'intégrité de l'A rt et respectueux de l'idéal de la Beauté antique, les professeurs vont tra n sm e ttre les "règles de l'art" en vigueur : thèm es puisés dans les sources m ythologiques ou allégoriques, scènes de la vie religieuse ou grandes batailles historiques; univers de muses, de nymphes, de déesses, nus harm onieux, sans défaut, p arfaitem en t dessinés, m odelés, sans âge et sans histoire. Sens de l'h arm o n ie, distinction, pureté des lignes, exactitude du dessin, connaissance scientifique du corps hum ain, art gouverné par la raison et le savoir, im agination bridée seront les qualités requises du futur artiste.

Les professeurs académiciens vont mettre des barrières sévères à l'entrée de l'Ecole afin d'em pêcher l'intrusion d'"incapables" (ainsi sont perçues les fem mes désireuses de d ev en ir des artistes), d'"insoum is" soupçonnés de vouloir b ousculer les règles esthétiques dont ils sont les défenseurs. Leur objectif est de protéger et de façonner la future élite en suscitant un travail sans relâche, une ém ulation constante (concours o b lig a to ire s e t répétés), en contrôlant la form ation et les acquisitions par une réglementation rigide, quasi- militaire, et une ascèse obligée.

La form ation repose sur la morale du travail, de l'effort, de la discipline. C ette deuxièm e partie du XIXème siècle se caractérise par l'ascension sociale de la bourgeoisie qui dut en partie sa réussite à un travail acharné et un labeur constant. Les artistes- professeurs eux-m êm es, souvent d'origine modeste et provinciale n'ont gravi lentem ent les échelons de la | reconnaissance sociale que grâce à une vie laborieuse, un travail opiniâtre, une vie sage, réglée, sévère. Sont décrits dans cet ouvrage la mise en oeuvre d'une pédagogie d'inculcation et de contrôle, les savoirs assimilés par les étudiants et les savoir-faire do n t ils sont imprégnés. Le culte du métier, le souci de la perfection, la recherche inlassable de la maîtrise des gestes, la soumission au savoir et à la raison ont réprim é l'im agination et la créativité et façonné des artistes dont la caractéristique a été davantage l'uniform ité que l'originalité.

Au début du X X èm e siècle, l'Institut perd son hégémonie sur l'art; les canons de l'esthétique académ ique sont abandonnés, fustigés. Une multiplicité de salons succède au salon officiel sur lequel les académ iciens avaient autorité. Devenus indépendants, les artistes réinventent le langage pictural et renouvellent thèmes et techniques. L'Ecole des B eaux-A rts restera plus ou m oins im perm éable aux nouveaux m odes d'expression artistique; il faudra attendre la crise de 1968 pour que l'institution se renouvelle sans perdre son héritage. Une grande diversité caractérise désormais la production artistique; après le renouvellem ent du langage plastique on assiste au culte de la nouveauté et de l'éphém ère, à l'incertitude dans la définition de l'oeuvre d'art. Dans un contexte esthétique e t idéologique fluctuant et instable, l'institution se m ettra à l'écoute des étudiants : la sélection im pitoyable sera rejetée, les concours répétés supprim és, les ateliers créés en 1863 maintenus, augmentés et diversifiés car l'essentiel de la form ation

(14)

sera une form ation pratique qui se fera en "atelier". Les professeurs d'aujourd'hui, venus d'horizons divers ne form ent plus une corporation unie encore m oins uniform e; hantés par les fantôm es de l'"académisme" d'antan, opposés à la pédagogie d'inculcation, ils v eillen t à g u id er l'étu d ian t par une découverte progressive de sa form e propre d'expression artistique. La formation s'élabore peu à peu à travers l'échange qui s'établit entre le professeur et l'étudiant.

Les temps ont changé depuis que quelques étudiantes osèrent franchir les portes de l'Ecole en 1897; aujourd'hui les étudiantes sont plus nombreuses que les étudiants : 58% de fem m es pour 42% d'homm es. La population étudiante d'aujourd'hui appartient aux "héritiers", elle est d'origine sociale favorisée et garde profondément enracinée en elle- m êm e l'im age m ythique de l'artiste prédestiné, élu par les dieux, im age diffusée e t cultivée par les idéologies "avant-gardistes" contemporaines.

Stable, voire figée au XIXème siècle, l'Ecole du temps présent, du fait de l'absence de repères esthétiques définis oblige professeurs et étudiants à des rem ises en cause fréquentes, source d'instabilité.

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE CACHAN

22 Mai 1994

COMPTE-RENDU

A 9 h 30 l’Assemblée Générale est déclarée ouverte sous la présidence de E. G ILQ U IN assisté de M. B LACHIER et de M. BERMOND.

L ’ordre du jo u r de l’Assemblée Générale, annoncé dans le bulletin n° 186, com porte les points suivants :

- R apport d ’activité - R apport financier

- Reconnaissance d ’utilité publique

- L ’Enseignement Technique dans les I.U .F .M ., Melle J. DUPUY (LA.)

- L ’A rt comme Institution, Mme SEGRÉ (C .N .R .S.)

INTERVENTION DE M. MÈGE, Présidente sortante de l’Association

Marcelle Mège présente d ’abord les excuses de plusieurs invités ou membres de l’Association qui, pour des raisons diverses, n ’ont pu se joindre à nous aujo u rd ’hui.

Elle informe ensuite l’Assemblée des nouvelles d ’Anciens Elèves dont elle a eu connaissance ; elle évoque, en particulier, la mémoire de nos cam a­ rades disparus depuis la dernière Assemblée Générale (NICE, 8 mai 1993). L ’Assemblée apprend également avec tristesse et regret la démission, pour raison de santé, de M. MALIER de la Direction de l’E.N.S. de Cachan.

M. Mège présente enfin le Rapport d’Activité de l’année écoulée. A cette occasion, différents sujets font l’objet de questions, de discus­ sions puis de décisions de l’Assemblée.

• Les Elections

M. Mège donne les résultats des élections pour le renouvellement du tiers sortant du Comité. Les bulletins de vote parvenus au 01/02/94 étaient en faveur de la liste complète des 5 candidats :

BERNARD Aline (EF 46-48) B LACHIER Michèle (C 68) DUPUY Josée (EF 60-64) MÈGE Marcelle (EF 46-48) SANTIN Jean-Jacques (B, 77-81)

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• Le nouveau Bureau du Comité National

Après l’A .G . de Nice (Mai 93) entérinant les résultats du renouvelle­ m ent du Comité du 01/02/1993, le Com ité a procédé au renouvellement du Bureau. La répartion des tâches étant précisée, un appel de candidature aux différents postes puis un vote ont conduit à la com position suivante du Bureau :

Présidente :

BLACHIER Michèle (C 68)

Vice-Présidents :

BERMOND Maurice (B 55-58) GILQ U IN Em m anuel (Ai 65-68) JEA N EA U Michel (Ai 39-43)

Secrétaire Général :

PIN D A T M arie-Antoinette (A2 52-55)

Secrétaires A d jo in ts :

BRAUN Bernard (A! 66-69) CHASSINAT R obert (A, 44-46)

Trésorier :

BONTOUX Marie-Noëlle (D 70)

Trésorier A d jo in t :

RESSAYRE M aurice (D 56-59)

Vote : M. Mège demande à l’Assemblée de bien vouloir entériner les

élections ainsi que la composition du nouveau Bureau, ce qui est fait à l’unanimité.

• Le Bulletin

M. Mège, qui a souhaité être déchargée de la Présidence de l’Associa­ tion, continue à s’occuper de la composition du Bulletin. Elle renouvelle son appel auprès des Anciens Elèves pour l’envoi d ’articles à paraître pouvant intéresser les Elèves de l’E .N .S ., leurs Anciens e t/o u leurs famil­ les et leurs amis.

Il est également prévu d ’inclure dorénavant, dans le Bulletin, des Résu­ més de Thèses des Elèves de l’E.N .S. de Cachan en form ation de 3e cycle.

• L’Annuaire

L ’équipe dévouée bien connue continue son oeuvre de mise à jo u r de l’Annuaire. Une lettre, rédigée par D .l Sauvalle, a été adressée en Avril 94 aux Etablissements pour rappeler l’existence de notre Association, susciter de nouvelles adhésions ainsi que des candidatures pour être correspondant d ’Etablissement. Les résultats de cet appel, à en juger par le courrier déjà reçu, sont très encourageants car de nombreuses réponses proviennent de jeunes collègues.

Une discussion est engagée sur les Membres d ’H onneur de l’Associa­ tion. Il est proposé que l’attribution de la qualité de Membre d ’H onneur tienne compte des services rendus à l’Association et ne soit donc plus, à l’avenir, autom atique.

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INTERVENTION DE E. GILQUIN, Président de Séance.

E. Gilquin, nouveau Vice-Président, remercie la Présidente Marcelle Mège au nom de tous du dévouement, du courage et de la persévérance dont elle a fait bénéficier l’Association durant de nombreuses années de présidence.

Il remercie également M aurice Ressayre de tout le travail de Trésorier dont il s’est chargé avec beaucoup de dévouement et de rigueur.

Il propose les nom inations de

Marcelle Mège, Présidente Honoraire Maurice Ressayre, Trésorier Honoraire.

Vote : L ’Assemblée reconnaissante et unanim e approuve ces

nom inations.

E. Gilquin exprime ensuite quelques remarques faisant suite au R apport d ’Activité et aux discussions précédemment évoqués :

Il revient sur l’Annuaire p our souligner son im portance pour le rayon­ nement de l’Ecole.

Il souhaite que soient relancées les Sections Régionales de l’Associa­ tion à l’image de celle de Montpellier qui est particulièrem ent vivante.

Il regrette que l’Ecole n ’ait pas d ’ancêtre fondateur et pense q u ’il faudrait honorer la mémoire d ’Anciens Elèves de valeur.

Il propose q u ’une demande soit adressée à l’Administration de l’E.N.S. de Cachan pour q u ’un Amphi. de l’Ecole porte le nom de René BASQUIN, ancien Directeur de l’E .N .S .E .T .

Vote : Cette proposition est adoptée à l’unanimité.

INTERVENTION de M. RESSAYRE, Trésorier-Adjoint

M. Ressayre lit le Rapport Financier établi pour l’exercice com ptable du 15/09/92 au 14/09/93 par M .-N. Bontoux, excusée. Il en ressort que grâce au dévouement de l’équipe responsable des publications (Annuaire et Bulletins) qui constituent les dépenses principales, grâce à la vigilance de nos trésoriers, grâce aussi à un effort pour susciter de nouvelles adhé­ sions, les finances de l’Association sont saines quoique les recettes soient encore trop modestes.

Après examen des documents com ptables, les Commissaires aux Comptes, Gabriel RÉVEILLÈRE (B 46-48) et M arguerite DONSIM ONI (D 39-41), ont constaté que les écritures sont conform es aux documents présentés par le Trésorier. Ils invitent l’Assemblée à lui donner quitus des comptes.

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INTERVENTION de J.-M . REFEUIL

• Reconnaissance “ d’Utilité Publique”

J.-M . Refeuil rappelle (cf. l’A .G . de Nice du 8 Mai 1993, bulletin n° 184-185) la constitution en cours du dossier concernant la Reconnais­ sance d ’Utilité Publique de l’Association.

A l’autom ne prochain, J.-M . Refeuil prévoit un im portant travail adm inistratif pour lequel M .-A. P indat, Secrétaire Général, sera mise à contribution.

P our faciliter la R .U .P ., l’Assemblée est invitée à renouveler sa confiance à J.-M . Refeuil et à M. Ressayre, plénipotentiaires pour consen­ tir de nouvelles m odifications des Statuts demandées par le Conseil d ’Etat ou par l’Adm inistration.

Vote : L ’Assemblée accorde à l’unanim ité, au deux collègues ci-dessus

désignés, sa confiance et les pleins pouvoirs, en vue de faire aboutir la dem ande de Reconnaissance d ’Utilité publique.

INTERVENTION de Mme SEGRÉ (C.N.R.S.)

M adame Segré fait un exposé particulièrement intéressant qui captive, l’attention de l’assistance et dont on trouvera le contenu dans le bulletin.

N otre ami J.-M . Refeuil signale, hors A .G ., q u ’un récent num éro du Figaro Littéraire (27/05/94) a traité de l’Art Moderne dans un article, “ L ’art est-il défiguré ? ” , qui complète heureusement l’exposé de M adame Segré.

INTERVENTION de J. DUPUY (I.A)

Mademoiselle J. Dupuy expose avec éloquence et beaucoup de convic­ tion l’essentiel de ses réflexions sur les I.U .F .M . et l’Enseignement Techni­ que. On en trouvera le développement avec plaisir et profit dans le bulletin. Un appel est lancé vers les membres de l’Association pour faire parve­ nir à J. Dupuy toutes questions ou suggestions sur le sujet au Rectorat de Versailles par courrier ou par téléphone (39 24 20 42 ou secrétariat : 39 24 20 38).

Vote : L ’Assemblée Générale dem ande au Comité de mener une

réflexion sur l’Enseignement Technique dans les I.U .F .M . et d ’intervenir si nécessaire auprès de l’Adm inistration. Cette proposition est approuvée à l’unanim ité.

L’Assemblée Générale 1995

L ’organisation de la prochaine A.G. sera étudiée en réunion du Comité en autom ne. Elle aura lieu en Novembre 1995. Une suggestion pour le lieu a été exprimée lors du banquet de Cachan le 22 Mai 94. L ’A .G . pourrait se tenir à Boulogne-sur-Mer. Comme à l’accoutumée, les inform ations paraîtront dans le bulletin.

(19)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

EXTRAORDINAIRE

22 Mai 1994

Le Président de séance, Em m anuel G ILQ U IN , déclare ouverte l’Assemblée Générale Extraordinaire.

RÉVISION DES STATUTS DE L ’ASSOCIATION

Au nom du Comité, Jean-M arc REFEUIL rappelle les propositions de m odifications publiées dans le Bulletin n° 184-185 (3e et 4e trimestres

1993).

Après exposé des motifs et discussion, les modifications suivantes sont adoptées à l’unanimité :

Ancien Texte : Nouveau Texte :

Article 3 (second alinéa du a /) soit être élève-professeur de

l’E .N .S .E .T ., au cours des deux dernières années d ’étude ;

soit être élève de l’E.N .S. après avoir été reçu par concours en première ou en troisièm e année ;

Article 13 (première phrase) Le Bureau publie un bulletin

trimestriel.

Le Bureau publie quatre bul­ letins dans l’année.

(20)

LES FESTIVITÉS D’AVANT ET D ’APRÈS

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Le sam edi 21 m ai est la journée touristique des AE.

La rencontre s’est faite devant le restaurant H ippopotam us, Place des Ternes et les convives se sont installés dans une salle réservée. Si les peintu­ res pendues au m ur n’étaient pas des œuvres d ’art... le repas fut agréable. Nous avons gagné ensuite le Musée Guimet par différents moyens de loco­ m otion et à l’heure dite, la troupe était prête. Nous ne savions pas encore que nous allions repartir quelques milliers d ’années en arrière avec un guide absolument extraordinaire : Mme FOUILLET. Elle nous a amenés à revivre les premiers âges de la Chine.

Visite des salles de Chine au Musée Guimet.

Après un rapide passage par les salles du Vietnam, du Cambodge et du Pakistan (dans cette dernière nous avons découvert un Bouddha assis dont la main gauche porte un signe solaire la svastika) nous arrivons dans la partie du musée réservée à la Chine. Les visiteurs s’installent sur les pliants prêtés par le musée et le dépaysement commence.

Depuis 500000 ans, la chine est là, d ’un seul coup nous avons passé par dessus les préhominiens, le sinanthrope de Pékin, l’hom me de Ting Tsouen et celui de Lan-t’ien. Nous sommes au néolithique à l’âge de bronze, dans une Chine où s’opposent déjà “ la Chine des sables” dom aine de la steppe à la “ Chine du lœ ss” patrie du chinois sédentaire.

L’histoire nous apprend que de 23 siècles avant J.C. ju sq u ’à l’ère chrétienne il y a eu 5 dynasties... et la chine est déjà l’Empire du milieu. Déjà l’écriture existe. Déjà 1000 ans avant J.C. la soie est là. Et le lœss est là : le chinois est un sédentaire, un agriculteur, un potier. Il cultive le blé, le riz, le mûrier, l’arbre à laque, il élève le ver à soie, il fait du papier avec l’écorce de mûrier. Et le lœss va permettre non seulement de la poterie mais aussi des construc­ tions. On enterrera les morts ce qui pérennisera les rites mortuaires, les tombeaux sont préparés durant la vie.

La première salle nous offre des vases funéraires (2500 à 2000 avant J.C.) des poteries, des vases de bronze : YOU pour présenter l’alcool ; SHAO pour servir l’alcool (XIVe au X IIe siècle avant J.C.) ; JU E pour boire l’alcool ; JIA pour chauffer l’alcool (X IIe siècle avant J.C.). Du X IIe siècle, on voit des vases rituels pour l’alcool (DING), en forme d ’éléphant (ZUN), vase pour la cuisson des aliments (LIDING), vase pour la toilette (PAN) ornés de dessins géométriques ou anim aux, tout cela trouvé dans les tombeaux et disposé dans les tombes pour les morts dans leur vie au-delà de la m ort. Une cloche du V IIIe siècle avant J.C. (ZHONG), sonne pour la prière aux défunts. La Chine connaît de nombreuses petites religions (animisme, cha­ manisme) et on ne peut oublier l’arrivée de la philosophie et de la morale de Confucius (VIe siècle avant J.C.).

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Dès l’époque des Royaumes C om battants (V au IIIe siècle avant J.C .) apparaissent les guerriers de la steppe et les chevaux : chevaux un peu lourds et m aladroits d ’abord, puis à la création des haras des Em pereurs H an, la sculpture s’affine dans la tête du cheval hennissant et (220 après J.C .) le grand cheval de bronze.

Il y a interpénétration des civilisations, le Chinois adopte le cheval ; il faut tenir la cape pour chevaucher : on invente la fibule. Les vases imi­ tent des modèles utilisés par les envahisseurs : pour présenter les céréales ou les cuire à la vapeur. De l’époque de H an nous adm irons des miroirs de bronze portés à la ceinture (le dos est travaillé avec des dessins géom étri­ ques, la face est cachée contre le corps. Seul le possesseur du m iroir peut s’en servir, 1 seule image toujours la même pour chaque m iroir), des sapè- ques, les premiers laques, des coupes rituelles de poterie grise avec des cou­ leurs minérales. Toujours pour la tom be, on voit des m aquettes de maisons enterrées qui donnent une idée des habitations de l’époque et de leur cou­ verture : vernissées avec décor et oiseau. Toutes ces tombes sont masculi­ nes, les femmes n ’on pas droit à ce faste.

A partir de Confucius on exécute moins d ’esclaves, de serviteurs qui devaient tenir compagnie au défunt, ils ont été remplacés par d ’adorables petites statues funéraires : des femmes modestes et pudiques, des danseuses dont on ne voit pas les mains dissimulées par de longues manches, des musi­ ciennes, de vieux paysans, l’un d ’entre eux marche et semble vouloir p ar­ courir la Chine, des cavaliers, des guerriers à pied ou à cheval, des étran­ gers avec leurs costumes, leurs coiffures, leur grand nez, leurs mains et leurs pieds offerts au regard des palefreniers.

Après ce pèlerinage dans la très ancienne Chine nous trouvons des armoires impériales pour vêtements en laque du XVIIIe, des paravents laqués (avec vol de hérons, oiseaux, rivière et végétations).

Nous rendons visite à quelques statues de Bouddha (le bouddhism e apparaît vers 67 après J.C . dans les villes) les plus récentes vers le VIe après J.C . avec ses deux disciples le bon ANANDA, le m échant KASYAPA et avec les BODISATTW AS qui représentent souvent les com m anditaires des statues.

Après une visite aux peintures sur soie et sur chanvre de DUN H AN G, nous abordons l’industrie reine, celle de la porcelaine. On part de la barbo- tine couverte dès le 15e siècle avant J.C . d ’une couche de cendres végétales, de chaux, de potasse, de soude. P our les colorations l’oxyde de fer don­ nera un brun sombre et l’oxyde de cuivre des tons verts.

Nous admirons des porcelaines blanches : celles de JIA N G X I (X IIIe au X V IIIe s.) puis celles de FU JIA N (XVIIe- X VIIIe s.), les grés porcelaines à 3 couleurs (Ming 1368-1644) les bleus (le cobalt venant de Perse) des XIVe-XVe siècles, les 5 couleurs du XVIe au X V IIe siècle. Nous term inons par un passage rapide devant la famille vert et les émaux sur biscuits. Mais il est l’heure, le musée ferme !

Nous remercions beaucoup M adame Béatrice FO U ILLET pour la richesse de notre après-midi. Sa très grande compétence et sa gentillesse nous ont fait découvrir un pays immense dans le temps et dans l’espace.

(22)

P S : L ors d ’une visite de l ’exposition du M usée de la M arine : «A la ren­ contre de Sindbad», j ’ai trouvé quelques poèm es du V IIIe siècle après J. C. et j e n ’ai pu résister au plaisir de vous les communiquer.

A

)

Le temple au-dessus des nuages

Il est au-dessus des nuages U n vieux m onastère moussu Le vent divin l’a purifié De la poussière d ’ici bas

Ses mousses baignées de lumière Sur les murailles semblent peintes P ar le soleil et les nuages

Elles sont là pour les poètes Lorsque la lune reviendra.

Hsuch T ’ao - VIII après J.C .

Un torrent de montagne

On me demande si je vis Là-haut sur la m ontagne verte Et je réponds par un sourire

Le cœ ur en paix

Fleur de pêcher au fil de l’eau... Ainsi s’en va le philosophe

Vers d ’autres cieux, vers d ’autres mondes Que ceux des hommes

Le PA I

© Le vent

Dans la forêt aux orchidées Siffle le vent mystérieux ; Il sonne, léger et lointain, Comme une corde de cithare P araît la lune entre les branches ! Plus rien q u ’un bruissement de soie... Le sentier coule sous les pins

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D im anche 22 mai

Après les délibérations de l’A .G . nous nous retrouvons au restaurant de l’hôtel Clim at de France où le repas nous attend. Après un kir tout le monde s’installe. On nous a proposé un menu simple et savoureux.

Le feuilleté de chèvre chaud Le rôti de veau forestière

L ’assiette de fromages Forêt noire

C hâteau Birard Bordeaux - Café

Vers 4 heures nous nous quittons en nous souhaitant de nous revoir dans un an.

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î

Fin de l’époque SHANG X IIe -X IIIe siècle

avant J.C . Eléphant, vase rituel ZUN

bronze

Epoque TANG 618 - 907 après J.C .

V IIe siècle Statuette d ’étranger

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Quel avenir pour les étudiants

en lettres et sciences humaines ?

Cet article nous est envoyé p a r Marcel G IL L E T (EF 45-47) professeur d ’Université Emérite de Lille III. Cet article relate les conclusions d ’une journée d ’études à l ’Université de Lille III en décembre 1993.

N ous remercions M. Gillet de son envoi qui p o se le problèm e du devenir des étudiants en L ettres et Sciences Humaines.

Les litté ra ire s o n t-ils d e s c h a n c e s d e fa ire c a r r iè r e ? C 'e st, e n tre a u tre s , à c e t t e , q u e stio n a rd u e q u 'a te n té d e ré p o n d re la jo u rn é e d 'é tu d e o r­ g a n isé e d e rn iè re m e n t p a r B er­ n a rd Alluin, p ré s id e n t d e l’Uni­ v e rsité d e Lille III.

P r é s i d e n t s d 'u n i v e r s i t é , . c h a r g é s d e m is sio n , e n s e i ­ g n a n ts o u e n c o re re p r é s e n ­ ta n ts d u m o n d e p ro fessio n n el o n t e u l'o c c a sio n d 'y c o n fro n ­ te r leu r p o in t d e v u e, a p rè s les e x p o s é s d e MM. d d rib a ro e , d i­ re c te u r d u d é p â r te m e n t s c ie n ­ tifique, s c ie n c e s d e l'h o m m e e t d e la s o c ié té a u CNRS e t C ou- d a n tre , p ro fe s s e u r h o n o ra ire d e l'u n iv e rsité d e Paris-O rsay, a u te u r d u ra p p o rt intitulé « Les fo r m a tio n s litté ra ire s e t d e s c ie n c e s h u m a in e s e t i'em - ploi\», p a ru e n juin 1993.

La jo u rn é e a d é b u té s u r l'ex ­ p o s é d e M. d 'Irib a rn e qu i a ra p p e lé les b e s o in s d u m o n d e p ro fessio n n el, ta n t e n m atière d e s p é c ia liste s d e fo rm atio n p o in tu e , q u e d e p e rs o n n e s c a ­ p a b le s d e c o n ce v o ir l'e n tre ­ p rise d a n s sa globalité. Ainsi, p o u r ré p o n d re à c e s a tte n te s , les fo rm a tio n s d o iv e n t p ro ­ d u ire d e s h o m m e s d 'a c tio n e t d e s h o m m e s -d e -c u ltu re . O r, c d m m e l’a s o u lig n é M. C d u d an n e , « le s étu d ian ts •cr'lettrss e t s c ie n c e s hum ai­ n e s , q u elles q u e so ie n t leurs form ation s, n'on t glo b a lem en t qu'un p eu plus d e difficultés q u e le s au tres à trouver un p retn iau m p loi-ttr"

C o n sta t qui m e t e n é v id e n ce le fait q u e c e s é tu d ia n ts so n t, fa c e a u x re c ru te u rs, à a rm e s é g a le s a v ec d e s c a n d id a ts is­ s u s d e c u rs u s scien tifiq u es.

De l'avis d e to u s les in te rv e ­ n a n ts, l'ato u t In c o n te stab le d e s

é tu d ia n ts litté ra ire s e s t leur m e ille u re c a p a c ité d 'a d a p ta ­ tio n a u m o n d e p ro fessio n n el : e lle s e tra d u it c o n c rè te m e n t p a r u n e c o m p ré h e n sio n rap id e d e la cu ltu re d 'e n tré p rise , d e s é v o lu tio n s c u ltu relles d e celle- ci... Bref, p a r u n e g ra n d e o u ­ v e rtu re d 'e s p rit. 1 y

Il a p p a ra ît to u te fo is q u 'u n e te lle c a p a c ité n e suffit p a s, o u n e suffit p lu s , d e n o s jo u rs, et q u 'il d e v ie n t n é c e s sa ire à l'é tu ­ d ia n t d e s e p ré s e n te r su r le m a rc h é d e l'em p lo i a v ec u ne d o u b le c o m p é te n c e o u , p o u r r e p re n d re u n e e x p re ss io n s o u ­ v e n t u tilis é e , « b i-to n à lité ». C ette n é c e s sité im plique, e n p a r ta n t d 'u n e d is c ip lin e d e b a s e , d e s e fo rg e r un c u rsu s o u v e rt à d e s d o m a in e s a u ssi d ifféren ts q u e le droit, l'é c o n o ­ m ie, les s c ie n c e s so ciales... j Le té m o ig n a g e d e l'un d e s p a rtic ip a n ts è .c e tte jo u rn é e .d 'é tu d e , d ire c te u r d e s re s s o u r­ c e s h u m a in e s d 'u n g ro u p e d e d istrib u tio n , e s t significatif d e c e tte re c h e rc h e d e c o m p é te n ­ c e s m u ltip les. E tu d ian t e n phi­ lo so p h ie , il s e d estin ait |p u t d 'a b o rd è l'e n s e ig n e m e n t m ais d u t ra p id e m e n t tro u v e r u n e m ­ ploi. D an s c e bu t, e t afin de c o m p lé te r sa fo rm atio n initiale, il s'in scriv it alo rs e n s c ie n c e s é c o n o m i q u e s e t s o c i a l e s ; p u is, u n e fo is d e v e n u salarié, il diversifia e n c o re sa fo rm atio n e n su iv an t un e n se ig n e m e n t d e m aîtrise d e d ro it e n fo rm a ­ tio n c o n tin u e . La ré fle x io n s 'e s t e n su ite p o rté e s u r la relation e n tre les fo rm a tio n s d is p e n s é e s d a n s les u n iv e rsité s d e le ttre s et s c ie n c e s h u m a in e s e t les a tte n ­ te s d e s e n tre p ris e s. C es d e r­ n iè re s re c h e r c h e n t ch ez les c a n d id a ts à l'e m b a u c h e un c e r­ ta in p r o f e s s i o n n a l i s m e q u i s 'a c q u ie rt d e fa ç o n é v id e n te p a r u n c o n ta c t c o n c re t d e l'é tu ­ d ia n t a v e c ’ la vie p ro fe ssio n ­ n elle à tra v é rs d e s s ta g e s o u u n e fo rm atio n e n alte rn a n ce , e n c o re tro p p e u ré p a n d u e en F ran ce. M ais la re c ru d e sc e n c e d e s d e m a n d e s d e s ta g e d a n s les e n tre p ris e s p o s e un p ro b lè m e e n te rm e s d e c ap a c ité d 'a c ­ cueil. U ne d e s p ro lo n g a tio n s d e c e tte jo u rn é e d 'é tu d e s era d o n c , p o u r les u n iv ersités et les re p ré s e n ta n ts du m o n d e p ro fessio n n el, d e réfléchir au m o y e n d e c o o rd o n e r c e s flux.

Les filières p ro fessio n alisé e s m is e s e n p lace p ar les u n iv er­ s ité s c o n n a iss e n t un vif s u c c è s a u p rè s d e s étu d ia n ts. Elles on t é g a le m e n t un b o n re te n tis se ­ m e n t a u p rè s d e s e n tre p rise s. C e p e n d a n t leur m ise è n place e t leur g e stio n re p ré s e n te n t un in v e stiss e m e n t lourd p o u r u n e u n iv e rs ité , e n c o m p é te n c e s c o m m e e n m o y e n s . N’o u ­ b lions p a s n o n p lu s q u e p o u r g a rd e r leur in té rê t initial et p o u r n e p a s n o y e r le m arch é, e lle s n e c o n c e r n e n t q u 'u n n o m b re trè s limité d 'é tu d ia n ts, s o u v e n t s éle c tio n n é s à l'en trée d u c u rsu s. Or, les u n iversités d e le ttre s e t s c ie n c e s h u m ai­ n e s d o iv e n t g é re r c h a q u e a n ­ n é e d e s m illiers d 'é tu d ia n ts, et il e s t é v id e n t q u e les filières p ro fe ssio n n a lisé e s ne p e u v en t to u s les accueillir. Les re s p o n sa b le s d 'u n iv ersi­ té s , ainsi q u e les re p ré s e n ta n ts d u m o n d e é c o n o m iq u e , s e s o n t e n g a g é s , è l'issu e d e c ette .jo u rn é e d 'é tu d e , à a c c e n tu e r leu r p arte n a ria t s u r le th è m e d e l'em ploi. P o u r leur part, les u n iv ersités d ev ro n t m e n e r u ne réflexion s u r la définition du s ta tu t d e s d isciplines e t d e la re c h erch e .

(26)

CONSEIL SCIENTIFIQUE

8 M ars 1994

ANTENNE DE RENNES DE L’ÉCOLE

NORMALE SUPÉRIEURE DE CACHAN

L ’antenne de Rennes de l’ENS de Cachan doit accueillir à la rentrée universitaire de 1994 la préparation à l’agrégation externe dans les discipli­ nes déficitaires du Génie Mécanique, Génie Électrique, Physique Appliquée Mécanique, Électronique, Électrotechnique - A utom atisation.

Le cursus d ’étude prévoit en 2e année, en liaison étroite avec l’Univer­ sité de Rennes I, des enseignements de 3e cycle avec la préparation de DEA. L a dimension recherche sera très rapidem ent active avec l’im plantation de laboratoires rattachés à nos équipes.

A terme elle participera avec les M A FPEN à la préparation des agré­ gations internes dans les mêmes disciplines. Dans le même temps elle agira comme centre de ressources en liaison avec l’environnement économique régional. Comme pour l’École Normale Supérieure de Cachan elle établira des liens très forts avec les Universités et les Grandes Écoles.

Dès son ouverture l’antenne bénéficiera d ’environ 4400 m 2 de locaux neufs, le bâtim ent dont la réalisation est programmée pour la rentrée de septembre 1994 constituant une première tranche structurée autour de deux plateaux techniques, l’un pour le Génie Électrique, l’autre pour le Génie Mécanique.

Le site retenu est celui du campus de Ker Lann dans la banlieue sud de Rennes (cf. plan joint). La construction est engagée depuis le début du mois de février, l’achèvement des travaux est prévu pour septembre 1994.

La mise en place de cette antenne est inscrite dans le contrat de plan Etat-Région Bretagne. P our une première série d ’équipement, l’antenne bénéficie d ’une enveloppe régionale de 13,15 MF et d ’un soutien contrac­ tuel “ aide au dém arrage” ouverte dès 1994 et s’étalant ensuite sur la to ta ­ lité des 5 années.

L ’É tat crée 4 emplois d ’enseignants-chercheurs pour la rentrée de septembre 1994 :

- un poste de Professeur d ’Université en Mécanique Productique - un poste de M aître de Conférences en Mécanique

- un poste de M aître de Conférences en Génie Électrique

- un poste de PRAG en Génie Électrique

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ANTENNE DE RENNES DE L’ÉCOLE

NORMALE SUPÉRIEURE DE CACHAN

1

-

Situation du Cam pus de Ker-Lann

2 - Im plantation de l ’antenne dans le Cam pus

■ UNIVERSITÉ

DE RENNES l RENNESATALANTE UNIVERSITÉ DE RENNES 2 RENNES PARC DES EXPOSITIONS C ITROEN B R U Z CAMPUS DE K E R L A N N CELAR

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Les E.N .S. sont habilitées à délivrer le diplôme de doctorat depuis le 30 mars 1992. Cette habilitation récente a permis de soutenir à PE .N .S. de Cachan les thèses de doctorat qui sont mentionnées dans le bulletin.

Les thèses présentées dans le bulletin ont été préparées et passées à P E .N .S. de Cachan pour l ’année 1993.

En publiant ces résumés de thèses nous renouons avec une tradition interrompue depuis 4 ou 5 ans et que Mme Jeaneau et la présidente avions créée.

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BORDEREAU D’ENVOI A r e m p lir p a r l 'a m i c a l i s t ePOUR UN ISOLE OU UN RETRAITÉ

POUR UN ÉTABLISSEMENT

A r e m p lir p a r le c o r r e s p o n d a n t (1 )

ETABLISSEMENT Dénom ination abrégée exacte (ex. L.T.N.G.) Nom le cas échéant

N ° de téléphone

Adresse

Code postal - Ville

A cadém ie Nom de l’isolé ou du correspondant Adresse personnelle M., M me. Mlle M. Mme Mlle

NOM (en capitales) et prénom usuel

NOM de je une fille

Fonctions actuelles

Section Promo P articipation + abon. ta rif réd.

S o li­ darité

200 F 100 F

participation à 200 F = TOTAUX participation à 100 F = TO TAL GÉNÉRAL

ou report

(1) Indiquer par ordre alphabétique intégral les anciens élèves, adhérents ou non en fonction dans l’Etablissement au 1er octobre 1990 ou au Service National.

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Mentionner ci-dessous toutes informations, critiques et suggestions susceptibles d ’intéresser la vie de l’amicale :

— Mutations (préciser en observations : arrivée ou départ et, si possible, établissement ancien ou établissement nouveau).

— Retraite (indiquer si possible adresse de retraite). — Cas particuliers (détachement, disponibilité,...). — Mariages, naissances, décès.

Merci pour votre précision.

M Mme Mlle

Nom Prénom

usuel

Section Promo Observation

Renvoyer le présent bordereau, dès que possible à

Mme BONTOUX Marie-Noëlle, 22, rue Marceau 92170 VANVES

accompagné d’un ou des chèques(s) bancaire ou d ’un ou des chèques(s) de virement postal établi à l’ordre de :

ASS ANC ÉLÈVES ENSET ET ENS CACHAN CCP PARIS 5488-99 K

du montant correspondant au total général calculé au verso soit F

le

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1994 - 1995 Adhérent En Activité Retraité Élève ENS □ Non Adhérent □ Isolé □ Groupe d ’Etab.

NOM PRÉNOM (usuel) NOM de jeune fille

Section Promotion

Nom et adresse de l’établissement d ’exercice

Fonction exercée

Fiche à remplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de l’ENSET.

Les cotisations sont recueillies :

— par le correspondant d ’établissement qui les transmet au trésorier, — par le trésorier lui-même pour les Isolés.

Pour la mise à jour du fichier et l’annuaire on considère qu’un établissement est le lieu dans lequel est donné un enseignement (Lycée, Collège, Département d’I.U.T., Université, Grande école...) et où exercent au moins 2 anciens élèves de l’E.N.S.E.T. ou de l’E.N.S. de CACHAN.

La mise à jour de l’annuaire est effectué à partir du BORDEREAU D’ENVOI aussi bien pour un établissement, qu’un retraité ou un isolé.

La mise à jour du fichier d ’expédition est effectué à partir de la FICHE CI-DESSUS (recto-verso).

Sont considérés comme isolés, les retraités, les personnels d ’inspection, ou d ’administration ministérielle, académique ou départementale, les professeurs du

L’envoi des bulletins et des annuaires sera désormais effectué chez l’amica- liste à son adresse personnelle (diminution de nos frais d ’expédition par la tarifi­ cation “ envoi en nombre” ).

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Adresse personnelle : Mme, Mlle, M

Code postal Ville Rectifications ou changement d ’adresse :

Collez ici l’étiquette d ’expédition corrigée

Fiche à remplir avec soin recto-verso par tous les anciens élèves de l’ENSET et de l’ENS de Cachan.

Montant de la participation et de l’abonnement aux bulletins trimestriels :

— 200 F Anciens élèves actifs et retraités. — 100 F Élèves de l’ENS.

Adresse de notre TRÉSORIÈRE

Mme Marie-Noëlle BONTOUX

22, rue Marceau

92170 VANVES

Mode de Paiement

NOM Section Promo

Chèque : Bancaire Postal

M o n ta n t...

A SS A N C ÉLÈVES EN S ET ET ENS C A C H A N

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Auteur : Thierry COLIN

Laboratoire d’accueil : Centre de Mathématiques et leurs applications (CMLA) Directeur de thèse : Jean-Michel GHIDAGLIA

Date de soutenance : 11 mars 1993

Jury : C. BARDOS, P. DEGOND, J.M . GHIDAGLIA, J. GINIBRE, B. PERTHAME, J.C. SAUT, D. SERRE, M. STRUWE

Mention : Très honorable avec félicitations

Problèm e de Cauchy et effets régularisants pour des équations aux dérivées partielles dispersives.

Résumé : Dans la première partie, on traite une équation de Schrôdinger non linéaire et non locale qui intervient en physique des plasmas : problème de Cauchy local et global, ondes stationnaires et leur stabilité.

Dans la deuxième partie, on étudie le problème de Cauchy local pour une classe d ’équations dispersives en utilisant des effets régularisants globaux.

Dans la troisième partie, on démontre des effets régularisants pour des équa­ tions dispersives grâce à une transformée de Wigner généralisée. Ceci fournit de nouvelles estimations.

A uteur : L ionel RO SIER

Laboratoire d ’accueil : Centre de Mathématiques et leurs applications (CMLA) Directeur de thèse : Jean-Michel CORON

Date de soutenance : 23 novembre 1993

Jury : MM. BERNHARD, BACCIOTTI, BARDOS, CORON, PRALY, SUSSMANN, Mme DEMENGEL

Mention : Très honorable avec félicitations du jury

Etude de quelques problèmes de stabilisation.

Résumé : Dans cette thèse nous étudions plusieurs problèmes de stabilité / sta­ bilisation à l’aide de la théorie de Lyapunov. En premier lieu nous établissons qu’un système asymptotiquement stable quasi-homogène - ou plus générale­ ment présentant une symétrie - possède une fonction de Lyapunov quasi- homogène - symétrique -. Nous montrons que la connaissance de plusieurs symé­ tries permet dans certains cas de construire explicitement une fonction de Lyapunov.

En second lieu nous étendons la théorie de Lyapunov aux systèmes disconti­ nus, pour lequels les solutions sont prises au sens de Filippov. Ceci nous per­ met de prouver qu’un système stabilisable par une commande discontinue l’est par une commande continue mais dépendant du temps, et indépendante du temps pourvu que le système soit affine en la commande.

Enfin diverses questions connexes, telles que la stabilisation d ’un système homo­ gène par une commande homogène ou l’ajout à un système stabilisable d ’un intégrateur, sont étudiées.

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Auteur : SAHLI Samira

Laboratoire d’accueil : Laboratoire de P hotophysique et Photochim ie des Matériaux m oléculaires et m acrom oléculaires (LPPM )

Directeur de thèse : Jean FA U R E D ate de soutenance : 16 Décembre 1993

Jury : P. R IG N Y , A . G A U D E M E R , M . O RRIT, J. F A U R E , C B IE D -C H A R R E T O N , J .P . G A L A U P

M ention : Très honorable avec félicitations du Jury

Porphyrines greffées à des chaînes polymères. Synthèses et caractérisations par spectroscopie laser.

Résum é : Dans cette thèse, nous rapportons la synthèse de porphyrines greffées à des chaînes polym ères. Le but de cette synthèse est l’étude de la localisation de la porphy- rine avant et après greffage sur un support polym ère dans l ’une ou l ’autre des phases du copolym ère bibloc poly (vinylpyridine-b-styrène). Les analyses par m icroscopie élec­ tronique montrent que la porphyrine libre s ’insère dans la phase hydrophobe (polysty­ rène) par solubilisation préférentielle. Ces résultats obtenus par m icroscopie électroni­ que sont confirm és par des études de fluorescence stationnaire.

L ’étude par fluorescence résolue en temps m ontre que la d iffu sion de l ’excitation est un processus favorable dans ces systèm es.

N ou s avons étudié ces systèm es par spectroscopie avec sélection de sites et par creuse­ m ent de trous spectraux permaments afin de contribuer à la recherche de m atériaux pour le stockage optique de l ’inform ation.

A uteur : CO O REVITS Patrice

Laboratoire d ’accueil : Laboratoire de M écanique et T echnologie (LMT) Directeurs de thèse : P. LA D EV EZE et J.M . PELLE

Date de soutenance : 29 janvier 1993

Jury : Q .S. N G U Y E N , M. B E R N A D O U , J. JIROUSEK, P. LA D EV EZE, G . LEC IN A , J .P . PELLE

M ention : Très honorable avec félications du jury

Maillage adaptatif anisotrope : Application aux problèmes de dynamique

Résumé : Pour les problèm es com portant des zones à forts gradients ayant une direc­ tion privilégiée (ondes de choc, phénomènes de localisation,...) afin de diminuer les coûts de m aillage et de calcul, il est intéressant d ’utiliser des m aillages géométriquem ent ani- sotropes c ’est-à-dire constitués d ’éléments fortem ent aplatis (l’élément de référence n ’est plus, par exemple, le triangle équilatéral). Plusieurs aspects ont été développés pour pou­ voir utiliser de tels élém ents en contrôle adaptatif. U n e procédure d ’optim isation des m aillages qui tient com pte autom atiquem ent des zones à forts gradients (pointe de fis­ sure, congé de raccordement, ...) est proposée, les nom breux exem ples traités m ontrent son efficacité. Le calcul analytique des solutions Elém ents Finis, par une technique ins­ pirée de l ’hom ogénéisation a permis de tester la fiabilité de la mesure d’erreur qui est basée sur le concept d ’erreur en relation de com portem ent. Une am élioration de sa qua­ lité a ainsi pu être obtenue. Les caractéristiques du m aillage optim isé anisotrope sont déterminées grâce à une extension de la procédure tenant com pte des zones à forts gra­ dients. Ces procédures ont été appliquées au calcul en dynam iqe des structures élasti­ ques. Les premiers exem ples traités montrent que, pour une précision im posée, les m ail­ lages anisotropes peuvent conduire à une réduction im portante des coûts de calcul et de m aillage.

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Auteur : D A N W E Raïdandi

Laboratoire d ’accueil : Laboratoire de Mécanique et Technologie (LMT) Directeur de thèse : LADEVEZE Pierre

Date de soutenance : 25 novembre 1993

Jury : C. BLANZE, A. EHRLACHER, P. LADEVEZE, J.P . MOREAU, M. RAOUS, Z. ZARKA

Mention : Très honorable avec félicitations

Une méthode simplifiée pour l’étude d ’assemblage de structures.

Résumé : Une méthode simplifiée pour l’analyse des structures massives est pro­ posée ; elle a pour but une évaluation rapide des déplacements et des contrain­ tes au sein d’assemblage de structures avec contacts éventuellement unilatéraux. Cette méthode est développée à partir d ’un couplage entre la méthode à grand incrément de temps et une méthode de décomposition de domaine.

L ’originalité de la méthode de décomposition de domaine est de considérer la liaison (interne parfaite, à déplacement imposé, bilatérale, élastique, boulon­ née, contact unilatéral avec ou sans frottement, ...) entre les sous-domaines à la fois d’un point de vue statique et cinématique. Le problème au niveau glo­ bal n’est pas résolu par la méthode des éléments finis classique, mais par une approche utilisant les fonctions de TREFFTZ, en faisant le meilleur compro­ mis possible entre richesse de l’élément et complexité de mise en œuvre. Le pro­ cessus, itératif, est piloté par un indicateur de convergence de la méthode. Un logiciel prototype a été mis en œuvre pour des structures 2D axisymétri- ques. Plusieurs exemples sont présentés dont un, en collaboration avec l’Aérospatiale-les-Mureaux, concerne l’étude d ’assemblage de structures asisy- métriques avec différents types de brides supposées élastiques, incluant du contact unitéral et du frottement. Les résultats obtenus permettent de valider la méthode proposée.

A uteur : D E N G X iaoling

Laboratoire d ’accueil : Laboratoire de Mécanique et Technologie (LMT) Directeur de thèse : PELLE Jean-Pierre

Date de soutenance : 16 mars 1993

Jury : J.L. BATOZ, G. COFFIGNAL, B. ROUSSELET, V. BRAIBANT, J.P . PELLE, L. PROSLIER, J.F. VITTORI

Mention : Très honorable

Optimisation de structures sous contraintes technologiques de fonderie

Résumé : L’optimisation de forme d’une pièce de fonderie nécessite la prise en compte de critères géométriques, thermiques et mécaniques permettant lors de la conception, d ’assurer sa fabrication et sa tenue en service.

Dans cette thèse, nous montrons la faisabilité d’intégration de tels critères dans une méthode d’optimisation. De plus, une technique d ’accélération permettant une approximation des “ fonctions coûteuses” a été proposée.

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