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Les besoins d'intimité et d'autonomie chez les couples

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Academic year: 2021

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JULIE VILLA

01

\J7/^

LES BESOINS D'INTIMITÉ ET D'AUTONOMIE CHEZ LES COUPLES

Mémoire présenté

à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval

pour l'obtention

du grade de maître en psychologie (M. Ps.)

École de Psychologie

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES UNIVERSITÉ LAVAL

AOÛT 2001

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Résumé

Des recherches récentes indiquent que les besoins d'intimité (BI) et d'autonomie (BA) des conjoints influencent leur satisfaction conjugale. La présente recherche vise à étudier les relations entre ces besoins, à les comparer selon le sexe des partenaires et à vérifier les relations entre les BI des hommes et la satisfaction des femmes, et, d'autre part, entre les BA des femmes et la satisfaction des hommes. Pour ce faire, 46 couples répondent à des questionnaires mesurant les BI et les BA individuels ainsi que la satisfaction conjugale. Selon les résultats, les BI et les BA des femmes ne seraient pas reliés alors que ceux des hommes le seraient négativement. En plus, les BI primeraient chez les femmes alors que les BA prédomineraient chez les hommes. Enfin, les BI des hommes ne seraient pas reliés à la satisfaction conjugale des femmes alors que les BA des femmes seraient corrélés positivement à celle des hommes.

Julie Villa, B. A.

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Avant-propos

Conformément aux exigences de la Faculté des études supérieures, je suis amenée à préciser mon rôle exact dans la préparation de cet article. En fait, j'ai réalisé toutes les étapes de la recherche et de la rédaction. Monsieur Jean-Marie Boisvert a également contribué à ce travail en tant que consultant et superviseur.

Personnellement, la réalisation de ce mémoire représente Γ aboutissement d'une aventure fort enrichissante. La collaboration et l'appui de plusieurs personnes m'ont permis de parvenir à cette fin. J'ai maintenant le grand plaisir de leur manifester toute ma reconnaissance.

Tout d'abord, je voudrais remercier mon directeur de recherche, monsieur Jean-Marie Boisvert. Je te remercie pour tes conseils judicieux, ta disponibilité, ta compréhension et tes encouragements. Tu as su stimuler mon désir d'apprendre et de me dépasser. Je te voue une admiration et un respect incontestés. Merci pour tout.

Merci également à Patrick Gosselin, Marie-Ève Moufette et Geneviève Belleville pour leurs précieux conseils sur les plans statistique et méthodologique. Je tiens aussi à remercier les étudiants du Laboratoire sur les Relations Conjugales et Interpersonnelles qui, par leur présence et leur gentillesse, ont agrémenté mon quotidien.

En outre, je voudrais témoigner toute ma gratitude à l'égard de mes parents. Sans votre constant appui, il m'aurait été impossible de mener ce projet à terme. Je vous dois beaucoup, merci mille fois. Un grand merci également à mes deux frères, qui m'ont encouragée tout au long de ma démarche. Michel, ton humour et ta confiance en moi m'ont aidée à persévérer et à me surpasser.

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Sincères remerciements à toutes les personnes qui ont participé à mon étude. Enfin, je remercie mes amis qui ont su me réconforter lors des moments les plus difficiles. Un merci tout spécial à Manon, Claudia, Arme-Marie, Louise, Hélène et Sophie. Votre amitié représente pour moi une richesse indéniable.

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Table des matières

1. Résumé... ... ü

2. Avant-propos... iii

3. Table des matières... v

4. Introduction générale... 2

5. Contexte théorique... 4

5.1 Relations entre les besoins d'intimité et d'autonomie... 4

5.2 Différences sexuelles... ... 5 5.3 Satisfaction conjugale... 8 5.4 Hypothèses de recherche... 10 6. Méthodologie... 10 6.1 Participants... 10 6.2 Instruments de mesure... 11

6.2.1 Questionnaire d'Adaptation à la Vie Conjugale... 11

6.2.2 Test de Tendances Personnelles... 11

6.3 Procédure... 12

7. Résultats... 12

7.1 Relations entre les besoins d'intimité et d'autonomie... 13

7.2 Comparaisons entre les besoins d'intimité et d'autonomie selon chaque sexe... 13

7.3 Comparaisons des besoins d'intimité et d'autonomie des deux sexes... 13

7.4 Relations entre la satisfaction conjugale et les besoins d'intimité et d'autonomie... 14

8. Discussion... 14

8.1 Relations entre les besoins d'intimité et d'autonomie... 15

8.2 Besoins d'intimité et d'autonomie des femmes et des hommes... 15

8.3 Satisfaction conjugale... 16

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9. Conclusion générale... 19

10. Références... ... ... 21

11. Annexe A : Questionnaire d'informations Générales... 26

12. Annexe B : Questionnaire d'Adaptation à la Vie Conjugale... 28

13. Annexe C : Test de Tendances Personnelles... 31

14. Annexe D : Formulaire de consentement... 38

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Introduction générale

Dans les sociétés occidentales, les personnes qui s'engagent dans une relation amoureuse doivent relever le défi de s'investir dans une relation intime tout en maintenant leur autonomie personnelle. L'intimité présuppose une certaine dépendance entre les conjoints, qui se retirent du monde extérieur pour passer du temps ensemble. En outre, elle implique la proximité, l'attachement et les échanges (Baumeister & Bratslavsky, 1999). En ce qui a trait à l'autonomie, elle signifierait que les partenaires demeurent en partie indépendants l'un de l'autre. Elle se traduirait par des contacts à l'extérieur de la relation et par des activités individuelles (Jacobson & Margolin, 1979).

La littérature fait état de positions divergentes quant à la relation entre les besoins d'intimité (Bl) et les besoins d'autonomie (BA). D'une part, des chercheurs conçoivent ces deux construits comme étant en opposition (e.g., Christensen, 1988; Baxter, 1990). Toutefois, des études démontrent qu'ils ne seraient pas contradictoires, mais représenteraient plutôt des forces indépendantes l'une de l'autre (e.g., Kelley, 1999; Rankin-Esquer, Burnett, Baucom, & Epstein, 1997).

La communauté scientifique endosse également des opinions divergentes en ce qui concerne les BI et les BA des femmes et des hommes. D'une part, même si le BI est universel, il serait souvent considéré comme une aspiration propre au sexe féminin (e.g., Berlin, 1987; Heller & Wood, 1998). En revanche, dans ses relations amoureuses, l'homme se percevrait rarement comme un partenaire dépendant : il chercherait plutôt à conserver son autonomie individuelle. Bref, il reviendrait à la femme de maintenir un certain niveau d'intimité dans la relation (Fitzpatrick & Indvik, 1982; Hendrick, Hendrick, Foote, & Slapion-Foote, 1984). Cependant, des études viennent à l'encontre de ces conclusions. En effet, elles démontrent que la femme accorderait plus d'importance que l'homme au maintien de son autonomie

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dans le couple (Baxter, 1986; Cochran & Peplau, 1985).

Par ailleurs, il semble que la façon dont les conjoints composent avec leurs besoins respectifs influencerait de façon significative la satisfaction du couple (e.g., Markman & Hahlweg, 1993). Selon Rusbult (1983), la satisfaction conjugale référerait à la positivité de l'affect ou à l'attraction envers le partenaire et la relation. Les personnes insatisfaites sur le plan conjugal percevraient que la relation leur procure peu de bénéfices, implique plusieurs coûts et n'atteint pas leurs standards personnels.

Les conjoints satisfaits valoriseraient l'intimité, car elle permettrait de solidifier leur engagement dans la relation (Merves-Okin, Amidon, & Bernt, 1991). Parallèlement, ils veilleraient aussi au maintien de leur autonomie personnelle dans le couple (Baxter & Simon, 1993). Par contre, des difficultés de la part des partenaires à concilier leurs BI et leurs BA individuels pourraient avoir des incidences négatives sur leur satisfaction conjugale (e.g., Baucom, Notarius, Burnett, & Haefner, 1990; Craddock, 1994; Eidelson, 1980). D'ailleurs, ces conflits seraient communs chez les couples engagés dans un processus thérapeutique (Greenberg & Johnson, 1986) et pourraient être déterminants quant à l'efficacité d'une thérapie de couple comportementale (Jacobson, Follette, & Pagel, 1986). En effet, les personnes qui vivent de telles impasses seraient peu réceptives à !'établissement d'une relation égalitaire, basée sur la collaboration et les compromis.

La présente recherche porte donc sur les BI et les BA chez les couples. Elle vise à élucider les relations entre ces deux variables, à explorer certaines différences sexuelles et à vérifier les relations entre les besoins respectifs des partenaires et la satisfaction conjugale.

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Les besoins d'intimité et d'autonomie chez les couples

Julie Villa et Jean-Marie Boisvert

École de Psychologie, Université Laval

Relations entre les besoins d'intimité et d'autonomie

H semblerait que la quête d'une plus grande autonomie de la part d'un conjoint pourrait être en conflit avec les besoins de son partenaire sur le plan de l'intimité (e.g., Christensen, 1988; Göttin an & Krokoff, 1989). D'après Baxter (1990) et Montgomery (1993), l'intimité et l'autonomie illustreraient une contradiction dialectique. Selon cette perspective, la présence de cette opposition serait essentielle à la croissance relationnelle. D'une part, toute relation implique pour l'individu de sacrifier en partie son autonomie. Cependant, une proximité excessive nuirait significativement à la relation puisque l'individu mettrait alors en jeu sa propre identité (Verofi, Douvan, Orbuch, & Acitelli, 1998). Paradoxalement, une autonomie trop importante aurait les mêmes conséquences, car des échanges intimes seraient nécessaires à la formation et au maintien de l'identité personnelle (Baxter, 1990). Les individus rechercheraient donc des contacts intimes tout en tentant de se séparer d'autrui. Us régulariseraient ces frontières personnelles en étant dépendants, sociables et accessibles dans un contexte donné, et indépendants, solitaires et inaccessibles dans d'autres circonstances (Montgomery, 1993).

Toutefois, il semble que les BI et les BA ne soient pas forcément antinomiques. Selon Cochran et Peplau (1985), les conjoints qui valorisent l'autonomie individuelle ne seraient pas plus enclins que les autres à vivre des relations moins intimes sur le plan personnel. Bref, un conjoint pourrait encourager son partenaire à une plus grande intimité tout en contribuant à satisfaire ses besoins sur le plan de l'autonomie (e.g., Barton & Alexander, 1981;

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Benjamin, 1996; Rankin-Esquer et al., 1997).

Différences sexuelles

Un écart important entre les BI et les BA des partenaires influencerait grandement le style interactionnel du couple. D'après Fogarty (1976), les conjoints seraient alors susceptibles de développer un patron d'interaction de poursuite et distance. À titre d'exemple, la femme pourrait être celle qui poursuit son conjoint sur le plan émotionnel, voulant qu'il lui manifeste une plus grande attention. Dans un contexte conflictuel, la personne qui poursuit aurait tendance à blâmer, accuser et attaquer l'autre, alors que celui qui se distance tendrait plutôt à se défendre.

Christensen (1988) traite du même patron d'interaction, mais sous une appellation différente, soit le patron de demande et retrait. Le couple serait alors déchiré par l'insistance d'un conjoint pour établir un contact intime et le retrait manifeste de son partenaire. Dans le cadre de sa recherche, l'auteur tente notamment d'élucider les dissemblances sexuelles sur le plan interactionnel. À cette fin, 142 couples mariés, dont certains vivent des difficultés conjugales notables, assurent leur participation. Les résultats indiquent que les femmes désireraient passer plus de temps avec leur mari et aspireraient davantage au partage mutuel des sentiments. Dans leurs interactions, elles traduiraient ces besoins par des plaintes et des demandes. En revanche, les hommes manifesteraient leur quête d'une plus grande autonomie par l'émission de comportements distants.

Plusieurs hypothèses tentent de mettre en lumière les causes soutenant les différences sexuelles observées. D'une part, des chercheurs adoptent une perspective de différences individuelles, argumentant que les influences de la socialisation ainsi que des facteurs physiologiques expliqueraient le patron de demande et retrait.

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Selon Gilligan (1982), les femmes et les hommes seraient socialisés différemment. Les premières auraient des expériences cognitives et émotionnelles plus orientées vers l'intimité, et se définiraient davantage dans le contexte des relations interpersonnelles. Elles tendraient donc à rechercher l'intimité et à craindre le rejet et l'abandon. Quant aux hommes, ils se définiraient plutôt en termes d'autonomie et, conséquemment, auraient plus tendance à appréhender l'intimité dans leurs relations amoureuses.

Gottman et Levenson (1988) endossent également une explication basée sur les différences individuelles. D'après eux, les hommes seraient physiologiquement plus réactifs aux stimuli stressants que les femmes. Ainsi, ils tendraient à éviter les conflits puisqu'ils éprouveraient un grand inconfort dans un tel contexte. D'autre part, les femmes seraient physiologiquement plus disposées à tolérer un climat conflictuel et auraient donc tendance à confronter les problèmes conjugaux au moment de leur apparition.

Par ailleurs, Christensen et Heavey (1990) privilégient davantage une explication centrée sur la position différente des femmes et des hommes dans la structure sociétale. Selon eux, les femmes revendiqueraient des relations amoureuses plus égalitaires, notamment depuis leur insertion dans le marché du travail. Insatisfaites, elles tenteraient d'aborder directement les problèmes afin de susciter des changements relationnels. Quant aux hommes, plus satisfaits de leur sort conjugal, ils seraient peu ouverts à d'éventuels bouleversements d'ordre relationnel. Par le fait même, ils tenteraient d'échapper à de telles conséquences en évitant la confrontation.

D'après les auteurs, cette hypothèse explicative permettrait également de tenir compte des différences individuelles. En fait, les femmes nécessiteraient forcément !'implication de leur partenaire afin de satisfaire leurs plus grands

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besoins sur le plan de l'intimité. Par conséquent, elles formuleraient des demandes explicites afin de pallier leur insatisfaction. En ce qui concerne les hommes, ils seraient comblés sur le plan de l'intimité et aspireraient plutôt à une plus grande autonomie. Cependant, pour parvenir à cette fin, ils n'auraient pas besoin de la participation absolue de leur conjointe.

D'autre part, Cochran et Peplau (1985) ont réalisé une étude ébranlant le stéréotype voulant que les femmes soient plus concernées par l'intimité et les hommes, par leur autonomie personnelle. Les chercheures ont interrogé 130 jeunes universitaires sur leurs valeurs concernant l'intimité et l'autonomie dans le couple. Les résultats démontrent que les femmes accorderaient plus d'importance que les hommes au maintien de leur indépendance dans les relations amoureuses. D'ailleurs, les jeunes femmes auraient plus tendance que les hommes à mettre un terme à la relation lorsqu'elles jugent souffrir d'un manque d'autonomie (Baxter, 1986).

Selon Cochran et Peplau (1985), l'intégration des femmes dans le marché du travail aurait significativement ébranlé la perception des rôles sexuels dans le couple. Actuellement, les femmes lutteraient encore pour atteindre la parité du pouvoir dans leurs relations et, conséquemment, tiendraient plus à leur autonomie individuelle dans le couple. Toutefois, souvent reconnues comme étant orientées vers les relations interpersonnelles, elles auraient davantage besoin d'encouragement de la part de leur conjoint afin de conserver leur indépendance. Néanmoins, !'établissement d'un fort sentiment d'intimité serait nécessaire pour qu'elles répondent positivement à une telle incitation, qui pourrait sinon être perçue comme une menace à la relation (RanJkin-Esquer et al., 1997).

En somme, le contexte social dans lequel évoluent les femmes déterminerait en partie leurs BI et leurs BA dans le couple. Les résultats de Baxter (1986) et de

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Cochran et Peplau (1985) illustreraient la réalité des jeunes femmes qui visent une carrière tout en désirant s'investir dans une relation amoureuse stable et équitable. Il semble donc possible de croire que les femmes plus âgées auraient des BA moins marqués comparativement aux femmes de la nouvelle génération (Mellinger & Erdwins, 1985).

Satisfaction conjugale

Les difficultés des conjoints à concilier leurs BI et leurs BA respectifs produiraient un cercle vicieux conflictuel (Jacobson & Margolin, 1979). D'une part, le partenaire dépendant tenterait d'établir une plus grande intimité avec son conjoint indépendant, qui réagirait en émettant plus de comportements distants. En retour, la personne dépendante intensifierait ses efforts afin d'augmenter la fréquence des contacts intimes, ce qui provoquerait encore plus de retrait de la part de son partenaire.

Le patron d'interaction de demande et retrait ainsi adopté (Christensen, 1988), le couple serait destiné à une plus grande insatisfaction conjugale, surtout si l'homme est le conjoint indépendant (Gottman & Krokoff, 1989). En revanche, chez les couples satisfaits, celui qui interagit avec un partenaire très indépendant ne chercherait pas à le convaincre de s'investir davantage sur le plan de l'intimité. En effet, il aurait plutôt tendance à démontrer moins d'implication émotionnelle : il adopterait un patron plus adaptatif l'incitant à ajuster le niveau de son implication à celui de son conjoint (Eidelson, 1983).

Jacobson et Margolin (1979) proposent deux perspectives pouvant élucider la nature maligne de ce conflit relationnel. D'une part, l'incapacité des conjoints à composer efficacement avec leurs besoins respectifs affecterait négativement la satisfaction du couple. Le partenaire indépendant, préférant les contacts extérieurs à la relation, pourrait donc prendre la décision d'initier une séparation. Quant au

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conjoint dépendant, il aurait des attentes relationnelles moins élevées puisqu'il aurait moins tendance à rechercher et à retirer des bénéfices à l'extérieur de la relation. Néanmoins, compte tenu de la baisse incessante de sa satisfaction conjugale, il pourrait également décider de mettre un terme à la relation dans un tel contexte.

L'autre perspective met l'accent sur le pouvoir et le contrôle. Le conjoint indépendant, généralement l'homme, serait en contrôle de la relation puisqu'il déterminerait, notamment, la fréquence des contacts intimes (Steil, 1997). Le partenaire dépendant assumerait passivement cette situation et deviendrait conséquemment malheureux. Cependant, le pouvoir et le contrôle nuiraient à la satisfaction conjugale, même pour le conjoint qui les détient (Jacobson & Margolin, 1979).

D'après Christensen et Shenk (1991), les couples qui vivent de telles incompatibilités auraient parfois des habiletés de communication déficitaires. Inaptes à résoudre adéquatement leurs différences, celles-ci s'exacerberaient et leurs habiletés de communication se détérioraient. Par contre, les couples satisfaits posséderaient des habiletés de communication suffisantes pour composer plus efficacement avec leurs besoins individuels.

Il semble donc que la divergence entre les BI et les BA des conjoints ne soit pas suffisante pour nuire à la satisfaction du couple. En effet, ce seraient plutôt les stratégies envisagées pour la pallier qui seraient déterminantes (Baxter, 1990). En somme, les conjoints satisfaits tenteraient d'établir une communication efficace afin de résoudre les difficultés engendrées par leurs incompatibilités (Christensen & Shenk, 1991). De même, ils atteindraient un certain équilibre dans leurs comportements reliés à l'intimité et à l'autonomie (e.g., Hill & Peplau, 1998; Rankin-Esquer et al., 1997; Saitzyk, Floyd, & Kroll, 1997).

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Par ailleurs, aucune étude ne semble avoir vérifié les relations entre la satisfaction conjugale des femmes et des hommes, et les BI et les BA de chacun. D'après les différences sexuelles discutées dans la littérature, il semble possible de croire que les relations observées seraient différentes selon l'âge des conjoints et leur contexte social (e.g., Cochran & Peplau, 1985; Mellinger & Erdwins, 1985).

Hypothèses de recherche

Dans le cadre de la présente étude, les hypothèses portent sur un échantillon composé principalement de couples mariés. Elles s'inscrivent dans la perspective que la plupart des participants ne seront pas issus d'une jeune clientèle universitaire. Les hypothèses à l'étude sont les suivantes :

1) plus les BA des femmes sont importants, moins leurs BI le sont ; 2) plus les BA des hommes sont importants, moins leurs BI le sont ; 3) les BI des femmes sont plus importants que leurs BA ;

4) les BA des hommes sont plus importants que leurs BI ;

5) les BI des femmes sont plus importants que ceux des hommes ; 6) les BA des hommes sont plus importants que ceux des femmes;

7) plus les BI de l'homme sont importants, plus la femme est satisfaite sur le plan conjugal;

8) plus les BA de la femme sont importants, plus l'homme est satisfait sur le plan conjugal.

Méthodologie

Participants

Afin de recruter les participants, l'expérimentatrice fait appel à des couples référés par son réseau social. Pour participer à la recherche, les conjoints doivent être mariés ou, du moins, cohabiter depuis une période minimale de 6 mois.

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L'échantillon à l'étude est alors composé de 46 couples, dont 33 sont mariés depuis une durée moyenne de 18,5 ans (ET = 10,9) et 13 cohabitent depuis une période moyenne de 5,2 ans (ET = 7,9). Près de 65% des couples à l'étude ont au moins un enfant (M = 1,54 , ET = 1,32). Les participants ont entre 25 et 63 ans, et leur âge moyen se situe à 41,5 ans (ET = 11,39). En outre, ils ont complété 16,2 années de scolarité en moyenne (ET = 3,22). Finalement, 24% des couples à l'étude ont un revenu inférieur à 60 000$, alors que 76% d'entre eux ont un revenu de 60 000$ et plus.

Instruments de mesure

Un questionnaire d'informations générales est administré à des fins de description de !'échantillon (annexe A). Le participant doit indiquer son sexe, son âge, son niveau de scolarité, son état civil, la durée de sa présente relation, le revenu annuel de son couple et le nombre d'enfants issus de son union actuelle.

Le Questionnaire d'Adaptation à la Vie Conjugale (QAVC). Ce questionnaire est la version française du Marital Adjustment Test (Locke & Wallace, 1959; traduction : Wright & Sabourin, 1985). Π comprend 15 items qui mesurent de façon globale la satisfaction conjugale des répondants (annexe B). Les participants ayant un score inférieur à 100 sont considérés comme insatisfaits sur le plan conjugal comparativement à ceux qui obtiennent un score de 100 et plus. Selon Freeston et Pléchaty (1997), le QAVC présente une fidélité adéquate et une bonne validité de critère.

Le Test de Tendances Personnelles (TTP). Le TTP est la traduction française du Edwards Personal Preference Schedule (EPPS; Edwards, 1959; traduction : Gauthier, 1964). Π comprend notamment deux échelles, soit Dépendance et

Individualisme, qui évaluent respectivement les tendances personnelles des

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portant sur ces deux échelles sont utilisés dans le cadre de la présente recherche (annexe C). Selon l'échelle Dépendance, un score supérieur à la moyenne de !'échantillon indique une préférence prononcée pour des activités interpersonnelles. D'autre part, un score supérieur à la moyenne de !'échantillon à l'échelle Individualisme désigne une préférence marquée pour des activités autonomes. D'après Gauthier (1964), la version française démontre une fidélité et une stabilité satisfaisantes.

Procédure

En premier lieu, !'expérimentatrice téléphone aux conjoints référés par son réseau social afin de leur faire part des objectifs de l'étude et des procédures impliquées. Subséquemment, les couples qui consentent à participer et qui répondent aux critères de l'étude reçoivent par la poste les questionnaires ainsi qu'une formule de consentement (annexe D). Les participants sont alors invités à répondre de façon individuelle. Après la complétion des questionnaires, le couple s'assure de poster l'enveloppe pré-affranchie.

Résultats

Tout d'abord, la normalité de la distribution est vérifiée pour chacune des variables à l'étude : les BI, les BA et la satisfaction conjugale des femmes et des hommes. Le calcul des indices de symétrie et d'aplatissement ainsi que le diagramme en boîte-et-moustaches indiquent que les données proviennent d'une même population. Pour tester les hypothèses à l'étude, des tests paramétriques sont effectués selon un niveau alpha fixé à ,05 (alpha - ,05). Un tableau illustrant les moyennes et les écarts-types des participants aux QAVC et TTP est présenté à l'annexe E.

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Relations entre les besoins d'intimité et d'autonomie

Les deux premières hypothèses énoncent que plus les BA des femmes et des hommes sont importants, moins leurs BI le sont. Des coefficients de corrélation r de Pearson sont calculés afin de vérifier la présence de relations négatives entre les BI et les BA des femmes, et, d'autre part, entre les BI et les B A des hommes. Les résultats révèlent que les besoins des femmes ne sont pas reliés significativement : l'hypothèse est conséquemment infirmée. En revanche, de façon significative, les besoins des hommes corrélent négativement (r = -,367, p < ,01). Selon Cohen (1988), le coefficient de corrélation obtenu indique une relation modérée entre les variables. Le calcul du coefficient de détermination (r2) démontre que 13,47% de la variance est partagée par les deux variables.

Comparaisons entre les besoins d'intimité et d'autonomie selon chaque sexe

D'après les hypothèses à l'étude, les BI des femmes sont plus importants que leurs BA et l'inverse est vrai pour les hommes. Des tests t pairés bilatéraux sont effectués afin de comparer les moyennes des femmes ainsi que celles des hommes aux deux échelles du TTP. Concernant les femmes, leurs moyennes aux échelles Dépendance (M = 13,02, ÉT = 3,86) et Individualisme (M = 9,91, ET = 3,83) diffèrent significativement, leurs BI étant plus considérables (t(45) = -3,625, p < ,001). Quant aux hommes, il existe également une différence significative entre leurs moyennes aux échelles Dépendance (M = 8,72, ET = 3,39) et Individualisme (M = 13,52, ÉT = 4,77), leurs BA étant prédominants (t(45) = 4,798, p < ,0001).

Comparaisons des besoins d'intimité et d'autonomie des deux sexes

H est prédit que les BI des femmes sont plus considérables que ceux des hommes et que les BA des hommes sont plus importants que ceux des femmes. Les analyses statistiques prévues à cet effet sont des tests t pairés bilatéraux, qui visent à comparer les moyennes des femmes avec celles des hommes aux deux échelles du TTP. Les résultats révèlent que la moyenne des femmes (M = 13,02, ÉT

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= 3,86) est significativement plus grande que celle des hommes (M = 8,72, ÉT = 3,39) à l'échelle Dépendance (t(45) = 6,039, p < ,0001). En outre, la moyenne des hommes (M = 13,52, ÉT = 4,77) est significativement plus grande que celle des femmes (M = 9,91, ÉT = 3,83) en ce qui concerne l'échelle Individualisme (t(45) = -4,754, p < ,0001).

Relations entre la satisfaction conjugale et les besoins d'intimité et d'autonomie D'une part, il est énoncé que plus les BI de l'homme sont considérables, plus la femme est satisfaite de sa relation amoureuse. Une deuxième hypothèse prédit que plus les BA de la femme sont importants, plus l'homme est satisfait sur le plan conjugal. Des coefficients r de Pearson sont calculés dans le but de vérifier la présence de relations positives entre les BI des hommes et la satisfaction conjugale des femmes, et, d'autre part, entre les BA des femmes et la satisfaction conjugale des hommes. Les résultats indiquent que les BI des hommes et la satisfaction conjugale des femmes ne sont pas reliés significativement. L'hypothèse est donc infirmée. Par ailleurs, de façon significative, les BA des femmes et la satisfaction conjugale des hommes corrélent positivement (r = ,310, p < ,05), la relation entre les variables étant modérée (Cohen, 1988). En calculant le coefficient de détermination (r2), il apparaît que 9,61% de la variance est partagée par les deux variables.

Discussion

La présente étude vise à vérifier la présence de relations négatives entre les BI et les BA des conjoints. En deuxième lieu, elle cherche à explorer certaines différences entre les BI et les BA des femmes et des hommes. Finalement, elle tente de vérifier la relation entre les BI des hommes et la satisfaction conjugale des femmes, et, d'autre part, entre les BA des femmes et la satisfaction conjugale des hommes.

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Relations entre les besoins d'intimité et d'autonomie

Concernant la relation entre les BI et les BA, les résultats divergent selon le sexe des participants. Pour les femmes, ils révèlent que ces besoins ne sont pas reliés entre eux. Les femmes percevraient donc l'intimité et l'autonomie comme des besoins conciliables. Elles pourraient rechercher une certaine intimité dans le couple tout en valorisant le maintien de leur indépendance personnelle (e.g., Benjamin, 1996; Cochran & Peplau, 1985; Rankin-Esquer et al., 1997; Saitzyk et al., 1997).

Ces résultats peuvent possiblement être expliqués par la socialisation et la nouvelle position des femmes sur le marché du travail. D'une part, la femme est souvent reconnue comme étant le partenaire qui désire s'investir davantage sur le plan de l'intimité (e.g., Christensen, 1988; Gilligan, 1982). Par ailleurs, depuis son insertion dans le marché du travail, elle tenterait d'avoir des relations plus égalitaires (Cochran & Peplau, 1985). En somme, elle continuerait d'assumer ses besoins sur le plan de l'intimité et, parallèlement, chercherait aussi à atteindre une certaine autonomie dans ses relations amoureuses.

Quant aux hommes, les résultats confirment l'hypothèse : plus leurs BA sont considérables, moins leurs BI le sont. Ils auraient donc tendance à concevoir ces deux besoins comme étant antithétiques (e.g., Baxter, 1990; Montgomery, 1993). Une explication possible est que l'homme percevrait une plus grande implication sur le plan de l'intimité comme une menace à son autonomie individuelle et, par le fait même, craindrait l'engagement amoureux (Gilligan, 1982).

Besoins d'intimité et d'autonomie des femmes et des hommes

Les résultats appuient les hypothèses à l'étude concernant les différences sexuelles. D'une part, les BI des femmes seraient plus importants que leurs BA. En revanche, les hommes auraient davantage besoin d'autonomie. D'autre part, en

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comparant les besoins des deux sexes, les BI des femmes s'avèrent plus considérables que ceux des hommes alors que les BA prédominent davantage chez les hommes que chez les femmes. Ces résultats certifient donc l'hypothèse voulant que les femmes soient plus concernées par l'intimité alors que les hommes soient en quête d'une plus grande autonomie dans le couple (e.g., Christensen, 1988; Gilligan, 1982).

Toutefois, une certaine prudence est de mise en ce qui a trait à la généralisation des résultats. En fait, !'échantillon à l'étude est peu représentatif d'une population de jeunes couples, qui adoptent probablement une vision moins traditionaliste du rôle des femmes et des hommes dans les relations amoureuses. Effectivement, l'âge et la perception des rôles sexuels dans le couple seraient des variables qui pourraient influencer significativement les BI et les BA des partenaires (e.g., Cochran & Peplau, 1985; Mellinger & Erdwins, 1985).

Satisfaction conjugale

Les résultats montrent que les BI des hommes et la satisfaction conjugale des femmes ne sont pas reliés. Les besoins des hommes sur le plan de l'intimité ne seraient donc pas un facteur qui affecte significativement la satisfaction conjugale des femmes. Par ailleurs, les BA des femmes et la satisfaction conjugale des hommes sont modérément reliés de façon positive. L'hypothèse est confirmée : plus la femme a besoin d'autonomie, plus l'homme est satisfait de sa relation

amoureuse.

Deux explications pourraient élucider ces résultats. D'une part, il semble possible de croire que plus les BA de la femme sont considérables, plus l'écart entre les besoins respectifs des conjoints devient moindre. Par conséquent, les demandes de la femme pour une plus grande intimité seraient moins fréquentes, ce qui contribuerait à la satisfaction de l'homme (e.g., Christensen, 1988;

(23)

Christensen & Shenk, 1991; Jacobson & Margolin, 1979). D'autre part, il semble également probable que l'homme étant plus satisfait de sa relation, la femme soit davantage disposée à assumer ses besoins sur le plan de l'autonomie (Rankin- Esquer et al., 1997).

Limites de l'étude

La présente étude comporte certaines faiblesses méthodologiques. Tout d'abord, la sélection non aléatoire des participants peut biaiser la validité des résultats obtenus. En plus, l'échantillon à l'étude compte peu de jeunes adultes et la plupart des participants sont satisfaits sur le plan conjugal. Π serait donc intéressant de répliquer cette étude auprès d'un échantillon sélectionné selon un mode aléatoire et davantage hétérogène. Notamment, il serait ainsi possible de comparer les résultats des participants selon leur âge, leurs aspirations professionnelles et leur satisfaction conjugale.

Par ailleurs, les items du TTP ne sont pas reliés aux aspects de la vie conjugale. H est donc probable que cette mesure ne permette pas d'évaluer justement les BI et les BA des répondants par rapport à leur vie de couple. Π semblerait alors souhaitable de valider un instrument mesurant ces besoins dans le contexte d'une relation amoureuse.

En somme, la présente étude permet de mieux comprendre les relations entre les BI et les BA des femmes et des hommes, et d'identifier certaines différences sexuelles. De plus, elle met en lumière la relation entre les BA des femmes et la satisfaction conjugale des hommes. Elle soulève également des questions de recherche pertinentes. En fait, il serait intéressant de vérifier si les divergences sexuelles sont aussi prononcées chez d'autres populations. H semblerait aussi souhaitable de mieux connaître les stratégies qu'utilisent les conjoints satisfaits pour composer efficacement avec leurs BI et leurs BA respectifs.

(24)

Notamment, le style de communication des partenaires consiste probablement une variable médiatrice importante (e.g., Christensen & Shenk, 1991).

(25)

*

L

*

Conclusion générale

La présente recherche tente d'élucider certaines contradictions exposées dans la littérature. Tout d'abord, il semble que la communauté scientifique soit partagée en ce qui concerne la nature de la relation entre les BI et les BA. À cet effet, les résultats soulèvent une différence sexuelle notable : pour les femmes, ces besoins seraient indépendants les uns des autres, alors que pour les hommes, ils seraient reliés négativement. Quant aux besoins respectifs des deux sexes, les résultats confirment l'hypothèse voulant que les femmes soient plus concernées par l'intimité et les hommes, par l'autonomie. Enfin, en ce qui a trait à la satisfaction conjugale, les BA des femmes seraient reliés à la satisfaction des hommes, mais aucune relation n'existerait entre les BI des hommes et la satisfaction des femmes.

Un équilibre entre les comportements dépendants et autonomes de la part des conjoints serait relié positivement à la satisfaction conjugale (e.g., Hill & Peplau, 1998; Rankin-Esquer et al., 1997; Saitzyk et al., 1997). Les résultats de la présente étude confirment que les BI et les BA peuvent être conciliables. Dans le cadre d'une thérapie, il semble donc possible d'amener les conjoints insatisfaits à équilibrer davantage leurs comportements relatifs à l'intimité et à l'autonomie.

En outre, les résultats démontrent qu'il peut exister des différences importantes entre les BI et les BA des femmes et des hommes. Pour les thérapeutes conjugaux, il s'avère alors pertinent d'évaluer les besoins individuels des partenaires, particulièrement ceux qui ont trait à l'autonomie. H semble également souhaitable d'encourager les conjoints à communiquer davantage leurs besoins respectifs en plus de les inviter à établir des compromis équitables.

(26)

D'une part, il semble probable que les BI et les B A des conjoints divergent selon une perspective générationnelle (e.g., Cochran & Peplau, 1985). Ultérieurement, cette hypothèse pourrait être élucidée en comparant des échantillons en fonction de l'âge des partenaires.

D'autre part, il apparaît que des écarts notables entre les besoins respectifs des conjoints et, surtout, des difficultés à concilier ces différences pourraient nuire à la satisfaction du couple (e.g., Christensen & Shenk, 1991; Markman & Hahlweg, 1993). En comparant des couples satisfaits et insatisfaits, il serait alors possible de vérifier si les écarts entre les BI et les BA des partenaires sont plus importants chez la population clinique.

De plus, il serait intéressant d'étudier davantage d'autres variables médiatrices qui pourraient être déterminantes en ce qui a trait à la satisfaction conjugale. En fait, les stratégies utilisées par les conjoints pour composer avec leurs dissemblances pourraient être mises en relation avec la satisfaction du couple. Plus précisément, les habiletés de communication des partenaires devraient être considérées (e.g., Beaudry & Boisvert, 1988; Christensen & Shenk, 1991). En conséquence, ces études pourraient être bénéfiques aux thérapeutes qui travaillent auprès de couples vivant de telles difficultés.

(27)

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Wright, J., & Sabourin, S. (1985). L'intervention auprès du couple. Saint- Damase, Québec : Les Éditions Consultaction.

(32)
(33)

QUESTIONNAIRE D'INFORMATIONS GÉNÉRALES

1. Sexe : 1) F 2) H

2. Âge : ______ _

3. Nombre d'années de scolarité : __ _______

4. Êtes-vous marié(e) ? 1) Oui 2) Non Si oui, depuis combien de temps ?_________

Sinon, depuis combien de temps êtes-vous avec votre conjoint(e) ? Depuis combien de temps cohabitez-vous ? ____,_____

5. Quel est le revenu annuel de votre couple ?__________

6. Avez-vous des enfants avec votre conjoint(e) actuel(le) ?

1) Oui 2) Non

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(35)

QUESTIONNAIRE D'ADAPTATION À LA VIE CONTUGALE (QAVC; Locke & Wallace, 1959)

#1 Entourez sur l'échelle ci-dessous le point qui décrit le mieux le degré de bonheur que vous procure en général votre relation de couple actuelle. Le point du milieu « heureux » représente le degré de bonheur que la majorité des gens retire du mariage. D'un côté, l'échelle s'étend vers une minorité qui est vraiment malheureuse en couple et, de l'autre côté, vers une minorité qui connaît une joie sans borne et un bonheur parfait dans le couple.

e © e e e ® Très Heureux Bonheur malheureux parfait

Indiquez jusqu'à quel point vous êtes en accord ou en désaccord avec votre conjoint à propos des points suivants. Mettez un (X) dans la colonne qui correspond le mieux à votre opinion.

Toujours d'accord Presque toujours d'accord Parfois en désaccord Souvent en désaccord Presque toujours en désaccord Toujours en désaccord #2 Organisation du budget ( ) familial ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) #3 Loisirs ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) #4 Marques d'affection ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) #5 Amis ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) #6 Relations sexuelles ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) #7 Conventions sociales

(bonnes manières, ce qui ( ) se fait, ce qui ne se fait pas)

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

#8 Philosophie de vie ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

#9 Relations avec la

(36)

Répondez à chacune des questions suivantes en cochant (✓ ) la réponse appropriée. Si vous ne pouvez donner une réponse exacte à une question, cochez la réponse qui vous semble la plus appropriée à votre cas.

1 Quand il y a désaccord entre vous,

a. c'est l'homme qui cède ( ) b. c'est la femme qui cède ( ) c. vous arrivez à établir un compromis ( )

Est-ce que vous et votre conjoint avez des activités ensemble en dehors de la maison ?

a. toutes ( )

b. quelques-unes ( )

c. très peu ( )

d. aucune ( )

Pour occuper vos moments de loisirs, que préférez-vous généralement ? a. des activités extérieures ( )

b. rester à la maison ( )

Votre conjoint préfère-t-il

a. des activités extérieures ( )

b. rester à la maison ( )

Avez-vous déjà souhaité ne pas être en couple ?

a. fréquemment ( )

b. occasionnellement ( )

c. rarement ( )

d. jamais ( )

Si vous pouviez recommencer votre vie, pensez-vous que vous voudriez : a. vivre en couple avec la même personne ( )

b. vivre en couple avec une autre personne ( )

c. ne pas vivre en couple ( )

Vous confiez-vous à votre conjoint ?

a. presque jamais ( )

b. rarement ( )

c. très souvent ( )

d. toujours ( )

Ce questionnaire a été élaboré par H. J. Locke et K. M. Wallace, et traduit par J. Wright et S. Sabourin. Référence : Wright, J., & Sabourin, S. (1985). L'intervention auprès du couple. Saint-Damase, Québec :

(37)
(38)

TEST DE TENDANCES PERSONNELLES Échelles Dépendance et Individualisme

(TTP; Edwards, 1969)

Instructions

Ce test permet de connaître vos tendances personnelles. H ne cherche pas à mettre en évidence des qualités ni des défauts, mais seulement des manières d'être et d'agir. Chaque question présente deux activités. Π faut les considérer indépendamment de la question précédente ou de la suivante. Lisez d'abord les deux activités du groupe et indiquez votre préférence à celui des deux énoncés qui correspond le mieux à vos habitudes ou ce qui, en vous, domine davantage.

Voici un exemple :

A) J'aime parler en public.

B) J'aime un travail qui demande de !'attention.

Laquelle de ces deux activités vous caractérise le mieux ? Si le premier énoncé « aimer parler en public » correspond mieux à vos désirs profonds, vous encerclez A sur le questionnaire. Si vos préférences vont plutôt au deuxième énoncé, alors vous encerclez B. Vous faites toujours un choix entre A et B. S'il vous arrive d'aimer les deux à la fois, A et B, vous devez faire aussi un choix. Si vous n'aimez pas A ni B, alors vous choisissez celui que vous détestez le moins. Répondez à toutes les questions sans exception.

Votre choix entre les énoncés devra être fait d'après ce que vous aimez et ressentez habituellement. H n'y a pas de bonne ni de mauvaise réponse. Ne perdez pas trop de temps sur une seule question, répondez selon votre première idée et continuez.

(39)

D'après ce que vous connaissez de vous-même, qu'est-ce qui, en vous, domine davantage ? 1. A Je n'endure pas le désordre sur ma table de travail.

B J'aime pouvoir décider seul(e) de ce que je veux faire. 2. A Être bien considéré(e) par mes amis.

B J'aime que mon travail soit planifié et organisé avant de le commencer.

3. A J'aime accomplir des travaux jugés difficiles et demandant beaucoup d'efforts. B J'aime être libre dans mes allées et venues.

4. A J'aime prendre seul(e) mes décisions.

B J'aime que mon bureau ou ma table de travail soit en ordre. 5. A Je supporte difficilement qu'il y ait du désordre autour de moi

B Si je suis malade, j'aime que mes amis sympathisent avec moi. 6. A Devant un échec, j'aime être réconforté(e) par mes amis.

B Résoudre des problèmes compliqués et des casse-tête que les autres résolvent difficilement.

7. A J'aime qu'un travail soit terminé avant d'en entreprendre un autre. B J'aime me sentir libre de faire ce que je veux.

8. A Accomplir des tâches demandant de l'habileté et du travail. B Devant un échec, j'aime être réconforté(e).

9. A Faire à ma guise sans me soucier d'autrui. B Tourner en ridicule ceux qui font des sottises.

10. A Que mes amis aient des attentions délicates à mon égard. B J'essaie de comprendre le point de vue des autres.

11. A Devant un casse-tête ou un problème, j'aime aller jusqu'au bout. B J'ai besoin de !'attention et de l'affection de mes amis.

(40)

12. A J'aime être libre dans mes allées et venues.

B Je suis satisfait(e) quand j'ai réussi une tâche difficile. 13. A J'aime entreprendre un nouveau travail.

B Je ne me soucie pas des autres quand j'ai quelque chose à faire. 14. A Quand j'ai des difficultés, je demande l'opinion de mes amis.

B Pour parachever u n travail, j'irais jusqu'à travailler très tard. 15. A Si je le peux, surveiller et diriger les travaux des autres.

B Agir à ma guise sans m'occuper du qu'en-dira-t-on. 16. A Tenter de nouvelles expériences.

B Quand j'ai des difficultés, j'aime demander conseil à mes amis. 17. A J'aime décider seul(e) de ce que je désire faire.

B J'aime employer des mots dont souvent la signification est ignorée des autres. 18. A J'aime régler les divergences et les désaccords entre deux parties.

B La considération des amis m'importe beaucoup. 19. A J'accepte aisément les décisions de mes supérieurs.

B J'aime me sentir libre de faire ce que je veux. 20. A Je me plais à étudier le comportement des autres.

B Je ne me soucie pas des autres quand j'ai quelque chose à faire. 21. A J'aime que mes amis soient compatissants lorsque j'ai des difficultés.

B Je répugne à faire toujours le même travail. 22. A Travailler avec d'autres plutôt que seul(e).

B J'aime être libre dans mes allées et venues.

23. A Que mes amis sympathisent avec moi et m'encouragent quand je suis déprimé(e). B Dans un groupe, j'aime proposer et faire accepter le programme des activités.

(41)

A J'ai de la facilité à me faire des amis de l'autre sexe. B Je sais agir sans m'occuper du qu'en-dira-t-on. A Je n'aime pas me plier aux conventions sociales.

B J'aime lire la biographie de grands hommes, de grands personnages. A J'aime recevoir les suggestions de personnes en qui j'ai confiance.

B J'ai souvent besoin d'encouragement. A J'aime dire ma façon de penser aux autres. B J'évite les responsabilités et les obligations.

A J'éprouve le besoin de confier à mes intimes mes problèmes ou mes difficultés. B Je dis ma façon de penser quand on m'offusque.

A J'aime être serviable dans mes occupations.

B Devant un échec, j'aime être réconforté(e) par mes amis. A Faire à ma guise sans me soucier d'autrui.

B Régler les divergences et les désaccords entre deux parties. A J'aime que mes amis m'aident quand j'ai des difficultés.

B Traiter les autres avec bonté et sympathie. A Être libre de faire ce que je veux.

B Dans une situation donnée, observer comment réagissent les individus. A Je comprends aisément le comportement d'autrui.

B J'ai besoin de !'attention et de l'affection de mes amis. A Je n'aime pas travailler seul(e).

B Quand j'ai des difficultés, je recherche de l'aide. A J'aime être libre dans mes allées et venues.

B J'aime échanger des idées avec mes amis et partager leurs activités. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35.

(42)

36. A J'aime être attrayant(e) aux personnes de l'autre sexe. B J'aime confier mes difficultés à un ami intime.

37. A Agir à ma guise et sans m'occuper de ce que les autres peuvent penser. B Lire des livres ou des pièces de théâtre dont l'amour est le thème. 38. A J'aime que les amis m'aident quand j'ai des difficultés.

B Je suis habituellement sociable.

39. A J'évite les situations où je devrais me soumettre aux conventions. B J'ai besoin que les autres soient compréhensifs à mon égard. 40. A La plupart du temps je me sens inférieur(e) aux autres.

B Je fais à ma guise sans me soucier des autres.

41. A Quand je me trompe, je sens le besoin de le reconnaître.

B J'aime que mes amis sympathisent avec moi et m'encouragent quand je suis déprimé(e).

42. A J'aime faire valoir mes opinions.

B J'aime être secourable dans la vie quotidienne. 43. A Je sens le besoin de me confier.

B J'évite les situations où je devrais me soumettre aux conventions. 44. A Je suis capable de critiquer publiquement quelqu'un qui l'a mérité.

B Je recherche l'aide d'un ami quand j'ai des difficultés. 45. A J'aime agir à ma guise.

B Devant les autorités, je suis intimidé(e). 46. A Être le boute-en-train dans un groupe.

(43)

47. A J'ai besoin de !'attention des autres.

B Je suis prêt(e) à céder pour éviter une dispute ou un conflit. 48. A Je ne me soucie pas des autres quand j'ai quelque chose à faire.

B Je ne crains pas de travailler de longues heures sans interruption. 49. A J'ai besoin de la considération de mes amis.

B J'aime avoir la considération de l'autre sexe. 50. A J'aime parler de ce que je fais.

B Je suis capable de répondre quand je me sens impliqué(e).

51. A Quand j'ai des difficultés, je recherche la compréhension de mes amis. B J'accepte les directives de personnes en qui j'ai confiance.

52. A Aider les personnes qui sont dans le besoin. B J'aime faire valoir mes opinions.

53. A J'ai besoin de !'attention des autres. B J'aime parler de mes réussites.

54. A Pouvoir décider seul(e) de ce que je veux faire. B Expérimenter de nouvelles choses.

Ce questionnaire a été élaboré par A. Edwards et traduit par Gaston Gauthier.

Référence : Gauthier, G. (1964). Test de Tendances Personnelles. Montréal : Institut de Recherches Psychologiques.

(44)
(45)

LABORATOIRE SUR LES RELATIONS CONJUGALES ET INTERPERSONNELLES Université Laval

Jean-Marie Boisvert, professeur responsable Tel.: 656-2131 poste 2109

FORMULAIRE DE CONSENTEMENT

Je, soussigné(e)_____________________ , accepte librement de participer à ce projet de recherche portant sur les besoins d'intimité et d'autonomie des conjoints, et la satisfaction conjugale. Sa nature et ses procédures m'ont été expliquées.

1. Je suis invité(e) à participer à une recherche dont l'objectif principal est d'étudier les relations entre la satisfaction conjugale et les besoins d'intimité et d'autonomie des conjoints.

2. Ma participation implique de remplir trois questionnaires que je posterai ensuite via une enveloppe pré-affranchie. Le premier questionnaire vise à recueillir des informations générales telles que l'âge et le niveau de scolarité. Le deuxième est le Questionnaire d'Adaptation à la Vie Conjugale et il mesure la satisfaction conjugale. Le troisième questionnaire comprend deux échelles du Test de Tendances Personnelles, qui mesurent les besoins d'intimité et d'autonomie.

3. Comme avantage, ma participation m'apportera la satisfaction personnelle d'avoir contribué à l'avancement des connaissances scientifiques sur la satisfaction conjugale. Comme inconvénient, je devrai consacrer 20 minutes de mon temps à la complétion des questionnaires. Comme risque, je peux avoir à me questionner sur des aspects de ma relation amoureuse qui me déplaisent.

4. Toutes les informations recueillies à mon sujet seront traitées de façon strictement confidentielle. Mon nom ne figurera dans aucun rapport de recherche et sera remplacé par un code de trois chiffres sur les questionnaires complétés et les autres documents. De plus, seuls les deux chercheurs directement impliqués auront accès aux résultats individuels. Enfin, toutes les informations me concernant seront rangées dans un classeur fermé à clef et seront détruites une fois les étapes de la recherche complétées.

5. Ma participation à cette recherche est volontaire. Je demeure libre de me retirer de cette recherche en tout temps. Ceci n'entraînera aucun préjudice et ne m'empêchera pas de participer à d'autres études proposées par le Laboratoire sur les Relations Conjugales et Interpersonnelles de !'Université Laval.

Participant(e) Expérimentatrice

Date Date

(46)
(47)

Tableau 1

Moyennes et écarts-types des femmes et des hommes au QAVC et aux échelles du TTP Variables M ÉT Satisfaction conjugale Femmes 115,87 13,57 Hommes 115,04 16,36 Dépendance Femmes 13,02 3,86 Hommes 8,72 3,39 Individualisme Femmes 9,91 3,83 Hommes 13,52 4,77

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