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Si ce n'est pas déjà fait pour certains! Ivres de liberté et de joie, ils ont laissé couler les heures sans souci du lendemain

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Academic year: 2021

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(1)

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leMlêt

de GérardBourguS32yi

Ras le bol...

des vacances!

La mer... les plages... les randonnées sous le bleu du ciel... le farniente... les flâneries quotidiennes...

c'est presque fini!

Les enfants vont rentrer à l'école, les adolescents vont poursuivre leurs études, les adultes vont se remettre au travail. Si ce n'est pas déjà fait pour certains! Ivres de liberté et de joie, ils ont laissé couler les heures sans souci du lendemain.

Ceux qui ont vécu une ou deux semaines hors du temps pour mieux jouir du présent et des bienfaits du soleil sont revenus ravis de leur séjour. Ce qui n'a pas été le cas pour tous les parents qui, en raison du chômage ou de la bais¬

se de leur salaire, n'ont pas été en mesure de s'offrir des vacances avec leurs enfants.

Certains sont partis à l'étranger et payeront leur détente estivale à leur retour, tandis que d'autres, plus sages, ont préféré renoncer à un emprunt et rester à la maison. C'est vrai qu'il n'est pas nécessaire de prendre le premier char¬

ter venu pour se reposer, le principal est de savoir organiser ses vacances.

Il suffit de tourner le dos au train de vie quotidien et de se consacrer à d'autres fatigues qui

contiennent en soi une valeur positive indé¬

niable. Nos ancêtres diraient que «c'est de la saine fatigue». De ces considérations, on dédui¬

ra qu'il existe de mul¬

tiples idées pour vivre des vacances heureuses, mais qu'il est impossible de donner des conseils qui pourraient être jugés positifs comme négatifs par une jeune fille, un homme de quarante ans ou un vénérable octogé¬

naire.

Pour la majorité d'entre nous, les vacances de cette année appartien¬

nent déjà au passé. Elles se précisent plus rapide¬

ment qu'elles ne se sont estompées.

L école, l'atelier, le bureau...

Il faut reprendre le col¬

lier, redevenir actif à cent pour cent.

Dur!... Dur!...

Evidemment!

M ais semble-t-il beau¬

coup moins qu'on le dit ou qu'on le pense.

N'avez-vous pas ressenti, à un moment donné, le

«ras le bol des va¬

cances»? Ce besoin de rentrer chez soi? L'envie de retourner en classe?

Le désir de retoucher des machines, des outils, des instruments, des plumes?

L être humain sait par¬

faitement qu'il n'a pas été créé pour rester les bras ballants. Ne rien faire, à longueur de jour¬

née, est contre nature.

Faux! me diront les rêveurs. Voire! Leurs muscles ne sont pas solli¬

cités, certes, mais leur esprit tourne comme des courroies de transmis¬

sion. Ils travaillent eux aussi à leur manière. Et ils sont, en général, poètes, écrivains ou musiciens.

Le monde a tout à gagner si ceux-là vivent en symbiose avec les autres, les manuels, les industriels, les commer¬

çants et toute la smala qui forme la collectivité.

Les vacances... c'est presque fini!

(3)

SOMMAIRE

13 AOUT 1993 N° 15/16

Innovation dans l'économie forestière

Un certain nombre de propriétaires forestiers des cantons de Vaud, Valais et Fribourg, for¬

mant trois coopératives CELL, vont ensemble tirer profit de la forêt suisse et investir conjointement 350 millions de francs dans une nouvelle usine de production de cellu¬

lose qui sera opération¬

nelle dès 1998.

REGARDS SUR...

Les 75 ans de la Société d'apiculture de la Gruyère 4

TOURISME

Régionalisation pour l'Office

du tourisme d'Avenches 7 VOYAGES

Excursions sur l'île d'Elbe, au lac des Quatre-Cantons et à un jardin botanique 8

ENVIRONNEMENT

La nouvelle STEP de Charmey LOISIRS

Le magicien d'Auge L'homme en vacances

12

14 VOS ORIGINES

Vous appelez-vous Dewarrat ou Savoy? 16 Des apiculteurs

actifs

Forte de plus de 200 membres, la Société d'apiculture de la Gruyère a fêté récemment ses 75 ans d'existence par une exposition et une soirée dans la ruche écono¬

mique du district. Son objectif est demeuré le même depuis trois quarts de siècle: offrir du miel dont la pureté et la qualité sont le label de ce produit.

LES SPORTS

Fête de lutte au Lac-Noir

Gala de gymnastique à Avenches 18 NOS AÎNÉS

Pro Senectute et les personnes âgées 20 ARTISANAT

Denise et ses poupées HUITIEME DISTRICT Fribourgeois du Val-de-Travers - Sainte-Croix

21

24 LE BOIS AU SERVICE DE L'HOMME La récession dans l'économie forestière Une usine de cellulose pour sauver les forêts

Un demi-siècle au service du bois 27 PORTRAIT DE STARS

Gérard Philipe, un acteur très populaire 38 Pour une nature

plus propre Conscientes que l'eau est l'un des cycles naturels les plus importants pour notre survie et celle des futures générations, les autorités des cinq com¬

munes des vallées de la Jogne et du Javroz ont, d'un commun accord, construit une station d'épuration à Charmey, dont le coût approche les dix millions de francs.

NOTRE COUVERTURE:

Quel ravissant spectacle!

«L'arbre, ami de l'homme, symbole de toute création organique; l'arbre, image d'une construction totale, protection de l'homme entre ciel et terre, mais aussi expression la plus synthétique des forces de la nature.»

Le Corbusier PHOTO G. BOURQUENOUD

(4)

REGARDS SUR..

Société d'apiculture de la Gruyère :

une ruche de

septante-cinq printemps

Le miel est un aliment particulièrement apprécié des enfants. Ses propriétés thérapeutiques ne sont pas encore bien définies ou scientifiquement éta¬

blies, mais la sagesse populaire, connaissant ses effets bénéfiques, spécialement dans certaines affections respiratoires (rhume, grippe, bronchite), le préfère très fréquemment à des médicament plus élaborés.

Un essaim qui a fait son chemin

Cela s'est passé le 13 juin 1918. Ayant senti un besoin d'indépendance, les apiculteurs gruériens se sont réunis et ont décidé de constituer la Société d'apiculture de la Gruyère.

Fernand Stockli la présida trois ans, avant de céder sa place à l'abbé Louis Gapany, qui assu¬

ma la présidence durant trente- deux ans. Et la voici arrivée à trois quarts de siècle d'existen¬

ce avec, aujourd'hui, plus de

deux cents membres dans sa ruche.

Après une exposition apicole organisée dans le hall de l'Ecole secondaire de la Gruyère, en mai et juin 1993, une soirée d'anniversaire a eu lieu au début juillet à l'Hôtel de Ville de Bulle. Au cours d'un apéritif agrémenté par le Chœur des Armaillis de la Gruyère, sous la direction de Michel Corpataux, Georges Chollet, président, eut l'hon-

Georges Chollet, président de la société, saluant ses invités.

neur de saluer quelques dizaines d'apiculteurs et jubi¬

laires, ainsi que plusieurs per¬

sonnalités: Urs Schwaller, conseiller d'Etat; Pierre Maillard, lieutenant de préfet;

et Gérald Gremaud, syndic de la ville de Bulle. Dans un mes¬

sage très chaleureux à l'égard des apiculteurs, ce dernier pré¬

cisa que chaque colonie d'abeilles a une reine, comme Bulle est la ruche économique du district de la Gruyère.

Qualité et pureté du produit Dans son allocution prononcée lors du banquet, le président Georges Chollet a rendu un

Les apiculteurs réunis dans le hall de l'Hôtel de Ville de Bulle.

Comité actuel de la société Georges Chollet, Broc, président

André Maillard, Vuadens, vice-président et caissier Jean-Paul Pugin, Bulle, secrétaire

Georges Cosandey, Albeuve, moniteur-éleveur

Jean-Marie Gachet, Charmey, conseiller apicole

Denis Grangier, Montbovon, inspecteur des ruchers Jacques Castella, Neirivue, contrôleur des miels Daniel Gremaud, Echarlens, membre

Les jubilaires

Couvent de la Valsainte:

75 ans

Etablissements de Marsens:

73 ans

Casimir Tinguely, La Roche:

60 ans

Paul Brodard, La Roche:

57 ans

Maxime Maradan, Montbovon: 53 ans

Isidore Geinoz, Enney: 52 ans Gaston Noll, Albeuve: 51 ans Joséphine Esseiva, Vaulruz:

50 ans

Hoirie Morard, Bulle: 50 ans Moins de 50 ans d'activité Charles Bays, Neirivue:

49 ans

Alice Fragnière, Bulle: 48 ans Marcel Fragnière, Marsens:

48 ans

André Fracheboud, Lessoc:

47 ans

Amédée Dey, Echarlens:

47 ans

Ernest Pittet, Vaulruz: 47 ans Maurice Grangier,

Montbovon: 46 ans

Gérard Menoud, Bulle: 45 ans Raymond Conus, Marsens:

45 ans

Joseph Liard, Marsens: 45 ans Louis Ducry, Bulle: 44 ans Louis Jaquet, Bulle: 43 ans Membres d'honneur n'ayant plus d'activité Jules Andrey, Le Pâquier, membre depuis 1924 Raoul Sudan, Crésuz, membre depuis 1945

(5)

REGARDS SUR.. LE PATÊ D'INTCHE-NO

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Rèchponchâbyo dè ha rubrika:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen /5 1700 Fribourg

Joséphine Esseiva, apicultrice à La Sionge sur Vaulruz, fêtée pour 50 ans d'activité.

vibrant hommage aux jubi¬

laires et a relevé que grâce à eux le miel de la Gruyère avait déjà ses lettres de noblesse au début de ce siècle et pendant la dernière guerre mondiale. A cette époque ils savaient qu'il fallait miser sur la qualité et la pureté du produit. C'est encore le cas à l'heure actuelle, mal¬

gré les difficultés qui n'épar¬

gnent ni les apiculteurs, ni les abeilles. La varoa, cette mala¬

die qui a envahi la planète, a fait perdre un certain nombre de colonies. Les apiculteurs doivent donc rester vigilants et tout mettre en œuvre, avec la collaboration de Jean-Marie

Allocution de M. Gérald Gre- maud, syndic de la ville de Bulle.

Gachet, conseiller apicole, afin de limiter les dégâts dans les ruchers. Et si l'apiculteur, comme l'agriculteur, est lié à la nature et de ce fait à la col¬

lectivité, l'abeille joue aussi un rôle essentiel par le biais de la pollinisation. Ce qui est d'autre part primordial pour l'avenir de l'apiculture en Gruyère, comme ailleurs, c'est l'engage¬

ment des jeunes apiculteurs, car demain c'est à eux qu'incombera la responsabilité de tenir les «reines» de la société à laquelle nous souhai¬

tons bon vent.

Gérard Bourquenoud Le Chœur des Armaillis de la Gruyère, dirigé par Michel Corpataux.

LE PATEJAJV FRIBORDZE A VOUJVETZ

Ti lè j'an, lè patêjan fribordzê chè rètràvon la demindze la pye pri de la Mi-Ou chu le patchi dè Vounetz ou déchu dè Tsarmê po na granta fitha. Pè vê dji j'àrè è demi l'i a la mècha è to chè fâ in patê: lè prèyirè, le pridzo è lè tsan.

Du la mècha, lè j'organijateu vêchon on vêro po l'apéri¬

tif. Po le goutâ on l'i tràvè de la bouna tsanbèta foumâye a la bouârna avoui dou linju è dou kurtiyâdzo, to chin ou kabarè di Din Vèrdè a Vounetz. Che fâ bi tin on pou achebin medji fro, teri dou cha. Bin chur k'on l'i tràvè achebin proumatrê a bêre. Nyon l'i vou krèvâ dè chê. Le dumidzoua l'è la granta fitha : di tsan, di konto, di gouge- nètè, de la mujika è de la danthe po hou ke l'an la medzè- jon i pi.

Chti an la Mi-Ou tsê chu la demindze. Adon, ou pyéji dè vo rinkontrâ le 15 dou mi d'où pèr lé d'amon!

Albert Bovigny

',-SÏSM

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Index des salles Pays de Fribourg Exclusivité

FRIBOURG ILLUSTRÉ Assemblées - Conférences - Con¬

grès - Manifestations diverses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires.

District de la Glâne ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la Poularde 10 à 250 places-A - B-C - N - S ROMONT 037/52 26 98 Hôtel-de-Ville

300 places - A - B - C - N - S RUE 021/909 58 25 Salle des Remparts

Jusqu'à 500 places - A - B - C - N - S SIVIRIEZ 037/56 13 31 Auberge du Lion-d'Or

30 à 250 places - A- B- C- E- N- S VILLAZ-ST-PIERRE 037/53 11 87 Auberge du Gibloux

15 à 250 places - A - B - N District de la Broyé CHEYRES 037/63 11 66 Hôtel de la Grappe

50 et 200 places - A - B - N KSTAVAYKR-l.K-t.AC 037/63 10 40 Salle de la Prillaz

50 à 500 places - A - B - N - S GRANDSIVAZ 037/61 24 62 Relais du Marronnier

Jusqu'à 200 places - A - B - N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

MONTAGNY-LA-VILLE 037/61 24 93 Auberge de l'Union

100 pl. - A - B - N - dortoirs 100 pl.

ST-AUBIN / ER 037/77 11 31 Auberge des Carabiniers 10 à 200 places - A - B - N District de la Gruyère ALBEUVE 029/8 11 13 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N BROC 029/6 13 13 Hôtel-de-Ville

500 places -A-B-C-E-N-S BULLE 029/2 72 56 Restaurant Les Halles

40 à 240 places - A - B - C - E - N CHARMEY 029/7 11 34 Auberge du Chêne

60 places - A - B - C - N

CHARMEY 029/7 23 23 Hôtel du Sapin

150 places - A - B - C - N - S CRÉSUZ 029/7 12 86 Hôtel du Vieux-Chalet

Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ÉCHARLENS 029/5 15 15 Auberge de la Croix-Verte 120 places - A - B - N - S

ENNEY 029/6 21 19 Auberge de la Couronne 80 places - A - B - N

GRANDVILLAR1) 029/8 11 26 Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N - S GRUYÈRES 029/6 19 33 Hostellerie des Chevaliers Jusqu'à 100 places - A - B - C - N - S JAUN 029/7 82 06 Hôtel de la Cascade

50 et 120 places - A - B - N - S LA ROCHE 037/33 21 62 Auberge Le Belvédère

15 à 120 places - A - B - C - N - S LA ROCHE 037/33 21 27 Restaurant des Montagnards 20 - 40 et 80 places - A - B - N MORLON 029/2 71 58 Café-Restaurant Gruyérien 10 à 120 places - A - B - N - S NEIRIVUE 029/8 11 05 Auberge du Lion-d'Or

10 à 550 places - A - B - C - N - S PONT-LA-VILLE 037/33 37 40 Rest, de l'Enfant-du-bon-Cœur 400 places - A - B - N

SALES 029/8 81 12 Hôtel de la Couronne

Jusqu'à 350 places - A - B - N - S VUADENS 029/2 12 93 Hôtel-Restaurant des Colombettes 15 à 180 places - A - B - N - S VUADENS 029/2 74 66 Hôtel de la Gare

10 à 500 places - A - B - C - N - S District de la Sarine ARCONCIEL 037/33 II 25 Auberge des Trois-Sapins 25 à 150 places - A - B - N - S KARVAGNY-LE-GRAND

037/31 11 30 Auberge du Lion-d'Or

30 à 500 places - A - B - N FRIBOURG 037/22 49 77 Restaurant de l'Aigle-Noir Jusqu'à 80 pl. - A - B - C - E - N - S

FRIBOURG 037/82 11 11 Restaurant Au Parc Hôtel Jusqu'à 250 pl. - A - B - C - E - N - S LOSSY 037/45 12 44 Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N - S MARLY 037/46 44 41 Hôtel de la Croix-Blanche 10 à 150 places - A - B - C - N - S MARLY 037/46 15 38 Restaurant de la Gérine

80 à 130 places - A- B- C- E- N- S MATRAN 037/42 17 45 Auberge du Tilleul

20 à 200 places - A - B - C - N - S ROSSENS 037/31 14 41 Hôtel du Barrage

10 à 130 places - A - B - N TREYVAUX 037/33 11 53 Auberge de la Croix-Blanche Jusqu'à 250 places - A - B - C - N District de la Singine LAC-NOIR / SCHWARZSEE 037/32 16 32 Fax 037/32 12 66 Hôtel Primerose au Lac

40-100 et 160 pl.- A-B-C-E-N-S District de la Veveyse CHÂTEI^ST-DENIS/

LES PACCOTS 021 /948 71 20 Hôtel-Restaurant Corbetta 10 à 260 places - A - B - N - S PORSEL 021/907 10 40 Auberge-Restaurant

de la Eleur-de-Lys

Jusqu'à 200 places - A - B - N REMAUFENS 021 /948 70 55 Café de l'Avenir

Jusqu'à 150 places - A - B - N - S Hors canton

ABLÄNDSCHEN 029/7 85 50 Hôtel de la Croix-Blanche Jusqu'à 160 places - A - B - N - S

Hôtel-Restaurant de la Croix-Fédérale Famille Roger Rey-Riedo

1611 Le Crêt-près-Semsales

Fermé le lundi Tél. 029/8 51 42

Salle jusqu'à 250 places pour bal, apéritif, théâtre, concert, assemblée Grand parc

Chambres et dortoirs

Hôtel de la Gare Grandvillard 1666 Villars-sous-Mont

Fam. Cl. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26 Menu du jour, carte

SPÉCIALITÉS: Charbonnade Jambon - Truites de Neirivue Salles rénovées (jour banquets et sociétés (300 pl.) Installation

de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux Fermé le mardi

1680 ROMONT Tél. 037/52 27 21

AU RESTAURANT:

Spécialités à la carte Truite du vivier Scampis à l'indienne

Tournedos aux morilles Fondue bourguignonne ou chinoise

Toutes autres spécialités sur commande

Tous les jours MENU DE SAISON TOUS LES SOIRS

DÎNER AUX CHANDELLES Salle pour sociétés et banquets

AU DANCING: tous les soirs orchestre - attractions - danse 6

(7)

TOURISME

UOffice

du tourisme

d'Avenches s'ouvre à la régionalisation

Après dix ans d'existence l'Office du tourisme d'Avenches se tourne maintenant vers une régionalisation afin de regrouper toutes les activités ayant trait au tourisme dans le district. Les communes concernées étant tom¬

bées d'accord sur la clef de répartition ce printemps, l'Office du tourisme de la région d'Avenches et du Vully entre donc en activité.

Un camping 5 étoiles et des richesses archéologiques à exploiter

Chiffres à l'appui, le président de l'OT, M. Léo Obertüfer, a évoqué le passé de son office qui, à ses débuts, renseignait quelque 800 clients, alors que dix ans plus tard ce chiffre a presque quadruplé. Il faut pré¬

ciser qu'Avenches est la deuxième commune suisse au point de vue surface de cam¬

ping et peut se targuer d'une augmentation des nuitées alors que les autres stations accusent une baisse des séjours d'hôtes. L'ancien directeur, Richard Heimo, avait mis l'accent sur la pro¬

motion à l'étranger de la région d'Avenches par, notam¬

ment, la création d'un film et d'une carte pédestre. Une bri¬

gade de guides polyglottes vit le jour dès 1990.

L'Office du tourisme d'Avenches.

Une belle demeure patricienne d'Avenches.

L'avenir appartient au tourisme de qualité Pour Michel Doleires, qui vient de succéder à Richard Heimo à la direction de l'OT d'Avenches, il faut miser sur un tourisme de qualité apte à apporter un développement économique à la région tout en tenant compte du respect des paysages. Les communes du district d'Avenches, du Vully et la région de Chiètres participeront à ce développe¬

ment par leurs entreprises sus¬

ceptibles d'être directement en prise avec le tourisme: hôtels, restaurants. Artisans, artistes exposant leurs œuvres tout comme les magasins vendant des produits du crû seront éga¬

lement sur la touche.

Ouverture d'une antenne de l'OT à la plage d'Avenches Afin que les hôtes du camping

«sortent de leur caravane», un animateur sera présent tout l'été à la plage. Apte à rensei¬

gner les touristes, il leur offri¬

ra le verre de l'amitié tous les samedis, organisera des jeux, des promenades en char à banc, des randonnées à vélo.

Cette antenne de l'OT est une vitrine que la ville et sa région offrent aux hôtes de passage afin qu'ils ne se cantonnent pas dans le camping mais qu'ils profitent de leur séjour pour découvrir les beautés de la ville d'Avenches et de sa région.

Marinette Grandjean

(8)

VOYAGES

Une idée pour

vos prochaines vacances:

un voyage en car

et en bateau sur Vîle d'Elbe

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WSsl Cil

ment dispose d'une magnifique piscine qui vous procure une détente fort agréable après une journée d'excursion en car sur cette île qui a une superficie de 223 km2 et qui ne compte que 30 000 habitants. Avec ses 147 km de côtes et ses 50 baies, l'île d'Elbe est la plus gran¬

de des îles de la Toscane. Vous y décou¬

vrirez aussi la villa de Napoléon, l'empereur des Français qui passa une année d'exil dans cette région d'Italie.

Le quatrième jour vous quittez l'île par le ferry qui vous ramènera sur la terre ferme, à Piombino, pour reprendre la route en direction de Pise pour y voir la Tour penchée, dont la construction débu¬

ta en 1174 et ne fut achevée qu'en 1350.

A son dernier étage, son inclinaison est de 4,51 m. Vous passerez votre dernière nuit de rêve à Santa Margherita, une charmante ville balnéaire qui dispose d'un immense port auquel sont amarrés des centaines de bateaux. Le retour se fera par Milan, le massif des Apennins, le Tessin et le Saint-Gothard, pour atteindre Lucerne en fin d'après-midi, Berne et Fribourg au coucher du soleil.

Un voyage de près de 2000 km qui vous enchantera et que la maison Marti, de Kallnach, organise encore deux fois cette année, du 6 au 10 septembre et du 27 septembre au 1er octobre. Si le cœur vous en dit, l'agence Marti, sise à la rue de Lausanne, à Fribourg, se tient volon¬

tiers à votre disposition pour tous rensei¬

gnements.

G. Bd L'île d'Elbe, un véritable paradis pour des vacances à la mer.

Au port de Portoferraio, sur l'île d'Elbe.

Vous avez envie de vivre seul durant quelques jours sur une île, alors prenez le car Marti à Berne, Bienne ou Fri¬

bourg. Il vous conduira à destination en passant par le Grand-St-Bernard, Aoste et Gênes, pour atteindre Viareggio, une station balnéaire de la Méditerranée où vous avez, l'espace d'une soirée, le loisir de parcourir la plage qui s'étend sur plu¬

sieurs kilomètres.

Le lendemain c'est le départ pour Piom¬

bino, ce port italien où car et passagers sont embarqués sur un ferry qui, en une heure sur la mer, vous emmène à Porto¬

ferraio, la ville la plus importante de l'île d'Elbe. Vous ferez une petite excursion dans ce paradis de verdure pour arriver en fin d'après-midi à l'Hôtel Fabricia, où vous passerez deux nuits merveilleuses, tant sur le plan de l'hospitalité et de l'accueil que du confort des chambres et de la cuisine qui est excellente. Bien que situé en bordure de mer, cet établisse-

-ff

(9)

EXCURSIONS

LAC DES QUATRE-CANTONS:

une région qui séduit des milliers de touristes

La Suisse est un pays de lacs et de montagnes qui, avec la beauté exceptionnelle de ses paysages et de ses sommets, fait année après année l'admira¬

tion de milliers de touristes du monde entier. Alors pourquoi ne pas faire de ces lacs et fleuves une zone protégée, comme le sont depuis longtemps les Alpes?

Correspondance par bateau à Vitznau avec le chemin de fer à cré¬

maillère du Rigi. PHOTO ARTHUR WEIDMANN

Pour que les entreprises de navigation puissent faire valoir leurs atouts, une promotion touristique efficace est néces¬

saire, non seulement à l'étran¬

ger, mais également dans notre pays, car trop de Romands ne connaissent pas encore la Suis¬

se alémanique. C'est donc l'objectif que s'est fixé l'Asso¬

ciation suisse des entreprises de navigation (ASEN) qui, au mois de juillet dernier, organi¬

sait une excursion en bateau avec conférence de presse à bord sur le lac des Quatre-Can-

tons, avec escale au Bürgen¬

stock, où un funiculaire et un ascenseur accroché au rocher vous permettent d'atteindre le sommet après une marche de vingt minutes, laquelle vous donne la possibilité d'admirer le magnifique décor de ce paradis naturel.

Dans le but de maintenir et de développer leurs prestations, les entreprises suisses de navi¬

gation ont, au cours des der¬

nières années, investi quelque 80 millions de francs pour la rénovation et l'achat de nou¬

veaux bateaux, ce qui corres¬

pond au chiffre d'affaires annuel des 15 entreprises qui ont à leur service 172 bateaux sur 15 lacs pour quelque 13 millions de passagers.

Une source de détente En plus de son accueil très cha¬

leureux, cette merveilleuse région du lac des Quatre-Can- tons a mille et une choses à vous faire découvrir: le Rigi, le

Pilate, le Bürgenstock, ses vil¬

lages et stations touristiques au bord de l'eau, ses montagnes, le Musée des transports à Lucerne, ses splendides pay¬

sages, ses délices culinaires et j'en passe.

Si le cœur vous en dit et que notre idée d'excursion vous séduit, alors prenez le train jusqu'à Lucerne. De cette ville où il fait si bon se balader à la tombée de la nuit, quatre bateaux à aubes naviguent quo¬

tidiennement sur dix trajets et vous offrent la possibilité de découvrir «la voie suisse», par¬

cours très fréquenté par les Romands. Des croisières sont organisées chaque jour de midi au crépuscule, tandis que tous les mercredis et vendredis un trajet gratuit pour une croisière nocturne est offert aux per¬

sonnes qui fêtent leur anniver¬

saire. Et pour compléter vos loisirs, vous pouvez également choisir une excursion compre¬

nant bateau-chemin de fer de montagne et repas à bord.

G. Bd Le lac des Quatre-Cantons et la ville de Lucerne. PHOTO M. R.

(10)

POINTS DE REPÈRE

Lœ règne végétal

POURQUOI LE TOURNESOL SUIT-IL LE SOLEIL?

Le tournesol est une plante d'origine américaine; on le cultive généralement dans les zones au climat tropical ou tempéré.

Il croît surtout en Europe méridionale. En Amérique, cependant, et dans les plaines de la Russie, ses dimen¬

sions atteignent leur développement maximum. En effet, dans un climat idéal, le tournesol peut atteindre 50 cm de diamètre et 3 mètres de hauteur.

Le tournesol appartient à la famille des composacées, comprenant environ vingt mille espèces (l'edelweiss en est une par exemple) qu'on trouve aussi bien dans les jar¬

dins que sur les terrains vagues. Le tournesol n'est pas seulement une plante ornementale, on le cultive pour ses racines à tubercules comestibles, aussi bien cuites que crues, et pour ses graines dont on tire une huile destinée soit à la cuisine soit à l'industrie du savon.

Le tournesol doit son nom à sa manière de se comporter vis-à-vis du soleil : de l'aube au coucher, il oriente sa fleur vers le soleil.

Comment cela se passe-t-il et pourquoi?

Pour croître et se développer harmonieusement, le tour¬

nesol a besoin de chaleur et de soleil. Dès le début de l'inflorescence, il dispose sa fleur de façon à bénéficier davantage des rayons du soleil et pour ce faire il courbe lentement sa tige. La fleur ainsi tournée vers le soleil suit le déplacement de ce dernier grâce au mouvement lent de la tige qui tend à revenir dans sa position primitive.

Exposition Goliasch à Payerne

Après le succès qu'a remporté Manes- sier, grand maître de l'art sacré, les cimaises du Musée de Payerne accueilleront, jusqu'au 20 septembre prochain, un des peintres suisses qui a le plus marqué sa génération. William Goliasch est né à Paris en 1922, d'un père genevois d'origine hongroise. A l'âge de 10 ans sa famille s'établit à Genève, ville que le peintre ne quittera plus. L'œuvre de Goliasch est quali¬

fiée par les experts de fougueuse, de véhémente, mais très souvent de mélancolique. Paysages de Provence, de Bretagne, du Léman, vues de Paris, l'ont inspiré. Disparu en 1986, c'est un vibrant hommage qu'a voulu lui ren¬

dre le Musée de Payerne, tout comme l'a fait celui de l'Athénée à Genève.

Le Musée de Payerne est ouvert tous les jours de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h.

Marinette Grandjean

(11)

NATURE

Une excursion qui vous enchantera:

un jardin botanique avec 4000 plantes et fleurs

Aux quatre coins du monde, aux quatre vents de l'histoire, les jardins ont fleuri comme des symboles de culture et de civilisation. De siècle en millénaire, les jardiniers ont été dans les penseurs de ces merveilles, les metteurs en scène de la nature, presque naturellement.

Une chose est sûre, le jardin console. Il

Celui-ci comprend quelque 4000 plantes différentes et mille espèces de fleurs suisses, sans négliger la grande variété d'arbres qui en fait un paradis pour les oiseaux et les trois étangs où se côtoient grenouilles et tortues.

Aménagé sur une colline à l'entrée des Alpes et au pied d'une falaise qui l'abrite

console le citadin de ne pas vivre à la campagne; l'enfant de ne pas suivre l'école buissonnière; l'homme du désert de ne pas danser sous des cascades;

l'homme du Nord de ne pas respirer l'air du Sud. Le jardin console le sujet de ne pas être roi et le roi de ne pas être Dieu;

le mortel de ne pas être éternel et les amoureux du monde de ne pas être seuls.

Tous les jardins portent à la méditation, mais certains, plus que d'autres, amènent l'homme à réfléchir à cet espace suspen¬

du dans le temps et à se rapprocher de ce qui le dépasse. Tel est l'exemple donné par William Aviolat, propriétaire et créa¬

teur du jardin botanique de St-Triphon, qui s'étend sur une surface de 9000 m2.

des vents du nord, ce jardin jouit d'un climat exceptionnel qui permet l'accli¬

matation de nombreuses plantes subtro¬

picales et médicinales. Son créateur accorde une place importante aux plantes rares, lesquelles trouvent dans cette oasis de verdure un calme indispensable à leur survie. Jardinier de métier et croyant convaincu, l'auteur de cette merveille de la nature se consacre entièrement au soin des plantes et des fleurs ainsi qu'au mes¬

sage spirituel dont il se fait le héraut. Et pour continuer dignement l'œuvre de Dieu sur cette terre, William Aviolat vit jour et nuit dans cet environnement natu¬

rel.

Gérard Bourquenoud

Im rocaille embellie de mille fleurs.

Un jardin qui séduit petits et grands.

•■3»

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ENVIRONNEMENT

Avec la STEP de Charmey:

deux vallées

et cinq communes au propre

Le secret de la vie sur cette terre réside dans le jeu d'innombrables cycles naturels, dont le plus impor¬

tant est celui de l'eau. Ce dernier a, au cours de ce siècle, subi de graves préjudices induits par le développement des activités humaines. La conti¬

nuité étant dépendante de son équilibre, le législa¬

teur a dû prendre des mesures draconiennes pour lutter contre la pollution. La population comme les autorités des communes des vallées de la Jogne et du Javroz ont compris que le moment était venu de réaliser une station d'épuration, afin d'éviter une plus grande pollution de la nature, laquelle menace la santé de l'homme.

Im STEP de Charmey dans son cadre de verdure.

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Au premier plan les filtres à 21 microns, d'où l'eau sort à nouveau cent pour cent propre. Au fond nous voyons les disques biologiques des boues.

Une réalisation à l'avant-garde du progrès

Depuis près de deux ans les val¬

lées de la Jogne et du Javroz ont leur propre réseau d'épuration et station de traitement qui fonc¬

tionne actuellement à raison de 40% de son rendement optimal.

Cette réalisation moderne est due à l'initiative de l'Associa¬

tion pour l'épuration des eaux de Charmey et environs (AECE), qui a été créée en 1986 sous la présidence de M. Georges Ruf- fieux et qui englobe les com¬

munes de Charmey, Cerniat,

Châtel-sur-Montsalvens et Cré- suz. Celle de Bellegarde, qui comprend également le hameau de La Villette, ne sera raccordée que dans une année, du fait qu'elle est venue se greffer sur le projet qu'en cours d'étude.

L'association en question est propriétaire de cinq bassins de rétention des eaux pluviales, trois stations de pompage, une station de mise en charge, 2,8 km de conduits sous pression, 1,7 km de canalisations et d'une station de traitement dont le coût total se monte à environ dix mil¬

lions de francs, soit 3,4 millions à la charge de l'AECE, après déduction des subventions fédé¬

rales et cantonales.

Caractéristiques techniques L'équipement de cette station permet de traiter jusqu'à 60 litres d'eau à la seconde (120 litres par temps pluvieux), qui transitent par un dessableur, puis un dégrilleur et un décanteur, pour ensuite passer sur les disques biologiques contenant des mil¬

lions de bactéries et finalement aux filtres à 21 microns, d'où l'eau sort absolument propre pour retourner au lac de Mont- salvens sans aucun risque pour la nature et le poisson. Régulière¬

ment des analyses sont faites en laboratoire pour être convaincu que l'eau épurée répond aux exi¬

gences dictées par la loi.

(13)

Pour tous travaux de construction:

- BÂTIMENTS - TRAVAUX PUBLICS -GÉNIE CIVIL

- RÉSIDENCES «CLÉS EN MAIN»

TEL. 029/7 16 17 FAX 029/7 23 47

ANDRE REPOND S.A. - CHARMEY

Marc Ruffieux et Robert Gachet, responsables de l'exploitation, devant le tableau de commande des installations.

De l'engrais pour les champs Les boues, elles, sont hygiéni- sées à 65 degrés, puis digérées et stockées dans des cuves de 500 m3 en attendant d'être rendues à la terre, sans risque de contami¬

nation pour l'environnement. La responsabilité de la distribution de ces boues a été confiée à deux agriculteurs de Charmey qui, eux, se chargent de les amener aux paysans qui souhaitent les utiliser comme engrais sur leurs champs, mais sous la surveillan¬

ce de l'Institut agricole de Gran- geneuve.

Quant au gaz qui s'échappe de ce traitement des eaux usées, il Les cuves d'hygiénisation des boues.

sera sous peu utilisé, en lieu et place du mazout, pour chauffer la chaudière, ce qui pourrait représenter une économie de 80% sur les frais d'exploitation.

La responsabilité du bon fonc¬

tionnement de la STEP de Char¬

mey a été confiée à MM. Marc Ruffieux et Robert Gachet, qui ne travaillent que de jour à cette station de traitement des eaux.

Ils peuvent être atteints la nuit à domicile par un système d'alar¬

me au cas où il se produirait une défectuosité technique dans les installations.

Texte et photos G. Bd

Ferblanterie - Couverture

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Michel et Robert Ruffieux 1637 CHARMEY Tél. 029/7 15 73

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Nos réalisations à la STEP de CHARMEY : les clôtures et l'aménagement extérieur

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LOISIRS D'ÉTÉ

Qui a peur des ombres du magicien d'Auge?

C'est peut-être pour exorciser les démons qui peuplaient les ruelles de sa «Basse» lorsqu'il était «griot»

qu'Hubert Audriaz, animateur du centre de loisirs de la Vannerie, pro¬

pose à tous les enfants et à ceux qui le sont restés quelque part de jouer avec les ombres qui se profileront dans le quartier de l'Auge jusqu'au mois d'octobre.

Hubert Audriaz fuit visiter son royaume des ombres à Jean-Pierre Meuwly, l'homme qui tient les cordons de la bourse du centre de loi¬

sirs Im Vannerie.

L'irrévérencieux animateur obtient un monument historique

Après le golf bolze concocté l'an dernier, Hubert Audriaz, fasciné par les photogra¬

phies du vieux Fribourg prises par René Bersier, un photographe qui sait jouer avec l'ombre et la lumière pour mettre en valeur les ruelles du quartier où il a passé son enfance, a demandé à ce dernier de tirer le portrait de nos édiles, cantonaux et commu¬

naux, sans oublier un autre Hubert, égale¬

ment célèbre puisqu'il réside à la Préfectu¬

re... Tous nos sages se sont prêtés à la séance de pose individuelle sans savoir ce qu'allait faire le remuant Hubert de leur silhouette

«pas toujours avantageuse» selon lui. Tous ont joué le jeu d'Hubert, tous sauf un. Qui?

A vous de le découvrir en empruntant le parcours-concours qui part de la ferme du Grabensaal, près de la passerelle de l'école des Neigles. Là, on vous remettra une bille, un plan et comme dit Hubert: «moteur!»

Avec vos enfants vous vous mettrez à la découverte des vieilles caves, ruelles, égouts, grottes, tours et remparts de l'Auge. Vous devrez affronter tous vos fantasmes et intro¬

duire votre bille, tel un fil d'Ariane, dans des endroits magiques. Tout au long de votre promenade vous trouverez, au détour d'une

Inédite, cette vue de la vieille ville prise de ta Tour des Chats.

Im «maman» de ce vampire s'appelle Marian¬

ne Crausaz, animatrice.

ruelle, suspendues à un réverbère ou fixées dans l'embrasure d'une fenêtre, les silhouet¬

tes des héros de bandes dessinées: Tintin et Milou, Lucky Luke, Quick et Flupke les galopins, des ombres gentilles et sympathi¬

ques. Puis, sitôt franchi l'imposante porte de la Tour de Berne, vous pénétrerez dans le royaume inquiétant de vos phobies, celui des araignées et des chauves-souris, des dra¬

gons et des sorcières, du diable et de ses ser¬

viteurs les vampires. Là, ce ne sont plus des ombres chinoises, mais des «chinoiseries d'ombres». La curiosité est-elle plus forte que la peur? se demande l'animateur dont le mérite est grand puisque grâce à son idée farfelue de jouer avec l'ombre la Tour des Chats est enfin sortie de la sienne! Fermée au public depuis le Moyen Age, il aura fallu l'opiniâtreté d'Hubert, soutenu il est vrai par une équipe hors pair de jeunes bénévo¬

les, pour nettoyer et réinstaller les planchers de la tour. Grâce à un bonhomme qui a gar¬

dé son âme d'enfant, elle nous livre enfin la beauté de sa poutraison. Passer un bel été torride à l'ombre de son imaginaire, c'est le sort que vous lance le magicien d'Auge.

Défiez-le!

Marinette Grandjean Le parcours Ombres et lumières accueille les visiteurs tous les week-ends, de 16 h à 20 h, et ceci jusqu'au mois d'octobre.

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L'homme en vacances

Les vacances sont nées au XXe siècle dans l'hémisphère occidental, comme le tan¬

dem, le tailleur Chanel et tant d'autres choses utiles. Elles sont un pur produit de la société industrielle. Pouvait-il en être autrement? Seul l'homme des usines et des bureaux était capable d'éprouver le besoin d'abandonner son lieu de travail pour retourner à la Nature. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. L'homme en vacances cherche le contact avec la pierre, l'eau, l'herbe ou le sable. Ce qui évidemment ne doit pas être la préoccupation première de l'Esquimau ou de l'indigène des îles Toua- motou. Sans doute regardent-ils l'homme en vacances comme nous regardons les cosmonautes: avec sympathie et curio¬

sité.

Depuis leur invention, entre deux guerres, les vacances ont bien évolué. Elles ont engendré le tourisme de masse, qui est aux voyages d'autrefois ce que le Salon de l'auto est au Déjeuner sur l'herbe peint par Monet.

L'homme en vacances, aujourd'hui, par¬

court le monde. Il a pris le relais du colon, dont il est le descendant direct. Lui aussi apporte aux peuples lointains les bienfaits de la civilisation : hôtels, piscines, bazars et enseignes lumineuses. Mais on se lasse de tout. Quand il a testé toutes les plages de l'Adriatique et d'Espagne, les refuges des Alpes et les cases des clubs, quand il est saturé de surf et de canoë, l'heureux bénéficiaire des congés payés opte pour le «gîte rural». De son hamac, il peut apprécier l'efficacité des moissonneuses- batteuses qui évoluent dans les champs voisins. Il salue les paysans d'une main bienveillante. De l'autre il tient un verre de gin-tonic.

Car l'homme en vacances boit. C'est l'une de ses occupations favorites. A moins d'être Allemand, donc fidèle à la bière, il boit avec nonchalance des alcools chics, du whisky, de la tequila, des long-drinks...

II laisse les jus de fruits à sa femme, le thé glacé aux ados.

Dire que l'homme en vacances n'a pas de soucis serait inexact. D'abord il lui faut perfectionner son smash, son drive ou son wading. (Ce qui n'est pas une affaire de langue, mais de technique sportive, on s'excuse de devoir le préciser.) Ensuite, il doit veiller à la qualité de son bronzage, ce qui demande une attention constante.

Enfin, il lui faut s'échiner à trouver des phrases inédites et pleines d'humour à l'adresse de ses collègues et amis qui attendent de lui la carte illustrée de rigueur.

L'homme en vacances n'en est pas pour autant accablé de besogne. Il se réserve quelques loisirs pour lire son journal et jouer au mini-golf. Il lui arrive de faire une excursion, de visiter un château, un musée, une grotte. Il se balade au marché aux poissons, un caméscope à la main. Il filme aussi ses enfants sur un toboggan, sa femme devant des bougainvillées.

L'homme en vacances a une âme candide, l'humeur ensoleillée, et porte des shorts à fleurs.

(SPS) Jacques Bron

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VOS ORIGINES

DEWARRAT / SAVOY / VOJV SAVOYE

Le patronyme Savoy, an¬

ciennement Savoex, pour¬

rait nous faire croire que cette famille est originaire de l'autre côté du lac Léman et pourtant elle est bien ori¬

ginaire de notre canton. En effet Savoy est ici un sur¬

nom et non pas un nom d'origine.

Jusqu'au XVIe siècle cette famille s'appelait «de Voa- rax» ou «de Vuarrat» et ce n'est qu'à partir de 1555 qu'une de ses branches prit le nom de Savoex, nom qui évolua pour se fixer sous sa forme actuelle Savoy.

L'autre branche de la famille s'appelle aujourd'hui De- warrat.

Le patronyme Dewarrat, anciennement «de Vuarat», indique que cette famille est vraisemblablement origi¬

naire de Vuarat, hameau de la commune d'Attalens se trouvant au pied du Mont- Vuarat.

IjCS Dewarrat

De nos jours ils sont bour¬

geois d'Attalens, Bosson- nens, Chavannes-sous-Or- sonnens, Paudex (1957) et Lausanne (1958, 1959 et 1961).

Leurs armoiries sont:

«Ecartelé: aux 1 et 4, de gueules (rouge); aux 2 et 3

d'argent; un lion couronné de sable (noir) brochant sur le tout».

Ils sont représentés au¬

jourd'hui, entre autres, par:

Hyacinthe, employé à Atta- lens; Pascal (1964), chauf¬

feur livreur à Grand-Lancy ; et Charles, économiste à Fribourg.

Les Savoy

Cette branche de la famille Dewarrat a donné à notre canton un grand nombre de juristes, d'ecclésiastiques et de notables. Nicolas fut notaire et curial d'Attalens au XVIe siècle. Joseph- Alexandre (1843-1911) fut curé de La Tour-de-Trême, directeur du séminaire dio¬

césain et fonda le journal

«La Ligue de la Croix» en 1888.

Monseigneur Hubert Sa¬

voy (1869) fut juge de l'offi- cialité, professeur au Grand Séminaire, prélat de Sa Sainteté, prévôt de St-Nico- las (1938). Celui-ci sut, en plus de ses charges ecclé¬

siastiques, trouver le temps nécessaire pour se consacrer à la conservation de notre patrimoine national et notamment de la cathédrale Saint-Nicolas. Il collabora aussi à plusieurs revues et journaux et fit paraître dif¬

férents ouvrages, parmi les¬

quels nous pouvons citer:

un Essai de la flore roman¬

de en 1900 et un Guide de Fribourg.

Emile Savoy de Crévy (1877), docteur en droit et en sciences politiques, fut préfet, conseiller d'Etat, député au Grand Conseil, au Conseil des Etats puis président en 1928. Il se con¬

sacra beaucoup aux problè¬

mes agricoles et réorganisa l'Institut agricole fribour- geois à Grangeneuve.

Ils sont aujourd'hui ressor¬

tissants d'Attalens (avant 1555), Renens (1956), Chex- bres (1958), Lausanne (1959 et 1960) et Genève (1960 et

1962).

Leurs armoiries sont:

«D'azur à une marque de maison en forme de croix d'or».

Il existe aussi la variante:

«D'azur à un mont de sino- ple sommé d'une étoile d'or».

Ils sont représentés au¬

jourd'hui, entre autres, par : Félix, agriculteur au Bu- gnon à Vuarat; Cyrille, charpentier à Attalens; Jac¬

ques et Diane, docteurs en médecine à Fribourg.

Les von Savoye

Alexandre Savoy, d'Attalens (1755-1794), se fixa en Bavière où il était conseiller aulique et médecin du roi de

Bavière. Le 28 janvier 1791 il fut anobli par Joseph, com¬

te von Auersperg, prince- évêque et cardinal de Pas- sau. Joseph-Frédéric Edler von Savoye a été reconnu noble en Bavière le 28 août 1843 et incorporé dans la noblesse de Bavière les 20 juillet 1844 et 28 mars 1845.

Ludwig (1865), docteur en droit, était en 1919 Landge¬

richtsdirektor à Munich, tandis qu'Otto (1870) y était artiste peintre et que Lud¬

wig (1873) émigra à San Francisco.

Lorsqu'il fut anobli en 1791, Alexandre von Savoye reçut de nouvelles armoiries:

«Coupé d'un trait, parti de trois autres, qui font huit quartiers: aux 1 et 8, barré d'azur et d'argent; aux 2 et 7, d'azur à une potence renver¬

sée d'or; aux 3 et 6, de gueu¬

les à une colombe de sable, posée sur un tertre du même; aux 4 et 5, d'or à la fasce de gueules».

D'autres membres de la famille Savoy émigrèrent en France, en Argentine, aux Etats-Unis et en Allemagne.

C'est ainsi qu'en 1869 on comptait 26 Savoy à Bara- dero en Argentine et qu'ils y sont aujourd'hui représen¬

tés entre autres par Arturo I. Gomez Savoy, président de la Casa suiza.

B. de Diesbach 16

(17)

LES

Un couple de Sâles (Gruyère).

Pris sur le vif à Plan-Francey.

Jean-Claude Gigon et le syndic de Gruyères.

*****

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(18)

Fête de lutte alpestre du LaoNoir

Le carré d'as gruérien couronné

Yerly: le plus capé

Né le 7 décembre 1963, Gabriel Yerly est le plus capé du quatuor gruérien. Déjà vainqueur à trois reprises au Lac-Noir, l'agriculteur de Ber- lens demeure l'indiscutable chef de file fribourgeois. Bien qu'il appartienne à l'élite can¬

tonale depuis dix ans, Yerly trouve encore la motivation nécessaire pour s'immiscer parmi les meilleurs. Détenteur de plus de 70 couronnes (!), il possède 12 exemplaires de la fête du Lac-Noir; sur le plan cantonal, seul l'inégalable Ernest Schlaefli fit mieux que lui.

Wehren ou l'offensive à outrance

A 17 ans, il décrochait déjà la couronne romande. Talent précoce, Rolf Wehren ne cal¬

cule jamais dans un rond de sciure. Il mise sur l'offensive à outrance et le puriste se régale lorsque le maître boulanger gruérien passe à l'action. Né le 24 février 1967, le puissant lut¬

teur gruérien possède une col¬

lection de couronnes qui se chiffre à 50 unités (!), dont trois exemplaires du Lac-Noir.

Seule ombre à son tableau de chasse: la couronne fédérale lui fait encore défaut. Mais Wehren a indiscutablement le format d'un couronné fédéral.

Guillet:

toujours spectaculaire Boucher de profession, Nico-

Chaque année la célèbre fête de lutte alpestre du Lac- Noir représente l'apogée sur le plan fribourgeois pour notre sport national. Présidée par le quintuple couronné

fédéral Ernest Schlaefli, de Posieux, l'édition 1993 remporta également le succès escompté. Les lutteurs

fribourgeois s'y distinguèrent tout particulièrement puisque sept d'entre eux décrochèrent la couronne tant convoitée, dont quatre par le club de la Gruyère. Le carré

d'as Yerly - Wehren - Guillet - Jaquet fut l'auteur d'un exploit historique.

Mis à part les entraînements au niveau du club de la Gruyère, il arrive que Gabriel Yerly (à droite) et Rolf Wehren s'affrontent de façon officielle en compétition. Les voici directement opposés en finale de la Fête romande de St. Niklaus, en Valais, où ils se séparèrent sur un résultat nul

PHOTO O. VONLANTHEN

las Guillet suit les traces de son oncle Bernard Moret qui l'a incité à pratiquer la lutte suis¬

se. Le boucher de Charmey fut aussi un talent précoce: tout comme Wehren, il coiffa sa première couronne romande à 17 ans. Gabarit moyen (177 cm et 85 kg), Guillet compen¬

se son manque d'envergure physique par une lutte tou¬

jours spectaculaire. Couronné fédéral depuis Olten 1992, ce dynamique lutteur à la condi¬

tion physique toujours excel¬

lente a déjà garni sa carte de visite de 40 couronnes, bien qu'il ne soit âgé que de 25 ans ! Il est né le 28 avril 1968.

Jaquet: la vocation tardive D'ordinaire, pour atteindre l'élite, un lutteur fait d'abord ses armes à l'échelon des gar¬

çons lutteurs. Vocation tardi¬

ve, Daniel Jaquet commença à pratiquer notre sport national directement chez les actifs.

Aujourd'hui âgé de 25 ans (il est né le 14 juillet 1968), l'Esta- vannensois trouve son rythme de croisière. Toujours maître de ses nerfs, le placide mécani¬

cien gruérien coiffa sa premiè¬

re couronne du Lac-Noir après avoir disposé du double couronné fédéral bernois Daniel Krebs. Jaquet suit la trace de ses aînés dans un club qui demeure le meilleur du canton.

cir

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SPECTACLES

Grand gala de gymnastique à Avenches

L'ÉLITE SUISSE

DANS LES ARÈNES L'ancienne capitale de l'Helvé-

tie romaine s'apprête à vivre son 2e Gala des arènes. Le samedi 28 août prochain, en effet, quelque 300 gymnastes, représentant une vingtaine de sections de tout le pays, offri¬

ront un spectacle à couper le souffle. Le point fort de la soi¬

rée sera assuré par les presta¬

tions du cadre B de l'équipe nationale.

Les objectifs de cet important rendez-vous sportif sont tri¬

ples: assurer un soutien finan¬

cier au cadre B de l'équipe nationale suisse de gymnasti¬

que d'une part; mieux faire connaître ce sport dans la Broyé vaudoise et fribourgeoi- se d'autre part; et, enfin, faire découvrir les arènes d'Aven¬

ches par le spectacle.

Au nombre des sections qui feront l'essentiel du show gymnique (Chiasso, Mels, Kreuzlingen, Winterthour, Bâle, etc.), plusieurs d'entre

elles ont obtenu des titres ou des places d'honneur lors des derniers championnats suisses 1992 qui se sont déroulés à Yverdon-les-Bains et Morges.

Spectacle de haut niveau, dans un cadre inhabituel, le Gala des arènes, réunissant les meil¬

leurs athlètes du pays, ne man¬

quera pas de faire se déplacer tout le gratin du sport en géné¬

ral et de la gymnastique en particulier.

(20)

&NOS: AÎNÉS

PRO SENECTUTE face aux problèmes des personnes âgées

de Van 2000

Le président Piirro félicitant Mme Helga Gruber à l'issue de sa conférence.

Dernièrement PRO SE¬

NECTUTE Fribourg tenait son assemblée générale au Restaurant St-Martin à Tavel. Le président Marc- Antoine Piirro passa en revue les nombreux pro¬

blèmes auxquels les per¬

sonnes âgées sont confron¬

tées et qu'une association comme Pro Senectute doit nécessairement s'attacher à résoudre. Bilan et budget montrent que l'équilibre des moyens en présence passe obligatoirement par un en¬

gagement personnel de plus en plus intensif pour dimi¬

nuer les frais de tout genre.

Après la partie administrati¬

ve, la parole fut donnée à Madame Helga Gruber, se¬

crétaire générale de l'ASKIO, association faîtiè¬

re de «l'Entraide Suisse Handicap» et membre de la commission «Vieillir en Suisse». Celle-ci apporta son témoignage de femme de terrain, car elle s'occupe de manière très engagée des problèmes liés au vieillisse¬

ment, et releva que pour la première fois dans l'histoire nous vivons au cœur d'une société à quatre générations.

Une durée de vie de plus en plus longue Si nous en croyons les rap¬

ports des experts, l'âge moyen des hommes devrait

atteindre sans problème les quelque cent vingt ans. Si cette nouvelle peut paraître réjouissante à ceux qui de¬

meurent en bonne santé,

elle ne laisse pas d'inquiéter ceux qui ont pour mission de gérer les fonds destinés aux personnes âgées. Il ne fait aucun doute que l'AVS

ne pourra continuer d'être financée par les seuls prélè¬

vements sur les salaires.

D'autres ressources devront être trouvées, et on parle ac¬

tuellement de montants pro¬

venant de l'impôt sur la va¬

leur ajoutée, pour autant que le peuple en accepte l'introduction, ou encore d'un prélèvement sur les droits de succession des grandes fortunes.

Une catégorie en marge

Selon Helga Gruber, la so¬

lution envisagée par le conseiller national Tschopp qui voudrait exclure de l'as¬

surance-maladie normale les personnes au-dessus de 75 ans et assurer le finance¬

ment de leur entretien par les pouvoirs publics n'est pas concevable. Cette pro¬

position, si elle était adop¬

tée, créerait une catégorie d'individus rapidement qua¬

lifiés d'indésirables. De toute façon des solutions doivent être trouvées rapi¬

dement afin que «vieillir en Suisse» ne soit pas synony¬

me de «vivre dépendant et assisté».

Texte et photo J.S.B.

(21)

ARTISANAT- -

Denise

et ses poupées

Il n'y a pas d'âge pour jouer et aimer les poupées. Denise Rit¬

tet, la quarantaine à peine, demeurant à Mézières, a gardé une âme de petite fille. Est-ce pour combler un manque qui remonte à son enfance? Peut- être, mais Denise les confec¬

tionne de ses propres mains.

Il y a trois ans, elle a senti l'envie de créer quelque chose.

Ayant touché à la peinture sur bois, elle voulut prendre une autre direction. En s'inscri- vant à un cours où l'on créait des poupées, elle découvrit alors qu'elle était attirée par ces petites créatures inertes, dociles et attachantes. Elle a des doigts agiles, elle apprend vite. Elle fait tout : le corps, la

Denise Pittet et sa poupée fétiche.

tête, qui sont en tissu doublé de kapok, puis elle peint adroitement les visages en leur donnant à chacun une expres¬

sion différente. Ensuite elle les habille. Elle a aussi des talents de couturière.

En septembre 1992 elle a expo¬

sé à la Tour du Sauvage à Romont, et pendant les fêtes de fin d'année dans diverses vitrines de Fribourg.

Mme Pittet ne travaille plus, chômage oblige, ainsi elle a beaucoup de temps libre et les enfants sont grands mainte¬

nant.

Personne vive et souriante, elle n'aime pas rester les bras croi¬

sés. Ses poupées, elle les aime vraiment, et lorsque l'une

0ß»

Denise au travail.

d'elle s'en va, elle sent un léger pincement au cœur, et, si vous êtes observateur, vous verrez au fond de ses yeux bleu azur poindre une larme doulou¬

reuse.

Marinette Jaquier

- Le feu s'était déclaré, l'autre soir, à Pigalle, dans un caba¬

ret de strip-tease. On a immé¬

diatement appelé les pom¬

piers. Quatre heures plus tard, tout était terminé.

- Quatre heures pour éteindre un incendie?

- Oui. Enfin, pas exactement.

Il a fallu dix minutes aux pompiers pour éteindre les flammes - et ensuite 3 h 50 aux policiers pour faire sortir les pompiers.

Ce soir, le père du petit Julien est très fâché. Comme chaque fois que le garnement ramène un mauvais carnet à la mai¬

son.

- C'est plus possible, tes notes sont épouvantables, dit-il. Si j'étais comme tous les autres pères, je devrais te flanquer une fessée et te priver de télé¬

vision... Mais comme je pense que malgré tout tu n'es pas bête, je te propose un petit marché. Voilà, chaque fois que tu m'amèneras une bonne note, je te donnerai 20 fr. On est d'accord?

- Ah ben oui papa! Merci papa! répond le gosse qui n'en croit pas ses oreilles.

Le lendemain, il va trouver sa maîtresse d'école à la récréa¬

tion et lui dit:

- Dites, mademoiselle, j'ai une combine à vous proposer. Ça vous dirait de gagner 10 fr. de temps en temps?

Fonçant à toute allure, les pompiers se précipitent à l'adresse où on les a appelés par téléphone. A leur grande surprise, ils n'aperçoivent pas la moindre trace de fumée. Le capitaine va frapper chez la gardienne et demande:

- Alors, ce feu, où est-il?

- Attendez, fait la concierge. Il va se déclencher dans trois minutes. Ah! permettez-moi de vous donner ma carte, à tout hasard :

Mme Joséphine Voyante

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(22)

Conseils d'un médecin d'antan LA MIGRAINE

Elle provoque des maux de tête, parfois des maux de cœur, des vomissements et peut même provoquer des malaises.

La migraine se rattache presque toujours à la diathèse arthriti¬

que, à une digestion difficile ou à l'anémie. Les tempéraments nerveux, les femmes plus que les hommes, y sont très exposés.

Les accès de migraine reviennent souvent sans cause vraiment connue. La plupart du temps elles sont provoquées par des fati¬

gues intellectuelles, des émotions, par l'abus de tabac ou d'alcool, une mauvaise digestion ou le mauvais état du tube digestif ou encore par des troubles de la menstruation. Au réveil, certaines personnes éprouvent des frissons, manquent d'appétit, se sentent lourdes, ce qui annonce une migraine imminente. La douleur est parfois terrible et ressemble à des coups de marteau. Un mal qui dure en général trois à quatre jours.

Pour calmer ces migraines horribles il faut boire une tasse de tisane chaude, de camomille, de mélisse, du thé ou du café. Il est recommandé de se reposer au moins deux heures dans la jour¬

née, de se tenir loin du bruit et de la lumière, donc dans l'obscu¬

rité et le silence. Mettre des compresses d'eau froide sur la tête et vous coucher suffisamment tôt le soir, car c'est le repos total qui est le meilleur remède contre les migraines.

Du cœur pour...

Une concitoyenne de la commune soleuroise de Breitenbach a légué une fortune de six millions de francs à une fondation destinée à venir en aide aux personnes âgées et invalides de ce village. Ce don émane d'Alice Vogt, qui est décédée il y a trois ans à la clinique psychiatrique universitaire de Bâle. Célibatai¬

re, elle a su accroître par des placements fructueux la fortune que lui avait laissée son père, restaurateur à Breitenbach.

La fondation a d'autre part l'intention de faire bénéficier d'autres institutions actuellement dans le besoin et celles qui œuvrent en faveur des personnes âgées et handicapées. Un magnifique cadeau qui pourrait être imité par d'autres person¬

nes fortunées de chez nous.

Trucs utiles

Chenilles aux buissons et légumes. Arroser les plantes avec de l'eau de savon noir.

Pucerons aux buissons à baies. Arroser fortement avec une solution de 80 g d'alun dans l'eau bouillante et allongée de vingt litres d'eau fraîche.

Les chenilles de groseilliers disparaissent quand on saupoudre les feuilles avec de la cendre de tabac ou de la suie.

Glu à chenilles très efficace. Fondre 3 kg de colophane avec 200 g de cire d'abeilles. Mélanger ensemble 1,5 kg d'huile de fusain, 1 kg d'huile de poisson et 200 g d'huile de viscose. Ajouter ce mélange au premier produit.

PURIFICATION DE LA PRINCESSE

Masako Owada, qui va devenir impératrice des Japonais par mariage avec le prince Naruhito, devra, la nuit précédant la célébration solennelle de leur union, se soumettre à une céré¬

monie de purification dans un sanctuaire shinto. Elle apparaî¬

tra nue devant une grande prêtresse qui nettoiera son corps avec de l'eau de riz, ses cheveux avec de l'huile de camélia et s'assure¬

ra au passage de sa fertilité.

De plus, lors de la cérémonie de mariage, elle sera cadenassée dans un kimono comprenant douze étoffes de soie différentes pesant près de 15 kilos.

Depuis quand?

LAINE

La laine de mouton est le pre¬

mier textile mis en œuvre par l'homme. La Grèce attribue à son dieu Hermès la tonte des moutons et le tissage de la lai¬

ne. Selon d'autres légendes, c'est Héraclès qui a importé d'Egypte en Grèce la tonte et le tissage, il y a de cela plu¬

sieurs siècles.

Humour

Cela se passe à la sortie de la classe. Toto, qui n'en rate pas une, laisse filer ses copains et s'arrange pour être le dernier.

Il s'approche de l'institutrice et lui glisse à l'oreille:

- Mademoiselle, vous me plai¬

sez beaucoup. J'aimerais me marier avec vous !

Elle sourit, un peu touchée, lui caresse les cheveux et répond :

- Ecoute, mon petit Toto, je n'ai aucun goût pour les enfants...

- Ah ! vous en faites pas pour ça, réplique le garnement, j'ai piqué la boîte de préservatifs à mon papa...

Santé

Le biberon ne remplace pas la sucette! Têter constamment le biberon peut provoquer des caries. Pour calmer l'enfant il vaut mieux lui donner une sucette bibi Dental qui, de plus, renforce la musculature du palais et des mâchoires, bibi, le paradis des tout-petits (photo de presse Lamprecht).

22

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Solution:

I. Quesnay 2. Gavarni 3. Lacroix 4. Mieszko 5. Lasalle 6. Gui¬

gnol 7. Agrippa 8. Ionesco. Reste sur la touche: Mazarin.

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Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Société des Fribourgcois

du Val-de-Travers et Sainte-Croix:

trente ans d'existence en 1994

Forte actuellement d'une cen¬

taine de membres, cette sec¬

tion de l'Association Joseph Bovet est à nouveau dans le vent depuis qu'Ernest Magnin - le président de sa première décennie - est au gouvernail. Ce Gruérien, ori¬

ginaire d'Hauteville, établi à l'heure actuelle à Fleurier, a redonné de l'élan à cette société qui connaît une belle activité et dispose à nouveau de quelques écus dans une caisse qui était pratiquement vide il y a quelques années.

Ce qui est très encourageant pour le comité, c'est qu'aucu¬

ne démission n'a été enregis¬

trée au cours de l'année 1992, une nouvelle compa¬

triote étant même venue gros¬

sir les rangs. Comme l'a rele-

Ernest Magnin, président de la société (au centre), en compa¬

gnie de Max Pasquier, ancien président de l'AJB, et du rédac¬

teur du FRILL. Photo prise dans les années 70.

vé le président dans son rap¬

port à l'assemblée générale tenue à l'Hôtel de la Poste, à Fleurier, cette section fêtera l'an prochain son 30e anni-

Marcel Barras, de La Côte-aux- Fées, membre du comité depuis bientôt trente ans.

versaire. La situation finan¬

cière étant à nouveau saine, le comité est à l'aise pour envisager des festivités. Nous y reviendrons en temps voulu.

Texte et photos G. Bd

Activités du deuxième semestre 1993 Dimanche 15 août:

Randonnée en montagne par le col de l'Aiguillon - Grange- neuve - Le Suchet.

Dimanche 5 septembre:

Pique-nique de la société à La Gittaz.

Samedi 23 octobre:

Assemblée d'automne au Restaurant Beauséjour, à Sainte- Croix.

Dimanche 5 décembre:

Fête de la Saint-Nicolas pour les enfants des membres au siège de la société, à Fleurier.

Quelques membres de la société pris sur le vif. Lors d'un pique-nique à «La Raisse» sur Fleurier, il y a un quart de siècle.

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