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On en met plein la vue aux copains parce que l'on a réussi dans les affaires

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Academic year: 2021

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0 Revue bimensuelle 9 novembre 1984 N° 20

Fr. 3.50

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Trop pour soi...

pas assez pour les autres Il y a de nos jours trop de

gens qui jettent l'argent par les fenêtres. Il m'arriveen effet de voir des abus qui me font mal au cœur. Ici, on se livre à des dépenses somptueuses et inutiles, là on s'offre des plaisirs qui dépassent largement les joies que l'on peut en reti¬

rer.

Je sais bien que nous vivons une époque où l'argent coule à flots, du moins dans des milieux bien définis. On parle de millions comme nous parlions de milliers de francs naguère. On jongle avec le fric. On fait sauter l'anse du panier. On en met plein la vue aux copains parce que l'on a réussi dans les affaires. Cela ne me gêne pas du tout. C'est tant

mieux pour eux s'ils par¬

viennent à entasser de l'or!

Là où je ne marche plus, c'est quand je vois des dé¬

penses exagérées pour

«faire ripaille». Nom d'une pipe! Si nous sommes favo¬

risés par rapport à d'autres, restons modestes quand même. Ceux qui ont trop de sous n'ont qu'à penser à ceux qui n'en ont pas. Par ie monde, ce sont des milliers, voire des millions d'en¬

fants. d'adultes, de vieil¬

lards qui crèvent de faim.

Même chez nous, à Fri- bourg et dans de nombreux endroits de ce canton, il y a des personnes âgées dans la misère. Il faut avoir vu avec quoi et dans quelles condi¬

tions elles vivent, pour

Rester jeunes et souriants le plus longtemps possible!

Photo Woolmark connaître la choquante réa¬

lité. La solitude, la maladie, la vermine, voilà le lot de certains de nos aînés, les uns abandonnés par leurs enfants. J'en connais qui ne peuvent même pas s'offrir un morceau de viande par semaine et qui n'ont plus

vécu de Noël depuis belle lurette. Ils ne s'en sortent pas parce que la société les rejette constamment.

Non, je n'irai pas au dîner à cent francs par couvert, le 31 décembre prochain. Je mettrai ces cent francs à disposition de «Action de Noël 84», lancée il y a quelques semaines par la revue «FRIBOURG illus¬

tré», dont le comité d'initia¬

tive s'est fixé comme but d'apporter un peu de soleil dans le cœur des personnes âgées, seules, abandonnées et handicapées. Si vous êtes généreux, nous pourrons alors leur donner un peu de pain, du lait, de la viande et des médicaments, voire même des vêtements ou un poste de télévision. Nous aimerions également offrir une ou deux chaises roulan¬

tes à des infirmes moteurs cérébraux des Buissonnets.

Il serait bien que l'on son¬

geât à l'humanité souf¬

frante, à celle qui a grande¬

ment besoin de votre billet de dix francs, avant d'aller se gaver la panse. Pour nous aider dans cette action de solidarité, il suffit d'utili¬

ser le bulletin vert qui a été encarté dans notre précé¬

dente édition. D'ores et déjà, nous vous remercions du fond du cœur.

Gérard Bourquenoud

2 FR60URG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR©' Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officie) de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie Fragnière S.A. • 35.

rte de la Gline - Case postale 331 - 1701 Fribourg • Tél.

037/24 75 75 - Télex 36 157 IFF.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytrefnet (Arts et culture • Glàne et Ve- veyse).

Alfred Optier - Marc Waeber (Economie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore).

Rase-Marie Kssefva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tlraje:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pé roi les - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Le billet de Gérard Bourquenoud 4 Le budget de la Confédération 5 Nouvelles forces pour l'agriculture

8 Quel restaurant choisir pour bien manger?

16 René Colliard sur le chemin de la gloire 18 Une rubrique service

19 A rt et artisanat à M oléson 22 André Massard:

un coureur qui pourrait devenir professionnel 25 Spectacles: Holiday On Ice à Lausanne

28 Comptoir de Payerne: ouverture sur la Suisse alémanique 30 Nouveaux garages PTT à Moncor

33 Regards sur le Comptoir de Fribourg 38 La mode féminine de l'automne 84 39 Une femme au Conseil fédéral

40 Entretien avec un pépiniériste paysagiste

Couverture

René Coyard: chanteur et humoriste Enfant du Pays de Gruyère, René Coyard vient de sortir un disque 45t plein de rythme et d'humour. Bien accueilli par les professionnels.

René Coyard «cuvée 84» est promis à un bel avenir.

Découvrez-le à la page 16 de notre revue.

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SOCIÉTÉ

Réfléchissez à cela II y aura toujours des appel¬

lations contrôlées rigolotes:

une seconde d'inattention;

une minute de vérité; la der¬

nière heure; la semaine de bonté; le mois théâtral; l'an¬

née sainte ou celle où il y a des pommes; le siècle de

Louis XIV.

Mais aussi la boule de Berlin qu 'Il est impossible de trouver à Berlin; les cigarettes Pari¬

siennes que l'on ne trouve pas à Paris; et, à propos de Paris, le Pariser Strumpf qui est l'équivalent de la capote an¬

glaise propre à protéger du mal de Naples; et aussi l'Ok- toberfest de Munich qui, cu¬

rieusement, commence en septembre.

C'est à propos de I'Oktober¬

fest qui commence en septem¬

bre en question que je désire vous entretenir.

Vous êtes conscients, j'espère, qu'un tiers de l'humanité meurt de faim.

Dans des conditions telles qu'on devrait pouvoir dire

«crève» de faim.

Tous les jours on nous parle de cela dans les journaux, à la radio, dans des conféren¬

ces, dans les programmes po¬

litiques électoraux, à la télé¬

vision.

C'est un problème terrible: en Occident on meurt d'excès de cholestérol et en Orient les enfants squelettiques ont une espérance de vie de trois à six mois.

Que pouvons-nous faire pour remédier à cela?

Bien sûr, on tente d'abord de nous culpabiliser.

C'est une méthode qui a fait ses preuves. Les églises chré¬

tiennes ne se sont-elles pas

enrichies au-delà de toute imagination simplement en utilisant - après l'avoir créée sans autorisation divine - la notion du péché?

Mais, en réalité, on ne peut pas remédier à cela. Si j'ai surabondance sur ma table, il est vain que je me prive. Le surplus que je refuse ne sera de toute façon d'aucune uti¬

lité à l'être qui, à des milliers de kilomètres de moi, n'aura même pas le quart du néces¬

saire.

Apprenez ce qui s'est con¬

sommé à Munich pendant les quinze jours de l'Oktober- fest; un million de litres de bière, cent bœufs, un million de poulets. 233 personnes ont été ramassées sans connais¬

sance, pour abus de nourri¬

ture, par la Croix-Rouge qui s'occupe également des mal nourris orientaux.

Seule mesure humanitaire prise en l'occurrence; la con¬

damnation d'un bist rotier qui est arrivé à faire, avec un tonneau de 158 litres de bière, 198 chopes d'un litre, vendues à six marks pièce, en forçant sur la mousse.

Il existe des fonctionnaires qui sont chargés de mesurer l'épaisseur de la mousse dans les chopes.

N'est-ce pas admirable?

On n 'arrêtera jamais le mou¬

vement bureaucratique. Et tout ce dont on se privera n'arrivera jamais chez les affamés et les assoiffés.

Chez nous on mesure l'épais¬

seur de la mousse. Pour venir en aide à ceux qui n'ont rien?

Non.

Parce que la mousse tache.

Marc Waeber

Communication à nos lecteurs

I« bulletin vert encarté dans notre précédent numéro est destiné uniquement à «L'Action de Noël» organisée par notre revue. Il ne peut être utilisé pour l'acquittement de l'abonne¬

ment à FRIBOURG illustré.

QD Le coup de fil de Berne Lorsque vous ou moi avons

de la peine à nouer les deux bouts, lorsqu'une année se termine avec des dettes, lors¬

que cette situation déficitaire se répète durant bientôt plus de 10 ans, nous avons deux solutions. Soit nous prenons la décision de dépenser chaque année moins, soit nous essayons de trouver de nouvelles sources de reve¬

nus, de recettes. A la rigueur nous pouvons encore combi¬

ner les deux systèmes, mais alors en rattrapant très vite les dettes anciennes et en présentant immédiatement des comptes équilibrés.

200 millions à charge des cantons qui devraient pren¬

dre à leur compte la moitié (pour l'instant) du déficit ré¬

gional des CFF.

Alors, y a-t-il vraiment de quoi pavoiser, de quoi chan¬

ter victoire, de parler de performance exceptionnelle.

Nous ne le pensons pas. Au contraire, on doit dire que la volonté d'économiser l'ar¬

gent des contribuables fait plus défaut que jamais. En effet, avec près de 600 mil¬

lions de recettes nouvelles (vignette, taxe poids lourds, déficit régional des CFF payé par les cantons), avec en plus Budget 1985 de la Confédération:

ah! la belle performance!

Il en va de même de la Confédération, de ses recet¬

tes et de ses dépenses. Sauf que là, le peuple s'est pro¬

noncé à plusieurs reprises pour des économies et contre de nouvelles recettes, c'est- à-dire contre de nouveaux impôts, sauf en ce qui con¬

cerne la vignette autoroutière et la taxe poids lourds.

Le budget 1985 devait donc être le fruit d'une combinai¬

son des deux possibilités dont il a été question plus haut.

Nouvelles recettes et écono¬

mies.

Qu'en est-il vraiment?

Les coryphées du Départe¬

ment fédéral des finances ont présenté cette loi (le budget est une loi) en chantant vic¬

toire. Nous allons sortir du tunnel des déficits, un soleil nouveau se lève, la vapeur est enfin renversée. Par qui? Par le socialiste Stich! Plus que 414 millions de déficit!

A condition, ont-ils modes¬

tement ajouté, que le Parle¬

ment vote une ponction de

un nouvel accroissement de rendement des impôts exis¬

tants dû à l'amélioration éco¬

nomique, le Département fédéral des finances n'est mê¬

me pas parvenu à présenter un budget au moins équili¬

bré, sans parler bien sûr de ce qui aurait été normal, à sa¬

voir un budget bénéficiaire.

Belle performance en effet!

Cest en gardant toutes ces données à l'esprit qu'il faut analyser maintenant les es¬

poirs exprimés par le chef du département. La Confédéra¬

tion n'équilibrera ses comp¬

tes que si l'on augmente en¬

core plus les recettes, en créant de nouveaux impôts (impôt sur l'énergie par exemple), en accroissant le rendement de ceux que nous connaissons par une éléva¬

tion des taux, et en serrant d'un cran supplémentaire la ceinture aux cantons.

A nous de veiller à ce qu'il n'en soit pas ainsi.

Alfred Oggier

4 FReOUPG

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

Institut agricole de Grangeneuve De nouvelles forces

pour l'agriculture fribourgeoise Vendredi 5 octobre 1984 était jour de fête à l'Institut agricole de Grangeneuve, où le Centre de formation agricole avait l'honneur et la joie de remettre plus de deux cents diplômes à la jeunesse du Pays de Fribourg et aussi d'ailleurs, car cette école accueille également des élèves d'autres cantons. Cette soirée de clôture des cours et examens a vu la participation de près de 700 personnes, ce qui montre bien l'importance que les parents apportent à cette formation paysanne.

Présidée par Mm< Doris Clément, présidente de la Commission cantonale de la formation féminine agricole, cette manifesta¬

tion était embellie par de belles chansons du terroir interpré¬

tées par le chaur mixte «Le Dzoja» de Marsens, sous la direction de M. Gilbert Maillard.

Enthousiasme et encouragements

A cette belle assemblée qui res¬

pecta le silence durant la partie officielle. Mme Anne-Marie Cha- vaz. directrice du Centre de formation féminine pour l'agri¬

culture. l'industrie laitière et l'alimentation, a fait part de son enthousiasme et surtout sa satis¬

faction de voir toujours plus de paysannes à venir acquérir une formation ou suivre des cours de comptabilité et d'école ménagère à Grangeneuve. Une telle consta¬

tation est très encourageante pour l'avenir de l'agriculture fri¬

bourgeoise.

Pour M. Jean-Nicolas Phlli- pona. président de l'Union des paysans fribourgeois et de la Commission cantonale de la for¬

mation masculine agricole, la formation d'un agriculteur est semblable au plat de résistance qu'il savoure à la table familiale après le dur labeur aux champs, alors que le titre de maître agri¬

culteur est en quelque sorte le dessert tant envié par la famille

Examen d'apprentissage ménager agricole.

paysanne d'aujourd'hui. Il com¬

plimenta chaleureusement tous les jeunes gens qui ont eu la volonté de suivre des cours ou de faire une école d'agriculture. Il n'oublia pas de rendre hommage aux parents qui n'ont pas hésité à faire des sacrifices financiers pour que leur fils puisse acquérir une telle formation qui lui per¬

mettra un jour de reprendre l'exploitation familiale.

Poète et homme de la terre Le moment le plus attendu était, semble-t-il, le rapport de M. Pla¬

cide Robadey, chef du Centre de formation agricole, qui, avec son âme de poète et son cœur

Le choeur mixte aLe Dzoja» de Marsens, qui anima la soirée. A gauche, nous voyons M. Placide Robadey, chef du Centre de formation agricole.

d'homme de la terre, sut merveil¬

leusement expliquer ce qu'est le métier de paysan. Il a précisé qu'en 1960, il y avait dans notre canton 43 000 Fribourgeois qui travaillaient dans l'agriculture, alors qu'aujourd'hui, ils ne sont plus que 10 000. Il a d'autre part relevé qu'en 1964, 31% de la relève paysanne avait acquis une formation. A l'heure actuelle, cent pour cent de la partie alle¬

mande et 65% de la partie française ont acquis des connais¬

sances professionnelles. Par des paroles qui ont sensibilisé le cœur de tous les participants à cette soirée, M. Robadey a souli¬

gné le mérite de ceux qui ont terminé l'apprentissage, ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à l'école d'agriculture, et enfin, ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'à la maitrise.

Un homme de la terre aussi, le conseiller d'Etat Edouard Gre- maud, s'exprima à son tour pour manifester sa joie de vivre cette soirée avec la jeunesse paysanne du canton de Fribourg. Il a fait part de sa satisfaction de voir autant de jeunes filles et jeunes gens se soucier de l'avenir de l'agriculture, qui a sans cesse besoin de nouvelles forces. 11 ne manqua pas de les encourager et de les féliciter pour l'exemple qu'ils donnent aux ainés, dont beaucoup n'ont pas eu le privi¬

lège d'accomplir une école d'agri¬

culture ou d'acquérir une telle formation.

Gérard Bourquenoud FRIBOURG 5

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ÉCOLE ET ÉDUCATION FORMATION

PROFESSIONNELLE FÉMININE

Examen d'apprentissage ménager agricole avec contrat Classe A

Isabelle Bigler, St-Imier; Frieda Estermann, Hildisrieden; Berna¬

dette Gisler, Haldi; Monika Grueter, Ruswil; Agathe Schä¬

fer, Alterswil; Rita Schmid, Hofstatt; Béatrice Stirnimann, Posieux; Rita Vogel, Escholz- matt; Ruth Zbinden, Brunisried;

Alexandra Zimmermann, Fri- bourg.

Classe B

Monique Clément, Villarsel;

Annarosa Erni, Ruswil; Anita Fluri, Mumliswil; Anne-Lise Gremaud. Maules; Fabienne Joye, Fétigny; Martha Keller, Endingen; Sarah Michel, Hünen¬

berg; Mary-Loraine Rohrbach, I.a Chaux-de-Fonds; Monique Spicher, Tafers.

Examen d'apprentissage ménager agricole selon art. 6 Michèle Bapst, La Corbaz Claire-Lise Bonjour, Villarzel Roselyne Cantin, St-Aubin Anne-Marie Castella. Granget- tes; Chantai Dupasquier, La Tour-de-Tréme; Marie-Antoi- nette Mettraux, Neyruz; Isabelle Page. Châtonnaye; Anne-Marie Schwaller, Surpierre.

Ecole ménagère agricole Cours de l'automne 1983 ElianeChollet, LaTour-de-Peilz;

Corinne Dubois. Neyruz; Marie-

Cours spécial d'économie alpestre.

Les personnes de langue française ayant réussi avec succès un examen dans le cadre de la formation professionnelle agricole en 1984 Antoinette Favre, Bouloz; Doris

Kuttel. Villars-sur-Glâne; Chan¬

tai Liaudat, Fruence-sur-Châtel- St-Denis; Marie-Françoise Per- roud. La Verrerie; Dorothea Schneuwly, Wiinnewil; Ma¬

rianne Stettler, Avenches.

Cours du printemps 1984 Franzisca Binkert. Laufon; Syl- vianne Cruchaud. La Chaux-de- Fonds; Marilyse Favre. Le Crêt;

Nathalie Fleury, Courtételle;

Claudine Keil, Fiaugères; Judith Keller-Von Sieben thaï, Blu¬

menstein; Hélène Lehmann.

Marsens; Marie-Claude Mau- donnet, Bossonnens; Leila Na- mouchi, Neuchâtel; Catherine Overney. Rueyres-Treyfayes;

Marie-Claude Page. Châton¬

naye.

Cours ouvert II

Charlotte Aeberhard. Chavan- nes-sur-Orsonnens; Marie-José Fontaine. Fétigny; Antoinette Julmy, Prez-vers-Noréaz; Myr- tha Maillard. Siviriez; Lucienne Marbach. Magnedens-, Josiane Mettraux, Grolley; Marguerite Meyer, Courtaman; Anne-Marie Peiry, Montévraz; Martine Ri¬

chard, Zénauva; Christine Ter- rin, Granges-Marnand.

Examen professionnel pour paysannes

Marguerite Cressier-Clerc. Lu- gnorre; Anne-Lyse Genoud- Genoud. Châtel-St-Denis; Ger¬

maine Genoud-Berset. Châtel- St-Denis; Monique Gross-Bour- Examen professionnel pour paysannes.

qui, Châbles; Gilberte Jordan- Baudois, Vaulruz; Antoinette Moret-Baudevin, Vuadens.

Cours spécial d'économie alpestre

Christine Andrey-Currat, Le Châtelard; Anne-Marie Castella- Gendre. Sommentier; Simone Delabays. La Joux, Monique Du- pasquier-Beaud. La Tour-de- Trème; Anne-Lyse Genoud.

Châtel-St-Denis; Germaine Ge¬

noud. Châtel-St-Denis; Marie- Jeanne Grandjean. Epagny; Cé¬

cile Grossrieder, Charmey; Ma¬

rie-Madeleine Guillet. Treyvaux;

Berthe Lauper. Le Mouret; Patri¬

cia Nicolet. Fribourg; Juliane Rauber, Epagny; Berthe Ruf- fieux, Praroman; Rose Ruffieux- Charrière. La Valsainte; Ma¬

rianne Tinguely. Ferpicloz.

FORMATION PROFESSIONNELLE MASCULINE

Examen d'apprentissage Frédéric Baeriswyl. Gumefens;

Christophe Broyé. Nuvilly;

Serge Carrard. Châtillon; Olivier Carrel. Corminbœuf; Christian Charrière. Bulle; Christophe Chatagny. Corserey; Jean-Da¬

niel Chollet. Vaulruz; Jean-Luc Clément. Belfaux; Alexandre Cotting. Epen des; Jean-Marc Crausaz. Lussy; Bernard Deles- sert. Peyres-Possens; Bertrand Devaud. Farvagny-le-Petit; Pas¬

cal Duc. Lully; Dominique Dumas. Villariaz; Jean-Jacques Gachoud. Pont; Michael Glau- ser, Estavayer-le-Lac; Frédéric Grivet. Gratta vache; Patrice Jor- 6 FRBOURG

(7)

ÉCOLE ET ÉDUCATION 1er. Sommentier; Michel Sa¬

voy. Attalens; Jean-Marcel Schmoutz. Romont; Bernard Si¬

mon. Siviriez; Jean-Philippe Torche. Coumin-Dessus; Phi¬

lippe Villoz. Sorens; Michel Waeber, Treyvaux; Bruno Yerly. l<a Riedera/Le Mouret;

Philippe Zamonng. Praroman.

Cours pour chefs d'entreprise agricole

Bernard Andrey. l.a Verrerie;

Pierre Baudois. Siviriez; Gérald Cantin. Delley; Bertrand Cardi¬

naux. Bouloz; Jean Clerc. Rös¬

sens; Raymond Devaud. Porsel;

Daniel Dunand. Vaulruz; Jean- Pierre Fragnière. Montagny-la- Examen de maîtrise agricole.

dan. Vaulruz; François Koenig.

La Chaux-de-Fonds; Marc Met- traux. G ranges-Paccot; Christian Monney. La Vounaise; Jean- Claude Morand. Enney; Christo¬

phe Pasquier. Posieux; Alexan¬

dre Peiry. Montévraz; Eric Per¬

ler. Granges-Paocot; Denis Per- roud. Grattavache; François Per- roud. La Neirigue; Claude Rime.

Charmey; André Rossy. Cour- nillens; Pascal Surchat. Blessens;

Frédéric Vaucher. Ecublens;

Jean-Michel Villoz. Gumefens:

André Waeber. Treyvaux; Mi¬

chel Zurkinden. Cormagens;

Dominique Yerly. Treyvaux.

Examen de capacité professionnelle agricole Pascal Aebischer. Estavayer-le- Lac; Pierre Barras. Misery; Eric Beaud. Albeuve; Gérard Berger.

Farvagny-le-Grand; Olivier Bise.

Murist; Philippe Bochud. Gran¬

ges; Laurent Borcard. Grandvil- lard; André Bossel. Lieffrens;

Louis Brunisholz. Estavayer-le- Gibloux; Christian Carrel. Prez- vers-Noréaz; Michel Castella.

Sommentier; François Cham- martin. Romont; Dominique Chardonnens. Domdidier; Jean- Daniel Collaud. St-Aubin; Pascal Cours pour chefs d'entreprise agricole.

Examen de capadic professionnelle agricole.

Conus. Vuarmarens; Philippe Corpataux. Matran; Gérald Daf- flon. Autigny; Olivier Dousse.

Essert/Le Mouret; Daniel Du- bey. Gletterens; Romain Duc.

Forel; Jacques Dumas. Vuister- nens-dt-Romont; Roland Dupas- quier. Vuadens; Jean-François Ecoffey, Rueyres-Treyfayes;

Marc Fahrni. Le Crêt; Christian Fasel. Murist; Patrice Favre. Le Crêt; Jean-Marc Fragnière. Esta- vayer-le-Gibloux; Patrick Ga- pany. Echarlens; Jean-Louis Grivel. Avry-dt-Pont; Jean Grossrieder. Villarsel-le-Gi- bloux; Yves Grossrieder. Villar-

siviriaux; Bertrand Guex. Ma¬

tran; Florian Guillod. Mur; Be¬

noit Horner. Praroman; Crista Hunziker. Genève; Daniel Lo- sey. Sévaz; Eric Mauron. Auta- fond; Jacques Menoud. Vaulruz:

José Molliet. Cournillens; Daniel Monney. Estavayer-le-Lac; Pas¬

cal Monney. Corpataux; Pascal Moret. Cugy; Bruno Papa.

Bremgarten; Bernard Pillonel.

Cheyres; Jean-Claude Pittet.

Sommentier; Jacques Python.

Grangettes; Pascal Rigolet.

Cournillens; Jean-Yves Roche.

Chatenay-Malabry (France); Elie Romanens. Sorens; Emile Rouil-

Ville; Antoine Jaquier. Prez- vers-Siviriez; Jean-Claude Jor¬

dan. Villaz-St-Pierre; Max Knecht. Vouvry; Jean-Michel Maillard. Siviriez; Patrice Marmy. Estavayer-le-Lac; Pier¬

re-André Page. Châtonnaye;

1 eurent Petitpierre. Missy; Do¬

minique Remy, Farvagny-le- Grand; Bernard Rohrbasser. Mi¬

sery; Philippe Romanens. Esta- vayer-le-Gibloux; Eric Sallin.

Villaz-St-Pierre; Urs Vonlan- then. Matran; Frédéric Wenger, Rosé; Bernard Yerly. Romont;

François Yerly. Romanens.

Examen de maîtrise agricole Jean-Marie Aebischer. Sugiez;

Jean-François Biolley. Métier;

François Chautems. Lugnorre;

Oswald Cotting. Courtaman;

Freddy DefTerrard. Chénens;

Pascal Deillon. Siviriez; Pascal Dousse. Arconciel; Philippe Du- pasquier. I.a Tour-de-Trème;

Philippe Grangier. Broc; Chris¬

tian Morel. Chénens; André Oberson. Sommentier; Gilbert Pillonel. Frasses; Roger Po- chon. Estavayer-le-Lac; Patrice Schmoutz. Romont; René Von- lanthen. Praroman.

FRBOURG 7

(8)

Auberge des Carabiniers Tél. 037/77 11 31 - 1566 ST-AUBIN (FR) Menu du jour

Mets è la carte Charbonnade SaHe pour banquets et manages de 20 è 200 pers Fermé

le mardi

Fam. Jean-Franço« PRELAZ-Perroud Spécialités: Truite à la crème Canard farci aux morilles Jambon de campagne Crème de la Gruyère

GRANDE SALLE RÉNOVÉE POUR NOCES, sociétés et ban¬

quets. 140 places. Choix de menus à disposition.

(9)

GASTRONOMIE

Les marmites zontiennes

Une odeur du terroir, une saveur de souvenir, une pincée d'épices, un goût de découverte, un brin de savoir-faire et le désir de partager - tels sont quelques-uns des ingrédients que les Zontiennes de Lausanne ont choisis pour vous inviter à table.

Le Zonta? Un club service qui regroupe des femmes d'une cinquantaine de pays de tous les continents et s'est donné pour but de promouvoir le statut de la femme dans la société. Chaque membre s'efforce d'y contribuer dans sa profession et les capacités de chacune, réunies dans son club local, permettent d'aller plus loin sur le plan national et international.

En réunissant des recettes inédites et savoureuses, les Zontiennes de Lausanne vous proposent d'abord de faire connaissance et, par la même occasion, de participer par votre soutien à leurs activités d'entraide. Vous trouverez dans les fiches des «Marmites zontiennes»

non seulement de quoi voyager au bout du monde par la grâce de petits plats imprévus, mais encore des trucs et suggestions qui rendent souvent service derrière les fourneaux. Idée-gourmandise, idée- dépaysement. idée-cadeau.

Deux sympathiques couples de Marly et La Tour-de-Trème savourant une fonduedans un estaminet de montagne. Photo G Bd

hriitMim Ami2 |n»tfnal*>nal tir

Conseils d'un épicurien:

Chaque semaine une fondue

Frottez un caquelon avec une gousse d'ail que vous pouvez y laisser.

Comptez un dl de vin blanc sec par personne. Faites partir à feu gai et ajoutez 150 à 200 g de fromage râpé (moitié gruyère - moitié emmental) par personne également. Remuez en forme de 8. laissez cuire un instant à feu vif. ajoutez un verre de bon kirsch avec une cuillerée à café de Maizena pour 4 personnes, et un peu de muscade râpée. Salez et poivrez à votre goût, et portez fièrement votre œuvre sur la table familiale.

Impressions d'Italie

«Verona», le nouveau service de Melitta, apporte chaque jour une portion de la joie de vivre italienne sur les tables helvétiques. Le service résiste au lavage à la machine et la vente des pièces de remplacement peut en être garantie pendant une durée de cinq ans.

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FRBOURG 9

(10)

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A midi:

carte spéciale pour hommes d'affaires.

Chaque dimanche: menu familial Fr. 30.- service sur assiette, dès Fr. 8.-.

CHARBONNADE.

Salle pour banquets de 10 à 120 places. Menus dès Fr. 20.- Mariages: tout compris Fr. 75.-.

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ESTAMINETS DE CHEZ NOUS

L'Auberge de l'Union de Vuisternens-en-Ogoz Un carrefour de retrouvailles pour les gens d'une région

Comme dans bon nombre de villages de notre canton, l'Auberge de l'Union de Vuisternens-en-Ogoz était propriété de la commune. En 1976, celle-ci a renoncé à poursuivre l'exploitation de cet établissement qui a été acquis la même année par M. André Müller, industriel dans la localité. Ce dernier, avec le concours de son-entreprise et la collaboration de quelques maîtres d'état de la région du Gibloux, a complètement transformé et rénové cette auberge pour en faire un estaminet accueillant, spacieux et confortable. C'est ainsi que la disposition du comptoir a été modifiée, l'espace du café et du restaurant a été réparti avec goût, alors que l'ameuble¬

ment crée le climat et que le bois, matériau à l'honneur dans cette réalisation, ajoute à la chaleur de l'ambiance que l'on apprécie en entrant dans l'établissement. Le tout est dominé par de belles peintures accrochées aux murs, si vivantes que l'on se croit réellement assis dans une galerie où sont exposées

les œuvres d'artistes fribourgeois. i

Le bâtiment qui abrite l'Auberge de l'Union.

Photos G. Bd

Apport important à la vie quoti¬

dienne de toute une population et de la région du Gibloux. cette transformation contribue égale¬

ment à l'attrait touristique que le Pays de Fribourg peut offrir à ses hôtes. On ne peut que féliciter M.

et Mme André Muller de l'avoir entreprise et de l'avoir si bien

reussie grace a un architecte et a des maîtres d'état qui ont com¬

pris leurs idées et les ont réalisées avec bonheur.

Il y a lieu de relever que l'Au¬

berge de l'Union fait partie d'un complexe de 16 500 m3 dont le coût s'élève à plus de 4 millions de francs. Cette maison gran¬

diose. située au centre du village de Vuisternens-en-Ogoz. com¬

prend également des locaux pour la troupe et les colonies, un bloc locatif, des locaux commerciaux, une grande salle polyvalente de 200 et 400 places facilitant l'or¬

ganisation de congrès, assem¬

blées. manifestations villageoi¬

ses, bals, banquets de sociétés et repas de noces.

C'est le 7 septembre 1984, au cours d'une manifestation ani¬

mée par le corps des cadets d'Es- tavayer-le-Gibloux, le chœur mixte de Vuisternens-en-Ogoz.

l'orchestre roumain Jean Visan.

ainsi qu'en présence de nombreu¬

ses personnalités du monde poli¬

tique, économique et touristique, du syndic du lieu. M. Fernand Python, qui eut l'honneur de

FRBOURG 11

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CAFÉ-RESTAURANT Fleur-de-Lys COCHONNAILLE

FABRICATION MAISON Menu et carte Spécialités de saison Grillades et flambés 1630 BULLE - Rue de Gruyères 31 - Tél. 029/2 76 40 Fam. André Boschung-Luthy - Fermé le lundi

Châtel-St-Denis Buffet de la Gare

J

2lub?rgf.j|ç.bpô jtlontagnartis TOUJOURS notre

FAMEUSE CHASSE NOS SPÉCIALITÉS Mixed-Grill maison Steak de boeuf

Les 4 médaillons du chef

Jambon de la borne - Côte de boeuf - Entrecôte double Provençale - Fondue BACCHUS, Chinoise. Bourguignonne et moitié-moitié

Fam. G. Risse-Barras 1634 LA ROCHE Tél. 037/33 21 27 Fermé le mercredi

•S*« f%

Samedi 10 novembre, dès 20 h: GRAND BAL SAINT-MARTIN

AUBERGE

DE LA CROIX-FÉDÉRALE Dimanche, dès 11 h: concert-apéritif

dès 15 h et 20 h et lundi dès 20 h

BÉNICHON DE LA ST-MARTIN avec T orchestre «LES TEXANS»

Menu complet de bénichon:

Cuchaule et moutarde, jambon et sa garniture, gigot garni, poires à botzi, meringues à la crème et friandises RECROTZON: dimanche 18 novembre

Famille Maillard-Clerc Tél. 021/93 71 94 Veuillez réserver vos tables s.v.p.

*

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ESTAMINETS DE CHEZ NOUS

Auberge de l'Union Vuisternens-en-Ogoz couper le ruban, et de l'abbé Pierre Roulin. curé de la pa¬

roisse. que fut inaugurée l'Au¬

berge de l'Union nouveau style.

Précisons que cet établissement est ouvert sept jours sur sept, que la nouvelle tenancière est Mllc Murielle Barbey, vingt-deux ans.

qui est au bénéfice d'une forma¬

tion de commerce et gestion, ainsi que du certificat de capacité de cafetier-restaurateur. Elle n'est pas seule à assumer cette lourde responsabilité, puisqu'elle a à ses côtés ses parents et ses quatre frères et soeurs. Carmela.

sa mère, est devant les fourneaux où elle s'évertue à préparer un menu du jour adapté à chaque

bourse, ainsi que quelques spé¬

cialités telles que la potée aux champignons, le filet d'agneau, la poule au riz. les oeufs en cocotte, etc. Quant à Michel Barbey, son père, il s'occupe, lui, de l'admi¬

nistration. de l'entretien de l'éta¬

blissement et du contact avec la clientèle.

L'Auberge de l'Union de Vuis- ternens-en-Ogoz pourrait bien devenir le carrefour de retrou¬

vailles de toute la population du Gibloux et même du canton. Son cachet villageois peut inciter des rencontres entre gens de la ville et de la campagne. Après tout, pourquoi pas?

Gérard Bourquenoud

Un café-restaurant spacieux, confortable et accueillant.

tecHmatiC"

Nous avons effectué l'installation frigorifique et les meubles réfrigérés

Rue du Verdel 8 BULLE Tél. 029/2 65 44 Succ. en Valais Tél. 027/ 25 13 81 Portrait:

L'entreprise A. Multer S.A. telle qu'elle se présente aujourd'hui est l'histoire d'un quart de siècle.

Sa croissance s'est faite au prix d'un long effort, d'une somme incalcula¬

ble de volonté, de ténacité opiniâtre et de risques.

Cependant la marche en avant, si elle a été temporairement freinée, n'a jamais connu d'arrêt définitif. La loi de Tadaptation continue è la demande sur des marchés en perpétuelle mutation n'a jamais cessé de prendre le dessus sur la tentation au repli.

Les bouleversements intervenus sur réchiquier économique sont lé pour nous rappeler que l'avenir d'une entreprise, maintenant plus que ja¬

mais, reste fonction de sa volonté de renouveau de sa force de synt¬

hèse et de dépassement.

Aujourd'hui l'entreprise A. Multer S.A. prend rendez-vous avec l'avenir, fidèle à son passé, elle rassemble ses forces pour ne pas le manquer.

{§Muller Caaitractlaai ■ttalllqati

H«ll*i lad«strl*ll*i larrartrU UciHaa 4« caatlaai A. Müller S.A.

CH-1881 Vuisternens-en-Ogoz Téléphone 037/31 15 94 Télex 36 467

Image ci-dessous:

Grand complexe d'exposition-vente et stockage: volume: 107 000 m', poids de l'ossature d'acier: 720 t.

Projet de réalisation A. Müller S.A. - 1983.

BISCHOF & BUGNARD

AGENCEMENT DE RESTAURANTS

Ameublement

Architecture d'intérieur Tapis, rideaux

1636 BROC Tél. 029/6 15 54/56

FPBOURG 13

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LES JEUX

Concours du 5 octobre 1984

Le puzzle reconstitué nous montre la chapelle de Salnt-Wendelln, au Grand Vlvy, commune de Barberéche.

Index des personnes qui nous ont donné une réponse exacte. Ce sont:

Denise Kiifler, Floréal 8, Lausanne; Francine Rolle, Crésuz; Irma Morel, Ecuvillens; Astrid Roubaty, Ecuvillens.

Le tirage au sort a désigné comme gagnante d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Irma Morel, Ecuvillens

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRIBOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

LE PUZZLE DE FRIBOURG

Le lecteur doit reconstituer ces éléments et nous fournir la réalité en indiquant ce que cette photo représente et l'endroit exact où elle a été prise. Tout cela collé sur une carte postale qui devra parvenir à:

«Concours FRIBOURG illustré», case postale 331, 1701 Fribourg.

Délai: IS novembre 1984.

Passé ce délai, aucune réponse ne sera prise en considération.

Les mots en croix... par «pécé»

T P I 0 1 2

C A U X CR ER U 0

L N

3 5

4 R

I U

0 EE LA U R

L U

e X

Un jeu de vocabulaire et de réflexion...

Règles du jeu:

Placez dans chaque grille, dans les cinq cases vierges, les trois mêmes lettres en croix qui vous permettront ainsi de former, avec les lettres déjà indiquées, un mot vertical et un mot horizontal de sept lettres.

Pour chaque grille, le groupe de trois lettres est différent. Les accents ne sont pas pris en considération.

Solution quelque part dans notre revue.

Qui êtes-vous?

Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seule la personne concernée peut s'annoncer.

Annonce:-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré Rte de la Glane 35 1701 Fribourg.

14 FRBOURG

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Quatre sourires villageois Un des grands mérites de notre temps a été de prendre conscience de ce qu'est la jeunesse, de définir sa spécificité et d'en¬

trevoir qu'il faut lui donner le temps et la possibilité d'être elle-même. L'exemple nous est donné par ces quatre jeunes filles qui. en tenue de demoiselles d'hon¬

neur, ont apporté un peu de soleil et de joie de vivre à la population de Lentigny- Corserey, lors d'une récente manifesta¬

tion. Une jeunesse qui appelle irrésisti¬

blement le sourire, même si la météo perd toute sérénité.

Pései^fnio^

^^et22nCep^tgeSSe Vent, eiu^àl-ét^reiï?8

8rande vJ"8er Réœ

v0Vr,n lre de

Accueil au parfum des fleurs Il est vrai que les villages fribourgeois sont chaque année plus nombreux à fleurir les signaux d'indication de loca¬

lité. Alors que la limitation de vitesse fait grincer les dents de la plupart des auto¬

mobilistes. on apprécie beaucoup les fleurs qui sont un signe d'accueil et d'hospitalité. A condition qu'elles ne masquent pas complètement le nom de la commune. Le jour où vous découvrirez cette image, les fleurs auront très proba¬

blement perdu leur parfum et leur beauté.

IS

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NOUS LES JEUNES

René Colliard

joue son meilleur atout

René Colliard, vous connaissez? Alors René Coyard ne vous est pas étranger non plus. Les fées du show-business se sont penchées sur son cas et lui ont modifié un peu son nom et son

«look», comme on dit dans leur jargon. Mais la forte nature du gaillard, sa personnalité et sa générosité sont intactes. C'est qu'il faudrait voir à ne pas le leurrer, ce fils de la Gruyère, parce que lui, il sait où il veut aller.

Son but: devenir un chanteur à part entière. Il aime bien les (leurs et son métier et le jour où il quittera son patron n'est pas encore prêt de poindre. Sauf en cas de très gros succès. Mais en attendant, René Coyard a mis tous les atouts dans son jeu.

D'abord il s'est entouré, pour la première fois, de véritables pro¬

fessionnels et notamment de Ka- lust Zorik, éditeur et producteur.

Ce dernier et ses proches collabo¬

rateurs croient fortement en René Coyard et ne ménagent pas leurs efforts pour la promotion de son dernier 45 tours: «Pilou»

et «Amour fripon». Je dirai très peu de choses de ces deux chan¬

sons qui m'ont fait crouler de rire et je préfère rapporter ce qu'en a dit un important producteur de

TV à Genève: «C'est ce que j'ai entendu de plus original ces dix dernières années...» Propos con¬

firmés par plusieurs autres per¬

sonnes, spécialistes ou non. Les paroles (souvent de Coyard lui- même) sont drôles, la musique arrangée et parfois composée par LJ Sedlar est actuelle, efficace et très populaire. C'est tout. Quant au personnage, il ne laisse personne indifférent. A la fois tendre et rigolard, toujours la plaisanterie à fleur de cœur, il dissimule souvent sa sensibilité derrière de gros rires et des plaisanteries de corps de garde.

Le bonhomme est multiple mais jamais décevant.

Je vous le dis: le nouveau Coyard est arrivé: ne le manquez sous

aucun prétexte. Ph. B. Photo Luc Grandjean

En 1985: première édition du concours

de composition de musique sacrée de Fribourg Récemment constitué en association, le comité d'organisation

de «Jeunesse et Musique» prépare, en collaboration avec les Jeunesses Musicales et Radio Suisse Romande 2, un festival de musique sacrée qui rassemblera, du 4 au 13 juillet 1986, de nombreux artistes suisses et étrangers, au oours d'une série de 17 concerts illustrant les grandes périodes de la musique sacrée occidentale.

Précédant cette importante manifestation, la première édition d'un concours international de composition de musique sacrée aura lieu en 1985. Le but de ce concours est d'encourager la création d'oeuvres originales, inspirées de textes sacrés de la tradition chrétienne.

En une période où l'on doit constater un dépérissement de la musique d'inspiration religieuse, les organisateurs pensent qu'un tel concours, ouvert aux compositeurs de tous âges, peut jouer le rôle d'un stimulant et d'un révélateur. Un jury international de grande compétence, composé de Thiiring

Bram (Bàle), Elliott Carter (New York), Philippe Herreweghe (Paris), Ingvar Lidholm (Stockholm) et Henri Pousseur (Liège), se réunira à Fribourg les 24 et 25 octobre 1985, afin de décerner les prix suivants:

1er prix: FS 5000.- et création de l'œuvre lors d'un concert radiodiffusé de «Jeunesse et Musique/

Festival de musique sacrée de Fri¬

bourg», au mois de juillet 1986, par le Chœur de la Chapelle royale de Paris (direction: Philippe Herreweghe) 2e prix: FS 2000.-

3e prix: FS 1000.-

Le règlement de ce concours peut être obtenu au secrétariat des Jeunesses Musicales de Suisse. Maison de la Radio, CP 233,1211 Genève 8. Les manuscrits devront parvenir au secrétariat du festival avant le 1er août 1985.

16 FRBOUPG

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FÊTONS ENSEMBLE

Courtepin:

journée

de la reconnaissance

La paroisse de Courtaman-Courtepin-Barbe- ^ut».j rêche a réservé une journée pleine de chaleur

et d'amitié à Mme Edith Pochon, nouvelle titulaire de la médaille Bene Merenti, après de longues années de dévouement à la cause du chant sacré. La journée vit se succéder office solennel, apéritif et repas de fête. [ -"V Notre photo (FI): entourée de deux demoisel¬

les d'honneur, Mme Pochon, au premier rang.

ill

Noces d'or à Fétigny

Un couple bien connu de Fétigny vient de fêter ses noces d'or. Il s'agit de M. et Mmc René Layaz-Bersier, qui étaient entourés de leurs cinq enfants et huit petits-enfants.

Ancien agriculteur, M. Layaz siégea notam¬

ment au conseil d'administration de l'Union agricole de la Broyé.

(Photo FI)

Cheyres en fête

pour les vendanges

Cest une initiative fort heureuse qu'il con¬

vient de porter à l'actif de l'Union des sociétés locales de Cheyres en remettant à l'honneur la Fête des vendanges. Le public n'a pas manqué d'apprécier à sa juste valeur l'efTort des gens de la sympathique localité vigne¬

ronne en venant très nombreux applaudir le cortège qui traversa le village, un dimanche après-midi d'octobre.

(Photo FI)

FRBOURG 17

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TRUCS ET IDÉES

Petits trucs utiles

Si vous rêvez de casseroles éclatantes et que celles-ci sont en aluminium, frottez- les avec un tampon de laine d'acier imprégné de savon.

Pour réussir, chauffez-les légèrement.

Pour faire disparaître des taches d'encre sur un tissu, je vous al déjà conseillé le lait tiède. Mais savez-vous que, si vous profitez de cette occasion pour tremper toute la pièce de tissu dans ce lait, vous lui redonnerez fraîcheur et tenue.

Certains vêtements pelu¬

chent lors des lavages en machine, ce qui entraine deux Inconvénients: l'obs¬

truction du filtre de la ma¬

chine et des peluches sur les autres vêtements. La solu¬

tion? Les glisser dans une laie d'oreiller usagée qui les isolera.

Un truc de professionnel pour reconnaître une mo¬

quette en velours de qua¬

lité: la presser entre le pouce et l'index. Si le ve¬

lours perd presque tout son goi\flant sous cette pres¬

sion, c'est le signe d'une qualité médiocre.

Pour coudre sans difficulté une fermeture à glissière à la machine, intercaler une feuille de papier entre le mécanisme de la machine et celte fermeture. Et tout sera résolu.

Couper du gruyère en fines lamelles devient beaucoup plus facile si l'on trempe la lame d'un couteau dans de l'eau très chaude.

Le bricoleur

Nouveau et pratique

Le Ladyshave sixteen pour les jeunes Pour les jeunes filles aussi les soins du corps commencent avec l'épilation. Il existe pour cela un appareil pratique et joli, conçu spécialement pour les toutes jeunes ou pour celles qui veulent le rester.

Le Ladyshave sixteen rouge vif de Philips, qui se loge partout, épile jambes et aisselles en douceur, impeccablement et sans irriter ou couper la peau. Il fonctionne sans courant, sur deux piles Mignon.

Son prix convient aussi aux bourses des jeunes. Le Ladyshave sixteen de Philips est en vente dans les magasins spécialisés et dans les grands magasins au prix de 32 francs.

Un voyage à Hawaï...

Les Ladyshave de Philips peuvent aussi faire gagner des prix.

Par exemple, un voyage pour deux personnes aux Etats-Unis et à Hawaï. le premier prix du grand concours de printemps, ou encore un téléviseur en couleurs de première qualité, des solariums et beaucoup de nouveaux Ladyshave sixteen. Les cartes de participation peuvent être obtenues dans les magasins spécialisés.

Une radio de la grandeur d'un mouchoir de poche

La super-mini radio à ondes ultra-courtes avec une bande de fréquence allant de 88 à 108 MHz. qui ne pèse que 21 gram¬

mes, présente des qualités éton¬

nantes. L'écouteur est un bouton que l'on place à l'intérieur de l'oreille. Une manière originale d'écouter partout son poste émet¬

teur préféré sans déranger les autres.

Un nouveau vélo de sport

et de tourisme qui ne pèse que 7,9 kg

FL.P. Un nouveau vélo en alumi¬

nium. en vente en Suisse, ne pèse que 7,9 kg. Grâce à ce poids ultra-léger et à sa longueur com¬

pacte de seulement 108 cm. il peut être transporté sans pro¬

blème dans le ooffre de la voiture, amené avec soi dans le train ou dans les transports publics et porté à l'intérieur d'un ascenseur ou sur des escaliers roulants. Le vélo en aluminium de Kettler

«City Hopper» comporte un large porte-paquet avant, assez bas. permettant d'entreposer des caisses de bière ou de limonade, ou un grand sac à commissions.

A l'arrière, un grand porte-baga- ges stable. Ce porte-bagages est en outre muni d'une boite assez grande que l'on peut fermer à clef. Le vélo en alu de Kettler s'adapte parfaitement à la taille et au poids du conducteur.

La technique de cette miniradio est de Philips. Trois petites piles rondes la font fonctionner. Phi¬

lips. le spécialiste des piles, offre cette radio pour Fr. 20.- et trois points Philips, qui se trouvent sur l'enveloppe en cellophane ou sur l'emballage des piles.

18 FRBOURG

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ARTS ET ARTISANAT

Moléson-Village

Un centre artisanal pas comme les autres

Depuis l'hiver dernier, un centre artisanal est ouvert dans l'im¬

meuble Cassopiée, à Moléson- Village. où l'on peut voir travail¬

ler en permanence des artisans.

Leur artisanat, empreint de phi¬

losophie et de créativité, est com¬

posé de six branches bien distinc¬

tes: confection d'abat-jour. de jouets en bois, poterie, tournage du bois, travail du cuir et tissage.

Afin d'assurer une ouverture

permanente, un tournus a été instauré, permettant à chaque activité d'être représentée à tour de rôle. L'artisan qui travaille sur place s'occupe également de la vente et de l'entretien.

Ce centre artisanal a un autre objectif, celui de mettre au point un programme culturel, c'est- à-dire l'organisation d'exposi¬

tions. de spectacles, de cours et ateliers ayant un rapport avec le travail dans la vie ou la vie dans le travail. Selon les responsables Le lissage avec Margril Horisberger, d'Ecoteaux.

Le travail du cuir avec Esther Per- roud.

de ce centre artisanal, les idées ne manquent pas. mais un soutien financier est nécessaire à la réali¬

sation accélérée de nombreux projets. Les artisans présents à Moléson-Village ne sont ni uto¬

pistes. ni idéalistes, ils deman¬

dent seulement la confiance des milieux concernés pour appro¬

cher. avec un maximum de réa¬

lisme. la notion de travail artisa¬

nal dans notre société actuelle.

Si le cœur vous en dit...

l'hotos Ci. Hd

L 'Hôtel-Restaurant

«Le Sauvage», à Semsales Après avoir été fermé durant prés d'une année. l'Hôtel-Res- taurant du Sauvage, propriété de la Maison Imhof. vins, à Riaz.

est à nouveau ouvert au public depuis le 20 mai 1984. Il est exploité depuis cette date par Mlle

Marguerite Zbinden. A la cui¬

sine. son frère Jacob s'affaire à

, J « i JS if»

préparer un menu du jour et quelques spécialités. Le service est assuré par Alexandra, une Portugaise, et Marie-Jeanne, une Semsaloise, comme remplaçan¬

te. Cet établissement a également des salles à disposition pour or¬

ganiser des assemblées et des

banquets de sociétés. De gauche à droite: Alexandra, la serveuse: Jacob, le cuisinier: Marguerite Zbinden, la tenancière: et Marie-Jeanne, la serveuse remplaçante.

FRßOURG 19

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LE MONDE LITTÉRAIRE

Jeff Love

Les Dieux de la Cabale

Ces Dieux quantiques, créateurs du ciel et de la terre

MUMMENSCHANZ de Michel Bührer

JcffLmt LES DIEUX DE LA CABALE

«•a- Mm UtlMt Q4 •• rte U IlM

Jeff Love est un spécialiste de la psychologie humaniste et de la méthode de Charles Berner appe¬

lée Illumination Intensive, qu'il a introduite en Europe.

Il pense que la métaphysique était la psychologie des civilisa¬

tions antérieures au XI.V siècle et qu'elle possède encore des clés importantes permettant de com¬

prendre la nature de l'homme du XXe siècle.

Au cours de sa formation de psychologue. Jeff Love s'est inté¬

ressé ù la Cabale et à sa logique quantique. loi Cabale est une philosophie religieuse qui con¬

tient les enseignements ésoté- riques et la signification mys¬

tique des religions juive et chré¬

tienne. C'est sur cette recherche que l'auteur a basé son propre système de psychométaphysique, introduisant une approche philo- sophico-théologique. qu'il décrit comme un modèle métaphysique

précis de l'univers mettant en corrélation les vues scientifiques, la Cabale et l'expérience person¬

nelle.

Découvrir les choses par soi- même est une sorte de médita¬

tion. C'est une méthode quasi mystique. On se plonge dans une question et la réponse surgit à la conscience, parfois de manière tout à fait inattendue.

Il ne s'agit pas d'acquérir davan¬

tage de connaissance, mais d'amener à la conscience de veille la connaissance que nous avons tous déjà. Il faut pour cela débar¬

rasser notre corps et notre esprit de tout ce qui les enchaine. Notre esprit doit être clair, sans préju¬

gés ni point de vue ou attitudes fixes. Nous devons clarifier nos relations à autrui et épurer notre corps de toutes les toxines et tensions chroniques qui sont la cause des distorsions dans nos perceptions.

Ce travail accompli, nous pour¬

rons alors diriger notre cons¬

cience et obtenir ainsi une ré¬

ponse à toutes les questions que nous sommes susceptibles de nous poser.

Sous la façade de la personnalité, au-delà des limites conceptuelles de l'esprit, se trouve un Soi semblable à Dieu, l'authentique

«JE», le Dieu créateur (quan¬

tique). N ous et moi. nous som¬

mes des Dieux de cette sorte, des Dieux quantiques.

I volume broché. 288 p..

15 x 21 cm - Fr. 39.- Diffusion en Suisse par les Editions du Signal à Lausanne.

I 9. route du Pavement.

Parlons français

«Tournus» (!)

A propos de l'élection des conseillers fédéraux: «L'idée se développe de favoriser un toumus plus rapide entre les cantons.»

Ce barbarisme alémano-romand a figuré (notamment) le 15 novem¬

bre dans l'éditorial d'un distingué quotidien de Genève... On en est là!

En français: rotation, tour de rôle, alternance.

L'auteur de cet album, paru aux éditions P.-M. Eavre. a eu un coup de foudre pour les Mum¬

menschanz. un jour de 1979. en assistant à l'un de leurs specta¬

cles. A travers son ouvrage, des textes concis et vivants, de nom¬

breuses illustrations nous font partager sa passion et surtout l'auteur transmet l'atmosphère créative d'un groupe d'artistes en recherche.

De page en page on pénètre dans les coulisses du succès de ces mimes peu ordinaires. Le goût du spectacle, les Mummenschanz l'avaient chacun à leur manière.

Ensemble, à force d'expériences, de réflexions, d'échanges entre eux et avec le public ils ont précisé et affiné leur style. La quête des formes et des maté¬

riaux est un élément essentiel de la création de leurs spectacles.

Leur thème privilégié, l'homme, ses comportements, ses habitu¬

des. est inépuisable et son impact ne connaît, de surcroit, aucune frontière. Ce choix, l'originalité de leur démarche font des Mum¬

menschanz des artistes que l'on réclame partout dans le monde.

Mais sur scène nous ne voyons que le résultat d'une longue ges¬

tation. des formes fantastiques qui évoluent dans le noir.

En ouvrant la porte des coulisses, en nous dévoilant quelques se¬

crets. Michel Buhrer redonne à ces artistes une dimension hu¬

maine: deux hommes et une femme constamment en recher¬

che. Ils en deviennent plus pro¬

ches et infiniment attachants, tout comme l'album qui nous les raconte sans masque.

mpd AiiJra Bmsurd, Bvrnw Scliurth. Hiiriann t'russvllo.

20 FRßOURG

(21)

LES SPORTS

Occasion unique!

Chacun avait, œ dimanche, à son niveau, un but bien précis qu'il voulait atteindre. Markus RyfTel convoitait la victoire, les autres une amélioration de leur temps personnel! Cet objectif est néces¬

saire pour avoir la motivation optimale d'avaler les difficultés de cette course spéciale. Elle né¬

cessite une sérieuse préparation physique, car les moments de pause et de relaxation sont inexis¬

tants; mais elle exige surtout une préparation psychique, car il faut surmonter les moments péni¬

bles!

Cependant, c'est une occasion unique pour beaucoup de popu¬

laires de se tester, de réussir et d'être récompensés de tous les efforts endurés lors des en¬

traînements.

RyfTel et Helen Wessinghage!

Les vainqueurs, les voici: Mar¬

kus RyfTel et Helen Wessing¬

hage. Même si on ne veut pas s'étendre sur les gagnants des différentes catégories, ces deux noms ressortent du lot. Ils tin¬

rent leur rôle de favori depuis Morat jusqu'à Fribourg. Mais nous voudrions surtout féliciter tous les participant(e)s qui amé¬

liorèrent leur performance, sans oublier les meilleurs Fribour- geois et Fribourgeoises. Tous ces

athlètes et populaires remportè¬

rent une victoire sur eux-mêmes.

Ajoutons encore que pour tous ceux qui ne réussirent pas à atteindre leur but ou pour qui ce jour-là fut «un jour sans», qu'ils ne soient pas trop déçus: la roue tourne et l'année prochaine ap¬

portera certainement quelques satisfactions!

Pour conclure, disons qu'il y a encore trop de discriminations

entre hommes et femmes au Morat-Fribourg. Ces dernières fournissent le même effort, mais reçoivent des primes bien moins importantes que ceux-là! Dom¬

mage. car cette course est certai¬

nement l'une des plus belles de Suisse et d'Europe de par son tracé et de par son ambiance indescriptible!

A. L.

Morat-Fribourg

et des centaines de... victoires!

Les années passent, mais la course Morat-Fribourg reste la même. On retrouve toujours et encore ces faux-plats, ces montées qui donnent le caractère particulier et surtout le charme du Morat-Fribourg!

Cette extraordinaire manifestation se déroula le premier dimanche d'octobre par un temps plutôt froid, mais idéal pour la pratique de ce sport d'endurance. Déjà très tôt, dans la petite ville accueillante de Morat, des centaines, des milliers de coureurs, jeunes, moins jeunes, grands, petits, hommes et femmes, presque tous s'embaumaient de «pommade», se frottaient, se giflaient les cuisses. Toute cette minutieuse préparation s'accompagnait d'une ambiance enivrante et d'une connivence sincère entre athlètes.

Quand Markus Ryffel est suivi de près par d'autres concurrents aussi en pleine/orme. l'holoO. Vonlanthen

Hockey sur glace

L'exemple du fair-play

Un soir du début octobre, entre vingt-trois heures et minuit, des jeunes très joyeux chantaient dans les rues de Fribourg. On entendait même des «bramées» loin à la ronde. Cette jeunesse un peu excitée revenait de la patinoire St-Léonard. où elle avait vécu une soirée extraordinaire. Je me suis fait à cette idée que les adolescents doivent se défouler et je connais aussi les gammes de leurs bruyantes vocalises. La poliœ. elle aussi, ne réagit pas trop brutalement. Elle admet cette joie manifestée par la satisfaction d'un match gagné par Fribourg-Gottéron. Et si le spectacle est de qualité, le plaisir est double.

Moi aussi j'ai pris l'habitude d'assister à tous les matches ou presque de l'équipe fribourgeoise parce que. en premier lieu, j'aime beaucoup ce sport qu'est le hockey sur glace, d'autre part parce qu'une telle soirée me procure une détente bienvenue dans la vie mouvementée d'aujourd'hui.

Récemment, lors d'un match très animé, j'ai remarqué une quarantaine de jeunes dans un coin de la patinoire qui encoura¬

geaient de toutes leurs forces Fribourg-Gottéron. Parmi eux se trouvait un homme de soixante-dix-neuf ans. qui se sentait à l'aise au milieu de cette jeunesse bruyante mais correcte à tous points de vue. Il chantait, lui aussi: «Allez Gottéron. allez!» Voilà un exemple qui valait d'être cité, car il y a encore trop de jeunes qui ignorent ce qu'est le fair-play.

G. Bd FRBOURG 21

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LES SPORTS

ANDRÉ MASSARD:

il pourrait être un professionnel dévoué

La concentration avant le départ d'André Massard. un coureur dont l'expérience et les qualités morales seraient des atouts dans une équipe de professionnels.

A mi-octobre, André Massard rentrait au pays après une com¬

pétition disputée en Australie.

Dans son courrier, il cherchait en vain une lettre lui offrant un contrat de coureur professionnel.

La bonne nouvelle n'étant pas (ou pas encore) arrivée, le socié¬

taire de la Pédale bulloise restait toujours dans l'incertitude quant à la suite de sa carrière de coureur cycliste. «Passer pro, c'est mon objectif, je l'avoue. A 27 ans, compte tenu de l'idée que je me fais d'une carrière dans le peloton des meilleurs, je suppose dispo¬

ser de ressources suffisantes, tant sur le plan physique que sur mes capacités d'épauler un chef de file tout au long d'une saison.»

«Capable d'épauler un chef de file», voilà des paroles qui collent parfaitement au personnage d'André Massard. Prince incon¬

testé du cyclisme fribourgeois de ces dernières années - il collec¬

tionne une quinzaine de titres, dont sept de champion cantonal sur route - il demeure conscient de ses possibilités. Et. l'expé¬

rience aidant, cet amateur à la vie tranquille ne manquerait pas d'apporter sa sagesse et son bon sens dans une équipe de profes¬

sionnels souvent privée de ce genre de personnage calme et posé. Au fait, d'où lui vient cette sérénité? «Peut-être que vivre à la campagne, m'occuper parfois des travaux de la terre avec mon père sont autant d'éléments qui font que je me sente bien un peu partout. Que ce soit chez moi. à La Tine, ou dans une grande ville étrangère lors d'une compéti¬

tion.»

Toujours le même problème Au niveau des amateurs. André Massard s'est confectionné un palmarès fort agréable, dont la ligne de force est certainement sa victoire en solitaire à Moléson.

lors du Grand Prix Suisse de la Route en 1982. «Cest là mon plus beau souvenir», avoue-t-il d'ailleurs. Hormis ce succès, no¬

tre champion, à côté de ses titres fribourgeois, est devenu un habi¬

tué de la course de côte Sion- Nendaz qui l'a vu par deux fois consécutivement sur la plus hau¬

te marche du podium. Et ré¬

cemment, sur sol australien, il franchissait également en vain¬

queur la ligne d'arrivée de la di¬

xième étape d'une course qui, sur 1200 km, reliait Brisbane à Sid¬

ney. «Cette victoire m'a égale¬

ment procuré une certaine satis¬

faction du fait de la participation.

Nous étions quatre coureurs suisses à nous mesurer à des adversaires qui sortaient des Jeux Olympiques et gagner une étape dans ces circonstances provoque un plaisir spécial.» A l'aise dans le peloton des amateurs. André Massard n'est pourtant pas un homme qui est allé au-delà de ses limites. Pourquoi? C'est tou¬

jours le même problème: «Il n'y a pas de miracle. Pour soutenir la comparaison avec les meilleurs, il faut s'astreindre à un en¬

traînement suivi qui ne laisse pas beaucoup de répit aux activités annexes et aux loisirs. Hors, pour gagner ma vie. je dois exercer une activité professionnelle, c'est pourquoi je poursuis mon travail de dessinateur-géomètre. De plus, ma famille vit des ressour¬

ces de l'agriculture et lors des grands travaux de l'année je prête aussi main-forte à la bonne mar¬

che de l'exploitation. Tout ceci, au détriment de l'entraînement.

Cest pourquoi je reste persuadé que. en décrochant un contrat de professionnel, je pourrais me préparer plus spécifiquement étant entendu que. sans soucis d'ordre matériel, j'aurais plus de temps à consacrer au cyclisme».

Cllo-Auflna: la solution Porteur du maillot rouge et gris de Cilo-Shimano. le groupement amateur de la firme de Romanel.

André Massard n'est sur le pa¬

pier pas très éloigné d'une place dans les cadres de l'équipe pro.

Ce d'autant plus que celle-ci sera

dirigée l'an prochain par Gio¬

vanni Cuisani. le successeur d'Auguste Girard. Or Cuisani connaît bien Massard et ses qua¬

lités. On pourrait en conséquence supposer que la promotion ne serait qu'un aboutissement lo¬

gique des choses. Mais Massard est en proie au doute: «Je suis même pessimiste, suite aux der¬

niers contacts que j'ai eus à ce propos», lâchait-il lorsque l'on abordait son avenir immédiat. Et

pourtant lui. l'homme aussi à l'aise sur les bosses que dans les sprints, pourrait être un profes¬

sionnel dévoué. Certains de ses adversaires chez les amateurs ont d'ailleurs effectué le grand saut sans pour autant détenir des ca¬

pacités supérieures aux siennes.

De cela Massard en est parfaite¬

ment conscient. Seulement voilà, le champion fribourgeois est un sage qui sait que le cyclisme professionnel veut dire aussi im- 22 FP6CXJRG

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LES SPORTS pact publicitaire, aspect commer¬

cial et recherche de sponsors. Et si le candidat ne plaît pas particu¬

lièrement à ceux qui détiennent les cordons de la bourse, les portes se ferment avant même d'être entrouvertes. La concréti¬

sation des ambitions n'est donc pas forcément une évidence.

quand bien même l'intéressé dis¬

pose d'arguments pour le moins intéressants: «Je n'entends pas me glisser parmi les champions du moment, là n'est pas mon but.

Par contre je demeure persuadé que, au sein d'un groupe, je suis capable d'assurer un rôle d'équi- pier. Je ne le cache pas. l'aventure

...un nouveau litre de champion fribourgeois à son palmarès (ici devant Béat Nydegger), dont le plus beau fleuron demeure une victoire en solitaire à Moléson, lors du Grand Prix Suisse de la Route en I9H2.

Emmenant une échappée dans les environs de Romont. André Massard terminera cette épreuve en ajoutant... Photos Otto Vonlanthen

me tente, tout comme j'aimerais également satisfaire au désir de chaque coureur cycliste, à savoir disputer un Tour de France. Mal¬

heureusement la solution Cilo- Aufina est peut-être la seule qui convienne, parce que m'expatrier en Italie poserait quelques pro¬

blèmes et en France les offres

dépassent largement la demande.

Pour le moment je vis dans l'attente d'une décision à mon sujet, j'espère néanmoins que celle-ci tombera assez rapide¬

ment pour que je sois fixé sur la suite à donner à ma carrière».

Marcel Brodard

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