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Car pour beaucoup de gens, de la cam¬ pagne surtout, voir son nom figurer au palmarès est un honneur à ne pas négliger

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v_y

REFLETS FRIBOURGEOIS

I usfre

LES PROMENADES À CHEVAL Un sport familial

0 Revue bimensuelle 4 octobre 1985 N° 17 Fr. 3.50

HC FRIBOURC-COTTERON Quel héritage pour Kent Ruhnke?

(2)

Maisons fleuries

Depuis quelques années, une saine émulation se mani¬

feste dans la plupart des villa¬

ges du canton de Fribourg, tout particulièrement en Gruyère, en Singine et dans la Broyé. Les concours qui sont organisés par la Com¬

mission pour l'embellisse¬

ment du canton - dont l'ob¬

jectif est d'encourager cet effort - y est certainement pour quelque chose. Car pour beaucoup de gens, de la cam¬

pagne surtout, voir son nom figurer au palmarès est un honneur à ne pas négliger. Il est évident que pour les loca¬

lités à vocation touristique une décoration florale fait partie intégrante de l'accueil réservé aux hôtes qui décou¬

vrent ainsi, avec une certaine admiration, une véritable

féerie de couleurs et de par¬

fums. A la campagne, nom¬

breuses sont les fermes et les maisons qui font l'objet d'un embellissement floral. Cela n'est pas fait uniquement dans le but d'attirer le touriste et le bon goût n'est pas néces¬

sairement lié à un éventuel revenu supplémentaire.

Toute personne, pour son propre plaisir, peut fleurir le balcon ou les fenêtres de sa maison. Et si d'autres parta¬

gent ce bonheur, c'est bien.

Mais à quoi faut-il attribuer cette explosion florale dans nos villes et villages fribour- geois? Pour ma part, il y a d'autres raisons que les con¬

cours qui motivent chez nos paysannes de la plaine Exisle-l-il une plus belle décoration florale au Pays de Fribourg

comme de la montagne cette passion pour les fleurs. Il fut un temps, c'est vrai, où les rares balcons fleuris étaient le privilège de gens fortunés.

Les moins nantis se conten¬

taient de les décorer avec des fleurs des champs qui se fa¬

naient après une semaine. Il est vrai qu'on ne se contente plus uniquement de l'utile, de l'indispensable, pour jeter un regard vers l'agréable?

Pouvoir créer ce qui plaît aux yeux et satisfait le cœur, n'est-ce pas là un pas accom¬

pli dans l'amélioration de la qualité de la vie?

Tout cela n'est bien sûr qu'une constatation dont l'explication réside dans la beauté estivale de toutes ces maisons et fermes admira¬

blement fleuries du Pays de Fribourg. Quelles sont ac¬

cueillantes avec leurs géra¬

niums et leurs pétunias sur les balcons et les fenêtres.

N'avez-vous jamais eu envie de respirer avec ces fleurs, de vous épanouir avec elles et de chasser de l'esprit l'idée qu'un jour elles n'existeront plus. Leur temps de floraison est si court qu'il faut en pro¬

fiter aussi longtemps que le parfum se répandra autour de votre maison.

U ne paysanne me disait:

«Il m'arrive fréquemment, la nuit, d'entendre chanter les fleurs...»

Gérard Bourquenoud

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR®"

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie FragnièreS.A. ■ 31.

rte de la Glane • Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75 - Télex 94 22 73 IFF CH

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère • Sarine - l^c).

Correspondants et collaborateurs:

Alfred Oggier - Marc Waeber (Société)

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Rrodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage*

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg-Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

5 La taille des événements, par Gérard Menoud 9 Les invisibles, un reportage d'Andrée Faucherre 11 Notre roman-photo

15 Les promenades à cheval - Le marché-concours de Saignelégier - Le Musée du cheval à La Sarraz

19 Pour elle et pour lui

21 Quoi de neuf chez les aînés?

26 Le Cercle fribourgeois de Genève 28 La ronde des districts

31 La bénichon au Pays de Fribourg

33 Nouveaux divertissements chez Barnabé, à Servion 35 Rencontres folkloriques de Fribourg

37 Nous les jeunes : avoir 20 ans aujourd'hui

38 Nouveaux grenadiers à la Garde d'honneur officielle des autorités cantonales

39 Quel héritage pour Kent Ruhnke?

Couverture

L'attrait du cheval chez les jeunes De nos jours, toujours plus de personnes - et plus particulièrement les jeu¬

nes - subissent l'attrait du cheval sans vraiment connaitre l'animal. Les écoles et clubs équestres y pourvoient. Les chevaux requièrent en effet beaucoup de soins et d'attention, ainsi qu'une connaissance appropriée des animaux est indispensable, si l'on tient à les traiter convenablement. C'est pourquoi Laurence Gavillet. d'Esmonts. va entrer dans quelques jours à l'Université de Berne pour accomplir des éludes de vétérinaire. Cette jeune fille monte elle-même sa jument «Poupette» avec laquelle elle fait de nombreuses promenades dans la nature. Nous comprenons qu'elle soit fiéredeson cheval âgé de sept ans. car ce dernier lui procure de grandes satisfactions.

Photo FRIBOURG illustré Voir notre reportage à partir de la page I 5.

LES PROMENADES A CHEVAL Un sport f amiMal HC FR1BOURC-COTTÉROM Ouet héritage pour Kerrt Ruhnke?

FRIBOURG 3

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SOCIÉTÉ

Réfléchissez à cela

M""' Elisabeth Kopp, conseil¬

lère fédérale, a parlé. A pro¬

pos des demandeurs d'asile, elle a dit: «Nous vivons dans un état de droit et il n V a pas place pour des mesures d'exception». Ceci pour bien préciserqu 'il n était pas ques¬

tion d'ouvrir des camps.

Elle a donc décidé et elle a parlé.

Ht pourtant elle est chré¬

tienne.

Vous ne voyez pas le rapport?

Réfléchissez, y ou s savez ce qu'est un chrétien: c'est un ancien Juif fidèle à l'en¬

seignement de Jésus, Juif lui- mente, enseignement contenu, sans renier l'Ancien mi sont les commandements de Dieu, dans le Nouveau Testament qui est formé des quatre évangiles, des actes des apô¬

tres et des lettres de l'aul.

Surtout des lettres de Paul.

Aux Romains, aux Corin¬

thiens, aux Epliêsiens, aux Colossiens, voire à Timothée.

El vous savez qu'il existe toutes sortes de chrétiens: les uns aussi admirables et res¬

pectables que les autres. En gros, on peut penser qu 'il v a auiourd hui dans le inonde un milliard de chrétiens répar¬

tis dans line quarantaine de sectes toutes liées par un dénominateur commun: Jé¬

sus. El la matière du lien, on ne la trouvera pas néces¬

sairement chez les évangelis- tes. dont aucun ne vivait au temps du Christ, et qui sem¬

blent avoir surtout adapté les textes prophétiques de l'Ancien Testament à la nou¬

velle vérité qu'ils voulaient

enseigner, mais on la trou¬

vera dans l'aul.

Paul, vous connaissez. De son vrai nom Saoul, né Tarse de parents juifs, circoncis dés le huitième jour, apprenti tis¬

seur de tentes, citoyen ro¬

main, ennemi irréductible des partisans du Christ jusqu 'à sa conversion sur le chemin de Damas, et dès lors fanatique sponsor de la nouvelle religion chrétienne.

Le dieu des chrétiens parle par la bouche de Paul, c'est incontestable.

Vous savez, même aux députés fribourgeois, quand ils sont assermentés avant même d'avoir siégé, on leur rappelle en la cathédrale de Saint-Nicolas, que Paul dit, au nom du Christ: «Que tout être se soumette aux autori¬

tés supérieures, car il n'est pas d'autorité qui ne vien¬

ne d'Elohim». Ce qui signifie très exactement que l'autorité ne vient pas du peuple, mais de Dieu. Ou des dieux.

Le rapport avec Elisabeth Kopp? C'est simple. Paul dit aussi-

(I Timotheus, 2, lit 12)

«Une femme doit apprendre en toute soumission / Je ne permets pas à une femme d'enseigner / Ni de prendre une initiative avant l'homme / Mais d'être en silence».

C' est clair, non?

Avant toute chose, une chrétienne doit se taire.

Ce n 'est pas Marc qui Ta dit, c'est Paul.

Marc H lieber

(D Le coup de fil de Berne

Etre normal dans notre so¬

ciété devient de plus en plus difficile. Ou. à l'inverse, il vaut mieux être anormal pour avoir droit au chapitre.

Le terme de normal, naturel¬

lement. n'a rien à voir ici avec des tares physiques ou psychiques. Les handicapés, physiques ou mentaux, des malades donc, gardent toute la sympathie de notre peuple et méritent que la société s'occupe d'eux de manière particulière.

francs pour venir en aide aux homosexuels. Il est vrai que le SIDA, leur terrible mala¬

die particulière, s'étend tou¬

jours davantage dans ce pays.

Mais est-ce une raison de la traiter autrement que le can¬

cer. la leucémie ou l'infarctus du myocarde dont on connaît les importants ravages chez les gens normaux. Quand on sait que. d'autre part, les maladies vénériennes clas¬

siques que tout un chacun peut contracter ne sont l'objet

Et ceux

qui sont normaux?

l'our nous. ici. la notion de normal recouvre celle de con¬

forme à la très grande majo¬

rité. conforme au droit natu¬

rel. conforme aux buts de la société (chrétienne) dans la¬

quelle nous vivons.

Les anormaux seraient ceux qui se mettent, volontaire¬

ment souvent, ou quelquefois sans le vouloir mais par la force des choses après un premier pas voulu, dans la marginalité, en-dehors des systèmes généralement ad¬

mis par la société.

Rien à redire aux marginaux, aux anormaux, tant qu'ils se considèrent comme tels.

Mais au moment où ils prétendent à des considéra¬

tions spéciales de la part de la société, des pouvoirs publics et de la religion, on doit se poser certaines questions.

On doit ainsi s'étonner que le Conseil fédéral, sans que per¬

sonne ne lui demande rien officiellement, vient de voter un crédit de 17.5 millions de

d'aucune sollicitude particu¬

lière. on est en droit de trou¬

ver choquant ce crédit de 3.5 millions de francs par an¬

née pour le SIDA.

Seront choqués aussi tous ceux qui ne sont pas homo¬

sexuels. ni drogués, ni alcoo¬

liques. ni squalters. ni sprayeurs. ni punks, ni roc¬

kers. ni marginaux de quel¬

que nature que ce soit et qui vivent la vie de tous les jours comme on doit la vivre. Avec peine pour leur travail, avec amour dans leur famille, avec joie de ce qu'ils peuvent et avec douleur de leurs épreu¬

ves.

Mais ceux-là justement sont normaux et le Conseil fé¬

déral. pas plus que le parle¬

ment n'a de motif de s'en préoccuper spécialement.

C'est le gros tas. le troupeau.

Donc inintéressant pour des coups d'éclat.

Alfred Oggier

4 FRBOURG

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UN PAYS, UNE TERRE

Mon pays, c'est...

par Gérard Menoud

J'avais fait remarquer dans mon premier article que ce tissu très dense des sociétés du district constituait une valeur. On s'est par¬

fois gaussé de ces Suisses qui. lorsqu'ils se trouvaient réunis à trois, projetaient la fonda¬

tion d'une société. La presse met en évidence, par le texte et l'image, la vie des groupements locaux. Mais quelle attention le lecteur porte- t-il à ces informations?

Bien des personnes éprouvent aujourd'hui un certain désarroi en suivant le cours de cet immense fleuve d'informations qui coule dans les foyers dès que la puissance des ondes magiques de la radio et de la télévision se met en mouvement. Elles se plaignent, ces person¬

nes, que l'ombre gagne sur la lumière et que ce qui fait l'événement s'appelle: catastro¬

phes naturelles, guerres, tortures, famines, désordres sociaux et remise en question de toutes ces valeurs qui paraissaient intangi¬

bles. Il vaut la peine de s'arrêter à celte critique et d'en peser la consistance. Le monde étant ce qu'il est, il serait bien inutile de vouloir ignorer le sort de la planète quand on sait que le destin des peuples est aujourd'hui confronté à l'inéluctable solidarité. Cette der¬

nière est le ciment des peuples et la Suisse ne sauvera son bien-être et son avance technolo¬

gique que si elle inscrit ses efforts dans la réalité de tant de pays défavorisés et comme égarés dans leurs contradictions mortelles. La TV et la radio ne peuvent rendre compte de la vie et des activités du grand nombre de sociétés et d'associations. Ces médias le font dans la mesure du possible et tentent d'illustrer des moments forts. Ce sont les journaux et d'autres publications qui se chargent de relater ces événements locaux et d'en souligner l'esprit et l'importance.

Il appartient au commun des citoyens de prendre la taille des événements. Si les nouvelles du monde nous induisent parfois au désespoir, elles ne sont pas toujours noires, il s V glisse aussi de la couleur, du réconfort.

Mais, et cela est important, nous avons près de nous mille raisons de nous réjouir de ce qui va bien, de ces événements locaux qui n'intéressent ni Paris. Londres ou New York, mais bien les gens du cru. Encore faut-il aimer la lenteur dans l'observation, posséder une certaine bienveillance envers la vie de nos communautés et de ceux qui les animent. On a reproché souvent aux hebdomadaires, ou bi¬

hebdomadaires, aux revues mensuelles, aux publications annuelles de ne pas coller à l'événement, de venir toujours après... C'est que leur vocation est autre. Si on reprend des informations, c'est pour en souligner d'autres aspects, en dégager la signification. Par ailleurs, le lecteur a-t-il toujours besoin de

La taille des événements

sous-titres, peut-il encore lire paisiblement un texte qui prie plus à la réflexion qu à l'émoi?

Je le pense.

El maintenant je porte un regard sur la Gruyère. Ses habitants ont-ils assez reconnu l'importance du futur home médicalisé d'Humilimont, comme du foyer pour person¬

nes âgées qui va s'ouvrir à Broc? Et cette Association des aides familiales, en difficulté de budget et que l'Association des communes de la Gruyère et des aides privées vont remettre financièrement à flots. Dans notre petit univers agricole et pastoral, on a pu observer des faits réjouissants, comme cette session du chapitre des Préalpes de la Con¬

frérie des vignerons fribourgeois qui s'est tenue à Charmey, ou la présence dans la cuvée 85 des maîtres agriculteurs de cet unique et volontaire jeune paysan de la Gruyère: M.

Jean-François Rauber. Je citerai encore celte route future - si tout va bien - des Alpettes, longue de 6 km, qui intéresse surtout Vuadens et Vaulruz. Il faut aussi porter attention à la

nomination de M. Jean Savary, conseiller national, au poste de président de la Fédéra¬

tion des coopératives agricoles du canton. On ne parle donc plus, dans les nouveaux statuts, des «syndicats agricoles». Ainsi est levée une ambiguïté qui n 'avait que trop duré.

Sur le plan de la culture, saluons l'artiste bullois Jacques Cesa qui a pavé la place de Moudon à Estavayer-le-Lac. L'art de la mosaïque y a trouvé heureusement une nou¬

velle définition. Une mention aussi aux Ima¬

giers de la Gruyère qui ont exposé avec succès à Cressier-Neuchàtel. Quant aux Jeunesses musicales du district précité, elles ont à leur actif la prouesse d'avoir mis sur pied un programme de six manifestations de haute

valeur artistique.

Il faut conclure. En choisissant quelques exemptes, mais on en trouverait bien d'autres, j 'ai essayé de montrer que les événements ont une taille. Elle se situe bien au-dessus des faits divers el laisse loin derrière elle la vente des livres au kilo et de la musique à la force des décibels.

On peut lire négligemment les faits qui concernent nos sociétés locales et se contenter des images. Il faut, comme le conseillait La Fontaine, casser la noix pour l'apprécier, en l'occurrence, discipliner nos attentions rebel¬

les.

G. M.

MM. Louis Barras (à gauche), ancien président, et Jean Savary (à droite), nouveau président de la Fédération des coopératives agricoles, remercié el félicité par te conseiller d'Htut Hans llaechler.

l'holo H. Magnin

FRIBOURG 5

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Actuellement:

spécialités de la chasse Fam. F. Freiburghaus - Tél. 029/2 74 39 Fermé le mercredi

rviu •• .

SERVION

MOTEL DES FLEURS Restaurant-Brasserie

Hôtel de l'Etoile Charmey

SPECIALITES DE GIBIER DE LA VALLÉE

Civet de chevreuil

Noisettes de chevreuil aux morilles Selle de chevreuil

Râble de lièvre Le dimanche 13 octobre à midi

nous servons le menu de bénichon exclusivement

«Tante Marthe»

vous mijote

(7)

ACCUEIL ET SERVICE A*

Le tranchage et le découpage des viandes

Le client en présence d'un pois¬

son. d'un canard ou d'un cochon de lait entiers connaît un instant d'émotion gastronomique: cette présentation prend en effet un petit aspect solennel. Le plaisir esthétique annonce des délices qui font frémir ses papilles gusta- tives. Mais même le tranchage à table d'une belle pièce se justifie.

Tout d'abord, parce que le mor¬

ceau sera servi sur l'assiette avec tout son suc - et aussi parce que la viande en une pièce est plus décorative qu'en tranches. On distingue le tranchage. qui con¬

siste à couper das tranches, du découpage, qui consiste à déta¬

cher les différentes parties (d'une volaille, par exemple).

M W. Amslul: de l'Ecole suisse de boucherie, à Spiez, nous fail découvrir l'art de découper la viande.

Une planche en bois ou en ma¬

tière synthétique, avec une rai¬

nure pour recueillir le jus.

Un tranchelard sans scie. Cou¬

teau à lame souple et mince d'environ 40 cm de long. 11 convient pour couper de larges tranches fines, par exemple de saumon fumé et de jambon.

Un couteau pointu à lame lisse, d'environ 25 cm de long. Il est utilisé pour la volaille, la selle de chevreuil, le gigot d'agneau, l'en¬

trecôte double et le chateau¬

briand.

Une serviette propre pour le sau¬

mon fumé.

Lxs couverts à découper doivent toujours être préparés sur le gué¬

ridon, car ils servent à retirer les mets du plat pour les placer sur la planche. On utilise la grande fourchette pour maintenir les mets. Attention: la viande rôtie, si elle est rose ou saignante, ne doit jamais être piquée, car cela fait perdre trop de jus. Ces pièces sont toujours maintenues avec le dos de la fourchette.

Les plats contenant les mets sont placés sur un réchaud pendant le tranchage.

Exemple type de viande à l'os: le gigot d'agneau

Le gigot comprend deux os: celui de la cuisse et le manche, scié à la moitié et dépassant la viande de 10 cm environ. C'est ce dernier que l'on saisit avec une serviette pour trancher le gigot.

Le gigot est un bon exemple pour le tranchage à l'os.

Faire une incision le long de l'os, à la jonction des deux faisceaux de muscles.

Puis, en commençant au jarret, couper légèrement en biais con¬

tre soi, en tranches d'environ 1 cm.

Quand cette partie est servie, retourner l'os et procéder de même avec la partie interne.

Conseils tirés du livre « Technologie du ser¬

vice» que vous pouvez obtenir auprès de Iii f édération suisse des restaurateurs.

L'émincé de gibier chasseur Temps pour tout l'apprêt: environ

30 minutes.

Marché pour 4 personnes

600 g de chevreuil ou de cerf émincé à la main. I es de Biofin 10%, 5 à 6 baies de genièvre, du sel et du poivre. I oignon. I carotte, 1 bout de céleri-rave. '/2 feuille de laurier.

% et de thym, I petit verre de gin, 2,5 dl de crème. Y2 et d'extrait de viande ou % et de sauce en pâte.

I petite boite de griottes.

A pprél

- Chauffez la graisse, mettez-y le

genièvre et sautez-y la viande, puis relirez-la et maintenez-la au chaud.

- Ecrasez le genièvre, hachez menu l'oignon, râpez la carotte et le bout de pomme de céleri, puis remettez ces ingrédients à fondre à la poêle.

- Ajoutez la demi-feuille de laurier et le thym, déglacez du gin. affinez à la crème et réduisez, un peu. puis liez à l'extrait de viande et passez.

- Salez, et poivrez la viande, puis mettez-la dans la sauce, avec les griottes bien égouttées. chauffez bien mais ne faites plus bouillir et servez.

Complétez le repas d'un gnocchi.

Auberge-Restaurant de la Fleur-de-Lys Eoï.

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1 irfpy Tél. 021/93 71 81 Venez déguster nos spécialités de chasse:

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FRIBOURG 7

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LES JEUX

Résultats du concours du 6 septembre 85 L'image réelle portait le chiffre 1 et nous montrait un quartier de la ville de Morat avec, comme fond, le lac du même nom et le Vully.

Nous ont donné la réponse exacte:

Marguerite Guerraz. Les Riaux. Château-d'Oex; Marie-Louise Gavil- let. Esmonts; Agnès Donzallaz. Vauderens; Paul Pesse. La Joux;

Josiane Defferrard. Rosiers 4. Granges-Paccot; Julia Schneuwly. St- Barthélemy I 7, Fribourg; Max Gavillet. Esmonts; Chantai Maillard.

Chapelle-sur-Oron.

Le tirage au sort a désigné comme gagnante d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Marguerite Guerraz, Les Riaux, Château-d'Oex.

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée a I KlliOl R(i illustre, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Ouvrez l'œil!

Notre meneur en page a commis une erreur lors du montage de notre revue.

l e lecteur devra nous indiquer l'image réelle par le chiffre qui se trouve sur la photo exacte en précisant l'endroit ou le sujet représenté.

Délai: 12 octobre 1985.

l a réponse devra nous parvenir sur carte postale uniquement, a l'adresse suivante: Concours «Ouvre/ l'ivil». I RIBOl RG illustré.

Cl' .U1. 1701 I ribourg.

p R P H R

T R Q T T

P T H K N

J R D N N

N V S Q L

P T M T R

F R R G R

D D C C R

C R T C H

Consonnes et voyelles par «pécé»

Un jeu de vocabulaire...

Règle du jeu: Ci-dessus vous avez neuf mots. Seules les consonnes sont indiquées. Complétez chaque mot par les voyelles manquantes.

Les mots se lisent horizontalement. Les accents ne sont pas pris en considération.

Solution quelque part dans le journal.

Devinettes

Les objets mystérieux l ouche finale?

Sa vie est suspendue à un fil?

Garde les vêtements pour la nuit?

Aucune tête ne peut l'empêcher d'augmenter?

Solution quelque part dans le journal.

Pris sur le vif Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seule la personne concernée peut s'annoncer.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré, rte de la Glane 31.

1701 Fribourg.

8 FRIBOURG

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LES AILES

Des hommes ou des prénoms:

Patrick, Jean-Marc, Gilbert, René. Ils travaillent dans l'om¬

bre. INVISIBLES.

En commun, ils ont une passion dévorante: l'hélicoptère! L'oiseau de fer, aux couleurs d'Air-Gla- ciers s'enfonce dans la vallée resserrée. Seul, le bruit de ses pales permet à l'homme habitué, de le situer.

Il est le réconfort des alpinistes perdus, des accidentés, des af¬

famés, des malades, etc.

Le pilote est très concentré, il mène sa machine sur les lieux - par exemple d'un accident:

Alors l'invisible sort de l'ombre.

Un treuil!

Patrick dans sa combinaison orange, son casque et sa radio, descend au bout du câble de 25 mètres.

Pendu sous l'hélicoptère, il n'a pas peur!

En dessous de lui. dans ce couloir de glace, un alpiniste blessé l'attend fébrilement. On ne peut l'atteindre qu'avec le treuil.

Après l'installation scabreuse du blesse dans le filet horizontal, notre assistant de vol. dans son harnais, se laisse remonter, en maintenant son blessé.

Instant de vie - intense concen¬

tration entre d'une part le pilote qui doit maintenir sa machine en stationnaire - dextérité - adresse - nerfs d'acier - et: Patrick et son blessé - sourire pour réconforter - tension - avoir confiance - total abandon de soi - son ami pilote les tirera de là!

A l'hôpital, chacun reprend son souffle.

Avant même de recevoir des mercis. la base alerte l'héli¬

coptère d'une nouvelle mission.

Il faut partir! Patrick invisible a préparé la machine, attent que le pilote soit prêt, ferme les portes, saute dans l'hélico.

On les attend ailleurs.

Mission pour l'après-midi: ravi¬

taillement d'une cabane de mon¬

tagne.

Trois filets de marchandises de toutes sortes, matériel divers.

Patrick prépare les charges, il doit faire attention à les équili¬

brer.

Quant la machine arrive, le pilote la dirige au-dessus de la charge avec beaucoup de précision, car Patrick doit crocher le filet sous l'hélicoptère.

Assistant de vol, un métier passionnant!

Un sauvetage en haute tniinlagne.

Rapidité - sûreté!

La rotation des voyages se fait parfois toutes les deux minutes.

Pas question de penser à autre chose. De retour à la base, il faut

penser rapidement à préparer les machines pour le lendemain, au programme journalier, d'éven¬

tuels:

- sauvetages

- transferts de blessés - transports de matériel divers - transports de passagers - vols de nuit, vols de recherche - larguages de bombes en hiver pour déclencher les avalanches.

Pour toutes ces missions, bravo au pilote qui a su par son adresse, sa témérité, sauver, ici des alpi¬

nistes en difficultés, là un enfant malade.

Souvent des conditions météoro¬

logiques défavorables.

Au péril de leur vie.

Mais aurait-on oublié l'Invisible?

On ne le remarque pas tellement;

il reste à l'écart, en parallèle.

Pourtant: si actif, si rapide, en éveil.

N'était-il pas là pour guider la machine? Il guette, surveille, protège, transporte, réconforte, range, nettoie! Il vit sa route...

disponible! A chaque instant, pour les autres, pour l'héli¬

coptère. pour sa passion.

A travers chaque grande mis¬

sion. sauvetage difficile, trans¬

ports, travaux délicats et de précisions, sulfatages, béton- nage, ils sont là.

Invisibles.

Messieurs les assistants de vol, vous êtes des courageux. Vous vivez la Vie. Votre dur métier a fait de vous des hommes, des vrais!

Andrée l auchère l'use d'un pylône d'éclairage. Transport

de matériel en montagne. A h service de

l'agriculture et de la viticulture.

<■ 1st-

A

FRIBOURG 9

(10)

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10 FRBOURG

(11)

Les Editions Fragnière Fribourg présentent UNE ÉTRANGE AUTO-STOPPEUSE

Véronique Barthes: Véronique Johnny Roh: Docteur Claude Auger

Yves Bourdilloud: Michel Avec l'aimable collaboration du Garage Friedli à Payerne

Scénario et mise en scène: Jean-Marie ROLLE Prises de vue: Luc Grandjean

Résumé:

Une auto-stoppeuse qu'il avait prise en charge à Estavayer vole au docteur Claude Auger une mallette renfermant des médicaments et des drogues. Tandis que le médecin la recherche, la jeune fille se fait frapper par son ami à qui elle avait remis le butin, tout en lui avouant qu'elle désirait quitter ce milieu pourri.

- Mademoiselle! Mademoiselle!

Vous ne vous sentez pas bien?

SANS CONNAISSANCE, VÉRONI¬

QUE EST ABANDONNÉE PAR MICHEL QUI S'ÉLOIGNE EN EM¬

PORTANT LA MALLETTE.

" Véronique, mais que s est-il passé?

^" k'/C * '<?*! : >•

TOUS LES DEUX SONT FORT "7. / SURPRIS DE SE RETROUVER : - DANS CES CIRCONSTANCES. : r .-,'U

LES RÉVÉLATIONS DE VÉRONI QUE ATTENDRISSENT LE MÉDE¬

CIN QUI N'A PLUS QU'UNE SEULE IDÉE EN TÉTE: RETROUVER, L'HOMME QUI A FRAPPÉ SA / JEUNE AMIE.

FRIBOURG

(12)

- Il est parti dans cette direction

(- J'ai bien mérité de boire un coup.

Par prudence je vais fermer les por¬

tières à clé... On ne sait jamais avec tous ces voleurs, ha ha ha ha...)

Les deux hommes croisent leur regard et. après quelques instants d'hésitation. Michel tente de tuir à toutes jambes. Claude entame alors la poursuite.

12 FRßOLRG

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- Voyou! Tu vas regretter ton geste envers Véronique!

ARRIVÉS À L'EXTRÉMITÉ DU PON¬

TON, LES DEUX HOMMES S'EM¬

POIGNENT VIOLEMMENT.

SE RESSAISISSANT RA¬

PIDEMENT, LE BANDIT DÉSÉQUILIBRE SON ADVERSAIRE.

foi -Et pour commen¬

cer prends ça!

CLAUDE ASSÈNE UN REDOUTA¬

BLE COUP DE POING À MICHEL.

^0

- Je crois, docteur, qu'un bon bain vous fera beaucoup de bien...

#

ET C'EST LE PLONGEON POUR LES DEUX HOMMES QUI ENTA¬

MENT UNE LUTTE ACHARNÉE DANS L'EAU.

H

^fKk

FRIBOURG 13

(14)

• Tu ne t'en sortiras pas mon gaillard.

Wr.

■ Viens toujours me chercher, toubib!

AVEC UNE RARE SAUVAGERIE, CLAUDE ET MICHEL S'AFFRON¬

TENT DANS L'ÉLÉMENT LIQUIDE.

GÉNÉ PAR SES HABITS, LE MÉDE¬

CIN NE TARDE PAS À AVOIR LE DESSOUS.

"M

ty * i

Craignant l'arrivée de la police, Michel abandonne son rival, préfé¬

rant quitter cet endroit inhospitalier. De son côté Claude, ayant évité de justesse la noyade, nage en direction du ponton.

. L 4

N-; , if- • : ■

, *>• <-f s-

(- J'ai bien cru que j'allais y rester...) T

(- Encore un dernier effort... Je vais...

Je vais y arriver...) z

(- Il faut que je récupère... Je ne m'avoue pas vaincu... Cette ordure ne perd rien pour attendre.)

(À SUIVRE) 14 FRBOURG

(15)

LE MONDE DES CHEVAUX

Dès que vous aurez choisi et acheté votre cheval ou votre poney, vous éprouverez le désir d'en tirer le meilleur parti; des possibi¬

lités infinies sont offertes à toutes les classes de chevaux et de cavaliers. Si votre cheval vit chez vous, laissez-lui le temps de s'accou¬

tumer à son nouvel environnement et n'in¬

vitez pas tous vos amis à venir «l'essayer»

dès son arrivée. Quelques leçons, prises dans un bon manège, vous apprendront une foule de choses que vous pourrez mettre en pra¬

tique ensuite avec votre propre cheval. Il arrive fréquemment qu'une fois son cheval acquis le propriétaire néglige de suivre ré¬

gulièrement des cours, se croyant un expert accompli simplement parce qu'il possède son propre cheval. En matière d'équitation, on ne cesse jamais d'apprendre; la meilleure solu¬

tion consiste à prendre des leçons qui vous aideront à résoudre les problèmes soulevés par cette nouvelle association, vous et votre cheval.

Si l'animal est destiné à être partagé entre les membres d'une famille n'ayant jamais, aupa¬

ravant, possédé de cheval, il est préférable que chacun soit formé dans un club hippique local où ils recevront un enseignement centré sur l'équitation, mais aussi des conseils sur l'organisation d'une écurie, la nourriture d'un cheval et les soins nécessaires à sa santé.

Ils y trouveront aussi une certaine stimula¬

tion au sein de chaque reprise, ce qui améliorera leur niveau.

Ces clubs se proposent de perfectionner le cavalier et d'enseigner au propriétaire com¬

ment soigner et assurer le bien-être de la monture; tout cavalier, et particulièrement les plus ignorants en matière équestre, se doit de participer aux différentes reprises qui lui donneront une grande assurance en toutes circonstances.

Où monter?

Tout d'abord, un propriétaire voudra parcou¬

rir les environs. Certaines parties de la région conviennent naturellement mieux à cette activité, une des plus saines et des plus en¬

thousiasmantes formes d'exercice physique.

Exceptées les zones les plus écartées, on rencontre toujours un certain nombre de routes, et pour cette raison, il est essentiel que le cheval soit accoutumé à la circulation routière, particulièrement si des enfants doi¬

vent emprunter ces voies. Si le cheval ou le poney est monté par diverses personnes, il est possible de fixer divers lieux de rendez-vous étalés sur la journée, aux cavaliers successifs.

En ce cas, il est indispensable de prévoir un temps de repos suffisant pour la monture.

Les pistes cavalières, pour de nombreux amateurs, constituent le théâtre favori de leur promenade. Nombre de ces allées ont été fer-

Les

promenades à cheval

Un sport

familial

Un enseignement est nécessaire pour l'organisa¬

tion de l'écurie, la nourriture du cheval, les soins à sa santé et pour assurer le bien-être de la mon¬

ture.

Des promenades à cheval dans la nature et la forêt, quel plaisir et quelle détente! PhotosG. Bd

mées aux cavaliers au cours de ces dernières années et un plus grand nombre encore sont menacées. Cela signifie que de plus en plus de gens sont contraints d'emprunter les routes malgré le peu de plaisir qu'ils en éprouvent:

l'une des joies les plus vives que procure l'équitation n'est-elle pas de tourner le dos à l'agitation et de découvrir le paysage d'une position des plus avantageuses, le dos d'un cheval? Aussi appartient-il aux cavaliers de surveiller les pistes cavalières, de participer à leur nettoyage lorsque la végétation les enva¬

hit et d'unir leurs efforts afin d'empêcher leur fermeture. Ces allées sont les seules voies cavalières, outre les routes, ouvertes aux citadins. Les habitants des régions rurales ont l'avantage insigne de disposer de vastes espaces.

Nombre de clubs hippiques anglais, par exemple, organisent des séances de travail où l'on nettoie les allées pour les rendre accessi¬

bles aux chevaux et aux cavaliers. Si vous souhaitez organiser des randonnées, mieux vaut connaître les propriétaires ou les agri¬

culteurs du voisinage, car vous serez proba¬

blement amenés à traverser leurs terres. Si vous ne causez pas de dégât en cette occasion, il n'y a aucune raison pour que le passage vous soit refusé. Si vous traversez les récol¬

tes, mettez le bétail en fuite ou brisez une clôture, ne soyez pas surpris qu'une per¬

sonne, en d'autres circonstances compré- hensive, vous refuse l'accès à sa propriété.

Une prairie grasse et verte peut sembler tentante, mais rappelez-vous que les prés ont leur raison d'être et ne doivent nullement constituer un champ de course pour les cavaliers locaux. Cela fait partie des moyens d'existence du fermier qui deviendra vite un adversaire de l'équitation s'il découvre d'innombrables empreintes de sabots au beau milieu de ses plantations.

Les agriculteurs constituent des relations utiles lorsqu'il s'agit de se procurer du fourrage. Pourquoi s'adresser à un intermé¬

diaire si vous pouvez vous approvisionner directement chez le producteur? Vous réali¬

sez ainsi des économies et, au cas où vous ne disposeriez pas d'un local suffisant vous permettant d'engranger la quantité de foin nécessaire pour l'hiver, le fermier l'entre¬

posera chez lui jusqu'à ce que vous en ayez besoin. Ne perdez pas non plus l'occasion d'accroître vos connaissances et d'aiguiser votre esprit d'observation quant aux choses de la campagne. Ne dépassez pas non plus les piétons au galop; imaginez-vous vous-même marchant le long d'une allée, surpris et dérangé par l'apparition brusque d'un groupe de chevaux lancés au grand galop qui vous aspergent de boue!

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LE MONDE DES CHEVAUX

Marché-concours de Saignelégier 300 chevaux et 20 000 spectateurs

Une vue de la manifestation.

Ce sont près de 30 000 person¬

nes qui ont participé, les samedi 10 et dimanche I I août 85, au 82e marché-concours de Saigne¬

légier, qui a vu défiler plus de 300 chevaux des Franches-Mon¬

tagnes devant un jury qui a exprimé sa satisfaction sur la qualité des sujets présentés.

Le Syndicat chevalin de la vallée de Delémont, qui était représen¬

té par de magnifiques chevaux primés, et le canton de Soleure avec une fanfare montée, étaient

Le quadrille campagnard emmené par huit jeunes filles.

La course de voitures devant une foule de spectateurs.

les invités d'honneur de cette grandiose manifestation qui a connu un succès inespéré. Cela est dû en particulier à un pro¬

gramme de haute tenue qui a enthousiasmé le public. Celui-ci n'a d'ailleurs pas ménagé ses applaudissements pour le qua¬

drille campagnard présenté par quatre atteleurs et huit jeunes filles montant des chevaux des Franches-Montagnes, le galop li¬

bre, la course de chars romains, le trot attelé, le spectacle équestre

et musical et le cortège folklo¬

rique conduit par cinq corps de musique.

Ce marché-concours de Sai¬

gnelégier, édition 85, était ho¬

noré par la présence d'une foule de personnalités politiques et du monde de l'élevage des chevaux.

Lors de la partie officielle, M.

Jean-Pierre Beuret, président du

La course de chars romains.

Gouvernement jurassien, n'a pas manqué l'occasion pour critiquer la politique agricole de la Con¬

fédération. En effet, pour le mi¬

nistre du canton du Jura, le contingentement laitier - actuel¬

lement en révision - est une mesure qui punit injustement cette région du pays.

G. Bd

FRIBOURG 17

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LE MONDE DES CHEVAUX

Le Musée du cheval marque fànnée de la jeunesse

Jouets sur le thème du cheval

«1985, année de la jeunesse.»

Afin de marquer cet événement, les responsables du Musée du cheval ont mis sur pied, dans une salle réservée aux expositions temporaires, une attrayante pré¬

sentation de jouets des XIXe et XXe siècles sur le thème du che¬

val.

Cette animation culturelle, sé¬

duisant à plus d'un titre petits et grands, ne manquera pas d'attirer la foule des visiteurs dans le cadre historique et ro¬

mantique du Château de La Sar- raz, si semblable à ceux des contes de notre enfance.

Ces jouets, qui réveillent la mémoire et parlent à l'imagina¬

tion, ne pouvaient guère trouver un lieu plus propice pour être offerts au regard émerveillé du public.

C'est à la compréhension et à l'amabilité de Mme Ruth Holzer, directrice du Musée des jouets de Zurich, qu'ils doivent de s'être installés pour un été en plein Pays de Vaud. Ils proviennent de la collection Franz Carl Weber, et leur diversité prouve le rôle important que le cheval joua dans l'univers enchanteur des jouets.

Le plaisir ludique se manifeste dès l'âge tendre. 11 est nécessaire au développement des facultés physiques et intellectuelles de l'enfant. Les jouets, luxueux ou réduits à leur plus simple expres¬

sion, portent tous en eux ce pouvoir d'évasion et de récréa¬

tion capable de vous emmener au royaume du merveilleux.

Leur existence remonte loin dans le temps, comme le cheval bâton du Moyen Age qu'on découvre dans les peintures et les manus¬

crits de l'époque et qui n'a jamais cessé de se survivre, puisqu'il figure encore dans les catalogues des marchands de jouets.

Suppléant à l'imagination défail¬

lante des parents et... de leurs enfants, des artisans improvisés, des bimbelotiers et des poupe- tiers commencèrent à en fabri¬

quer, mais c'est au début du XIXe siècle qu'ils donnèrent naissance à une industrie pros¬

père qui fit la réputation de quelques villes d'Allemagne, sans oublier, bien sûr, Paris et sa banlieue. Quant à l'industrie du jouet aux USA, elle doit son essor à la Première Guerre mon¬

diale empêchant les importations d'Europe.

Mais revenons à nos chevaux... et à notre exposition comprenant différents secteurs, les pièces les plus petites et les plus fragiles étant présentées en vitrines:

Les chevaux à bascule en bois, qui connurent une vogue consi¬

dérable dès le XIXe siècle, à cau¬

se peut-être de ce portrait du Roi de Rome immortalisé sur ce genre de monture sous le titre

«La première course de l'enfan¬

ce». Près d'eux, les chevaux mé¬

caniques, relativement coûteux, les chevaux à roulettes et les che¬

vaux tricycles (le prince impérial en possédait un).

La famille des attelages illustrant toutes sortes d'activités de l'homme à différentes époques et permettant à l'enfant qui joue avec eux de s'identifier au monde si envié des adultes.

Jouets de bois, provenant de la forêt de Thuringe, de Saxe ou du Tyrol, dont des ancêtres étaient déjà connus au XIIIe siècle. Ecu¬

ries et remises, adorable petit village miniature et j'en passe.

Objets de métal, comme ce cirque tout droit sorti d'un rêve, ces figurines de plomb et d'étain, dont l'existence est déjà connue au XVIe siècle et qui furent produites à grande échelle dès le XVIIIe, en France, en Allema¬

gne, en Angleterre, en Autriche et même en Suisse, à Aarau et à Zurich. Les petits soldats de Strasbourg dont l'origine remon¬

terait à 1776 et qui furent abon¬

damment diffusés plus tard grâce à de nouveaux procédés d'im¬

pression en couleur.

Jouets en papier, sous forme d'innombrables sujets à décou¬

per. Peu coûteuses, ces images Photo Studio Saas

mettaient en scène les sujets les plus divers, le quotidien, l'armée, les joutes sportives, quand elles n'illustraient pas de manière ra¬

vissante des contes et des légen¬

des.

Notre liste ne serait pas complète sans la présence des jeux en carton et des livres aux couvertu¬

res et aux illustrations délicieu¬

sement surannées, provenant de la collection particulière de Mme

Margrit Weber-Beck, de Zurich.

Jouets, jeux, livres, tous inspirés du cheval et témoins d'une ma¬

nière et même d'un art de vivre, jouets chargés d'âme dont la magie continue de s'exercer non seulement sur le petit homme, mais en chaque enfant qui som¬

meille dans l'adulte. A ne pas manquer, à une époque où l'en¬

chantement à portée de main est souvent du domaine de l'utopie.

Mireille Kuttel

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ELLE ET LUI

POUR VOUS MADAME Les fleurs séchées bouquets

«Souvenir»

Combien de fois n'avez-vous pas songé à conserver vos fleurs afin qu'elles restent un «éternel sou¬

venir».

Enlevez les fleurs de votre vase, au moment où elles atteignent leur pleine éclosion.

Nettoyez et essuyez les tiges des fleurs. Vous pouvez aussi les couper de quelques centimètres.

Attachez les fleurs en bouquets pas trop fournis, afin que l'air circule tout autour des fleurs.

Suspendez le bouquet dans un endroit très sec et pas trop éclairé, par les tiges. Les fleurs doivent avoir la tête en bas.

Bien sûr. toutes les fleurs ne se sèchent pas.

Nous en avons choisi quelques- unes pour vous.

Les roses - de préférence toutes les petites roses - rosiers arbus¬

tes.

Les gypsophiles: roses ou blancs.

Les immortelles bien sûr.

La lavande - superbe et odorante dans un panier garni de roses et gypsophiles.

Les herbes des Pampas à sécher directement dans un vase, tout comme les grands chardons bleus.

Les fleurs: un art de Vie. La

touche finale de votre intérieur.

Savez-vous que: les fleurs ont aussi leur mécène-, le roi Darius Ier entretenait déjà, au Ve siècle avant Jésus-Christ, une centaine de jardiniers et d'horticulteurs pour décorer ses immenses pa¬

lais.

Andrée Fauchère

Monsieur JACQUES reçoit ses amis

Photo

inhabituelle

Cette Fribourgeoise de Corcelles, dans le canton de Neuchâtel, semble être très appréciée par sa basse-cour. La preuve en est donnée par cette photo qui nous montre Gilberte avec trois poules sur les épaules et un magnifique coq sur la tête, comme s'il cou¬

vait des œufs dans les cheveux de son éleveuse.

M. André G., de Corcelles, rece¬

vra un billet de vingt francs.

L'apéritif étant une affaire d'homme, voici comment y ajou¬

ter votre note personnelle.

Bâtonnets en «pâte à choux»

fourrés

Mettre 2/ dl d'eau dans une petite casserole. Y ajouter 60 g de beurre ou margarine et % cuil¬

lère à café de sel. Faire chauffer le tout.

Préparer 125 g de farine que vous ajouterez en une seule fois à votre préparation. Remuer énergiquement jusqu'à la forma¬

tion d'une pâte qui se décolle de la casserole.

Casser 3 oeufs - l'un après l'autre - les incorporer délicatement jusqu'à la liaison parfaite.

Sur une plaque recouverte de papier alu, faire des bâtonnets de 2 cm de long (on peut utiliser pour cela le sac à douille).

Mettre les bâtonnets au four 30 minutes à 180°.

Vos «amuse-gueules» gonfle¬

ront. En refroidissant, vous pourrez les couper par la moitié et les fourrer de fromage - sau¬

mon - foie gras ou de cette petite préparation:

mettre du thon - un peu de beurre - du vinaigre - quelques herbes - remuer avec le bamix, la pâte est prête à tartiner. (La quantité varie selon le nombre de bâton¬

nets que l'on veut garnir de cette préparation.) Un petit vin blanc sec et bien frais, voilà Monsieur votre apéritif est parfait.

Après le dîner, vous servirez certainement votre alcool fort. Il est souvent malaisé de présenter le fond d'une bouteille. Faites VOTRE alcool.

Le «C'est Egal» en réunissant dans sa bouteille les restes de poire - pomme - prune, etc.

Attention: ne mélanger que les mêmes sortes d'alcool. Pourquoi

«C'est Egal»: très souvent lorsqu'on vous demande que désirez-vous boire, vous répon¬

dez?

A. F.

FRIBOURG 19

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TERRE DES HOMMES...

à cœur ouvert de A.-L. CHAPPUIS

édité aux Editions MON VILLAGE, Vulliens

Qui pouvait ouvrir son cœur de cette façon à transmettre le mes¬

sage pour l'éternité, sinon A.-L.

CHAPPUIS.

«Ce livre est édité aujourd'hui pour commémorer les 25 ans d'existence de Terre des Hommes et surtout pour mieux faire connaître - et ceci sans détour - le mécanisme d'un tel mouvement.

Des centaines, des milliers d'enfants qui ont souffert de la faim dans certaines régions défavorisées du globe, comme le Sahel pour citer un exemple, pourraient en témoigner. Des enfants qui ont souffert de mal¬

nutrition et Dieu sait s'il y en a encore. Des enfants handicapés physiquement. poliomyélites, cardiopathes et nous en oublions.

Des enfants abandonnés, orphe¬

lins qui. grâce à Terre des Hom¬

mes. ont retrouvé des parents, un foyer. La liste est longue. Elle n'en finit pas si l'on ajoute encore aux cas mentionnés plus haut, les appels tragiques de gosses victi¬

mes de la guerre. Pour eux aussi Terre des Hommes a accompli un travail extraordinaire. Il suffît d'ouvrir ce livre pour s'en rendre compte, tant certains documents sont bouleversants et le prou¬

vent.

Un livre que l'on se doit de posséder, un témoignage à lire, à conserver, à perpétuer afin qu'il soit présent dans notre vie de tous les jours.

TERRE DES HOMMES... à cœur ouvert édité aux Editions MON VILLAGE. Vulliens.

Andrée Fauchère

Temps de parole

Récidive (mots pour maux) Poèmes

Zachari DRAMAN1-ISSIFOU est né le 22 août 1940 à DJOUGOU au BÉNIN.

Actuellement professeur d'histoire-géographie au Lycée A. Fresnel de Caen et chargé de cours de civilisation africaine à l'Université de Paris VIII. On peut dire que DRAMANI-ISSIFOU, depuis son entrée à l'école publique de sa ville natale, à l'âge de sept ans, n'a pas «chômé».

En 1963, à Dakar, il doit interrompre ses études, il est arrêté, fuit le Sénégal et s'installe à Caen en Normandie.

En 1972, il obtient du CNRS une mission au Maroc pour la recherche et la collecte de manuscrits arabes concernant l'histoire africaine des XVe et XVIe siècles.

Il est aussi docteur en histoire et a été chargé de cours et de recherches à l'Université nationale du Bénin de 1978 à 1981.

Les Editions Remarques Congolaises de Bruxelles publient en 1965 ses premiers poèmes sous le titre Le Nouveau Cri.

En 1969, il publie aux Editions Imprimerie Nationale du Dahomey la Bibliographie du Dahomey.

En 1975, sa thèse de doctorat du 3e cycle porte le titre Les relations entre le Maroc et l'Empire Sonhraï dans la seconde moitié du XVI'' siècle.

En 1979, aux Editions du Reader's Digest, il participe à un ouvrage collectif L'Afrique, Continent méconnu.

En 1981, autre ouvrage collectif auquel il participe Routes de commerce et mise en place des populations du Nord du Bénin actuel.

XVl'-XVlll* siècle. Editions de la Société Française d'Histoire d'Outre-mer.

Aux Editions KARTHALA, il publie en 1982 L'Afrique dans les relations internationales au XVI' siècle, analyse d'une crise entre le Maroc et le Sonhraï: le sol, la parole et l'écrit.

Les Editions Jean-Marie BOUCHAIN publient son deuxième recueil de poèmes.

Celui qui cherche la vérité sur un drame est aujourd'hui trois fois plus puni que l'auteur d'un meurtre. Triste à dire mais vrai.

Et encore une bande dessinée!

Celle-ci a été dessinée par Pascale DESMAZIERES, jeune pari¬

sienne bien connue déjà pour ses livres pour enfants publiés par Hachette ou l'illustration du livre

«BCBG», devenu un succès de vente dû évidemment au passage du livre chez PIVOT.

Le scénario quant à lui a été réalisé par un ex-ambassadeur de France. Maurice HEM.

Encore une bande dessinée sans fesse ni violence!

Quel exploit!

Enfin un éditeur en Suisse qui fait vraiment quelque chose pour la bande dessinée.

Prix de vente en librairie:

15 FS / 57 FF / 370 FB / 7 S.

Diffusion dans le monde entier:

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On en parle déjà... du Noël des aînés

Le succès rencontré l'année dernière lors du goûter de Noël organisé par FRIBOURG illustré, avec la générosité combien appréciée de nos lecteurs, nous suscite à renouve¬

ler cette expérience toute de chaleur et d'amitié.

Vous qui êtes seul, âgé ou handicapé, réservez dès aujourd'hui votre après-midi du vendredi 27 décembre.

Chants, musique, histoires drôles autour d'une table de fête resserreront les liens qui nous unissent. Tout sera mis en oeuvre pour votre confort et la joie de Noël partagée. Nous vous attendrons nombreux, probablement dans la grande salle de Ste-Thérèse au quartier du Jura, à Fribourg.

Les directions des homes et foyers pour retraités seront averties et vous pourrez vous inscrire directement chez eux.

Que ceux de l'extérieur n'hésitent pas à nous écrire. Les frais de déplacement seront pris en charge par nos soins.

Noël est la fête de la joie. Beaucoup d'aînés sont seuls et appréhendent les fêtes de fin d'année qui ravivent des souvenirs. Mais à tout âge, il faut aller de l'avant pour découvrir que l'on est jamais vraiment abandonné. Il y a toujours quelque part une main tendue. Mais c'est à chacun de la découvrir en ouvrant son cœur aux autres. Cette richesse incalculable que sont l'affection, la tendresse,

l'amitié, nous l'avons découverte ensemble. Une flamme a brillé dans le cœur des aînés mais aussi dans celui des organisateurs. Ne la laissons pas s'éteindre mais tous ensemble, ravivons-la pour un heureux Noël 1985.

r.m.e.

L'un des organisateurs du Noël 84 (à gauche), tenant compagnie à deux

personnes âgées. Photos G. Bd

FR1BOUPG

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A vous

qui vivez seul ou qui avez l'ennui

Georges Chatagny

vous propose

un divertissement

Né à Corserey, Georges Chatagny est l'aîné d'une famille paysanne de six en¬

fants. 11 avait à peine sept ans lorsqu'il a perdu son père, ce qui l'a incité à quitter la terre. Sa scolarité obligatoire terminée, il a fait un apprentissage de boulanger à Broc. C'était pendant la dernière guerre mondiale. A cette époque, la radio ne servait qu'à écouter les nouvelles de la

situation internationale. Il entendait de temps à autre un guitariste français dont la musique le fascinait. Il jouait de la guitare hawaïenne, ce qui a produit un déclic chez Georges Chatagny. Il avait ensuite formulé le voeu à sa mère de pouvoir s'acheter un tel instrument.

Comme elle n'avait pas d'argent, il a dû renoncer à cet achat. C'est alors qu'il est entré à la fanfare de Broc où il a suivi des cours de musique instrumentale.

En novembre 45, alors qu'il avait terminé son apprentissage, il a été contraint de chercher longtemps une place de boulan¬

ger. N'ayant rien trouvé dans le canton de Fribourg, il est parti au canton de Neu- châtel pour travailler dans une petite fabrique de chocolat qui, un jour, ferma ses portes. C'est ainsi qu'il est entré aux PTT et qu'il est actuellement facteur à St- Blaise.

Georges Chatagny ne peut vivre sans musique. Et comme il a été victime de la

«carie des confiseurs» suite à son activité dans la fabrication du chocolat, il a été contraint d'abandonner la fanfare pour choisir un instrument à cordes correspon¬

dant mieux à ses aspirations personnelles.

Il a également appris à jouer de la guitare- basse et s'est produit en public avec quelques orchestres de danse. La guitare hawaïenne étant un instrument d'origine américaine, les professeurs pour ce genre de musique sont plutôt rares dans notre pays. Comme toute la littérature était en anglais, il a dû travailler fermement et même apprendre quelque peu cette lan¬

gue. Il a de nombreux correspondants à travers le monde, ce qui lui permet de rester «branché» et de connaître toutes les nouveautés. Georges a également consti¬

tué une belle collection de cassettes et de partitions. En mai 82, il a visité les îles Hawaii où il a rencontré plusieurs stars de la guitare hawaïenne.

Au cours de l'été 85, Georges Chatagny a enregistré une cassette avec sa guitare hawaïenne, accompagné par un musicien professionnel. Elle contient des mélodies populaires, indonésienne et hawaïenne qui conviennent admirablement aux gens de 40 à 90 ans. Cette cassette n'est pas vendue dans le commerce, mais unique¬

ment distribuée par ses soins. Vous pouvez l'obtenir pour le prix de 20 francs au CCP 20-20902-5 (Office des chèques de Neuchâtel ou à l'adresse suivante:

Georges Chatagny, Crible 8, 2072 St- Blaise.

G. Bd

Les

soroptimistes de Fribourg en fête!

Lors de sa fondation le 25 octobre 1969, le club soroptimiste de Fribourg ne comp¬

tait que 21 membres.

Jeanny Ravier en fut la première prési¬

dente, une présidente enthousiaste et dy¬

namique. Nommée vice-gouverneur en 1974, elle était vice-présidente de l'Union Suisse en 1977 avant d'accéder pour deux ans à la présidence.

A mi-septembre 1985, le club de Fri¬

bourg a rendu un hommage particulier à cette femme de courage et de grand cœur en l'élisant «Présidente d'honneur». De nombreuses personnalités venues de Suisse et de l'étranger participèrent à cette manifestation. La présidente actuelle, Hélène Mottas-Murith, se fit l'interprète de toutes les soroptimistes pour féliciter la nouvelle présidente d'honneur, alors que Marie-Jeanne Dubas-Cuony, membre- fondateur, rappelait l'historique du So- roptimisme fribourgeois.

La soirée agrémentée de musique se termina dans la joie et l'amitié!

R.C.

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FRBOURG

(23)

Le

stretching v 5e LEÇON:

EXERCICES POUR LE DOS, LES ÉPAULES ET LES BRAS

De nombreux exercices permettent d'accroître la souplesse de la partie supé¬

rieure du corps et de soulager la tension du dos, des bras ou des épaules.

Mettez-vous à genoux, le visage près du sol. tendez les bras en avant et tirez vers vous la natte ou le tapis. Si vous n'avez rien à tirer, reculez de la même manière en pressant légèrement vos paumes sur le sol.

Vous pouvez effectuer cet exercice avec les deux bras, ou un bras après l'autre.

Avec un seul bras, le mouvement est mieux contrôlé et l'étirement se produit d'un seul côté. Les premières fois, vous ne le sentirez que dans les épaules et dans les bras. Mais si vous persévérez, vous ap¬

prendrez à faire jouer les muscles du flanc et tous vos muscles dorsaux, des épaules à la région lombaire. Un simple mouve¬

ment des hanches peut vous permettre de réduire ou d'accentuer le mouvement.

Découvrez vous-même vos limites, l'es¬

sentiel étant que vous restiez détendu.

Gardez la position pendant 15 secondes.

Exercice pour les avant-bras et les poi¬

gnets: mettez-vous à quatre pattes. Vos mains sont retournées, les doigts pointés vers les genoux, les pouces à l'extérieur.

Tirez sur les bras en maintenant vos paumes sur le sol. Procédez à un étire- ment léger pendant 20 secondes, déten¬

dez-vous, puis recommencez. Vous aurez l'impression que vos avant-bras revien¬

nent à la vie.

La malle de mes grands-parents Dans la maison de mon grand-père J'ai trouvé dans un vieux grenier Une malle pleine de mystère Aux vieux cartons enrubannés.

Dans le premier couleur vieux rose, J'ai découvert d'anciens chapeaux Fleuris de lilas, de guimauves, D'orchidées de coquelicots.

Dans le second de couleur paille, De ma grand-mère aux cheveux blancs Sa belle robe de fiançailles

Brodée d'un fin filet d'argent.

Dans le troisième au ton pastel, Quelques pinceaux aux poils usés Et sa panoplie d'aquarelles Que grand-papa avait misées.

Le dernier au ruban de soie Contenait des lettres d'amour Que je vous lirai à mi-voix, Car elles existeront toujours.

Que l'on soit jeune ou très vieux La tendresse est sans frontière.

Et les souvenirs des aïeux Peuvent ébranler les barrières.

r.m.e.

A vec de vieilles choses trouvées dans le grenier on peut toujours (ou presque) créer quelque chose de nouveau, avec la complicité des jeunes qui vous entourent d'affection.

Photo G. de Belleval

FRIBOURG

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