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Pour commencer, ils ont tout sacrifié : richesses, liberté, liens gacrés de la famille

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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14m« année No 146

WtM

Réunis par une main de fer, fondus ä un feu implacable, lancés finale¬

ment dans un mouvement sans cesse accéléré à la conquête, de la terre et de l'univers. Pour commencer, ils ont tout sacrifié : richesses, liberté, liens gacrés de la famille. Dans un silence morne, les piedb dans la boue glacée, le cœur haletant, la téte perdue, dans l'absurdité des plans mal ajus¬

tés, avec d'énormes gaspillages, 200 millions d'hommes ont été soumis aux sacrifices les plus durs, souvent inhumains. 100 autres millions ont été embrigadés de force. Et 600 mil¬

lions encore ont suivi. En tout 900 millions d'hommes se sont unis pour édifier la puissance industrielle de l'Est. Si ingénieuse et efficace que soudain elle fait peur. On niait qu'ils puissent réussir. Aujourd'hui, ils triomphent, annonçant l'étape pro- chaîne qui leur donnera l'hégémonie du monde. Tel est le sens du XXIme congrès communiste qui vient de sié¬

ger & Moscou.

Dans les mêmes Jours, à Rome, le Souverain Pontife Jean XXIII, qui ne cesse de poser des actes profonds et inattendus, annonce la convoca¬

tion d'un Concile universel, auquel il invite les représentants de toutes les Eglises se réclamant du Christ. Pour rétablir l'Unité. Qu'il n'y ait plus qu'un seul pasteur : le Christ, et lin seul troupeau : 900 millions de chré¬

tiens se partageant entre Catholi¬

que : 500 millions, Orthodoxes : 200 millions et Protestants : 200 millions.

Même» masses humaines de part et d'autre. Même audace conquérante.

Non pour s'affronter violemment. Ce sont deux mondes différents : le tem¬

porel et le spirituel. Ils doivent se superposer, s'interpénétrer, se fondre intimement, comme l'&mr et le corps. Sinon, c'est la destruction et la mort.

Décidément, nous vivons une époque passionnante. FR.

<®ranûc

Visage rieur, un rien narquois. N'avez-vous pas envie de le redécouvrir parmi les acteurs du groupe théâtral de St-Jean qui préisente Xotre-Dame de la Mouise

Dans ce numéro : Les défunts — Béthanie — Du Rhône au Rhin — Art et Musique — Théâtre <—

Planteurs de tabac de la Broyé et Fabricants — Nouvelle pisciculture — La guerre dû pétrole passe par Fribourg — Napoléon à Domdidier et Morat — Les Faverges « ont tiré > — Ski militaire et civil — Hockey-Gottéron : Les Juniors.

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M. Louis Lipp

Für d'un artisan décédé prématurément, M. Lipp avait dû, après quelques années de collège, entrer dans la vie pratique où, par son travail, il compléta brillamment sa for¬

mation. On le trouva successivement à Fri¬

bourg, à la verrerie de Moùtier, & Metz, ä Mulhouse, comptable à la D.M.C. Revenu Fribourg il fonda un bureau d'affaires, puis il fut appelé au poste d'administrateur u l'Hôpital cantonal.

M. Pierre Rohrbasser

Un beau visage tout empreint de noblesse vient de disparaître avec la personne de M. Rohrbasser. II avait travaillé à l'Arso- nal comme armurier, puis comme compta¬

ble durant 40 ans. Il fut membre fondateur de l'Association des Fonctionnaires de l'Etat ainsi que de la Société de Tir militaire ; membre actif puis honoraire de la Concqr- dia, de l'Avenir, de la Freiburgia, des Céci- liennes de St-Maurice et de la Singine.

M. Charles Tomasini

M. Tomasini, entrepreneur à Broc, était un travailleur infatigable, consciencieux, dur pour lui-même et si compréhensif pour son prochain. Avec quel entrain ne prêtait-il pas son concours pour le théâ¬

tre paroissial ! Il était président de la Société immobilière Montsalvens S. A.

L'Harmonie de Broc lui avait décerné le diplôme d'honneur.

M. Léon Monnerat

Ancien Fondé de pouvoirs à la Banque Populaire Suisse, M. Monnerat jouissait de sa retraite depuis 1957, lorsque brusque¬

ment la mort vint l'arracher à l'affection des siens. Collégien de Fribourg, il fut en¬

suite stagiaire puis collaborateur attitré à Sarina. Il pratiqua longtemps à Zurich, puis à Berne, enfin à Fribourg depuis 1939, où le poste important de chef de service des caisses lui fut confié.

M. Dagobert Zwimpfer Révérende Mère Milz M. Louis Mathey M. Jean Cuony

Une silhouette très populaire vient de dis¬

paraître en la personne pleine de dyna- nisme qu'était M. Zwimpfer. Jeune avocat, il quitta le barreau pour la vice-présidence de la Maison Bregger-Zwimpfer & Cie.

Très connu dans les Sociétés militaires, dont il était membre d'honneur, U prési¬

dait avec énergie et compétence la Société Cantonale des tireurs vétérans.

Ancienne Directrice de l'Académie Sainte- Croix, & pérolles, Mère Romualda vient de rendre sa belle âme cristalline à son Créa¬

teur, à Menzingen. Elle avait eu l'insigne honneur de recevoir à plusieurs reprise* le Cardinal Pacelli au Pensionnat Stella Ma¬

ris, à Rorschach, maison qu'elle dirigeait, et où le futur Pape Pie XII allait passer quelques Jours de vacances. Elle fit plu¬

sieurs fondations, entre autres celle de la Province d'Argentine.

M. Mathey est décédé à 69 ans. Il avait passé son enfance à Belfaux où son père était instituteur. Il avait travaillé à la Direction de Bellechasse ; puis, durant 35 ans, ponctuellement, avec beaucoup de tact, de dévouement et de courtoisie, il fonctionna comme secrétaire au dépar¬

tement cantonal de la police des étran¬

gers.

Personnalité fort attachante, M. Cuony était un pharmacien idéal ainsi qu'un ama¬

teur d'art éclairé. Violoniste distingué, il tint brillamment son rôle dans l'Orchestre de la Ville. Sous sa présidence, l'Orchestre fusionna en 1955 avec Pro Musica. Membre de la Commission du Conservatoire et de la Société des Concerts, il fut également président cantonal puis président ..central de la Société suisse de pharmacie.

M. Fernand Blanc Mme Félix Pavoni Mme Vve Jeanne Moullet M. Lucien Scyboz

v

M. Blanc est décédé à l'Âge de 66 ans.

Il était ouvrier à la Tuilerie de Corbiè- res. Son existence fut toute de labeur, de sacrifices et d'épreuves. Il eut le cha¬

grin de perdre un de ses fils à l'âge de 16 ans. Chantre émérite, il fut gratifié de la médaille « Bene Merentl » pour son dévouement au l"trin de son église paroissiale.

Née Jeanne Gougler, Mme Pavoni est dé¬

cédée à 85 ans, après avoir fêté'ses noces de diamant. Elle était l'épouse d'un fonda¬

teur de la Section fribourgeoise Pro Ticino et de la menuiserie bien connue de la Rue Grimoux. C'était une femme intelligente qui fut cruellement éprouvée par la mort si brusque de son fils, directeur de la Maison Pavoni Aubert & Cie.

Mme Moullet était née le 2 février 1878.

Habitante de la Neuveville à Frfbourg, elle faisait plus jeune que son &ge. On l'aimait beaucoup, on la respectait Elle avait une intelligence très éveillée, toujours en alerte.

Des neuf enfants qu'elle avait eus, six sont encore en vie et regrettent une si bonne et si vaillante maman, à qui le travail et les épreuves ne manquèrent pas.

M. Scyboz exploitait à Morion un domaine qui fut amputé de moitié par la création du Lac de la Gruyère. Il se plaisait au mi¬

lieu de sa belle et grande famille à laquelle il prodiguait l'exemple du travail, du dé¬

vouement et de l'économie. U fut président paroissial durant de nombreuses périodes, au cours desquelles il eut l'honneur d'of¬

frir le < rochet > de ChanQine à M. l'Abbé Raemy. Il était président du Crédit Mutuel de Morion.

M. Félix Vonlaufen Mme Félix Vonlaufen M. Eugène Mollard M. Norbert Grivet

M. Vonlaufen s'était établi à Chàbles, il y a une trentaine d'années, comme boulanger- épicier. Il vient de mourir subitement à 79 ans, quelques jours après le décès de,sa chère épouse, mort qui l'avait extrêmement affecté. Il soigna sa femme avec un dévoue¬

ment remarquable durant de longs mois.

Chàbles regrette ce couple uni. si bon. si serviable que Dieu n'a pas voulu séparer par la mort.

Née Clotilde Chenevard, Mme Vonlaufen est décédée à l'&ge de 66 ans, après une longue maladie, durant laquelle son époux se dévoua sans limite. Ils exer¬

çaient leur métier depuis peu en colla¬

boration avec leur gendre. M. Louis Hauser. M. et Mme Vonlaufen avaient eu la joie de voir une de leurs filles entrer à l'Oeuvre de St-Paul.

M. Mollard était agriculteur à Fétigny.

U» n'avait que 52 ans. Père de cinq enfants, trop tôt enlevé à l'affection des siens. La mort l'a saisi en plein travail.

Un faux mouvement, alors qu'il était sur un char en marche, lui fit perdre l'équilibre, privant une famille unie (fun chef bien-avné.

Jeune, robuste et plein d'entrain, Norbert Grivet était l'espoir de sa famille, de ses chefs, de ses amis sportifs. Une cruelle maladie le mina et la jeunesse du Crêt n'a plus qu'à regretter ce camarade si franc qui fut le bout en train _ de ses sociétés. Il faisait partie du Ski-cluti*et s'y distingua &

Albeuve, Charmey, Chitel-St-Denis, Chft- teau-d'Oex.

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A L'OEUVRE DES DOMINICAINES DE BÉTHANIE ■ CHABLES / FRIBOURG

Les Dominicaines des prisons Nous n'en finirons jamais de dire les merveilles que contient ce canton. Les plus humbles ne sont pas les moins émouvantes. Quand d'Yverdon on se rend par route à Estavayer, après avoir passé le charmant village de Cheyres, on voit se dresser au flanc de la paroi rocheuse de Châbles un complexe imposant de bâtiments. C'est BETHANIE. Lieu de refuge, lieu de paix.

L'œuvre des Dominicaines de Bethanie, d'une hardiesse toute évangélique, est de procurer aux libérées de justice et à celles qui ont perdu l'honneur, pourvu qu'elles soient sincèrement tournées vers le bien, une véritable réhabilitation morale. Et si parmi elles, il en est qui auraient la vocation religieuse, elles ont la possibilité, par degrés successifs, de faire profession.

Ici se renouvelle le miracle de Magdeleine, la pécheresse publi¬

que devenue la Sainte admise par le Christ dans son intimité.

C'est qu'à BETHANIE vivent, entièrement confondues sous

l'habit blanc des Dominicaines et mêlées les unes aux autres, celles qui n'ont pas connu la chute et celles qui ont été relevées après la chute. Elles travaillent, et même durement car, en sortant de prison ou des maisons de tristes plaisirs, elles n'apportent qu'une santé ébranlée, une valise vide, des habitudes à changer.

Si bas qu'elles soient tombées, jusqu'au crime, jusqu'à l'accu¬

mulation des fautes les plus graves et publiques, ces femmes ne peuvent jamais désespérer d'entrer à BETHANIE. C'est l'œuvre de Dieu et de tous les chrétiens : car la réhabilitation d'un de ses membres concerne toute la chrétienté.

Evidemment, ce ne sont pas des dots de prisonnières et de femmes sauvées qui peuvent les faire vivre. Le rude labeur du jardinage, ajouté aux travaux d'aiguille ne suffisent pas à couvrir les charges de cette émouvante communauté de 52 femmes vivant en clôture librement consentie. Le Père Lataste O. P., menant une vie d'héroïque sainteté, a fondé BETHANIE. Peut-être que beau¬

coup d'hommes et femmes, auront à cœur de soutenir, si faibles que soient leurs moyens et possibilités, l'œuvre merveilleuse de rédemption entreprise à Châbles.

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NOS FÉLICITATIONS, M. BERNARD CHENAUX !

Tel pourrait être le titre, autant de fois répété, de chacune de ces photographies, qui illustrent les deux plus récents succès du Prof.

Bernard Chenaux, musicien fribourgeois, aujourdhui placé à la tête de la Concordia, corps de musique de la Ville de Fribourg, de la Société de chant de cette ville et de la classé de piano de l'Ecole normale.

En décembre 1958, à Granges (Soleure), quelques-uns des meilleurs corps de musique de Suisse étaient appelés à se mesurer pour l'attribution de la Coupe-challenge Ad. Schild, véritable grand-prix suisse de musique instru¬

mentale. Dirigée par M. Chenaux, la Concordia a remporté cette coupe avec une telle netteté que le jury lui-même a été enthousiasmé, »tous voyons ci-dessus M. Schild, le donateur, remettant la Coupe à M. Ch. Gug¬

genheim, président de la Concordia, en présence de M. Chenaux, et ci- dessous M. Guggenheim remerciant directeur et musiciens. Ci-contre : en-haut, à gauche, le jury international (MM. Gust. Loferer, Allemagne, et Otto Ulf, Autriche) félicite M. Chenaux et, au milieu, le chef heureux et fleuri après l'exécution victorieuse.

Un mois plus tard, à Fribourg, M. Chenaux avait l'honneur de diriger l'Orchestre de la Suisse romande, dans le cadre du concert annuel de la Société de chant, avec Mlle Marie-Lise de Montmollin comme soliste (grande photo ci-contre). Ce fut un nouveau triomphe et la gracieuse fillette (en haut, à droite) qui tend un bouquet à M. Chenaux semble bien symboliser le bel avenir que ce directeur a encore devant lui.

Bourgeois de Chésopelloz, M. Chenaux a commencé sa carrière à Estavayer-le-Lac en 1936, où il a dirigé la Persévérance, la Chanson d'Estavayer, le Chœur mixte, l'Orchestre, les Cécilennes du district et la Chorale des instituteurs de la Broyé, tout en tenant magistralement les orgues de la Collégiale. Il a composé des motets, des chœurs et des marches pour les uns ou les autres et la musique fort admirée du Mystère de St-Laurent.

Redisons avec tous les autres : Nos félicitations, M. Bernard Chenaux ! Eric E. Thilo.

Photos H. Mülhauser et Concordia.

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L'EXPOSITION ALICE BAILLY De cette grande et sensible artiste qui vécut à Genève et dont l'œuvre çut un grand retentissement, la Fondation Alice Bailly, créée après sa mort (1938) pour venir en aide à de jeunes artistes, vient d'exposer 83 tableaux et dessins à l'Université de Fribourg, avec l'intention d'offrir une bourse à un ou deux jeunes peintres fribourgeois. Ce dont il sied de la remercier.

Nous voyons ici le Dr Ladisias de Week, initiateur de cette exposition, en compagnie du président de la Fondation Alice Bailly et du conservateur du Musée, admirant un auto-portrait de l'artiste. A gauche : une Eglise, huile sur papier, et une Etude pour un Matin frileux au Luxembourg, tableau à l'huile. La finesse des tons des étonnants tableaux de laine et le message intense et dépouillé des aquarelles, qu'il n'était pas possible de rendre en photographie, fai¬

saient aussi une profonde impression. Th.

Photos Mülhauser, Fribourg.

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LE THEATRE VIVANT

„les Misérables" à Belfaux - Jean Valjean et la petite Cosette n'ont pas cessé d'émouvoir les cœurs sensibles et les âmes droites. Et l'excellente troupe de la

„Notre-Dame de la Mouise"

à la Neuveville

La Neuveville de Fribourg, cela va de soi.

La troupe de St-Jean chaque hiver monte un spectacle et le donne avec ce tempérament bouillonnant et artiste qui caractérise nos Bas Quartiers. Sans doute, la Mouise est-elle sou¬

vent à demeure chez nous. Cependant Notre Dame viendra adoucir, soulager, relever, triompher. Ceci par l'action d'un prêtre de banlieue qui à force de simplicité et de bonté, de sacrifices éperdus gagnera ce peu¬

ple. On monte tous ensemble, ou l'on descend ensemble. Ici l'on monte !

paroisse de Belfaux d'une année à l'autre affermit son métier et captive des auditoires fidèles et enthousiEistes. Bravo c'est de la belle ouvrage !

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Du Rhône au Rhin

Le Rhône et le Rhin se sont installés en meublé pendant 8 jours dans les locaux de l'ancien Café Continental, sous les auspices de la Section fribourgeoise pour la Navigation du Rhône au Rhin.

Rhin, Rhône, Tessin et Danube mettent la Suisse en liaison avec la mer du Nord, la Méditerranée, l'Adriatique et la Mer Noire. A l'heure actuelle, seule la liaison Suisse - Mer du Nord, par le Rhin, est effective.

Le trafic du Rhin est immense :100 millions de tonnes. Les ports sis à son embouchure enregistrent un mouvement de 74 millions de tonnes (Rotterdam) et 36 millions (Anvers).

Le port fluvial de Bâle accuse un trafic de 5 millions de tonnes, ce qui représente une tonne de marchandises par habitant de notre pays.

Le trafic du Rhône dépasse maintenant le million de tonnes. Il tend à augmenter avec l'aménagement intégral du fleuve, l'industrialisation de ses rives, la mise en valeur de l'Afrique. Qu'il s'agisse de trafic en provenance de Suez ou d'Afrique ou, au nord, du bassin rhénan, la Suisse se trouve prise entre deux courants commerciaux en constant développement. Déjà, elle est carrefour ferroviaire, demain carrefour routier ; pourquoi renoncerait-elle à devenir carrefour fluvial ?

Le Transhelvétique, qui unira le Rhône au Rhin, puis par le Haut-Rhin, ce fleuve au Lac de Constance et au Danube, répond à la vocation suisse inscrite dans la géographie.

Les besoins croissants en électricité conduisent à l'aménagement hydroélectrique intégral de l'Aar. L'impérieuse nécessité de la 2me correction des eaux du Jura commande l'élar¬

gissement et l'approfondissement des canaux de la Broyé et de la Thièle. Tout ceci com¬

mande l'aménagement de la navigation fluviale qui nous reliera d'abord avec le Nord.

Fribourg jouit d'une situation privilégiée avec ses rives sud du lac de Neuchâtel et le lac de Morat. Il possède un site splendide pour un port, à Cheyres. A cet endroit, il y a confluence au niveau du lac de trois grandes voies de communication : le rail, l'autoroute, l'eau. Plus près de Fribourg, Sugiez avec raccord également par le rail et la route, se prête aussi à l'aménagement d'un port fluvial. Fribourg se doit de ne pas laisser échap¬

per sa chance. Que risque-t-on, le trafic ne cesse d'augmenter ? Rho et Rhl ESQUISSE D'UN PORT FRIBOURGEQtS

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Tunnelprofil (einschiffig)

Ci-dessus : Coupe en travers du tunnel d'Entreroches.

A gauche : L'esquisse du port de Cheyres.

Ci-dessous : Profil en long des échelles d'écluses, raldes du côté Léman, descendant peu à peu de l'autre côté vers le Rhin.

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Marcel Chamot

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Ces curieux personnages ! Ce ne sont pas des vagabonds ! Bien au contraire, fiers de leur métier, il animent rues, ruelles et placettes de la ville. Vraiment ils leur donnent une âme. Je l'avoue, je les aime. Quand au loin perce le son grelotant de l'accordéon, que gémit un violon ou retentit l'antique orgue de barbarie, mon cœur se met en fête, mon pas se fait plus léger. Comme beaucoup, je sors ma piécette et la jette d'un air indifférent dans la sibille.

Mais puisque j'en ai l'occasion aujourd'hui, je dois bien vous le dire : je suis heureux et ma journée a bien commencée.

Un souhait que je forme, en retour, que les patentes de police se fassent pljis légères pour vous ! Photo Carlo Schmid.

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A Estavayer-Ie-Lac

Une Nouvelle Pisciculture

Le « repeuplement » est le souci majeur des services cantonaux responsables de la pêche du lac de Neuchâtel. La nature se heurte à certains obstacles : brusques variations de niveau, pollution des eaux, techniques modernes de la pêche... qui limitent, parfois gravement, son œuvre magnifiquement créatrice. IX appartient dès lors à l'homme de la seconder par l'élevage d'alevins — ou bébés poissons — qui four¬

niront le complément indispensable du frai naturel, en palée et brochet.

Cest dans ce sens que l'Etat de Fribourg a construit un nouvel établissement piscicole, inauguré tout récemment à Estavayer-le-Lac. L'installation, dont on escompte une production annuelle de 35 millions d'alevins de palée, de 1 % millions d'alevins de brochet et de 800.000 préestivaux, correspond en tous points aux données techni¬

ques les plus modernes. Abritée dans un immeuble à l'architecture harmonieuse, elle comprend 100 vases de Zoug qui permettent la mise en incubation des œufs de palée ou de brochet fécondés artificiellement. Ceux-ci sont soumis à un mouvement tourbillonnant continuel, provoqué par un jet d'eau sous faible pression empêchant toute agglutination. L'éclosion s'effectue à même les vases de Zoug et les poissons qui se libèrent sont récupérés dans 25 bassins doubles en éternit.

Bassins pour brochets préestivaux répondant aux techniques piscicoles les plus modernes.

La nouvelle pisciculture sobre, élégante. A gau¬

che, les bassins pour préestivaux.

Vue générale de l'intérieur. Les batteries de vases de Zoug contenant les œufs qui deviendront alevins pùis poissons.

Un système de vannes extrêmement gnsibles règlent le bouillonnement très lent dans les vases.

L'établissement bénéficie de deux sources d'eau lacustre : l'une provenant d'une profondeur de 50 m., avec température basse constante, par la station communale de pompage d'Esta- vayer ; l'autre prélevée à 5 m. de profondeur, dont la température varie entre 6 et 10°. Ces deux sources confèrent l'avantage d'accélérer ou, au contraire, de retarder l'éclosion des œufs, sui¬

vant que l'on use de l'eau tempérée ou de l'eau froide.

L-'élevage du brochet a nécessité l'implantation, en plein air, en annexe de la pisciculture, de 9 cuves circulaires en éternit dans lesquelles l'alevin de brochet, nourri de zooplancton tiré du lac, se développe très rapidement pour atteindre 3 à 4 cm. de long. Cette méthode moderne permet l'immersion en pleine eau de jeunes poissons préestivaux — capables de se nourrir direc¬

tement et de s'échapper des mares stagnantes en cas de basses eaux.

La nouvelle pisciculture d'Estavayer-le-Lac améliore notablement le repeuplement des espè¬

ces formant la base de la pêche professionnelle et sportive du lac de Neuchâtel. Elle contribue à l'essor des pêcheurs professionnels fribourgeois. Tandis que diverses mesures sont envisagées pour tirer le meilleur rendement économique possible de cette production piscicole renforcee.

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Elle trouve son mari affalé dans un fauteuil, tout pâle.

— Mais ! qu'as-tu ?

— J'ai failli me tuer en voiture. C'est un vrai miracle de m'en être sorti.

— En somme, fait-elle, pour un peu j'étais veuve !

— Hé oui ! fait le mari.

Alors la mégère de s'écrier :

— C'est tout de même malheureux avec toi, tu commences tout et tu ne finis jamais rien.

Lenteur, ma grande faute !

Une visiteuse compatissante s'adresse au jeune délinquant :

— Pourquoi êtes-vous ici ? Le jeune homme se met à rire.

— Pour avoir conduit trop lentement.

— Vous plaisantez, comme vous êtes, vou§, deviez conduire à une terrible vitesse.

— Pai du tout ! du tout ! Je conduisais trop lentement l'auto que je venais de voler. C'est pourquoi, ils m'ont attrapé.

Quel client !

Ce Monsieur entre tous les matins dans un commerce de tabac, allume son cigare à l'allume-gaz et part sans rien acheter. Au bout d'un mois de ce manège, le patron irrité lui demande :

— Mais, enfin, Monsieur, qui êtes-vous ? Celui-ci prend un air étonné :

— Comment, vous ne me reconnaissez pas ? Je suis le monsieur qui vient tous les matins, chez vous, allumer son cigare ?

Art abstrait

Sur la façade de l'église, l'artiste avait voulu représenter les quatre évangélistes.

L'étranger de passage regarde l'œuvre d'art, secoue la tête et va s'en aller quand un habitant du lieu s'approche de lui...

— Vous ne savez pas ce que ça représente ?

— Non ! vraiment pas.

— Ce sont les cinq sens de l'homme.

— Alors, je comprends encore moins, je ne compte que quatre (figures.

— Justement... il y manque le GOUT.

On peut toujours essayer L'homme s'approche de la caisse du cinéma.

— Une première... demi-place, s'il vous plait.

La caissière cherche le marmot qui l'accompagne. Mais l'homme est vraiment seul.

— Pardon, Monsieur, c'est pour qui la demi-place ?

— Pour moi !

— Comment, vous n'êtes pas un enfant ?

— Bien sûr, que non, mais je ne vois que par un œil.

Le colonel interroge les recrues

— Vous ! qu'est-ce que la Patrie ?

— C'est notre mère à tous.

— Très bien ! Et vous ! qu'est-ce que le drapeau !

— C'est l'image de la Patrie.

— Parfait ! Et vous, là-bas, qui vous cachez ! pourquoi faut-il mourir pour la Patrie ?

La recrue fait un geste désespéré :

— Eh bien oui, mon colonel, pourquoi, pourquoi ? Mieux vaut...

...arriver au but avec 10 minutes de retard, que ne pas arriver du tout.

Pendant la campagne d'Egypte de Napoléon, les pipes —■ qui étaient en plâtre — s'étaient presque toutes brisées. Un soldat eut l'idée de remplacer la sienne par une sorte de papier dont les Arabes se servaient pour divers usages. Il roula la première cigarette.

Tous ses camarades l'imitèrent et bientôt l'armée entière s'adonna à la nouvelle habitude.

Histoire de jumeaux Vous avez un frère ?

— Oui, le pauvre Bill !

— Est-il donc mort ?

— C'est ce que je n'ai jamais pu savoir. Nous étions le défunt et moi, jumeaux, et nous fûmes baignés dans le même baquet. L'un de nous s'y noya, mais on n'a jamais su lequel. Les uns pensent que c'est Bill, d'autres pensent que c'est moi. Ma mère elle-même n'en sait rien si je suis Bill ou si je suis moi.

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(à suivre) 15

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de la Mauritia La Mauritia a « commencé » à fêter les cinquante ans de son activité comme groupe de jeunesse masculine de la paroisse de St-Maurice, en l'Auge. Elle l'a fait dans la joie et la gratitude, se souvenant de ses aumôniers et très particulièrement de M. l'abbé Ruffieux, actuellement recteur à Flamatt, et prédicateur de la journée. Cette fête d'une jeunesse franche et ardente se poursuivra quand viendra le printemps. D'ail¬

leurs, le cinquantenaire ne dure-t-il pas toute l'année. Et le bien, comme disait Pie XI, entraîne le bien.

La Chorale de la Police fribourgeoise

Elle a eu sa soirée, le 24 janvier. A son habitude, étincellante ! La chorale elle- même, que l'on voit ici à gauche, s'est pro¬

duite agréablement sous l'excellente direc¬

tion de M. Louis Ruffieux, pendant la pre¬

mière partie du programme, coupée de bal¬

lets des Dames de « l'Ancienne ». Et la Chanson de Fribourg était là, avec l'abbé Kaelin (ci-dessous), que l'on entend tou¬

jours avec enthousiasme. De la seconde partie : Music-Hall-Parade, disons qu'elle était conduite par des professionnels et qu'elle fut parfaite. Au total, un magnifi¬

que spectacle et pour tous les amis la récréation que l'on attend et qui ne déçoit jamais.

• v / w V'V

m

Ci-dessus : Dans le ravin de Miséricorde le champion suisse en plein effort.

Ci-dessous : Satisfaction des vainqueurs et félicitations de la Maison Knopf par Mlle Builiard entourée de Plattner

et Fuhrer.

Ü&r * Grand Prix des Magasins Knopf

Le cyclo cross national de Fribourg patronné par les grands Magasins Knopf et organisé par la Pédale Fribourgeoise réunissait les meilleurs spécialistes du moment. Sur un parcours difficile, Emmanuel Plattner s'imposa très nettement et confirma son titre de Champion suisse. Fuhrer, son adversaire direct, puis Boschetti, le premier romand, durent avouer sa supériorité. M. R.

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surés et pesés.

6. La paye suit Immédiatement. Le compte y est. Merci !

■ •■■ ■ m * t

1. L'autorité fédérale visite une installation de séchage à Granges-Marnand.

2. A Domdldler, le triage minutieux par longueur et qualité pour la mise en balle.

S. Les livraisons ont commencé. Sans arrêt, les chars arrivent & la centrale de Payerne (ou d'Estavayer) et sont déchargés.

4. La commission paritaire : 2 planteurs, 2 fabri¬

cants, 1 arbitre, expertise les tabacs manoque par manoque.

Dans toute la Broyé on livre les tabacs

7. J'ai fait le prix maximum — Moi aussi — Eh bien ! il y aura de la joie à la maison.

8. Hangar moderne type, à Ménières. Il est har¬

monieux, spacieux, sans poutraisons gênantes, pratique. Le séchoir conditionne d'une manière absolue la qualité du tabac.

8

Officiellement, c'est la Broyé. Pratiquement, cela va du Murtenbiet, aux productions si riches et variées, jusqu'aux collines d'Oron : vaste région où le tabac possède un passé historique de plus de deux siècles. C'est, avec le Tessin, l'un des piliers de la production suisse. Sur le plan économique, le tabac représente un revenu social extrêmement important pour les 839 Fribourgeois et les 458 Vaudois qui s'adonnaient à la culture en 1958. Cela donne du travail à une main-d'œuvre saisonnière qui, chaque hiver, consacre avec plaisir son temps aux diverses manipulations de la réception, de l'emmagasinage et de la fermentation du tabac. Sur le plan de l'assolement, le tabac favorise le maintien de la produc¬

tion céréalière panifiable. Mais il y a plus, c'est l'attachement sentimental des paysans à leur tabac ; on en parle en semaine, on en discute le dimanche, on compare les succès ou les accidents durant les veillées familiales. C'est un peu comme l'enfant difficile de la famille que l'on chérit plus parti¬

culièrement à cause des soucis et des joies.

Le tabac, c'est également l'exemple d'initiative donnée par les organisations professionnelles des industriels et des producteurs dont les tâches hiérarchisées et diciplinées se multiplient d'année en année pour faire face aux exigences nouvelles de la technique. Celle des industriels est présidée par M. Robert Burrus, à Fribourg, homme juste et équitable, secondé à Payerne par le secrétaire de la Commission d'achat, M. Marcel Martin, populaire et persuasif. Celle des planteurs marie les qualités vaudoises et fribourgeoises dans un équilibre judicieux des responsabilités et des droits. Présidée par M. Didier Dubey, à Domdidier, l'Association des planteurs de tabac de la Broyé vaudoise et fribour- geoise — L'ASPLA — est dirigée par des personnalités aussi expérimentées que dévouées : M. Mayor, à Moudon, vice-président, M. Cherbuin, à Corcelles, secrétaire et membre fondateur, M. Herren, préfet de Morat, M. Torche, à Cheiry. Industriels et planteurs conduisent paritairement l'avenir de la pro¬

duction et les destinées des planteurs dont l'esprit d'adaptation est considérable.

Le niveau technique de la production est élevé mais la modernisation a des exigences nouvelles pour enrayer le recul de la main-d'œuvre et satisfaire les prétentions toujours plus sélectionnées des fumeurs. Aux nouvelles méthodes de technique culturale s'ajoute la construction de séchoirs de concep¬

tion très rationnelle dont les lignes élégantes s'adaptent bien aux silhouettes villageoises. La machine à enfiler dont la représentation a été confiée à une société staviacoise tend peu à peu à remplacer l'en¬

filage manuel. D'aucuns regrettent le bon vieux temps où amis et parents proches ou lointains se don¬

naient rendez-vous durant de très longues soirées pour choisir et pendre les feuilles de meilleure qua¬

lité. Aujourd'hui, machines, treuils, élévateurs bouleversent les habitudes. Les gens économisent leurs peines ; la qualité du tabac s'améliore ; la Broyé se spécialise et devient l'objet de la curiosité des autorités et des délégations étrangères.

Si tout cela peut être inscrit à l'actif des planteurs, des industriels et de leurs organisations, c'est que la Vallée de la Broyé possède une véritable vocation tabaccole. On ne peut que souhaiter de voir celle-ci épousée par la génération montante dans l'intérêt vital des villages et de nombreuses familles dont le maintien dépend partiellement des trois millions de francs payés ces jours-ci aux centrales de

réception de Payerne et d'Estavayer. Photos J. Mülhausen

M. Fritz Herren, préfet de Morat, représente les planteurs du «Mur¬

tenbiet ».

M. Didier Dubey, de Wndldier, préside l'Association des janteur»

broyards avec distinction et effi¬

cacité.

M. E. Mayor, de Granges- Marnand, est vice-président

de l'ASPLA.

Dr Lenz, directeur de la Direction générale des douanes. Il est au sommet de la hiérarchie adminis¬

trative du tabac, produit le plus

« fiscalisé » du monde.

M. Bergamln, chef de la Division des impositions spéciales (dont le tabac), contrôle une rentrée de recettes de l'ordre de 200 millions

de francs.

M. Robert Burrus, Fribourg et Zurich, préside la Commission d'achat des tabacs de la Broyé (CAB) avec aménité et fermeté.

M. Charles Doudain, également acheteur, est un fidèle membre

de la CAB.

M. Charles Torche, de Cheiry, est l'un des cinq membres du comité

directeur de l'ASPLA.

M. Edouard Cherbuin, de Corcel¬

les, secrétaire fondateur de l'As¬

sociation des planteurs de tabac de la Broyé vaudoise et fribour-

geobe (ASPLA)

M. Marcel Martin est secrétaire de la CAB. Il assure le contact direct avec tous les planteurs.

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Prouesses des Fribourgeois en .ping-pong"

L'équipe victorieuse de Fribourg I : Gabella, Eltschinger et Delmonico.

Après l'équipe juniors, la for¬

mation première de Fribourg réussit l'exploit de remporter le titre de champion de groupe, en battant Renens par 9-0.

Excellente prestation de nos pongistes dont les résultats très flatteurs de la part des différentes équipes nous laisse augurer d'un bel avenir.

Eltschinger ajuste ses tirs avec le maximum de concentration.

Renens ne semble pas bien réaliser cette défaite.

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•*

Sous l'œil attentif du major Dumond, représentant de la Direction militaire, une patrouille ajuste son tir.

Les vainqueurs : la patrouille de la section Singine, de gauche à droite, Pit Otto Peissard, Cpl Paul Graf, Fus. Cattilaz

appté Félix Böschung.

La journée blanche du groupement fribourgeois de l'ASSO s'est déroulée dans le cadre du Lac Noir. Des conditions idéales assurèrent le succès de cette manifestation organisée par la Section de la Singine. La meilleure performance de la journée fut réalisée par la patrouille du Pit. Otto Peissard qui afficha une supériorité incontestable dans toutes les dis- ciplines. Dans la catégorie « Unités », celle de la IH/17 rem¬

porta la palme. Les patrouilles démontrèrent un cran remar¬

quable apportant à cette journée un intérêt tout particulier.

M. K.

Nouvelle formule ? Epreuve de fond derrière entraîneur !

Satisfaction des vainqueurs. A gauche le Fus. Vettert! ^ prég|dent d'organisation, Major Krattlnger, s'entretient aVec le cUes^us : ^citations du Major C°loncl Dela*' ^présentant le Cdt. du 1er Corps d'Armée. ^

Krattlnger aux valeureux concurrents Ug||te lUtte BUX épreUVCS POlVSPOlllVeS (III lâC NOHT Cette grande journée de sport militaire fut dotée d'un temps splen¬

dide qui rehaussa l'intérêt des différentes épreuves et contribua au succès.

Notons la parfaite organisation placée sous les ordres du Major Krattinger assisté de l'appté André Macheret. La lutte fut très serrée dans les différentes disciplines et il ne fut guère possible d'émettre des pronostics valables au cours de la journée, excepté pour le grand vainqueur Vetterli. En effet ce dernier par une parfaite régularité distança régulièrement ses adversaires au tétrathlon. En triathlon par contre le Fus. Rieder dut faire face à un sérieux combattant romand le Cpl Overney, de Charmey.

Le Fus. Vetterli se vit attribuer le Challenge Nestlé tandis que Rieder remportait le trophée Mauroux Sports. M. R.

Frlbourg - La Berra en un coup d'aile ! La section de Fribourg de l'Aéro-Club Suisse vient de marquer sa brillante activité d'un exploit remarquable. Un Piper d'école monté sur skis ayant décollé de l'aéro¬

drome d'Ecuvillens s'est posé à la Berra. L'appareil était piloté par MM. Gaston Mbnod et Joseph Zumwald. Est-ce le prélude d'une liaison régulière Fribourg - La Berra ? Photo, m. M«»#r, Fribourg M. R.

Nos champions. Depuis quelques années, le canton de Fribourg et plus parti¬

culièrement la Gruyère semblent avoir une prédilection pour le ski de fond.

Avec Jean Jordan, champion Suisse, deux nouveaux coureurs suscitent l'admira¬

tion des spécialistes : Franco Piller, remarquable dans la catégorie juniors, et Michel Haymoz en élite, tous deux du S. C. Hauteville qui fit école dans cette discipline.

A gauche : L'espoir fribourgeois Franco Piller, champion junior 1959.

A droite : Michel Haymoz, champion fribourgeois, après 7 km 200 de course victorieuse.

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16

La guerre du pétrole

passe par Fribourg

De quoi s'agit-il ? De gagner une bataille qui s'est transformée en guerre d'usure. Et pour cela, d'exprimer la vérité... qui libère.

Les événements ! En 1950, par décision du Conseil d'Etat de Fri¬

bourg, la Société d'études d'intérêts miniers, à Bâle, reçoit une autorisation générale et exclusive de rechercher le gaz naturel, le pétrole, l'asphalte et le bitume sur le territoire fribourgeois. C'est l'acte numéro 1 qui ouvre la sérei.

Hin 1951, Ha D'Arcy exploration de gaz et de pétrole S. A. est constituée, avec siège à Fribourg. Elle remplace, dans ses droits et obligations, la société bâloise. Cependant, la surface concédée est ramenée à 1200 km», ou 120.000 ha, un peu plus des deux tiers du territoire fribourgeois. La D'Arcy verse une taxe de Fr. 25.— au km' annuellement, montant dûment acquitté depuis. Sans perte de temps, elle se met à l'ouvrage. En deux ans, promenant ses appareils de mesure gravimétrique, elle établit une carte complète des probabili¬

tés de découvertes pétrolières dans le canton. Elle y a dépensé Fr. SOO'OOO.—.

* »

» Le 22 novembre 1952, le Conseil fédéral adresse une circulaire aux gouvernements cantonaux relative à la prospection et à l'exploitation des ressources pétrolières du pays. Sous une forme générale, la cir¬

culaire semble viser expressément le cas de Fribourg. La règle est formulée de telle sorte qu'elle doit aboutir à mettre hors jeu la D'Arcy, dont l'exploration laisse apparaître des perspectives intéres¬

santes. Cependant que, la plus haute autorité du pays semble ignorèr les combinaisons et participations étrangères, lorsqu'il s'agit d'autres réglons. Un seul exemple : La Société vaudoise des hydrocarbures tra¬

vaille (sans entrave) avec Fr. 500'000.— de capital actions, dont 499'000 sont d'origine étrangère. En ce moment même, on annonce la constitution d'une société financière italo-suisse, sur l'initiative du fameux Mattei, le Rockfeller italien. En accord avec la Société gou¬

vernementale italienne ENI, cette société doit amener un pipe-line du port de Gênes jusqu'à Aigle, où elle installerait une raffinerie. Cette histoire inouïe tend & quoi ? A une captation de capital ? Bon ! Mais alors que l'on soit logique avec Fribourg.

Autre aspect de la circulaire : faute de base constitutionnelle, car la régale des mines est réservée aux cantons, le Conseil fédéral s'en réfère aux articles 85 et 102 de la Constitution qui permettent à l'As¬

semblée fédérale et au Conseil fédéral de prendre, en tout temps, les mesures nécessaires pour parer aux dangers qui menacent notre sûreté extérieure, notre Indépendance et notre neutralité. C'est cela qu'on invoque. Ainsi, contre ce pauvre Fribourg qui, par un effort systématique, s'efforce de sortir de son état humiliant de canton économiquement faible, relégué en queue de la Confédération, on sort la toute grosse artillerie. Jusqu'ici, à vrai dire, tout n'a été que manœuvre et contre-manœuvre. Mais maintenant, il faut en finir, et l'on va tirer.

• •

Le Conseil fédéral va-t-il prendre sur lui l'odieux d'un acte de force. Du fort au faible ! D'ailleurs, y est-il vraiment légitimé comme il le croit ? Des esprits pondérés savants interprètes de notre droit public suisse, contestent d'une façon absolue que le Conseil fédéral puisse, dans les circonstances actuelles, telles qu'elles sont connues, faire usage d'un tel pouvoir.

Fribourg, ainsi que cela ressort des déclarations officielles faites au Grand Conseil, à la session de novembre 1958, s'est d'ailleurs soumis minutieusement, dans la lettre et dans l'esprit, aux exigences posées par le Conseil fédéral. A tel point... qu'il n'y a plus de problème juridique. Il est résolu. Nous sommes en ordre, complètement.

Hélas, cela ne fait guère avancer nos affaires, parce que mainte¬

nant on en fait un problème de politique nationale, et, à ce titre essentiellement de la compétence du Conseil fédéral.

Au point où nous en sommes il n'est pas inutile d'en rappeler la composition : premier groupe : MM. Petitpierre, Streuli et Chaudet ; deuxième groupe : MM. Etter, Holenstein et Lepori ; et enfin M. Wahlen. Dans la question des pétroles, nous ne connaissons la position publique que d'un seul, M. Streuli. A la veille de son acces¬

sion au Conseil fédéral, il a écrit, dans le « Schweizer Journal » de

mars 1953, un commentaire de la fameuse circulaire. Voici ce qu'il en dit : c Basé sur ces dispositions (les art. 85 et 102), le Conseil fédéral entend s'immiscer dans la régale des mines réservée aux cantons. Une telle interprétation de notre charte féidérale doit être contestée de la façon la plus formelle... La menace du Conseil fédéral de déclarer nulle une concession accordée par un canton, ou d'obliger ce canton à la modifier ou à la retirer, manque de toute justification juridique.

Il len va de même des prétentions de l'administration fédérale de s'immiscer dans le régime des concessions cantonales. » Plus loin, M. Streuli ajoutait : « Il est exclu d'accorder un monopole de prospec¬

tion du plateau suisse & une seule soclé'té ». Enfin, il insistait sur le recours indispensable aux techniciens étrangers et à toute la machi¬

nerie étrangère comme condition sine qua non de réussite, sans toute¬

fois leur accorder une situation majoritaire.

' Tout au début de 1958, le Consortium suisse pour la recherche pétrolière a lancé, à grand renfort de brochures et d'articles dans la grande presse, sa campagne-slogan « Le pétrole suisse au peuple suisse ». Ce faisant, il a mobilisé le casque d'acier du soldat, la croix fédérale du drapeau et l'arbalète de Guillaume Tell. Il y a ajouté ses anathèmes contre ceux qui passeraient concession avec des entre¬

prises étrangères. Comme si lui-même ou la SEAG qui en dépend n'était pas profondément imprégné d'influences et de moyens étran¬

gers. Nous devons protester ici contre l'abus odieux qui est fait des symboles patriotiques. Et ceci par le milieux qui choisissent leur champ d'activité aussi bien au Caire qu'à Zurich ou Francfort, etc.

et recherchent systématiquement la position majoritaire dans les socié¬

tés étrangères qu'ils contrôlent. Ces milieux exercent une influence permanente et excessive sur les plus hautes autorités du pays. Décidé¬

ment, la partie n'est pas égale.

Au fait, quel est donc ce partenaire si dangereux, dont on veut interdire la fréquentation à Fribourg ? Cest la BP, la British Petro¬

leum, dont le siège est à Londres. La BP suisse, avec siège à Zurich, est, dans l'ordre d'importance, le premier fournisseur de carburants de notre pays. Pendant la guerre de 1939-45, elle a été officiellement et constamment attestée par nos autorités comme étant suisse, et bien suisse. Dans la nouvelle économie de guerre en gestation, elle joue un rôle de premier plan avec tout ce que cela comporte de collabora¬

tion secrète à notre défense nationale. Or, il suffit que cette même BP passe un contrat d'entreprise avec une société privée du canton de Fribourg, d'ailleurs sous contrôle du canton et de la Confédération, pour menacer la sécurité, l'indépendance et la neutralité du pays !!

Mais, l'indépendance du pays, que devient-elle lorsque le Départe¬

ment politique négocie, propose et fait ratifier par les Chambres un traité nous liant aux Etats-Unis pour la livraison de matières nucléai¬

res, et nous astreint à un contrôle étranger jusqu'à l'intérieur de nos frontières ?

Que devient la sécurité du pays lorsque passant des conventions ferroviaires, nous installons la Gare allemande badoise en plein terri¬

toire de Bâle ; nous perçons le St-Gothard avec l'argent majoritaire de l'Empire allemand et de son alliée, l'Italie ; nous prenons le capital français pour percer le Simplon, reliant ainsi Paris à Milan ; nous construisons le chemin de fer de la Furka, toujours avec participation française majoritaire, en pleine zone fortifiée du Gothard. En ce mo¬

ment même, se réalise le tunnel routier du Grand-St-Bernard, route stratégique s'il en est, en commun par l'Italie et la Suisse.

Et que devient notre neutralité quand nous achetons nos Centurions à Londres, nos AMX à Paris, nos avions aux USA ou ailleurs, tou¬

jours à l'Ouest, jamais à l'Est.

Mais il suffit que Fribourg, dans un acte de clairvoyance et de volonté veuille prospecter son sous-sol, avec l'appui indispensable pour n'importe qui de la technique et du capital étrangers, pour que l'on crie au loup. Ce n'est pas sérieux. Comme Figaro, hâtons-nous d'en rire pour ne pas devoir en pleurer. Tant c'est pitoyable.

Nous en sommes là ! Avons-nous exagéré en intitulant cette chro¬

nique « La guerre du pétrole passe par Fribourg » ? En vérité, Fribourg a le sentiment de rendre en ce moment un service signalé à tout le pays. Au pays de comprendre Fribourg et de nous aider dans l'âpre lutte que nous menons.

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concédée par le canton à la Société des intérêts mi¬

niers, Fribourg S.A. (SIM), à capital exclusivement suisse

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Les Faverges « ont tiré ». Depuis 1951, on n'avait plus entendu éclater les fusées annonçant les 100 chars de vendange, de 600 1.

chacun, 60.000 1. en tout. Cet automne passé, alors que le vigneron Jean-Pierre Rogivue doucement se mourait, le moût montait, mon¬

tait dans les vases, comme pour rendre un dernier et juste hom¬

mage à celui qui avait soigné la vigne : Enfin, tu reçois la récom¬

pense de ton long et patient labeur ; de nouveau une vendange normale !

100.000 1. en chiffres ronds entre les Faverges, l'Ogoz, le Buri- gnon et le Dézaley du Collège St-Michel. Tous vins de l'Etat. A vendre. Au plus offrant. Mercredi 28 janvier, c'était les mises traditionnelles.

Cela commence par la' dégustation dès les 8 h. %. Le vin à peu près complètement évolué s'y prête admirablement. Jamais autant de monde. De longues files de voitures. Des marchands, des cafe¬

tiers, des curieux aussi, chacun armé de son verre « vaudois ».

L'huissier Mosimann s'est juché sur une estrade improvisée dans la salle capitulaire de la Grande Maison des Faverges. M. le Notaire est à son poste. La criée commence. Elle durera deux heures d'hor¬

loge. On sait que les vins « les plus chassés » de Lavaux, ceux de la Ville de Lausanne, qui, l'an passé, était allés à des hauteurs astronomiques, ont fait une chute de 1 fr. Qu'en va-t-il être des Faverges ? « C'est pour la première... pour la deuxième... pour la troisième... adjugé... votre nom ?» Le prix est de 2 fr. 72. Pour certains lots, il ascendra à 2 fr. 86, la moyenne se situant à 2 fr. 78.

La baisse est de 50 centimes. Les Ogoz se vendront très bien, à 2 fr. 68 en moyenne, les Burignon à 2 fr. 56 tandis que l'Epesses- Dézaley atteindra les 2 fr. 70. Les écarts sont faibles, tous ces prix se tiennent de près. Les vignerons qui travaillent à mi-fruit, parta¬

geant le résultat de la mise avec l'Etat, escomptaient des prix un peu plus élevés. Les acheteurs, anciens habitués pour la plupart, trouvent toujours le vin assez cher. Ils pensent aux clients connais¬

seurs qu'ils désirent attirer par des prix modérés. Ils seront en

■■mesure de faire une petite adaptation. Ils en sont heureux.

La goutte est d'excellente qualité. Santé ! A la vôtre ! Et à l'an¬

née prochaine, au même mercredi, le dernier de janvier ! Rus.

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Le 24 novembre, & 5 heures du matin, Bonaparte est à Soleure. (Cette vue de la vieille et noble ville est tirée de l'ouvrage admirable, qui vient de paraître :

« Solothurn, Kleine Stadt mit grosser Tradition », Hans Sigrtet, Editions générales S.A., Genève).

Napoléon à Domdidier et Morat *) Napoléon, l'éblouissant libérateur de l'Italie, se rend à Rastatt, ville du Sud de l'Allemagne, pour y signer la paix. Venant de Milan, il a décidé de passer par la Suisse.

C'est l'hiver. U y entre par Genève. La Ville et République le reçoit avec chaleur et le retient tout un jour. Le 22 novembre 1797, au soir, Bonaparte se remet en route. Il entre à Lausanne, par Montbenon, vers 2 heures du matin. On est donc déjà le 23. Toute la population est dans les rues. Les maisons sont brillamment illuminées. L'emballement est général. Une véritable frénésie. Le tapage est terrible. « Vive Bonaparte ! Vive le héros de la liberté ! Vive la sauveur de l'Italie ! » A quoi se mêlent d'irrespectueux :

« A bas les Ours ».

Pourtant Bonaparte n'est pas sorti de sa voiture. Les chevaux changés, la berline et sa suite repartent. La nuit se fait encore plus noire dans les sombres forêts du Jorat.

On relaye à Moudon et de nouveau les voitures s'envolent dans le claquement des'fouets et les cris des postillons. Elles passent Payerne en trombe pour s'arrêter deux lieux plus loin... à Domdidier. Il est 8 heures du matin. On fait halte devant l'humble auberge de la „Croix Blanche. Le général enjambant la boue épaisse en gagne le seuil, suivi de ses compagnons. Sur une mauvaise chaise, le vainqueur prestigieux s'assied, tendant ses jambes ves l'âtre où brûle un feu d'enfer. Une cafetière toute bosselée et un grand poêlon à cuire les œufs sont posés sur le foyer. Debout, immobiles et silencieux, se tiennent ses adjudants, coiffés de hauts chakos en fourrure.

Napoléon à l'ossuaire de Morat. Il dit à son adjudant Junot : « Tu es Bourguignon, ceci c'est ton affaire, ce sont les os des Bourguignons ».

Le Maître de tent de batailles rejette son manteau. Il apparaît en tunique bleu. Le visage sur lequel le feu jette de vives lueurs a encore cette apparence hâve et farouche qui est celle des armées de la Révolution. Il est maigre, étroit d'épaules, la poitrine grêle, la face émaciée, le teint sombre, le profil accusé, illuminé par des yeux d'une rare intensité d'expression. Ses cheveux noirs encadrent le visage de leurs mèches longues et droites, en oreilles de chien, comme on dit.

Les œufs et le café sont prêts. Tout le monde s'attable dans la salle d'auberge exiguë. Pendant le repas une carte est déployée sur la table. A 10 heures, on se remet en route. Vers midi, on arrive à l'Os¬

suaire de Morat. La voiture se rompt à point nommé, comme pour obliger son auguste occupant à mettre pied à terre. Cependant le peu¬

ple des alentours, certain de cette rencontre de Bonaparte avec les mânes de Charles le Téméraire, est accouru en foule pour en être témoin.

Tandis qu'on répare le ressort cassé, Bonaparte veut savoir com-

Durant deux heures Napoléon s'est arrêté dans cette auberge, la

« « Croix Blanche » à Domdidier, venu d'une traite depuis Genève sauf le temps de changer les chevaux. '

ment s'est déroulé la bataille. Personne de son entourage ne pouvant le renseigner, un Fribourgeois sort de la foule et lui en fait une des¬

cription claire et précise. Ce personnage n'est autre que Louis d'Affry, âgé de 54 ans, ancien maréchal de camp au service de France.

Depuis 1792, il vit retiré dans sa campagne de Presles, près de Morat.

La voiture n'étant toujours pas réparée, le bailli de Morat, Pierre de Gottrau, invite Bonaparte à dîner au château de la célèbre bour¬

gade. D'Affry est compris dans l'invitation. Et c'est ainsi que tout au long du repas Bonaparte s'entretient avec lui, le questionnant sur la Suisse, appréciant ses connaissances, son jugement, son sens politique.

Cinq ans plus tard, il va s'en souvenir lorsqu'il l'appellera pour rédiger l'Acte de Médiation et en faire le premier Landamman de la Suisse.

La berline enfin réparée, la caravane se remet en route. Vers 6 h. Yt du soir, Bonaparte arrive à Berne, salué par 121 coups de canons et reçu par une population innombrable, muette et morne, qui ne pousse pas un seul vivat. Dédaignant le banquet auquel Leurs Excellences le convient, Bonaparte se borne à faire saluer l'Avoyer régnant par son aide de camp Junot puis, les chevaux changés, cingle déjà vers Frau- brunnen où il passe la nuit... dans un lit, le premier depuis Genève.

Le 24 novembre à 5 heures du matin, il est à Soleure. Sans s'y arrêter, il continue sur Liestal. La température populaire monte. Liestal est bien « patriote ». Au débarqué à Bâle, Bonaparte est salué par Pierre Ochs, qui lui présente les hommages de la ville rhénane. Hélas, dès cet instant, le sort de la Suisse est scellé. Bonaparte fixe avec Ochs les dispositions principales réglant l'invasion de notre pays. Trois mois plus tard, au début de mars 1798, ce sera l'attaque sous un prétexte quel¬

conque, puis les rencontres de Neuenegg, de Fraubrunnen, du Grauholz, et l'effondrement de la vieille Confédération. Nous voici saisis dans le cyclone de la Révolution. Bonaparte s'empare du trésor de Berne et cingle vers l'Egypte. Ce sera la bataille du Caire : « Du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent ».

La folle aventure, qui prit sa mauvaise direction par l'invasion de notre pays, allait durer quinze années interminables.

*) Avec Bonaparte de Genève à Bâle, par Pierre Grellet.

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3. Puck dévié de justesse par le gardien, sous l'œil attentif d'un défenseur !

La Maison Knopf donne fière allure au H. C. Gottéron

M. Pierre Bloch, directeur des Magasins Knopf, n'est pas insensible à la vie sportive friboûrgeoise. En gratifiant tous les joueurs d'une veste bleue à parements rouges, il donne au « Gottéron » l'uniformité et l'élégance que l'on rencontre dans nos équipes de Ligue Nationale. L'écusson portant le nom du club est offert par M. Ayer, atelier de broderie, à Fribourg. Geste combien apprécié des joueurs fribourgeois !

1. Au nom de son équipe, le capitaine Pierre Clément remercie M. Pierre Bloch, directeur de la Maison Knopf.

2. Comme un sou neuf, l'équipe au complet.

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Patronnée par les Grands Magasins „Aux Trois Tours"

la finale du championnat scolaire

La finale du championnat scolaire fut suivie avec grand intérêt par un nombreux public. Les évolutions des écoliers préparés par Maisoneuve ont mis en évidence les mérites de l'entraîneur et ses qualités de pédagogue du hockey. La finale a démontré que les écoliers reçoivent une très bonne instruction sur la base du jeu d'équipe avant de cultiver l'exploit individuel. Certains éléments ont vraiment saisi èt laissent enire- voir de belles perspectives pour l'avenir. Suivie d'une rencontre avec l'excellente équipe de Berne, cette soirée a laissé un agréable souvenir.

Il convient de relever le geste généreux des Magasins aux Trois Tours dont le nom restera gravé dans le cœur des hockeyeurs fribourgeois. M. R.

; - / 5. La soirée était animée par le reporter 7. L'équipe Neuhaus victorieuse de cp1IS*V

Léllo Rlgassi, en action au troisième finale.

tier» temps. A sa gauche Roger Nord- „ T ,Anllll)p S(,hnller _,est rpndue de tas_ mann reporter et M. André Nordmann, 8 L équipe »challer s est rendue de jus directeur des Magasins «Aux Trois tesse sur le résultat de 4-3.

Tours ».

4. Hamilton, entraîneur canadien du SC Berne remet à. son émule la récompense des « Trois Tours ».

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6. Satisfaction du capitaine Neuhaus, ani mateur de son équipe.

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