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Etat des connaissances et pratiques concernant la diversification alimentaire de l'enfant de moins de 24 mois

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Academic year: 2022

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Membres du jury

Monsieur le Professeur Régis COUTANT | Président Madame le Docteur Emilie CHAILLOU-LEGAULT | Directeur Monsieur le Professeur Laurent CONNAN | Membre Madame le Professeur Catherine DE CASABIANCA | Membre Madame le Docteur Aurélie DONZEAU | Membre

2019-2020

THÈSE

pour le

DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE

Qualification en Médecine Générale

ETAT DES CONNAISSANCES ET PRATIQUES CONCERNANT LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE DE

L’ENFANT DE MOINS DE 24 MOIS

ETUDE QUANTITATIVE DESCRIPTIVE AUPRES DES MEDECINS GENERALISTES ET DES PARENTS DANS LE DEPARTEMENT DU MAINE ET LOIRE EN 2019

DELHON-BUGARD Clotilde

Née le 17 avril 1992 à Clamart (92)

TRUCHOT Marine

Née le 16 janvier 1992 à Amiens (80)

Sous la direction de Madame le Docteur Emilie CHAILLOU-LEGAULT

(2)
(3)

ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT

Je, soussignée Clotilde DELHON-BUGARD

déclare être pleinement consciente que le plagiat de documents ou d’une partie d’un document publiée sur toutes formes de support, y compris l’internet, constitue une violation des droits d’auteur ainsi qu’une fraude caractérisée.

En conséquence, je m’engage à citer toutes les sources que j’ai utilisées pour écrire ce rapport ou mémoire.

signé par l'étudiante le 20/01/2020

ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT

Je, soussignée Marine TRUCHOT

déclare être pleinement consciente que le plagiat de documents ou d’une partie d’un document publiée sur toutes formes de support, y compris l’internet, constitue une violation des droits d’auteur ainsi qu’une fraude caractérisée.

En conséquence, je m’engage à citer toutes les sources que j’ai utilisées pour écrire ce rapport ou mémoire.

signé par l'étudiante le 20/01/2020

(4)

LISTE DES ENSEIGNANTS DE LA FACULTÉ DE SANTÉ D’ANGERS

Doyen de la Faculté : Pr Nicolas Lerolle

Vice-Doyen de la Faculté et directeur du département de pharmacie : Pr Frédéric Lagarce

Directeur du département de médecine : Pr Cédric Annweiler

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS

ABRAHAM Pierre Physiologie Médecine

ANNWEILER Cédric Gériatrie et Biologie du

vieillissement Médecine

ASFAR Pierre Réanimation Médecine

AUBE Christophe Radiologie et Imagerie médicale Médecine

AUGUSTO Jean-François Néphrologie Médecine

AZZOUZI Abdel Rahmène Urologie Médecine

BAUFRETON Christophe Chirurgie thoracique et

cardiovasculaire Médecine

BENOIT Jean-Pierre Pharmacotechnie Pharmacie

BEYDON Laurent Anesthésiologie-réanimation Médecine

BIGOT Pierre Urologie Médecine

BONNEAU Dominique Génétique Médecine

BOUCHARA Jean-Philippe Parasitologie et Mycologie Médecine

BOUVARD Béatrice Rhumatologie Médecine

BOURSIER Jérôme Gastroentérologie ; Hépatologie Médecine

BRIET Marie Pharmacologie Médecine

CAILLIEZ Eric Médecine générale Médecine

CALES Paul Gastroentérologie ; Hépatologie Médecine CAMPONE Mario Cancérologie ; Radiothérapie Médecine CAROLI-BOSC François-xavier Gastroentérologie ; Hépatologie Médecine CHAPPARD Daniel Cytologie, embryologie et

cytogénétique Médecine

CONNAN Laurent Médecine générale Médecine

COUTANT Régis Pédiatrie Médecine

CUSTAUD Marc-Antoine Physiologie Médecine

DE CASABIANCA Catherine Médecine générale Médecine

DESCAMPS Philippe Gynécologie-obstétrique Médecine

D’ESCATHA Alexis Médecine et santé au travail Médecine DINOMAIS Mickaël Médecine physique et de

réadaptation Médecine

DIQUET Bertrand Pharmacologie Médecine

DUBEE Vincent Maladies infectieuses et tropicales Médecine DUCANCELLE Alexandra Bactériologie-virologie ; Hygiène

hospitalière Médecine

DUVAL Olivier Chimie thérapeutique Pharmacie

(5)

DUVERGER Philippe Pédopsychiatrie Médecine EVEILLARD Mathieu Bactériologie-virologie Pharmacie FAURE Sébastien Pharmacologie physiologie Pharmacie

FOURNIER Henri-Dominique Anatomie Médecine

FURBER Alain Cardiologie Médecine

GAGNADOUX Frédéric Pneumologie Médecine

GARNIER François Médecine générale Médecine

GASCOIN Géraldine Pédiatrie Médecine

GOHIER Bénédicte Psychiatrie d'adultes Médecine

GUARDIOLA Philippe Hématologie ; Transfusion Médecine

GUILET David Chimie analytique Pharmacie

HAMY Antoine Chirurgie générale Médecine

HENNI Samir Chirurgie vasculaire, Médecine

vasculaire Médecine

HUNAULT-BERGER Mathilde Hématologie ; Transfusion Médecine

IFRAH Norbert Hématologie ; Transfusion Médecine

JEANNIN Pascale Immunologie Médecine

KEMPF Marie Bactériologie-virologie ; Hygiène

hospitalière Médecine

LACCOURREYE Laurent Oto-rhino-laryngologie Médecine

LAGARCE Frédéric Biopharmacie Pharmacie

LARCHER Gérald Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie LASOCKI Sigismond

LEGENDRE Guillaume Anesthésiologie-réanimation

Gynécologie-obstétrique Médecine Médecine

LEGRAND Erick Rhumatologie Médecine

LERMITE Emilie Chirurgie générale Médecine

LEROLLE Nicolas Médecine intensive-réanimation Médecine LUNEL-FABIANI Françoise Bactériologie-virologie ; Hygiène

hospitalière Médecine

MARCHAIS Véronique Bactériologie-virologie Pharmacie

MARTIN Ludovic Dermato-vénéréologie Médecine

MAY-PANLOUP Pascale Biologie et médecine du développement et de la reproduction

Médecine

MENEI Philippe Neurochirurgie Médecine

MERCAT Alain Réanimation Médecine

MERCIER Philippe Anatomie Médecine

PAPON Nicolas Parasitologie et mycologie

médicale Pharmacie

PASSIRANI Catherine Chimie générale Pharmacie

PELLIER Isabelle Pédiatrie Médecine

PETIT Audrey Médecine et santé au travail Médecine

PICQUET Jean Chirurgie vasculaire ; Médecine

vasculaire Médecine

PODEVIN Guillaume Chirurgie infantile Médecine

PROCACCIO Vincent Génétique Médecine

(6)

REYNIER Pascal Biochimie et biologie moléculaire Médecine RICHARD Isabelle Médecine physique et de

réadaptation Médecine

RICHOMME Pascal Pharmacognosie Pharmacie

RODIEN Patrice Endocrinologie, diabète et

maladies métaboliques Médecine ROQUELAURE Yves Médecine et santé au travail Médecine ROUGE-MAILLART Clotilde Médecine légale et droit de la

santé Médecine

ROUSSEAU Audrey Anatomie et cytologie

pathologiques Médecine

ROUSSEAU Pascal Chirurgie plastique,

reconstructrice et esthétique Médecine ROUSSELET Marie-Christine Anatomie et cytologie

pathologiques Médecine

ROY Pierre-Marie Thérapeutique Médecine

SAULNIER Patrick Biophysique et biostatistique Pharmacie

SERAPHIN Denis Chimie organique Pharmacie

TRZEPIZUR Wojciech Pneumologie Médecine

UGO Valérie Hématologie ; Transfusion Médecine

URBAN Thierry Pneumologie Médecine

VAN BOGAERT Patrick Pédiatrie Médecine

VENIER-JULIENNE Marie-Claire Pharmacotechnie Pharmacie

VERNY Christophe Neurologie Médecine

WILLOTEAUX Serge Radiologie et imagerie médicale Médecine

MAÎTRES DE CONFÉRENCES

ANGOULVANT Cécile Médecine générale Médecine

BAGLIN Isabelle Chimie thérapeutique Pharmacie

BASTIAT Guillaume Biophysique et biostatistique Pharmacie

BEAUVILLAIN Céline Immunologie Médecine

BELIZNA Cristina Médecine interne Médecine

BELLANGER William Médecine générale Médecine

BELONCLE François Réanimation Médecine

BENOIT Jacqueline Pharmacologie Pharmacie

BIERE Loïc Cardiologie Médecine

BLANCHET Odile Hématologie ; Transfusion Médecine

BOISARD Séverine Chimie analytique Pharmacie

CAPITAIN Olivier Cancérologie ; Radiothérapie Médecine

CASSEREAU Julien Neurologie Médecine

CHAO DE LA BARCA

Juan-Manuel Biologie polyvalente Médecine

(7)

CHEVALIER Sylvie Biologie cellulaire Médecine

CLERE Nicolas Pharmacologie ; Physiologie Pharmacie

COLIN Estelle Génétique Médecine

DERBRE Séverine Pharmacognosie Pharmacie

DESHAYES Caroline Bactériologie et virologie Pharmacie

FERRE Marc Biologie moléculaire Médecine

FORTRAT Jacques-Olivier Physiologie Médecine

HAMEL Jean-François Biostatistique, informatique médicale Médecine

HELESBEUX Jean-Jacques Chimie organique Pharmacie

HINDRE François Biophysique Médecine

KHIATI Salim Biochimie et biologie moléculaire Médecine JOUSSET-THULLIER Nathalie Médecine légale et droit de la santé Médecine

JUDALET-ILLAND Ghislaine Médecine Générale Médecine

KUN-DARBOIS Daniel Chirurgie maxillo-faciale et

stomatologie Médecine

LACOEUILLE Franck Biophysique et médecine nucléaire Médecine

LEBDAI Souhil Urologie Médecine

LANDREAU Anne Botanique ; Mycologie Pharmacie

LEBDAI Souhil Urologie Médecine

LEGEAY Samuel Pharmacocinétique Pharmacie

LE RAY-RICHOMME Anne-

Marie Pharmacognosie Pharmacie

LEPELTIER Elise Chimie générale Pharmacie

LETOURNEL Franck Biologie cellulaire Médecine

LIBOUBAN Hélène Histologie Médecine

LUQUE PAZ Damien Hématologie ; Transfusion Médecine

MABILLEAU Guillaume Histologie, embryologie et

cytogénétique Médecine

MALLET Sabine Chimie analytique Pharmacie

MAROT Agnès Parasitologie et mycologie médicale Pharmacie

MESLIER Nicole Physiologie Médecine

MOUILLIE Jean-Marc Philosophie Médecine

NAIL BILLAUD Sandrine Immunologie Pharmacie

PAILHORIES Hélène Bactériologie et virologie Médecine

PAPON Xavier Anatomie Médecine

PASCO-PAPON Anne Radiologie et imagerie médicale Médecine

PECH Brigitte Pharmacotechnie Pharmacie

PENCHAUD Anne-Laurence Sociologie Médecine

PIHET Marc Parasitologie et mycologie Médecine

PY Thibaut Médecine générale Médecine

RAMOND-ROQUIN Aline Médecine générale Médecine

RINEAU Emmanuel Anesthésiologie réanimation Médecine

RIOU Jérémie Biostatistiques Pharmacie

ROGER Emilie Pharmacotechnie Pharmacie

SAVARY Camille Pharmacologie et toxicologie Pharmacie

SCHMITT Françoise Chirurgie infantile Médecine

(8)

SPIESSER-ROBELET

Laurence Pharmacie clinique et éducation

thérapeutique Pharmacie

TANGUY-SCHMIDT Aline TESSIER-CAZENEUVE Christine

Hématologie ; Transfusion

Médecine générale Médecine

Médecine

VENARA Aurélien Chirurgie générale Médecine

VIAULT Guillaume Chimie organique Pharmacie

PROFESSEURS EMERITES

Philippe MERCIER Neurochirurgie Médecine

Dominique CHABASSE Parasitologie et médecine tropicale Médecine

Jean-François SUBRA Néphrologie Médecine

AUTRES ENSEIGNANTS

AUTRET Erwan Anglais Médecine

BARBEROUSSE Michel Informatique Médecine

BRUNOIS-DEBU Isabelle Anglais Pharmacie

CHIKH Yamina Économie-Gestion Médecine

FISBACH Martine Anglais Médecine

O’SULLIVAN Kayleigh Anglais Médecine

Mise à jour au 09/12/2019

(9)

RE ME RC IE ME N T S C O MMUNS

A Monsieur le Professeur Régis COUTANT,

Vous nous faites l’honneur de présider ce jury de thèse, recevez nos sincères remerciements pour l’intérêt que vous portez à notre travail.

A madame le Docteur Emilie CHAILLOU-LEGAULT,

Merci d’avoir accepté de nous accompagner dans ce travail, merci pour tes connaissances sur le sujet, tes conseils avisés et constructifs et ta disponibilité.

A Monsieur le Professeur Laurent CONNAN,

Merci d’avoir accepté de faire partie de ce jury de thèse et de l’intérêt que vous portez à notre travail.

A Madame le Professeur Catherine DE CASABIANCA,

Merci d’avoir accepté de faire partie de ce jury de thèse et de tout ce que vous nous avez apporté pendant les séances GEAP du SASPAS.

A Madame le Docteur Aurélie DONZEAU,

Merci d’avoir accepté de faire partie de ce jury de thèse.

A toute l’équipe des Urgences pédiatriques du CHU d’Angers,

Merci à tous pour votre bienveillance en stage et pour tout ce que vous nous avez apporté et appris sur la Pédiatrie, merci de nous avoir inspiré ce sujet.

A tous les médecins et parents qui ont participé à notre questionnaire :

Merci d’avoir pris le temps de répondre, sans votre contribution ce travail n’aurait pas été possible.

Un grand merci à tous nos précieux relecteurs, Agathe, Marie-Paule, Lionel et Elisabeth.

(10)

RE ME RC IE ME N T S de Mari n e

A Clotilde ma co-thésarde :

Merci d’avoir partagé ce travail avec moi, c’était un réel plaisir de travailler avec toi ! Merci pour cette belle thèse, ce soutien, cette amitié… et les soldes sur les temps « thèse » ! A mes soeurettes :

Merci à ma Gathou, une mention particulière pour avoir fait des statistiques inutiles.

Merci à ma Lisou, ton humour m’a permis de garder le sourire pendant ce long travail.

A ma Mamounette :

Un grand merci pour le travail invisible que tu as fait et qui nous a sacrément bien aidées, merci de m’avoir soutenue pendant ces longs mois et de croire en moi !

A mon Malefic Papounet :

No culture, no consult, no experience… merci de m’avoir soutenue et fait rire pendant ces longues études.

A ma mamie chérie :

Merci pour tout ma formidable petite mamie.

A mon Nynou :

Merci d’être là mon cœur, pour tout ce que nous avons partagé ensemble et que nous partagerons encore.

A ma Sarah :

Parce qu’un jour ton tour viendra, et je suis sûre que tu vas gérer.

A Co-internes RPZ, SOS Remplaçantes en détresse et tous les copains de l’internat : Merci d’avoir rendu cet internat unique, pour tous ces fous rires, ce soutien quand on en a besoin, les verres à la guinguette, les week-ends, le vélo surtout, les barbecues au four, le Cosmopolitan, la piscine et les croissants Nutella, les baskets lapin paillettes… et tout le reste !

Au Club des cinq et leurs lapins :

Merci d’être là depuis toutes ces années, pour cette amitié infaillible malgré la distance.

A mes praticiens de stage Prat (Dr Alain Milliot, Dr Marie-Cécile Roger, Dr Anne Fallai), SAFE (Dr Agathe de Blignières, Dr Céline Moreau, Dr Estelle Deniaux), SASPAS (Dr Françoise Veillerot, Dr Christian Tardy, Dr David Laurent), mon tuteur (Dr Dominique Meunier) et tous les autres médecins rencontrés en stage :

Merci pour votre bienveillance et pour tout ce que vous m’avez apporté en stage, tant sur le plan médical qu’humain, vous avez contribué au médecin que je suis devenue.

(11)

RE ME RC IE ME N T S de C lot il de

A toi Marine, merci de m’avoir accompagnée dans ce travail, merci pour ton soutien et tes encouragements. Et surtout merci pour cette belle amitié ! Je suis fière de devenir docteur à tes côtés.

A mes parents, Elisabeth et Bertrand, à ma sœur Florence (et Alexandre) et à mon frère Corentin. Merci pour ces moments en famille. Merci de m’avoir soutenue depuis toujours et de votre amour inconditionnel. J’espère vous avoir rendus fiers.

A mes grands-parents, Papino, Mamino, Grand-Papa et Petite-Maman, j’aurai voulu vous avoir encore à nos côtés et que vous puissiez connaitre ce jour.

A Chloé, merci pour nos belles années d’amitié et toutes celles à venir. Que de chemin parcouru depuis notre tout premier jour à la fac. Je suis fière de toi.

Aux rémois et rémoises, Alice, Solène, Pauline, Margot, Clément, Antoine, Mathilde, Marie, Julian et tout Summer Week. A nos années fac et surtout à nos soirées, nos vacances, nos week-ends passés et futurs.

A mes co-internes mayennais, Marie-Lys, Manon, Thibault et Christophe, merci pour ces premiers pas d’interne faits ensemble.

A la Davière ! Marie-Lys, Louise, Diane, Daniel et Mady, merci pour ces soirées mémorables !

Aux angevines, Marie, Mélanie et Elodie (et Marine !), merci pour ce super stage aux urgences pédiatriques, votre accueil quand je reviens à Angers et nos FMC à distance, elles sont si précieuses.

Aux praticiens et maîtres de stage que j’ai rencontré pendant cet internat. Merci pour vos enseignements.

A toi Enzo, merci de toujours croire en moi. Merci pour ton amour et pour le bonheur que nous partageons au quotidien.

(12)

Plan

INTRODUCTION 1. Définition

2. Les enjeux de la diversification alimentaire 2.1. La construction des goûts

2.2. Un moment de socialisation 2.3. Un rôle éducatif

2.4. L’alimentation en prévention primaire précoce 3. Justifications de notre étude

3.1. Un peu d’histoire 3.2. Un flot d’informations

3.3. Des pratiques parentales variées

3.4. Des connaissances professionnelles variées

3.5. Des généralistes impliqués dans le suivi de l’enfant 4. Objectif de l’étude

MÉTHODES

1. Choix de la méthode 2. Matériel

2.1. Elaboration des questionnaires 2.2. Populations étudiées

2.3. Déroulement de l’étude 3. Comité d’éthique

4. Recherches bibliographiques RÉSULTATS

1. Résultats « médecin »

1.1. Caractéristiques de la population

1.2. A propos de la diversification alimentaire 1.3. Les laits et produits laitiers

1.4. Les consommations inappropriées 1.5. Les difficultés rencontrées

1.6. Les sources d’informations 2. Résultats « parents »

2.1. Caractéristiques de la population

2.2. A propos de la diversification alimentaire 2.3. Les laits et produits laitiers

2.4. Les consommations inappropriées 2.5. Les difficultés rencontrées

2.6. Les sources d’informations DISCUSSION

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE LISTE DES FIGURES TABLE DES MATIERES ANNEXES

(13)

Liste des abréviations

AGE Acides Gras Essentiels

Anses Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

CNAMTS Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés DOHaD Development Origin of Healthy and adult Deseases

DREES Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques ESPGHAN European Society for Pediatrics Gastroenterology Hepatology And Nutrition FMC Formation Médicale Continue

INVS INstitut de Veille Sanitaire

OMS Organisation Mondiale de la Santé PNNS Plan National Nutrition Santé PMI Protection Maternelle et Infantile

SFAE Secteur Français des Aliments de l’Enfance

(14)

ETAT DES CONNAISSANCES ET PRATIQUES CONCERNANT LA DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE DE L’ENFANT DE MOINS DE 24 MOIS.

ETUDE QUANTITATIVE DESCRIPTIVE AUPRES DES MEDECINS GENERALISTES ET DES PARENTS DANS LE DEPARTEMENT DU MAINE ET LOIRE EN 2019.

Clotilde DELHON-BUGARD et Marine TRUCHOT

Bibliographie : commune

Elaboration des questionnaires : commune

Utilisation du logiciel Lime Survey : Clotilde DELHON-BUGARD Analyse des résultats : Marine TRUCHOT

Rédaction de l’introduction : Marine TRUCHOT

Rédaction du matériel et méthode : Clotilde DELHON-BUGARD Rédaction des résultats : Marine TRUCHOT

Rédaction de la discussion et conclusion : commune

Mise en page : Clotilde DELHON-BUGARD

(15)

RESUME

Introduction : La diversification alimentaire consiste en l’introduction d’aliments solides autres que le lait maternel ou les préparations infantiles. Il s’agit d’une étape importante dans la vie de l’enfant. Elle permet la construction des goûts pour le futur et participe à la socialisation et à l’éducation du nourrisson. Elle entre dans le concept des 1000 premiers jours (de la conception à l’âge de 2 ans), période de susceptibilité pour une programmation à long terme de la santé future, et intervient donc en prévention primaire très précoce.

Les sources d’informations sont nombreuses et les pratiques variées.

L’objectif de notre étude était d’étudier les connaissances et pratiques des médecins généralistes et des parents dans le département du Maine et Loire en 2019, comparées aux recommandations actuelles.

Matériel et méthode : Un questionnaire papier à destination des parents a été distribué dans plusieurs cabinets médicaux du département et un questionnaire similaire dématérialisé à destination des médecins généralistes a été envoyé par mail.

Résultats : L’échantillon de parent est comparable à la population française et les généralistes répondants sont surtout des femmes jeunes. Les recommandations sont dans l’ensemble respectées dans les deux populations étudiées, notamment concernant l’âge de début de la diversification et les âges d’introduction des différentes catégories d’aliments. Cependant, les aliments potentiellement allergisants restent introduits tardivement, les âges d’introduction des légumes secs sont disparates, les parents introduisent les matières grasses tardivement et les produits sucrés sont introduits tôt.

Conclusion : La diversification alimentaire est bien menée dans l’ensemble, les parents et les médecins sont bien informés sur le sujet. Cependant, des consommations inadaptées débutent dès cette période. La progression du surpoids et de l’obésité infantile laisse penser que des actions de prévention doivent être poursuivies pour limiter la malnutrition pendant l’enfance.

(16)

INTRODUCTION

1. Définition

Selon l’OMS, la diversification alimentaire consiste en l’introduction d’aliments solides ou liquides autres que le lait maternel chez le nourrisson (y compris l’eau, exceptés les suppléments en vitamines et minéraux et le soluté de réhydratation orale) (1) (2). Actuellement, dans les pays industrialisés européens, elle consiste en l’introduction d’aliments solides autre que le lait maternel ou les préparations infantiles (3).

La diversification alimentaire est une étape transitionnelle d’une alimentation lactée exclusive à une alimentation solide adulte omnivore et autonome. C’est une phase d’adaptation physiologique, sensorielle et psycho-affective (4).

2. Les enjeux de la diversification alimentaire

2.1. La construction des goûts

La diversification a un rôle sensoriel qui commence dès la vie fœtale. Les capacités olfactives et gustatives du fœtus se mettent en place dès le premier trimestre de la grossesse et sont fonctionnelles au cours du second trimestre (5). L’enfant est exposé in utero aux arômes des aliments ingérés par la mère via le liquide amniotique qui en est imprégné. L’exposition se poursuit après la naissance avec l’allaitement, le lait maternel bénéficiant de cette même imprégnation (6) (7) (8).

Il existe une prédisposition génétique aux goûts. A la naissance, le nourrisson présente une appétence naturelle pour le gras et le sucré, associée à des réactions positives telles que le sourire ou le relâchement des muscles du visage. Il s’agit d’un comportement adaptatif à la consommation d’aliments énergétiquement denses dont il a besoin pour sa croissance. Les saveurs acide et amer sont provocatrices de réactions négatives (dégoût, détournement de la tête). L’appétence pour le salé apparaît plus tardivement dans les premiers mois de vie. Chaque enfant possède sa propre sensibilité aux arômes et réagit selon son propre seuil aux différents aliments (8) (9).

La diversification alimentaire se produit lors d’une phase d’ouverture, lorsque les enfants ont peu de réticences à goûter les aliments proposés. La néophobie ou réticence à goûter les aliments non familiers est classique à partir de 2 ans chez 50% des enfants et connait un pic à l’âge de 4-5 ans. 75% des enfants de

(17)

2 à 10 ans connaissent une phase normale de néophobie. Il s’agit d’un comportement de défiance envers un nouvel aliment ou une nouvelle texture considéré comme potentiellement toxique (8).

Il a été montré que les nourrissons exposés à une plus grande variété de légumes de manière répétée pendant la diversification consommaient davantage de légumes à l’âge de 6 ans : ceci tend à réduire le degré de néophobie et la familiarisation progressive permet une augmentation des appétences alimentaires.

C’est donc le moment idéal pour apprendre à l’enfant à avoir une alimentation variée pour le futur (9) (10).

Ainsi, les perceptions gustatives sont modulées par l’expérience, chaque enfant construira ses goûts selon l’exposition aux différentes saveurs et textures pour créer ses propres appétences (11). Le comportement alimentaire est le phénotype résultant de l’interaction entre gènes et environnement (9).

2.2. Un moment de socialisation

Le repas du nourrisson est un moment privilégié d’échanges et d’interactions entre parents et enfant et de construction de liens affectifs. Toute autre personne présente aux repas de l’enfant (autre membre de la famille ou amis) participe à l’élargissement du cercle social du nourrisson (12).

Les écrans n’ont pas leur place pendant le repas, comme le recommande la Société Française de Pédiatrie, cela limitant les interactions sociales et détournant l’attention de la sensation de satiété (12) (13).

Les liens affectifs mère-enfant semblent renforcés par l’allaitement maternel mais leur démonstration scientifique est difficile en pratique (14) (15).

2.3. Un rôle éducatif

Le repas participe à l’éducation du nourrisson. Ce moment lui permet d’apprendre à utiliser les couverts et de boire au verre seul, il va ainsi apprendre à s’autonomiser. Plus grand, il apprendra les règles d’hygiène avant le repas (se laver les mains…), à débarrasser la table et à ranger les aliments dans le réfrigérateur (12).

C’est au moment du repas que le nourrisson va apprendre et adopter le comportement alimentaire de ses

(18)

d’adopter cette habitude de consommation, et en revanche des mesures restrictives sont efficaces en prévention de consommation de boissons sucrées (16) (17).

Le comportement alimentaire parental est quant à lui influencé par différents déterminants socio-culturels : l’appartenance à une communauté ou une ethnie, le mode de vie, l’éducation reçue, la société dans laquelle les parents vivent, les effets de « mode » alimentaire, le regard des autres, les médias, l’offre alimentaire et son accessibilité, le statut économique, les valeurs éducationnelles, le tempérament personnel, la prédisposition génétique, leur propre histoire de poids, les croyances, la religion… (18).

2.4. L’alimentation en prévention primaire précoce

La diversification permet d’adopter progressivement une alimentation adulte vers l’âge de 3 ans qui, si elle est bien adaptée, permet de couvrir les besoins nutritionnels nécessaires et suffisants.

L’OMS rappelle ceci dans un communiqué de 2018 : « l’alimentation optimale des enfants dans les deux premières années de vie réduit les risques de morbidité et de mortalité, et contribue à un meilleur développement général » (2). D’ailleurs, la première année de vie est une période importante de croissance et de développement puisque le nourrisson multiplie sa taille de naissance par 1,5 à 1 an et par 2 à 4 ans.

Il double son poids de naissance à 4 mois et le triple à 1 an (19).

Le concept des 1000 premiers jours correspond à une période allant de la conception jusqu’à l’âge de 2 ans.

Il s’agit d’une période unique de susceptibilité pour des effets de programmation à long terme. Il a été montré dans différentes études que les facteurs nutritionnels pendant la grossesse et la petite enfance influençaient certaines maladies non transmissibles de l’adulte (telles que les maladies cardio-vasculaires, diabétiques, respiratoires, cancéreuses…), l’environnement périnatal laissant une empreinte durable, mais aussi la mortalité infantile dans certains pays du monde en cas de malnutrition (20).

Il a été montré par exemple que la sur ou sous-nutrition maternelle pendant la grossesse était liée à un risque accru d’obésité infantile dans les deux cas, la sur-nutrition maternelle créant une altération du métabolisme alors que la sous-nutrition crée chez le fœtus un mécanisme de défense de stockage compensatoire (20).

(19)

Outre ces conséquences métaboliques, l’alimentation pendant cette période pourrait avoir un rôle sur le développement cérébral, les défenses immunitaires et le microbiote intestinal.

Ceci s’explique par l’épigénétique : si les gènes ne peuvent pas être modifiés, leur programmation et leur expression en revanche peuvent être modifiées par des facteurs extérieurs (tels que l’alimentation, mais aussi agents toxiques, stress, mode de vie…) (20).

Le DOHaD (Development Origin of Health and adult Deseases ou le concept de l’origine précoce de la santé et des maladies de l’adulte), issu du concept de Barker sur les origines des maladies de l’adulte (Fetal Origin of Adult Disease), est apparu dans les années 80 et s’inscrit dans le continuum des 1000 premiers jours (21).

Par exemple, il a été montré que les apports sodés élevés précoces pouvaient influer la régulation tubulaire et favoriser l’hypertension artérielle (22) et qu’une augmentation rapide du poids dans les premiers mois de vie était associée à un syndrome métabolique et à une obésité future (23). Il a également été montré que l’athérosclérose débutait très tôt dans la vie et était influencée par l’alimentation, notamment par les acides gras saturés (charcuterie, viande grasse, fromages, lait non écrémé, pâtisseries, viennoiseries…) qui majorent le cholestérol (24).

3. Justifications de notre étude

3.1. Un peu d’histoire

Les pratiques en matière d’alimentation du nourrisson ont évolué au cours de l’histoire de l’Homme (25) (26), avec son évolution et selon chaque culture (27). De nombreux changements ont eu lieu et de nouvelles recommandations ont vu le jour notamment au cours du siècle dernier, sur lesquelles nous avons plus de recul et d’informations grâce à l’accélération de la recherche scientifique et des études menées sur le sujet.

Par exemple concernant l’allaitement maternel, différentes pratiques se sont succédées au cours des siècles, allant d’une interdiction d’allaiter dans les premiers jours de vie dans l’Antiquité, à un allaitement jusque 3 ans ou encore au recours de nourrices.

(20)

Au début du XXe siècle, l’huile de foie de morue et les jus de fruits et légumes étaient donnés dès les premières semaines de vie en prévention du rachitisme et du scorbut. Plus tard, on a recommandé des sardines, crevettes ou thon chez les nourrissons de 4 à 6 semaines, et plus tard encore l’introduction de céréales, viandes, légumes et fruits en purée dès les premiers jours de vie (25).

Au début des années 2000, il a été suggéré qu’une introduction des aliments potentiellement allergisants après 12 mois pouvait réduire le risque de survenue d’allergie (26), ce qui a ensuite été remis en question.

Désormais, tous les aliments y compris ceux potentiellement allergisants peuvent être introduits entre 4 et 6 mois (3).

3.2. Un flot d’informations

Auparavant, la cellule familiale était la première source d’information en matière d’éducation et d’alimentation de l’enfant. Le savoir transmis évolue avec l’histoire de la diversification, ce qui peut prêter à confusion. Aujourd’hui, de nombreuses sources d’informations existent (notamment sur Internet, médias, industriels de la petite enfance…), parfois contradictoires entre elles ou de fiabilité douteuse, créant ainsi une difficulté à se repérer et de potentiels écueils pour les parents (28).

Il a aussi été montré que 76% des mères françaises suivaient en premier lieu leur propre instinct ou expérience concernant l’alimentation de leur nourrisson, les conseils des professionnels de santé venaient en seconde source d’informations (29).

La diversification alimentaire souffre d’idées reçues. Par exemple, de nombreuses opinions circulent sur l’âge d’introduction des aliments allergéniques, les apports en graisses sont vus comme obésogènes, la consommation de produits sucrés est vue comme pourvoyeuse d’une appétence pour le sucre qui pourrait favoriser une obésité ultérieure, les apports énergétiques trop importants sont vus comme liés à une obésité future (30).

3.3. Des pratiques parentales variées

Le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance mène une enquête nationale tous les 8 ans depuis 1981 sur la consommation alimentaire des enfants de moins de 3 ans. Elle permet d’observer les évolutions

(21)

nutritionnelles dans cette population. La dernière en date est celle de 2013 qui montre que les pratiques des parents ne sont pas toujours en accord avec les recommandations (29).

Un tiers des enfants âgés de 1 à 2 ans et la moitié des enfants âgés de plus de 2 ans ont des apports énergétiques supérieurs aux recommandations.

La consommation de protéines reste importante.

Les apports en calcium, phosphore et magnésium sont supérieurs aux repères.

La consommation de sodium est importante : plus de 95% des enfants de plus de 1 an ont des apports en sel supérieurs aux recommandations européennes.

Des aliments de type adulte sont introduits dès 12 mois : 60% des 12 à 23 mois mangent la même chose que leurs parents, ceci participant à l’excès de sodium observé.

Les frites sont données dès 8 mois et sont consommées par 60% des 12 à 23 mois. Les biscuits, gâteaux et viennoiseries industrielles sont consommés par 81% des 12 à 23 mois et participent à l’excès de sucre, de lipides saturés et de sodium. Les pâtes à tartiner chocolatées sont consommées par 26% des 12 à 17 mois.

La consommation de sodas apparait dès 12 mois, les jus de fruits classiques sont quotidiennement donnés à 22% des enfants de 12 à 23 mois (31) (32) (29).

La consommation de lipides insaturés est trop faible : 100% des enfants de plus de 7 mois ont une dette lipidique (or les lipides sont indispensables pour le développement du système nerveux central). La consommation de fibres est également trop faible. La consommation des glucides semble adéquate.

L’apport en zinc est inférieur. Les apports en fer sont inférieurs après 1 an : plus de 40% des enfants âgés de 12 à 23 mois sont en dessous de la limite basse des recommandations françaises.

Il y a un abandon précoce des laits de croissance au bénéfice du lait de vache : 32% des enfants de moins de 12 mois et 34% des enfants de 12 à 24 mois en consomment (puis 64% des 24-29 mois), et dans 88%

des cas il s’agit de lait demi-écrémé participant ainsi aux carences ferrique et lipidique et à l’excès protéique

(22)

Les apports en vitamines B, C, D et E sont globalement conformes aux repères. Il est à noter que près de 80% des enfants de plus de 24 mois ne sont plus supplémentés en vitamine D (33) (34).

L’âge de début de diversification et les premiers aliments donnés à l’enfant sont en accord avec les recommandations (seuls 6% des nourrissons de moins de 3 mois ont déjà mangé d’autres aliments que le lait et seuls 10% n’ont pas commencé la diversification après 7 mois).

4% des parents donnent uniquement des aliments « spécial bébé » à leur enfant, tandis que 25% n’en donnent aucun.

L’enquête Epifane menée en 2012 par l’INVS et l’Université Paris 13 sur l’alimentation des nourrissons dans leur première année de vie dévoile également des disparités de pratiques.

Concernant la date de début de la diversification, 54% des mères avaient débuté entre 4 et 6 mois, 13%

avant 4 mois et 33% après 6 mois. Le lait de vache était consommé régulièrement par 26% des enfants de 12 mois. Les matières grasses ajoutées étaient introduites plus tardivement : seule la moitié en consommait à 12 mois. Les œufs étaient également introduits tardivement : moins d’un quart en consommait à 12 mois (35).

3.4. Des connaissances professionnelles variées

Les médecins ne sont a priori pas influencés par les informations disponibles sur internet mais sont confrontés à des recommandations en perpétuelle évolution.

Notre expérience professionnelle a révélé que les informations et conseils délivrés en matière de nutrition variaient d’un praticien à l’autre. Peu de supports fiables sont conseillés aux parents comme repères au domicile (en dehors du carnet de santé). La brochure du PNNS 3 adressée au grand public résume les grandes lignes et étapes de la diversification alimentaire ainsi que les principaux écueils à éviter, mais sa diffusion nous a semblé marginale en cabinet de médecine générale.

Il a été montré dans une étude de 2015 de T. Banti and al. que les recommandations de 2008 étaient partiellement suivies par les pédiatres et internes de pédiatrie et que les pratiques différaient d’un praticien

(23)

à l’autre (36). Le travail de thèse de A. Ancel étudiant les pratiques des médecins généralistes et pédiatres en Moselle en 2018 a également montré des différences de pratiques concernant la diversification (37). Une autre thèse réalisées par M. Pinte-Masy en 2016 a montré que les médecins généralistes n’avaient pas tous le même discours, n’avaient pas tous des connaissances à jour et n’étaient pas tous à l’aise sur la question selon les parents (38).

3.5. Des généralistes impliqués dans le suivi de l’enfant

Une étude du CNAMTS a montré en 2002 que 40% des enfants de moins de 3 ans n’ont vu qu’un médecin généraliste, 5% n’ont vu qu’un pédiatre et 55% ont eu un suivi conjoint généraliste-pédiatre (39).

Une étude de 1995 a montré qu’environ un tiers des consultations des enfants de moins de 2 ans étaient des actes de suivi et de prévention (40).

Cela tend à montrer que les généralistes sont impliqués dans le suivi de l’enfant et sont donc concernés par le sujet de la diversification. Un travail de thèse réalisé en 2015 par E. Cassol a d’ailleurs étudié cette implication et témoigne de cette place en tant que médecin de famille (41). La thèse de M. Pinte-Masy a aussi montré que le médecin généraliste du nourrisson était une des principales sources de conseil en matière de diversification alimentaire pour les parents, qu’il avait une vision globale de l’enfant, était compétent pour répondre aux questions des parents et que ces derniers lui faisaient confiance (38).

Ainsi, au vu de l’importance de cette étape de la vie et le futur de l’enfant, il semblait intéressant d’étudier la diversification alimentaire et de dresser un état des lieux de ce qui se faisait dans le Maine et Loire en 2019, de ce que faisaient les parents et de ce que savaient les médecins généralistes. Nous voulions savoir si ces deux attitudes étaient différentes des recommandations.

Il n’existe pas à notre connaissance d’étude similaire en 2019.

(24)

4. Objectif de l’étude

L’objectif principal de cette étude était d’observer les connaissances des médecins généralistes et les pratiques des parents concernant la diversification alimentaire des enfants de moins de 24 mois, puis de les comparer aux recommandations actuelles.

Ceci permettrait, si des différences majeures étaient mises en lumière, de proposer une campagne d’information dans le département.

Une formation spécifique aux médecins intéressés pourrait être proposée dans le cadre d’une Formation Médicale Continue, ou un site internet fiable avec les dernières recommandations appuyées par des textes scientifiques.

Une campagne d’information grand public existe déjà avec les brochures du PNNS 3. Il pourrait alors être intéressant de majorer l’accès libre à cette brochure (mairies, maternités, crèches, salles d’attente des cabinets médicaux) ou d’étoffer le carnet de santé. Un autre type de support d’information grand public pourrait être mis en place type spots télévisés, panneaux publicitaires, sites internet de qualité fait par des professionnels, applications pour téléphone mobile.

(25)

MÉTHODES

1. Choix de la méthode

L’objectif de ce travail était d’évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes du Maine et Loire ainsi que celles des parents d’enfants âgés de moins de 24 mois concernant la diversification alimentaire, comparé aux recommandations actuelles.

Nous avons opté pour une étude quantitative par questionnaires, l’un destiné aux médecins généralistes, l’autre destiné aux parents.

2. Matériel

2.1. Elaboration des questionnaires

Les questionnaires ont été élaborés de façon parallèle avec des questions similaires adaptées à chacune des populations interrogées.

Le questionnaire adressé aux médecins généralistes comporte 15 questions. La première partie porte sur des questions administratives afin de connaitre le profil socio-démographique des populations interrogées : sexe, âge, lieu et mode d’exercice pour les médecins. Les lieux d’exercice (rural, semi-rural et urbain) ont été laissés à l’appréciation des médecins. La seconde partie vise plus particulièrement les connaissances et pratiques en matière de diversification alimentaire ainsi que les difficultés rencontrées et les ressources utilisées.

Le questionnaire « médecin » a été traduit en ligne via le logiciel LimeSurvey® pour sa diffusion.

Le questionnaire à destination des parents comporte 23 questions. La première partie porte sur des questions administratives : sexe, âge, lieu d’habitation, profession, nombre d’enfants à charge et mode de garde. La seconde partie vise les connaissances et pratiques en matière de diversification alimentaire ainsi que les difficultés rencontrées et les ressources utilisées.

Le questionnaire « parent » a été imprimé en version papier pour sa diffusion.

(26)

Pour les deux cas, nous avons opté quasiment exclusivement pour des questions fermées pour permettre une rapidité de réponse et une bonne exploitation des données.

Une fois les questionnaires élaborés, nous avons réalisé des pré-tests sur notre entourage afin de voir ce qui pouvait être modifié pour une meilleure compréhension des questions. Le questionnaire « parent » a été testé sur des amis ou famille ayant des enfants en bas âge. Le questionnaire « médecin » a été testé sur des internes de dernier semestre de médecine générale à Angers.

2.2. Populations étudiées Critères d’inclusion

Les critères d’inclusion pour répondre au questionnaire « médecin » étaient d’être médecin généraliste, thésé et installé dans le département du Maine et Loire.

Les critères d’inclusion pour répondre au questionnaire « parent » était d’être majeur, d’être parent d’au moins un enfant âgé de moins de 2 ans et de résider dans le département du Maine et Loire.

Critères de non inclusion

Concernant le questionnaire « médecin », les critères de non inclusion étaient de ne pas être thésé, être remplaçant, exercer en dehors du département du Maine et Loire.

Concernant le questionnaire « parent », les critères de non inclusion étaient d’être mineur, vivre en dehors du département du Maine et Loire, être dans l’incapacité de répondre au questionnaire.

Critère d’exclusion

Concernant le questionnaire « parent », le fait de ne pas avoir d'enfant de moins de 24 mois était un critère d’exclusion.

Personnes interrogées

Nous avons pu récupérer 629 adresses mail valides des médecins du Maine et Loire : soit l’adresse mail était connue de la Faculté de Médecine, soit nous les avons récupérées par appel téléphonique.

(27)

Le questionnaire « parent » a été distribué dans des cabinets médicaux des villes suivantes : Angers, Saumur, Vihiers, Sainte Melaine sur Aubance, Cholet, Mazé et Bécon les Granits. Ils ont été choisi selon leur situation géographique afin de mailler au mieux le territoire, selon la présence d’un secrétariat sur place, et selon le nombre de médecins y exerçant (au moins 3 généralistes).

2.3. Déroulement de l’étude Concernant le questionnaire « médecin »

Le questionnaire a été envoyé par mail aux 629 adresses mail de médecins généralistes du Maine et Loire que nous avions récupérées début septembre 2019. Une relance par mail a été envoyée début octobre 2019.

Concernant le questionnaire « parent »

Entre 20 et 25 questionnaires ont été déposés dans 7 maisons médicales avec l’accord oral des médecins exerçant dans la structure. Les questionnaires ont été laissés à disposition entre 3 semaines et 2 mois sur les mois de septembre et octobre 2019.

Les données ont ensuite été retranscrites dans le logiciel LimeSurvey®.

3. Comité d’éthique

Notre travail de recherche a été validé par le Comité d’Ethique du Centre Hospitalier Université d’Angers le 16 juillet 2019.

4. Recherches bibliographiques

Les recherches bibliographiques ont été effectuées sur les plateformes suivantes : PubMed®, Lissa®, Sciences Direct®, EM-Consult®, Google Scholar®, site de l’OMS, Google®.

(28)

RÉSULTATS

1. Résultats « médecin »

1.1. Caractéristiques de la population

Sur les 629 mails envoyés, nous avons recueilli 219 réponses de médecins généralistes, soit un taux de réponse de 34,6%, dont 189 réponses complètes (soit 86% de réponses complètes).

Nous avons choisi d’analyser uniquement les réponses complètes.

Les répondants sont des femmes dans 60% des cas et des hommes dans 40% des cas. La moyenne d’âge est de 44 ans (extrêmes : 29 ans – 67 ans). Les 30-39 ans représentent 43% des médecins, les 40-49 ans représentent 28%, puis les 50-59 ans 17%, les plus de 60 ans 11%, les moins de 30 ans 1%.

Concernant le lieu d’exercice, 44% des médecins exercent en milieu semi-rural, 32% en milieu urbain et 24% en milieu rural.

629 mails envoyés

219 réponses

189 réponses complètes

189 réponses analysées

30 réponses incomplètes

Figure 1

Féminin 60%

Masculin 40%

Sexe des médecins

Figure 4

Rural 24%

Semi-rural 44%

Urbain 32%

Lieu d'exercice des médecins

Figure 3

1%

43%

28%

17%

11%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

< 30 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans > 60 ans Répartition des médecins par classes d'âge

Figure 2

(29)

Figure 8 Les médecins reçoivent en consultation des enfants

de moins de 24 mois à raison de plusieurs fois par semaine dans 52% des cas, plusieurs fois par jour dans 33% des cas, plusieurs fois par mois dans 13% des cas et très rarement dans 3% des cas.

1.2. A propos de la diversification alimentaire

94% des médecins conseillent de débuter la diversification entre 4 et 6 mois, 4% entre 6 et 8 mois et 2% entre 2 et 4 mois.

Concernant le premier repas diversifié, les médecins conseillent de débuter par le déjeuner dans 94% des cas, par le goûter dans 22% des cas, par le dîner dans 5% des cas et par le petit-déjeuner dans 1% des cas.

Les médecins conseillent de débuter la diversification alimentaire par les fruits ou les légumes dans 96%

des cas, par des farines infantiles dans 2% des cas ou par des pommes de terre dans 2% des cas.

Ils conseillent d’introduire les légumes entre 4 et 6 mois dans 92% des cas et les fruits entre 4 et 6 mois dans 90% des cas.

3%

13%

52%

33%

0%

20%

40%

60%

Très rarement Plusieurs fois par mois

Plusieurs fois par semaine

Plusieurs fois par jour Fréquence de consultation des moins de 24

mois

Figure 5

1%

94%

22%

5%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Petit-déjeuner Déjeuner Goûter Dîner Premier repas diversifié

Figure 6

0% 3%

92%

5% 0%

0%

10%20%

30%40%

50%60%

70%80%

100%90%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois après 8 mois Introduction des légumes

n = 189

0% 5%

90%

5% 0%

10%0%

20%

30%40%

50%60%

70%80%

100%90%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois après 8 mois Introduction des fruits

n = 189

Figure 7

(30)

Figure 10 Ils conseillent d’introduire la

pomme de terre entre 4 et 6 mois dans 56% des cas, entre 6 et 8 mois dans 36% des cas.

Ils conseillent l’introduction des légumes secs après 12 mois dans 27 % des cas, entre 6 et 8 mois dans 25% des cas, entre 8 et 10 mois dans 19% des cas.

Ils conseillent l’introduction des farines infantiles (type Blédine®) entre 4 et 6 mois dans 37% des cas, entre 6 et 8 mois dans 29% des cas, jamais dans 21% des cas. Ils conseillent d’introduire les produits céréaliers entre 8 et 10 mois dans 35% des cas, entre 6 et 8 mois dans 34% des cas, entre 10 et 12 mois dans 13% des cas, entre 4 et 6 mois dans 12% des cas.

0% 1%

56%

36%

5% 1% 1% 1% 0%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

jamais Introduction de la pomme de terre

n = 188

0%

10%

25%

19%

9%

27%

9%

1%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois 10-12 mois

après 12 mois

non conseillé avant 24 mois

jamais Introduction des légumes secs

n = 175

0%

5%

37%

29%

4% 1% 2% 1%

21%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois 10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais

Introduction des céréales infantiles (farines infantiles type Blédine®)

n = 174

Figure 9

0%

12%

34% 35%

13%

5%

0% 1%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois 10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais

Introduction des autres produits céréaliers (pain, pâtes, semoule, riz, ...)

n = 186

Figure 12 Figure 11

(31)

Figure 13 Ils conseillent l’introduction des viandes,

poissons et œufs entre 6 et 8 mois dans 65%

des cas.

Ils ne conseillent jamais l’introduction du sel de cuisson dans 32% des cas, et ne le conseillent pas avant 24 mois dans 30% des cas.

Ils ne conseillent jamais l’introduction du sel ajouté dans 54% des cas, et ne le conseillent pas avant 24 mois dans 28% des cas.

Les médecins conseillent l’introduction des matières grasses ajoutées entre 6 et 8 mois dans 32% des cas, entre 4 et 6 mois dans 26% des cas, après 12 mois dans 14%

des cas.

16% 16%

65%

13%

3% 2% 1% 0%

10%0%

20%30%

40%50%

60%70%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction des viandes, poissons et oeufs

n = 187

0% 1%

5% 9%

3%

9% 11%

30% 32%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais

Introduction du sel de cuisson n = 166

Figure 15

0% 1% 2% 1% 3% 6%

28%

54%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois 10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais

Introduction du sel ajouté n = 187

Figure 14

1% 1%

26%

32%

12% 8% 14%

4% 2%

0%5%

10%15%

20%25%

30%35%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction des matières grasses ajoutées

(beurres, huiles, ...) n = 180

Figure 16

(32)

Ils conseillent l’introduction des biscuits entre 8 et 10 mois dans 32% des cas, entre 6 et 8 mois dans 23%

des cas, entre 10 et 12 mois dans 16% des cas. Ils ne conseillent pas l’introduction d’autres produits sucrés (chocolat, confiseries, gâteaux…) avant 24 mois dans 38% des cas, et ne les conseillent jamais dans 35% des cas.

Ils conseillent l’introduction du miel après 12 mois dans 35% des cas, ne le conseillent pas avant 24 mois dans 24%

des cas, ne le conseillent jamais dans 19%

des cas.

Ils conseillent l’introduction des fruits potentiellement allergisants entre 4 et 6 mois dans 28% des cas, après 12 mois dans 25% des cas, entre 6 et 8 mois dans 24% des cas.

0% 1% 1% 2% 4% 3%

17%

38% 35%

0%

10%

20%

30%

40%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction des produits sucrés (chocolat, confiseries,

gâteaux...) n = 179

0%

4%

23%

32%

16%

12%

6% 7%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction des biscuits

n = 180

Figure 18 Figure 17

0% 3%

9% 6%

4%

35%

24%

19%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois 10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction du miel

n = 161

Figure 19

0% 1%

28%

24%

8%

5%

25%

7%

3%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

0-2 mois 2-4 mois 4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois

10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction des fruits potentiellement allergisants

(ananas, mange, fraise, kiwi, ...) n = 182

Figure 20

(33)

Ils ne conseillent pas l’introduction des arachides et fruits à coque avant 24 mois dans 39% des cas.

1.3. Les laits et produits laitiers

L’allaitement maternel est proposé par les médecins jusqu’à 3 ans dans 40% des cas, jusqu’à 1 an dans 17% des cas, jusqu’à 6 mois dans 17% des cas, jusqu’à 2 ans dans 16% des cas.

Ils proposent le lait 1er âge jusqu’à 6 mois dans 76% des cas, jusqu’à 4 mois dans 22% des cas. Le lait 2ème âge est proposé jusqu’à 1 an dans 79% des cas, jusqu’à 10 mois dans 13% des cas. Le lait 3ème âge est proposé jusqu’à 3 ans dans 53% des cas, jusqu’à 2 ans dans 41% des cas.

En commentaire libre, il nous a été précisé que le sens de la question portait à confusion car ce ne sont pas les médecins qui conseillent les durées d’utilisation des laits infantiles mais les parents qui suivent les

0%

9% 12%

5% 3%

16%

39%

16%

0%5%

10%15%

20%25%

30%35%

40%45%

avant 4 mois

4-6 mois 6-8 mois 8-10 mois 10-12 mois

Après 12 mois

Non conseillé avant 24 mois

Jamais Introduction des arachides, fruits à coque

(cacahuète, noix, noisette, amande, ...) n = 172

Figure 21

3%

17%

3% 3%

17% 16%

40%

22%

76%

1% 0% 2% 0% 0%

0% 0% 4%

13%

79%

4% 0%

0% 0% 0% 1% 6%

41%

53%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

< 4 mois < 6 mois < 8 mois < 10 mois < 1 an < 2 ans < 3 ans

Consommation des laits en fonction de l'âge

lait maternel lait 1er âge lait 2ème âge lait 3ème âge Figure 22

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