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Evaluation du niveau sanguin des sels minéraux chez le lapin local alimenté avec une ration supplémentée par Tridax procumbens

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

***********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI(EPAC)

**********

DEPARTEMENT DE PRODUCTION ET SANTE ANIMALES (D/PSA)

Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle en Production et Santé Animales

Thème

Présenté par : ADJOVI Maxime

Sous la Supervision du : Président du jury :

Dr DOUGNON T. Jacques Dr. Cyrille BOKO, Maître assistant (CAMES), Maître de Conférences des Universités (CAMES) Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC,

Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC Chef du Département de Production et Santé Animal Membres du Jury :

Dr. Philippe SESSOU, Maître assistant (CAMES), Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC

9ème promotion

Année-académique : 2015-2016

Evaluation du niveau sanguin des sels minéraux chez le lapin local alimenté avec une ration

supplémentée par Tridax procumbens

(2)

Dédicaces

Je dédie ce document à :

 DIEU Tout- Puissant, le miséricordieux pour m’avoir guidé en me montrant qu’on n’est pas seulement un homme par la taille mais qu’on l’est aussi par le travail, la raison et le cœur. Je t’offre aujourd’hui mon cœur reconnaissant et je chante les merveilles de ta bonté.

 Mon admirable mère Claudine ALAVO et mon cher père Damien Cosme ADJOVI, pour les privations qu’ils n’ont cessées d’endurer tout au long de mes études.

 Mes frères et sœurs, pour vous exprimer mes sincères fraternités.

 Tous mes amis, ceux et celles pour qui tout succès de ma vie a toujours constitué un sujet de gaieté

 Ma feue grande- mère ATOHOUN Justine, malgré votre départ précoce de ce monde, vous restez constamment présente dans mon cœur. Que ce travail soit le vôtre, repos éternel et paix à votre âme.

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UAC/EPAC/PSA/2016 Maxime ADJOVI 3

Hommages

Nous rendons nos respectueux hommages :

 A notre Maître de mémoire, le Docteur Jacques T. DOUGNON, DMV, Maître de Conférences (CAMES), Enseignant-Chercheur à l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (PSA/EPAC). Malgré vos occupations, vous avez accepté de superviser ce travail avec rigueur et dévotion. Vous n’avez ménagé aucun effort pour mettre à notre disposition vos compétences scientifiques et votre soutien de tout ordre. Dieu vous aidera dans la réalisation de vos rêves ;

 A monsieur le président du jury, vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de présider ce jury de mémoire malgré vos multiples occupations.

Hommage respectueux.

 Au membre du jury, vous avez accepté de faire partie des juges de ce travail, profonde admiration

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Remerciements

Trop longue serait la liste des personnes de bonne volonté qui, de près ou de loin, ont participé au succès du présent travail, par leurs conseils et la documentation mise à notre disposition. Toutefois, qu’il nous soit permis d’exprimer nos vifs et sincères remerciements :

 Au corps Enseignant de l’EPAC/UAC, pour l’encadrement et la formation dont nous avons bénéficié. Nous vous sommes vraiment reconnaissants ;

 A Monsieur Yaou DJAGO, pour votre patience et votre aide ; Aux aînés :

 A Monsieur Arnaud SOHA, pour tous les efforts consentis dans la réalisation de ce travail. Recevez tous nos sincères remerciements et que Dieu vous comble de sa divine protection ;

 A Monsieur Fréjus O. OHOUKO, votre disponibilité à nous écouter, votre générosité incommensurable et vos indispensables conseils sont des actes de bienfaisance qui nous ont permis d’arriver à ce niveau aujourd’hui. Pour ces nombreuses marques d’affection et de soutien inébranlables à notre égard, recevez nos signes de reconnaissance les plus profonds et francs ;

 A Monsieur Pascal KIKI, votre sens d’aide, de soutien et de générosité fait de vous un grand homme. Recevez en ces lignes mes sincères remerciements

 A Monsieur François DOSSA nous vous remercions pour votre disponibilité et pour le sens du travail bien fait ;

 A Mlle Marilyne ADOGONI nous vous remercions pour votre assistance et votre soutien moral, sincères remerciements ;

 A mes amis, mes compagnons de lutte Edwige BOKO, Fructueux HESSOU, Marc-Aurel GBEVEGNON, Zouléhatou DEBROU, Landry OGOUNGBE, Gildas DOTOU pour votre grande amitié immuable,

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UAC/EPAC/PSA/2016 Maxime ADJOVI 5

l’aboutissement de ce travail est la preuve que nous allons atteindre nos objectifs.

 A tous mes camarades de la neuvième Promotion de Licence en Production et Santé Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (PSA/EPAC/UAC), pour l’ambiance, la solidarité, les soutiens mutuels et les moments de joie qui ont régné entre nous tout au long de notre formation.

 A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail, à travers leur soutien moral, technique et financier. Que Dieu vous bénisse.

 A tous les enseignants de l’EPAC, en particulier ceux du Département de Production et Santé Animales. Vous avez le mérite d’une satisfaction morale pour contribuer à notre formation ; profonds hommages.

(6)

Table des matières

Dédicaces ... 2

Hommages ... 3

Remerciements ... 4

Table des matières ... 6

Liste des abréviations et acronymes ... 9

Listes des tableaux ... 10

Listes des figures ... 11

Résumé... 12

Abstract ... 13

Introduction ... 14

Première partie : Généralités……….. 16

1.1 Contexte du stage ... 17

1.2 Présentation du lieu de stage ... 18

1.2.1 Historique du CECURI ... 18

1.2.2 Description du CECURI... 18

1.2.3 Infrastructures et équipements ... 19

1.2.3.1 Bâtiment d’élevage ... 19

1.2.3.2 Matériel d’élevage ... 19

1.2.4 Objectifs du CECURI ... 20

1.2.5 Forces et faiblesses du CECURI ... 21

1.2.5.1 Forces du CECURI ... 21

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1.2.5.2 Faiblesses du CECURI ... 21

1.3. Généralité sur les lapins ... 22

1.3.1. Description du lapin ... 22

1.3.2. Taxonomie ... 22

1.3.3. Elevage du lapin ... 23

1.3.3.1. Evolution de la production Cunicole au Bénin ... 23

1.3.3.2 Importance de la cuniculture ... 23

1.4. Généralités sur Tridax procumbens ... 25

1.4.1. Description botanique ... 25

1.4.2. Noms vernaculaires ... 26

1.4.3. Composition chimique ... 26

1.4.4. Usage traditionnel de T. procumbens ... 27

Deuxième partie : Activités menées et difficultés rencontrées………..29

2.1 Activités menées………..30

2.1.1. Le nettoyage ... 30

2.1.2 Le service d’aliment et d’eau ... 30

2.1.3 Traitements et soins effectués ... 31

2.1.4. La vérification des chaleurs et la saillie ... 31

2.1.5. La palpation, pose de boîte à nid et mise-bas ... 32

2.1.6. Le sevrage ... 33

2.1.7. Le sexage des lapereaux ... 34

2.2 Difficultés rencontrées ... 34

2.3 Solutions envisagées ... 35

(8)

Troisième partie : Evaluation du niveau sanguin des sels minéraux chez le lapin local alimenté avec une ration supplémentée par Tridax

procumbens………36

3.1 Milieu d’étude ... 37

3.2 Matériel ... 37

3.2.1 Matériel animal... 37

3.2.2 Matériel technique ... 37

3.2.3 Matériel végétal ... 37

3.2.4. Autres matériels ... 37

3.3 Méthodes ... 38

3.4 Résultats et discussion ... 39

Conclusion et suggestions ... 41

Références bibliographiques ... 42

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UAC/EPAC/PSA/2016 Maxime ADJOVI 9

Liste des abréviations et acronymes

CECURI : Centre Cunicole de Recherche et d’Information DMV : Docteur en Médecine Vétérinaire

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

et al. : et ses collaborateurs LMD : Licence-Master-Doctorat

REESAO : Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest

UE : Unités d’Enseignement

CPU : Collège Polytechnique Universitaire

INRA : Institut National de Recherches Agronomiques DPSA : Département de Production et Santé Animales FAO : Food and Agriculture Organisation

ABeC

mEq/l

: Association Béninoise des Cuniculteurs : milli équivalence par litre

mg/l : milligramme par litre

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Listes des tableaux

Tableau 1 : Moyenne des éléments minéraux évalués chez les lapins soumis à une ration supplémentée par Tridax procumbens………...39

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Listes des figures

Figure 1: Plante de Tridax procumbens………26 Figure 2 : Aspect de la vulve d’une lapine allant de la couleur claire au rouge………31 Figure 3 : Prélèvement de sang au niveau de la veine marginale chez le lapin………37

(12)

Résumé

Le présent stage effectué du 20 Juin au 20 Septembre 2016 au CECURI pour l’obtention du diplôme de Licence professionnelle en Production et Santé Animales nous a permis de développer nos compétences dans le domaine de la production et santé animales et principalement en cuniculture. Au cours dudit stage, nous avons réalisé plusieurs activités ayant rapport à la conduite et à la gestion d’une ferme cunicole. De plus, nous avons évalué le niveau sanguin des sels minéraux chez le lapin local alimenté avec une ration supplémentée par Tridax procumbens. A cet effet, 30 lapins de sexes confondus ont été utilisés pour l’expérimentation pendant une durée de deux mois. Les paramètres étudiés ont été les valeurs physiologiques sériques de cinq éléments minéraux dont le calcium, le phosphore, le sodium, le potassium et le chlore. Il ressort de cette étude que la plante Tridax procumbens communément appelé herbe à lapin n’a pas d’influence sur le taux des sels minéraux chez le lapin. Toutefois, il faudrait poursuivre les travaux de recherche en élargissant l’effectif de lapins expérimentaux et en prolongeant la durée des expériences.

Mots clés : Tridax procumbens, lapins, sels minéraux.

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Abstract

This training course carried out from June 20th to September 20th, 2016 in the Rabbit Center of Research and Information for obtaining our Bachelor degree in Animals Health and Production enabled us to develop our skills in the field of animals’ health and production especially in rabbit breeding. During this training course, we carried out several activities having report with the control and the management of a rabbit breeding farm. Moreover, we evaluated the level of mineral salt in local rabbit blood fed with a ration supplemented with Tridax procumbens. 30 rabbits of confused sexes were used for the experimentation throughout two months. The studied parameters were the serum physiological values of five biogenic salts whose are calcium, phosphorus, sodium, potassium and chlorinate. It comes out from this study that the plant Tridax procumbens does not have an influence on mineral salt in rabbit. Nevertheless, it would be necessary to pursue research with more rabbit samples and a long period of experimentation.

Key words Tridax procumbens, rabbits, mineral salt.

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Introduction

L’élevage représente un secteur d’activité très important dans le développement économique d’un pays. Il permet aussi de satisfaire les besoins en protéines animales des populations. Bongi et al. (2009) suite à une étude réalisée au Bénin a révélé que la contribution de l’élevage au Produit Intérieur Brut (PIB) est évaluée par la Direction de l’Elevage (DE) dans l’ordre de 15 à 18%. Bien que la production animale soit marquée ces dernières années par de nombreux progrès techniques, la production nationale de viande au Bénin est vraiment insignifiante.

Pour éviter les divers problèmes qui se posent concernant la demande de la population en termes de protéine animale, les stratégies de développement accordent de plus en plus d'importance à l'élevage des animaux à cycle court comme le lapin (Oryctolagus cuniculus). Ainsi, l’élevage de lapin occupe une place de choix car l’investissement et les coûts afférents sont faibles. La viande du lapin est très nutritive ; les interdits, les tabous d’ordre religieux et socio- culturels sont très peu nombreux (Kpodékon, 1988). Autrefois mal connue des béninois, la cuniculture tend aujourd’hui à se positionner parmi les activités d’élevage les plus importantes (Djossa, 1995). Selon Lebas et al. (1996), les lapins sont très prolifiques avec des périodes de gestation et de lactation de courtes durées. Aujourd’hui, l’élevage de lapin est en pleine expansion et ceci grâce à l’installation conjointe du CECURI. Cependant, le développement de la cuniculture nécessite des études dans un ensemble plus vaste de domaines tels que la génétique, la pathologie, l’alimentation et la reproduction. A ce propos, un intérêt de plus en plus croissant est développé pour l’usage des produits naturels tel que les plantes, les épices, et les extraits de plante dans l’alimentation animale (Hernandez et al., 2004). Selon Frankie et al. (2009) et Grashorn (2010), les plantes sont bien connues par leurs effets pharmacologiques et les extraits de plante sont utilisés en alimentation animale comme stimulant d’appétit, de digestion et des fonctions physiologiques. Ils peuvent être utilisés également pour

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la prévention et le traitement de certaines pathologies, mais aussi comme colorant et anti-oxydants. Selon Chen et al. (2008) et Satish et Tushar (2012), les feuilles de Tridax procumbens contiennent principalement des protéines brutes (jusqu’à 26%), 17% de fibres brutes, 39% de carbohydrates solubles, et des sels minéraux : le calcium, le magnésium, le potassium, le sodium et le sélénium. Ces caractéristiques nutritionnelles de Tridax procumbens indiquent que cette plante peut être utilisée en tant qu’aliment en production animale précisément en cuniculture. C’est dans cette optique que nous avons choisi d’étudier dans le cadre de notre stage de fin de formation pour l’obtention du diplôme de licence professionnelle sur le thème intitulé « Evaluation du niveau sanguin des sels minéraux chez le lapin local alimenté avec une ration supplémentée par Tridax procumbens».

L’objectif général de l’étude est de renforcer nos compétences en matière d’élevage de lapins. Il s’agit spécifiquement d’évaluer le niveau sanguin des sels minéraux chez les lapins locaux alimentés avec une ration supplémentée par Tridax procumbens au CECURI. Le présent rapport est réparti en trois parties : la première partie porte sur les généralités, la deuxième présente les activités menées au cours du stage et les difficultés rencontrées, la troisième est consacrée à la méthodologie, aux résultats et à la discussion.

(16)

Première partie :

Généralités

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1.1 Contexte du stage

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey- Calavi est un Etablissement public d’Enseignement Supérieur, de formation technique et professionnelle, à caractère de grande Ecole dotée d’une autonomie financière et d’un règlement pédagogique. Elle est créée par le décret N°-2002- 551 du 16 décembre 2002, modifié par le décret N°-2005-078 du 25 février 2005 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’EPAC. Ces domaines de compétence couvrent dix (10) Départements d’enseignement organisés en deux secteurs clés : le secteur industriel et le secteur biologique. Le Secteur industriel est composé de cinq Départements que sont le Génie Civil ; le Génie Electrique ; le Génie Informatique et Télécommunication ; le Génie Mécanique et Energétique et le Génie Biomédical et Maintenance Hospitalière.

Le secteur biologique est composé aussi de cinq Départements à savoir le Département de Production et Santé Animales ; le Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie ; Génie de la Biologie Humaine ; Génie de l’environnement ; Génie de Technologie Alimentaire.

Dans le cadre de la professionnalisation de l’Enseignement supérieur, la formation en Licence et Master a été instaurée dans le secteur biologique de l’EPAC depuis l’année académique 2005-2006. Ces formations se renforcent aujourd’hui avec les réformes en cours sur le système Licence- Master- Doctorat (LMD) au sein du Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO) dans lequel l’EPAC joue un rôle primordial. Aujourd’hui, les curricula de formation ont été revus grâce à la contribution du Programme Néerlandais de Renforcement des Capacités Post-Secondaires (NPT/BEN/146).

L’année a été subdivisée en semestres ; les cours réorganisés en Unités d’Enseignement (UE). Chaque UE est composée de plusieurs Eléments Constitutifs appelés ECU.

(18)

La formation en Licence Professionnelle à l’EPAC dure trois ans. Elle est répartie en six semestres dont cinq sont destinés aux cours théoriques et aux travaux pratiques et un réservé aux stages en entreprise et aux travaux de fin de formation.

Au cours de la formation, un stage d’un mois est organisé pendant les vacances universitaires. Conformément aux exigences du système LMD, ce stage est considéré comme une Unité d’Enseignement et exécuté en pleine année académique. Dans le cadre de notre stage de troisième année devant conduire à l’obtention de la Licence Professionnelle au Département de Production et Santé Animales de l’EPAC, nous avons choisi le Centre Cunicole de Recherche et d’Information (CECURI) afin de nous familiariser avec les activités cunicoles afin de renforcer les connaissances théoriques et pratiques acquises au cours des trois années de formation. Ce stage a été réalisé du 20 juin au 20 septembre 2016.

1.2 Présentation du lieu de stage 1.2.1 Historique du CECURI

Le CECURI a été créé en 1987 sur l’initiative conjointe des Enseignants Chercheurs de l’EPAC ; ex CPU (Collège Polytechnique Universitaire) et des Chercheurs de l’INRA (Institut National de Recherches Agronomiques) de France. Après son implantation, les activités ont effectivement démarré en Juillet 1988 grâce à un appui financier de l’ex CPU, de l’INRA et du Canada. Le CECURI est dirigé par le Professeur titulaire Marc T. KPODEKON, Enseignant- Chercheur au Département de Production et Santé Animales. Le CECURI, malgré ces énormes réussites dans le domaine cunicole, ne fonctionnait plus à cause d’une épidémie causée par la fièvre hémorragique du lapin ; mais grâce à l’idée merveilleuse du Docteur DOUGNON Jacques dans le cadre du développement de l’élevage cunicole, ce centre est de nouveau fonctionnel.

1.2.2 Description du CECURI

Le CECURI de par sa situation géographique, est facilement accessible par voie

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Département de Production et Santé Animales (DPSA) de l’EPAC à une vingtaine de kilomètres de Cotonou. Le centre est localisé dans une zone subéquatoriale, avec une température moyenne variant entre 25 et 35°C. On trouve une maternité et un bâtiment d’engraissement d’environs 210m2 chacun, un secrétariat, un bureau et un logement pour le gardien sur la parcelle qui a été attribuée au CECURI.

1.2.3 Infrastructures et équipements 1.2.3.1 Bâtiment d’élevage

Chaque bâtiment dispose au niveau inférieur de petites ouvertures grillagées pour permettre des entrées d’air tout en protégeant les animaux des prédateurs. Il existe aussi des ouvertures en haut du bâtiment pour les sorties d’air. Chacun d’eux comporte une entrée avec une porte à deux battants. A l’entrée des bâtiments du CECURI, se trouve un pédiluve pour la désinfection des pieds et un sceau pour celle des mains. Ainsi, tout visiteur doit nécessairement mettre les pieds dans le pédiluve et se laver les mains avec la solution contenue dans le sceau afin de limiter les risques d’infection ou de contamination susceptibles d’affecter les animaux.

1.2.3.2 Matériel d’élevage Le CECURI dispose des :

• Cages rectangulaires en fer galvanisé de dimensions : longueur 80 cm largeur 50 cm et de hauteur 30 cm. Ces cages sont disposées en flat deck au-dessus d’une fosse d’environ 1m.

• Mangeoires faites en tôle galvanisée. Pour éviter les cas de gaspillage, elles sont solidement fixées à la paroi des cages. Elles possèdent une entrée à la base par où se servent les lapins.

• Boîte à nids de dimension 45 cm x 25 cm x 27 cm ;

• Abreuvoirs : CECURI dispose des abreuvoirs automatiques. Il s’agit d’un dispositif de petits tuyaux en plastique, connectés à un récipient d’une

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capacité de 20L qui draine l’eau de boisson aux animaux. Cette eau circule le long des cages et chaque animal s’abreuve grâce à une tétine qui prend sa source au niveau du tuyau.

1.2.4 Objectifs du CECURI

Le CECURI s’est assigné plusieurs objectifs dès sa naissance. Les objectifs globaux sont entre autres :

 accroître par la recherche-développement les connaissances concernant le lapin, son élevage et sa pathologie au Bénin et, partant dans les zones tropicales et subtropicales, pour améliorer les productions locales,

 Vulgariser l’élevage rural mais rationnel du lapin à travers l’information au sens le plus large du terme,

La réalisation de ces objectifs globaux passe par celle des objectifs spécifiques, à savoir :

 L’étude des types d’habitat optimum à partir de matériaux locaux,

 La recherche de rations alimentaires économiques et équilibrées en énergie, protéines et cellulose à partir de végétaux et de sous-produits agro- industriels locaux,

 La recherche de phénomènes pathologiques limitant le développement de l’élevage rural (parasitisme, pasteurellose, colibacillose etc. …),

 L’étude de races locales et l’amélioration de leur productivité,

 L’étude de la reproduction et de l’influence des saisons,

 La valorisation des produits et sous-produits de la cuniculture (viande, abats, fumier, peau),

 La vulgarisation de la cuniculture auprès des populations rurales et suburbaines, la préservation de l’environnement à travers la cuniculture,

 La formation et le recyclage des cuniculteurs, l’information aux consommateurs.

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1.2.5 Forces et faiblesses du CECURI 1.2.5.1 Forces du CECURI

La force du CECURI réside en sa notoriété. C’est un centre de référence en matière d’appui technique pour la cuniculture au Bénin et en Afrique de l’Ouest.

Le CECURI représente un précieux outil pédagogique pour les Enseignants- Chercheurs et un terrain d’application pour les étudiants. Les élèves des Lycées Agricoles puis les étudiants en Agronomie et en Production Animales convaincus de la rentabilité de la cuniculture choisissent d’y faire leur stage et mémoire de fin de formation. Le CECURI assure la formation des éleveurs et constitue donc un tremplin pour la lutte contre la sous-alimentation en protéines d’origine animale.

1.2.5.2 Faiblesses du CECURI

Les faiblesses du CECURI peuvent se résumer en ces quelques points :

 L’indisponibilité d’une aire d’abattage ; les abattages se font à l’air libre,

 Le centre ne dispose pas d’un cadre adéquat pour l’autopsie ni d’un bâtiment approprié à la conduite des expérimentations.

 Le centre ne dispose pas d’un groupe électrogène qui pourra servir de relai en cas de coupure afin de ne pas manquer d’énergie pour éclairer les bâtiments la nuit.

 Non disponibilité en quantité des cages, mangeoires et abreuvoirs

 Absence d’équipements de fabrication de provende

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1.3. Généralité sur les lapins 1.3.1. Description du lapin

Le lapin (Oryctolagus cuniculus) est un mammifère autrefois classé dans l'ordre des Rongeurs mais finalement classé dans celui des Lagomorphes (lièvres, lapins). C'est un animal à mœurs crépusculaires et nocturnes, constructeur de terriers en pleine nature. C'est aussi un animal calme, peu bruyant, docile et qui aime être traité avec beaucoup de douceur. Le lapin est un herbivore par excellence, très prolifique. Il vivait et vit encore à l'état sauvage en Europe du sud- ouest (Espagne, Portugal, France). Le lapin a été domestiqué depuis environ 500- 600 ans seulement. La petite taille de l'animal et sa docilité constituent de grands atouts dans la pratique de son élevage (Djago et Kpodékon, 2007).

1.3.2. Taxonomie

La position taxonomique du lapin (Oryctolagus cuniculus) selon Grasse (1949) ; Lebas et al. (1984) est la suivante :

Règne : animal

Embranchement : vertébré Classe : mammifères

Super Ordre : Glires Ordre : Lagomorphes

Famille : Léporides (lièvre et lapin) Sous-famille : Leporidea

Genre : Oryctolagus

Espèce : Oryctolagus cuniculus

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1.3.3. Elevage du lapin

1.3.3.1. Evolution de la production Cunicole au Bénin

La cuniculture au Bénin connaît une augmentation sans cesse croissante. En effet, en 1988 on dénombrait environ 400 élevages répartis dans tout le pays (Kpodékon, 1988). La création du Centre Cunicole de Recherche et d’Information (CECURI) en 1988, a permis de définir des conditions de développement d’une cuniculture locale. Le centre a réalisé un important effort de formation et de vulgarisation (Kpodékon et Tomagnimena, 1992). Selon les statistiques de l’ABeC, le nombre de cuniculteur dans les départements du sud et du centre du Bénin était en 2005 de 667 avec un effectif de 8.724 lapines mères (Kénoukon, 2005). En 2007, 915 éleveurs ont été dénombrés pour 64.695 lapines mères (Kénoukon, 2007).

1.3.3.2 Importance de la cuniculture

Le lapin, de par sa capacité à transformer le fourrage en viande consommable et la légendaire prolificité des lapines, font de lui un animal économiquement très intéressant. En effet, les lapines ont en moyenne des tailles de portée de 5 à 7 petits en zone tropicale, une durée de gestation de 30 à 32 jours et une maturité sexuelle rapide (5 mois pour les femelles) (Djago et Kpodékon, 2000). Ainsi, l’élevage du lapin est facile et sa productivité intéressante. Du fait de sa docilité, le lapin est un animal d’élevage très agréable (Djago et Kpodékon, 2000). Pour Lebas et al. (1996), un lapin atteint son poids d’abattage en 10 à 12 semaines. Il a la capacité de convertir les protéines contenues dans les plantes riches en cellulose et inutilisables par l’homme, en protéines animales de haute qualité nutritionnelle.

En effet, jusqu’à 20% des protéines alimentaires ingérées par un lapin sont converties en viande comestible (Lebas et al., 1996).

Le lapin représente une grande valeur économique et sociale pour la famille. Avec beaucoup de soins, les lapins ne sont pas difficiles à élever et peuvent constituer une importante source de revenu et de nourriture parce que n’importe quel

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membre de la famille peut s’en occuper. Certaines personnes gardent les lapins pour en faire un repas nutritif, tandis que d’autres les élèvent à la fois pour la vente et la viande. De même, il est économique de cuisiner de la viande de lapin car il faut très peu d’énergie pour la faire cuire (Yuwa, 2007). Chaque partie de l’animal est utilisée : les fourrures produites par exemple par le lapin Rex en élevage rationnel sont utilisées dans l’habillement. La peau est coupée en fines lamelles puis recyclée en colles ou en engrais et sert à la fabrication des gants. Les poils produits par le lapin Angora constituent des fibres d’excellente qualité et font ainsi partie des fibres spéciales destinées à la confection de vêtements haut de gamme (Fagbohoun, 2006). Par ailleurs, les déjections de lapin fournissent du fumier qui enrichit le sol et améliore les cultures et les plantes végétales (Yuwa, 2007). Lebas et al. (1996) ajoutent que, les déjections (litières, crottes accumulées sous les cages) représentent une valeur agronomique non négligeable. En effet, ces déjections sont sensiblement plus riches en éléments fertilisants : phosphore, potassium, azote et autres minéraux (cuivre, magnésium, oxyde de magnésium, manganèse, fer et zinc) qu’un fumier de ferme. De ce fait, les exploitations agricoles comprenant l’élevage de lapin peuvent économiser une partie des engrais chimiques car ces déjections constituent une source d’engrais organique pour les cultures des horticulteurs (jardiniers, maraîchers). Une autre façon de valoriser les déjections de lapin est d’associer la pisciculture et la cuniculture (Colin et Lebas, 1995). De plus, les crottes de lapin sont utilisées en vermicompostage ou lombricompostage afin de produire du vermicompost ou de lombricompost utilisé comme engrais organique dans la gestion intégrée de la fertilité du sol et des vers de terre, de terreau et/ou de fumier entrant dans l’alimentation des animaux monogastriques d’élevage (Aweha et Mensah, 2002).

Dans la recherche, l’étude des maladies humaines et la mise au point de nouveaux médicaments ne peuvent pour le moment se passer de l’utilisation de modèles animaux. Malgré l’augmentation de culture cellulaire in vitro, certains

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mécanismes doivent être étudiés dans un organisme entier se rapprochant de la complexité du corps humain (Chantry-Darmon, 2005). Le lapin, par sa taille réduite et sa prolificité associée à une courte durée de gestation, possède les qualités requises pour être un bon modèle animal médical. Sa taille intermédiaire entre celle des grands rongeurs et celle des animaux de ferme offre la possibilité d’effectuer des manipulations trop délicates tout en restant facile à élever dans l’espace restreint d’un laboratoire. Le temps de gestation court et la grande taille des portées permettent de diminuer la durée et les coûts des expérimentations.

L’élevage du lapin est bien maîtrisé ; de plus, la physiologie et l’immunologie de cet animal ont été très étudiées (Manning et al., 1994).

1.4. Généralités sur Tridax procumbens

Il sera constitué de la description et taxonomie, de la distribution géographique et du mode de reproduction, de la composition chimique, de l’usage traditionnelle et des vertus de Tridax procumbens.

1.4.1. Description botanique

La plante Tridax procumbens (figure 1) appartient à : Règne : Plantae

Sous-règne : Tracheobionta Division : Magnoliopside Sous-classe : Asteraceae Ordre : Asterales

Famille : Astéraceae Genre : Tridax

Espèce : T. procumbens L.

Tridax procumbens est une plante herbacée étalée dont les extrémités florifères sont ascendantes ; sa racine est un puissant pivot. Les feuilles opposées, simples et irrégulièrement dentées sont généralement en forme de flèche ; elles sont épaisses, molles et de couleur vert foncé. Les fleurs sont assemblées en capitules

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solitaires. Les capitules situés à l’extrémité de longs pédoncules sont composés de 4 à 7 fleurs périphériques ligulées de couleur crème et de nombreuses fleurs tubulées jaunes. Le fruit de la plante est un akène conique dur recouvert de poils raides et surmonté d’une aigrette plumeuse blanche. Tridax procumbens se multiplie par graines, mais présente une forte potentialité au bouturage surtout en saison pluvieuse. Bien qu’étant une espèce annuelle, la plante peut se comporter comme une plante vivace lorsqu’elle est régulièrement fauchée. La plante est considérée souvent comme une mauvaise herbe en raison de son caractère envahissant. En effet, elle peut produire jusqu’à 1500 akènes qui seront disséminés par le vent.

Figure 1: Plante de Tridax procumbens 1.4.2. Noms vernaculaires

Anglais : Coat buttons, Tridax Daisy Français : Herbe à cailles, Herbe à lapins Fon, Goun (Bénin) : Hladogbo

Ewé (Bénin, Togo) : Gbôwugo

Yoruba (Bénin, Nigéria) : Igbalode, Muwagun Adja (Bénin) : Mikpéxwé

1.4.3. Composition chimique

Le screening phytochimique de Tridax procumbens révèle la présence des carbohydrates, des alcaloïdes, des caroténoïdes, des flavonoïdes, des saponosides

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et des tannins, (Edeoga et al., 2005). Le calcium, le magnésium, le potassium, le sodium et le sélénium sont les minéraux retrouvés dans la plante lors de divers travaux (Chen et al., 2008). Les feuilles de Tridax procumbens contiennent principalement des protéines brutes (jusqu’à 26%), 17% de fibres brutes, 39% de carbohydrates solubles, 5% d’oxyde de calcium. La lutéoléine, la gluco- lutéoléine, la quercitrine, l’iso-quercitrine, la bêta-sitostérol, les flavones, et glycosides ont été identifiés dans ses fleurs (Reddy et al., 2006).

1.4.4. Usage traditionnel de T. procumbens

Tridax procumbens est une plante largement utilisée en médecine traditionnelle dans le traitement de diverses maladies. Ainsi, elle sert dans le traitement de pathologies telles que le catarrhe bronchial, la dysenterie, les diarrhées, les pertes de cheveux, la jaunisse (Taddei et Rosas-Romero, 2000 ; Ali et Ramachandran, 2001 ; Sara et al., 2003). Le jus des feuilles est aussi utilisé pour soigner les blessures fraîches et arrêter les saignements. La plante entière est utilisée au Guatemala pour le traitement des protozooses telles que la malaria, les leishmanioses, les dysenteries ainsi que dans le traitement de la colique et des gastro-entérites (Caceres et al., 1998). T. procumbens est aussi utilisée en Afrique de l’Ouest où ses feuilles servent à traiter les conjonctivites (Nia et al., 2003). Au Nigéria, elle est utilisée contre la fièvre typhoïde, l’asthme, la toux, l’épilepsie, les maux de ventre, et la diarrhée (Mann et al., 2003). Au Togo, les feuilles fraîches de T. procumbens sont écrasées et utilisées pour le pansement des plaies

; le décocté des feuilles est utilisé par voie orale pour soulager les douleurs abdominales et les mycoses digestives ainsi que pour traiter le paludisme (Agban et al., 2013). En médecine traditionnelle vétérinaire, T. procumbens est aussi citée dans les plantes à usage pharmacologique reconnu et utilisée par les éleveurs en Afrique (Byavu et al., 2000). Au Bénin, la plante est aussi largement

utilisée par les éleveurs dans l’alimentation de plusieurs espèces d’animaux domestiques dont les bovins et les lapins (Babatounde et al., 2011). Kpodékon et

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al. (2015) ont utilisé la poudre de T. procumbens pour traiter la variole aviaire au Bénin.

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Deuxième partie :

Activités menées et difficultés rencontrées

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2.1. Activités menées

Lors de notre stage au CECURI, nous avons mené plusieurs activités : la recherche de fourrage (Panicum maximum, Panicum C1, Tridax procumbens), le nettoyage, le service d’aliment (provende granulé et fourrage) et d’eau, la réalisation de la saillie, la pose de boîtes à nids, la pesée, l’abattage de lapin et aussi le traitement de quelques pathologies telles que la gale, les maux de pattes.

2.1.1. Le nettoyage

Dans notre élevage, l’hygiène est une préoccupation permanente car d’elle dépend la réussite de tout élevage. Pour les mesures d’hygiène, la règle consiste à un lavage quotidien des abreuvoirs avec de l’eau simple. Quant aux mangeoires, elles sont lavées au besoin. En ce qui concerne les boîtes à nid, après leur retrait des cages, elles sont lavées avec de l’éponge dans une eau contenant du Virunet.

Le balayage des bâtiments s’effectue de façon quotidienne. Les animaux morts sont retirés de l’élevage et enfouis dans le sol. L’entretien s’effectue en lavant les abreuvoirs avec de l’eau contenant du Virunet puis en les rinçant avec de l’eau simple. L’intérieur des bâtiments est balayé quotidiennement et désinfecté avec une solution de Virunet. Après chaque sortie d’animaux, les cages sont lavées et désinfectées avant d’être réutilisées. En ce qui concerne la biosécurité, elle consiste à l’utilisation des pédiluves prévus à l’entrée de chaque bâtiment.

2.1.2 Le service d’aliment et d’eau

Le service chez les lapins consiste quotidiennement à vider les mangeoires et abreuvoirs, laver ces derniers et les remplir d’eau. L’alimentation est un facteur primordial dans l’élevage de lapins et recouvre environ 70% de son coût de production. Les animaux sont nourris par deux types d’aliment ; un aliment composé qui constitue l’aliment de base et le fourrage qui est un complément alimentaire. Le bâtiment de maternité est d’abord servi avant celui de l’engraissement. Le service démarre par la distribution d’aliment composé ensuite

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fois par jour. L’aliment composé est servi par catégorie d’animaux, soient 100 g pour chaque mâle et chaque femelle quel que soit l’état physiologique de cette dernière. Cette ration est augmentée seulement au moment où les lapereaux sont hors de nid et ceci en fonction de la taille de la portée et de l’âge des petits soit 100 à 200g. La distribution d’eau est complétée en cas de besoin dans la soirée, suivie du service des feuilles de Tridax procumbens récoltées dans l’Université d’Abomey-Calavi.

2.1.3 Traitements et soins effectués

Au cours de notre stage, il a été rencontré des cas de gale chez les lapins ainsi que les maux de pattes quelques jours après la réception. Pour lutter contre la gale et les maux de pattes, il a été utilisé respectivement l’ivermectine en injection sous- cutanée et les antibiotiques (oxytétracycline 10% en injection et véto spray). En vue de prévenir la coccidiose, nous avons utilisé l’anticox dans l’eau de boisson pour les lapins à la dose d’une cuillerée à café pour 15L d’eau pendant 5 jours.

Pour assurer une bonne croissance des animaux, nous avons utilisé la vitamine (Amin ‘Total) ainsi que la pipérazine pour le déparasitage.

2.1.4. La vérification des chaleurs et la saillie

La saillie est une opération qui se réalise entre deux sujets : un mâle et une femelle.

La saillie ou l’accouplement a toujours lieu dans la cage du mâle afin que la femelle puisse se laisser dominer. Pour la pratiquer, on contrôle l’état de santé des animaux choisis et on observe la vulve de la femelle afin de savoir si elle est en phase de chaleur, c’est-à-dire si elle est en mesure d’accepter le mâle. En effet, la lapine en chaleur présente une vulve de couleur rose foncée à rouge vive. Par contre, toute vulve rose pâle, violette ou blanche indique qu’elle sera peu ou pas réceptive. Quant à la saillie sur la ferme, elle se fait tôt le matin et lorsque la femelle est réceptive, elle s’immobilise rapidement, s’étire et relève légèrement son arrière-train, ce qui permet au mâle de la chevaucher et de réaliser la saillie.

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Si elle est réussie, le mâle tombe sur le côté ou à la renverse en poussant parfois un cri caractéristique et l’éleveur retire la femelle en même temps et la remet dans sa cage.

Figure 2 : Aspect de la vulve d’une lapine allant de la couleur claire au rouge Source : Guide pratique de l’éleveur de lapin en Afrique de l’Ouest (Djago et al.,2010)

2.1.5. La palpation, pose de boîte à nid et mise-bas

Pour savoir si la saillie a réussi, la meilleure méthode de vérification est la palpation qui s’effectue 02 semaines après la saillie. Mais elle exige beaucoup d’expérience. Pour réaliser la palpation, nous procédons de la manière suivante : une main saisit la peau au-dessus des reins et soulève l’arrière train, l’autre main passe doucement sous l’abdomen au niveau du bas-ventre et avec un mouvement de va-et-vient, on repère les embryons sous forme de petites boules souples et glissantes au toucher et qui ressemblent à un chapelet. Attention, il ne faut pas confondre les embryons avec les crottes qui sont dures au toucher. Sur la ferme, les lapines sont palpées quatorze (14) jours après la saillie. Lorsque la palpation est positive, on dépose dans la cage de la lapine, 03 jours avant la date probable de mise- bas une boîte à nid propre et désinfectée avec du Virunet. Ceci laisse suffisamment de temps à la lapine en fin de gestation pour arracher des poils de son abdomen et de ses flancs afin de constituer un nid confortable pour les

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lapereaux. Parfois, certaines femelles ne constituent pas correctement leur nid en n’arrachant pas les poils avant la mise-bas. Mais généralement la plupart d’entre elles se rattrapent et le font après. Néanmoins lorsque la palpation est négative, la saillie est alors reprogrammée. La mise-bas intervient généralement la nuit et entre trente (30) et trente-deux (32) jours après la saillie. A la naissance, les lapereaux ont le corps nu et les yeux fermés. Dix (10) à onze (11) jours après la naissance, leurs yeux s’ouvrent et ils commencent par pousser les poils. Aussitôt après la mise-bas, la femelle mange le placenta. Quelquefois, la mise-bas a lieu sur le grillage ou hors du nid. Dans ce cas, les lapereaux sont immédiatement transférés dans le nid s’ils sont encore vivants. Dès le jour de la mise-bas (ou le lendemain au plus), il est procédé à la vérification des boîtes à nid pour compter les petits, enlever les morts. Les lapereaux morts et non retirés du nid constituent des vecteurs d’agents pathogènes responsables de nombreuses pathologies. C’est pourquoi il est important d'effectuer un contrôle journalier, les deux premières semaines, pour déceler rapidement les lapereaux morts et les retirer. La boîte à nid est retirée de la cage de maternité trois semaines après la naissance.

2.1.6. Le sevrage

Le sevrage est la séparation des lapereaux de la mère et a lieu environ 35 à 40 jours après la mise-bas. Les jeunes lapins vont désormais séjourner dans les cages d’engraissement. La densité des lapereaux en engraissement est de quatre (04) à six (06) par cage. La durée d’engraissement est de deux (02) à trois (03) mois et ceci est en fonction de la taille de la portée dont est issu le lapereau, de l’alimentation et de l’environnement externe.

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2.1.7. Le sexage des lapereaux

La détermination du sexe chez les lapereaux n’est pas chose facile. On place l’animal sur le dos, on pose un doigt de chaque côté de son appareil génital, l’un du côté de la queue et l’autre du côté de l’abdomen. On presse doucement pour allonger l’organe : si c’est une lapine, apparaîtra une longue fente et si c’est un mâle, un petit pénis courbé.

2.1.8. L’engraissement

L’engraissement recouvre la période de croissance des animaux qui va du sevrage à la vente. Les jeunes lapins et lapines vont désormais séjourner dans les cages d’engraissement. Au CECURI, l’engraissement dure en moyenne dix (10) semaines. En fin d’engraissement, certains lapins sont sélectionnés pour la reproduction. Les femelles (en bon état) sont retenues d’après la taille des portées produites par leur mère, les qualités maternelles de cette dernière (nid, allaitement). Les lapins restants sont livrés à la vente.

2.2 Difficultés rencontrées

Au cours de notre stage, nous sommes confrontés à quelques difficultés. Au nombre de celles-ci nous pouvons énumérer :

 L’accès difficile au Campus pendant la période de grève.

 Difficulté à trouver des fourrages pour les animaux après fauchage des plantes

 Absence d’électricité dans les bâtiments pour éclairer les animaux les soirs

 Indisponibilité des aires d’abattage

 Insuffisance de retenue d’eau en cas coupure d’eau

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2.3 Solutions envisagées

Eu égard de ses nombreuses difficultés, quelques solutions ont été apportées afin d’y remédier. Il s’agit de :

- Doter la ferme d’un groupe électrogène pour le relais en cas de délestage

- Créer une aire d’abattage au sein du CECURI - Créer une retenue d’eau en cas de coupure d’eau

- Semer un peu partout du fourrage appété par les lapins pour éviter qu’il en manque au moment des récoltes.

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Troisième partie :

Evaluation du niveau sanguin des sels minéraux chez le lapin local alimenté avec une ration

supplémentée par Tridax procumbens

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3. Matériel et Méthodes 3.1 Milieu d’étude

Le stage s’est déroulé au Centre Cunicole de recherche et d’information CECURI situé sur le Campus universitaire d’Abomey-Calavi à côté du Département de Production et Santé Animales (DPSA) de l’EPAC du 20 juin au 20 septembre. Le bâtiment qui a servi d’habitat pour les animaux à une superficie de 210 m2 environ. Les murs latéraux ont une hauteur de 2m environ puis surmontés de claustras pour permettre une bonne aération. Il est équipé des cages en fer galvanisé qui sont hors sol, et qui mesure 80cm de longueur, 50 cm de largeur, et 30 cm de hauteur. Chacune d’elle est munie d’un abreuvoir et d’une mangeoire avec un système de récupération qui permet de retenir les crottes et l’aliment gaspillé en dessous.

3.2 Matériel

3.2.1 Matériel biologique

L’expérimentation a été réalisée sur 30 lapins ayant un poids vif variant entre 2kg à 3kg au début de l’expérimentation.

3.2.2 Matériel technique

Le matériel technique se compose de mangeoires, d’abreuvoirs, d’un peson électronique, d’un peson de laboratoire, les seringues de 1ml, les tubes, et des fiches pour la collecte des données.

3.2.3 Matériel végétal

Le matériel végétal était constitué de la plante entière de Tridax procumbens 3.2.4. Autres matériels

Les autres matériels utilisés sont : sceaux en plastique, instruments de nettoyage (balais, brosses, éponges, pelles, détergeant, chiffon), couteau, coupe-coupe, sac.

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3.3 Méthodes

Les animaux utilisés pour l’expérimentation étaient constitués de 30 lapins de sexe confondu avec un poids moyen de 2,7 kg. Les animaux ont été tous soumis à une ration de provende mixte en plus de fourrage dont le Tridax procumbens frais pendant une durée de deux mois. La composition de la ration de base a été de 60% de maïs ; 12,7% de son de blé ; 14% de tourteau de soja ; 7% de farine de poisson ; 1% de coquille d’huitre ; 5% de concentré minéraux vitamines ; et 0,3%

de sel minéraux. Quant à la plante Tridax procumbens, sa composition chimique selon Lebas est la suivante : 12% de matière sèche, 23% de protéines, 20% de cellulose brute et 15% de cendres. La quantité d’aliment concentré servi par jour a été de 100g par sujet et 250g pour la plante de Tridax procumbens. A la fin de l’expérimentation qui a duré deux mois, les animaux ont été tous prélevés et les paramètres dont les sels minéraux tels que le calcium, le phosphore, le sodium, le potassium et le chlore ont été dosés avec un auto-analyseur SMAC-Technion, selon les méthodes recommandées par le fabricant. La prise de sang a été effectuée au niveau de la veine marginale de chaque lapin comme le montre la figure ci- dessous (figure 3). Ensuite, le sang a été envoyé au laboratoire pour déterminer les teneurs des différents paramètres biochimiques dans le sang des lapins soumis à une ration mixte plus Tridax procumbens.

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3.4 Résultats et discussion

Les différents résultats obtenus pour les sels minéraux évalués chez les lapins sont présentés dans le tableau 1.

Tableau 1 : Moyenne des éléments minéraux évalués chez les lapins soumis à une ration complétée par Tridax procumbens

Eléments

minéraux Moyennes Ecart-Type Maximum Minimum

Calcium mg/l 92,77 1,48 96 91

Phosphore mg/l 25,34 0,47 26,5 24,8

Sodium mEq/l 143,47 1,96 145,6 140

Potassium

mEq/l 4,43 0,15 4,6 4

Chlore mEq/l 104,82 1,18 106 101

L’apport de Tridax procumbens dans la ration des lapins a révélé les moyennes de 92,77 ± 1,47 mg/l pour le calcium dans un intervalle compris entre 96 mg/l et 91 mg/l ; 25,34 ± 0,47 mg/l pour le phosphore dans un intervalle compris entre 26,5 mg/l et 24,8 mg/l ; 143,47 ± 1,96 mEq/l pour le sodium dans un intervalle compris entre 145,6 mEq/L et 140 mEq/l ; 4,43±0,15 mEq/l pour le potassium dans un intervalle compris entre 4,6 mEq/l et 4 mEq/l puis 104,82 ± 1,18 mEq/l pour le chlore dans un intervalle compris entre 106 mEq/l et 101 mEq/l.

Ces résultats se rapprochent de ceux de Founzégué et al. (2007) qui ont étudié les paramètres sériques biochimiques des lapins néozélandais en Côte d’ivoire. En effet, ces auteurs indiquent les moyennes de 94 ± 4,43 mg/l pour le calcium ; 26,70

± 10,51 mg/l pour le phosphore ; 141,89 ± 3,96 mEq/l pour le sodium ; 3,89 ± 0,38 mEq/l pour le potassium et enfin 100,85 ± 3,04 mEq/l pour le chlore. Bien que les races des lapins comparés ne soient uniformes, les résultats obtenus sont similaires. Il dénote donc de ces observations que la plante Tridax procumbens

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n’a pas d’effet nocif sur les paramètres étudiés encore que tous les animaux étudiés sont élevés dans un milieu tropical. Par ailleurs, Boucher et Mouaille (1996) indiquent un intervalle compris entre 98mg/l et 73 mg/l pour le calcium, 62 mg/l et 40 mg/l pour le phosphore, 150 mEq/l et 142 mEq/l pour le sodium, 110 mEq/l et 100 mEq/l pour le chlore chez les lapins en Europe. Ces résultats montrent que les sels minéraux peuvent être influencés par l’environnement ou biotope de l’animal. En outre, la moyenne de potassium (3,89 ± 0,38 mEq/l) rapportée par le même auteur se rapproche de celle enregistrée au cours de notre étude (4,43 ± 0,15). Il est à noter que l’évaluation des valeurs usuelles chez le lapin Oryctolagus cuniculus par Farougou et al. (2007) a révélé les moyennes respectives de 3,64 ± 0,62 mmol/l et 1,55 ± 0,39 mmol/l pour la calcémie et la phosphorémie. D’après ses différentes analyses il ressort que la plante de Tridax procumbens ne présente pas d’effet sur les paramètres des sels minéraux chez les lapins.

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Conclusion et suggestions

Ce stage effectué au Centre Cunicole de Recherche et d’Information(CECURI) nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances dans la conduite d’un élevage cunicole. L’analyse des 30 prélèvements de sérum de lapins élevés au CECURI a permis de déterminer les valeurs physiologiques sériques de cinq constituants biochimiques dont le calcium, le phosphore, le sodium, le potassium et le chlore. La plupart des valeurs obtenues ont été essentiellement comparées avec peu de résultats à cause de la rareté bibliographique propre aux espèces africaines. Néanmoins des similitudes existent entre les résultats obtenus et ceux présentés par d’autres auteurs sur les lapins des autres continents. Il ressort de cette étude que la plante Tridax procumbens communément appelé herbe à lapin n’a pas d’influence sur les sels minéraux chez le lapin. Néanmoins, il faudrait établir des axes de recherches pour renchérir la bibliographie en ce qui concerne les espèces africaines afin de mieux comparer les résultats de nouvelles recherches.

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