LES CONFESSIONS
D E R O U S S E A U
t
O n d e d e l ' o e u v r e
PAR MARC BOCHET PROFESSEUR AGRÉGÉ DE LETTRES MODERNES
HACHETTE Education
S OMMRAEI
Introduction 3
Pourquoi lire Les Confessions aujourd'hui ? 3
1. Le contexte immédiat 5
Chronologie 6
Écrire, penser et vivre au temps de Rousseau 8
Biographie de Rousseau 11
L'oeuvre dans l'histoire de son genre 14
2. Le contenu de l'œuvre 17
Résumés commentés 18
Schéma narratif 43
3. Les personnages de l'œuvre 47
Portraits 48
4. Les thèmes majeurs de l'œuvre 61
L'exclusion 62
Index thématique 66
5. Le texte à l'examen 79
Étude de texte 80
Sujet d'entretien 85
6. Lectures de l'œuvre 89
Critiques et jugements 90
Adaptations 93
Avez-vous bien lu I'oeuvre ? 94
Êtes-vous au point sur Rousseau ? 95
Bibliographie 96
Les renvois aux pages des Confessions concernent l'édition du Livre de Poche, tomes 1 et II, n° 1098 et 1100. Le lecteur pourra également se reporter, pour l'étude des livres 1 à IV, à l'édition « Classiques Hachette » n° 93 (Hachette, 1997).
Illustration de couverture : Florence Quintin Maquette intérieure et mise en page : ISBN : 2.01.1671 19J,. ^
(Q Hachette Livne 1#97, 43, quai de Grèxelle, 75905 Paris Cedex 15.
Tous droits de traduction, de reproduction 'et d'adaptation réservés pour tous pays.
P O U LIRE R Q U O I LES CONFESSIONS AUJOURD'HUI ?
Face au vieillissement, face à la mort, l'autobiographe, à la fin de sa vie, dresse le bilan de son existence, et de cette perma- nence d'un « je » irréductible, noyau permanent de la person- nalité, il fait un monument qui défie l'usure du temps.
L'autobiographie est « un antidestin »1. En cela Rousseau est un modèle fondateur : il inaugure, avec Les Confessions, une écri- ture qui pour chacun de nous est une conquête du sens. Dans un monde moderne dur, soumis au pouvoir croissant des objets, Les Confessions disent l'inexpugnable mystère du sujet, ce
« moi » pensant et agissant face aux choses. Toute l'œuvre de Rousseau s'explique rétrospectivement par cette orgueilleuse revendication d'un indéracinable « moi » face à une société qui voudrait l'anéantir. Il faut lire ou relire Rousseau par la fin, c'est- à-dire par ses écrits autobiographiques, et plus particulièrement par Les Confessions. Au fondement même de sa pensée, il y a ce
« je » qu'on ne saurait réduire (« le sentiment de mon prix interne », IX, p. 153) ; mais il ne suffit pas de le savoir, il faut le proclamer, en l'écrivant pour les générations futures, et ce pour répondre à ce que l'on a pu appeler « la mort de l'homme ».
Rousseau le fait : « Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi » (I, p, 5).
S'il est vrai que Descartes2 avait déjà lapidairement consacré l'inaliénable existence du sujet pensant (« Cogito, ergo sum »), la prophétique originalité de Rousseau, dans Les Confessions, aura
1. Malraux, Les Voix du silence : « L'art est un antidestin. »
2. La doctrine du philosophe français (1596-1650) est fondée, dans le Discours de la méthode et les Méditations métaphysiques, sur la célèbre formule « Cogito, ergo sum » «< Je pense, donc je suis »), assurant la primauté de la pensée sur la matière.
été de l'enraciner dans l'enfance. C'est à partir de l'enfance que tout se décide : les événements du tout jeune âge sont détermi- nants. Aussi Rousseau ne manque-t-il pas de se ressourcer à l'aube de sa vie, à l'époque de ses premières pulsions et de ses premiers fantasmes. Le livre 1 des Confessions porte en germe tous les autres livres : jeté fatalement dans le monde des adultes, Rousseau en contestera constamment les fausses valeurs au nom d'un esprit d'enfance jalousement préservé tout au long de sa vie (« Quoique né homme à certains égards, j'ai été longtemps enfant, et je le suis encore à beaucoup d'autres », IV, p. 267). Il n'est pas étonnant que Les Confessions aient été fouillées à l'envi par les psychanalystes. Les grands ouvrages théoriques (les deux Discours, Du contrat social, Émile) ne se conçoivent qu'à partir de cet âge d'or de l'enfance perdue et retouvée. Les Confessions (comme les œuvres qui ont précédé et celles qui ont suivi) sont une reconquête de l'origine, dans cet espace-temps premier où l'être n'est pas encore corrompu par l'avoir.
L'ouvrage est à lire comme le récit d'une chute biblique : Rousseau, nouvel Adam ou nouveau Job, expulsé de tous les lieux édéniques (la mère perdue dès la naissance, perdue la campagne de l'enfance à Bossey, perdues les Charmettes de l'idylle amoureuse, perdu le bonheur extatique à l'île de Saint- Pierre), doit affronter la cruelle temporalité historique pour atteindre à une nouvelle innocence. C'est dans l'écriture de soi qu'il va revivre le bonheur d'antan : « L'anamnèse' scripturaire vient alors faire œuvre de comblement » (J.-P. Miraux, L'Autobiographie, Nathan, p. 57). Parlant de lui, avec une admi- rable transparence, Rousseau parle de chacun de nous et nous renvoie à nos secrets inavoués.
1. Évocation volontaire du passé.
P REMÈREI P ARTI E
LE
CONTEXTE
IMMÉDIAT
f Dates Événements historiques ^ Événements culturels^^^^
^ —
1712 Fin de la guerre de Succession.„„T , : w,„,. ■
Fénelon, Dialogues des morts.d'Espagne.
1715 Mort de Louis XIV. Régence. Lesage, Gil Blas.
1721 Montesquieu, Lettres persanes.
1722-24 Réforme économique de Law.
1725 Mariage de Louis XV.
1726 Mme de Sévigné, Lettres.
1728 Voltaire, La Henriade.
1730 Abbé Prévost, Manon Lescaut.
1731-40 Guerre de Succession de Pologne. Voltaire, Lettres philosophiques (34), Le Mondain (36).
1740 Avènement de Frédéric II de Prusse.
1742 Abbé Prévost, traduction de Pamila
de Richardson.
1745 Victoire de Fontenoy.
1746 Diderot, Les Bijoux indiscrets.
1747
1748 Paix d'Aix-la-Chapelle. Montesquieu, L'Esprit des lois.
1749 Diderot, Lettre sur les aveugles.
1750 Prospectus de l'Encyclopédie.
1750-52 Dupleix abandonné par le roi.
1753 Voltaire, Micromégas.
1754 Naissance de Louis XVI.
1755 Tremblement de terre de Lisbonne. Mort de Montesquieu.
1756 Voltaire, Poème sur le désastre
de Lisbonne, Essai sur les moeurs.
Diderot, Le Fils naturel.
1757 Attentat de Damiens contre Louis XV.
1758 Helvétius, De l'esprit.
1759 Voltaire, Candide.
1761 Fin de la guerre de Sept Ans. Gluck, Orphée.
1762 Avènement de Catherine II en Russie.
1763
1764 Renvoi des jésuites. Voltaire, Le Sentiment des citoyens Mort de Mme de Pompadour. (pamphlet contre Rousseau).
Poniatowski, roi de Pologne.
1765 1766 1767
1768 Achat de la Corse par la France. Voltaire, L'Ingénu.
1769
1770 Mariage du Dauphin. D'Holbach, Système de la nature.
1771 1er partage de la Pologne.
1772 Helvétius, De l'homme.
1773 Diderot, Paradoxe sur le comédien,
Jacques le Fataliste.
1776 Indépendance des États-Unis. Goethe, traduction de Werther.
1778 Alliance entre la France et les États-Unis. Buffon, Les Étapes de la nature. Mort de Voltaire (30 mai).
1789 Prise de la Bastille.
Naissance le 28 juin à Genève, décès de sa mère (28 juillet). 1712 Enfance avec son père : nombreuses lectures. 1715 1721 Pension (pasteur Lambercier, Bossey), amitié avec son cousin. 1722-24
Apprentissage chez le graveur Ducommun. 1725 1726
Fuite de Genève. Arrivée à Annecy chez Mme de Warens. 1728 Séjour à Turin (abjure le protestantisme, se fait catholique).
Entre au service de Mme de Vercellis, puis du comte de Gouvon. 1728-29
Errance en Suisse : enseigne la musique. 1730-31
Premier séjour à Paris comme précepteur. 1731
Retour en Savoie (Chambéry, les Charmettes, chez Mme de Warens).
Premiers essais : Le Verger des Charmettes, Narcisse (1733). 1740
Précepteur à Lyon chez M. de Mably. 1740-41
Arrivée à Paris : rencontre avec Diderot. 1742
Dissertation sur la musique moderne. Départ de Paris pour Venise (secrétaire d'ambassade). Les Muses galantes (opéra).
Fait la connaissance à Paris de Thérèse Levasseur. 1745 Naissance du premier enfant de Rousseau (il en aura 5). 1746
Mort du père de Rousseau. 1747
Rencontre de Mme d'Houdetot (chez Mme d'Épinay). 1748
Illumination de Vincennes. Amitié avec Grimm. 1749
Discours sur les sciences et les arts (début de la célébrité), 1750
Réforme morale. Devient citoyen de Genève. 1750-52
Le Devin du village (opéra). 1752
Lettre sur la musique française (querelle des Bouffons). 1753 Représentation de Narcisse. Genève : redevient protestant. 1754 Discours sur l'inégalité, Essai sur l'origine des langues. 1755 Réponse au poème de Voltaire (sur le désastre de Lisbonne). 1756
Installation chez Mme d'Épinay (L'Hermitage). 1757
Brouille avec Voltaire. Amour pour Mme d'Houdetot (Lettres à Sophie).
Rupture avec les encyclopédistes.
Lettre à d'Alembert sur les spectacles. 1758
Installation à Montmorency. 1759
Julie ou la Nouvelle Héloïse. 1761
Du contrat social, Émile (condamnation de l'Emile). 1762 Fuite en Suisse (Môtiers-Travers). Mort de Mme de Warens.
Lettres à M. de Malesherbes.
Lettre à Christophe de Beaumont (archevêque de Paris). 1763 Rupture avec Genève. Lettres écrites de la montagne.
Début de la rédaction des Confessions ( 1re partie). déc. 1764 Lapidation de Môtiers. Séjour à nie de Saint-Pierre. 1765 Départ pour l'Angleterre. Séjour à Londres chez Hume. 1766 Brouille avec Hume, Départ pour Paris. Errance dans le Sud-Est. 1767
Mariage avec Thérèse. 1768
Rédaction de la 2' partie des Confessions près de Bourgoin. 1769
Retour à Paris (rue Plâtrière). 1770
Considérations sur le gouvernement de Pologne. 1771
Rousseau lit ses Confessions (2' partie) en public (salons). 1772
Dialogues, Lettres sur la botanique. 1776
Début de la rédaction des Rêveries.
Installation chez le marquis de Girardin (Ermenonville). 1778 Mort subite (2 juillet, Ermenonville). Enterré à l'île des Peupliers.
Publication posthume des Confessions (1" partie), des Dialogues 1782 et des Rêveries.
Publication posthume des Confessions (2' partie). 1789
Dépouille transférée au Panthéon. 1794
ÉCRIRE, PENSER ET VIVRE AU TEMPS DE ROUSSEAU
LA CRISE DES VALEURS
La genèse des Confessions, si elle obéit à une volonté
créatrice personnelle, est aussi inspirée par un certain état de
société dont l'œuvre de Rousseau (et plus spécifiquement
l'œuvre autobiographique) porte témoignage. La pensée de
Rousseau s'insère dans une certaine vision de l'histoire telle
qu'elle lui apparaît dans la seconde moitié du xvm' siècle : cette
histoire a son point de départ dans un « état de nature » (état
originel de l'humanité, quand les hommes vivaient en liberté,
en « bons sauvages ») pour se transformer ensuite, après des
étapes intermédiaires, en « société civile » (état dans lequel les
hommes vivent lorsqu'ils s'organisent en collectivités régies par
des lois). Cette évolution irréversible constitue, pour Rousseau,
une chute du bonheur dans le malheur. De plus en plus dépen-
dante des progrès techniques dits « de civilisation », la vie
humaine s'est, selon lui, altérée peu à peu en rapports de forces
entre possédants riches et pauvres exploités ; les richesses natu-
relles offertes à tous se sont dégradées en biens industriels aux
mains de quelques-uns. Autour des années 1730-1750 se
mettent en place les bases d'une économie capitaliste moderne,
fondée sur la productivité et le profit. C'est surtout dans les
villes que l'on en ressent les effets, bénéfiques pour les uns (« J'aime le luxe, et même la mollesse, / Tous les plaisirs, les arts de
toute espèce », Voltaire, Le Mondain, 1736), néfastes pour les
autres (« Voilà comment le luxe, la dissolution et l'esclavage ont
été de tout temps le châtiment des efforts orgueilleux que nous
avons faits pour sortir de l'heureuse ignorance ou la sagesse
éternelle nous avait placés », Rousseau, Discours sur les sciences
et les arts, 1750). Les campagnes, elles, continuent a vivre dans
la pénurie. L'idéal de Rousseau réside, à cette époque, dans une vie corporative artisanale qui est celle de la réalité genevoise de son enfance, loin de la doctrine progressiste des économistes des Lumières, laquelle conduit à la convoitise et à la corruption, à l'accumulation de l'avoir au détriment de l'être. Cette détériora- tion de la qualité de vie aliène, selon lui, la conscience elle- même qui, d'authentique et vertueuse qu'elle était, devient inauthentique et rusée, voire cruelle. C'est tout un système de valeurs qui s'effondre : à la stable indépendance du « métier » succède la course effrénée pour le pouvoir et le gain. L'écriture elle-même, produit de société, n'échappe pas à cette perversion, quand elle se place, comme c'est le plus souvent le cas, sous le signe de l'amour-proprel. Aussi Rousseau renoncera-t-il à ses grands ouvrages théoriques, qui sont à l'origine de ses malheurs, pour se dédier à une seconde forme d'écriture, radicalement différente : celle de l'autobiographie. Grâce à elle, il se « désen- gagera » de son temps pour restaurer sa vérité existentielle et reconquérir un bonheur naturel. Coupé de tous les lieux sociaux, il se repliera dans cet ultime refuge, son écriture- citadelle, tout en assurant son indépendance économique grâce au métier de copiste de musique. C'est ainsi qu'il retrouvera l'origine de son être en racontant sa vie : « L'agression extérieure suscite plus qu'une défense ponctuelle, elle déclenche toute l'entre- prise autobiographique » (Nicolas Bonhôte, Littérature - Enseignement - Société, Revue de l'ULB (Université libre de Bruxelles), Bruxelles 1979, 3/4, p. 271).
L'ÉMERGENCE DE L'ANALYSE DU « MOI » L'entreprise autobiographique de Rousseau est par ailleurs favorisée par l'émergence, au XVIIIe siècle, de l'individu en tant qu'inaliénable liberté face aux contraintes extérieures (opposi- tion lapidairement marquée au début du Contrat social :
« L'homme est ne libre, et partout il est dans les fers »). Depuis le cogito cartésien, c'est à l'analyse du « moi » que les penseurs s'emploient, mais il ne s'agit encore que d'un « moi » abstrait de ses contingences biographiques2. L'interrogation sur l'homme ne
1. Le désir d'être reconnu par les autres, ou amour-propre (opposé chez Rousseau à 1 amour de soi), passe par la communication, dont l'écriture est une des modalités codifiées, soumise aux lois du marché.
2. Ce sont les événements ou « accidents » opposés à la substance ou essence. Le moi « abstrait » cartésien, c'est la conscience à l'état pur, non située et non datée.
porte pas tant sur les particularités de chacun que sur des géné- ralités propres à tous ; dans une époque tournée vers Dieu telle que le XVIIe siècle, l'égocentrisme est « haïssable », selon le mot de Pascal. Il n'en est pas moins vrai que l'écriture s'oriente de plus en plus vers une contemplation de soi : si saint Augustin, selon la tradition chrétienne du salut, s'analysait par rapport à Dieu, si Montaigne se peignait en fonction de l'idéal humaniste de son temps, Diderot, lui, dans Le Neveu de Rameau, contempo- rain dans sa rédaction des Confessions de Rousseau, se situe par rapport à lui-même, dans un dédoublement programmé de
« lui » à « moi », « entre l'identité individuelle et l'altérité que le moi porte en lui » (J.-P Miraux, op. cit., p. 24). Pour Rousseau, il s'agit d'être transparent à soi-même, de se voir dans son être même en remontant jusqu'à son origine, non pas celle d'une substance cognitive, mais celle des sensations de l'enfance. Au
« que sais-je ? » de Montaigne, il oppose le « qui suis-je ? », et au « je pense » de Descartes un « je sens » (« Je sentis avant de penser », I, p. 9), et dans les deux cas c'est l'enfance qui en donne les clés. L'autobiographie, à partir de Rousseau, est une anamnèse (cf. note 1, page 4).
L'ÉCRITURE AUTOBIOGRAPHIQUE L'écriture autobiographique, telle qu'elle va être pratiquée par Rousseau, prétend oser tout dire. Cela n'ira pas sans provo- quer les foudres de la censure encore dominée par la pudeur et les tabous sociaux (cf. Les Rêveries du promeneur solitaire, Classiques Hachette, « Censure et situation matérielle », pp. 174-175). Il y a de l'exhibitionnisme dans Les Confessions : l'auteur y dit, non sans une certaine délectation, ses forfaits et ses vices, non seulement par souci de transparence, mais égale- ment pour forcer le lecteur à faire son propre examen de conscience. C'est un fait nouveau dans l'histoire littéraire, et l'opinion ne s'y est pas trompée, qui a fait interdire les premières lectures de l'ouvrage dans les salons. Mais Rousseau, qui a pour- tant essuyé plusieurs condamnations (Émile, Du contrat social), veut se livrer « intus, et in cule » (« intérieurement, et sous la peau »). Il est vrai que cette fois la communication écrite en est différée : Les Confessions ne paraîtront qu'après sa mort, en même temps que Les Rêveries.
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