L ' E F F O R T C I N E M A T O G R A P H I Q U E
ORGAME D'INFORMATION ET D'OPINION C O R P O R A T IV E S
P a r a is s a n t to u s le s Je u d is P r ix : D EU X FRA N C S 3 6 7 A 3 0 J a n v ie r 1941
MÄDIAVO { Constructeur
POSTE A L 39
POUR
PETITE et M OYENNE EXPLOITATION
Q U ELQ U ES C A R A C T E R IS T IQ U E S :
o C h â s s is A lu d é m o n t a b l e .
» C h r o n o s G a u m o n t .
» L e c t e u r s Standard ou bossage tournant.
° A m p li 3 0 W a t t s , o E n c o m b r e m e n t r é d u it .
EN COURS DE RÉALISATION
UN POSTE MONOBLOC
pour
GRANDE EXPLOITATION avec
BLOC - CHRONO
" MADIAVOX "
D’UNE CONCEPTIO N
TECHNIQUE PARTICULIER et NOUVEAU LECTEUR
à V o l a n t - B o s a g e T o u r n a n t s
M A D IA V O X 12-14, Rue St-Lam bert MARSEILLE Téléph. G. 58-12
M ® . ù
“ S C O D A M IP FAUTEUIL DE QUALITE
Usine à Marseille E ts R A D IU S . 130. Bd Longchamp
P U U H v u s F O U R N I T U R E S
A d ressez-v o u s aux ETABLISSEMENTS
C h a rles DIDE
35 /!> 1e Fongate. MARSEILLE 1 él. Lycée
76-60
Agent du m aîêr’ei BROCKLÏSS SIMPLEX
POUR
CHAUFFAGE
Le B rûleur
C O N F O R T
Utilisant des grains de chardons régionaux
VOUS PROCURERA A U T O M A T I C I T É
É C O N O M I E Ets J . N O U ZIES
56, R . Ed. Rostand
MARSEILLE T é l.: D. 26-45
I
PROJECTEURS a. E. O.
EQUIPEMENTS SONORES
a t a
wlàngfi M
AGENTS GENERAUX E t a b l. R A D IU S 130, Bd LONGCHAMP Tél. : N. 36-16 et 38-17
Tout le MATÉRIEL
pour le CINÉMA ^ t T ~ r(
CINÉMflTELEC * rOMTRO! P« SX
m i T Î
A g e m Regional W. DE ROSEN, ing . ESE 278. Bd N atio n al - M A R S E IL L E
T é l.- N . 28-21.
29, Bd Longchamp
MARSEILLE Tél.: N. 00-66.
Réparations Mécaniques Entretien — Dépannage
L’IMPRIMERIE
a u s e r v i c e
DU C I N E M A
MISTRAL
C. SARNF.TTE i}
Successeur
à
C A V A I L L O N Téléphone 2 0 .CONTROLES AUTOMATIQUES Agence Sud-Est
CIN ÉM A TELEC
29, Bd Longchamp
MARSEILLE
S.vstèmc Klunglllm Tobls AGENTE DE MARSEII.I.E
6. Bori.evard National
TéL: N. 54 56
à l ’ e n t r ’ a c t e . . .
P I V O L O
le bàton g la cé savo u re u x e t
a v a n t a g e u x . 5 8 , r u e C o n s o l a i
T é l. N . 2 3 -9 1 . M A R S E IL L E
A p p a r e ils P a r l a n t s
i “ M A D IA V O X ”
Constructeur de tout Matériel 12-14, Rl.’E ST-LaMBEKT
MARSEILLE Tèi.: Dragon 58.21
C H A U F F A G E V E N T IL A T IO N S A N ITA IR E
D É F E N S E INCENDIE
e n t r e p r i s e
B A R E T Frères
Ets BALLENCY
Constructeur TRANSFORMATIONS
ET REPARATIONS TO U T LE M A TÉR IEL
DE C I N É M A
AU PRIX DE GROS 30, Rue Villeneuve (cx-22)
Tél : N. «2-62
FABRIQUE DE FAUTEUILS
C O L Ä V I T O
V ille n e u v e - lïS - A v ig n o n
T é l. 5 5 ( U A R D ) j
‘ POURVOS CLICHÉS...)
ET VOS D E S S IN S . Ijj
Coiv\u(iÚ
— Us'-‘
d e so l
:71. RUE PAR ADIS -MARSF-ILLE
L L E EM 1 2 H E U H g j
'$$$/■ ,»& GRANET-RAVAN vouö rappelle Qu if eotûftôaofiûé danû
V 3* ’ le tranonort -deû FifW> en Service Rramdß de Ponû a narûelSe et defadictpiicuüoriûurfe ùüoraf
IIMIOllLmSíVSffi*
: JEL.N M :40:24.40.25 6 RUE COLBERT TÊLÉPUOttE : 10.0640. RUE DU C A I R E 4.RUE S»
D Etm
P W I I I " ® ? "
0 RWT“
m"
e■ 9.R.ÖARECHM PÉTAIN
H i r r
• TÉLÉPHONE: 838.69 I I I V / E
5-7X' • TÉLÉPHONE: 838.69 Zinali Leander, la grantln
ari iste (i can la Ir ir e sué.oL se, dans Pages Ini mori elles.
A F F I C H E S
TYPO - LITHO mm
(C. SARNETTE,
S u c c r- Propriétaire)
CA VAILLON ( V a u c l u s e )
La Revue
O R G A N E D ’IN F O R M A T IO N ET D ’ O P I N I O N C O R P O R A T I V E S
de l’Ecran
„, L S E F F O R T
CIMË.MATO GRAPHIQUE
D irecteur-Réd acteur en C hef : A n d ré d e M A S IN I D irecteur Technique : C. SARN ETTE 4 3 , Boul. de la M ad e lein e , M ARSEILLE - C. C- P- : A. de M A SIN I, M arseille 4 6 6 6 2 ABONNEMENTS- L’AN : FRANCE 45;Frs. - ÉTR. 65 Frs. — R. C. Marseille 76.236 — Tél. Nat. 26-82 I4me A N N ÉE - N° 3 6 8 A TO U S L E S J E U D l S le N -2 fr. 3 0 J a n v ie r 1941
C O U R R I E R
Le studio dies Ursulines, à Paris, qui n ’en est pas à une innovation près, vient de s’adapter aux circonstances d ’adroite façon; il paisse d ’anciens films « eri appel », c’est- à-dire q u ’il se cantonne dans des productions ayant essuyé des échecs. La méthode réserve, paraît-il, et nous le croyons bien volontiers, pais mal de surprises, et il faut précipitam m ent que nous révisions des jugem ents définitifs.
L’idée est bonne el la conclusion est norm ale, Leis choses et les gens évoluant sans cesse, ce qui fut refusé hier peut être agréé a u jo u rd ’hui d’a u ta n t plus, d ’une part, que ra re m ent ces « ratés » étaient des navets (sans trop générali
ser) et que d’autre p a rt !e public a bien peu souvent dicté scs arrêts en toute connaissance ou même en toute liberté.
Au fond revenant à un dada favori, j ’appellerai plutôt cet appel une « cassation » ; on représente au pub-ic ce qu’avaient condam né les « gens du m étier » en son nom.
Mais, vont se récrier ceux-là, même i nous avons dit « le public n ’aim era pas ça », il a ratifié, puisque tes films incrim inés n ’ont pas fait un sou. Alors, pour- continuer le langage juridique, nous tombons dans un cas plus grave, il y a eu extorsion de jugem ent. Il faut tenir com pte que tes gens qui form ent ce fam eux public, ne représentent pas le fin du fin, ni le comble de la personnalité, il isubit des in
fluences ou au contraire, des réactions trop violentes lors
qu’il a été trom pé. Il ju g era une production différemment si elle est ou n ’eist pas so rtie dans une .salle qui
classe.Or, le Monsieur qui a dit : « mon publie n ’aime pas ça », donne autom atiquem ent à sa publicité un petit a ir mal can- vaincu qui est im m édiatem ent flairé. Ou alors —- el on a lué bien des films comme ça — on y va à grands coups de superlatifs, et allons-y du « jam ais vu », du « plus grand du monde », du « form idable » et de 1’ « ex traordinaire », on promet! infinim ent plus que l’on ne donne et le specta
teur estim e qu’on le trom pe, il se venge en étan t déçu, ce qui com prom et la carrière du film.
P o u rtan t, au tem ps où il y avait des voitures, les m ar
chands acceptaient die vendre des 8 cv sans se croire désho
norés, pourquoi diab'e les m archands d’illusions que nous som m es tous tiennent-ilis à tout camoufler' en 120 cv ?
Si, corporativem ent nous assissions à une séance « d’ap
pel », peut-être la révision de nos propres jugem ents nous donnerait à réfléchir.
ES, en somme puisque le cinéma semble être en pleine transform ation; puisque p ar ailleurs un public com plète
m ent modifié p a r les événem ents et les pilonnages de presse retrouve une sorte d’esprit neuf doublé d ’une véritable fringale de cinéma, nous pourrions com m encer à changer les méthodes.
La prem ière chose à faire ¡serait d’abandonner la m arotte du « bon vieux tem ps », puis q u ’en ce tem ps-là nous gémis
sions déjà, en invoquant une a u tre époque encore meil
leure parce quie plus vieille (et encore, dans le ciném a nous avons l’avantage de ne pas pouvoir rem onter au delà d’une q u arantaine d ’années).
Il n ’est guère dans notre form ule de prêcher l’opportu
nisme, mais que diable, du nerf !
2
Autrefois, nous avions ta n t de filins que nous ne parve
nions pas à les écouler dans l’année, m aintenant nous en avons moins que nous n ’en consomm ons, bon, prenons ce (jüe nous avons sous la main, choisissons dans les « clas
siques » ou dans les « appels » et aidons le public à se faire un jugem ent, aidons-le aussi à nous en faire p a rt et com mençons par établir entre lui et nous un courant de sym
pathie sans pluis-de bluff.
Lorsque vraim ent, p ar plusieurs fois le publie au ra re
fusé u n film, alors estim ons que, provisoirem ent en tout cas, le public n ’aime pas ça. Soit que le film soit réservé à une carrière réduits dans une salle spécialisée, soit qu’il soit m auvais, dans «a qualité ou dans .sa propagande. Nous avons plus besoin d ’è’.re distrait que guéri, gardons-nous des médecines.
Il y a actuellem ent, dans une sa.le m arseillaise, deux fois par semaine des représentations gratuites pour les enfants, il serait bon que « ceux du ciném a » .s’y glissent de 'temps à autre, discrètem ent, qu’ils se fassent to u t petits dans un coin et q u ’ils écoutent et qu’ils regardent. Quel public ex
traordinaire, diront-ils peut-être; m ais non, c ’est le vrai pu
blic. C’est toujours le même, l’autre a appris à moins s’ex
prim er, i! s’est caché derrière de la barbe du m aquillage, déguisé en gouape ou en être supérieur; avec une lippe et des grim aces; costum é avec un ventre et des rhum atism es;
tout cela n ’y fait rien; il est resté le même, il suffit de g ra t
ter un peu p o u r retrouver sous le vernis, la vraie couleur, toute fraîche; et c’est ça notre 'travail, rien d ’autre.
R. M. ARLAU'I).
Bécassine oient de sortir à Paris, et nous [a Verrons sous fieu dans notre région.
Dès m aintenant, réclamez la nouvelle fabrication des Chocolats G lacés P I V O L O
é t u d i é e e t p r é p a r é e d a n s n o s l a b o r a t o i r e s
•
c o m p o s é e ex clu siv em en t d e s u c r e d e f r u i t s
•
c o n f o r m e a u x r é c e n t e s r è g l e m e n t a t i o n s
î/loie<z le>$ adresses de
MARSEILLE et Bouches-du-Tihône
M. P ierre BRUNINI 58, Rjue Consolât
Tél.: N. 23-91
E c h a n t i l l o n
L i v r a i s o n s u i v i e et g a r a n t i e à l’éc h a n ti l lo n
LYON
et Région pouvant être desservie par cette gare
M. Gilbert SANTE T Ets Esquimaux 8, Montée St Laurent
Tél.: F. 29-54
g r a t u i t s u r d e m a n d e .
I
AVIGNON et départ, lim itrophes pouvant être desservis
par cette gare M. MONTEFUSCO 9, Avenue Monclar
Tél.: 22-63._____
VAR et Lim itrophes
M. LE B>HAN 48, Rue Pomme de Pin
TOULON Tél.: 24-60.
3
Les P r o g ra m m e s d e l a S e m a in e .
CAPITOLE. — Ferm é.
PATHE-PALACE. —
L ’A n40, avec Cécile Sorel (Midi Cinéma Location).
Exclusive é.
■O DEON. — Sur scène :
Phi-Phi,seconde semaine.
REX et STUDIO. —
Son oncle de Norm andie, avec Ju les Berry, et Les Vautours de la Jungle, avec H erm ann, Brix, 1er épisode (Cyrnos Film ). En
exclusivité sim ultanée.
MAJESTIC et CLUB. —
Em porte m on cœur, avec Jeannette Ale Donald.(M. G. M.) En exclusivité sim ultanée.
HOLLYWOOD. —
Angelica, avecViviane Romance (Diseine). Seconde vision.
É ta b lis s e m e n ts
RADIUS
30, Boul. L o n g c h a m p - MARSEILLE T é l. N . 38-16 et 38-17
TOUTES FOURNITURES POUR CINÉM A.
LES FILMS NOUVEAUX
LE V A IN Q U E U R
Les Américains — qui ont avec les Fran
çais, en matière de production — un certain nombre de travers communs — réalisèrent déjà ce films, en 1931, sous le titre The crowd roars, qui littéralement traduit, devint La foule hurle. On fit d ’ailleurs, à l ’époque, les frais d ’une version française qui, réalisée à Berlin par Jean Dcumery, nous valut un film de grande classe, d ’un intérêt passion
nant, et dont les premières images, précédant le générique, constituaient une présentation du titre assez difficilement cubliable.
Ces deux premières versions comportaient des interprètes tels qu’en dépit de leurs mé
rites et de la constante homogénéité des dis
tributions américaines, ceux du Vainqueur pâlissent quelque peu auprès des précédents.
En effet, la version originale comprenait James Cagney, Eric Linden, Ann Dvorak, Jean Blondel1, et, pour le personnage de Spud, un artiste dont nous avons oublié le nom. Pour le film français, ces rôles étaient respectivement tenus par Jean Gabin, Frank O ’Neill, Francine .Mussey, Hélène Perdriè- re et Serjius. Cette fois-ci, nous avons P a t O ’Brien, artiste consciencieux, régulier, mais sans grande envergure, John Payne, un nouveau venu que l’on avait remarqué dans Les Ailes de la Flotte, Gale Page, gentille sans grand relief, Ann Shéridan, la eOmfih girl, sur le talent et le sex-appeal de la
quelle nous attendons des témoignages plus probants, et Frank M c Hugh, qui serait le personnage le plus méritant de la distribution.
Dans son déroulement, cette histoire re - produit, scène peur scène ou presque, les épisodes des premières versions. Et, bien qu’elles n’aient plus pour nous le mérite de [’originalité, ces histoires sur le monde amé
ricain des courses d ’automobiles, la pheto- génie des petits bolides, les épisodes sensa
tionnels réalisés pour les besoins de la cause, et les accidents soigneusement découpés dans les actualités conservent par leur valeur si réellement cinématographique, un intérêt évi
dent.
Sans doute, en de telles aventures, la vraisemblance subit-elle quelques entorses. Le grand film sur les courses d ’autos reste en
core à faire. Je ne sais si les Américains, dont la conception du genre est tout de mê
me un peu trop particulière pour nous, le réa
liseront un jour. Mais les Français et les Allemands, qui firent en collaboration La Nuit est à nous, qui contenait sous ce rap
port des choses extrêmement intéressantes, auront certainement leur mot à dire. Bien entendu, en ce qui nous concerne, lorsque les circonstances nous permettront d ’y consacrer les quelques tonnes d’essence indispensables.
A . de M A S IN I.
A SÉTE.
Prgrammes de la quinzaine :
A T H E N E E . — Zaza, avec Claudette Colbert et Herbert Marshall.
La Femme aux Tigres, avec Hertha Feiler.
H A B IT U D E . — L'Innocent, avec Noël-Noël, Madeleine Rcbinscn et Jacques Varennes.
L e Paradis des Voleurs, avec Roland Toutain, Charpin et Aimos.
T R IA N O N . — Les Croisades, avec Loretta Young et Henry Wilcoxon.
Menaces, avec Mireille Balin, Ginette Lec'erc, Eric Von Stroheim, Jean Galland et J. Loder.
C O L IS E E . — L ’Homme à l’Hispano, avec Jean M urat et Marie Bell.
L ’Aiglon, avec Mlle Chyslaine, vedette de la Porte St-Martin.
La Femme du Boulanger, de Marcel P a - gnol avec Raimu, Ginette Leclerc, Charpin, Robert Vattier, Delmont et A lida Rouffe.
L. M.
AVIS IM PO RTA N T
M. Emue Coüzinet nous prie de faire con
naître qu’il s’est rendu acquéreur de tous les droits mondiaux sur le film Ceux du Ciel, qui est destribué dans les régions de Paris et Marseille par Gallia Cinéi.
(vision privée)
P a g e s im m o rte lle s .
Il fut un temps où ils se succédaient sans trêve, les films sur les musiciens, sonorisés par leurs propres oeuvres. Il y en eut de bons, d ’excellents... et d ’autres.
Nous avens appris qu’en définitive, les compositeurs sont toujours des gens très mal
heureux, qui atteignent parfois de leur vi
vant, la célébrité, mais dont les histoires d ’amour tournent toujours au désastre.
Tchaikowsky ne fait pas exception à cette règle. M algré une aventure avec une gen
tille petite danseuse, il ne peut oublier C a
therine, la dame de ses rêves, qui, depuis leur séparation a épousé Michael Murukin, un riche et renfrogné seigneur. Elle est très malheureuse, lui aussi, ils se le disent lors
qu’ils se revoient, ils vont s’enfuir ensemble, mais naturellement des complications surgis
sent; elle, en secret aide matériellement le compositeur et ne pourrait plus le faire si elle quittait son mari; il se méprend, il y a rup
ture violente, il va épouser sa petite danseuse, mais s enfuit de chez lui, le soir des noces.
Bien des années plus tard, Tchaikowsky devenu célèbre retrouve Catherine, elle vit seule, tout s’explique, ils vont enfin être heureux, mais il meurt en plein concert, frappé par le choléra.
O n peut réaliser que ce n’est pas une histoire drôle et Cari Froelich n’a, en rien, voulu l’égayer. Tout est traité de la pre
mière à la dernière image dans un fort beau style émouvant, douloureux et lourd. Nous sommes transportés plusieurs années en arrière, à l’époque du Faust, des Niebelungen, du Concert de Flûte à Sans-Souci. Nous redé
couvrons cette recherche des valeurs auxquel
les nous étions déshabitués; recherches de l ’éclairage, de l’effet photographique, du clair obscur.
Certaines images de Pages Immortelles deviendront certainement classiques et seront, longtemps, citées dans les magazines. P a r ailleurs l’enregistrement est remarquablement soigné; ce genre de film a toujours cet atout énorme de nous faire entendre et réentendre des airs, des mouvements, des passages que nous aimons.
La partie musicale est excessivement touf
fue, tout l’essentiel y trouve sa place, La Pathétique durant laquelle meurt Tchaï- kowsky, Casse-Noisette et la valse fameuse,
la Chanson Triste et surtout, cela seul vaut de reveir vingt fois le film, le rare, le trou- b'ant Andanle cantabile qui ferme le leit-
motive de toute la première partie.
Il est devenu, évidemment une chanson peur Z arah Leander et s’appelle « T u re
viendras », c’est en somme assez curieux, mais qu’importe, il reste toujours ! ’Andanle cantabile, une des plus poétiques litanies qui soit.
Z arah Leander chante donc, cela va de soi; elle joue aussi, sobrement, elle a cette beauté un peu massive de Pola Négri, et parfois de très belles expressions, — je pense au retour en traîneau. — Indéniablement, el'e a un charme leurd et nostalgique.
Hans Stuwe est un Tchaikowsky dans le style de l ’ensemble, il sait être malheureux sans excès et dispose d’un admirab'e masque tragique.
Marika Rokk est le sourire de cette som
bre histoire, ses gaucheries qui passeront avec le métier, restent charmantes, mais la véri
table surprise de cette distribution (pour nous tout au moins) c’est Fritz Rasp, une des figures les plus inquiétantes de l’écran, un « vilain » comme il ne put jamais s’en trouver d ’autres; Fritz Rasp d'Em il et les détectives, de Métropolis le traître attitré de toute la production allemande à cette épo
que. Nous le retrouvons exactement tel que nous l’avons laissé.
Léo Slezak et Paul Dahlk sent les inévitables vieux professeur et éditeur des films musicaux, ils sont dans la tradition.
Nous ne connaissons pas Aribert W as- cher; lacune comblée maintenant, il est le
Marika R ökk
mari jaloux, mauvais, aux perpétuelles me
naces inexécutées ; c’est un des p u s beaux exemples de comique involontaire (que l’on puisse graver sur les tablettes du cinéma.
Quant à Cari Froelich, sa mise en scène est beurrée de choses bien, les notations sou
lignant au cours de la ncce le milieu vu’gaire où évo'ue une petite danseuse, témoigne entre autre chose d ’un esprit précis, pit
toresque et très « cinéma ». Si Froelich dé
couvrait la fantaisie, il faudrait le classer parmi les tout premiers.
R . M. A R L A U D .
U n e c a u s e s e n s a tio n n e lle .
U n film d ’assises, doublé d ’une histoire policière. Certes, en ce qui concerne cette dernière, .’attente du spectateur est un peu déçue. Le nœud de la solution, en effet, est enlevé du domaine des déductions policières eu juridiques, pour ne plus être que le fait du hasard : une balle, miraculeusement res
tée cachée entre deux côtes dans un corps de jeune file démontre, dix ans plus tard, la sincérité de l’incu’pé. Mais l’intérêt est main
tenu suffisamment éveillé par le déroulement du procès qui occupe la partie centrale du film. A part quelques exagérations à pré
tentions satiriques — le personnage, très théâtre d ’amateurs, du greffier, par exemple
— il y a là une logique dans l’enchaine- rnent et une excellente suite d ’observations qui dénotent chez les réalisateurs une exacte et complète connaissance du milieu.
Le sujet tourne autour du kidnapping, en Amérique. L ’originalité du scénario, c’est que le suspect arrêté dix ans après, est effec
tivement l ’auteur du rapt. M ais il l’a fait par amour pour l’enfant, petite star ciné
matographique exploitée par des parents — et surtout une belle-mère — trop rapaces.
D ’ailleurs l’enfant est toujours vivante, elle a grandi auprès de son paternel ravisseur dans un ranch iso'é de Colombie. Son exis
tence, seule, peut sauver la tête du sympa
thique inculpé, mais encore, faut-il fournir la preuve qu’il s’agit bien de la victime pré
sumée. Cette démonstration, avant d ’être chirurgicale, traîne passablement et au détri
ment de l’unité d’action, mais tout finit par se tasser quand même, dans le métrage régle
mentaire.
Bien mené sur le plan juridique, le film l’est beaucoup moins quand i!1 s’agit d’abor
I
r
der des subtilités psychologiques ou simple
ment sentimentales. L ’amour exagéré de R ol and — l ’inculpé — pour la petite Bin- nie, avec laquelle il n’a aucun lien de pa
renté, exigerait une justification à l'a fin. E t l’amourette gratuite avec la fille de l’avocat ajoute sans doute un couple officie! à la der
nière scène, mais nous laisse encore plus in
certains sur le rôle exact de Binnie — grande file de seize ans, maintenant — qui part avec eux vers l’horizon habituel des happy ends. Sur le plan satirique, le filin contient quelques touches assez mordantes sur la ssn- sationmte américaine : visites de touristes à la maison du kidnapping, exhibition de mu
sic-hall de la veuve ép'orée entre deux nu
méros de claquettes, dramatiques émissions de radio avec refrain pubicitaire, etc. La grande harangue « sérieuse » de l’inculpé au procès est beaucoup moins heureuse.
L ’interprétation comporte un très grand comédien qui domine largement tous ses caJ m andes : Heinrich George. Encore n’a-t- il guère l’occasion de montrer tous les as
pects de son talent, mais l’objectif surprend quand même quelques instantanés saisissants éclairs d ’humanité traversés d ’éclats de vio
lence. Le jeune premier, à côté de lui, a un jeu un peu inégal, un peu incertain, comme son physique d ’ailleurs où Clark G able se bat avec Humphrey Bogaert. Les autres personnages, et surtout ceux de second plan, sentent parfois un peu trop, eux aussi, la composition et la recherche de l’effet.
L. S.
C H E Z
Charles DIDE
3 5 , Rue Fongate - M ARSEILLE
T é lé p h o n e : Ly cé e 7 6 .6 0
v o u s t r o u v e r e z
TOUTES FOURNITURES DE M A T É R IE L DE C A B IN E Pièces détachées pour Appareils de toutes marques
A G E N T D E S
LE C IN É M A S U IS S E
jß*im p o r ta n c e q u e p o u tta iL
p t e n d t e Le Lu Lut (S tu dio
d e Q fïlontteuæ
La venue de la treupe de l’Athénée en Suisse et la réalisation de l'Ecole des Femmes par son directeur, Louis Jouvet ramène une fois de plus la construction du Studio de M on
treux sur le plan de l’actualité.
Nous ne savons pas à quel point les tra
vaux sent avancés ou prêts d’être terminés, mais dès maintenant nous pouvons envisa
ger quelle sera son importance.
Si l’on considère la question du point de vue strictement suisse on a d’une part les facteurs commerciaux d’autre part les fac
teurs purement artistiques. C ’est ainsi que nous pouvons ranger dans la première caté
gorie le fait que depuis quelques mois les films français ont presque entièrement dis
paru des écrans suisses. O n projette bien encore de temps à autre quelques bonnes re
prises ou même des films récents comme Tourbillon de Paris, L'H om m e qui cherche la Vérité ou La Fille du Puisatier, mais ces films sont trop peu nombreux peur conten
ter un public réclamant des films français.
Car les films français n’étaient pas seule
ment en vogue en Suisse Romande, mais également en Suisse Allemanique. Outre que dans des villes comme Baie ou Zurich il y avait des cinémas jouant exclusivement des films français, le tiers des films que l’on y passait était souvent des films français.
On comble maintenant ces vides tant bien que mal avec des films américains, (qui vent également se faire plus rares d’ici quelque temps), allemands ou italiens.
Il est donc clair que si la Suisse R o
mande disposait d ’un studio bien équipé, elle pourrait faire face à une partie des exi
gences de son public.
Jusqu’à maintenant la production suisse était restée strictement nationale, régionale même, les principaux films ayant été réalisés en dialecte. La question d ’exportation ne jouait donc même pas, mais l’amortissement de ces films était difficile et par ricochet ils ne pouvaient disposer que d ’un budget ré->
duit. Ces question ne jouent plus pour des films en français que l’on tourneraient en Suisse romande.
U n eu deux studios en Suisse Romande feraient naître là une industrie qui n’est pas négligeable dans l’économie d'un pays. Non seulement ces films combleraient en partie les vides dus à l’absence des films français, mais encore ils pourraient être projetés en France (ou même en Amérique ! comme Farimet en ce moment). Avantage commer
cial doublé d ’un avantage spirituel, car rien ne resserre mieux les liens entre les peup’es que de pareils échanges artistiques.
La situation de Montreux pour un de ces studios nous parait prédestinée. Son climat et sen paysage ont tout ; Lumière et V a riété peur contenter le metteur en scène le plus exigeant. Logé au milieu d ’un centre artistique et près de ses deux métropoles Lausanne et Genève, on trouverait sur place les artistes nécessaires à l’essor d ’une in
dustrie cinématographiqqfe. L ’expérience nous montrant qu’il y a toujours plus de prétendants que de rôles a pourvoir !
Le recrutement d’une équipe de techni
ciens nécessitera certainement plus de dif
ficultés; mais là on pourrait trouver en Fran
ce des hommes aptes à remplir cette fonc
tion. O n parle depuis pas mal de temps d’un film qui réunirait des artistes et met
teurs en scène suisses et français (Il y a déjà un précédent avec Farinel). Que de magni
fiques possibilités se présentent là, quand en pense par exemple à une collaboration R a- muz-Pagnol ou un film qui réunirait Raimu et Gretler...
Souhaitons proche le premier tour de ma
nivelle.
S. L.
E S P O I R S
o u
L E C H A M P M A U D I T
LARQUEY - Gaston JACQUET - C. REMY - R. LYNEN
DfIDIlD Cil M
44. RueSénac, MARSEILLEnUDUn-rlLIYl
T é l. L y c é e 3 2 -1 4A la fin de la 5me Semaine ¿’Exclusivité
au PATHÈ-PALACE
d e / H A R S E I L L E
I M I L L I O N 1 9 7 . 0 0 0 L r .
P o u r rép o n d re au d ésir de n o m b re u x sp e cta teu rs qui n ’o n t p u voir ce film
LE PATHÉ -PALACE
d e v a n t resp ecter des en g a g em e n ts a n té rie u rs, cède ses d ro its de p rem iè re exclusivité
au N O T U k L a E S
où le film de
MARCEL PAGNOL
continue sa carrière
et
Au Trianonde Toulouse en 30 jours !
907.544 fr.
IIIIIIUIIIUIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIEJIIIIIIIIII
Les Films Marcel PAGNOL
A g e n c e d e M A R SEILLE 4 5 , C o u rs Jo s e p h - T h ie rry
T é l. N . 4 1 .5 0 e t 41.51
7
RETO UR D 'H EIN RIC H G EO R G E
Plusieurs films muets, depuis le cé'.èbre Mélropolis, nous avaient montré Heinrich George, puissant acteur de composition qui, plus jeune en âge et en carrière que ses con
frères Emile Jannings et W erner Krauss, avait déjà pourtant conquis une place de choix au sein des grands acteurs berlinois.
Après une éclipse de plusieurs années due aux caprices de l’importation, Heinrich George réparait sur les écrans français.
U N N O U V E A U T A N D E M
-Le peu de films nouveaux dont dispose l’exploitation doit logiquement étendre la formule des « tandems » qui a déjà prouvé d’intéressants résultats.
Le groupe Bel en annonce un nouveau;
Le Majestic, sans co-équipier depuis l’incen
die du Capitcle, et attendant de reprendre avec l’Odéon dans quelques semaines, va faire équipe avec le Club.
Le Majestic vient de prouver ses possi
bilités en réalisant le maximum sans discon
tinuer avec deux versions originales Glorieuse aventure et Divorcé malgré lui et surtout avec A u revoir M r. Chips, son attelage avec la
Cet acteur étonnant a joué dans des piè
ces innombrables sur les scènes principales de Berlin, de Hambourg, de Darmstadt et d ’au
tres villes d ’Allemagne.
A u cinéma, c’est dans Mélropolis, le fa
meux film de Fritz Lang, que nous avons vu pour la première fois Heinrich George dans un rôle de quelque importance. On se rappelle la carrure impesante et les jeux de physionomie impressionnante du contre-maître de l’usine ahurissante sortie de l’imagination de Thea von Harbou. Après, George inter
préta le Forçat de Stamboul, puis L ’Homme à la Grenouille, un film policier très intéres
sant, et Song avec Anna M ay W ong com
me partenaire.
C ’est après cette série de films dans les
quels le talent de composition de Heinrich George s’affirmait de p'us en plus puissant que se produisit l’éclipse dont nous parlions plus haut. Ce n’est qu’au bout de plusieurs années que le contre-maître de Mélropolis reparut sur les écrans français, notamment dans Magda, aux côtés de Zarah Leander.
plus spécialisée des 3 salles, doit réaliser une entente parfaite.
Le tandem Majestic-Club, est le paral
lèle et le complément du Studio-Rex.
Il débute cette semaine avec une première vision M. G. M. Emporte mon cœur, avec Jeanette Macdonald.
L E C IN E -C L U B D E S A M IS D E L A R E V U E D E L ’E C R A N
A en juger par le nombre croissant des adhérents, les amateurs de cinéma ne sont pas morts.
L e Ciné-Club fonctionne. Ses membres sont allés, cette semaine, au Majestic, où le pro
gramme était très... très ciné-club : une ver
sion originale, un film ancien caractéristique et le n° 3 de la « France en marche » : Du cinématographe au cinéma.
Dès que Leboursier et Yves Mirande tourneront chez Pagnol, notre collaborateur Léo Sauvage organisera une visite des stu
dios.
Le Ciné-Club n’intéresse pas seulement les amateurs, il concerne aussi les profes
sionnels du cinéma qui en sont d ’ailleurs les premiers bénéficiaires, car nous croyons que l'on ne créera jamais un lien assez étroit en
tre le public et ceux du métier.
Nous sommes à la disposition de chacun peur dire quand et comment il est possible de participer au Ciné-Club « Les Amis de La Revue de l'Ecran ».
La force dramatique de l’acteur allemand, son talent, sa puissance expressive semblent être arrivées à un degré de perfection diffi
cilement dépassable, oar tout en employant des effets très forts, George ne force jamais la note et conserve toujours une certaine dis
crétion faisant parfois défaut à ses camara
des les plus illustres. Si, dans Une Cause sensationnelle que nous allons voir bientôt, il n’est qu’un acteur consciencieux et parfait, dans le M aître de Poste, réalisé d ’après la nouvelle de Pouchkine, il atteint vraiment les sommets de l’émotion. George a réussi le tour de force de doter d ’accents personnels un rôle qui fut déjà créé à l ’écran par deux gands acteurs : le Russe Ivan .Moskvine et le Français H arry Baur. La comparaison est inutile : H einrich George a fait une création en tous points remarquable et personnelle.
Parmi les acteurs allemands que nous a'licns voir dans des films nouveaux, Heinrich George est certainement un des plus intéres
sants à suivre.
F.
A V IS A N O S L E C T E U R S C ’est dans les premiers jours de la se
maine prochaine que nous allons mettre en recouvrement nos quittances d ’abonnement pour 1941.
Remercions tout d ’abord ceux de nos lecteurs qui n’ont pas attendu ce moment pour nous faire parvenir la somme de 45 frs.
et plus particulièrement ceux qui ont souscrit un abonnement à nos éditions A et B.
Bien entendu, les traites qui vous seront présentées par la poste ne concerneront que notre édition corporative. Toutefois, nous laisserons à nos abonnés la faculté de sous
crire un abonnement au tarif couplé, en nous adressant le complément de 30 frs. à la seule condition qu’ils le fiassent dans un délai de cinq jours maximum après la présenta
tion de notre traite.
Nous pensons que nos lecteurs, et en par
ticulier les directeurs de salles, qui sont les moins éprouvées dans le marasme actuel de l’industrie cinématographique, voudront bien comprendre quelles sont les difficultés au milieu desquelles nous nous débattons, et nous aider à les surmonter en nous accor
dant ou en nous renouvelant leur abonne
ment.
Nous nous excusons d ’insister sur ce point:
Dès le retour des valeurs non recouvrées, nous nous verrons dans l’obligation stricte de rayer de nos services ceux de nos lec
teurs dont l’intérêt à notre égard n’aura pu atteindre à la modique somme que nous leur demandons pour continuer en faveur de l’in
dustrie cinématographique.
i
En q u e lq u e s lig n e s ...
— Jacques Chabannes prépare le scéna
rio et les dialogues de M édor ou une oie de lion, d ’après un fabliau du X V e siècle et une fantaisie d ’André Mycho. Ce film sera réa
lisé par Maurice Cammage à partir du 20 février aux studios de Marseille. Fernandel en sera la vedette.
E S P O I R S I
o u
L E
C H A M PM A U D I T
LARQUEY - Gaston JACQUET - C. REW1Y - R. LYNEN
ROBUR-FILM 4<“ ” EILLE
— A u mois de mai, Maurice Cammage tournera Rouletabille contre Rouletabille, d ’après Gaston Leroux. Le scénario est ar
rangé et déccupé par Jacques Chabannes de Richter.
— Pierre Nord, l ’auteur de Double cri
me sur la ligne Maginot, Terre d'Angoisse, Le Capitaine Ardanl et Peloton d’exécution, vient d ’être nommé directeur du Service Ci
nématographique de l’Armée.
— Jean Deîannoy qui fut le collabora
teur de Jacques Deval peur la réalisation de Club de Femmes va bientôt tourner Croque- mitaine.
— Yves Allégret va commencer la réali
sation de plusieurs films de court métrage.
— Jean Renoir aurait, parait-il, l’inten
tion de réaliser à Hollywood, une Jeanne à’Arc.
tiiiiiiiiiiiiiiNiiiiitiiiiiiiimiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiititiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifi
iiM iiiiiiiiiiiiiitim iiu iiiiiiiiu iiiiiiitiiiiiiiim iiiiiim iiiiM iiiiiiiiim iiiiin iiiiiiiiiiiiiiiitu iiiiiiiiu iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
C h ez le s D istrib u teu rs
C H E Z G A L L IA -C IN E I
M. Emii'e Ccuzinet, qui était la semaine dernière de passage à Marseille, nous a an
noncé que sa liste de films, déjà importante, venait de s’augmenter de quelques intéressan
tes rééditions. Citons notamment : L 'E nfant de ma Sœur, avec Bach;
L ’Héritier du Bal Tabarin, avec Duvallès Le Prince Jean, avec Pierre Richard Willm.
La Cmquième Empreinte, un excellent film policier;
Le Vertige, d ’après Charles M éré;
Un Fil à la Patte, avec Spinelly.
Les exploitants trouveront sans doute dans cette liste l’idée de frucuteuses reprises.
C H E Z C Y R N O S F IL M
M M . Mucchielli nous ont appris qu’ils venaient de traiter pour la distribution, dans les régions de Marseille, Lyon et Afrique du Nord, du prochain film ayant pour ve
dette Rellys, définitivement lancé par le succès de Narcisse.
Ce film qui a peur titre provisoire Pla
cide, sera produit et mis en scène par W illy Rozier.
AMICALE
DES REPRÉSENTANTS
La réunion annuelle de l’Amicale des Représentait ! s de Maisons de Lo
cation de Film s de Marseille, a eu lieu le 13 Jan v ier 1941, au Bar A rtistic, cours Joseph T hierry, sous la P rési
dence de M. Régnault père, P résident sortant!.
Il a été procédé aux élections du bureau.
Le résu ltat en a été le suivant : Président : M. Boyer
Vice-Présidents : MM. Issaurat et Salles.
Secrétaire général : M. A rnaudin Secrétaire A djoint : M. R égnault père
T résorier : M. Nicolas T résorier A djoint : M. Costa
Com m issaires aux Comptes : MM.
Bizot a[ Chig ione.
Au cours de la séance su r l’inier- pellation de M. A ntouard, il a été dé
cidé à l'unanim ité, que les prisonniers et les chôm eurs seraient exemptés de leur cotisation « A m icale», et tpie la cotisation « Mutuelle » serait payée p ar l’Amicale.
Ce geste de solidarité ost à noter, et m ontre bien l’esp rit d ’e n tr’aide qui règne au sein de l’Amicale.
Ne pouvant donner de fête cet
le année encore pour alim enter sa caisse n ’ayant plus que les cotisations de> ses mem bres actifs pour couvrir ses frais, e! aider ses cam arades1 chôm eurs, l’Amicale se p erm ettra de solliciter l’adhésion comme m em bres honorai
res de tous ses Amis.
L ’Amicale des R eprésentants est persuadée qu’elle ¡trouvera le m eilleur accueil auprès de ceux-ci.
iiuiiiiiiiiiiiiiimiifiiiiHiiiiHiimiiiiiiMiiinmiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiimiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiniii,|iu,|,mu,|„,|l|lll|,llimiiiu Représentants et Chefs de Services qui n êtes pas encore inscrits à l ’Amicale Qu'attendez-vous ?
Demandez des renseignements sur : notre M U T U E L L E qui vous garantit contre toute intervention chirurgicale.
Notre aide à la natalité;
Notre aide aux chômeurs, etc...
Peur tous renseignements s’adresser à :
M. B O Y E R , Président (Films R . K. O.)
eu M . IS S A U R A T , Vice-Président (Films Paramount)
minmiiimuiiiiiimiiiimiiifimuiintiiiiiiiiiiiiiiMiiiniiiiiiiiiiiiiitimitititiniiiiitiiii,miiii,ii„i,in,iiiii,mu
■ ■llllllllll„ll,ll„„„„|„„,U „„„„„lt|||„|„|||l„ „ l|„ ||m |„„| ,|||m ||n t u ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||m ||||||||,
L e Gérant : A . d e: Ma s i n i
Imprimerie Mi s t r a l - Ca v a i l l o h.
N O S A N N O N C E S
3 fr. 50 la ligne
CHERCHONS rideaux scène et tentures, quelles que soient m atière
■et quantité. Indiquer caractéristique«
et quantités à la Revue qui tra n sm e t
tra . (27)
SOMMES ACHETEURS chai
ses ou sièges non reliés, occasion. —
Ecrire à la Revue. (28)
P r o g r a m m e z s a n s t a r d e r
TROIS ARTILLEURS A L’OPÉRA
le plus gai des films gais
ROBUR-FILM
4, séna: - MARSEILLE |C h ez le s A m a teu rs C in é a ste s d e P r o v e n c e
C’est dans une athm osphère de parfaite inti
mité q u ’a eu lieu la séance inaugurale du C. A. C. P. Vu les circonstances, ij n ’avait pas été fait d ’invitations officielles.
Avant la séance de projection, Jean Alexis, président de l'association, exposa en quelques mots les b u ts du Club et fit re sso rtir les nom breux avantages que celui-ci offre aux cinéas
tes am ateurs. L’un des p lu s im portants à l’heure présente est la possibilité de dévelop
per les films en panne depuis plusieu rs mois, le laboratoire étan t équipé p o u r le traitem ent en noir de tous les rorm ats substandard.
Ensuite, les opérateurs p rire n t leu rs places dans Ja cabine dont l’installation à allure p ro fessionnelle a fait l’adm iration de tous, et la séance commença p ar la projection en S m /rn.
des Mers, vents, nuages, de M. Stelmetz. En 0,5 tn /rn . Le petit Port, de M. Bar; puis en 16 m /m . Sur les Berges de l’Hudson, un scé
nario de M. Blcciottl; Face au Mont Blanc, un docum entaire de M. Aillaud et p o u r u n ir la p re m ière partie, tin reportage su r Je voyage du Maréchal Pétain à Marssille, to u rn é e déve
loppé p a r les m em bres d u Club.
En deuxièm e partie, après les Actualités {La
\e ig e à Marseille) nous efimes l’étonnante s u r
prise de voir su r j ’écran quelques scènes de l'Inauguration du Club, scènes tou rn ées il peine une heure p lu s tôt; c’est un record a l’acilf des Laboratoires qui p arait bien difficile a battre. Nous pûm es adm irer ensuiic La Franche- Comté pittoresque de MM. Chabert et Serrallller;
Venise du Docteur V igne; La Truite, illu stra
tion en couleurs s u r la m usique de Schubert de M. S errallller; Gardhaia, docum entaire en couleurs de M. Boccara; les Santons de Proven
ce frise animée en couleurs de M. Chabert et File Lisait Marie-Claire, fantaisie synchronisée en couleurs de MM. chabert et Serrallller.
Les applaudissem ents dém ontrèrent tout rtn lé rê t que p rire n t les spectatéuî’s a ja p ré sentation de ees films, dont la projection et la sonorisation étalent en tous po in ts parraltes.
L. B.
L’INTERMÉDIAI
rT ”
CINEMATOGRAPHIQUE du MIDI
Cabinet A Y A S S E
4 4 , L a C a n e b iè r e - M A R S E IL L E
T é lép h o n e C O LB E R T 5 0 - 0 2
VENTE ET ACHAT DE CINÉMAS ET DE TOUTES SALLES DE SPECTACLES
L e s m e ille u r e s R é fé re n c e s
C i n é m a L o c a t i o n
MARSEILLE
i •/, Boulevard Longchamp Tél. N . 48.26
A G E N C E DE M A R S E IIL E
t6°. Rue de la Bibliothèque
Tél. Lycée 18-76 18 77
A G E N C E DE M ARSEILLE M . P R A Z , D irecteur 3 , A ilé e s L^on G n -n b e lla
Tél. ; N. 01-81
A G E N C E DE M ARSEILLE
43, Rue Sènac
fè , L/css 7, . ¡ >
\< ;< o
RADIO
f i l ms
a g e n c e d e Ma r s e il l e
3g. Boulevard Longchamp
T e lé p h . N a tio n a l 2 5 19
D BARTHES
73, Boulevard Longchamp. 73
Téléphone N . 62 80
L e s Pro d uctio ns F O X E U R O P A
D istrib u teu rs de
A G E N C E DE M A R SEILLE 3 5 ,B d L o n çc h a rrp - T é l. N 18-10
FILM S M. M E IR IE R 32, Rue Thomas
Télép honé N 49 61
44. Boulevard Longchamp Téi : n 15.0-1 15.01 T e é g ro m m e s • M A iA FIiM .»
I
W i - ,
D IS T R I B U T I O N 117, Boulevard Longchamp
Tél. N . 6 2 59
OINË
5eL££Tiari ùMnues CA£LU5i\JiTCS 130, Boulevard Longchamp
Téléphone N 38-16 (2 lig n e s,
V I R G O S
F I L M S
50, Rue Sénac, 50
T é l. Lycée 4 6 - 8 7
LES FILMS DE PROVENCE
\ Z \ , B o u le v a r d L o n g c h a m p 1 tí . : N A*’ IU
PATHE * CONSORTIUM - CINEMA
9 0 , B o u l e v a r d L o n g c h a m p
f é l N i5- U 15-15
1. Boulevard Longcnamp
Télép honé N . 6 3 - 5 9
J
54, B o u l e v a r d L o n g c h a m p
Tél N 16-13 — A d ’ esse T é l'g F ILM S O N O R M A R S EILLE
U N IV E R S A L F IL M S A . D istrib u te u r d e »
A G E N C E DE M A R S E IIL E 6 2 . B o u le vard Lon iChomp
T e l. N ar 5 6 -5 0
ROBU R FILM
Liaison Fcr.dce en 1926
J. GLORIOD
« 4 , B u e S é n a c T è i. L y c é e 3 2 -1 4
l è i l y c e e 5 0-0i
//¿worn*
120, Boulevard Longchamp
Tél N II 6 0
A L L IA N C E C IN E M A T O G A P H IQ U E E U R O P E E N N E
52, Boulevard Longchamp
T é l. = N . 7-85
SO CIETE DES FILMS
" S I R I U S "
aG E N C E DE M A R S EIIL E
53, Boulevard Longchamp
Tel : N . 5 0-8 0
SSI ffoi ÇF 00 .W I
VSCFD/
O lt TRIBUTION
20, Cours Joseph-Thierry, so
T é 'ép h o n e N. 62-04
FILMS A n g e lin PIETRI 76 Boulevard Longchamp
Tél. N. 64-19
LES FI LMS
Marcel Pagnol
AGENCE DE MARSEILLE
45, Cours Joseph Thierry
Tel. N at. 41-50 N at. 41-51
A G E N C E DE M A R S EILLE
43, Rue Sénac
T e l. : Lycé e 71-89
DEUX GRANDS FILMS F R A N Ç A I S I N É D I T S
DISTRIBUÉS PAR