• Aucun résultat trouvé

Innover ?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Innover ?"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère Appel à articles

Innover ?

Notre société semble vouloir se penser largement comme innovante, en progrès. L’injonction institutionnelle à l’innovation est permanente et suscite des questionnements de la part de nombreux architectes, urbanistes, paysagistes et enseignants-chercheurs de ces disciplines. Le terme

« innovation » peut véhiculer une connotation négative ; il renverrait uniquement à une production dépendante des processus industriels et de l’économie de marché.

Cependant les concepteurs revendiquent légitimement le caractère unique de chaque intervention qui peut être considérée en soi comme un prototype, l’invention étant alors vue comme une nécessité pour répondre à la situation spécifique d’un projet. Par ailleurs en tant que créateurs, ils cherchent également au nom de l’imagination et de l’œuvre1, à contribuer au renouvellement de leurs domaines artistiques.

Il n’y a finalement qu’un pas entre ces inventions et l’innovation ; elles doivent répondre à des besoins, des aspirations ou des envies qui dépassent le cadre de la commande singulière ; elles doivent trouver une expression qui véhicule du sens, qui fasse écho, et trouve son ancrage culturel contemporain.

C’est dire que la notion d’innovation suppose une appréhension sociale et culturelle des phénomènes.

Le rapport des hommes à la novation s’inscrit dans un ensemble complexe que la seule économie ne suffit pas à expliquer. C’est pourquoi la transposition aux domaines de l’architecture, du paysage et de l’urbanisme d’un certain nombre d’outils constitués du management de l’innovation dans l’industrie, pose question. Ses applications classiques telles que définies par le manuel d’Oslo2 (produits, procédés, services, commercialisation et organisation) sont trop restrictives. Les termes de « produit », de « part de marché », de « client », de « performance » et d’autres, s’adaptent mal à l’architecture, qui est avant tout et par décret une expression de la culture et d’intérêt public, avant d’être un produit commercial.

Mais déjà de nouveaux modèles formalisent une décennie d’expérimentations qui sortent du cadre applicable au seul secteur marchand. L’innovation est désormais « frugale », « par intrapreneuriat »,

« par optimisation algorithmique », « technologique par la Recherche & Développement », « par l’usage », « open source », « par crowdsourcing », « de business model », ou encore « sociale3 ». Elle se déploie et se valide via des expérimentations in-vivo, des démonstrateurs-urbains, des laboratoires- territoires4. Bon nombre de tendances actuelles dans nos domaines se rattachent à ces catégories, qui chacune pose différemment la question des statuts du concepteur d’espaces et de l’usager ?

Au regard de ces nouveaux modes d’innover, ce numéro thématique propose d’examiner le concept d’innovation en architecture, en urbanisme et en paysage à partir de quatre grandes questions : Qu'est ce qui est « nouveau » ?

Qu'est ce qui permet de l'affirmer ? Qui (quels groupes d'acteurs) ? Pourquoi des praticiens ou artistes (et lesquels ?) refusent ce terme d'innovation au profit de l'invention ? Quelle est la place des objets et dispositifs dits innovants au regard des dispositifs traditionnels, quelle alternative à l’innovation disruptive (Christensen) ? Qu’apportent les théories de l’innovation à l’histoire de l’architecture ? Quelles disciplines (histoire, sociologie, économie, anthropologie) pourraient servir de points d’ancrage pour construire une théorie de l’innovation qui soit spécifique de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage ? Enfin, l’innovation ne pouvant se penser en dehors des circulations et des échanges nationaux et internationaux, quelles places tiennent ces disciplines et ses praticiens dans une telle perspective ?

1H. Arendt, Condition de l’homme moderne, traduction française G. Fradier, Pocket, 1988.

2OCDE, Manuel d’Oslo - Principes directeurs pour le recueil et l’interprétation des données sur l’innovation, 3e édition, 2005.

3Geoffroy Bing et Nicolas Nova, Innovation - Quels modèles d’innovation aujourd’hui ?, avril 2015.

4CMI, Seban & associés, IFSTTAR, Innovation et villes durables : repères pour l’action, février 2015.

(2)

Les visées de l’innovation

Appliquée au domaine de la culture qui s’accommode mal du marketing, peut-on dire comme le fait Etienne Klein, que « l’innovation est une nécessité non finalisée, qui répond à une contrainte sans viser d’objectif5 » ? Les visées de l'innovation s’élargissent, autant en termes de domaines que d’échelle spatiale. Elle porte aussi bien sur un produit ou une œuvre, de l'industrie ou de l'art, ou encore sur l’expérience même de leur fabrique. Alors que l'architecte, urbaniste, paysagiste, peut justement dépasser ce clivage de nos sociétés, comment innover avec des usages qui sont aussi des habitudes ? Les normes sociales ou techniques sont-elles des outils pour forcer l’innovation ou des freins à son développement ? Entre le respect total des usages et leur négation, quel équilibre trouver entre écouter et convaincre, entre éducation et manipulation de l’usager ? Dans quelles circonstances, avec quels acteurs la reformulation de la demande sociale en question spatiale peut-elle susciter l’innovation ? Manières d’innover

Corollaire des interrogations précédentes, n'est-ce pas alors davantage dans les manières de faire qu'il faut innover ? Selon quel processus le praticien artiste, aujourd’hui courtisé par les managers de l’innovation, peut-il être positionné pour faire valoir des postures subversives et garantes d’éthique, des visions systémiques et transdisciplinaires, des cadres intellectuels (et transposables) de l’action, qui sont des ingrédients de l’innovation ? D’autre part, la cocréation, les logiques ascendantes, l’intégration de compétences toujours plus variées dans l’ensemble du processus de genèse d’espace constituent des terrains de recherche qui sont parmi les plus porteurs d’innovation. Les théories du management de l’innovation peuvent-elles être exploitées, critiquées et enrichies à partir de ces expérimentations, à penser en termes de recherche-action ? Quels nouveaux lieux physiques (fab-labs, chantiers, co-working spaces, etc.) et institutionnels (management public, pactes métropolitains de l’innovation, etc.), quelles nouvelles convergences et quels nouveaux outils génèrent-elles ?

Pédagogie pour l’innovation

Enfin, sur un plan pédagogique, la relation problématique entre savoirs et innovation est l’un des axes structurants pour penser l’enseignement. De nouvelles pédagogies émergent qui revendiquent la formation à des pratiques innovantes, autour de l’apprentissage expérientiel6, de la « matérialité digitale7 », de la conception collaborative8, etc. Les étudiants y sont souvent considérés comme des ressources d’un projet de recherche et développement. Ces situations permettent-elles de franchir l’écart persistant entre la créativité que l’on sait stimuler et la véritable posture d’innovation ? Quels sont les outils spécifiques, les stratégies pédagogiques correspondants et quels en sont les fondements théoriques ? Quels en sont les enseignants porteurs et comment présentent-ils leur action ?

Ce cahier thématique se donne ainsi pour objectif de recueillir un ensemble de travaux qui rendent compte de la diversité des modèles d’innovation pour la production d’espace, précisant leurs concepts, visées, processus, acteurs, outils et leur donnant par là un caractère opérant et enseignable. Se confrontant avec ce que le terme « innovation » porte en tant qu’instrument politique et stratégique, ces travaux ne pourront manquer d’enrichir la manière dont l’architecture, l’urbanisme et le paysage se pensent aujourd’hui aussi bien en tant que disciplines académiques qu’en tant que pratiques de la transformation du réel.

5Cité dans Geoffroy Bing et Nicolas Nova, op. cit.

6Symposium explearn 2016, L’apprentissage expérientiel pour l’enseignement de l’architecture et de la conception des espaces habités, du 17 au 19 octobre 2016 à Lyon.

7 SURFACE, Digital Materiality and the New Relation Between Depth and Surface, Futura Publications, ENHSA, EAAE and Technical University of Crete, Nikolas Patsavos & Yannis Zavoleas, Editors, 2013.

8http://www.lyon.archi.fr/fr/la-fabriqueterie-vaulx-en-velin

(3)

Modalités de transmission des articles

Les propositions d’articles seront envoyées par mail avant le 30 avril 2017

au secrétariat de rédaction des Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère secretariat-craup@culture.gouv.fr

Pour plus d’informations, contacter Aude Clavel au 06 10 55 11 36

Les articles ne doivent pas excéder 50 000 caractères (espaces compris), bibliographie et notes incluses.

Les compte-rendu comprendront entre 10 000 et 30 000 caractères (espaces compris), notes, résumé et bibliographie incluses.

Langues acceptées : français, anglais.

Les articles doivent être accompagnés de :

Une notice biobibliographique entre 5 à 10 lignes (nom et prénom du ou des auteur(s), statut professionnel et/ou titres, rattachement institutionnel éventuel, thèmes de recherche, dernières publications, adresse électronique).

2 résumés respectivement en français et en anglais.

5 mots clefs en français et 5 mots clefs en anglais.

Instructions aux auteurs

1/ Règles générales

Italique : mots en langues étrangères par rapport à la langue utilisée, donc op. cit., ibid., cf., a priori, a posteriori…

Pas d’usage du gras (à l’exception des titres), ni de capitales (à l’exception du début des noms propres, des institutions, de l’usage des majuscules pour les titres en anglais, etc.).

2/ Corps du texte

Le texte doit être saisi dans le logiciel Word en Times New Roman, taille 12, interligne 1,5, sans mise en forme particulière, hormis les titres, intertitres, légendes et sauts de paragraphes.

3/ Citations

Les citations de moins de 3 lignes seront insérées dans le texte et mise entre guillemets.

Les citations de plus de cinq lignes seront en retrait à gauche et à droite, de taille 10 (et non 12), et sans guillemets.

4/ Références bibliographiques

Les références bibliographiques seront regroupées par ordre alphabétique de nom d’auteur en fin d’article dans une section « Bibliographie », selon le modèle suivant :

(4)

Pour un ouvrage : Prénom Nom, Titre, Ville d’édition, Maison d’édition (Collection), année de publication, page.

Pour un ouvrage collectif : Prénom Nom et Prénom Nom (dir./coord./éds./etc.), Titre, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page, ou Prénom Nom et al., Titre, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page.

Pour un chapitre d’un ouvrage collectif : Prénom Nom, Titre, dans Prénom Nom et Prénom Nom (dir./coord./éds./etc.), Titre, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page.

Pour un article de revue : Prénom Nom, « Titre de l’article », Titre de la revue, vol./n°, date, Ville d’édition, Maison d’édition, année de publication, page.

Pour une référence électronique : Prénom Nom, « Titre de l’article », Titre de la revue, vol./n°, date, [en ligne] [url], consulté le [date].

5/ Illustrations, graphiques et tableaux

Les photographies et illustrations accompagnant le texte devront être numérisées en haute définition (300 dpi) dans les formats Jpg ou Tiff. Les fichiers texte seront distincts des fichiers graphiques.

Les tableaux sont considérés comme des figures et doivent faire l’objet des mêmes consignes en matière d’intitulé de fichier, d’appel de figure, de format d’image (jpg ou tif), de taille d’image et de lisibilité.

L’auteur doit vérifier que les images/figures dont il n’est pas l’auteur sont libre de droits.

Dans le cas contraire, il doit faire la demande auprès du propriétaire de l’image/figure avant de la soumettre à la revue.

Les illustrations, graphiques et tableaux doivent être légendés de manière spécifique :

− Le titre des illustrations, précédés de « figure [n] : » ou « Tableau [n] : » doit être placé au-dessus de l’illustration.

− La légende et les crédits (source, copyright, etc.) doivent être placés sous l’illustration, sur deux lignes distinctes.

(5)

Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère Call for papers

Innovate?

Our society thinks of itself as innovative, in progress. Institutional pressure to innovate is constant and is resisted by a number of professional architects, urban and landscape planners, and scholars of these disciplines. The word “innovation” eventually carries with it negative connotations, which are associated with a reductive focus on form or technology, and within the framework of industrial processes and market economy.

Nevertheless, designers legitimately claim the uniqueness of every project, each being a prototype in itself; invention is now being considered as a necessity to address the specific demands of the situation.

Moreover, as designers, they also aspire to participate in the renewal of their art9. Finally, there is only one step between inventions and innovation. They merely must meet the needs, aspirations and desires that reach beyond each case. They must find an expression that carries meaning and resonates with contemporary culture.

The notion of innovation thus implies social and cultural phenomena. Our relation to innovation is embedded in a complex system that economy itself is unable to apprehend. For this reason, the transposition of well-defined tools for innovation management, from the industry to the fields of architecture, urbanism, and landscape architecture raises questions. Its classical applications listed by the Oslo Manual10 (products, processes, services, commercializing and organization) are too restrictive. The terms of “product”, “market penetration”, “customer”, “performance” and others, must find specific translations in the field of architecture. These terms (at least in France), are primarily the expressions of culture and are of public interest, before being considered a commercial product.

Nowadays, new theoretical models formalize a decade of experiments that were conducted outside of a framework suited solely for the commercial sector. Innovation has become "frugal", "by intrapreneurship", "by algorithmic optimization", "technological by Research and Development", "by usage", "open source", "by crowdsourcing", "in business model" or "social"11. It is deployed and validated through in-vivo experiments, urban demonstrators, and territory-laboratories12. A good number of current trends in our disciplines pertain to these categories, and each of them are challenging in their own way the figures of the designers and of the users experimenting their work. .

With respect to these new trends in innovation, the first thematic issue of the Cahiers, proposes to examine the concept of innovation in architecture, urbanism and landscape architecture through four families of questions:

What can be considered as “new”?

On what basis? By whom (which group of actors)? Why do practitioners or artists (and which ones) refuse the term of innovation and prefer that of invention? How do innovative objects or devices interact with traditional ones, what alternative is there to disruptive innovation (Christensen)? What do innovation theories bring to the understanding of history? Which disciplines (history, sociology, economy, anthropology) are able to support new innovation theories specific to architecture, urbanism or landscape architecture? And finally, considering that innovation cannot be isolated from national and international circulations, what would be the role of these disciplines in that perspective?

9 H. Arendt, Condition de l’homme moderne, traduction française G. Fradier, Pocket, 1988.

10 OCDE, Manuel d’Oslo - Principes directeurs pour le recueil et l’interprétation des données sur l’innovation, 3e édition, 2005.

11Geoffroy Bing et Nicolas Nova, Innovation - Quels modèles d’innovation aujourd’hui?, avril 2015.

12CMI, Seban & associés, IFSTTAR, Innovation et villes durables : repères pour l’action, février 2015.

(6)

Aims of innovation

Applied to the domain of culture, where marketing is debatable, can we say, as Etienne Klein does, that

"innovation is an unfinalized necessity, which responds to a constraint without aiming at an objective"13? The aims of innovation are widening, both in terms of disciplines and spatial scale. It applies to a product or a manifest, of industry or art, or even to the very experience of their elaboration. While the architect, urbanist or landscape planner can precisely overcome this cleavage of our societies, how does one innovate with usages that are also routine habits? Are social or technical standards tools to enforce new solutions, or obstacles that hinder them? Between total respect for the inhabitants’ way of living and their complete negation, what balance can be found between listening and convincing, between education and manipulation of the user? Under what circumstances, can the reformulation of the social demand in spatial questions lead to innovation?

Innovation methods

The previous questions lead us to investigate the manner in which innovation may spring from processes.

The artistic practitioner seems to be courted by innovation managers today. But according to what process can he best contribute to support ingredients towards innovation such as: subversive and ethical viewpoints, systemic and transdisciplinary visions, and intellectual (and transposable) frameworks for action? On the other hand, the processes in creating living environments such as: co-creation, bottom-up logic and the integration of ever more varied competences constitute research fields that are among the most productive in innovation. Can theories of innovation management be tried, criticized and enriched from these experiments, and seen as action-research? What new physical places (fab-labs, construction sites, co-working spaces, etc.) or institutional frameworks (public management, metropolitan pacts for innovation, etc.) will come from this? And what new convergences and new tools do these processes generate?

Pedagogy for innovation

Finally, on a pedagogical level, the problematic relationship between knowledge and innovation is a meaningful way of approaching teaching. New pedagogies emerge that claim innovative practice as a learning objective, focusing on experiential learning14, "digital materiality"15, collaborative design16, and so on. Students are often considered as resources for research and development projects. Do these situations allow bridging the persistent gap between creativity, which teachers know how to stimulate, and the true posture of innovation? What are the specific tools andtheir corresponding pedagogical strategies and what are the theoretical foundations and their limits? Who are these teachers and how do they present their actions? What drives them to innovate?

The aim of this first issue of the Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère is thus to collect contributions that reflect the diversity of innovation models for the production of the living environment.The first issue will specify their concepts, aims, processes, actors and tools so to make them operative and teachable. Confronted with what the term "innovation" bears as a political and strategic tool, these works will naturally enrich the way in which architecture, landscape architecture and urbanism think themselves as academic disciplines, artistic fields and professional actors of environmental transformation.

13Cited in Geoffroy Bing et Nicolas Nova, Innovation - Quels modèles d’innovation aujourd’hui?, avril 2015.

14 Symposium explearn 2016, L’apprentissage expérientiel pour l’enseignement de l’architecture et de la conception des espaces habités, du 17 au 19 octobre 2016 à Lyon.

15 SURFACE, Digital Materiality and the New Relation Between Depth and Surface, Futura Publications, ENHSA, EAAE and Technical University of Crete, Nikolas Patsavos & Yannis Zavoleas, Editors, 2013.

16http://www.lyon.archi.fr/fr/la-fabriqueterie-vaulx-en-velin

(7)

Procedure for the transmission of draft articles

Proposals for articles will be sent by e-mail before 30 April 2017

to the editorial office of the Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère secretariat-craup@culture.gouv.fr

For more information, contact Aude Clavel at +33 (0)6 10 55 11 36

The articles must not exceed 50,000 characters (spaces included), with notes and bibliography.

Reports must not exceed 30,000 characters (including spaces), notes, abstract and bibliography included.

Languages accepted: French, English.

Articles must be accompanied by:

− A biobibliographical record between 5 to 10 lines (name and first name of the author (s), professional status/titles, possible institutional link, research themes, latest publications, e-mail address).

− 2 abstracts respectively in French and English.

− 5 key words in French and 5 in English.

Instructions to authors

1 / General rules

Italic: words in foreign languages in relation to the language used, therefore op. cit., Ibid., cf., a priori, a posteriori, etc.

No use of bold (with the exception of titles) nor capitals (with the exception of the beginning of proper names, institutions, capitals for titles in English, etc.).

2 / Body of the text

The text must be entered in the Word software, using Times New Roman, size 12, line spacing 1.5, without any special formatting, except titles, headings, captions and paragraph breaks.

3 / Quotations

Quotations of less than 3 lines will be inserted into the text and placed between quotation marks.

Quotes of more than five lines will be indented to the left and right, size 10 (not 12), and without quotation marks.

4 / References

The bibliographical references will be grouped according to author’s name alphabetical order at the end of the article in a section titled "Bibliography", according to the following model:

For a book: First name Last name, Title, City of publishing, Publishing house (Collection), year of publication, page.

(8)

For a collective work: First name Last Name and First name Last name of dir./coord./eds./etc., Title, City of publishing, Publishing house, year of publication, page, or First name Last name et al., Title, City of publishing, Publishing house, year of publication, page.

For a chapter of a collective work: First name, Last name, (dir./coord./eds./etc.), Title, City of publishing, Publishing house, year of publication, page.

For a journal article: First Name Last Name, "Article Title", Journal Title, Vol./N °, Date, City of publishing, Publishing house, year of Publication, page.

For electronic reference: First name Last name, “Title of article”, Journal title, vol./n°, date, [online] [url], accessed on [date].

5 / Illustrations, charts and tables

The photographs accompanying the text should be scanned in high definition (300 dpi) in Jpg or Tiff formats. Text files will be distinct from graphic files.

The author must verify that the images / figures of which he is not the author are free of rights.

Otherwise, he must apply to the owner of the image / figure before submitting it to the magazine.

Illustrations, charts and tables must be legendary in a specific way:

− The title of the illustrations should be placed above the illustration.

− The legend and credits (source, copyright, etc.) must be placed under the illustration on two separate lines.

(9)

Ligne éditoriale

Inscrits dans les champs de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, les Cahiers se sont développés à l'origine dans les laboratoires des écoles d'architecture à partir des années 1970. La revue initie aujourd’hui une nouvelle formule en ligne : revue scientifique internationale, elle s’adresse aux communautés de recherche concernées par les transformations spatiales intentionnelles, quelles que soient les échelles. Les Cahiers visent à répondre aux intérêts et questionnements actuels, mais aussi à les renouveler, et ainsi ouvrir de nouvelles voies de recherche. Trois pôles de questionnement sont plus directement visés : l’un concerne spécifiquement le registre des théories, de manière à développer les échanges et les controverses entre théories du design, du planning, de l’architecture et du paysage. Un second pôle renvoie à la matérialité de la ville, aux savoir-faire constructifs impliqués dans la transformation spatiale, mais aussi à la dimension matérielle des phénomènes de transfert et de mobilisation, régulièrement analysés dans d’autres revues sous des angles a-spatiaux. Enfin, le troisième pôle interroge le projet et sa conception, qui occupe une place toute particulière dans les sciences et pratiques de l’espace (rôles performatifs des projets, théories de la pratique). Ces trois pôles appellent à des travaux pluridisciplinaires, préoccupés de tracer des explications approfondies des transformations des environnements construits à l’âge de l’anthropocène. La production scientifique attendue renvoie aux critères usuels d’évaluation en double aveugle par les pairs. Elle sera particulièrement attentive à l’enjeu des images et du visuel dans un domaine où l’iconique peut tenir lieu de discours.

Dossiers thématiques

Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère en ligne publient deux ou trois fois par an un dossier thématique composé d’une dizaine d’articles en français et en anglais, autour d’un thème prédéfini et problématisé.

Un appel à article est diffusé pour chaque dossier thématique. Les propositions d’articles peuvent être rédigées en français ou en anglais. Leur évaluation se fait en double aveugle.

Rubriques

La revue en ligne dispose de 3 rubriques pour accueillir des articles au fil de l’eau, hors dossiers thématiques.

Actualités de la recherche : comptes rendus variés : thèses, habilitations à diriger des recherches (HDR), recensions d’ouvrages, d’expositions...

Matériaux de la recherche : entretiens, paroles d’acteurs, traductions, textes de référence…

Débats et controverses : jeunes chercheurs/doctorat, débats et controverses

Les propositions d’articles peuvent être rédigées en français ou en anglais. Leur évaluation se fait en double aveugle.

(10)

Editorial line

Placed in the fields of architectural, urban and landscape research, the Cahiers initially developed from the 1970s in research labs of the French schools of architecture. On becoming an online international journal, the Cahiers initiates today a new formula targeted towards the research communities concerned by intentional transformations of space, whatever the scales. The journal aims at meeting current interests and issues in these fields, seeking to renew them and to open new directions of research. Three main research issues are more directly questioned. One specifically concerns theoretical aspects, in order to develop exchanges and discussions between theories of design, planning, architecture and landscape.

Another issue refers to the materiality of the city, the technical know-how involved in spatial transformation, but also the material dimension of of transfer and mobilization phenomena, often analyzed in other journals from a-spatial angles. Lastly, the third issue questions the project and its design, which holds a special place in the sciences and the practice of space (performative roles of projects, theories of practice). These three poles call for interdisciplinary works, dedicated to trace in-depth explanations of the transformations of the built environment at the Anthropocene Era. The expected scientific production refers to common criteria of peer reviewing processes. It could pay a particular attention to the issues of pictures and visual production in a field where images can serve as discourse.

Thematics folders

Les Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère online issue two or three time a year a thematic folder dedicated to a specific and problematized theme, and which consists of around ten articles in French and English.

A call for papers is broadcasted for each thematic heading. Proposals may be in French or English. The evaluation is peer-rewiewed.

Headings

The online magazine has 3 headings to accommodate miscellaneous articles, and outside thematic folders.

Research news: Various reports: theses, entitlement to supervise research , reviews of works, exhibitions

Research materials: interviews, practitioners’ discourses, translations, reference texts ...

Debates and controversies: young researchers/doctorates, debates and controversies Proposals may be in French or English. The texts are evaluated and peer-rewiewed.

(11)

Comité de rédaction/Editorial Board

Rédacteur en chef/Chief Editor FREDERIC POUSIN MANUEL BELLO MARCANO

FRANCK BESANÇON GAUTHIER BOLLE

ENRICO CHAPEL BENJAMIN CHAVARDES

LAURENT DEVISME YANKEL FIJALKOW

SANDRA FIORI FRANCOIS FLEURY PHILIPPE GRANDVOINNET

XAVIER GUILLOT CAROLINE MANIAQUE

BEATRICE MARIOLLE VALERIE NEGRE

DANIEL SIRET HELENE VACHER

Secrétariat de rédaction/Editorial Assistant AUDE CLAVEL

Références

Documents relatifs

Répondre à cette question en complétant directement sur cette feuille le texte suivant :.. « Dans la symétrie par

Ecrire une fonction lecture qui relit dans un fichier des données numériques écrites à raison d’une par ligne, place ces valeurs dans un tableau, et renvoie le nombre de lignes

écrire une fonction lecture qui relit dans un fichier des valeurs en- tières écrites à raison d’une par ligne, place ces valeurs dans un ta- bleau, et renvoie le nombre de lignes

Écrire une fonction Aire qui prend en paramètres deux tableaux de réels, un nombre de valeurs, et qui renvoie la valeurs approchée de l’aire calculée par la formule ci-dessus.

nées numériques écrites à raison de deux par ligne, place ces valeurs dans deux tableaux, et renvoie le nombre de lignes lues. Tester le programme avec les données contenues

Écrire une fonction main qui demande à l’utilisateur deux nombres réels a et b, puis qui affiche les valeurs de f pour vingts valeurs régulièrement réparties entre a et b..

En France, j’adore la littérature (Zola, Flaubert, Maupassant). Ça me passionne car plus tard, j’aimerais être écrivain. - Le plus étonnant en France, ce sont les femmes.

1- Quel est l’événement permettant de presenter les prototypes des nouveaux téléphones