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Catalogue. Oeuvres peintes. Exposition 22 mars au 4 avril Galerie Stevens 14.52, rue Drummond, Montréal.

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Texte intégral

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G A L E R I E S T E V E N S

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C a t a l o g u e

Oeuvres peintes de

Exposition 22 mars au 4 avril

1941.

Galerie Stevens 14.52, rue D r u m m o n d ,

Montréal.

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Je dédie ces quelques lignes à la France,

à son représentant au Canada, Son Excellence le Ministre et à madame René Ristelhneber.

M.G.

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Le visiteur non prévenu ne saurait voir dans la peinture de Denise Ristelhueber l'oeuvre d'une toute jeune fille. Car la vision de ce peintre, vision austère et humaine à la fois, vision qu'elle impose à la nature, n'a rien du charme facile, de Vamabilité féminine, de la fragilité sans ressources des pein- tres femmes qui trop souvent ont faussement illustré l'art européen.

Denise Ristelhueber a commencé à peindre en 1932, en Lituanie, à l'âge de treize ans. Max Band est son premier maître. Elle devait successivement fréquenter divers ateliers:

Dobrejinski (peintre russe, décorateur de théâtre, actuelle- ment à New-York, appelé par le Metropolitan O p e r a ) , Re- fold, Cochet, Rissière, Nedkoff. A cause des multiples postes que son père, Son Excellence le Ministre de France au Ca- nada, occupa dans la diplomatie française, elle visitait, en dix années, de nombreuses villes et séjournait en quelques pays.

Les tableaux exposés aujourd'hui chez Stevens sont l'histori- que de ces voyages.

Si les maîtres de Denise Ristelhueber ont été nombreux

— un artiste ne se fixe pas aisément — il reste que la cause déterminante de sa personnalité est l'art du peintre Litua-

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nien, Max Band, que Paul Fierens reconnaît pour l'une des grandes personnalités de la

peinture

juive. Nous savons que de retour à Paris, Denise Ristelhueber devait retrouver Max Band. De lui elle apprit qu'un tableau avant d'être un cheval tie bataille..., avant d'être quoique ce soit, doit être une chose bien peinte, essentiellement peinte. Il lui rendait le service énorme de la placer dans la voie honnête qu'ont chérie tous les grands Indépendants de l'âge moderne. Aussi l'admiration et la reconnaissance qu'a gardées pour Max Band, le jeune peintre français, sont-elles un témoignage qui nous touche par sa franchise et son émotion. Ce Rendez à Cézar... n'alla ja- mais jusqu'à l'abnégation d'une personnalité, et de cela en- core nous rendons hommage à mademoiselle Ristelhueber.

Le rayonnement de ses paysages, de ses portraits, est de qualité supérieure parce qu'il répond à une disposition d'esprit qui ne veut rien concéder aux facilités apprises par coeur;

7noins encore aux exigences du public.

Ce don — car mademoiselle Ristelhueber est vraiment douée — ne respire rien d'inhumain ni d'étrange. Bien au con-

traire. La sensibilité, qui est loin de toute sentimentalité et même souvent de tout sentiment, est celle qui s'exprime par

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la verve des lignes, des couleurs dans un certain ordre as- semblées... et qui vaut par sa qualité purement esthétique. Ce qui rendra à certains cet art difficile. Il fuit la nature et s'af- firme par une prise de possession, très personnelle déjà, que guide un choix qui se délecte d'harmonies souvent sourdes, riches dans leurs rapports de tons, de masses. L'unité, qui se voit petit-être mieux dans la série des paysages balkaniques, cette unité, sorte de rigueur à laquelle l'artiste tient et qu'il impose, adopte une dominante qui nous ravit et qui vibre, avec des intensités différentes, des tonalités autres, dans les multiples phases de ses répercussions. Notre étonnement est parfois entier devant la hardiesse du compositeur qui met en vedette êtres animés et objets, décantés à leur extrême limite, enrichis de lignes, de tons qui ont en eux-mêmes une valeur pittoresque, picturale.

Car l'art de Denise Ristelhueber — si différent encore par là de celui des artistes de son sexe — ne pêche par aucun aspect anecdotique. Cette amazone (le mot est chi père Couturier), à ïencontre de tant d'autres, ne raconte rien: son langage est proprement coloriste. Même dans son Vieux Paysan à qui elle a donné une mine et une attitude de finas- serie intéressée, elle ne s'attarde pas outre mesure à l'indivi-

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duel, aux petits côtés de l'homme. Aucuns potins non plus, ceux que l'on pourrait trouver dans les portraits de jeunes fil- les ou dans son self-portrait, où cela semblerait avoir un cer- tain droit de cité. Des harmonies de tons qui se raccrochent et se composent entre eux, est le principal souci d'un tel peintre.

Et cela, précisément parce que mademoiselle Ristelhueber est un peintre, un peintre né qui réussit des tableaux sans trop se rendre compte comment elle les fait. Toutefois, non d'une façon totalement instinctive — car elle est très intelligente et cela se sent — mais par une sorte de compromis captivant entre l'instinct qui s'affirme presque toujours et la faculté de bien savoir, par ailleurs, ce que l'on veut et de le vouloir fer- mement.

Autant cette jeune fille aura pour elle cette détermina- tion soutenue par une persévérance plus grande dans le tra- vail, autant elle pourra espérer compter un jour parmi les peintres nombreux et extraordinaires de son i>ai/s. Si je devais chercher des soeurs françaises ou canadiennes à son art, les Madeleine Lukas, les Marie Laurencin et même les Jacqueline Marval ne sauraient afficher quelque affinité avec elle. La très haute personnalité d'une Suzanne Valadon, ou au Cana- da, d'une Louise Gadbois et d'une Jori Smith, n'aurait pas honte d'une Denise Ristelhueber dont l'extrême jeunesse et dix années de formation sérieuse ont produit des oeuvres mar- quantes et laissent entrevoir tant de possibilités.

M a u r i c e G a g n o n ,

attaché h o n o r a i r e des M u s é e s nationaux de F r a n c e .

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No 9: Paysage des Balkans.

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No 1 — Eglise russe prix $ 7 . 5 . 0 0

dimensions 1 5 x 1 5 M J

no 2 — Intérieur 8 5 . 0 0

dimensions 1 8 x 1 5

no 3 _ Toits de Paris 1 0 0 . 0 0

dimensions 1 8 x 1 5

no 4 — Paysage de Norvège 9 0 . 0 0

dimensions 2 0 x 1 6

no 5 — Maison dans les Balkans 5 0 . 0 0

dimensions 2 0 x 1 5

no G — Paysage macédonien 7 5 . 0 0

dimensions 1 2 x 2 2

no 7 •— Paysage des Balkans 5 0 . 0 0

dimensions 2 0 x 1 8

no 8 — Paysage des Balkans 1 0 0 . 0 0

dimensions 1 9 x 2 4

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no 9 — P a y s a g e d e s B a l k a n s d i m e n s i o n s 22 x 18

$150.00

no 10 — P o r t r a i t

d i m e n s i o n s 24 x 19

n o 1 1 — P a y s a g e d u C a n a d a 75.00 d i m e n s i o n s 16 x 18

n o 12 — P o r t r a i t

d i m e n s i o n s 20 X 10

n o 13 — F l e u r s 05.00 d i m e n s i o n s 20 x 16

no 14 — F l e u r s 50.00 d i m e n s i o n s 24 x 18

no 15 — P o r t r a i t

d i m e n s i o n s 15 x 20 no 16 — P a y s a g e c a n a d i e n

d i m e n s i o n s 19 x 23

75.00

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L ' I m p r i m e r i e d e L A M I R A N D E 4 5 5 7 , r u e S t - D e n i s M o n t r é a l , C a n a d a .

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B N Q

000 201

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