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Submitted on 1 Jan 1877
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J. ALLAN-BROUN. - The decennal period of magnetic variations, and of sun-spot frequency (De la période décennale des variations magnétiques et de la fréquence
des taches solaires); Nature, t. XVI, p. 62, 1877
E. Masse
To cite this version:
E. Masse. J. ALLAN-BROUN. - The decennal period of magnetic variations, and of sun-spot frequency (De la période décennale des variations magnétiques et de la fréquence des taches so- laires); Nature, t. XVI, p. 62, 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.294-295.
�10.1051/jphystap:018770060029401�. �jpa-00237315�
294
peignes
par unconducteur, équivaut
à les mettre en communicationavec le
sol, lorsque
les deux électrodes de la machine sontisolées ; si,
aucontraire,
l’un d’eux est en communication avec lesol,
leconducteur
qui
réunit les deuxpeignes
secharge
d’électrici té de même nom que l’électrodeisolée,
auxdépens
du rendement de lamachine; aussi,
pour assurerle jeu régulier
de cespeignes
auxi-liaires,
M. Riess conseille-t-il de les mettre en communication avecle sol.
Ces
peignes
neutres,qui
ne sont pasindispensables
au fonction-nement de la machine de
Holtz,
le sont à celui de la double ma-chine de
Poggendorff;
ilsempêchent
unplateau électrisé, qui
adéjà chargé
l’une des armatures depapier,
d’arriver avec la mêmecharge
à la seconde armature de la même machine.A. POTIER.
J. ALLAN2014BROUN. 2014 The decennal period of magnetic variations, and of sun-spot frequency (De la période décennale des variations magnétiques et de la fréquence des
taches solaires); Nature, t. XVI, p. 62, I877.
Les oscillations diurnes
de l’aiguille
dedéclinaison,
déco uvertes il y a un siècle et demi parGraham,
obéissent à unepériode
décen-nale,
dont la durée moyenne serait à peuprès
de10 t
ans, suivantle Dr
Lamont,
de Zurich. Comme onsait,
deuxphénomènes
très-différents semblent obéir à la même loi décennale : la
production
des taches solaires et celle des aurores boréales.
Le Dr
Wolf,
deBerne,
encompulsant
tous les documentsqu’il
put
se procurer sur les tachessolaires,
conclut que lapériode
commune est de
II 1 9
ans.La
principale
cause de la différence entre les conclusions desastronomes de Munich et de Zurich
provient
de l’intervalle de1 87
à I8I8 : suivant lepremier,
troispériodes
doivent se trouverdans cet
intervalle,
suivant le second une seulement. L’auteur de l’article que nousanalysons
conclut de ses observations propres,et de la discussion de celles faites
antérieurement,
que la durée moyenne de lapériode
est deI0, 45 années,
nombres se rappro- chant suffisamment de celui fourni par Lamont. Il est à remarquer que la durée d’unepériode
n’est pas constante et semble varierArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060029401
295 dans certaines limites
qui,
à leur tour, seprésenteraient périodique-
ment dans un
laps
de temps deprès
de 42 ans.On observe
généralement
une recrudescence de taches solaireslorsque
l’intensité de l’actionmagnétique
augmente ; ilparaît
cepen- dant que, dans levoisinage
del’équateur,
lesperturbations magné- tiques
nedépendent
pastoujours
de l’état de la surfacesolaire,
mais c’est là un fait tout
exceptionnel.
Le rapport entre l’action
magnétique
et laproduction
des au-rores boréales est
toujours masqué;
dans les latitudesélevées,
undésordre
magnétique
est presquetoujours
suivi d’une aurore bo-réale ;
M. Allan Broun a vérifié ce faitpendant plusieurs
annéesd’observations en
Écosse.
Malgré
sesefforts,
l’auteur de l’article n’a pu constater aucune coïncidence entre lespériodes astronomiques proprement
dites etla
période
décennale de la déclinaison des taches et des aurores.Il a cru observer que certaines actions
électriques
duSoleil,
pro- duisant une diminution sensible de la forcemagnétique
dela Terre,
se sont
produites
exactement à des intervalles successifs devingt-
six
jours, quand
un méridien du Soleil retournait à la mêmeposi-
tion par rapport à la Terre.
E. MASSE.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
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