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Analyse des symétries des phonons d’un cristal d’anthracène par la théorie des groupes
P. Weulersse
To cite this version:
P. Weulersse. Analyse des symétries des phonons d’un cristal d’anthracène par la théorie des groupes.
Journal de Physique, 1970, 31 (4), pp.387-392. �10.1051/jphys:01970003104038700�. �jpa-00206917�
ANALYSE DES SYMÉTRIES DES PHONONS D’UN CRISTAL D’ANTHRACÈNE
PAR LA THÉORIE DES GROUPES (*)
par P. WEULERSSE
Laboratoire de
Physique
des Solides(**)
Faculté des
Sciences, 91, Orsay (Reçu
le 10 décembre1969)
Résumé. 2014 L’étude des symétries du spectre de
phonons
du cristal d’anthracène dansl’hypo-
thèse de molécules
rigides
est faite à l’aide de la théorie des groupes. Lesdégénérescences
et lessymétries
desphonons
sont déterminées etappliquées
à la diffusion des rayons X.Abstract. 2014 The symmetries of
phonons
of anthracene in the solid state areanalysed
withthe group theory and the results are
applied
to the X-ray thermal diffuse scattering.Les
symétries
des ondesd’agitation thermique
d’uncristal sont déterminées par la structure et les
symé-
tries du
cristal,
la théorie des groupes est une aide efficace dans la recherche de cessymétries ;
pour l’an- thracène dont le grouped’espace
est de bassesymétrie
et de
plus
nonsymmorphique
elle est d’unemploi
peucommode,
mais reste utile. L’anthracène a été choisien vue d’étudier le
spectre
desphonons
àpartir
de ladiffusion des
rayons X [1].
I. Le Cristal
d’anthracène, description
de sesphonons.
- L’anthracène cristallise dans le
système
monocli-nique
avec le grouped’espace P21/a (ouencote C2h) [2],
la structure
possède
deux molécules par maille se cor-respondant
par lesopérations
du groupe : soit unerotation hélicoïdale d’axe
b,
soit une réflexion avecglissement
lelong
de l’axe a. Lasymétrie
de la molé- cule d’anthracène donne un centre d’inversion pour le cristal.Les
opérations
desymétrie
sont notéesT)
ou areprésente
une rotation propre ouimpropre
et T latranslation
primitive
ou nonqui l’accompagne,
pour le cristal d’anthracène lesopérations
du groupe d’es- pace G sont :(E/o), (C2/i,) (ayl-c), (110)
ainsi que cellesqui
s’en déduisent enajoutant
une translationprimitive.
Ici 1 =
2, 2, 0,
lespositions
réelles sontrapportées
aux axes
obliques monocliniques
a,b,
c ; la molécule de type 1 est centrée àl’origine,
celle de type II aupoint
1.(*) Cet article recouvre une partie du travail de recherche de P. Weulersse en vue d’une thèse de doctorat ès sciences physiques enregistrée au C. N. R. S. sous le n° A. 0. 3784 et qui sera soute-
nue auprès de la Faculté des Sciences d’Orsay.
(**) Laboratoire associé au C. N. R. S.
L’étude des
phonons
se fait dansl’hypothèse
demolécules
rigides
cequi
limite le nombre de branchesFIG. 1. - Structure du cristal d’anthracène, seuls les atomes de carbone sont représentés.
à 12
(au
lieu des 144 branches que donneraient les 48 atomes de lamaille).
Les 12 branches sont associéesaux 12
composantes
des vecteursT,, Tu
de trans-lation, 01
et8II
de rotation nécessaires pour décrire le mouvement des deux molécules de la maille.Un
phonon
sera décrit par un vecteur d’onde dans lapremière
zone de Brillouinrepéré
par ses compo- santes sur les axesmonocliniques obliques a*, b*,
c* etpar un vecteur de
polarisation
à 12 composantes ;x, y, z composantes de la
translation, X,
Y,Z,
compo- santes de la rotation de la moléculeI, x’, y’, z’, X’, Y’,
Z’ les mêmes
quantités
pour la moléculeII ;
ces compo- santes sontprises
sur les axes orthornormés du cris- talparallèles
à a,b,
c*.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003104038700
388
II. Effet des
opérations
desymétries
sur lesphonons.
- Un
phonon
est une fonction deBloch,
dont la par- tiepériodique
n’est définiequ’au
centre desmolécules,
ce sont les vecteurs translation
T~
et rotation0~ qui
viennent d’être définis. L’effet d’une
opération
L surune fonction est défini par
l’opérateur PL agissant
sur les fonctions de Bloch
= f (L-1 r)
sil’effet sera :
[3, 4].
1 ° de transformer les vecteurs T et 0 comme le sont des vecteurs
polaires
et axiaux sous l’effet de la rota- tion propre ouimpropre
a, avecéchange
des molé-cules s’il y a
lieu ;
2° de
remplacer
l’ondeeikr
par c’est-à-dire de transformer le vecteur k en ak et
d’ajouter
unfacteur de
phase
pour lesopérations comportant
une translationprimitive
ou non ;3°
lorsque
ak = k + B où B est un vecteur duréseau
réciproque,
les ondes initiale ene ikr
et trans- formée en sontéquivalentes,
il y a intérêt àexpri-
mer les
phonons
avec le même vecteurd’onde,
pour ceci il fautmultiplier
lescomposantes
de la deuxième molécule par Ceci seproduit lorsque
l’extrémité du vecteur k est en limite de zone.EXEMPLES. °-
a)
une translation(E ~ T) multiplie
les 12
composantes
pare r ik. T ; b)
par inversion une ondesi k =
0, -L,
0 cette onde estéquivalente
àon peut noter que
l’application
successive de l’inver- sionspatiale
et d’une inversion du tempsqui
inverse ket
change
les composantes en leursconjugués complexes
montre que l’onde initiale est
équivalente
àce
qui
revient à dire que s’iln’y
a pas dedégénéres-
cence
possible,
pour unpoint quelconque
de la zonede Brillouin par
exemple,
les composantes de transla- tion sontimaginaires
et lescomposantes
de rotationréelles,
oul’inverse ;
c)
le même ensemble de composantes se trans- forme end)
desphonons
dont les extrémités des vecteurs d’onde se déduisent par une translation sur C setransforment de la même
manière,
car cela nechange
ni oekl ni
B, i ;
e)
il sufht de connaître lesphonons
dans unquart
de lapremière
zone de Brillouin pour les connaître tous.III.
Groupe C(k)
et sesreprésentations.
- Le para-graphe précédent
montre que l’ensemble des compo- santes des différents modes d’un même vecteur d’ondese transforme en lui-même par les
opérations
de Gtelle que ak = k + B. Ces
opérations
constituent le groupeC(k),
il contient le sous-groupe invariant des translationsprimitives ;
lescomposantes
desphonons
constituent la base d’une
représentation
F deC(k) qu’il s’agit
dedécomposer
enreprésentations
irrré-ductibles.
Le choix du vecteur k
correspond
au choix d’unereprésentation
du sous-groupe des translationspri- mitives,
il faut donc chercher lesreprésentations
irré-ductibles de
C(k)
dont les matrices se réduisent pour les translations à des matrices scalaires d’élémentsdiagonaux e - ik.T
mais comme le groupe G n’est passymmorphique,
il n’est pas leproduit
direct dusous-groupe invariant des translations
primitives
etde son groupe facteur
F,
car onpeut engendrer
cer-taines translations à
partir
desopérations
de F(le
groupe facteur n’est un groupe que pour les coensem- bles c’est-à-dire à travers une relation
d’équivalence),
on ne
peut
pas obtenirsystématiquement
lesreprésen-
tations irréductibles de
C(k)
àpartir
de celles du groupe F et du sous-groupe des translationsprimi-
tives.
Dans cette recherche on
peut
néanmoins utiliser lesreprésentations
irréductibles du groupe F en les modi- fiant defaçon
à satisfaire lesrègles
demultiplication
sur
G ;
parexemple
pour desreprésentations
à unedimension où la matrice se réduit au caractère on doit avoir des relations déduites de la table de
multiplica-
tion de G comme :
Si cette méthode n’aboutit pas on peut essayer de
décomposer C(k)
en un sous-groupe invariant et ungroupe facteur d’une autre manière.
La
figure
II montre lespoints
de la zone de Brillouinoù
C(k)
ne se réduit pas aux translationsprimitives.
FIG. 2. - Zone de Brillouin de l’anthracène, montrant les régions de l’espace récipoque où C(k) ne se réduit pas aux trans- lations primitives. Ce sont les plans ky = 0, ky = i et les axes
APPLICATIONS. -
a)
Au centre de la zone de Bril-louin,
toutes les translations sont sanseffet,
leurs matrices sont unités. Le groupe facteur estisomorphe
du groupe
ponctuel C2h
dont lesreprésentations
irré-ductibles ont les caractères suivants :
On peut constater que toutes les conditions de
compatibilité
avec les translations sontsatisfaites,
sion donne à
(C2/i)
les caractères deC2
et à(6y/i)
lescaractères de a etc... On peut déterminer combien de fois
chaque représentation
irréductible est contenue dans lareprésentation
7" par la méthode habituelleappliquée
au groupe facteur.Chaque représentation
irréductible est contenue 3 fois.
On obtient le même résultat pour les
phonons
aupoint
ce, k =0, 0, 2
où lesrègles
de transformation sont les mêmesqu’en
0.b)
Sur les axesR, S, T,
U, le groupe facteur se réduità E, (C2/i) isomorphe
du groupeponctuel C2
dont les
représentations
irréductibles ont les caractères suivants :- -
..., -
La
compatibilité
avec la translation(E/b) impose
pour
(C2/i)
le caractère + exp(- i
~ky) =
± Co.On trouve pour
C(k)
deuxreprésentations
irréduc-tibles à 1 dimension de caractères :
pour le groupe facteur
pour les translations
Pour la translation
(E/a)
on a lesigne
+ sikx
= 0(axes
R etS),
lesigne -
sikx
=± 2 (axes
~’ etU).
Le groupe
C(k)
est le même pour les 4 axes mais lesrègles
de transformation ne sont pas lesmêmes,
et les vecteurs de la base n’ont pas la même forme.c)
Dans lesplans ky
= 0 et± 2
le groupefacteur
comprend E
et(ay/i),
le groupeC(k)
a la mêmestructure que
précédemment
mais c’est la transla- tion(E/a) qui joue
un rôleparticulier.
Les deuxrepré-
sentations unidimensionnelles ont les caractères.
avec co’ =
exp(-
et lesigne -
pour leplan d)
pour lepoint v, k
=0, i,
0 le groupe facteur est de nouveauisomorphe
deC2h’
mais il estimpossible
de satisfaire à la fois les 4 conditions (D, 02 , (BB (S)
avec e - ikb - -
1 ete- ika
= + 1.Pour résoudre le
problème,
il faut noter le rôleparticulier
de la translation et chercher à l’in- clure dans le groupefacteur,
pour ceci il faut consi- dérer le sous-groupe invariant des translationspri-
mitives dont la
composante
sur b estpaire,
et songroupe facteur F’
qui comprend
alors enplus
des4 éléments
E, (C2/i),
leursproduits
par la translation(E/b) qui
seront notésE, (C2/1:), (ayj1:),
7.L’analyse
de F’ montrequ’il
contient 5 classes doncpossède
5représentations irréductibles,
4 à une dimen-sion déduite des
représentations
deCZh
en donnantle caractèr e + 1 à E et 1 à deux dimensions dont les caractères sont :
La
représentation
T contient 6 fois E.390
Pour le
point J1
lesrègles
de transformations sont lesmêmes,
la translation sur an’ayant
pasd’effet,
lastructure du groupe est la même.
e)
pour lespoints f3
et y la situation est semblable mais c’est la translation(Ela) qu’il
faut introduire dans le groupe facteur car1,
on obtientun groupe facteur
isomorphe
duprécédent
en échan-geant (C2/i)
et on obtient la mêmereprésen-
tation.
f )
Pour lespoints 5
et e, on a à la foisOn considère le sous-groupe invariant des translations
primitives
telles que nl + n2soit
pair.
Le groupe facteur contient huitéléments,
les
quatre
éléments fondamentaux et leursproduits par E qui
estéquivalent
à et(E/a),
la structuredu groupe est
différente,
il est commutatif donc il n’a que desreprésentations
unidimensionnelles.Ce groupe est
isomorphe
du groupe doubleC2h
mais ici
(C2/i)
= I au lieu de I il fautéchanger
dans la table des caractères I et
l
On obtient lesreprésentations
suivantes :T contient 3 fois
chaque représentation
irréductible.IV. Recherche des vecteurs de base des
représenta-
tions irréductibles. - Connaissant les
représenta-
tions irréductibles par leurs
caractères,
on veut lesvecteurs de base.
1)
CAS DES REPRÉSENTATIONS A UNE DIMENSION. -Dans ce cas la connaissance du caractère donne la
matrice,
on obtient la forme du vecteur de base en prenant un vecteurquelconque
et en écrivant que sa transformation suivant les
règles
du
paragraphe
2 revient à lemultiplier
par le caractère.a)
sur l’axe R et S ont deuxtypes
de solution :i B
b)
sur les axes T et U laprésence
du vecteurchange
lesigne
des composantes de la molécule II les solutions sont :et
Le deuxième
type
de solution est écrit sous cette forme pour montrerqu’une
solutionAT
ouBu
esttransformée en
BT
ouA U
parapplication
successivedes inversions
spatiale
ettemporelle
etréciproque-
ment, ce
qui signifie
que les 6fréquences
A sontégales
aux
fréquences
B.c)
pour leplan ky
= 0 on obtientpour le
plan ky
=2,
on a la mêmedégénérescence qu’en b)
, ...
~)
au centre de la zone de Brillouin le fait que l’in- version transforme de manière différente translationset rotations d’une molécule
impose
leurséparation,
et comme les molécules sont transformées de la même manière
(B
=0),
il y aséparation
totale des translations et rotations enreprésentations
u et g.Les solutions sont de la forme :
De
plus
l’invariance du cristal par une translationquelconque impose
laséparation
des ondes acous-tiques
etoptiques,
onpeut
voir que lesmodes Au comprennent
2 modesoptiques (vibrations
dans leplan
a,c)
et un modeacoustique (vibration
suivantb),
les modes
Bu
comprennent deux modesacoustiques
etun mode
optique (sur b).
Au
point
a les solutions sont de la même forme mais l’invariance par translationquelconque
nejoue
pas.e)
auxpoints 5
et el’argument
pourlaséparation
des translations et des rotations
tient,
il vient :correspondant
par double inversion aveccorrespondant
avec2)
CAS DES REPRÉSENTATIONS A DEUX DIMENSIONS. -Il faut trouver les vecteurs de bases et les matrices.
Dans la base
qui diagonalise
la matricereprésen-
tant
I,
translation et rotation d’une même molécule sontséparées,
elle sera de la forme pour lespoints
y et yqui
par inversion donne - A parce que 1par
application
de(C2/’t)
il vientqui peut
êtrepris
comme deuxième vecteur de baseen écrivant A = - iB on
peut
ainsi constituer la matrice dechaque opération,
il vient :Pour les
points
et yl’isomorphisme
du groupeC(k) permet
de dire que les matrices sont lesmêmes,
sauf(C~/i)
et((1ylt:) qui s’échangent.
V.
Application
à la diffusion des rayons X. -- La connaissance dessymétries
desphonons permet
de trouver lesphonons
actifs pour la diffusion des rayons Xlorsque
le vecteur de diffusion q estdirigé
suivant l’axe ou dans le
plan
desymétrie.
L’intensité diffusée au ler ordre
par un phonon
i devecteur d’onde k est
proportionnelle
au « facteur destructure »
[5]
suivant :l’indice j désigne
lesmolécules,
de centre r~, l’indice n les atomes deposition
rnj par rapport au centre de lamolécule, j
= 1 ou II. B est un vecteur du réseauréciproque
tel que q = k +B,
exp +1,
392
fn e-Mn
est le facteur de diffusionatomique corrigé
du facteur
Debye-Waller.
L’obtention d’une intensité nulle ne peut venir que d’unecompensation
entreles deux molécules.
1)
Sur l’axeb,
q et k sontparallèles.
Pour unpho-
non de type A avec q =
0, q, 0,
et
A, B,
C les composantes du vecteurla contribution de la molécule 1 est
pour la molécule II on obtient la même
quantité
parce que lescomposantes de E
rnIj expiqrnll sont - A,
n
B, -
C.La diffusion sera nulle si exp
iBrli
= - 1 c’est-à-dire si l’extrémité du vecteur de diffusion est dans une zone centrée sur un noeud
réciproque impair,
si la zone est centrée sur un noeud
pair
ce sont lesphonons
detype
Bqui
ne diffusent pas.2)
Dans leplan a*,
c* on peut montrer que lespho-
nons de types A’ et A" ne diffusent pas
respectivement
dans les zones centrées sur des noeuds
impairs
etpairs
en a*.
3)
En limite de zone la continuité de la diffusion est assurée parcequ’une
fois fixés lephonon
et le vecteurde
diffusion,
on peutchanger
k et B enrespectant
mais unchangement
deparité
de B entraîne un chan-gement
detype
duphonon.
Conclusion. - Cette étude montre que la déter- mination des
fréquences
desphonons
du cristal d’an- thracène par la seule utilisation des rayons X est illu- soire même pour des axes desymétrie
du cristal. Au mieux il y a 6phonons qui
contribuent à la diffusion parpoint
del’espace réciproque
et les directions de vibration ne sont pasimposées
par lasymétrie.
Enfournissant les
symétries
que doitprésenter
lespectre
dephonon
cette étude servira à contrôler l’exactitude du calcul desphonons
dans le modèle deKitaïgorod- sky,
calcullong qui
doit être fait à la machine et a besoin d’être contrôlé. L’étude est valable pour les com-posés
cristallisant avec la même structure comme lenaphtalène.
Bibliographie
[1] WEULERSSE
(P.),
Bull. Soc. Fr. Miner.,1967,
XC, 517.[2]
CRUICKSHANK (D. W.J.),
Acta Cryst.,1956,
9, 915.[3] MARIOT