• Aucun résultat trouvé

Evaluation des performances zootechniques et sanitaires de quelques élevages du poulet de chair de la région de « Bouira »

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Evaluation des performances zootechniques et sanitaires de quelques élevages du poulet de chair de la région de « Bouira »"

Copied!
92
0
0

Texte intégral

(1)

DEPARTEMENT D’AGRONOMIE

Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.AGRO/2019

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER

Domaine : SNV Filière : Sciences Agronomiques

Spécialité : Production et Nutrition Animale.

Présenté par :

SAIKI IBTISSEM

NACEF MERIEM

Thème

Evaluation des performances zootechniques et sanitaires de

quelques élevages du poulet de chair de la région de

« Bouira »

Soutenu le : 06

/ 07 / 2019

Devant le jury composé de :

Mme CHERIFI Zakia MCB Univ. de Bouira Présidente

M. ABDELLI Amine MCB Univ. de Bouira Promoteur

(2)

Tout d’abord nous remercions le bon dieu tout puissant de

nous avoir accordé le courage pour arriver à finir ce travail.

Un remerciement spécial à notre promoteur M. ABDELLI

Amine qui nous a orienté et dirigé durant cette année et aussi

pour sa compréhension et sa patience avec nous.

A tous les professeurs et les enseignants du

Département Agronomie

A tous les travailleurs de CARRAVIC Ain Aloui – Bouira

pour leurs aides à la réalisation de ce modeste travail

Nos remerciements s’adressent à Mme CHERIFI Z pour

avoir présidé notre soutenance.

Nous remercions également Mme DOUMANDJI W pour

avoir examiné notre travail

A tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la

réalisation de ce travail de fin d’étude sans oublier tout le

personnel administratif de l’université Akli Mouhand Oulhadj

_Bouira

(3)

Au nom de dieu le tout puissant et le très miséricordieux.par la

grâce duquel j’ai pu réaliser ce travail que je dédie à :

A la personne qui a sacrifié sa vie pour moi et qui a pris le défi pour mes

études, et ma éclairé le chemin de ma réussite,cher père DJELOUL

A la prunelle de mes yeux, celle qui m a soutenu et qui a pleuré pour

qu’elle me voit toujours au sommet, chère mère AMINA

Et je profite de cette occasion pour leur dire que je les aims et je prie dieu

pour leur donner une longue vie pleine de santé et de bonheur.

Ma charmante sœur ZOHRA qui avec patience, tendresse et sacrifice

durant toutes mes études, elle m’a poussé à s’accrocher malgré les obstacles

et à son époux MOULOUD et mes 2 coups de cœur HANAE et ANISS

Merci pour l’amour, la liberté, les autres qualités qui te caractérisent et

qui font de toi la meilleure des sœurs. Que Dieu te bénisse. Je t’aime

NASSIMA

A mon cher mari SAID la source de la force et de la sécurité. Qu’il

Trouve ici un modeste témoignage de tout l’amour que j’ai pour lui, je

t’aime et merci d’être toujours prés de moi.

A ma chère binôme « MERIEM » pour leurs indéfectibles soutiens

qui m a appris le sens de l’amitié, par sa présence à mes cotés été d’une

valeur inestimable.

Son oublier ma belle famille « AOUICHAT »

A ma belle amie que je n’oublierai jamais, « YASSMINE »

SAMIA & NESRINE.

A tous ce que je n’ai pas cités, et à ceux que j’aime et qui m’aiment.

(4)

Avant tout je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir accordé la foi, le

courage, la santé et les moyens de conception de ce modeste travail.

Je tiens à exprimer mes profonds remerciements aux plus chères personnes à

Mon cœur mes parents

Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma

considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et mon

bien être. Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis

mon enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours.

Que dieu vous protège

A mon chère mari Raouf

A ma charmante sœur Youssera et mon frère Raouf.

A la prunelle de mes yeux « Ibtissem»

que j’adore et à qui je lui souhaite une

vie plain de bonheur.

A tout les membres de ma grande famille.

A mes proches amis(e)s : Noor, Soumia, siham et ma chère Sabrina et a tous mes

amis sans exception.

A toute la promotion 2018/2019.

(5)

La filière avicole a une importance particulière dans la wilaya de Bouira. L’objectif de ce travail nous a permis d’étudier les facteurs zootechniques et sanitaires qui peuvent affecter les performances de poulet de chair dans la wilaya de Bouira. Par conséquent, ce travail était articulé sur deux parties, une enquête représentée par 30

questionnaires auprès des vétérinaires praticiens. En parallèle, un suivi zootechnique et sanitaire a été fait au niveau du centre d’élevage d’Ain Laloui pendant 7 semaines. La combinaison entre le suivi et l’enquête nous a permet de conclure que les éleveurs de la wilaya de Bouira ont souvent négligé certaines paramètres zootechniques et sanitaires et notamment le non respect de vide sanitaire, les règles d’hygiène, le protocole vaccinal et des facteurs d’ambiance. Ainsi, les maladies enregistrées ont été souvent virales et quand il s’agit des maladies parasitaires, la coccidiose était la première cause. En effet, les performances zootechniques ont été faibles et le taux de mortalité était assez élevé en comparant avec les standards.

Mots clés : Suivi, élevage, poulet de chair, performances zootechniques, enquête, Bouira.

(6)

- Résumé

- Liste d’abréviations

- Liste des tableaux

- Liste des figures

Introduction 01

Partie bibliographiques.

- CHAPITRE I :

I- L’aviculture au niveau mondiale et national 02

II- Evolution de la production mondiale 02

III- Evolution de la consommation mondiale 03

IV- L’intérêt et importance de l’aviculture en Algérie 04

V- Les souches les plus répondue en Algérie 04

- Chapitre II : technique d’élevage de poulet de chair

I –Définition d’un élevage de poulet de chair 05

II- Gestion des poussins 05

III- Bâtiment d’élevage et équipement intérieur 08

IV-Type de bâtiment 10

V-Conduite d’élevage 16

VI-période de démarrage 20

VII-Période de croissance… 21

VIII-Période d’engraissement(Finition 22

- Chapitre III : principales maladies de poulet de chair

I-Les maladies parasitaires 23

I-1-Les coccidioses 23

II-Les maladies virales 24

(7)

III-Les maladies bactériennes 29 III-1-Colibacillose 29 III-2-Mycoplasmose aviaire 30

Partie expérimentale I-Objectif 32 II-Matériels et méthodes 32 A. Enquête 32 B. Suivi 34 1. Lieu et date 34 -Matériel 34 1- Lieu et date 34

-2- Description de centre d’élevage 34

-2-1--Description du bâtiment à l’extérieure 34

-2-2-Description du bâtiment à l’intérieure 35

-3-système d’alimentation 36

-4-Système d’abreuvement 38

-5-Le chauffage 39

-6-Le système d’humidification 40

-7- Le système de ventilation 40

-8-Le système d’éclairement 40

-9 -La litière 41

-10-Les animaux 41

(8)

-1-1 Mesures sanitaires ou désinfection 43

-2 Periode d’élevage 44

2-1- Avant l’arrivée des poussins 44

2-2-la mise en plase des poussins 44

-3-La fiche de suivie 46

III-Résultats et discusion :

-Résultats enquete 48

-Discusion enquete enquete 60

-Résultas suivie 62 -Discusion suivie 66 Discussion générale 70 Conclusion et recommandation 73 Références Annexe

(9)

Tableau n°01 : Les principaux producteurs de viandes de volailles dans le monde.. ... 03

Tableau n°02 : Température d’élevage des jeunes pendant les premières semaines ... 06

Tableau n°03 : Nombre d’abreuvoirs et de mangeoires pour 500 poulets ... 13

Tableau n°04 : Normes d'élevage à respecter durant la phase de démarrage pour 1000 sujets ... 20

Tableau n° 05 : Normes d'élevage phase de croissance pour 1000 sujets ... 21

Tableau n°06 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de finition pour 1000 sujets ... 22

Tableau n°07 : Les symptômes de la maladie bronchite infectieuse ... 24

Tableau n°08 : Les symptômes de maladie Gumboro ... 27

Tableau n° 09 : Les symptômes de la maladie de colibacillose ... 29

Tableau n°10 : Le plan du vide sanitaire réalisé ... 43

Tableau n°11 : La norme de densité...45

Tableau n°12 :Programme de prophylaxie médicale réalisé en periode d’élevage ... 46

Tableau n° 13: Le poids para port à l’âge ... 47

Tableau n°14: La densité des effectifs para port à la superficie ... 62

Tableau n°15 : Programme lumineux ... 63

Tableau n°16: Consommation d’aliment ... 64

Tableau n°17 : Gain du poids ... 66

Tableau n°18 : Taux des mortalités cumulés ... 66

(10)

Figure n°01 : la consommation moyenne des viandes par personne dans la période 2014-2016

et la prédiction de la consommation moyenne en 2026. ... 03

Figure n°02 : Distribution automatique d'aliment pour le poulet de chair ... 12

Figure n°03: Chauffage à air pulsé ... 14

Figure n°04: Répartition des poussins... 18

Figure n°05 : Score lésionnel des coccidioses ... 24

Figure n°06 : néphrite avec hypertrophie rénal à gauche comparer ... 25

Figure n°07:hémorragie sévère dans larynx et trachée ... 26

Figure n°08: Des hémorragies seront observées de la bourse de Fabricius ... 28

Figure n°09 : péricardite ... 30

Figure n°10 : les critères de suivi et ceux de l’enquête... 32

Figure n°11 : Méthodologie suivie dans le travail d’enquête ... 33

Figure n°12: Bâtiment d’élevage vu de l’extérieur ... 35

Figure n°13 : Bâtiment d’élevage à l’intérieur ... 36

Figure n°14 : Mangeoires 1er âge (papier) ... 36

Figure n°15 : Mangeoires 1er âge, (plat). ... 37

Figure n°16: système d’alimentation chaine (2ème âge) ... 37

Figure n°17:silo d’aliment... 38

Figure n°18 : Abreuvoir 1erage.. ... 38

Figure n°19 :Abreuvoir 2eme age ... 39

Figure n°20 : Une éleveuse ... 39

Figure n°21 : Humidificateur ... 40

Figure n°22 :système de ventilation ... 40

Figure n°23 : l’éclairement du bâtiment ... 41

Figure n°24: type de litière ... 41

Figure n°25 : La pesée ... 42

Figure n°26 : Thermometre...42

Figure n°27 :préparation du batiment ... 44

Figure n°28: les régions d’étude ... 48

Figure n°29: Les souches les plus rencontrés dans les 4 régions ... 48

Figure n°30:Les pathologies les plus rencontrés dans la région de BOUIRA ... 49

Figure n°31: Les pathologies les plus fréquentes en fonction de l’âge ... 49

Figure n°32: L’apparition de ces pathologies en fonction de la saison ... ... 50

Figure n°33 : Les pathologies les plus fréquentes en fonction les bâtiments d’élevage ... 51

Figure n°34: Les affections les plus fréquentes ... 51

Figure n°35 : Les pathologies les plus fréquentes en élevage de poulet de chair... 52

Figure n°36 : Les différentes bases de diagnostic sur le terrain ... 52

Figure n°37 : Le pourcentage des éleveurs qui respectent le vide sanitaire ... 53

Figure n°38 : Répartition des durés de vide sanitaire chez les éleveurs ... 54

Figure n°39: Réparation du type de constructions des bâtiments d’élevages ... 54

Figure n°40:Répartition des élevages selon l’effectif ... 55

Figure n°41:L’état d’équipement des bâtiments ... 56

Figure n°42: Litière utilisée ... 56

Figure n°43:L’état de ventilation ... 57

Figure n°44 :L’état de l’hygiène des élevages prélevées ... 58

(11)
(12)

Liste des abréviations

CA: Consommation d’aliment.

Cm : centimètre. C° : degré célcuce.

FAO: Food and Agricultural Organisation of the United Nations. FACCO.:système de détection de la chaleur.

J : jour. H : heurs.

INSV : Institut National de la Médecine Vétérinaire. ITELV : Institut Technique des Elevages.

IC : Indice de consommation.

ITAVI : Institut technique de l’aviculture. GMC : Gain Moyen corporel.

GAC : Groupement agricole centre. GMQ : Gain moyen quotidien. g/j/s : gramme par jours par sujet. GQM : Gain quotidien moyenne. g : gramme.

Kg : kilogramme. L : litre.

MADR : Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural. MT : Million de Tonnes.

MADR : Ministère de l’agriculture et de développement rural. m : mètre.

m² : mètre au carrée. MT : Million Ton. mg : milli gramme. ml : millilitre.

Q.A.C : Quantité d’aliment consommé. Sem : semaine.

S : sujet.

(13)

Introduction

Durant cette dernière décennie, la filière avicole algérienne a connu l’essor le plus fulgurant par rapport les autres filières. L’offre en viandes aviaire est passée de 292.000 tonnes en 2009 à près de 530.000 tonnes en 2017, soit une progression de +180%(MADR, 2018). L’industrialisation des élevages avicoles en Algérie s’est imposée alors comme une solution rapide et efficace pour résorber le déficit senti en protéines animales dans le modèle alimentaire algérien (Kirouani, 2015). La viande du poulet de chair est donc une viande bon marché et sa production reste un objectif pour une très large majorité des éleveurs. Cette activité pratiquée à travers le territoire national généré une source financière importante, a-t-il fait savoir en précisant que la wilaya de Bouira est réputée par sa vocation avicole. L’importance de la filière avicole dans cette wilaya est traduite par plusieurs centres d’élevage repro-chair chaperonnés à toutes sortes d’élevage poulet de chair notamment dans les régions d’Ain Bessam, Sour El Ghozlane et Lakhdaria. Ces centres sont connus pour leur production des poussins génétiquement améliorés.

Les améliorations génétiques des poulets de chair réalisées au cours des dernières décennies ont permis d'améliorer considérablement les performances zootechniques et la productivité permettant une croissance rapide (Hocking, 2014). Cependant, l'expression de ce potentiel génétique dépend de plusieurs facteurs, ceux qui sont liés aux éleveurs et d’autres qui sont liés à l’environnement. Pour cette raison, des conditions d’ambiance, d’hygiène, prophylactique et alimentaire devraient être assurées dans les élevages de poulets de chair pour réaliser leur potentiel génétique élevé. En examinant le rendement des élevages de poulets de chair, nous avons déterminé qu'il existe une différence considérable entre le rendement réel sur le terrain et les objectifs cités dans les guides des souches élevées en Algérie. Ceci peut être expliqué par le fait que la majorité des élevages sont loin d’être industriels dans leur conduite (Kheffache, 2005) et leurs conditions zootechniques, sanitaires et environnementales sont mal maitrisées.

L’objectif de cette étude s’inscrit donc dans la recherche des facteurs qui peuvent influencer directement ou indirectement les performances des poulets de chair via une enquêtes dans la région de Bouira en ciblant les vétérinaires dont l'activité principale est l’aviaire. Cette enquête est combinée empiriquement d’un suivi complet d’un élevage du poulet de chair dans la même région dont il serait le référent zootechnique et sanitaire.

(14)

Chapitre I

I -L’aviculture au niveau mondial et national

Les volailles constituent une source de protéine animale appréciable et économique, notamment pour les pays en voie de développement, ce qui a justifié son développement très rapide sur l'ensemble du globe depuis une trentaine d'années (Sanofi, 1999). En l'espace de quelques dizaines d'années, l'élevage fermier et artisanal de caractère traditionnel a été progressivement remplacé par une véritable activité industrielle, intégrée dans un circuit économique complexe. Les unités avicoles modernes, dont la taille moyenne ne cesse de croître, s'orientent de plus en plus vers la spécialisation. Dans ce chapitre, nous avons fait donc le point sur la situation de l’aviculture à l’échelle mondiale et nationale en mettant en avants l’importance de cette filière surtout en terme socio-économique.

II-Evolution de la production mondiale

Les produits issus de l’élevage avicole représentent environ un tiers des protéines consommées dans le monde. L’aviculture est l’une des principales sources de production de protéines animales (viande + œufs) dans le monde (FAO, 2010). Ainsi, les prévisions de la FAO confirment cette tendance et la production totale devrait doubler d’ici 2050 pour répondre à une demande croissante. Cette augmentation de la demande peut s’expliquer principalement par la croissance démographique (plus de 9 milliards d’habitants en 2050) et par la transition alimentaire des pays en voie de développement (Afrique et Asie principalement) où la consommation de protéines animales augmente avec les revenus (FAO, 2006, 2010)

L'élevage du poulet de chair a connu un essor phénoménal, et ceci par l'amélioration rapide des performances de production d'une part, et l'évolution de la consommation d'autre part. L'âge du poulet correspondant à 1,8 kg de poids vif a passé de 38 jours en 1994 à 33 jours en 2003, un indice de consommation de 1,62, et un pourcentage de 18,2 % de viande de bréchet pour 17 % en 1994 (Gonzalez, 2003).

En 2015, la production mondiale de volaille a atteint, selon les estimations de la FAO, 114,8millions de tonne (tableau 1). Le premier continent producteur de volaille en 2015 reste l’Asie avec 35 % de la production mondiale (Chine, Inde, Thaïlande, Indonésie). Alors que 20 % de la production mondiale de volaille est assurée par l’Amérique du Nord (aux Etats-Unis principalement). En 3ème position vient l’Amérique du Sud qui contribue de 19 % de la production mondiale grâce à la production Brésilienne.

(15)

Tableau n°01 : Les principaux producteurs de viandes de volailles dans le monde(FAO, 2016). Production 2015 (MT) Evolution par rapport 2014 Prévisionsde production2016 (MT) Etats Unis 21,2 +2,9 % 21,8 Chine 19,0 +2,8% 18,0 Union Européenne 13,8 +3,8% 14,0 Brésil 13,8 +3,6% 14 ,2 Russie 4,1 +11 ,4% 4,2 Monde 114,8 +3 ,4% 115,8

III-Evolution de la consommation mondiale

Dans le monde entier, la consommation de viande de volaille a augmenté plus rapidement que celle des autres viandes (Ferrara, 1989). Cette augmentation est justifiée d’une part par le fait que ce produit n’est pas entravé ni par des interdits religieux, ni par des traditions culinaires. D’autre part, la préoccupation accrue de ce type de production est dû au fait que les viandes de volailles coûtent moins cher que les autres viandes (Larbieret Leclercq, 1992). De ce fait et d’ici 2030, la position de la viande blanche devrait se consolider pour prendre la première place à terme (Chambre d’agriculture de Bretagne, 2007).La moyenne de consommation mondiale de la viande aviaire par personne peut augmenter dans au cours des prochaines années de 5% (FA0, 2017) (figure n°01).

(16)

IV-Intérêt et importance de l’aviculture en l’Algérie

La filière "chair" connaît un degré de structuration plus avancé par rapport à la filière "ponte" parce que la biologie du poulet est rapide 8 semaines, mais la biologie de la poule est très longue 18 semaines. Globalement, des progrès intéressants ont été réalisés dans la satisfaction des besoins internes en produits biologiques (Ferrah, 1996).Ces derniers sont mis en œuvre que dans le cadre des systèmes d’élevages familiaux ruraux.

L'aviculture comme la lutte contre la malnutrition urgente des problèmes à résoudre vis-à-vis une demande en viande toujours croissante. L’élevage avicole présente des avantages qui sont notamment liés aux :

A. Particularités des volailles (durée du cycle biologique)

L’amélioration génétique est élevée, le renouvellement du cheptel est rapide ainsi que l’accroissement des effectifs.

Le métabolisme élevé de la volaille permet la transformation des matières d’origine végétales en protéine animales.

B. Les avantages techniques

Cette production est techniquement réalisable facilement à grande échelle du fait que les normes de fabrication et de conception des bâtiments, des équipements sont connueset que l’alimentation est totalement maîtrisée. Les maladies des volailles sont connues et les plans prophylactiques protègent les élevages avicoles des grandes épidémies. Outre les techniques de conditionnement sont avancées, il y a lieu de souligner que celles-ci ont donné des résultats appréciables.

C. Les avantages socio-économiques

Au niveau international ce type d’élevage nécessite moins d'investissement que le développement des élevages ovins et bovins. Il peut favoriser l’intégration des productions végétales locales (orge, tourteaux, caroubes) à l’échelle de l’exploitation son caractère hors-sol fait que cet élevage n’exige que peu de place et ne nécessite pas de modification dans le système de culture (Ferrah, 2004).

V-Les souches les plus répondue en Algérie :

Différentes souches existent en Algérie depuis l’indépendance mais trois familles se distingue précisément (Hubbard, Cobb500, ArborAcres).

(17)

I-Définition d’élevage de poulet chair :

C’estuneactivitéaxéeàl’entretienetl’améliorationdesracesdupouletdechairà des fins économiques et a pour but la production d’une viande blanche destinée à la

consommation quotidienne .L’élevage standard du poulet de chair, consiste à

mener à terme l’élevage des poussins jusqu’à l’âge de l’abattage ,en respectant des

normes d’élevage pour une meilleure croissance (nutrition, densité, température, éclairage, hygiène et sécurité) et des conditions de préparation du bâtiment et du

matériel.(Anonyme1).

II. Gestion des poussins :

1-Réception des poussins:

Tout le personnel chargé de la mise en place des poussins doit respecter les

consignes de sécurité sanitaire : avoir des tenues et des bottes nettoyées,

désinfectées. Le chauffeur ne doit pas entrer au bâtiment .Il est conseillé d’avoir

un personnel suffisant pour que ce travail se réaliser rapidement.

Lesboitesdepoussinsdoiventêtrerépartiesdansl’ensembledubâtiment:soitlelongdes lignes des pipettes, soit dans les zones de démarrages. Les boites ne doivent pas

être empilées. Lors que tous les poussins sont rentrés, le bâtiment doit être fermé.

Il faut procéder rapidement aux traitements qui pourraient s’imposer (vaccination par spray par exemple), puis les boites doivent être vidées sans chute brutale des

poussins pour éviter les lésions articulaires. Avec vérification de l’effectif reçu.

Les boites sont immédiatement ressorties de bâtiment ensuite brûlées si elles

sont en carton.(Hubbard, 2006).

II-2-Gestion des poussins :

II-2-1-Qualité sanitaire des poussins: Il faut choisir des poussins indemnes des

maladies transmissibles des reproducteurs aux poussins. La résistance aux agents infectieux doit être recherchée.(Boudeghdegh et Bouanaka, 2003).

(18)

III- Facteurs du milieu III-1-Conditions d’élevage : 1/ Température :

La température ambiante d’un poulailler doit être telle qu’elle permette à des oiseaux dont la température corporelle normale est comprise entre 40 et 41°C de vivre confortablement sans être obligés de trop manger pour se réchauffer ou de trop boire pour se rafraîchir. Le jeune oiseau est incapable de survivre sans le secours d’une source de chaleur extérieure (sa mère ou des éleveuses artificielles) pendant les cinq premières semaines de sa vie. L’adulte, quant à lui, trouve sa zone de confort idéale entre 15° et 20° C (Solar ; 1983).

Tableau n°02 : Température d’élevage des jeunes pendant les premières semaines (Solar; 1983)

2/ Humidité :

L’humidité de l’air (hygrométrie) ne doit pas être trop forte, car elle générait la respiration, entraînerait des maladies respiratoires et favoriserait le développement de tous les parasites (coccidioses, vers, mycoses).Elle ne doit pas être trop faible, ne doit pas provoquer la dessiccation des tissus, causer de troubles graves (néphrites) ni la formation exagérée de poussière. L’hygrométrie idéale d’un élevage doit être de 60 à 70%.On réglera cette hygrométrie en intervenant sur la ventilation, sur le chauffage et sur les sources d’humidité (abreuvoir, litières). (Solar; 1983)

Age Poussins

Sous élevage Dans la salle d’élevage

1er semaine 37°C 30°C

2eme semaine 34°C 27°C

3eme semaine 32°C 24°C

4eme semaine 30°C 22°C

(19)

3/ Composition d’air :

- L’air a un rôle majeur : Il apporte l’oxygène nécessaire à la vie et au métabolisme de la production et la teneur minimum en oxygène est 20 %.

-Il doit évacuer les gaz toxiques résultant de la respiration animale, des fermentations des excrétas (fientes) et des litières ce sont : le CO2 qui ne doit pas dépasser 0.3 % et la concentration maximale de l’ammoniac est de 0.3 %.

-Il doit réaliser toutes ces fonctions par des renouvellements permanents.

-Il doit effectuer ces renouvellements à des vitesses qui ne doivent jamais contrarier les animaux.

-Il doit maintenir une température et une humidité idéale on estime qu’aux basses températures de l’hiver, le renouvellement doit être de 1m3

par heure et par kg de poids vif, alors qu’il peut aller jusqu’à 6 à 10 m3/h/kg pendant les journées chaudes de l’été, et la vitesse de l’air est de : v<1m/s.(Solar ; 1983 )

4/Lumière :

La lumière est importante par son intensité et sa durée journalière, son intensité doit être modérée. Trop forte, elle excite les poulets, les rend nerveux et entraîne du picage et du cannibalisme. (Les oiseaux se mangent les plumes et se font des lésions de la peau jusqu’à la mort). L’intensité de la lumière doit être très faible et la lumière bleutée. Pour le poulet, elle doit être 3 watts/m2. Il est conseillé d’utiliser des rhéostats afin de donner aux oiseaux exactement l’intensité lumineuse appropriée et éviter, par exemple, des picages et du cannibalisme par excès de l’intensité lumineuse (Solar ; 1983).

5/ Bruit :

Les oiseaux destinés à de grandes performances doivent évoluer et vivre dans le calme et la tranquillité.

On veillera donc à leur éviter au maximum le bruit, l’agitation, les frayeurs et une compétition trop forte entre les individus d’un même élevage. Pour ce faire, il faut : - Interdire l’entrée de l’élevage aux animaux d’autres espèces et aux personnes étrangères à l’élevage :

(20)

- A tout changement de densité par mètre carré de sol d’élevage doit correspondre un changement d’aération, du nombre de mangeoires, d’abreuvoirs

(Solar ; 1983).

III- Bâtiments d’élevage et équipement intérieur : 1 - Bâtiments d’élevage :

1.1 - Implantation :

Chaque éleveur doit savoir que pour construire un bâtiment d’élevage important, il doit satisfaire à certaines réglementations et certaines déclarations (mairies et direction des services agricoles). S’il s’agit de bâtiments déjà existants, mais ne servant pas à l’élevage des oiseaux, il y a également une déclaration à faire. Le bâtiment doit être si possible éloigné de toute habitation (100 mètres).

Son orientation tiendra compte des vents dominants (perpendiculaire à ceux-ci); il ne devra pas être, si possible trop éloigné, ni trop proche d’un rideau d’arbres qui risquerait de couper toute aération et de donner trop de fraîcheur. (Solar, 1983)

1.2 - Isolation du bâtiment et dimensions : 1.2.1 - Isolation thermique :

Il est indispensable que le bâtiment d’élevage, constitue une unité de production isolée, dont l’ambiance intérieure ne doit, en aucun cas, subir les variations rapides du climat extérieur. A ce sujet dont il convient d’insister sur son isolation en s’inspirant des techniques de construction qui le permettent, les murs sont en double murette et le toit est renforcé par un faux plafond, ce qui évitent les déperditions de chaleur en hiver et pendant le jeune âge des poussins ainsi que les excès de chaleur au cours des saisons trop chaudes.

*- Murs : les murs peuvent être en plaque métallique double avec un isolant entre elles ou

bien en parpaing qui est moins coûteux.

*-Toit : il est en plaque métallique avec faux plafond ; à simple ou double pente selon que le

(21)

*- Sol : le sol doit être cimenté et doit présenter une légère pente pour faciliter le nettoyage et

la désinfection du bâtiment…

*- Ouvertures :- Portes : le poulailler doit comporter deux portes sur les façades de sa

longueur ; ces dernières doivent avoir des dimensions tenant compte de l’utilisation d’engins (tracteurs, remorques) lors du nettoyage en fin de chaque bande.

*- Fenêtres : la surface totale des fenêtres doit représenter 1/10 de la surface totale du sol, il est indispensable que les fenêtres soient placées sur les deux longueurs opposées du bâtiment pour que l’appel d’air se fasse et qu’une bonne ventilation statique soit assurée, il est également conseillé que les fenêtres soient grillagées afin d’éviter la pénétration des rongeurs et des oiseaux sauvages, vecteurs de beaucoup de maladies infectieuses(Sbaai et Ouail, 2003)

1.2.2 - Dimensions :

*- Surface : La surface du bâtiment est directement fonction de l’effectif de la bande à y

installer. On se base sur une densité de 13 à 15 poulets au mètre carré. La densité à respecter dépend de l’âge d’abattage. Cela correspond à une production différente en kg/m2

/an. Le surpeuplement entraîne des conséquences graves : croissance irrégulière ; poulets griffés, litières croûteuses, coccidioses.(Casting, 1979)

*-largeur du bâtiment : La largeur du bâtiment est liée aux possibilités de ventilation :

- Si on dépasse 8m de largeur, il faut un toit à double pente, avec lanterneaux ou volets d’aération à la partie supérieure.

- On construit couramment des poulaillers de 8 m, 12 m ou 15 m de largeur.

*-longueur : La longueur dépend de l’effectif des bandes à y loger.

Exemple de dimensions de poulaillers :

8m de large x 20 m de long pour 1500 poulets (une partie sert de « magasin » pour les sacs d’aliments).

12m de large x 100m de long pour 10.000 poulets et « magasin ».(Sbaaiet Ouail, 2003)

(22)

1.3 - Densité des volailles :

La densité d’élevage est déterminée par un certain nombre de paramètres qui peuvent être des facteurs limitants. Isolation du bâtiment, humidité, capacité de ventilation.

1.4 - Ventilation :

Ventilation statique : (naturelle) :

Dans laquelle les mouvements de l’air sont assurés par les seules forces physiques naturelles, les poulaillers qui comportent des fenêtres ou des trappes et des cheminées ou des lanterneaux ont une ventilation statique et sont appelés bâtiments clairs.

Ventilation dynamique :

Qui utilise la force mécanique de ventilateurs pour puiser ou pour aspirer de l’air. Les poulaillers qui utilisent la ventilation dynamique totale, sont appelés bâtiments obscurs

Il est toujours impératif d’équiper les bâtiments utilisant la ventilation dynamique de trappes de secours et de systèmes d’alarme en cas de panne.

La ventilation statique utilise suivant la saison et suivant les vents, une ventilation latéro-latérale ou une ventilation latéro-centrale basse ou haute.

Dans la ventilation dynamique, l’extraction est préférée à la pulsion. On doit éviter les courants d’air directs sur les oiseaux, les trop grandes variations de circulation d’air ne doit pas dépasser 1 m/sec.

- Les variations, suivant les saisons, doivent aller de 1 à 8m3/h par kilo de poids vif.

L’aviculteur a néanmoins un rôle important à jouer dans le réglage des appareils suivant les saisons.

IV - Types de bâtiments :

Bâtiments statiques :

Ils sont en général des bâtiments clairs, car la lumière solaire peut entrer par les ouvertures plus ou moins vitrées.

(23)

Il y a les bâtiments clairs (vitrés) et les bâtiments dit obscurs, où la seule source de lumière est la lumière électrique, il faut alors supprimer toute lumière parasite en utilisant des capots extérieurs devant les ventilateurs et les ouvertures des secours.

Dans les bâtiments dynamiques et obscurs, l’homme est intimement responsable de l’apport de l’air et de la lumière, il doit donc être très vigilant et suivre à la lettre les normes de ventilation et de programme lumineux. Ces bâtiments sont plus coûteux dans la construction et le fonctionnement ; mais ils permettent d’élever plus d’animaux et donnent à l’éleveur une plus grande maîtrise de l’ambiance par contre toute erreur devient très lourde de conséquences (Solar, 1983).

IV.1 - Equipement intérieur de la salle d’élevage :

Il s’agit de l’ensemble des instruments et des appareils utilisés pour créer de bonnes conditions d’élevage. Le matériel doit être de bonne qualité et en quantité suffisante pour limiter les risques de mortalité en cas de panne et les phénomènes de compétition entre les animaux (Solar, 1983)

IV.2. - Litière :

La formule classique consiste à mettre en place une litière par chaque bande et à la sortir seulement au départ de cette bande.Il faut que cette litière soit capable d’absorber les déjections des volailles qui sont très liquides et que la masse ne soit ni trop sèche pour éviter la poussière irritant les yeux et la gorge des poulets ni trop humide, car elle croûterait et favoriserait des maladies. On obtient d’excellente litière avec la tourbe qui est absorbante, mais un peu trop sèche.

Suivant ; les disponibilités de l’exploitation, on utilisera par ordre de préférence : la sciure et coupeaux de bois, de la paille hachée, des rafles de mais broyés.

On installe une couche de 20 cm de litière avant l’arrivée des poussins, on peut l’entretenir si elle apparaît trop humide, on mélangeant 50 g de superphosphate par mètre carré, ou en la remuant.(Casting, 1979).

IV.3.- Matériel d’alimentation (Mangeoires) :

(24)

- Des mangeoires poussins pour le démarrage autour de l’éleveuse. Ces mangeoires sont linéaires, en forme de gouttière étudiée pour éviter le gaspillage.

Elles sont munies d’une baguette anti-perchage ou d’un grillage pour empêcher les animaux de souiller leurs aliments (1mètre de mangeoires double face pour 100 poussins).

-Des trémies circulaires, pour les animaux adultes. Elles permettent une autonomie de 2-7 jours, ces modèles réduisent les pertes et la fréquence de distribution, ils peuvent être sur un système mécanique de distribution de l’aliment ; celui-ci est alors amené dans les trémies par un tube aérien placé assez haut pour que le nettoyage du bâtiment ne nécessite pas son démontage (1 trémie de 100 litres pour 120 poulets).(Boudeghdegh

et Bouanaka,2003)

Figure n°02: Distribution automatique d'aliment pour le poulet de chair(Boudeghdegh et Bouanaka, 2003).

(25)

IV.4.- Matériel d’abreuvement :

Deux types d’abreuvoirs sont utilisés selon l’âge de l’animal :

- Des abreuvoirs siphoïdes remplis manuellement pour les poussins (2 abreuvoirs de 2-5 litres pour 100 poussins).

- Des abreuvoirs linéaires à niveau constant pour les animaux plus âgés. S’il n’est pas nécessaire d’envisager une mécanisation de l’alimentation, il est préférable d’avoir une distribution automatique d’eau de façon à ce que les poulets n’en manquent jamais. Une courte interruption de l’abreuvement à toujours des répercussions sur la croissance (1 mètre d’abreuvoir double face pour 200 poulets).(Ross, 2010).

Tableau n° 03 : nombre d’abreuvoirs et de mangeoires pour 500 poulets.(Casting, 1979)

IV.5.- Matériel d’éclairage :

Il est indispensable pour obtenir de bonnes performances, les ampoules doivent être nombreuses et bien réparties sur toute la surface d’élevage :

- 2 watts / m2 en poulailler obscur.

Age abreuvoirs Mangeoires de 1m de

long 2 premières semaines 5 siphoïdes de 2 à 5 litres. 10 mangeoires 1erâge et couvercles de boites à poussins De 15 jours à 45 jours 4 siphoïdes de 20litres ou 2 mètres d’abreuvoirs automatiques. 20 mangeoires (poulets) De 45 jours à l’abattage 4 siphoïdes de 20litres ou 2 mètres d’abreuvoirs automatiques. 30 mangeoires (poulets)ou 10 à 15 trémies de 28litres.

(26)

- 4 watts/m2 en poulailler clair.

Il faut penser à enlever la poussière sur les ampoules de temps à autre et à changer immédiatement toute ampoule devenue hors d’usage.

Un variateur d’intensité permet le réglage de l’intensité pour le meilleur confort des oiseaux.

Une horloge coupe-circuit permet d’établir un programme lumineux. (Solar, 1983)

IV.6 - Matériel de chauffage :

Il permet le démarrage des poussins et l’élevage de certains reproducteurs en climat froid.

Il existe différents types :

*- Appareil à air pulsé :

Principe : pulsion d’air chaud dans le bâtiment.

Avantage : coût de fonctionnement réduit.

Inconvénients : - Investissement élevé.

- Dessiccation de l’air (adapter des humidificateurs à la sortie)

- Refroidissement du bâtiment en cas de panne.

- Entretien hygiénique difficile.

) 1983

Solar, (

Chauffage à air pulsé.

: Figure n°03

(27)

*- Eleveuses :Les éleveuses au gaz sont les plus employées :

- Eleveuse avec chapeau cloche (au fuel, au charbon, au gaz).

- Radiants (gaz, électricité).

Ces dernières ont de gros avantages :

- Investissement modeste.

- Coût de fonctionnement réduit.

- Réglage facile.

- Pas de panne générale.

- Surveillance très facile des animaux. (Solar, 1983).

*- Normes: (Solar, 1983)

- Eleveuse à gaz : 1 pour 500 poulets.

- Radiant 1.500mth/h : 1 pour 500 poulets.

IV.7. - Matériel de ventilation :

*- En ventilation statique : Fenêtres, panneaux ouvrants et lanterneaux.

*- En ventilation dynamique :

Il faut une régulation automatique suivant la température du local, il faut que l’extracteur soit adapté à la charge du poulailler et que l’installation soit correcte.

(Solar, 1983)

IV.8. - Matériel de désinfection :

*- Matériel de nettoyage : - Appareil à pression d’eau.

- Appareil moto-pompe jusqu’à 60 kg/cm2 de pression.

- Générateur de vapeur sous pression (difficile d’emploi).

*- Matériel de désinfection :

- Pulvérisateurs agricoles : 3 à 4 kg/cm2 de pression avec solutions antiseptiques. - Nébulisation (peu employé).

(28)

*- Matériel d’hygiène permanent : - Pédiluves.

- Bottes, blouse ou combinaisons réservées à l’élevage

*-produits :

Il faut utiliser des produits efficaces, économiques, non toxiques pour les oiseaux, non corrosif pour le matériel, actifs contre les virus, les bactéries, les moisissures, tel que :

- Lommasept (pour les locaux vides).

- Prophyl, Iodavic, Misoseptol, Bactol plus ( ND ) M 775 .(Ross, 2010)

IV.9 - Bâtiments annexes :

Tout poulailler doit être réparti en deux parties expérimentales :

L’une pour l’élevage que l’on a vu précédemment et l’autre pour maîtriser l’élevage et évaluer les résultats de production obtenue.

Pour les bâtiments annexes, on doit avoir :

- Bloc administratif contenant divers services techniques et administratifs.

- Lieu de stockage : surtout l’ensemble de fourniture de première nécessité (médicaments, ampoules, fils électriques …etc.).

- Incinérateur : c’est le lieu où se font brûler les cadavres morts.

- Groupe électrogène : pour palier aux pannes d’électricité probables. (Boudeghdegh

et Bouanaka, 2003). V- Conduite d’élevage :

Le poids et l’homogénéité des poussins sont aussi des critères importants .

Si le lot des poussins est composé de parquet d’origine et d’âge différents, les

petits poussins

doiventêtredansunsecteurdebâtimentaudémarrage.Ceciévitel’hétérogénéitéquise crée très rapidement au démarrage lorsque certains poussins plus petits n’ont pas un accès suffisantàl’alimentationetàl’eau.(Hubbard, 2006).

(29)

V.1.Bâtiment: Danslebâtiment,ondoitvérifierlabonnecohérencedessondes,desthermomètresde contrôle, lesécartsdetempératureetl’hygrométrie.(Hubbard, 2006) Techniques de pesée: Automatique: Lecontrôledepoidspeutêtrepermanentlorsquedessystèmesautomatiquesde peséesontmisenplace. L’utilisationdecesappareilsdoitêtretrèsbiencontrôléecarleurfiabilitépeutêtreréduit e notamment pour les lots hétérogènes et en fin d’élevage lorsque les animaux s’alourdissent et sont moins mobiles. Ainsi le nombre d’oiseaux pesés

automatiques diminue avec l’âge et

lesrisquesd’imprécisionpeuventdoncaugmenter.Ilapparaitégalement.  Manuelle:

Lapesées’effectuetouslescinqjours.Elledoitêtrefaiteavecunparcoùtousles

oiseauxdoiventêtrepesés(aumoins100à150poulets).Enfind’élevage,sileslotssont hétérogènes, la pesée et la prévision de poids d’abattage deviennent difficiles. Il sera nécessaire de parquer et peser 100 poulets dans des endroits différents du

bâtiment, en les

(30)

V.2. Distribution des poussins:

• Faireuntriagetoutenéliminantlessujetsmorts,malades,àfaiblepoids,chétifsou présentant des malformations (bec croisé, ombilic non cicatrisé, abdomen gonflé, pattes mal formées….).

• Déposer soigneusement les poussins dans la garde sans chute brutale. Remettre la lumière au maximum quand tous les poussins ont été déposés.

• Observer le comportement des poussins (répartition, pépiement, attitude, activité aux points d’eau).

• La répartition des poussins(Figuren°04)donne une idée sur le respect des certaines normes d’élevage (température, ventilation, lumière, nombre et répartition des points d’eau et d’aliment).

Figure n°04: Répartition des poussins. (Anonyme 4) Lespoussinssontincapablesderéglerleurpropretempératurecorporellejusqu’à atteindrel’âgede12-14jours;pourtant,ilsontbesoind’unetempératureoptimaledansle bâtiment.Al’arrivéedupoussin,latempératuredusolestsiimportantequel’air,d’oùla nécessité de préchauffer le

(31)

bâtiment. La température et l’humidité relative doivent se stabiliser, au moins 24 heures avant de recevoir le lot. On recommande les valeurs suivantes

Température de l’air : 30°C (mesurée à la hauteur du poussin, dans l’aire des mangeoires etabreuvoirs)

• Températuredelalitière:28-30°C • Humidité relative :60-70%

Ces paramètres doivent se contrôler régulièrement pour s’assurer un environnement uniforme dans toute la zone d’élevage, sachant que le meilleur indicateur de la température c’estlecomportementdesoiseaux.(Anonyme5)

Distribuer l’aliment 3 heures après la mise en place des poussins.

Réaliserletestdujabotetdespattes3heuresaprèsladistributiondel’alimentsurun échantillon de 100 sujets pris individuellement. Des pattes froides et du jabot videsse manifestent par l’apparition des problèmes sanitaires, des retards de croissance, des mortalitésélevées.

• Silespattessontfroides,lesproblèmessont:dansl’isolation,températuredusoletde la litière, courant d’air, préchauffage insuffisant, conditions de déchargement et de transport.

• Silejabotestvidesoit:Unmanquedepointsd’eauetd’aliment,poussinsstressésou malades, manque ou excès de chaleur, matériel inadapté mal réparti ou inaccessible, trop forte densité, forme et qualité de l’aliment, mauvais éclairage.(Azeroul,2010). Suite à ces problèmes, on procède alors aux traitements éventuels : vaccination par spray par exemple.(Azeroul,2010). V-3-Fiches d’élevage:

Pour une meilleure gestion de l’unité, l’éleveur doit observer et noter tous les événementsetremarquersuruntableaudebordappeléfiched’élevage.Cettefichedoit

comporter les renseignementssuivants:

L’effectifdespoussinsreçus,datederéception,soucheetorigine. Quantitéd’alimentreçue,datederéception,natureetorigine. Lamortalitéjournalièreetcumulée.

(32)

Le poids desanimaux. Laquantitéd’alimentetd’eauconsommée. Latempératureminimaleetmaximale. Lestraitementsetvaccinations:date,doseetmoded’administration. Prélèvementsdeséchantillonspourfind’analyseaulaboratoire. Toutesanomaliesconstatées(Anonyme4).

VI. -Période de démarrage : Elle dure de 10 à 15 jours :

VI.1. - Qualités du poussin : Elle s’apprécie par quelques critères à savoir : - sa vivacité.

- Son pépiement. - Son ambiance.

Le poids au moyen est de 35 g à la sortie de l’éclosion. Par contre, il faut regrouper dans une ou plusieurs éleveuses les poussins qui ont des performances touts à fait acceptables, alors que mélangés aux autres, il serait la cause d’une hétérogénéité persistante (Ross, 2010).

VI.2 - Densité d’élevage :

Elle est déterminée par un certain nombre de paramètres qui peuvent être limitant : - isolation du bâtiment.

- humidité ambiante. - capacité de ventilation.

*- Les soins au démarrage : le local doit être prêt 36 heures avant l’arrivée des poussins une chute lors des déchargements de plus de 60 cm, peut entraîner des lésions articulaires et tout retard à l’installation des poussins affectera les performances ultérieures (Ross, 2010)

VI.3. - Disposition du matériel au démarrage :

Le petit matériel doit être judicieusement disposé pour respecter les contraintes thermiques du poussin, il convient de noter qu’il est préférable de multiplier les sources de chaleur qu’augmenter la puissance des radions.

(33)

VI.4 - Normes d’élevage :

Les normes à respecter durant cette période sont représentées dans le tableau N° 04

Tableau n°04 : Normes d'élevage à respecter durant la phase de démarrage pour 1000 sujets (Booran, 1986).

Nombre de mangeoires 20 linéaires de 1 m Nombre d’abreuvoirs 10 siphoïdes de 5 l Type d’aliment Anti-stress démarrage

T° Sous éleveuse - Ambiance

32° à 35° C 28° à 30° C

Nombre d’éleveuse 2 éleveuses d’une capacité de 500

Humidité 60 -70 %

Densité Minimum 15/m2

Maximum 25/m2

Eclairement 3 w/m2

VII - Période de croissance

Elle dure en moyenne 30 jours (4 à 6 semaines). Les normes à respecter durant cette période sont représentées dans les tableaux suivants:

VII-1 –Normes d’élevage :

Tableau n°05: Normes d'élevage phase de croissance pour 1000 sujets. (Booran, 1986) Nombre de

mangeoire

25-30 nourrisseurs de 30 L trémies Nombre d’abreuvoir 4 linéaires à double face de 20 L

Type d’aliment Croissance

T° - sous éleveuse - Ambiante

22 °c à 28 °C 20 °c à 24 °C

Humidité 60% à 70%

Densité Maximum 15/m2Maximum 10/m2

(34)

VIII – Période d’engraissement (Finition) :

Elle dure approximativement 15 jours et s’étale selon la durée de l’élevage, qui est en fonction de l’âge d’abattage, lequel est en rapport avec l’indice de croissance, il est donc du 40 à 50 jours pour les souches prolifiques ou du 65-70 jours pour les moins prolifiques.

VIII.1 - Normes d’élevage :

Afin de permettre aux éleveurs la bonne finition du poulet, et son orientation, des normes ont été établis qui est représentées dans le tableau suivant:

Tableau n°06 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de finition pour 1000 sujets. (Boudeghdegh et Bouanaka, 2003).

Nombre de mangeoire 25-30 nourrisseurs de 30 L

Nombre d’abreuvoir 3 linéaires à double face de 2m de long

Type d’aliment Finition

T° 18 °c à 20 °C

Humidité 60% à 70%

Densité Maximum 10 poulet m2

(35)

Chapitre III : Les principales maladies de poulet chair :

I-Les maladies parasitaires

I-1-Les coccidioses

Les coccidioses sont des affections extrêmement répandues en aviculture, elles constituent menace permanente. La coccidiose est une maladie qui résulte de la rupture de l’équilibre entre l’hôte, le parasite et l’environnement. Les coccidioses sont des Eimeriosesdues à plusieurs espèces de coccidioses du genre Eimerie (le seul observe chez les volailles), protozoaires qui se développent au niveau de tube digestif de l’hôte. Les coccidioses déterminant chez les volailles des maladies très graves, en raison de leur évolution souvent mortelle et de leur extension à de nombreux sujets. Les pertes économiques les plus importantes concernent la production des poulets de chair, le coût de coccidiose reste très important (Misima, 2004).

1.2. Les symptômes et les lésions 1.2.1. La coccidiose caecale

E.tenella : la plus grave des espèces, entraine une coccidiose aigue caractérisée par une typhlite hémorragique. La mortalité est de 20% ou plus. En 2 à 3 jours, les volailles ne mangent plus et ne sr boivent plus et l’amaigrissement n’est jamais rattrapé.

1.2.2. La coccidiose de duodénum et jéjunum

E.acervulina : se développe li long de l’intestin, surtout dans le duodénum avec des lésions blanchâtres soit en petites plaque rondes, soit en plaque allongé, soit en cheptel. Ces lésions sont associées aux formes sexées (gamètes, oocytes). Dans les cas graves, la muqueuse est hémorragique due aux formes asexuées.

1.2.3. La coccidiose de l’intestin moyen et terminale

- E.necatrix : entraine une coccidiose suraigüe avec diarrhée sanguinolente et une mortalité élevée .Al autopsie, on observe un ballonnement intestinal, des pétéchies puis des points blancs jaunâtres sur la séreuse, une congestion, des hémorragies et nécrose de la muqueuse.

- E.maxima : peut provoque des coccidioses plus on moins grave avec parfois une entérite hémorragique, un ballonnement, un épaississement de la paroi intestinal et présence d’un mucus brun orangé.

- E.brunrtti : touchela2eme moitié de l’intestin, la paroi s’amincie et se congestionne, les lésions hémorragiquesont visibles sur la séreuse. (Misima 2004).

(36)

E.maximaE.acervilinaE.tenellaE.necatrixE.brunetti

Figure n°05 : Score lésionnel des coccidioses (AAAP).

1.3. Prophylaxie :

Aucune méthodeactuellement disponible ne permet de contrôler parfaitementceparasitisme. Par ailler certains ne sont pas applicables dans certains cas : la chimio préventionn’est pas autorisée chez la poule en ponte du fait du passage éventuel de résidusdans l’œuf, l’élevage sur la litière permanente ne permet pas d’appliquer certainsmesures de désinfection et d’assurer un vide sanitaire du bâtiment. (Frittzceche et Gerreits 1965).

II.les maladies virales :

II.1.Bronchite infectieuse :

Maladie infectieuse contagieuse due à un coronavirus affectant la poule, elle occasionne des pertes économiques en provoquant des signes respiratoires a l’origine de retard de croissance chez le poulet de chair et une chute de ponte chez les pondeuses. Elle provoque des pertes économiques importantes beaucoup pluspar la morbidité qui l’accompagne que par la mortalité qu’elle provoque.

(Anonyme, 2006). II-1-1- Symptômes :

La maladie affecte les oiseaux de tout âge mais s’exprime différemment après une court incubation (20 à 36 heurs) caractérisé par plusieurs formes : (Villat 2001).

Tableau n°07 : les symptômes de la maladie bronchite infectieuse.(Villat 2001).

Forme respiratoire Forme rénale

Râle, toux, éternuement Abattement frilosité, Jetage sero-muqueux Conjonctivite, sinusite

Une néphrite associée a une urolithiase, soif intense.

(37)

II-1-2-les lésions :

II-1-2-1- Lésion de l’appareil respiratoire :

L’ouverture de la trachée et des bronches révèlera quelques pétéchies, jamais d’hémorragie, contrairement à la laryngotrachèite infectieuse. Au bout de quelques jours d’évolution, les voix aérophores, les sinus et les sacs aériens sont remplis d’un enduit catarrhal puis muqueux voir mucopurulent en cas de surinfection bactérienne. (Villat.D, 2001)

II 1-2-2- Lésion de l’appareil rénale :Elles sont caractérisées par la présence des cristaux d’autres

au niveau des tubules rénaux, avec des lésions dégénératives granulaires et une de l’épithélium intestinal. (Venne D et al 2001) Avec le rien normal à droite (JP Picault Anses-Ploufragan)

Figure n°06 : néphrite avec hypertrophie rénal à gauche comparer (JP Picault Anses-Ploufragan)

II -1-3- Prophylaxie : II -1-3-1. Sanitaire :

Toutes les mesures sanitaires sont d’actualité mais insuffisante. il faut les optimiser par une prévention médicale.

II 1-3-2- Médicale :

La maladie naturelle confère une bonne immunité. On est donc en droit d’attente une protection immunitaire des vaccins a virus vivant atténués ou à virus inactivés, il faut également prendre en compte les variant circulant dans un secteur géographique donné pour adapter les valences vaccinalesutilisées dans les programmes de prophylaxie médicale (Villat, 2001)

II-2-Maladie de Newcastle :

La maladie de Newcastle est une maladie infectieuse très contagieuse, affectant surtout les oiseaux et particulièrement les gallinacées. Provoqué par le paramyxovirus aviaire de type 1(PMV1) de la famille des paramyxoviridea genre Rubulavirus. D’ aprèsluthgen (1981) le NDV (Newcastle

(38)

Cette maladie a été diversement nommée « peste aviaire atypique, pseudo peste aviaire, maladie de Ranikn et pneumo-encéphalite… » Et a été souvent confondue avec la peste aviaire, mais c’est l’appellation de « Newcastle » qui à fini par être adopté mondialement. . (Brion., 1992)

II 2-1- Les symptômes et les lésions :

Il existe 5 pathotypes. Les souches méso gènes causent chez les poulets adultes une dépression subite et l’anorexie. Chez les jeunes poulets et les poussins, la mortalité est parfois élevées peut atteindre 50%, elle est précédées de trouble respiratoires graves et de trouble nerveux centraux, les souches vélo gènes causent jusqu'à 1OO% de mortalité ,les signes cliniques observés : dyspnée , diarrhée importante, conjonctivite, paralysie suivie de la mort en 20 à 30 jours ,parfois cyanose et un gonflement périscolaire

Ventricule succenturié (les papilles glandulaires sont décapées surtout à la jonction œsophagienne pro ventriculaire).

Au niveau du gésier, hémorragie de la couche cornée.

Au niveau de l’intestin : pétéchies reparties le long de la muqueuse intestinale. Autres tissus : le cœur, la séreuse, la trachée etc. …….

Figure n°07:hémorragie sévère dans larynx et trachée (HL Shivaprasad).

II2-2- Prophylaxie : II2-2-1- Sanitaire :

Si un foyer infectieux, les seules moyennesdelutte efficaces sont :

Abattage total des oiseux (destruction des cadavres et des œufs qui seront conduit au centre d’équarrissage désigné).

Désinfection des bâtiments et des matérielles d’élevage, destruction des litières (incinération a la chaux vivre)

(39)

Interdiction de l zone contaminée éviter la propagation du virus par tous les vecteur possibles.

(Dominique ballon, 2011)

II -2-2-2- Médicale :

La prophylaxie médicale basée sur la vaccination systématique dans les levages avicoles, est la seul méthode de lutter contrôle maladie de Newcastle, les vaccins à employer sont les suivant :

La souche hitchner B1 (HB1) peut provoquer d’éphémères réaction vaccinales elle est universellement utilisée en primo-vaccination IA souche la sota ; utilisée dans l’eau de boisson chez les poulets de chair, elle est moins atténuée pour le genre GALLUS que HB1 et peut entrainer des troubles respiratoires sur des animaux sains.

La souche VG/GA ; c’est souche vaccinale entérotrope, administrée dans l’eau de boisson ou en nébulisation (Dominique ballon, 2011).

II-3-Maladie de GUMBORO :

La maladie de Gumboro ou bursite infectieuse à été décrite pour la première fois aux USA, près du village de Gumboro dans le Delaware, c’est une maladie virulente, contagieuse, inoculable caractérise par son début soudain, son évolution foudroyante, sa mortalité est immédiatement élève, la destruction des lymphocytes dans la bourse de Fabricius et autres formation lymphoïdes. (Gordon

R.F. ,1979)

II-3-1. Les symptômes :

Tableau n°08 : les symptômes de maladie Gumboro. (D.Villat 2001)

Forme immunologique (moins de 3 semaines)

Forme aigue classique Forme atténuée

.C’est une forme subclinique de traduction paradoxale .elle est due à l’action immunosuppressive du virus qui détruit les lymphocytes B. elle se traduit par retards de croissance, des échecs de vaccinaux ou par l’apparition de pathologies intercurrente.

La mortalité est élevée (prés de 100%), morbidité 30% Anorexie, abattement, diarrhée blanchâtre profuse, soif intense, ébouriffement des plumes.

Ce sont des formes atténuées de la forme aigue sur des poussins de plus de 6 semaines. .

(40)

II -3-2- Les lésions :

- Hémorragie surtout au niveau des muscles pectoraux, parfois sur le myocarde et la masse viscérale

- Bourse de Fabricius hypertrophiée puis atrophiée avec un contenu caséeux (jeaneB.Picaux

1998)

Figure n°08: Des hémorragies seront observée dala bourse de Fabricius (HL Shivaprasad).

II-3-3-Prophylaxie : II-3-3-1- Sanitaire :

 Elle doit être rigoureuse  Désinsectisation

 Désinfection  Nettoyer  vide sanitaire

II-3-3-2- Médicale :

Une bonne protection des poussins passe par le vaccin de parents car les anticorps maternelles persistent 4 a 5 semaines si les poules sont bien vaccinées dans ces transmission immunitaire maternelle persiste pendant tout la ponte. Caséeux (JeaneB.Picaux 1998)

Une poule mal vaccinée = 160 poussins mal protégés, il faut chercher à obtenir des poussins un niveau immunitaire élevée uniforme. (Vinde Vogel, 1992).

(41)

III Les maladies bactériennes : III –1- Colibacillose :

Plusieurs stéréotypes spécifiques d’E. Coli sont responsables de troubles divers chez les oiseaux : infections intra vitellins, septicémies du poussin, omphalites, péricardites, péritonites, salpingites, coli granulomatose, arthrites…Elle représente souvent chez les poulets de chair une complication d’une infection mycoplasmiqueou virale (Anonyme ,2008).

III -1-2- Les symptômes :

La colibacillose respiratoire et le coli septicémie, représentent une dominante pathologique chez les poulets de chair élevée industriellement présent trois formes à savoir. (Le Coanet J, 1992)

Tableau n°09 : les symptômes de la maladie de colibacillose :(Le Coanet J, 1992)

Forme aigue Forme subaigüe Forme congénital

-elle affecte surtout le poulet âgé de 3 semaines.

-inflammation occlue nasal. dyspnée, hyperthermie anorexie, perte de poids.

-Elle touche surtout sujet âgée de 3 a 12 semaines.

-Toux dyspnée,

éternuement.

-Déformation de sinus infra-orbitale (gonflement de la tète).

-la morbidité est importante et la mortalité de 10 a 15 %

-provoque chez les poussins de la mortalité embryonnaire (15 à 20 % et des mortalités en coquilles (3 à 5% ).

III-1-3- Les lésions :

Les lésions sont souvent spectaculaires d’ovo-Salpingite et de péritonite. Chez les poussins lès lésions peuvent évoquer celle de la pullorose : Omphalites. - Rétention du sac vitellin. - Foyer de nécrose hépatique. - Arthrites. - Péritonite. Dans la marche très rapide de la maladie, les lésions peuvent être que septicémique la congestion, les pétéchies se voient dans tous les organes, mais de préférence dans les grandes séreuses, l’intestin, le myocarde, les reins, les muscles pectoraux. (Villat, 2001).

(42)

Figure n°09 : péricardite (P Baloche - Ani-Medic). III -1-4-Prophylaxie :

III 1-4-1- Sanitaire :

Elle vise à lutter contre toute les sources de contamination, les vecteurs animés ou inanimés et les vecteurs favorisants.

Les rongeurs commensaux des volailles sont des «réservoirs» de colibacille virtuellement pathogène est doit être systématiquement combattus.

III -1-4-2-Médicale

Il existe un vaccin inactivé commercial destiné aux pouls reproductrice permettrait d’après l’indication de fabricant d’apporter une protection passive aux poussins issus à condition que le colibacille responsable de la pathogénie soit le plus homologue possible de ceux du vaccin.

Les autovaccins inactivés permettent d’utilisé la souche isolé dans l’élevage concerné est sont efficaces dans la prévention des colibacilloses en ponte, voire en thérapeutique.(Dominique Ballon,

2011).

III- 2-Mycoplasmoses aviaire

Les mycoplasmoses aviaire sont des maladies infectieuses, contagieuses, qui affectent les poules et la dinde ainsi que de nombreuses autres espèces. Elles sont responsables de très graves pertes économiques. Elles résultent de l’infection des oiseaux par des mycoplasmes associés ou non à d’autres agents pathogènes et sont favorisées par les stress biologiques ou liées aux conditions d’environnement (Seddi W, Didani ,2016). Les espèces les plus pathogènes sont : Mycoplasmagalisepticum, Mycoplasma synovie, puis viennent en fonction des circonstances : M. méléagrides, M. Lowae. (Villat. 2001).

III-2-1-Les symptômes

La période d’incubation voisine à 5 à 10 jours. L’infection par MG peut rester subclinique ou se limiter à une simple séroconversion. Dans d’autres cas, elle provoque des symptômes respiratoires

(43)

qui comprennent principalement du coryza, des éternuements, du jetage et de la dyspnée : les oiseaux les plus atteint restent prostrés, le bec ouvert.

La maladie évolue généralement de manière insidieuse et progressive dans l’élevage, sans aucune tendance à la guérison. Cependant le développement de l’infection peut être brutal sous l’effet d’un stress important, certaines souches de MG isolées chez la poule ou chez la dinde montrent une transmissibilité plus faible et le développement dans l’élevage de l’infection par ces souches est plus lent. (Villat, 2001).

III-2-2- Les lésions :

Les lésions peuvent se limiter au début de l’infection à la présence d’une quantité importante de mucus ou à une inflammation catarrhale des premières voies respiratoires, et un œdème des sacs aériens. Puis une inflammation fibrineuse des sacs aériens et de différents organes internes (péritoine, capsule hépatique) peut être observée.

Les lésions d’appareil respiratoire sont parfois sévères chez les oiseaux représentant peu de signes cliniques. Leur intensité dépend des germes de complication de la mycoplasmose. Des lésions de tènosynovite, d’arthrite ou salpingite caséeuse sont parfois observées lors d’infection par des souches à tropisme articulaires ou génitaux plus marqué. (Seddi ,Didania 2016).

III-2-3-. Prophylaxie : III -2-3-1- Sanitaire :

Les techniques de contrôle employées doivent tenir compte de la persistance des mycoplasmes dans l’environnement des poulaillers. (Maoris, 2001)

Des barrières sanitaires très strictes doivent dance être mise en place : opération de désinfection, vide sanitaire, mesure d’isolement de protection de l’élevage, d’hygiène générale et de bon conduit d’élevage.

III-2-3-2- Médicale :

La vaccination peut être utilisée comme moyen de prévention des mycoplasmes aviaires Causé par à M. gallisepticum mais ne permet pas d’éliminer l’infection. (Maoris, 2001).

Figure

Figure n°01 : la consommation moyenne des viandes par personne dans la période 2014-2016 et la
Figure n°02: Distribution automatique d'aliment pour le poulet de chair(Boudeghdegh  et Bouanaka, 2003)
Tableau n°05: Normes d'élevage phase de croissance pour 1000 sujets. (Booran, 1986)  Nombre de
Tableau  n°06 :  Normes  d’élevage  à  respecter  durant  la  phase  de  finition  pour  1000 sujets
+7

Références

Documents relatifs

Léopold III entre alors en contact avec le gouverne­ ment britannique, mais sans se concerter, ni même informer le gou­ vernement belge ; le Premier ministre Pierlot, le ministre

MZ myo1D; MZ myo1G double mutants present an increased penetrance of LR asymmetry defects com- pared to MZ myo1D single mutants, revealing an essential function of myo1G in

The use of such variables as explanatory factors in econometric models may raise methodological problems (endogeneity for ex.). Furthermore, the contexts in which the

‫ ﻫل واﻗﻊ اﻟﺗرﺑﯾﺔ اﻟﺑدﻧﯾﺔ واﻟرﯾﺎﺿﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻻﻛﻣﺎﻟﯾﺔ ﯾﺳﻬم ﻓﻲ ﺗﻌﻠﯾم اﻟﻔﻌﺎﻟﯾﺎت اﻟﻣرﻛﺑﺔ اﻟرﺑﺎﻋﻲ ؟‬‫‪ -‬ﻫل أن ﺑطﺎرﯾﺔ اﻻﺧﺗﺑﺎر اﻟﻣﻘﺗرﺣﺔ ﺗﺳﻬم ﻓﻲ

We consider the evolution in discrete time of a population with a finite number of distinct genotypes where the dynamics are described by a standard replicator equation [8, Section

ةصحلا 16 - ةيعابر ةمضعلا ةيوقت و ـيخضت سوؤرلا - فيرمت SQUAT - فيرمت LA FENTE EN MARCHE - فيرمت HACK SQUAT.. بعصلا ىلإ ؿيسلا فم جردتلا -

Firstly, we propose a weakly supervised technique to train a CNN model using both, labelled and unlabelled sam- ples simultaneously, leveraging on the information available in

As for the influence of the TG biasing conditions, Fig. 14 shows the leakage current RTS evolution after the proton irradiation while varying the reset voltage on five selected