Durée : 4 heures
[ Corrigé du baccalauréat STI Métropole 14 septembre 2012 \ Génie mécanique, énergétique, civil
EXERCICE1 5 points
1. On a∆=¡ 2p
3¢2
−4×4=12−16= −4=(2i)2<0.
L’équation a donc deux solutions complexes conjuguées :
z1=−2p 3+2i
2 = −p
3+i et z2= −p 3−i.
2. a. |zA|2=3+1=4=22⇒ |zA| =2.
On a donczA=2 Ã
− p3
2 +1 2i
!
=2¡
cos56π+i sin56π¢ . Un argument dezAest donc56π.
CommezB=zA,|zA| =2 et un argument dezBest donc−56π. b. zA==2¡
cos56π+i sin56π¢
=2ei56π.
c. A et B appartiennent au cercle centré en O de rayon 2 ; A et B se placent avec leurs ordon- nées, respectivement12et−12. Voir la figure à la fin.
d. On sait que|zA| = |zB| =OA=OB=2, donc le triangle OAB est isocèle en O.
D’autre partAOB=π6+π6=π3.
L’angle au sommet valantπ3, les deux angles à la base ont également pour mesure π3: OAB a ses trois angles de même mesure : il est équilatéral.
3. a. DansC, 2z−4i=iz+2 ⇐⇒ z(2−i)=2+4i ⇐⇒ z=2+4i 2−i ⇐⇒
z=(2+4i)(2+i)
(2−i)(2+i) ⇐⇒ z=4+2i+8i−4
4+1 ⇐⇒ z=10i 5 =2i.
Le nombre complexe 2i est la seule solution de cette équation.
b. Voir la figure c. −−→
BO a pour affixezO−zB=p 3+i ;
−−→AC a pour affixezC−zA=2i+p
3−i=p 3+i Donc−−→
BO=−−→
AC ⇐⇒ OBAC est un parallélogramme, mais on a vu que OB = BA = 2.
OBAC est un parallélogramme qui a deux côtés consécutifs de même longueur : c’est un losange.
EXERCICE2 4 points
1. Les solutions de l’équation différentielle sont les fonctions définies par : t7−→Acos 2t+Bsin 2t,A,B∈R. Donc réponsed.
2. Sirest la raison :u2=u1+r,u3=u2+r=u1+2r.
Or u3==u1+2r ⇐⇒8=2+2r ⇐⇒ 2r=6⇐⇒ r=3. Réponseb.
f′(x)=ex+xex=ex(1+x) : réponseb.
Le coefficient directeur de la tangente au point d’abscisse 1 est égal au nombre dérivéf′(1).
Orf′(x)=3×(−1)e1−x= −3e1−x⇒f′(1)= −3×1= −3.
De plusf(1)=3.
Une équation de la tangente au point d’abscisse 1 est
y−f(1)=f′(1)(x−1) ⇐⇒ y−3= −3(x−1) ⇐⇒ y=3−3x+3 ⇐⇒ y= −3x+6 : réponsec.
STI génie mécanique, énergétique, civil A. P. M. E. P.
zone 1
zone 2 zone 3
zone 4
C2 C1
1,5 2
0,5 1
x y
≈1, 6
PROBLÈME 11 points
Partie A : Étude de fonction
1. On sait que la fonction ln est croissante en particulier sur [1 ; 2] : sa représentation ne peut être que la courbeC2. DoncC1est la représentation de la fonctiong.
2. On lit (voir le graphe) environ 1,6.
3. a. On ah′(x)=g′(x)−f′(x)= −1−1
x=−1−x x .
b. Commex>0, le signe deh′(x) est celui du numérateur−1−x.
−1−x>0⇐⇒ −1>x ⇐⇒ x< −1 ; or ici 16x62 ;
−1−x<0 ⇐⇒ −1<x ⇐⇒ x> −1 : donc la dérivée est négative sur [1 ; 2] : la fonctionh est décroissante sur cet intervalle. On a donc le tableau suivant :
x 1 2
1
−ln 2 h(x)
c. hest strictement décroissante sur [1 ; 2] ; de plush(1)=1>0 et h(2)= −ln 2<0.
Métropole 2 14 septembre 2012
STI génie mécanique, énergétique, civil A. P. M. E. P.
Il existe donc un unique réelα∈[1 ; 2] tel queh(α)=0.
La calculatrice donneh(1, 5)≈0, 09 eth(1, 6)≈ −0, 07 donc 1, 5<α<1, 6, puis h(1, 55)≈0, 011 eth(1, 56)≈ −0, 005, donc 1, 55<α<1, 56.
4. D’après le résultat précédent :
• h(x)>0 sur [1 ;α] : géométriquement cela signifie queC1est au dessus deC2sur l’intervalle [1 ;α] ;
• h(x)<0 sur [α; 2] : géométriquement cela signifie queC2est au dessus deC1sur l’intervalle [α; 2].
Partie B : Calculs d’aires
1. a. Hest dérivable sur [1 ; 2] et sur cet intervalle : H′(x)=3−2x×1
2−lnx−x×1
x=3−x−lnx−1=2−x−lnx=h(x) :Hest donc une primitive de la fonctionhsur l’intervalle [1 ; 2].
b. D’après le résultat précédent : Zα
1 h(x) dx=[H(x)]α1=H(α)−H(1)=3α− α2
2 −αln(α)−
·
3×1−12
2 −1ln(1)
¸
=3α− α2
2 − αln(α)−3+1
2=3α−α2
2 −αln(α)−5 2.
c. En prenant comme valeur approchée deα, 1,56, on a Zα
1 h(x) dx≈3×1, 56−1, 562
2 −1, 56ln(1, 26)−5
2≈0, 269 unité d’aire.
On a vu que sur l’intervalle [1 ; α], le fonctionh=g−f est positive, donc queC1est au dessus deC1et que par conséquent l’intégrale dehsur l’intervalle [1 ;α] est égale en unité d’aire à la mesure de la surface comprise entre les deux courbesC1etC2. Comme l’unité est égale à 10 cm, l’unité d’aire est égale à 100 cm2. Finalement :
A2≈0, 269×100≈26, 9 cm2ou 27 cm2au cm2près.
2. On a de façon évidente :A3+A2= Z2
1
f(x)dx= Z2
1
(2−x)dx=
· 2x−x2
2
¸2
1=2×2−22 2−
·
2×1−12 2
¸
= 4−2−2+1
2=1
2. (c’est de façon aussi simple l’aire d’un triangle rectangle isocèle de côté 1) Donc
A2=(A3+A2)−A3=1 2−
· 3α−
α2
2 −αln(α)−5 2
¸
=3−3α+ α2
2 +αlnα≈0, 231 u.a soit environ 23,4 cm2donc 23 cm2au cm2près.
Partie C : Probabilités
1. La probabilité est égale àP0=1−4 5=1
5=0, 2.
2.
P0 P1 P2 P3 P4
probabilité 0, 200 0, 128 0, 184 0, 216 0, 272
X 0 10 5 2 1
On a : 16
0, 128=125 ; 23
0, 184=125 ; 27
0, 216=125 ; 34
0, 272=125.
Les probabilités sont bien proportionnelles aux aires des quatre zones.
3. a. Voir le tableau au dessus b. La probabilité est égale à :
p(X=0)+p(X=1)+p(X=2)=0, 200+0, 272+0, 216=0, 688.
Métropole 3 14 septembre 2012
STI génie mécanique, énergétique, civil A. P. M. E. P.
c. E(X)=0×0, 200+10×0, 128+5×0, 184+2×0, 216+1×0, 272=1, 28+0, 92+0, 432+0, 272= 2, 904. Sur un grand nombre de lancers un lancer rapportera un peu moins de 3 points.
d. En moyenne un lancer rapporte 2,904 points, doncnlancers rapportent 2, 904npoints. Il faut donc résoudre dansNl’inéquation :
2,904n>100⇐⇒ n> 100 2, 904. Or 100
2, 904≈34, 4.
Il faut donc faire au moins 35 lancers, pour espérer atteindre les 100 points.
Métropole 4 14 septembre 2012