C OMPOSITIO M ATHEMATICA
D. C HENIOT
Une démonstration du théorème de Zariski sur les sections hyperplanes d’une hypersurface projective et du théorème de Van Kampen sur le groupe fondamental du complémentaire d’une courbe projective plane
Compositio Mathematica, tome 27, n
o2 (1973), p. 141-158
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141
UNE
DÉMONSTRATION
DUTHÉORÈME
DE ZARISKI SUR LES SECTIONS HYPERPLANES D’UNE HYPERSURFACE PROJEC- TIVE ET DUTHÉORÈME
DE VAN KAMPEN SUR LE GROUPEFONDAMENTAL DU
COMPLÉMENTAIRE
D’UNE COURBEPROJECTIVE PLANE
D. Cheniot Noordhoff International Publishing
Printed in the Netherlands
Introduction
1. Cet article est une démonstration sans théorie de Morse du théorème de Zariski sur les sections
hyperplanes
d’unehypersurface projective (cf. [10]).
Onpeut
énoncer celui-ci comme suit:THÉORÈME
(1.1) (Zariski) :
Soit Hunehypersurface algébrique
de l’es-pace
projectif complexe
à n dimensionsPn(C).
Si n ~3,
alors pour touthyperplan projectif
L d’un ouvert de Zariski non vide Q del’espace
deshyperplans
dePn(C), l’injection canonique
de L-H danspn( C) - H
induitun
isomorphisme:
pour e eL-H.
2. H. Hamm et Lê
D ûng Trâng
ont donné une démonstrationcomplète
de ce théorème dans une version
plus
forte(cf. [5]),
en utilisant la théoriede Morse. Il ne
s’agit
donc que de faire une démonstrationplus
accessibleà l’intuition
géométrique
et d’ailleursplus proche
de laligne indiquée
par Zariski. Un autre
avantage
de cette démonstration est de donner aupassage le théorème de Van
Kampen
sur le groupe fondamental ducomplémentaire
d’une courbeprojective plane
énoncé en(5.1.5)
ci-des-sous
(cf. [7 bis]
et[1 ]).
Il est satisfaisant d’avoir une méthode de démon- strationunique
pour ces deux théorèmesqui
sont de même nature.Il existe aussi un travail dans la même direction fait par A. N. Varchen- ko. Il n’est pas encore
publié:
il semble que sa méthode est dereprendre
la démonstration
originelle
de Zariski et de la faire marcher à l’aide dulemme
d’isotopie qu’il
cite dans[8].
3. Le
principe
de laprésente
démonstration est le même que dans[1]
où est démontré le théorème de Van
Kampen
sur le groupe fondamentaldu
complémentaire
d’une courbealgébrique projective plane.
C’estgrâce
au
premier
théorèmed’isotopie
de Thom et Mather(cf. [6]
et[7])
que l’onpeut
fibrer en variétésanalytiques
de codimension 1 un sous-ensemble convenable ducomplémentaire
del’hypersurface.
Mais ici comme dans[1 ]
il y a une difficulté auvoisinage
de l’axe deprojection.
Cette difficultépeut
être aisément surmontéequand
l’axe est de dimension 0 maisdans le cas
général,
il serait nécessaire de faire une construction difficile devoisinages
tubulaires de l’axeayant
despropriétés
très fortes. Fort heu-reusement une idée de F. Pham
permet
de contourner l’obstacle: elle consiste àprocéder
à la modification del’espace
lelong
de l’axe.4. La
possibilité d’appliquer
le théorèmed’isotopie exige
l’utilisation de stratificationspossédant
lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney (cf. [9]).
D’après [9]
lemme 18.4 et[6] propositions
2.4 et2.5,
ilsuffit,
pour montrerqu’une partition
F d’un sous-ensemble fermé E d’une variétéanalytique complexe
M est une stratificationpossédant
lespropriétés (a)
et
(b)
deWhitney,
de montrer que:(a)
tout SE f/ est une sous-variété pure de M(b)
!7 est localement finie(c)
Fpossède
lapropriété
defrontière,
c’est-à-dire que pour tout S EF, S
est union d’éléments de V(d)
F vérifie lapropriété (b)
deWhitney,
c’est-à-dire que pour tout S E F et T c- Y avec S cT
ettout y
ES,
il existe une carte(U, Y)
deM au
voisinage de y
telle que pour toutes suites(xn), (y,,), (an)
avec5. Le
paragraphe
1 est consacré au choix(dont
on montrequ’il
est’générique’)
d’unhyperplan
L satisfaisant aux conclusions du théorème de Zariski. Il suffit que L soit transverse à toutes les strates d’une strati- fication del’hypersurface
vérifiant lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney.
Ensuite est choisi un axe A dans
L,
transverse à toutes ces strates.Le
paragraphe
2 est consacré à la modification del’espace
lelong
del’axe A et à une stratification convenable du modifié Z.
Le
paragraphe
3 utilise le théorèmed’isotopie
de Thom et Mather pourmontrer que le modifié moins un nombre fini
d’hyperplans
est un fibrélocalement
trivial enhyperplans projectifs, respectant
la stratification.Puis des
homotopies
de la fibrerespectant
la stratification sont construites.Le
paragraphe
4 se sert des résultats duparagraphe précédent
pour donner uneprésentation
du groupe fondamental du modifié del’espace
projectif
moins le modifié del’hypersurface.
Le
paragraphe
5 consiste enplusieurs
allers et retours entrel’espace projectif et
sonmodifié, permettant
de démontrer le théorème de Zariski.6. Nous utilisons les notations suivantes:
P"(C) désigne l’espace projectif complexe
de dimensionn · Gn,r(C) désigne
lagrassmanienne
des r + 1plans
deC" + 1.
H est unehypersurface algébrique
dePn(C).
Nous dirons différentiable pour C~.
1. Choix de
l’hyperplan générique
L1.1. PROPOSITION
(l.l.l):
Onpeut
munirPn(C)
d’unestratification 1 vérifiant
lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney,
telle queP"(C)-H
soit unestrate. 03A3 est alors
finie
et l’adhérence de toute strate est un ensemble al-gébrique
deP"(C).
PREUVE: La démonstration du théorème 19.2 de
[9] montre qu’en
faitil est aussi valable pour un ensemble
analytique
dans un espaceprojectif.
On
peut
donc munir H d’une stratificationEl
vérifiant lespropriétés (a)
et
(b)
deWhitney. Il
étant localement finie etP"(C) compact, 2B
estfinie. Pour toute strate S
deel,
l’adhérenceS
de S est un ensembleanaly- tique
ferméde Pn(C). D’après
le théorème de Chow(cf. [2]),
c’est doncun ensemble
algébrique. 03A3 = El
u{Pn(C)-H} répond
alors aux con-ditions de la
proposition
1.1.2. PROPOSITION
(1.2.1): L’espace
deshyperplans
deP"(C)
s’identi-fie canoniquement
àPn(C).
Il existe un ouvert de Zariski non vide de cet espace tel que tout élément de 03A9 soit transverse à toutes les strates de E.PREUVE: Comme 1 a un nombre fini de strates et comme l’adhérence de toute strate de 1 est un ensemble
algébrique,
laproposition
est un corol-laire immédiat du lemme suivant:
LEMME
(1.2.2):
Soit V un ensemblealgébrique dans pn(C).
Il existe un ou-vert de Zariski non vide 0 de
l’espace
deshyperplans
dePn(C),
tel que toutélément de 0 soit transverse à la
partie non-singulière
de V.PREUVE: Soit r la dimension de V. Soit B le sous-ensemble de
P"(C)
xG",
r(C)
constitué par lescouples (x, T)
où x est unpoint régulier
de Vet T la variété
projective tangente
à V en x. AlorsB
est le modifié de V lelong
de son lieusingulier. D’après
le théorème 16.4 de[9], B
est unensemble
analytique
de dimension r.B
est contenu dansV Cn,r(C).
En fait
B
est un ensemblealgébrique
de dimension r. Eneffet,
soitVk
unecomposante
irréductible deY et Bk
construit àpartir de Yk
commeB à
partir
de V.B
est union desBk . Soit fi
=0,
1~ i ~ s
unsystème
d’équations
deVk.
A unepermutation
des indicesprès,
l’ensemble despoints
où la matriceest de rang n - r est un ouvert de Zariski non vide U de
Vk.
Pour x EU,
les coordonnéesgrassmaniennes
de la variétéprojective tangente
àTk
enx
sont,
ausigne près,
les mineurs d’ordre n - r deF,
donc despolynômes homogènes
en les coordonnéeshomogènes
de x. Les relationsalgébriques
ainsi obtenues ont encore un sens pour x E
Vk
et,conjointement
avec leséquations de Vk
définissent un ensemblealgébrique
dePn(C)
x G"’’’(C)
qui
a même trace queBk
sur U xGn, r (C).
Comme U x Gn,r(C)
est unouvert de Zariski non vide
de Yk
xG","(C),
la fermeture de Zariski de cette trace coïncide avec son adhérence pour latopologie ordinaire,
doncest
égale
àBk .
Soit maintenant A le sous-ensemble de V x
Gn, r( C)
xPn(C)
constituépar les
triplets (x, T, H)
où(x, T)~ et T ~ H, Pn(C)
étantcanoniquement
identifié à
l’espace
deshyperplans
depn(C).
L’ensemble A estalgébrique
de dimension au
plus r + (n - 1 - r)
= n-1. CommeV Gn,r(C)
estcompact,
laprojection canonique
p :V Gn,r(C) Pn(C) ~ Pn(C)
estpropre et
p(A)
est un ensemblealgébrique
de dimension auplus n -1.
Son
complémentaire
0 est donc un ouvert de Zariski non vide dePn(C).
Tout élément de 0 est en
particulier
dans lecomplémentaire
dep(A
n(B Pn(C))),
donc est transverse à lapartie
nonsingulière
deV,
cequi
démontre le lemme.
1.3. L sera désormais un élément fixé de Q. Nous choisissons mainte- nant un n - 2
plan
A inclusdans L, qui
pourra servir d’axe deprojection.
PROPOSITION
(1.3.1 ):
Il existe unn - 2 plan
A dePn(C)
contenu dans Let transverse à toutes les strates de E.
PREUVE: L étant transverse à toutes les strates de
1,
les traces de cesstrates sur L sont des sous-variétés
analytiques
dont les adhérences sont évidemmentalgébriques.
Le lemme(1.2.2.)
donne alorsqu’il
existe un(n - 2) plan
A dePn(C),
contenu dans L et transverse dans L à toutes les traces des strates de 1.En fait A est transverse à toutes les strates de 1. En effet soit S ~ 03A3 et x E A n S. La transversalité de L à S donne: dim
(TxL
nTx S) =
dim
Tx S-1
et la transversalité de A à L n S dans L donne dim(Tx A
nTx S)
= dim(TxL n TxS)-1
=dim Tx S- 2.
Doncdim (Tx A + TxS)
= dimTx A + dim Tx S - dim (Tx S’
nTx A)
= n.PROPOSITION
(1.3.2):
Tous leshyperplans
issus deA, sauf un nombre fini L1,···, Lm
sont transverses à toutes les strates de E.PREUVE:
Lorsqu’on
identifie l’ensemble deshyperplans
deP"(C)
àpn( e),
leshyperplans
issus de A constituent une droiteprojective.
CommeL E s2 et A c
L,
cette droite n’est pas contenue dans l’ensemblealgébrique
pn( e) - Q,
donc rencontre cet ensemble en un nombre fini depoints.
2. Construction et stratification du modifié Z de
P"(C)
lelong
de A2.1. Nous montrons d’abord que Z est une sous-variété
analytique
dePn(C) P1(C)
et en donnonsquelques propriétés
élémentaires. Nous fixons aussiquelques
notations.Fixons une base de
Cn+1
de manière à ce que leséquations homogènes
de A soient xn
= 0,
xn+1 = 0. Fixonségalement
une basequelconque
deC2. Soit p l’application projective
deP"(C) - A
dansP1(C) qui
à toutpoint
M de coordonnéeshomogènes (x1,···,
xn,xn+1)
faitcorrespondre
le
point p(M)
de coorodonnéeshomogènes (xn, xn+1).
Legraphe de p s’injecte canoniquement
danspn(C) P1(C).
Son adhérence est Z.Z est défini par
l’équation homogène
en(x1,···, xn+1)
et en(yl , y2) :
xny2 - xn+1y1 = 0. C’est un ensemble
algébrique
nonsingulier
de di-mension n. C’est donc une sous-variété
analytique complexe
fermée dedimension n.
sont les
projections canoniques,
nous posons:La restriction de ç à
~-1(Pn(C)-A)
est unisomorphisme
de variétésanalytiques
de(p -’(Pn(C) - A)
surpn(C)-A.
Pourx~Pn(C)-A,
on a~-1(x) = (x, p(x)).
Pour touta e A,
on a~-1(a) = {a} x P1(C).
L’image réciproque ~-1(A)
=A XP1(C)
est une sous-variété de Z de dimension n - 1.L’application p
est une submersionanalytique.
Pour tout bc- Pl (C), -1(b)
=Lb x {b} où Lb
estl’hyperplan
depn(C)
issu de A vérifiantp(Lb-A) = {b}.
Nous posons:Pour tout
hyperplan
K deP"(C),
issu deA,
on aet
(plg
estl’isomorphisme canonique
deK
sur K.Soit eo un
point
deL
n~-1(A)
non situé sur~-1(H).
Lepoint 9(e,,)
appartient
à A - H. Lepoint
eo servira depoint-base.
Soit a la droite
{~(e0)} XP1(C).
On a a nqJ-l(H) = ~.
Elle servira àrelever les lacets de
P1(C).
2.2. Notons
~-1(03A3)
l’ensemble des~-1(S)
pour S ~ 03A3. Nous en- tendons raffiner~-1(03A3)
en une stratification vérifiant lespropriétés (a)
et
(b)
deWhitney
où~-1(A)
et oc soient unions de strates. Pluspréci-
sément :
PROPOSITION
(2.2.1):
Il existe unraffinement
de~-1(03A3) qui
est unestratification
de Zvérifiant
lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney
et où~-1(H), ~-1(A),
a sont unions destrates. 1:
peut en outre être construite de telle sorte que pour touthyperplan
K dePn(C)
issu deA,
autre queL l’ ...,
Lm, K
soit transverse dans Z à toutes les strates de1:.
PREUVE: Pour toute strate S de
1, s P1(C)
est transverse à Z dansP"(C) P1(C).
Eneffet,
la transversalité en unpoint
x commun àS P1(C)
et~-1(Pn(C)-A) provient
de ce que qJ est submersive au-des-sus de
Pn(C) - A,
et queTx~
=pr, 1 Tx Z.
Si maintenant x E AP1(C)
et x E S x
Pl (C),
elleprovient
de la transversalité de A et S dansP"(C).
Nous obtenons alors que
~-1 (1)
est une stratification vérifiant les pro-priétés (a)
et(b)
deWhitney
de Zgrâce
au lemme suivant:LEMME
(2.2.2) :
Soit E unestratification vérifiant
lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney
d’un sous-ensemblefermé
E d’une variétéanalytique
com-plexe
M et soit P une sous-variétéfermée
de M transverse à toutes les stra- tes deE,
et N une autre variétéanalytique complexe.
Considérons les par- titionsEl, I2, 03A33
de E xN,
E nP,
E u Prespectivement,
ainsidéfinies:
03A31
est l’ensemble des S x N pour S c- 1I2
est l’ensemble des S n P pour S e 1E3
est l’union deE2,
de{P-E}
et de l’ensemble des S -P pour S E E.Alors
Il, I2, E3
sont desstratifications vérifiant
lespropriétés (a)
et(b)
de
Whitney.
Avant de démontrer ce
lemme,
nous terminons la démonstration de laproposition (2.2.1).
La sous-variété
~-1(A)
de Z est transverse dans Z à toutes les stra- tes de~-1(03A3).
Eneffet,
si SE E et(h, b)
E~-1(S)
n~-1(A),
on a:et
Notre assertion revient donc à dire que
on n’a pas
Th S
cThLb
car alors on auraitThS+ThA
cThLb
et S neserait pas transverse à A. Donc dim
Th S
= dim(Th S
nThLb)+
1.Comme dim
ThS
= dim(Th S n ThA)+2,
on obtient:dim (Th S n ThLb+ThA)
=dim (Th S n ThLb)+dim Th A
d’où le résultat de transversalité.
Il résulte maintenant du lemme
(2.2.2)
queest une stratification de Z vérifiant les
propriétés (a)
et(b)
deWhitney
et
raffinant~-1(03A3).
Onpeut
remarquer que~-1(H) et ~-1(A)
sont unionsde strates. Comme a n
9 - 1 (H)
=0,
on voit de manière évidentequ’en
subdivisant la strate
~-1(A-H)
en a et~-1(A-H)-03B1
on obtient unenouvelle stratification
1;
de Zayant
lespropriétés
voulues.Soit enfin K un
hyperplan
deP"(C)
issu deA,
autre queL1,···, Lm.
Soit S ~ 03A3 et c ~
~-1(S-A)
nK. Que K
est transverse à~-1(S-A)
enc,
provient
de ce que ç étant unisomorphisme
au-dessus deP"(C) - A, TeqJ
est unisomorphisme
deTcZ
surT~(c)Pn(C) qui transporte Tc~-1 (S-A)
surT~(c)(S-A)
etTeK
surT~(c)K.
Alors K étant transverse à S en~(c),
on aT~(c)K+T~(c)(S-A) = T~(c)pn(C),
et doncTc~-1 (S-A)+TeK
=TeZ.
Pour voir ensuite que
K
est transverse à~-1(S ~ A)
en c =(h, b),
onconstate que
Tc~-1(S ~ A)
=Th(S~A) TbP1(C)etTc= ThK {0}.
Donc
Tc~-1(S ~ A) + Tc
=ThK TbP1(C)
et le résultat découle de dimThK
= n - 1 et dimTbPI (C)
= 1. Enfin la transversalité deK
à a en c =(h, b) provient
deTeK
=ThK {0)
etTc03B1
={0} TbP1(C).
La
proposition (2.2.1)
est ainsi démontrée.PREUVE DU LEMME
(2.2.2) : Pour S ~ 03A3,
S x N est évidemment une sous-variété de M x
N;
P étant transverse àS,
S n P est une sous-variété deM;
enfin P et E étant fermés S - P et P - E sont des sous-variétés de M.
D’autre
part
le caractère localement fini de 1 entraîne de manière évi- dente celuide 1:’ l’ 03A32, 13 -
Alors, d’après l’introduction,
section4,
il suffit de montrer que pour toute strateS, S
est une union de strates(propriété
defrontière)
et devérifier la
propriété (b)
deWhitney.
Tout aulong
de la démonstration S et T seront deux strates de1,
avecS c T
Propriété
defrontière:
PourEl
elleprovient
de ce que T x N =T x
N.Pour
12,
P étant transverse àS, d’après [6]
corollaire10.4,
on a S n P ~c
T n P,
doncT n P c
T n P et P étant ferméT n P = T n P,
d’oùle résultat.
Pour 13
onpeut
raisonnerséparément
surchaque composante
deM,
donc supposer M connexe. Nousdistinguons
deux cas. Si dimP = dim M alors P = M car P est fermée et le résultat est trivial sauf pour
P - E;
mais 1 étant stricte et localementfinie,
Eest,
en raison de lapropriété
defrontière,
réunion localement finie d’ensemblesanalytiques,
donc est un ensemble
analytique; donc,
ou bien E = M = P c’est-à-dire M-E =0,
ou bien M-E = M = Pqui
est union de strates.Si,
par contre, dimP ~
dimM,
alorsP ~
Met,
pour tout x EP, dim.,P dimx M
et comme P et T sont transverses pour tout x c- P nT, dimx
P n T
dimxT,
donc T-P =T
etT
est union de strates de13;
pource
qui est de P - E,
ou bien E = M et P - E =0,
ou bien dim E dim Met P étant transverse à toutes les strates de
1, dimx (P
nE) dimx
Ppour tout x ~ P n
E,
donc P - E = Pqui
est union de strates deI3.
Propriété (b)
deWhitney:
Lapropriété
se lisant sur des cartes deM et
N,
onpeut
supposer M = CP et N = C’’.(xn)
et(yn)
seront des suitesdans
CP, (Un)
et(vn)
dansCr, (an)
dans C. Pour03A31,
supposonsavec
(y, v)
E S x Cr.Supposons
d’autrepart
et,
d’après
lapropriété (b)
deWhitney
pour1, 11
ETl.
Donc 1 ETl
x cr.Pour
03A32 ,
supposons xn ET n P,
yn E S nP,
Les
grassmaniennes
étantcompactes,
onpeut
extraire une suite(xni)
de(xn),
telle queAlors
Tl = T2
nTyP. D’après
lapropriété (b)
deWhitney
pour1,
1 E
T2 ;
d’autrepart,
comme xn E P et yn EP,
1 ETyP,
d’où le résultat. Pour03A33,
iln’y
a deproblème
maintenant que pour S n P et P - E.Supposons
xnEP-E, yn ~ S ~P,
Alors
Tl = TyP
et xn et ynappartenant
àP,
1 ETyP.
Cela achève la démonstration.
3. Fibration de Z moins un nombre fini
d’hyperplans homotopie
de la fibre3.1. Soit
L~
unhyperplan
deP"(C)
issu de A et distinct deNous fixons les notations suivantes:
DEFINITION
(3.1.1):
Nous dironsqu’un
fibré localement trivialf :
E ~ B estcompatible
avec unepartition
P de E ou que la fibrationrespecte
P si pour tout x EB,
il existe unvoisinage
ouvert U de xdans B,
un espace
topologique F,
unepartition Pp
de F encorrespondance
bi-univoque
avecP,
et unhoméomorphisme gl : f-1(U) ~
U x F tel que pourtout y ~ f-1(U),
prl(03C8(y))
=f(y)
et si y ES, S E P, alors 03C8(y)
E Ux
sF,
oùSF
est lecorrespondant
de S dansPp.
Nous dirons que la tri- vialisation localerespecte
P.PROPOSITION
(3.1.2):
Y estun fzbré topologique
localement trivial com-patible
avec|F, de base R et
deprojection pl
Y.|F
est la stratification de Ypossédant
lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney
obtenue enprenant
les traces sur l’ouvert Y des strates deÉ.
PREUVE:
L’application |
É9 est propre et elle est submersive surchaque
strate
de |P d’après
laproposition (2.2.1 ) , et |P
vérifie lespropriétés (a)
et(b)
deWhitney. Donc, d’après [6] proposition
11.1(1er
théorèmed’isotopie
deThom-Mather),
9 est un fibré localement trivial de base R et deprojection |
P. En fait la démonstration de[6] proposition
11.1et le corollaire 10.3 de
[6],
montrent que la fibrationrespecte Y.
On a le corollaire immédiat:
COROLLAIRE
(3.1.3):
H est unfibré
localement trivial de base R et deprojection
1t, lafibration
respectant3.2. Dans cette
section,
nous démontrons uneproposition qui permettra
de donner une caractérisation convenable des relations dans1tl (d’t’, eo).
C’est une
proposition
dutype
des théorèmesclassiques
de relèvementd’homotopie.
Mais ces théorèmes ne segénéralisent
pas aux relèvementsrespectant
certainespartitions. Cependant,
dans le casparticulier présent,
on a:
PROPOSITION
(3.2.1):
Pour tout lacet 11 de base eo dansA,
il existeune
homotopie Jl : W
x[0,
1] ~
del’injection canonique
de rc dansX, qui
relève 7r 0 il,qui
respecte~-1(A)
et où eo parcourt 11.C’est-à-dire que pour tout x
~ l, tout y
~~ n~-1(A)
et tout t e[0,1],
on a:
PREUVE: Pour
imposer
que eo parcoure il, il suffitd’imposer que J~
re-specte
enplus
a. Enfait,
nous faisons en sorte queil respecte |X.
Soit O =
to, ti , ..., tk
= 1 une subdivision de[0, 1 ] telle
que pour touti, O ~ i ~ k - 1,
na~([ti, ti+1]) C Ui,
oùUi
est un ouvert de £%au-dessus duquel
il y a une trivialisation03C8i: 03C0-1(Ui)~ Ui
x Frespectant
11,Y. Définissons f0 : L {0} ~
Jepar fo(x, O) -
x.Supposons qu’on
ait
prolongé fo
en unefonction fi : L [0, ti]
avec7r(fi(x, t)) = 7r(il(t»
pour
(x, t)
~ L x[O, ti]
et!ï(x, t)
e Spour S ~ |H, x ~ S
nL, t
E[O, ti].
Nous avonsfi(L {ti}) ~ 03C0-1(Ui)
et03C8i(fi(x, ti))
=((03C0o ~)(ti), hi(x))
pour x ~ L avechi:
L ~ F continue.Nous
prolongeons
maintenantfi
enfi+1:
W x[0,
ti+1]
~ H enposant fi+1(x, t)
=03C8-1i((03C0° ~)(t), hi(x))
pour(x, t)
~ L[ti, ti+1].
Alors,
par constructionfi+1(x, t)
E S pour S ~|H,
x ~ L~ S, t ~ [O, ti+1]
et aussi03C0(fi+1 (x, t)) = 7r(il(t»
pour(x, t)
c- %x[0, ti + 1].
Nous obtenons ainsi de
proche
enproche fk
=J~.
4. Détermination du groupe fondamental de
Z-~-1(H)
La méthode suit de
près
celle de[1] §§ (1.2)
et(1.3).
4.1. On a la suite exacte
d’homotopie
des espaces fibrés :Or e a le
type d’homotopie
d’unbouquet
de cerclesqui
est ungraphe.
Donc
(03C02(R, e0)
= 1. On a alors lapetite
suite exacte:où i.
est induit parl’injection canonique
de W dans Je et n* induit par 7r.D’autre
part nid
est unhoméomorphisme
de A sur R donc induit unisomorphisme
de03C01(A, e0) sur 03C01(R, eo).
On en déduit la nouvelle suite exacte:avec une section naturelle de r :
l’homomorphisme
induit parl’injection canonique
de A dans3Q.
Cette section estinjective
etpermet
d’identifier1tl (d, e0) à
un sous-groupede 03C01(X, eo).
D’autrepart i. permet
d’iden-tifier 03C01(L, eo) à
un sous-groupedistingué
de03C01(H, eo).
Soient
h1,···, hm
desgénérateurs
du groupe libre03C01(A, eo).
Supposons
donnée uneprésentation (qui
existetoujours)
de03C01(L, eo)
par
générateurs
et relations.Alors comme dans
[1]
on obtient:PROPOSITION
(4.1.1.):
Uneprésentation
de03C01(H, e0)
est donnée par lesgénérateurs
de 1tl(W, eo)
eth1,···, hm
et par les relations de03C01(L, e0)
etles relations:
où l’action
est
définie
comme suit:Soient ~1,..., I1m des
représentants qu’on
suppose fixés deh1,···, hm respectivement.
Soit y unreprésentant quelconque
de g.L’élément 9 . hj
est la classe
d’homotopie dans W
du lacet 03B3·1Jj défini par:pour t E
[0, 1], J~j
étant défini dans laproposition (3.2.1).
La classeg -
hj
nedépend
pas du choix de y, car si K :[0, 1]2
- W est une homoto-pie
de y sur y 1,(x, t)
HJ~j(K(x, t), 1)
est unehomotopie
de 03B3· ~j sur03B31·
l1j
dans L.4.2. Nous démontrons maintenant la:
PROPOSITION
(4.2.1 ) : Une présentation de 03C01(Z-~-1(H), e0)
est donnéepar les
générateurs
et relationsde n 1 ( L- ~-1 (H), eo)
et les relationsPREUVE: L’ensemble
Z-~p -1 (H)
est obtenu àpartir
de :Yf par l’in- troduction de(1
~···~!:. u ~)
n(Z-~-1(H)) qui
est une sous-variété fermée de codimension réelle 2 de
Z-~-1(H). D’après [5]
X. 2.3
l’injection canonique
de 3Q dansZ-~-1(H)
induit donc un homo-morphisme 1Cl(£’ e0) ~03C01(Z-~-1(H), e0) qui
estsurjectif.
Par suite03C01(Z-~-1(H))
est obtenu par la seule introduction de nouvelles rela- tions.Comme nouvelles relations on a les relations évidentes
hi
= 1 pour1
~
i~ m puisque
a estsimplement
connexe et inclus dansZ-~-1(H).
Nous allons montrer que ce sont les seules.
Pour
cela,
il suffit de montrer que toutlacet y
de base eo contenu dans 3Q ethomotope
dansZ-~-1(H)
au lacet constant en eo esthomotope
dans 3Q à un certain lacet dont la trivialité dans
Z~-1(H)
estconséquen-
ce des relations
hi
= 1. La relationexprimant
que y esthomotope
à unpoint
sera alorsconséquence
des relationshi =
1.Soit donc K une
homotopie
dansZ-~-1(H) de Il
vers le lacet constanten eo . Nous dirons que K est en
position générale
sil’image réciproque
deL
1 U ... um ~ Loo par K
estcomposée
d’un nombre fini depoints
contenus dans
[0, 1]2.
Nous avons le:LEMME
(4.2.2) :
Soit Il un lacet de base eo dans X. S’il existe une homo-topie
dansZ-~-1(H) dey
sur le lacet constant en eo, alors il existe unetelle
homotopie qui
est enposition générale.
PREUVE: C’est un corollaire de
[4]
IV 4.5 que dans une variété diffé- rentiable un lacet esthomotope (avec point fixe)
à un lacetdifférentiable,
et que si deux lacets différentiables sont
homotopes,
il existe unhomotopie
différentiable
(toujours
avec unpoint fixe!)
entre eux. Soit donc pi unlacet différentiable de base eo
homotope
dansH à 03BC
et soit K une homo-topie
différentiable dansZ-~-1(H)
de 03BC1 vers le lacet constant en eo .K est définie dans
R2
avecK(x, t)
=03BC1(x)
pour t ~0, K(x, t)
= eopour
t ~
1 etK(x, t)
= eopour x ~
0et x ~
1.D’après
le théorème de Sard(cf. [3] 16.23),
les valeurscritiques
dep o
K forment un ensemble de mesure nulle dansP1(C).
Parconséquent
tout ouvert de
P1(C)
contient despoints qui
ne sont pas valeurcritique
de03BFK.
D’autre
part : Z ~ P1(C)
est propre etsubmersive,
doncd’après
lethéorème d’Ehresmann c’est une fibration différentiable localement tri- viale. Pour
chaque 03BBi, 1 ~
i~ m
et i = oo, soitUi
unvoisinage
ouvert de03BBi
dansP1(C),
telqu’il
existe une trivialisation différentiable03C8i: -1 (i)
~ i
x F de Z au-dessus deUi.
Soit maintenant à la distance usuelle sur
P1(C)
etdi
la distance surU, x F
définie pardi((x1, YI)’ (X2, y2))
= sup(d(Yl’ Y2), b(X1, x2))
où d est une distance définissant la
topologie
de F. Lecompact 03C8i(K([0,
1]2)-1(i))
ne rencontre pas le fermé03C8i(~-1(H) ~ -1(i)).
Leurdistance
pour di
est donc ai avec ai > 0. SoitVi
undisque
ouvert(pour 03B4)
centré en
 1,
contenu dansUi,
de diamètre inférieurà ai
et telque -1(Vi)
ne rencontre pas le
compact 03BC1([0, 1 ]).
Onpeut
supposer deplus
lesYi disjoints.
Chaque Yi
contient unpoint j; qui
n’est pas valeurcritique
dep
o K.D’après [3] 16.26.8
il existe undifféomorphisme
h deP 1 (C)
sur lui-mêmetel que
h(03BEi)=03BBi
pour tout i et tel queh(x)
= x pourx ~ Yl
w ...~ Vm ~ V~.
Nous définissons k : Z ~ Z park(x) = 03C8-1i(h((x)), qi(x))
pour
x ~ -1(Vi)
et park(x)
= x en dehors de-1(Vi),
avec qi défini par03C8i(x) = (p(x), qi(x».
Alors k est undifféomorphisme
et o k =hop.
Nous posons enfin
K1 = k o
K. Par constructionKl
et K coïncident endehors de
[0, 1]2
etKl ([0,
1] 2 )
ne rencontre pas~-1(H),
doncKl
est unehomotopie
différentiable dansZ-~-1(H)
de vers le lacet constant en eo. D’autrepart
h étant undifféomorphisme p o K1 = h o o K et o K
ont mêmes
points critiques.
Donc pour touti,
1~
i ~ m et i = oo,Ai
n’est pas valeur
critique
dep o Kl
sansquoi ji serait
valeurcritique
dep o
K. Alors(p o K1)-1(03BBi)
est une sous-variété fermée deR2
de dimension0,
dont l’intersection avec lecompact [0, 1]2
est formée d’un nombrefini de
points.
Cela montre queKlB [0, 1]2
est enposition générale,
et ilsuffit de la
juxtaposer
avecl’homotopie de 03BC
vers 03BC1 dans W pour achever la démonstration du lemme(4.2.2).
Nous supposons maintenant que K est en
position générale.
Nousallons
procéder
à un’découpage’
de K pour démontrer laproposition (4.2.1).
Soientk1,···, kp
lespoints
de[0,1]2
tels queK(ki) ~ 1 ~ ···
u
!:. u ~.
Nous allonsextraire p disques
ouvertsD1, ···, Dp
respec-tivement centrés en
kl, - - -, kp
et d’adhérences mutuellementdisjointes.
Nous pouvons choisir les
Di
suffisammentpetits
pour quesi j; est
un lacet contenu dans Fr
Di d’origine
ci alors K oÇi
esthomotope
commeapplication (sans point fixe)
dans H à un lacet contenu dans A. Cela résulte du:LEMME
(4.2.3):
Si M unpoint
de9 (H)
pouri fixé,
1 ~ i ~ m oui = 00. Il existe un
voisinage
V de M dans Z -~-1 (H)
tel que tout lacetde
V-i
soit contenu dans X ethomotope
commeapplication (sans point
fixe)
dans X à un lacet de A.PREUVE: Si nous considérons la stratification vérifiant les
propriétés (a)
et
(b)
deWhitney
de Z en les deux strates a etZ- a, p : Z ~P1(C)
estsubmersive sur chacune des strates et propre.
D’après
lepremier
théorèmed’isotopie
de Thom et Mather(cf. [6] proposition 11.1 ), p
est une fibra-tion localement triviale
respectant
cette stratification. Soit donc U unvoisinage
ouvert deAi’
avec ne contenantpas Âj pour j :0 i
et telqu’il
existe une
trivialisation .p : -1()~ U x F
de Z au-dessus deLT
re-spectant
a. Soit a défini par03C8(Ai) = (Ab a). Comme g/ respecte
oc on a03C8(03B1~-1()) = {a}.
PosonsH1 = 03C8(~-1(H) ~ ~-1()). H1
estcompact.
On a03C8(i) = {03BBi} F.
On est donc ramené à montrer l’as- sertion suivante:Soit N un
point
de({03BBi} F)-H1.
Il existe unvoisinage
W de Ndans
( F) - H1
tel que tout lacet contenu dansW-({03BBi} F)
soithomotope
commeapplication
dans(V - {03BBi})
xF- Hl
à un lacet contenudans
U x {a}.
Posons N =
(Ai’ b), Hl
n({03BBi}
xF) = {03BBi}
xHF.
Il existe un chemind’origine
b et d’extrémité a dansF- HF .
En effet03C8-1
envoie lecouple ({03BBi} x F, {03BBi}
xHF)
sur(Li , Li
n~-1(H)) qui
est à son tourenvoyé
par ç sur lecouple (Li, Li
nH)
etLi-Li
n H est connexe par arcspuisque Li
n H est unehypersurface algébrique
deLi.
Soit donc x un cheminj oignant b
à a dansF- HF .
Il existe un
voisinage
ouvert contractileUo
de b et unvoisinage
ouvert 4Y de
HF
rencontrant niUo
ni03BA([0, 1 ]).
Laprojection
sur lepremier
facteur deHl
n(
x(F- 0lI)
est uncompact
ne contenant pasAi.
Soitlfio
unvoisinage
ouvertde Âi
contenu dans et ne rencontrant pas cetteprojection.
Alors on a(V0 F) ~ H1 = (V0 U) ~ H1
etV0
x(F- 0lI)
ne rencontre pasHl.
Nous prenons pour W l’ensemble
Vo
xUo qui
ne rencontre pasH1 · Uo
étant
contractile, (V0 - {03BBi}) {b}
est rétracte par déformation deW-({03BBi} x F).
Parconséquent
toutlacet li
contenu dans ce dernier en-semble est
homotope
commeapplication
dans(-{03BBi}) F-H1
àun lacet pi contenu dans
(Vo - {03BBi})
x{b}.
Alors J :
[0, 1]2
-( - {03BBi})
xF- Hl définie par J (x,y) = (pr1(03BC1 (x», x(y))
est unehomotopie
commeapplication
de pi vers un lacet contenu dansU
x{a},
cequi
démontre le lemme(4.2.3).
Nous reprenons la démonstration de la
proposition (4.2.1 ).
LesDi
étantmaintenant convenablement
choisis, K o 03BEi
esthomotope
dans 1%° à unlacet de base
K(ci)
de la formeKi,J.li Ki’. 1
où ,ui est contenu dans A. La tri- vialitéde Mi dans Z - ~-1(H)
estconséquence
des relationsh
= 1.On
voit,
en réalisant unhoméomorphisme
dudisque
à p trous -9[0, 1]2 - (D, u - - -
uDp) qu’on peut
trouverp lacets (1, - - -, 03BEp
dontles classes
d’homotopie engendrent 03C0i(D, 0)
etqui
sont de la forme(i
=Pi03BEiPi-1 où j; est
un lacet contenu dans FrDi et
p un chemin de Dd’origine
0 et d’extrémité située sur FrDi.
Enparamétrant
le bord de[0, 1]2
par l’abscissecurviligne comptée
dans le sensdirect,
on obtient un lacet de baseO, homotope
à uncomposé des Ci
et de leurs inverses. Posons 03C3i =(K o 03C1i)03BAi. Alors li
esthomotope
dans Je à uncomposé
des03C3i03BCi03C3i-1
et de leurs inverses. La trivialité de p dans
Z - ~-1(H)
est donc con-séquence
de la trivialité des Miqui
elle-même estconséquence
des rela- tionshi =
1.La