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L'Ultra-Trail du Mont-Blanc : l'épreuve sportive au pouvoir hallucinogène

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Le Courrier des addictions (20) – n° 2 – avril-mai-juin 2018 12

L’Ultra-Trail du Mont-Blanc : l’épreuve sportive au pouvoir hallucinogène

Ultra-Trail du Mont-Blanc: the hallucinogenic sport event

M. Dudoignon*, R. Jardri**, R. Hurdiel***

Chamonix, 30 août 2015, 18 heures.

Le départ d’une course est un moment solennel où se mêlent stress, efferves- cence et amour du sport. Pour beaucoup de trailers, ce jour représente l’aboutissement d’un long travail de préparation physique, psychique et familial. Un acharnement à toute épreuve. La tension est palpable. Mais à cet instant, l’agitation ambiante laisse place au recueillement, les visages se ferment, chacun entre dans sa bulle avant de ressentir de nouveau l’euphorie et l’adrénaline.

C’est alors que les premières notes de Conquest of Paradise de Vangelis retentissent. Cette mélodie aiguise leur sens, résonne en eux jusqu’au plus profond de leur âme, amplificatrice émotionnelle d’une force incomparable. Ces quelques minutes n’appartiennent qu’aux coureurs, le temps est figé. Le peloton se laisse transporter, l’heure du grand frisson a sonné, les poils se dressent et certains sèchent leurs larmes remplies de joie et d’émotions. Les quelque 170 km, surmontés de 10 000 m de dénivelés positif à parcourir en moins de 46 h 30, apparaissent comme une évidence pour ces femmes et hommes.

Voilà ce que nous, chercheurs, ressentons lorsque nous avons la chance d’avoir cet événement comme terrain d’étude. L’Ultra-Trail du Mont- Blanc® (UTMB®) est sans doute l’une des épreuves de course à pied de l’extrême les plus exigeantes de sa catégorie. Faisant partie de l’Ultra-Trail World Tour, de nombreux profes- sionnels, comme François D’Haene ou encore le surprenant Xavier Thévenard, luttent pour s’offrir un podium supplémentaire à leurs carrières déjà historiques, établissant sans cesse de nouveaux records à chacune des éditions et mettant sous les projecteurs cette discipline sportive émergente.

Mais ces épreuves ne pourraient vibrer sans ces passionnés de course en montagne. Depuis une quinzaine d’années, le nombre d’ultra-trailers ne cesse d’augmenter. Ce sont pour la plupart d’ex- marathoniens en quête de sensations inédites, de nouveaux objectifs, lassés d’une certaine monotonie ressentie lorsqu’ils avancent au pas de course sur l’asphalte des grandes villes. Ils recherchent le slalom entre les arbres des forêts, l’odeur d’une nature ayant encore ses droits, le sentiment d’une liberté, d’un bien-être.

Le Graal de leur conquête ? Endosser le fameux dossard blanc et rouge de l’UTMB, surtout la fameuse veste de “finisher”. Une fois la qualifi- cation acquise grâce à des points obtenus lors des participations à de précédentes courses de l’extrême, puis la chance d’avoir été tirés au sort, ces “amateurs” peuvent enfin débuter l’aventure sportive de leur vie.

Actuellement, grâce à l’activité de sa commission médicale et de sa politique de santé, l’UTMB permet d’être un laboratoire outdoor pour les études scientifiques. Chaque année, des études se mettent en place sur la physiologie du sport (1), la gestion de la douleur, l’hydratation, les conduites addictives (2), l’automédication et la féminité dans le sport (3). Quelques jours

L’objectif de cette étude était d’observer les effets d’une privation de sommeil de coureurs d’une course à pied de 168 km sur l’apparition de phénomènes hallucinatoires et d’en décrire les différentes dimensions. 48 des 1 632 participants ayant terminé l’UTMB® 2015 ont été recrutés. Immédiatement après leur arrivée, les coureurs ont été invités à donner des informations sur la durée de leur temps de sommeil et à évoquer les troubles hallucinatoires vécus via un questionnaire de 10 items sur les différentes dimensions d’une hallucination visuelle (critique, fréquence, contrôle, tonalité affective, complexité). Les coureurs ont effectué le parcours en 37,3 ± 1,9 h (extrêmes : 31,93 h et 40,5 h). 56,3 % des coureurs ont vécu une hallucination dont 78 % évoquent avoir été somnolents lors du trouble.

81 % des coureurs n’ayant pas eu d’hallucination ont effectué une sieste lors de la course (± 10 min). L’hallucination survient en moyenne au bout de 31,05 ± 5,20 h de course, vers 7 h 16 du matin et est d’une durée inférieure à 10 sec (44,4 %). Cette vision figée (55,6 %), en noir et blanc (77,8 %) correspond à un être humain (44,4 %) ayant dans 37 % des cas un rapport avec l’environnement familial du coureur. Les résultats montrent que la privation de sommeil semble affecter négativement les coureurs d’ultra-endurance, indépendamment de leur performance sportive.

De cette analyse purement descriptive va suivre une étude permettant de quantifier la sévérité, le type et la prédisposition à ces troubles. De plus, nous suggérons que ces facteurs soient considérés et non banalisés par les coureurs.

The objective was to determine the role of sleep deprivation in the occurrence of visual hallucinations (VH) during a mountain ultra-marathon (MUM). A secondary objective was to describe these psychotic symptoms. Forty-eight “non elite” finishers of the UTMB® 2015, all males, agreed to participate in the experiment. Immediately after they crossed the finish line, we administered a questionnaire related to sleep strategy used during the race (time and duration of each sleep episode) and VH description. Items for VH description included frequency, duration, colour, complexity, feeling of reality, control, and associated affective state. 56% (CI 95% [42.2;70.4]) of the participants experienced at least one VH episode. Two categories of sleep management were observed. Twenty-three finishers were “Sleepers” and 25 were “No Sleepers”. Mean race durations were not different between the two groups (respectively 37.73h ± 1.24h vs 36.88h ± 2.31h).

Statistical analysis revealed an association between the “No-sleepers” group and VH (p < .05).

84% of the “No sleepers” vs 26% of “Sleepers” experienced at least one VH. No other association with hallucinatory experiences was found. However, 74% of VH seem to be real and motionless black and white human beings. Our study suggests a link between the severity of sleep deprivation and VH in MUM runners. Napping sleep strategy could be of interest to limit the onset of VH.

Due to the small sample size of our study, we are planning a larger survey to exnity about these at-risk phenomena.

* Faculté de médecine, Angers.

** Univ Lille, CNRS UMR-9193 (SCALab) & CHU Lille, service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

*** Université du Littoral - côte d’Opale, unité de recherche pluridisciplinaire sport, santé, société - EA 7369, Dunkerque.

Mots-clés : Ultra-Trail – Hallucinations – Manque de sommeil

Keywords: Ultra-trail – Hallucinations – Lack of sleep

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Le Courrier des addictions (20) – n° 2 – avril-mai-juin 2018

13 avant le départ, plusieurs conférences ont lieu

afin de rendre compte des résultats auprès des sportifs, généralement avides de conseils afin d’améliorer leurs performances.

En effet, les corps sont mis à rude épreuve. Il est montré que la performance sportive s’accorde avec un haut degré de stress (4), flirtant avec les limites physiologiques (5, 6) et obligeant à repousser la résistance au sommeil (7). Ces amateurs de sensations extrêmes savent que ce manque de sommeil affecte les performances physiques (8), augmente les temps de réac- tion (9, 10), réduit l’attention (11, 12) et entraine des détériorations psychomotrices (13).

À peine plus de vingt heures après le départ, alors que les leaders de la discipline franchissent un à un la ligne d’arrivée, ce sont pour la majorité des 2 300 participants les cols montagneux de la mi-parcours qui s’approchent - tout comme la tombée de la nuit. Leur regard ne peut que se focaliser sur l’étroit sentier. Leurs lampes fron- tales ne vont pas tarder à s’éteindre, le froid ayant raison de la batterie. Il faut regarder le chrono ou la montre, impossible de s’arrêter pour la changer. Les longues descentes en lacets, verti- gineuses et poussiéreuses, s’enchainent, mettant à rude épreuve un corps déjà usé et fatigué.

Malgré les caprices de la météo, la douleur, les embûches, les blessures, seul un obstacle n’est a priori pas anticipé par ces sportifs de l’extrême : le manque de sommeil et ses consé- quences sur le corps et l’esprit. Comment gérer le sommeil ? “Pas le temps de fermer les yeux, nous devons franchir la ligne d’arrivée avant la fin des 46 heures imparties. Des troubles psycho- tiques ? Des hallucinations ? Impossible, je suis en bonne santé”, s’exclament une partie des coureurs, tandis que d’autres nous précisent qu’ils participent à ce type d’épreuve sportive et humaine pour expérimenter ces troubles ! L’ultra-trail, une nouvelle drogue psychoactive ? En 2015, Sarah Reeve mettait en avant les études qui, depuis 1980, exposaient un lien entre privation de sommeil et apparition de phénomènes psychotiques (14). Dans le milieu du sport extrême, une seule étude menée par Rémy Hurdiel sur la gestion du sommeil lors de l’UTMB a mis en lumière les prémices de ce qu’allait être notre nouvelle étude, inédite en la matière (15). Ainsi, 14,8 % des coureurs déclaraient spontanément avoir vécu des phénomènes inhabituels, altérant leur sens visuel lors de la course (15). Dans la nuit, les coureurs ne distinguent plus le relief, uniquement des points blancs qui scintillent. On peut imaginer d’innombrables chemins qui n’existent pas sur le flanc des collines. Il leur faut rester vigilant pour suivre les rubalises. La fatigue pèse sur les paupières, mais aussi sur l’esprit. Chaque banc croisé est un ami. Dans le rang, le silence règne quand l’un indique “l’apparition de papillons volant” autour de lui ou encore “un yéti sur un rocher”. Normal et bénin, comme nous l’entendons si souvent, lors d’une pause ravitaillement. La banalisation de ces vécus par les coureurs a attiré notre attention et notre curiosité. Lors de l’UTMB 2014, une statistique

indiquait que 44 % des trailers avaient vécu ce qui semblerait être une hallucination visuelle. C’est du moins ainsi que ces apprentis expérimentateurs d’un week-end nous la définissent.

De nos jours, l’hallucination peut être définie comme une perception expérimentée par une personne éveillée, en l’absence de stimuli appropriés provenant de l’environnement ou du corps (16). L’hallucination peut concerner chacun des cinq sens. Néanmoins, ce sont les hallucinations visuelles qui se déclarent le plus (de façon nette) lors de cette épreuve. Ces images muettes, sans goût, ni odeur, impercep- tibles au toucher, simples formes voire construc- tions complexes, sont-elles déjà décrites dans la littérature ? Les ouvrages rapportent 38 types d’hallucinations visuelles avec leurs appari- tions dans le cadre de diverses pathologies ou de contextes particuliers (17). Cependant, aucune forme d’hallucination n’est décrite dans un contexte de privation de sommeil. Seule la dream-like hallucination, avec les notions d’hal- lucinations hypnagogiques ou hypnopompiques, tend vers ce que vivent ces sportifs.

Ce manque de données nous a conduit à décrire, dans notre dernière étude, les conséquences d’une privation aiguë de sommeil, en particulier les hallucinations visuelles, lors d’un ultra-trail en montagne, avec de nombreuses variations d’altitude le long du parcours, sur une population non clinique. Ainsi, 56 % des trailers ont connu au moins un épisode d’hallucination visuelle lors de l’épreuve sportive. Nous pouvons préciser qu’il semble exister un “pic hallucinatoire” au bout de 31 heures de course, 145 km parcourus, en pleine nuit (23 h à 1 h). Mais que voient réellement ces sportifs ? Basé sur les caractéris- tiques phénoménologiques des hallucinations visuelles (18), et inspiré de l’UM-PDHQ (19), un questionnaire a été soumis aux volontaires.

Un être humain, en noir et blanc et immobile, entrainerait pour la plupart du peloton de course cette sensation de “rêve éveillé”.

Certains participants nous crient au détour d’une pause qu’ils ne feront plus jamais d’ultra-trail. Des randonneurs noctambules scandent que ces trailers sont de véritables héros ! Ou peut-être était-ce une hallucination de plus ? Cela fait quelques heures qu’une partie des trailers marchent sur des lions, des loups, des peintures rupestres, etc.

Au beau milieu de la nuit, il reste un marathon à parcourir. Chacun profite des ravitaillements, discute avec des bénévoles qui s’empressent à apporter toute l’aide nécessaire à ces femmes et hommes perdus dans le temps et l’espace. Les trailers repartent en longeant une rivière qui apporte une brise fraiche. Ils hâtent le pas pour tenter de se réchauffer ; leurs pensées et leurs réflexes s’évanouissent dans la brume. Ils titubent, s’appuient sur les bâtons de course pour ne pas chuter. S’arrêter pour dormir contre un rocher après 30 heures d’effort surhumain semble inévitable. Au final, 84 % des “non-dormeurs’’

contre 26 % des “dormeurs” ont expérimenté au moins une hallucination visuelle. La stratégie de gestion du sommeil s’imposerait aux athlètes

désirant éviter de croiser des Télétubbies au milieu de La Flégère. Quand le réveil du portable perturbe le soupir de la pleine lune, les coureurs repartent aussitôt. Ils empruntent un parcours avec des blocs de roche enchevêtrés.

L’hallucination du trailer, une idée illusoire ? Nous savons qu’il est particulièrement difficile de différencier ces deux termes. Néanmoins, les participants expriment une perception sans objet et non une erreur de perception de la part des sens (20). Lors de l’UTMB, l’on percevait un être humain sur un rocher. De futures études devraient voir le jour pour répondre à la question : le manque de sommeil trompe-t-il les perceptions ou la conscience ?

Une bonne stratégie de gestion du sommeil pourrait réduire les risques de troubles hallu- cinatoires, mais existe-t-il une prédisposition ? D’autres éléments devraient permettre de répondre à cette question. Ainsi, la préparation physique, de la gestion de course, des émotions, du psychisme, le tout en prenant en compte une éventuelle prédisposition, pourrait être essen- tielle. C’est déjà le cas chez les skippers, qui apprivoisent les hallucinations principalement auditives grâce à un dispositif de gestion des risques et de la fatigue (21). L’appauvrissement sensoriel et social, combiné à la privation aiguë de sommeil, imposerait au cerveau de compenser en créant des stimuli, donc des hallucinations.

À partir de La Flégère, les héros se forcent à trottiner. L’arrivée est proche. Ils commencent à oublier toutes les galères traversées : le parcours, les glissades, la boue, la pluie, la grêle, le vent, le froid. Tout est oublié car ils arrivent au bout.

Il faudrait qu’ils prennent un bain pour que la photo du finisher ne ressemble pas à celle d’un mineur s’extirpant des entrailles de la terre.

Au niveau du village des exposant démontés, les vainqueurs “sur l’épreuve” sont accompagnés de leurs proches pour les derniers mètres.

Ils sautent à cœur joie dans une flaque de boue, la dernière du parcours. Les spectateurs sont présents malgré l’heure matinale. Ils tapent sur les panneaux publicitaires, ou dans les mains des personnes qui les encouragent. L’arche se dresse à une cinquantaine de mètres. Franchir d’un saut la ligne d’arrivée et ainsi ponctuer les 167,5 km et 9 457 m de dénivelé de course. Courir, ne pas dormir, ou l’art de se préparer à halluciner.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Références bibliographiques

1. Girard J, Lejeune B. Pathologie musculo-squelettique chez les trailers. In : Site de l’UTMB ® [Internet]. Dis- ponible sur : http://utmbmontblanc.com/documents/

etudes_medicales/Etude_pathologie_musculosquelet- tique_Lille_V1.pdf

2. Gailledrat E. Addiction à l’exercice physique. Thèse d’exercice 2011.

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Le Courrier des addictions (20) – n° 2 – avril-mai-juin 2018 34 Références bibliographiques

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Références

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