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SP ´ECIALE MP* : CORRIG ´E DU DEVOIR SURVEILL ´E POLYN ˆOMES ORTHOGONAUX

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Academic year: 2022

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(1)

SP ´ ECIALE MP* : CORRIG ´ E DU DEVOIR SURVEILL ´ E

POLYN ˆ OMES ORTHOGONAUX Partie I : ´ Etude alg´ ebrique 21 I.1. V´erification simple.

• L est un endomorphisme de C [X] grˆace `a la lin´earit´e de la d´erivation. . . 1

• L induit un endomorphisme de C n [X] : en effet, comme deg P ′′ 6 deg P − 2 alors deg AP ′′ 6 deg P 6 n, de mˆeme deg BP 6 n. . . 1 Dans la suite on notera L n l’endomorphisme induit par L sur C n [X]

I.2. a. En calculant les images des ´el´ements de la base { 1, X, X 2 } par L , on obtient la matrice M =

0 β 0 2α 0

0 β 1 2α 1 + 2β 0

0 0 2α 2 + 2β 1

. . . 2

b. On v´erifie, avec l’hypoth`ese de l’´enonc´e, que les valeurs propres de M sont deux `a deux distinctes et donc M est diagonalisable. . . 2 I.3. a. Dans ce cas L 2 ou M est diagonalisable, avec pour valeurs propres { 0, β 1 , 2β 1 } et on

obtient simplement une base de vecteurs propres : 1 associ´e `a 0, B associ´e `a β 1 et P = β 1 X 2 + 2β 0 X + β 0 2

β 1 + α 0 = 1

β 1 (AB + B 2 ) associ´e `a 2β 1 .. . . 3 b. Ici β 1 est valeur propre double de M. M est diagonalisable si et seulement si le sous

espace propre associ´e est de dimension 2. Ce sous espace est d´efini par les ´equations :

− β 1 a + β 0 b − 2α 2 c = 0 2β 0 c = 0

Si β 0 6 = 0 il est de dimension 1, seul β 0 = 0 donne un plan propre d’´equation

− β 1 a − 2α 2 c = 0.

Conclusion : L est diagonalisable ssi β 0 = 0. . . 3 I.4. a. L (X k ) est un polynˆome de degr´e 6 k, avec pour terme de degr´e k : k((k − 1)α 2 +β 1 )X k .

La matrice de L n dans la base canonique de C n [X] est triangulaire sup´erieure de coefficients diagonaux 0, β 1 , 2(α 2 + β 1 ), 3(2α 2 + β 1 ), · · · , n((n − 1)α 2 + β 1 ). Ce sont les valeurs propres de L n . L’hypoth`ese (i) permet de prouver que ces n + 1 valeurs sont deux `a deux distinctes ; en effet, si λ k = k((k − 1)α 2 + β 1 ), la condition λ j = λ k

´equivaut `a (j − k)[(j + k − 1)α 2 + β 1 ] = 0 ce qui n’est pas v´erifi´e pour j 6 = k. Donc L induit un endomorphisme diagonalisable sur C n [X]. . . 3 b. Pour tout n, on pose λ n = n((n − 1)α 2 + β 1 ) et soit Π n un polynˆome propre associ´e.

Π n est de degr´e n car L n et L n 1 sont diagonalisables et Π 0 , Π 1 , · · · , Π n − 1 forment une base de C n 1 [X]. . . 3 Si P appartenant `a Ker( L − λ n Id C [X ] ) est de degr´e k, alors P est vecteur propre de L k associ´e `a λ n . Comme les sous espaces propres de L k sont de dimension 1, on a n = k et P proportionnel `a Π n . On a donc dim Ker( L − λ n Id C [X ] ) = 1. . . 2 c. (Π n ) n∈N est une famille de C [X] telle que deg Π n = n, c’est une base de C [X]. . . 1

1

(2)

Partie II : Orthogonalit´ e des polynˆ omes Π n 21 II.1. a. On remarque tout d’abord que H ω ⊂ C (J, C ). On v´erifie alors que

• H ω 6 = ∅ ,

• H ω stable par multiplication externe,

• H ω stable par + : si (f, g) ∈ H ω 2 on ´ecrit que

| f + g | 2 6 ( | f | + | g | ) 2 6 2( | f | 2 + | g | 2 )

d’o` u ω(f + g) 2 est int´egrable sur J. . . 2 b. (f | g) est bien d´efini car, vu la question pr´ec´edente, f g ∈ H ω . . . 1 On v´erifie imm´ediatement les trois propri´et´es : (f | .) lin´eaire, (f | g ) = (g | f ) puis fina- lement (f | f ) =

Z

J | f | 2 ω > 0 et (f | f ) = 0 ⇔ f = 0. . . 1 II.2. On remarque tout d’abord que les polynˆomes Π n sont `a coefficients r´eels et que les λ n

sont des r´eels. En effet la matrice de L dans la base canonique est triangulaire r´eelle avec ses valeurs propres toutes r´eelles.

Notons K n,m l’int´egrale R b

a ωΠ n Π m . Par d´efinition de Π m , λ m K n,m =

Z b a

ωΠ n (AΠ ′′ m + BΠ m ) = Z b

a

ωAΠ n Π ′′ m + (ω A + ωA n Π m en utilisant (ii). On fait alors une I.P.P. en utilisant (iii) pour la partie int´egr´ee :

λ m K n,m = Z b

a

Π n [ωAΠ ′′ m + (ω A + ωA m ] = − Z b

a

ωAΠ n Π m .

Par sym´etrie de cette derni`ere expression en n et m on a λ m K n,m = λ n K n,m . On en d´eduit alors, pour n 6 = m, K n,m = 0 car λ n 6 = λ m . . . 5 II.3. a. On sait que x n exp x

02

β

1

→ 0 en ±∞ grˆace `a la condition α 0 β 1 < 0 donc

B (x) n

| {z }

∼β

1

x

n

exp B(x)

0

β

21

→ 0 et par cons´equent la condition (iii) est satisfaite. Ceci nous permet aussi d’affirmer que les polynˆomes sont des ´el´ements de H ω .

Enfin d

dx ω(x)

A(x) + ω(x) d

dx A(x)

= B(x)

α 0 ω(x)A(x) = ω(x)B(x) . . . 2 b. La propri´et´e (i) est v´erifi´ee, donc les polynˆomes Π n du I sont d´efinis.

La condition (ii) se traduit par l’´equation diff´erentielle : ω (x 2 − 1) − ω((p + q)x + p − q) = 0.

La r´esolution sur ] − 1, 1[ conduit `a ω(x) = k(1 − x) p (x + 1) q avec k > 0. . . 2 Les hypoth`eses p + 1 > 0, q + 1 > 0 donnent la propri´et´e (iii) et l’int´egrabilit´e de chaque fonction x 7→ x k ω(x) sur J. . . 1 c. Ici (ii) se traduit par l’´equation diff´erentielle :

α 1 ω (x − ρ) − ω(β 1 x + β 0 − α 1 ) = 0.

La r´esolution sur ]ρ, + ∞ [ conduit `a ω(x) = ke

β

1

x

α

1

(x − ρ)

B(ρ) − α

1

α

1

avec k > 0.. . . 2 Quand x → + ∞ , ω(x)x n A(x) tend vers 0 car α 1 β 1 < 0, et quand x → ρ, ω(x)x n A(x) admet 0 pour limite ssi B (ρ)

α 1 > 0. La condition (iii) est v´erifi´ee ssi B(ρ)

α 1 > 0. . . . 2

Soit P (x) = a n x n + · · · + a 0 , on s’int´eresse `a l’int´egrabilit´e de ωP 2 sur ]ρ, + ∞ [ :

(3)

• en + ∞ c’est imm´ediat car a 2 n x n+2 ω(x) → 0 ;. . . 1

• en ρ on distingue 2 cas :

– ρ = 0 : ω(x)P 2 (x) ∼ 0 ka 2 n x 2n x 1+β

0

1

qui est int´egrable ; . . . 1 – ρ 6 = 0 : ω(x)P 2 (x) ∼

ρ ke β

1

1

a 2 n ρ 2n (x − ρ) −1+β

0

1

qui est int´egrable. . . 1 Partie III : Rodrigues et les fonctions g´ en´ eratrices 48

III.1. a. On fait r´ecurrence sur p en utilisant la relation (ii) et le caract`ere C 1 de ω.

• p = 0 : pour tout n > 0, ωA n est continue sur J .

• p = 1 : pour tout n > 1, ωA n est de classe C 1 sur J et

(ωA n ) = ((ωA)A n 1 ) = (ωB)A n 1 + (n − 1)(ωA)A n 2 A = ωA n 1 B + (n − 1)A . C’est la forme voulue avec Q n,1 = B + (n − 1)A polynˆome de degr´e 1. . . 2

• Soit p > 2. Supposons que, pour tout n > p, ωA n soit de classe C p sur J et que (ωA n ) (p) = ωA n p Q n,p o` u Q n,p est un polynˆome de degr´e p.

Lorsque n > p + 1, la relation ci-dessus peut ˆetre d´eriv´ee une fois de plus et (ωA n ) (p+1) = ωA n−p−1 Q n − p,1 Q n,p + AQ n,p

ce qui a la forme souhait´ee avec Q n,p+1 = Q n − p,1 Q n,p + AQ n,p . . . 2 C’est un polynˆome de degr´e p au plus. Le coefficient du terme de degr´e p ´etant k n,p (β 1 + 2(n − p)α 2 + pα 2 ) o` u k n,p d´esigne le coefficient dominant de Q n,p ; d’apr`es (i) ce terme est non nul et Q n,p est de degr´e exactement p. . . 2 b. On a ωQ n,n = (ωA n ) (n) .

• Si n > m, on calcule (Q n,n | Π m ) par int´egrations par parties successives en tenant compte de (iii) pour les parties int´egr´ees :

(Q n,n | Π m ) = Z

J

(ωA n ) (n) Π m = − Z

J

(ωA n ) (n−1) Π m = · · · = ( − 1) n Z

J

(ωA n ) (n−m) Π (m) m = 0. 4

• Si n < m, Π m est orthogonal `a tout polynˆome Π k avec k < m donc `a tout polynˆome de degr´e < m par cons´equent (Q n,n | Π m ) = 0. . . 2 c. Q n,n est un polynˆome de degr´e n orthogonal `a tout polynˆome de degr´e < n, donc Q n,n

est proportionnel `a Π n . . . 2 III.2. Dans ce cas ω est d´efinie par ω(x) = e x

2

.

a. H n+1 est d´efini par e −x

2

H n+1 (x) = ( − 1) n+1 (e −x

2

) (n+1) . Or e x

2

H n+1 (x) = ( − 1) n+1

( − 1) n e x

2

H n (x)

=

2xH n (x) − H n (x)

e x

2

, d’o` u la re- lation demand´ee. . . 2 b. Se d´emontre facilement par r´ecurrence avec a . . . 2 c. Pour x fix´e dans R , on consid`ere l’application f x : t 7→ e (x t)

2

. f x est d´eveloppable

en s´erie enti`ere sur R comme produit de fonctions DSE (f x (t) = e x

2

e 2xt e t

2

). f x est donc somme de sa s´erie de Taylor : pour t ∈ R f x (t) =

P ∞ 0

f x (n) (0) n! t n =

P ∞ 0

e x

2

H n (x) n! t n ce qui donne la relation de l’´enonc´e. . . 4 d. A partir de ` e 2xt t

2

=

X ∞

0

(2xt − t 2 ) n

n! on obtient H 5 en recherchant le terme de degr´e

5 en t ; H 5 (x) = 8x(2x 4 − 10x 2 + 15) = 32x 5 − 160x 3 + 120 x . . . . 2

(4)

III.3. a. D’apr`es la question II.3.c. dans les hypoth`eses sur A, B, J faites ici, on a ω(x) = ke x donc L n = Q n,n et en conclusion, en utilisant la formule de Rodrigues, les polynˆomes L n sont proportionnels aux Π n . . . 3 b. En utilisant le fait que d n+2

dx n+2 = d n+1 dx n+1

d dx alors L n+2 (x) = e x d n+2

dx n+2 e x x n+2

= e x d n+1 dx n+1

− e x x n+2 + (n + 2)e x x n+1

| {z }

d´ eriv´ ee de e

x

x

n+2

d’o` u : e x d n+1

dx n+1 (e x x n+2 ) = − L n+2 (x) + (n + 2)L n+1 (x) (R n+2 ).

Grˆace `a la formule de Leibniz on a e x d n+1

dx n+1

x(e x x n+1 )

= e x x d n+1

dx n+1 e x x n+1

+ (n + 1)e x d n

dx n e x x n+1 ce qui donne la formule suivante :

− L n+1 (x) + (n + 2)L n+1 (x) = xL n+1 (x) + (n + 1)e x d n

dx n e x x n+1 et, en appliquant (R n+1 ) (donn´e `a l’ordre n + 2 ci-dessus)

− L n+2 (x) + (n + 2)L n+1 (x) = xL n+1 (x) + (n + 1)[ − L n+1 (x) + (n + 1)L n (x)]

ce qui permet de conclure.. . . 5 c. Comme L n+2 (x) = (2n + 3 − x)L n+1 (x) − (n + 1) 2 L n (x), on a, pour x ∈ ]0, 1[, la

majoration :

| L n+2 (x) | 6 (2n + 3) | L n+1 (x) | + (n + 1) 2 | L n (x) | . On pose M n = sup

x∈]0,1[ | L n (x) | d’o` u l’in´egalit´e M n+2 6 (2n + 3)M n+1 + (n + 1) 2 M n . On d´efinit ensuite u n = M n

n! d’o` u

u n+2 6 2n + 3

n + 2 u n+1 + n + 1 n + 2 u n

6 2u n+1 + u n .

u 0 = 1, u 1 = 1 et si on cherche r > 1 tel que r n+2 6 2r n+1 + r n (cf. suites r´ecurrentes doubles) alors r = 1+ √

2 convient et u n 6 (1+ √

2) n devient imm´ediat par r´ecurrence.

Conclusion : le rayon de convergence de la s´erie enti`ere + P ∞ n=0

L n (x)

n! t n est > 1 1 + √

2 . 6 Remarque : on peut aussi ´ecrire L n (x) = P n

k=0

( − 1) n k C n k x n k n!

(n − k)! (formule de Leibniz) d’o` u la majoration | L n (x) | 6 P n

k=0

C n k | x | k = (1 + | x | ) n 6 2 n . d. En multipliant la relation de r´ecurrence du b par t n+1

(n + 1)! t ∈ ] − R x , R x [ et en sommant on obtient :

X ∞

n=0

L n+2 (x)

(n + 1)! t n+1 + x L n+1 (x)

(n + 1)! t n+1 − (2n + 3) L n+1 (x)

(n + 1)! t n+1 + (n + 1) L n (x) n! t n+1

= 0.

En distinguant les diff´erents termes on a X ∞

n=0

L n+2 (x)

(n + 1)! t n+1 = F x (t) − F x (0)

X ∞

n=0

L n+1 (x)

(n + 1)! t n+1 = F x (t) − F x (0)

(5)

X ∞

n=0

(2n + 3) L n+1 (x)

(n + 1)! t n+1 = X ∞

n=0

[2(n + 1) + 1] L n+1 (x)

(n + 1)! t n+1 = 2tF x (t) + F x (t) − F x (0) X ∞

n=0

(n + 1) L n (x)

n! t n+1 = t 2 F x (t) + tF x (t) . De plus F x (0) = 1 et F x (0) = L 1 (x) = 1 − x.

On conclut alors que F x v´erifie l’´equation diff´erentielle :

(1 − t) 2 F x (t) + (t + x − 1)F x = 0. 4

e. On obtientF x (t) = k 1 − t e

− x

1 − t pour t ∈ ] − ∞ , 1[ ∩ ] − R x , R x [, avec k ∈ R en r´esolvant l’´equation diff´erentielle. Comme F x (0) = 1, k vaut e x et F x , fonction g´en´eratrice des L n (x), v´erifie : F x (t) = 1

1 − t e

− xt

1−t pour t ∈ ] − ∞ , 1[ ∩ ] − R x , R x [. . . 3 Ainsi, la s´erie X L n (x)t n

n! est la s´erie de Taylor en 0 de la fonction t 7→ 1 1 − t e

− xt 1 − t . Remarquons alors qu’il y a convergence sur ] − 1, 1[ de la s´erie de Taylor de t 7→ 1

1 − t , de t 7→ − xt

1 − t , de t 7→ e

− xt

1 − t (si l’on admet le th´eor`eme sur la composition des s´eries enti`eres qui n’est pas au programme !!) et de t 7→ 1

1 − t e

− xt

1 − t (produit de s´eries enti`eres). Par suite R x est au moins ´egal `a 1. . . 2 On ne peut pas avoir R x > 1 sinon F x (t) aurait une limite finie pour t tendant vers 1 par valeurs inf´erieures ce qui est en contradiction avec la valeur trouv´ee pour F x (t).

On a donc R x = 1. . . 1 Partie IV : Convergence quadratique 28

IV.1. N ω (L n ) 2 = R + ∞

0 ωL 2 n = R + ∞

0 (e x x n ) (n) L n (x) dx se calcule par int´egration par parties it´er´ees et donne

N ω (L n ) 2 = ( − 1) n Z + ∞

0

e −x x n L (n) n (x) dx. 3

D’apr`es la relation de r´ecurrence du III.3.b. , le polynˆome L n a ( − 1) n pour coefficient dominant donc N ω (L n ) 2 = (n!) 2 . On en d´eduit Π n = ( − 1) n

n! L n . . . 2 IV.2. a. Toujours par int´egrations par parties successives on calcule

(ϕ n | L n ) = Z + ∞

0

(e x x n ) (n) e mx dx = · · · = m n Z + ∞

0

e x x n e mx dx = m n 1

(m + 1) n+1 n! 2 Comme N ω (ϕ m ) 2 =

Z + ∞ 0

e −x e −2mx dx on obtient : (ϕ m | Π n ) = ( − 1) n m n

(m + 1) n+1 N ω (ϕ m ) = 1

√ 2m + 1 1

b. La famille (Π n ) n∈N est une famille orthonormale de H ω , posons p n (ϕ m ) =

X n

k=0

(Π k | ϕ m )Π k

(6)

alors p n est la projection orthogonale de ϕ m sur F n = Vect(H k ) k 6 n = C n [X].

D’apr`es la question 1.

X ∞

0

m | Π n ) 2 = X ∞

0

m 2n

(m + 1) 2n+2 = 1 (m + 1) 2

X ∞

0

m m + 1

2n

= 1

2m + 1 = N ωm ).

On a donc ´egalit´e dans l’in´egalit´e de Bessel pour ϕ m . Or N ωm − p nm )) 2 = N ωm ) 2 − N ω (p nm )) 2

= N ωm ) 2 − X m

k=0

| (Π k | ϕ m ) | 2 → 0

on conclut : ϕ m est limite dans (H ω , N ω ), de ses projections orthogonales sur les C n [X]

soit de X n

k=0

(Π k | ϕ m )Π k . . . 6 c. L’adh´erence de R [X] dans (H ω , N ω ) est un s.e.v. de H ω ; chaque ϕ m est adh´erente `a

R [X] donc ψ = X N

0

ϕ m est adh´erente `a R [X] et est limite de ces projections orthogo- nales sur C n [X] ce qui se traduit encore par

ψ − X n

k=0

(Π k | ψ)Π k = X N

m=0

µ m

"

ϕ m − X n

k=0

(Π k | ϕ m )Π k

#

d’o` u N ω

ψ − P n

k=0

(Π k | ψ)Π k

6

P N

m=0 | µ m | N ω

ϕ m − P n

k=0

(Π k | ϕ m )Π k

→ 0. . . 2 IV.3. a. La continuit´e de h sur [0, 1] est simple. . . 1 b. Soit ε > 0. h ´etant continue sur le segment [0, 1], h est limite uniforme d’une suite de

fonctions polynˆomes (th. d’approximation de Weierstrass). Soit donc P polynˆome tel que ∀ x ∈ [0, 1], | h(x) − P (x) | < ε. On a alors R 1

0 (h − P ) 2 < ε 2 et par changement de variable R +∞

0 e t (g(t) − P (e t )) 2 dt 6 ε 2 . . . 3 IV.4. Soit f ∈ H ω et n entier . Soit k n la fonction d´efinie sur R + par : k n (x) = 1 si x ∈ [0, n],

k n (x) = 0 si x ∈ [n + 1, + ∞ [ et k n affine sur [n, n + 1]. g n est continue et on a alors N ω (f − g n ) 2 =

Z + ∞ n

e t | f (t) − g n (t) | 2 dt 6 Z + ∞

n

e t | f (t) | 2 dt → 0. 3 IV.5. Soit f ∈ H ω , on montre en utilisant 3. et 4. que f est adh´erente `a C [X] dans (H ω , N ω ) :

soit ε > 0

• on prend g f continue sur R + , de limite nulle en + ∞ v´erifiant N ω (f − g f ) 6 ε :

• on choisit alors, grˆace `a 3. , un polynˆome P tel que R + ∞

0 e t (g (t) − P (e t )) 2 dt 6 ε 2 : en notant ψ la fonction d´efinie sur R par ψ(t) = P (e t ) on a N ω (f − ψ) 6 2ε :

• de plus, d’apr`es 2.c. , on peut choisir Q dans C [X] tel que N ω (ψ − Q) 6 ε.

On a enfin N ω (f − Q) 6 3ε ce qui prouve que f est adh´erente `a C [X] dans (H ω , N ω ).

Finalement, en reprenant l’´egalit´e du IV.2.b que l’on applique `a f, si Q ∈ C n [X] alors N ω (f − p n (f )) 6 N ω (f − Q) → 0 ce qui permet de conclure `a la convergence de P

(f | Π nn

vers f dans (H ω , N ω ). . . 5

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