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CCPD, CLSPD. Sécurité CCPD, CLSPD. - Châteaubriant - Sécurité, CLS, CLSPD, Pompiers - Journal La Mée Châteaubriant

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Texte intégral

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Extrait du Journal La Mée Châteaubriant

http://www.journal-la-mee.fr/37-ccpd-clspd.html

Sécurité

CCPD, CLSPD

- Châteaubriant - Sécurité, CLS, CLSPD, Pompiers -

Date de mise en ligne : mercredi 26 octobre 2005

Journal La Mée Châteaubriant

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Contrat de sécurité Les jeunes désoeuvrés à Châteaubriant écrit le 26 mars 2003

Signature du Contrat de Sécurité

Il « bichait » le maire de Châteaubriant, ce lundi 17 mars 2003, entre le Procureur de la République et le Préfet de la Région Pays de Loire. La « brochette » de personnalités comportait aussi l'Inspecteur d'Académie et le commandant départemental de la Gendarmerie, et le Sous-Préfet.

Mais les castelbriantais ordinaires n'étaient pas là : la réunion se tenait entre « gens de bonne compagnie ».

De « sentiment » on en a beaucoup parlé, sentiment d'insécurité, sentiment d'abandon. Mais le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Un « sentiment » d'insécurité n'est pas insécurité. Des enquêtes l'ont bien prouvé : les gens ont peur ... « avec tout ce qui se passe maintenant » ... de ce qu'ils voient à la télé, alors même qu'ils sont tranquillement assis au plus profond de leur fauteuil.

Modeste

D'ailleurs, comme l'a bien dit le Préfet (Bernard Boucault) « la délinquance est modeste à Châteaubriant : – 637 faits sur 82 000 dans le département. ».

Le maire a lu

Le maire a lu un papier où il était question de « sentiment » d'insécurité, de vandalisme, de vols voire d'agressions. Il a dit qu'un organisme Espace Risk Management a fait une étude statistique sur la Commune. Il a parlé du CLS (contrat local de sécurité) et du CLSPD (Conseil local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance). Le premier est un document en 9 pages, le second est une réunion de personnes pour « réflexion, élaboration de stratégies coordonnées de lutte contre la délinquance ». Le maire a parlé dissuasion, prévention, intégration sociale, disant qu'en matière de police Châteaubriant était bien pourvue : 10 policiers (dont un maître chien, accompagné de Rex, le clébard au doux poil roux), 6 agents de médiation sociale et 5 personnes qui assurent la sécurité à la sortie des écoles.

Le Procureur de la République

Le Procureur de la République, en homme qui sait parler, a évoqué une « opération emblématique ». Ce qui fait penser à un drapeau qui flotte au vent. Le drapeau est vert, bonnes gens, la mer est tranquille.

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Il a parlé des « fiches techniques faites par Espace Risk Management ». Mais qui a vu ces fiches techniques ? La Mée (qui en a vu des extraits) les a demandées officiellement : « confidentiel ! ». Ah bon ? Et qui c'est qui les a payées ?

Le Procureur de la République a demandé que la réflexion se poursuive et que personne n'empiète sur les

responsabilités des autres [tiens donc ? il y aurait des risques ?]. Il a souhaité qu'on anticipe les manifestations de la délinquance, et que s'installe à Châteaubriant une association d'aide aux victimes, pour lutter contre le « sentiment » d'insécurité [encore le sentiment] et favoriser l'accès de tous au « Droit »

Le Préfet

Le Préfet, Bernard Boucault, avait préparé des pages de notes de sa petite écriture. Parfois à peine audible (même pour les personnes situées au premier rang), il a dit d'entrée de jeu que la délinquance à Châteaubriant était modeste : 637 faits sur 82 000 dans le département, avec « des atteintes aux personnes, plus faibles qu'ailleurs, de même que la délinquance sur la voie publique ». Pour lui, le contrat local de sécurité se base sur 4 choix :

– Développer la médiation sociale

– Faire un travail de partenariat suivi avec les familles en grande difficulté – Prévenir les conduites addictives

– Lutter contre l'insécurité routière

« Ce « contrat local de sécurité » est un bon contrat. Il faut le faire vivre. Il sera ce que collectivement nous déciderons » a-t-il conclu.

L'opposition

Cette soirée solennelle appelle bien des commentaires. Laissons d'abord la parole aux élus du groupe minoritaire du Conseil Municipal qui ont communiqué ceci :

« Monsieur le Maire a rappelé que la sécurité des citoyens était la priorité de son programme lors des municipales de mars 2001. Deux longues années plus tard, nous voyons enfin poindre une politique de lutte contre l'insécurité à l'occasion de la signature du Contrat Local de Sécurité et de la mise en place du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance. Il est temps pour le groupe minoritaire de commenter le calendrier et la méthodologie de cette politique.

Dès son élection, le conseil municipal a confié l'élaboration d'un diagnostic local de sécurité au cabinet Espace Risk Management pour un coût de 105 000 F. Financés par les contribuables, les résultats de l'étude sont restés

confidentiels. Notre groupe pose donc la question de la fiabilité du diagnostic : un cabinet privé est-il objectif ? Les personnes interrogées sont-elles représentatives de la société civile et des professionnels ? Enfin, le diagnostic établit un tableau plutôt pessimiste de la situation de Châteaubriant face à l'insécurité quand le Préfet la qualifie, chiffres à l'appui, de « délinquance modeste ». Donc, qu'en est-il réellement de la situation de Châteaubriant ?

Le maire évoque l'élaboration des grands axes du Contrat Local de Sécurité dans la concertation, le dialogue, précisant que le CLS [Contrat local de sécurité] permet une meilleure information des élus. Or, aucun élu du groupe minoritaire n'a été invité à participer à la genèse du CLS. Nous avons pris connaissance de la future politique de

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sécurité ce soir seulement, et notre représentante (Danièle Catala) n'a reçu aucun compte-rendu ou copie du contrat.

Dans l'intervalle, si l'on considère la sécurité des citoyens comme une priorité du groupe majoritaire, pourquoi durant les deux années écoulées, le Conseil Communal de Prévention de la Délinquance (remplacé désormais par le CLSPD) n'a-t-il jamais été réuni et pourquoi nombre de ses actions de terrain ont-elles été simplement supprimées ? Le maire répond qu'il a renforcé les effectifs de la police municipale et recruté six agents de médiation. Le groupe minoritaire a d'ailleurs approuvé ces choix. Cependant, nous attendions une réelle concertation avec tous les

partenaires du CCPD pour définir les objectifs et les missions des ces médiateurs sociaux. De plus, quels ont été les critères de recrutement de ces agents et quelle formation ont-ils reçue ?

Le maire se félicite de l'installation du CLSPD, « outil performant de dissuasion, de communication, de prévention et d'intégration ». Dissuasion : OUI. Communication : NON. Quant à la prévention et à l'intégration sociale, on peut se demander comment les mettre en oeuvre sans personnel formé, sans concertation, ce qui semble être le cas actuellement. Mais surtout, est-il nécessaire de rappeler que depuis deux ans, le groupe majoritaire a fait le choix de diminuer la subvention de fonctionnement allouée au Centre Communal d'Action Sociale dont dépend désormais le CLSPD. Et pourtant, c'est cet organisme qui assure le suivi des plus démunis, axe prioritaire du CLS car source de violence. Alors la sécurité : OUI, mais sans moyens financiers.

Nous émettons le même voeu que Monsieur le Préfet : « Ce CLS, il faut le faire vivre ». Souhaitons que le CLS et le CLSPD ne restent pas une coquille vide, mais deviennent une politique active avec les moyens humains et financiers nécessaires pour que chacun se sente en sûreté dans sa cité ».

Contradictions

Toutes ces choses étant dites, voyons ce qui est écrit :

Châteaubriant compte 12 065 habitants (commentaire : on nous avait dit 12 782 lors du dernier recensement) et on peut estimer à 50 000 personnes la population fréquentant régulièrement la commune.(commentaire : qu'appelle-t-on fréquentation régulière ? Combien en moyenne par jour ?)

– 637 « faits de délinquance » ont été constatés en 2002 – (contre 634 en 2001).

(commentaire : cela représente 0,05 faits par habitant de Châteaubriant et 0,01 compte tenu des 50 000 personnes qui fréquentent régulièrement la commune. Pas de quoi pousser des hauts cris).

Sur ces 637 faits constatés en 2002, il y a eu 440 vols.

|1998| 395 vols|

|1999| 424 vols|

|2000| 375 vols|

|2001| 407 vols|

|2002| 440 vols|

(commentaire : c'est un record en 2002 ! C'est bien la peine d'avoir augmenté le nombre de policiers)

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Statistiques

Aux statistiques on fait dire ce qu'on veut. Par exemple :

« En 2002, 637 faits ont été commis sur la ville, soit 74,5 % des faits constatés sur la circonscription de

Châteaubriant » dit le rapport remis à la presse. (commentaire : houlà, quelle insécurité ! la ville de Châteaubriant est infréquentable).

« La délinquance est modeste : 637 faits à Châteaubriant contre 82 000 dans le département » dit le Préfet.

(commentaire : ça fait 0,78 %, tranquilles qu'on est chez nous !)

« Les vols ont enregistré une augmentation entre 1998 et 1999 » (commentaire : Martine Buron n'était pas vigilante, passer de 395 à 424 ça fait + 7,3 %). « Une augmentation est de nouveau constatée en 2001 et 2002 » dit le rapport remis à la presse (commentaire : Alain Hunault n'est pas vigilant, passer de 407 à 440, ça fait + 8,1 %). Mais pour autant le « sentiment » d'insécurité n'a pu que baisser puisque les gendarmes se gardent bien de signaler les vols à la presse. Comme on n'en entend plus parler dans le journal, c'est qu'il n'y en a plus. CQFD.

La délinquance de voie publique :

– 1998 : 273 faits – 1999 : 300 faits – 2000 : 281 faits – 2001 : 315 faits – 2002 : 326 faits

dit encore le texte remis à la presse. (commentaire : là encore, un record en 2002, c'est bien la peine d'avoir augmenté le nombre de policiers municipaux).

Oh les vilains !

Mais qui sont donc ces délinquants ? Dans le rapport remis à la presse on lit qu'il y a :

– Une délinquance exogène (= venue de l'extérieur), relativement limitée en importance.

– Un noyau de quelques familles extrêmement paupérisées (...) qui provoquent de fréquents problèmes de voisinage (nuisances sonores, visuelles) et des violences intrafamiliales (= au sein de la famille)

– il n'y a pas à proprement parler de sur-représentation de la population d'origine turque dans les mis en cause (...) : démarrages tonitruants en centre ville, vitesse excessive, stationnement anarchique (commentaire : à la lecture de ce document, on se dit qu'il n'y a finalement pas grand chose, sauf un « sentiment » d'insécurité, ah le « sentiment » (surtout quand il est entretenu, en montrant du doigts les Pauvres et les Turcs).

Comme dit très justement l'article de Presse-Océan du 19 mars 2003 : « cette formulation pose question : on ne peut

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à la fois dire une chose et son contraire, montrer du doigt une population donnée et remarquer ensuite qu'elle n'est pas plus impliquée que les autres dans les délits.

Si une population génère plus de délinquants que les autres, il faut le dire. Si ce n'est pas le cas, il faut se taire. »

Tout et son contraire

Une fois fait le constat, le CLS (contrat local de sécurité) avance des solutions. Par exemple la mise en place d'un « Coordonnateur du CLS » qui sera M. Bord, secrétaire de mairie. Il fera quoi ce cher homme : « traiter de façon transversale l'ensemble des questions relatives à la prévention, la sécurité urbaine, et disposer de façon permanente des informations concernant les évolutions de la délinquance et du sentiment d'insécurité » (commentaire : Hein ? Ca vous en bouche un coin tellement c'est bien dit, et revoilà le sentiment ...)

Bon, à part ça ? C'est le Préfet qui a dit les choses le plus clairement (quand on entendait ce qu'il disait), mais il aurait dû pointer le doigt sur les contradictions :

– Développer la médiation sociale (commentaires : on se demande bien à quoi servent les agents de médiation sociale, d'autant plus que, selon les dires du Chef de la police, ils n'ont reçu qu'une formation courte. Formation à quoi d'ailleurs ?)

– Faire un travail de partenariat suivi avec les familles en grande difficulté (commentaires : justement le social n'est pas le point fort de l'actuelle municipalité, et le centre Communal d'Action Sociale n'a même pas utilisé toutes les ressources qui lui étaient allouées)

– Prévenir les conduites addictives (commentaires : ça veut dire, prévenir l'alcool, le tabac, la drogue, etc. Il est prévu des informations dans les écoles et, en même temps, quand le Conseil de Jeunes fait une soirée dansante, c'est la municipalité qui propose un espace fumeurs. Comprenne qui pourra !)

– Lutter contre l'insécurité routière (commentaires : là, oui, il y a des efforts faits, non sans hypocrisie d'ailleurs. Par exemple quand un panneau « 30 à l'heure » est placé, la police, qui sait bien que c'est impossible à respecter sur une certaine distance, ne verbalise pas.

« Comment savez-vous ça ? » a dit le chef de la police municipale. Facile, il l'a dit lui-même à la réunion du quartier Ville aux Roses le 10 mars 2003).

Nous v'la bien !

Alors, malgré ses 16 policiers, trois véhicules, 2 VTT, jumelles laser de contrôle de vitesse, chien policier « au doux poil roux », malgré la présence des policiers 7 jours sur 7, malgré l'augmentation des heures de patrouille (2379 heures en 2001, et 4292 heures en 2002), les vols ont augmenté de 8,1 % en un an, et la délinquance de voie publique de 3,5 % en un an. Nous v'là bien !.

Rassurons nous, ceci n'est qu'une histoire de « sentiment » d'insécurité, et de calculs piégés. Passer de 407 vols à

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440, ça fait une augmentation de 33, soit + 8,1 %. Si le Département passait de 40 407 vols à 40 440, cela ferait aussi une augmentation de 33, soit 0,08 % et il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

Seulement voilà ! la municipalité actuelle s'est fait élire en jouant sur l'insécurité. Il faut donc qu'elle prouve qu'il y a insécurité. C'est une histoire de sentiment ! Gardez la raison et parlez-en autour de vous !

Il y a des problèmes plus graves, la question de l'emploi par exemple. Et là, la municipalité est bien timorée. Mais ne le répétez pas : cela lui ferait de la peine.

B.Poiraud

CLS, CLSPD : La sécurité en sigles !

– CLS = contrat local de sécurité

– CLSPD = Conseil local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance – CCPD : conseil communal de prévention de la délinquance

Ecrit le 5 novembre 2003 :

La délinquance en Loire-Atlantique

Selon le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy s'est fait un peu prier pour publier le dernier baromètre de la délinquance. Le 13 octobre au matin, le site internet du ministère de l'intérieur annonçait encore fièrement une baisse de 7 % en août. Mais pas un mot sur septembre. Le bilan était pourtant connu depuis une semaine : hausse de 1,1 % au niveau national.

En Loire-Atlantique, et selon l'Eclaireur du 17 octobre :

– le nombre de faits constatés (police + gendarmerie) a été de 6 824 (+ 8,70 %) – et la délinquance de voie publique : 4220 (soit + 10,53 %).

Le journal objecte que cette hausse ne veut pas dire grand chose puisqu'en septembre 2002, il y avait eu une baisse importante.

Il est vrai que rien ne prouve que la délinquance ait vraiment augmenté en septembre. Les diverses méthodes pour tordre le thermomètre ont été tellement sollicitées depuis un an qu'il devient de plus en plus difficile, pour les policiers et les gendarmes, de tenir la distance. Selon les statisticiens, une véritable baisse pourrait être masquée par les bidouillages passés.

« Ce serait trop injuste ! Mais les statistiques criminelles sont décidément pleines de poésie » conclut le Canard Enchaîné.

A la lecture des mêmes statistiques, on constate qu'il y a eu en Loire-Atlantique une progression de 18,65 % des gardes à vue. Ca veut dire quoi ? Qu'il y a eu plus de délinquants ? Ou que les policiers ont la main plus lourde, au risque de coffrer des innocents ?

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Le Canard Enchaîné du 29 octobre 2003 publie une note (en date du 21 octobre) émanant du Préfet de l'Hérault.

Celle-ci fixe le nombre « impé-ratif » de GAV (gardes à vue) qui doivent être prononcées par jour et par nuit. Du travail à la chaîne ! Ce Préfet de l'Hérault est un héros.

Une inquiétude : peu à peu le gouvernement prépare les esprits à accepter un régime d'exception, style dictature.

BP

Ecrit le 26 octobre 2005 :

Sécurité routière : la route de la fête

Sur le thème de la Sécurité Routière, et plus précisément de celle des jeunes, la Maison du Département a invité Yves DANIEL et Michel MACHARD.

Yves DANIEL a expliqué aux jeunes les actions du Conseil Général : traiter les zones routières « à risques » (108 sites examinés en 2004), aider les communes à sécuriser les traversées d'agglo-mération, élaborer un schéma directeur « deux roues ». Le Conseil Général met aussi gratuitement à disposition des associations et écoles, de nombreux outils de sensibilisation : lunettes simulant l'alcoolémie, réactiomètre et bientôt une « voiture tonneau ».

Michel MACHARD s'est attaché plus particulièrement au thème de la fête, avec ses caractéristiques : « la fête se prépare, elle ne se produit jamais n'importe quand, ni n'importe où. On fait la fête ensemble, pas à n'importe quelle heure, souvent la nuit parce qu'alors les couleurs, les lumières s'estompent, on voit moins les différences. La nuit facilite les échanges ».

C'est alors que la fête côtoie le drame : « L'accident est dû à une accumulation de circonstances. Enlever un seul élément perturbant suffit souvent à éviter l'accident ».

Sans alcool, la fête est plus folle

Avec les jeunes, Michel Machard a dégagé les principales causes d'accident :

Les plus graves d'abord : l'alcool, la vitesse, les drogues et médicaments, le manque de sommeil .... sans oublier les micro-endormissements !

Mais il a surtout mis l'accent sur tout ce qui relâche l'attention du conducteur : les habitudes (« je connais la route

»), les rythmes et le bruit (comme ceux des musiques mises à donf) et même .... « les chefs » : « je veux dire par là ceux qui sont « caïds » dans le groupe d'adolescents, ceux qui disent : tu peux fumer un joint, c'est pas grave, tu peux prendre le volant même si tu as trop bu. Ceux-là rassurent leurs camarades et peuvent les conduire à l'accident

».

Dernier point en direction des jeunes : « le champ visuel des jeunes est moins large que celui des adultes ». Tiens,

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c'est intéressant !

Un peu d'histoire

1893 : le préfet Louis Lépine (Paris), institue le Certificat de capacité à la conduite des véhicules. Pour le passer il faut avoir 21 ans et être un homme. A cette époque il y avait 1700 véhicules en France, la vitesse était limitée à 20 km/h en campagne et à 10 km/h en ville. Les véhicules n'étaient pas munis de marche arrière.

1897 : les femmes ont accès au certificat de capacité, à Paris.

1899, le certificat de capacité est étendu à toute la France. La vitesse limite passe à 30 km/h en campagne et 20 km/h en ville. Les véhicules n'ont encore ni feux clignotants, ni de rétroviseur, ni de stop.

16 août 1905 : Jules Huard, maire de Châteaubriant, décide de limiter à 10 km/h la vitesse en ville, y compris au Faubourg de Béré . « La vitesse doit être de 6 km/h au détour et à l'intersection des rues et dans les endroits étroits et encombrés »

Affiache Collection Michel Charron

1910 : est décidée la priorité à droite.

1922 : le certificat de capacité s'appellera désormais permis de conduire. Installation du premier feu rouge à Paris.

1939 : il y a en France plus de femmes que d'hommes qui passent le permis de conduire car les hommes se préparent à partir à la guerre.

2004 : comme partout la vitesse est limitée à 90 km/h en campagne et 50 km/h en ville.

En Loire-Atlantique en 2004 il y a eu :

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• 101 tués ( 112 en 2003)

• 1467 accidents (1568 en 2003)

• 317 blessés graves ( 362 en 2003)

• 1479 blessés légers (1591 en 2003).

Permis à un euro

Voir aussi CLSPD

Chiffres de la délinquance en région de Châteaubriant

Chiffres de la délinquance, donnés à l'assemblée des maires

Le jour du respect

Références

Documents relatifs

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