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Sur le théorème de Ptolémée et son application aux polygones réguliers

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. J UHEL -R ÉNOY

Sur le théorème de Ptolémée et son application aux polygones réguliers

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 6 (1906), p. 12-17

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(2)

[K9b]

SLR LE THÉORÈME DE PTOLÉMÉE ET SON APPLICATION AUX POLYGONES RÉGULIERS;

PAR M. J. JUHEL-RÉNOY.

II est d'usage, dans les Cours de Géométrie, d'ap- pliquer le théorème de Ptolémée à la seule inscription des pentédécagones réguliers. Le but de cette Note est d'en faire l'application aux polygones réguliers d'un nombre quelconque de côtés, en particulier aux déca- gones et pentagones, el d'en déduire l'équation géné- rale dont dépend l'inscription des polygones réguliers d u n nombre quelconque de côtés.

I. Nous commencerons par donner, du théorème de Ptolémée, une démonstration qui se déduit immédiate- ment de la définition du rapport anharnionique.

Soient AHCD un quadrilatère inscrit dans un cercle et M un point de ce cercle. On a la relation

( M. BAGD ) -h ( M. BGAD ) = i.

Or, en grandeur et en signe,

M BAGD = *i u C M B s i n D M B _ GB , PB

}~~ sinGMA * sinDMA ~~ GA : DÂ'

} ~~ sinAMC ' sinDMC ~ ÂG ' DG et, par suite,

CB.DV ->- \B.DC = AC.BD.

(3)

( ' 3 )

II. Supposons la circonférence divisée en m parties égales et soient, dans le quadrilatère ABCD,

n — p le nombre des divisions sous-tendues par AB, p » » » BG, p » )> » CD, n -4- p » » » D A.

Le théorème de Ptolémée d o n n e la formule

( i )

La circonférence étant toujours divisée en m parties égales, supposons que les côtés du quadrilatère ABCD sous-tendent

AB n divisions BC p » CD n — p » DA i n » Le théorème de Ptolémée donne la formule

Enfin, dans une troisième hypothèse, représentons par

p le nombre des dhisions sous-tendues par AB, n—p » » » BG, n » » » CD, n H- p » » » DA.

Le théorème de Ptolémée donne la formule

III. Appliquons ces formules à la division de la cir- conférence en dix parties égales; la formule ( i ) donne,

(4)

( '4 )

pour n = J et p = 4.

puis, pour AI = 5 ri /> = M,

d où, par multiplication,

G !0C f0= K * .

D a n s la f o r m u l e ( 2 ) , faisons A? = 2 et /> = 1,

( ' 2

* \t c 1 —i r 1 R

1 M 0 ~ui o — p i u 1 0 — l*•

(le sonl les formules de l'inscription des décagones.

(^)uanl aux pentagones, remplaçons, dans la for- mule ( ) ) , n par '2 et p par 1,

puis /z par ^ et p par 3,

<Ci)*-(C?0;*=Ci0.Cî0=R*.

Ou déduit de ces formules la construction bien connue que voici :

Soient Al. et BD deux diamètres rectangulaires d'un cercle de centre O ; de 1 milieu de AO, avec 1B comme ravon, on trace une circonférence qui coupe AC en E

cl (1, on a

O K - < ; } „ , O G = G-}0.

EB = CJ. GB = C\.

l\cmai(|uonb, en passant, la formule

(5)

( ' 5 )

IV. Supposons, d'une manière générale, la circon- férence divisée en im parties égales et représentons

Q

par x le rapport ~y en désignant, pour simplifier les notations, par CK la longueur de la corde qui sous-tend K divisions. L'application de la relation (i) donne les équations suivantes :

G2 = a - C , ,

p _L_ f1 /y P

^ /« 1 ' -* /« — 3 — u v^ / / ? 21

?R-^- Cm 2 = ,rC,„ ,, Cm i = Ra;7

G,,, = % R ; d ' o ù T o n t i r e

e t a i n s i d e s u i t e . O n v o i t , d u n e m a n i è r e g é n é r a l e ,

qu'en posant ( ^k= R \/ w_K, trois polynômes V consé- cutifs satisfont, d'après ce qui précède, a la loi de réciu rence

V K - Y K 2=a:-VK-i

avec les conditions \ 0 == i et \ { = ,v.

Or on a

Cj= RVm_, et C,= RVW „ et, par suite,

V„,_2— y V „M = o;

d ou l'on déduit

(6)

Telle est l'équation qui donne la solution du pro- blème de la division de la circonférence en 2/// parties égales.

Or on sait que les fonctions V jouissent de toutes les propriétés des fonctions de Sturm, qu'elles ont en particulier toutes leurs racines réelles et que l'équa- tion V/ w= o a une racine et une seule comprise entre la plus grande racine de V/;/_< = o et -J- oc. Il s'agit de démontrer que, pour chaque équation Vw= o , la plus glande racine seule convient à la solution du pro- blème.

Cela résulte immédiatement de ce que, d'après la valeur de

x cioit avec m et que, pour l'équation V2 = o en parti- culier-, c'est la plus grande racine qui convient.

\ . On sait que les fonctions V ont toutes leurs racines comprises entre -4-2 et — 2. D'après la forme même des fonctions V, dont tous les termes sont de même parité, il suffit que la plus grande racine de la fonction V,,, soit inférieure à :>, et ceci est une con- séquence de la relation

Il est même possible d'obtenir, pour' la plus grande racine de la (onction \,w, une limite supérieure plus rapprochée que 'i.

On démontre, en tiïet. facilement que la fonction Vm

satisfait à l'équation différentielle linéaire du second ordre

( -*"2 ~ \ ' ^ m -t- x N ;„ — m'1 V„, = o.

(7)

Or, Laguerre a démontré dans une Note : Sur les équations algébriques dont le premier membi e satis- fait à une équation linéaire du second ordre, qu'étant donné un polynôme y ayant toutes ses racines réelles et satisfaisant à l'équation différentielle

le polvnome

12 = PR -f. P Q ' _ QP __ - m ~~ } os.

4 < //? i )

ou m désigne le degré du polynôme y, a une valeur positive ou nulle quand on y i c i n p l a c c r par une racine quelconque du polynôme y.

On a donc, dans le cas actuel, pour toute racine x de la fonction \ w,

[f>( m - i )1 ( /// -r- i ) ( > m — \){ i/n /// — > )

r | ( m — Ï ) I / ,

\ ( y m i » ( 'i jn- — m — > )

{<»',„ ' i H( m -

- - ( > m — i ) ( i ml — m — >)

Signalons eniin la piopriété suivante de la fonc- tion \ m :

Si i^m-i ^'présente le icsultat de la substitution de Ja plus grande racine de Vm dans \ „u i, on a, pour in = x .

hm(/?ili„i i ) — r .

î«. <ie Mathetnat , 4e serie, l M. (Jdnvier 1906 )

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