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Propagation de la régularité dans deux systèmes modélisant la chimiotaxie et l angiogénèse

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Propagation de la r´ egularit´ e dans deux syst` emes mod´ elisant la

chimiotaxie et l’angiog´ en` ese

Hatem Zaag

CNRS ´Ecole Normale Sup´erieure Journ´ees Bordeaux-Pau-Toulouse

Anglet, 1er octobre 2004

En collaboration avec L. Corrias (Evry) et B. Perthame (ENS).

(2)

Un exemple : le chimiotactisme ou la chimiotaxie. Cas de l’amibe Dictyostellium discoideum

Chimiotaxie (d´efinition) : mouvement de bact´eries, amibes, cellules, sous l’influence d’une substance chimique, le chimioat- tracteur..

(3)

Film 1 (source : dictybase.org)

Agr´egation d’amibes D. discoideum vers un point source du chimioattracteur cAMP (cyclo Ad´enosine Monophosphate).

Temps en minutes et secondes.

D’apr`es G. Gerisch, Max Planck Institut f¨ur Biochemie, Mar- tinsried, Allemagne.

(4)

Film 2 (source : dictybase.org)

Chimiotaxie d’une seule cellule vers un point source de cAMP.

Temps en minutes et secondes.

D’apr`es G. Gerisch, Max Planck Institut f¨ur Biochemie, Mar- tinsried, Allemagne.

(5)

Film 3 (source : dictybase.org)

Agr´egation d’amibes.

Intervalle de temps entre ´etapes: 6 minutes.

D’apr`es P. Devreotes, Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, ´Etats-Unis.

(6)

Explication (d’apr`es D. Horstmann)

1- D. Discoideum est un organisme unicellulaire qui se repro- duit par division cellulaire tant que les ressources du milieu en nourriture sont suffisantes.

2- Lorsque les ressources sont ´epuis´ees, les amibes occupent tout l’espace disponible.

3- Une amibe secr`ete cAMP qui attire les autres.

4- Les amibes bougent en direction de l’amibe fondatrice, et s´ecr`etent le cAMP (film 3).

(7)

Explication (d’apr`es D. Horstmann)

1- D. Discoideum est un organisme unicellulaire qui se repro- duit par division cellulaire tant que les ressources du milieu en nourriture sont suffisantes.

2- Lorsque les ressources sont ´epuis´ees, les amibes occupent tout l’espace disponible.

3- Une amibe secr`ete cAMP qui attire les autres.

4- Les amibes bougent en direction de l’amibe fondatrice, et s´ecr`etent le cAMP (film 3).

(8)

Explication (d’apr`es D. Horstmann)

1- D. Discoideum est un organisme unicellulaire qui se repro- duit par division cellulaire tant que les ressources du milieu en nourriture sont suffisantes.

2- Lorsque les ressources sont ´epuis´ees, les amibes occupent tout l’espace disponible.

3- Une amibe secr`ete cAMP qui attire les autres.

4- Les amibes bougent en direction de l’amibe fondatrice, et s´ecr`etent le cAMP (film 3).

(9)

Explication (d’apr`es D. Horstmann)

1- D. Discoideum est un organisme unicellulaire qui se repro- duit par division cellulaire tant que les ressources du milieu en nourriture sont suffisantes.

2- Lorsque les ressources sont ´epuis´ees, les amibes occupent tout l’espace disponible.

3- Une amibe secr`ete cAMP qui attire les autres.

4- Les amibes bougent en direction de l’amibe fondatrice, et s´ecr`etent le cAMP (film 3).

(10)

5- Agr´egation et d´ebut de diff´erentiation.

6- Formation d’un pseudoplasmo¨ıd (multicellulaire).

7- Le pseudoplasmo¨ıd bouge en direction des sources de lumi`ere.

8- Formation d’un corps fructifiant et ´emission de spores

et le cycle recommence (naissance d’amibes....)

(11)

5- Agr´egation et d´ebut de diff´erentiation.

6- Formation d’un pseudoplasmo¨ıd (multicellulaire).

7- Le pseudoplasmo¨ıd bouge en direction des sources de lumi`ere.

8- Formation d’un corps fructifiant et ´emission de spores

et le cycle recommence (naissance d’amibes....)

(12)

5- Agr´egation et d´ebut de diff´erentiation.

6- Formation d’un pseudoplasmo¨ıd (multicellulaire).

7- Le pseudoplasmo¨ıd bouge en direction des sources de lumi`ere.

8- Formation d’un corps fructifiant et ´emission de spores

et le cycle recommence (naissance d’amibes....)

(13)

5- Agr´egation et d´ebut de diff´erentiation.

6- Formation d’un pseudoplasmo¨ıd (multicellulaire).

7- Le pseudoplasmo¨ıd bouge en direction des sources de lumi`ere.

8- Formation d’un corps fructifiant et ´emission de spores

et le cycle recommence (naissance d’amibes....)

(14)

5- Agr´egation et d´ebut de diff´erentiation.

6- Formation d’un pseudoplasmo¨ıd (multicellulaire).

7- Le pseudoplasmo¨ıd bouge en direction des sources de lumi`ere.

8- Formation d’un corps fructifiant et ´emission de spores

et le cycle recommence (naissance d’amibes....)

(15)

En r´esum´e

(16)

Int´erˆet du D. Discoideum pour la recherche m´edicale

C’est un mod`ele simple pour l’´etude du chimiotactisme, qui intervient chez des organismes sup´erieurs aussi (diff´erentiation, cancer, etc...)

(17)

L’angiog´en`ese autour d’une tumeur canc´ereuse

Au d´ebut, la tumeur puise ses ressources dans le milieu am- biant.

A un certain point, elle envoie un signal chimique dans le`

milieu ext´erieur pour attirer les cellules endoth´eliales (cellules qui tapissent l’int´erieur des vaisseaux sanguins), et ainsi for- mer des vaisseaux sanguins capillaires qui la fournissent en nutriments.

(18)

L’angiog´en`ese autour d’une tumeur canc´ereuse

Au d´ebut, la tumeur puise ses ressources dans le milieu am- biant.

A un certain point, elle envoie un signal chimique dans le` milieu ext´erieur pour attirer les cellules endoth´eliales (cellules qui tapissent l’int´erieur des vaisseaux sanguins), et ainsi for- mer des vaisseaux sanguins capillaires qui la fournissent en nutriments.

(19)

Mod´elisation (simplifi´ee) de la chimiotaxie

x est la variable d’espace.

t est le temps.

n(x, t) densit´e des amibes.

c(x, t) densit´e du signal chimique.

(20)

Accroissement de n(x, t) :

∂n

∂t est la somme de trois termes : 1- diffusion : div(K∇n).

2- division cellulaire αn.

3- chimiotactisme div(−nχ(c)∇c) o`u χ(c) est la sensibilit´e.

Bilan (avec K = 1 et α = 0) :

∂n

∂t = ∆n − div(−nχ(c)∇c)

(21)

Accroissement de n(x, t) :

∂n

∂t est la somme de trois termes : 1- diffusion : div(K∇n).

2- division cellulaire αn.

3- chimiotactisme div(−nχ(c)∇c) o`u χ(c) est la sensibilit´e.

Bilan (avec K = 1 et α = 0) :

∂n

∂t = ∆n − div(−nχ(c)∇c)

(22)

Accroissement de n(x, t) :

∂n

∂t est la somme de trois termes : 1- diffusion : div(K∇n).

2- division cellulaire αn.

3- chimiotactisme div(−nχ(c)∇c) o`u χ(c) est la sensibilit´e.

Bilan (avec K = 1 et α = 0) :

∂n

∂t = ∆n − div(−nχ(c)∇c)

(23)

Accroissement de n(x, t) :

∂n

∂t est la somme de trois termes : 1- diffusion : div(K∇n).

2- division cellulaire αn.

3- chimiotactisme div(−nχ(c)∇c) o`u χ(c) est la sensibilit´e.

Bilan (avec K = 1 et α = 0) :

∂n

∂t = ∆n − div(−nχ(c)∇c)

(24)

Accroissement de n(x, t) :

∂n

∂t est la somme de trois termes : 1- diffusion : div(K∇n).

2- division cellulaire αn.

3- chimiotactisme div(−nχ(c)∇c) o`u χ(c) est la sensibilit´e.

Bilan (avec K = 1 et α = 0) :

∂n

∂t = ∆n − div(−nχ(c)∇c)

(25)

Comme c est produit par l’amibe elle-mˆeme, il v´erifie une

´equation du genre

∂c

∂t = ∆c + f(n).

avec f(n) ≥ 0. Le signe positif de f(n) traduit le fait que la substance chimique est cr´e´ee par les amibes.

(26)

Bilan

On obtient un syst`eme de type Patlak / Keller-Segel :

∂n

∂t = ∆n − div(−nχ(c)∇c),

∂c

∂t = ∆c + f(n).

(27)

Le mod`ele “classique” de Patlak / Keller-Segel

tn = div[κ(n, c)∇n − χ(n, c)∇c], t > 0, x ∈ Ω,

tc = η∆c + β(n, c)n − γ(n, c)c, t > 0, x ∈ Ω, n(0, t) = n0(x), c(0, x) = c0(x),

o`u Ω est un ouvert born´e de IRN, avec conditions de bord (flux nul par exemple).

Rq. Si la sensibilit´e χ > 0 : attraction (chimiotaxie positive), si χ < 0 : r´epulsion (chimiotaxie n´egative).

(28)

Le mod`ele “classique” de Patlak / Keller-Segel

tn = div[κ(n, c)∇n − χ(n, c)∇c], t > 0, x ∈ Ω,

tc = η∆c + β(n, c)n − γ(n, c)c, t > 0, x ∈ Ω, n(0, t) = n0(x), c(0, x) = c0(x),

o`u Ω est un ouvert born´e de IRN, avec conditions de bord (flux nul par exemple).

Rq. Si la sensibilit´e χ > 0 : attraction (chimiotaxie positive), si χ < 0 : r´epulsion (chimiotaxie n´egative).

(29)

Autres mod`eles

- mod`eles hyperboliques (Preziosi et al., initiation de l’angiog´en`ese).

- mod`eles cin´etiques (Filbet, Lauren¸cot, Perthame).

(30)

Questions int´eressantes

- Existence et l’unicit´e de solutions (avec la r´egularit´e bien entendu).

- Comportement asymptotique. Peut on pr´edire qu’il y aura agr´egation en temps fini ? Peut on d´ecrire la fa¸con dont l’agr´egation se fait ? (vitesse ?)

Pour l’instant, un seul r´esultat, dˆu `a Herrero, Medina et Vel´azquez, dans le cas o`u le probl`eme a une sym´etrie radiale.

(31)

Questions int´eressantes

- Existence et l’unicit´e de solutions (avec la r´egularit´e bien entendu).

- Comportement asymptotique. Peut on pr´edire qu’il y aura agr´egation en temps fini ? Peut on d´ecrire la fa¸con dont l’agr´egation se fait ? (vitesse ?)

Pour l’instant, un seul r´esultat, dˆu `a Herrero, Medina et Vel´azquez, dans le cas o`u le probl`eme a une sym´etrie radiale.

(32)

Questions int´eressantes

- Existence et l’unicit´e de solutions (avec la r´egularit´e bien entendu).

- Comportement asymptotique. Peut on pr´edire qu’il y aura agr´egation en temps fini ? Peut on d´ecrire la fa¸con dont l’agr´egation se fait ? (vitesse ?)

Pour l’instant, un seul r´esultat, dˆu `a Herrero, Medina et Vel´azquez, dans le cas o`u le probl`eme a une sym´etrie radiale.

(33)

R´esolution num´erique

Elle pose des probl`emes en cas d’agr´egation, car la densit´e des amibes n(x, t) tendra vers l’infini, prenant des valeurs tr`es grandes, dont la gestion num´erique est d´elicate.

(34)

Un premier mod`ele : Syst`eme (parabolique-elliptique) de la chimiotaxie :

χ(n, c) = χn o`u la “sensibilit´e” χ est constante.

∂t n = κ∆n − χ∇ · [n∇c], t > 0, x ∈ Ω,

−∆c = n − αc, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), x ∈ Ω.

Conservation de la masse : Z

n(x, t)dx ≡ Z

n0(x)dx.

(35)

Un 2e mod`ele : Syst`eme (parabolique-d´eg´en´er´e) de l’angiog´en`ese. Mod`ele de croissance de vaisseaux sanguins autour d’une tumeur canc´ereuse.

∂t n = κ∆n − ∇ · [nχ(c)∇c], t > 0, x ∈ Ω,

∂t c = −cm n, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), c(0, x) = c0(x), x ∈ Ω.

o`u m > 0 et (par exemple) χ(c) = c−α.

(36)

Un premier mod`ele : Syst`eme (parabolique-elliptique) de la chimiotaxie :

χ(n, c) = χn o`u la “sensibilit´e” χ est constante.

∂t n = κ∆n − χ∇ · [n∇c], t > 0, x ∈ Ω,

−∆c = n − αc, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), x ∈ Ω.

Conservation de la masse : Z

n(x, t)dx ≡ Z

n0(x)dx.

(37)

Un premier mod`ele : Syst`eme (parabolique-elliptique) de la chimiotaxie :

χ(n, c) = χn o`u la “sensibilit´e” χ est constante.

∂t n = κ∆n − χ∇ · [n∇c], t > 0, x ∈ Ω,

−∆c = n − αc, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), x ∈ Ω.

Conservation de la masse : Z

n(x, t)dx ≡ Z

n0(x)dx.

(38)

Comment obtenir des solutions faibles globales?

Id´ee classique : (par exemple), contrˆoler la norme Lp de n pour tout t. Le calcul donne :

d dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 = χp(p − 1) Z

np−1∇n · ∇c .

Si le courant ∇c(x, t) est uniform´ement born´e en x et en t, alors c’est gagn´e (technique de Nagai et Hortsmann). En effet,

(39)

Comment obtenir des solutions faibles globales?

Id´ee classique : (par exemple), contrˆoler la norme Lp de n pour tout t. Le calcul donne :

d dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 = χp(p − 1) Z

np−1∇n · ∇c .

Si le courant ∇c(x, t) est uniform´ement born´e en x et en t, alors c’est gagn´e (technique de Nagai et Hortsmann). En effet,

(40)

on estime simplement le membre de gauche par : χp(p − 1) Z

np−1∇n · ∇c = 2χ(p − 1) Z

np/2∇np/2 · ∇c

≤ 2κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 + χ2p(p − 1)

2κ k∇ck2L

t,x Z

np,

ce qui donne

d dt

Z

np + 2κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 ≤ χ2p(p − 1)

2κ k∇ck2L

t,x Z

np ,

=⇒ contrˆole de toutes les normes Lp de n, 1 ≤ p ≤ +∞.

(41)

on estime simplement le membre de gauche par : χp(p − 1) Z

np−1∇n · ∇c = 2χ(p − 1) Z

np/2∇np/2 · ∇c

≤ 2κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 + χ2p(p − 1)

2κ k∇ck2L

t,x Z

np,

ce qui donne

d dt

Z

np + 2κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 ≤ χ2p(p − 1)

2κ k∇ck2L

t,x Z

np ,

=⇒ contrˆole de toutes les normes Lp de n, 1 ≤ p ≤ +∞.

(42)

on estime simplement le membre de gauche par : χp(p − 1) Z

np−1∇n · ∇c = 2χ(p − 1) Z

np/2∇np/2 · ∇c

≤ 2κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 + χ2p(p − 1)

2κ k∇ck2L

t,x Z

np,

ce qui donne

d dt

Z

np + 2κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 ≤ χ2p(p − 1)

2κ k∇ck2L

t,x Z

np ,

=⇒ contrˆole de toutes les normes Lp de n, 1 ≤ p ≤ +∞.

(43)

- La machine a tourn´e uniquement en dimension 1, ou dans le cas radial en dimension 2, pour Nagai (qui a obtenu la borne L sur ∇c).

- G´en´eralisation `a d’autres fonctions sensibilit´es (non cou- vertes dans notre syst`eme) par Biler.

(44)

- La machine a tourn´e uniquement en dimension 1, ou dans le cas radial en dimension 2, pour Nagai (qui a obtenu la borne L sur ∇c).

- G´en´eralisation `a d’autres fonctions sensibilit´es (non cou- vertes dans notre syst`eme) par Biler.

(45)

Nouvelle id´ee. Ω = IRd, dimension d ≥ 2. Je rappelle le syst`eme...

∂t n = κ∆n − χ∇ · [n∇c], t > 0, x ∈ Ω,

−∆c = n − αc, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), x ∈ Ω.

... et l’´equation sur la norme Lp : d

dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 = χ(p − 1) Z ∇np · ∇c

= −χ(p − 1) Z np · ∆c.

(46)

Nouvelle id´ee. Ω = IRd, dimension d ≥ 2. Je rappelle le syst`eme...

∂t n = κ∆n − χ∇ · [n∇c], t > 0, x ∈ Ω,

−∆c = n − αc, t > 0, x ∈ Ω, n(0, x) = n0(x), x ∈ Ω. ... et l’´equation sur la norme Lp :

d dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 = χ(p − 1) Z ∇np · ∇c

= −χ(p − 1) Z np · ∆c.

(47)

Or, −∆c = n − αc, donc

d dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 ≤ χ(p − 1) Z np+1.

Gagliardo-Nirenberg (condition : p ≥ max

1, 2d − 1

) :

Z

np+1 ≤ C(d, p) ≤ C(d)k∇np/2k2L2 knk

L2d, et

d dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ p

.

(48)

Or, −∆c = n − αc, donc

d dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 ≤ χ(p − 1) Z np+1.

Gagliardo-Nirenberg (condition : p ≥ max

1, 2d − 1

) :

Z

np+1 ≤ C(d, p) ≤ C(d)k∇np/2k2L2 knk

L2d, et

d dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ p

.

(49)

Or, −∆c = n − αc, donc

d dt

Z

np + 4κp − 1 p

Z

|∇np/2|2 ≤ χ(p − 1) Z np+1.

Gagliardo-Nirenberg (condition : p ≥ max

1, 2d − 1

) :

Z

np+1 ≤ C(d, p) ≤ C(d)k∇np/2k2L2 knk

L2d, et

d dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ p

.

(50)

Dimension d = 2 : knk

L2d = knkL1 ≡ kn0kL1, donc d

dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)kn0kL1 − 4κ p

.

Ainsi, si

χC˜(d)kn0kL1 − 4κ

p ≤ 0 ,

alors pour tout p ≤ p, Z np d´ecroˆıt et reste donc born´ee.

(51)

Dimension d = 2 : knk

L2d = knkL1 ≡ kn0kL1, donc d

dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)kn0kL1 − 4κ p

.

Ainsi, si

χC˜(d)kn0kL1 − 4κ

p ≤ 0 ,

alors pour tout p ≤ p, Z np d´ecroˆıt et reste donc born´ee.

(52)

Dimension d = 3 : knk

L2d

n’est pas conserv´ee, mais avec p = 2d, on ´ecrit

d dt

Z

n2d ≤ (d

2 − 1)k∇nd412k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ

2d

. Ainsi, si

χC˜(d)kn0k

L2d − 4κ

2d

≤ 0,

alors knk

L2d d´ecroˆıt, et on ´ecrit

(53)

Dimension d = 3 : knk

L2d n’est pas conserv´ee, mais avec p = 2d, on ´ecrit

d dt

Z

n2d ≤ (d

2 − 1)k∇nd412k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ

2d

. Ainsi, si

χC˜(d)kn0k

L2d − 4κ

2d

≤ 0,

alors knk

L2d d´ecroˆıt, et on ´ecrit

(54)

d dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)kn0k

L2d − 4κ p

.

Ainsi, (comme en dimension 2, mais avec la norme L2d au lieu de la masse), si

χC˜(d)kn0k

L2d ≤ min

2d

, 4κ p

alors, pour tout p ≤ p, Z np d´ecroˆıt et reste donc born´ee.

(55)

d dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)kn0k

L2d − 4κ p

.

Ainsi, (comme en dimension 2, mais avec la norme L2d au lieu de la masse), si

χC˜(d)kn0k

L2d ≤ min

2d

, 4κ p

alors, pour tout p ≤ p, Z np d´ecroˆıt et reste donc born´ee.

(56)

On voudrait une condition uniforme pour tout p ∈ [max

1, 2d − 1

,+∞) sans restriction p ≤ p. Pour cela, on travaille avec (n − K)+ au lieu de n, et on prend K suffisament large.

Ensuite, on r´egularise le syst`eme en introduisant

−∆ce = nε ? ρε − αcε

o`u ρε est un noyeau r´egularisant. On obtient le th´eor`eme suivant (je rappelle le syst`eme d’abord) :

(57)

On voudrait une condition uniforme pour tout p ∈ [max

1, 2d − 1

,+∞) sans restriction p ≤ p. Pour cela, on travaille avec (n − K)+ au lieu de n, et on prend K suffisament large.

Ensuite, on r´egularise le syst`eme en introduisant

−∆ce = nε ? ρε − αcε

o`u ρε est un noyeau r´egularisant. On obtient le th´eor`eme suivant (je rappelle le syst`eme d’abord) :

(58)

On voudrait une condition uniforme pour tout p ∈ [max

1, 2d − 1

,+∞) sans restriction p ≤ p. Pour cela, on travaille avec (n − K)+ au lieu de n, et on prend K suffisament large.

Ensuite, on r´egularise le syst`eme en introduisant

−∆ce = nε ? ρε − αcε

o`u ρε est un noyeau r´egularisant. On obtient le th´eor`eme suivant (je rappelle le syst`eme d’abord) :

(59)

On voudrait une condition uniforme pour tout p ∈ [max

1, 2d − 1

,+∞) sans restriction p ≤ p. Pour cela, on travaille avec (n − K)+ au lieu de n, et on prend K suffisament large.

Ensuite, on r´egularise le syst`eme en introduisant

−∆ce = nε ? ρε − αcε

o`u ρε est un noyeau r´egularisant. On obtient le th´eor`eme suivant (je rappelle le syst`eme d’abord) :

(60)

∂t n = κ∆n − χ∇ · [n∇c], t > 0, x ∈ Ω,

−∆c = n − αc, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), x ∈ Ω.

(61)

Th`eor`eme (Existence pour le syst`eme du chimiotac- tisme) On suppose d ≥ 2 et on consid`ere n0 ∈ L1(IRd) tel que n0 ≥ 0. Alors, il existe une constante K0(κ, χ, d) telle que si kn0k

L2d(IRd) ≤ K0, alors le syst`eme a une solution faible (n, c) globale en temps telle que pour tout t > 0

kn(t)k

L1(IRd) = kn0k

L1(IRd), kn(t)k

Lp(IRd) ≤ kn0k

Lp(IRd) , max{1; d

2 − 1} ≤ p ≤ d 2, et

kn(t)k

Lp(IRd) ≤ C(t, K0, kn0k

Lp(IRd)) d

2 < p ≤ ∞.

(62)

Le syst`eme classique de la chimiotaxie

tn = ∇ · [κ(n, c)∇n − χ(n, c)∇c], t > 0, x ∈ Ω,

tc = η∆c + β(n, c)n − γ(n, c)c, t > 0, x ∈ Ω, n(0, x) = n0(x), c(0, x) = c0(x).

+ conditions au bord, Ω ⊂ IRd, n est la densit´e de la population,

c est la densit´e du chimio-attracteur,

χ est la sensibilit´e du chimio-attracteur.

(63)

Un 2e mod`ele : Syst`eme (parabolique-d´eg´en´er´e) de l’angiog´en`ese. Mod`ele de croissance de vaisseaux sanguins autour d’une tumeur canc´ereuse.

∂t n = κ∆n − ∇ · [nχ(c)∇c], t > 0, x ∈ Ω,

∂t c = −cm n, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), c(0, x) = c0(x), x ∈ Ω.

o`u m > 0 et (par exemple) χ(c) = c−α.

(64)

Conservation de la masse : Z n(x, t)dx = Z n0(x)dx .

Principe du maximum : n(x, t) ≥ 0 et 0 ≤ c(x, t) ≤ kc0kL .

Forme divergence : Soit v = φ(c)n , o`u φ est d´efinie par

φ0(c) = 1

κφ(c)χ(c) c > 0, φ(0) = 1.

Alors,

∂t

n φ(c)

= κ 1

φ(c)∇ ·

φ(c)∇

n φ(c)

+ 1 κ

n φ(c)

2

φ(c)χ(c) cm.

(65)

Conservation de la masse : Z n(x, t)dx = Z n0(x)dx .

Principe du maximum : n(x, t) ≥ 0 et 0 ≤ c(x, t) ≤ kc0kL .

Forme divergence : Soit v = φ(c)n , o`u φ est d´efinie par

φ0(c) = 1

κφ(c)χ(c) c > 0, φ(0) = 1.

Alors,

∂t

n φ(c)

= κ 1

φ(c)∇ ·

φ(c)∇

n φ(c)

+ 1 κ

n φ(c)

2

φ(c)χ(c) cm.

(66)

Conservation de la masse : Z n(x, t)dx = Z n0(x)dx .

Principe du maximum : n(x, t) ≥ 0 et 0 ≤ c(x, t) ≤ kc0kL

Forme divergence : Soit v = φ(c)n , o`u φ est d´efinie par φ0(c) = 1

κφ(c)χ(c) c > 0, φ(0) = 1.

Alors,

∂t

n φ(c)

= κ 1

φ(c)∇ ·

φ(c)∇

n φ(c)

+ 1 κ

n φ(c)

2

φ(c)χ(c) cm.

(67)

In´egalit´e diff´erentielle fondamentale (Ω = IRd) : Pour tout p ≥ max(1, 2d − 1),

dtd

Z

n φ(c)

p

φ(c)

≤ (p − 1)k∇(φ(c)n )p/2k2L2

"

1

κC˜(d)K12/d(c)

n φ(c)

kLd2p

#

,

analogue `a l’in´egalit´e du syst`eme parabolique-elliptique : d

dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ p

.

(68)

In´egalit´e diff´erentielle fondamentale (Ω = IRd) : Pour tout p ≥ max(1, 2d − 1),

dtd

Z

n φ(c)

p

φ(c)

≤ (p − 1)k∇( n

φ(c))p/2k2L2

"

1

κC˜(d)K12/d(c)

n φ(c)

kLd24pκ

#

,

analogue `a l’in´egalit´e du syst`eme parabolique-elliptique : d

dt

Z

np ≤ (p − 1)k∇np/2k2L2

χC˜(d)knk

L2d − 4κ p

.

(69)

On fait donc de mˆeme, et on obtient le th´eor`eme suivant (je rappelle le syst`eme d’abord) :

∂t n = κ∆n − ∇ · [nχ(c)∇c], t > 0, x ∈ Ω,

∂t c = −cm n, t > 0, x ∈ Ω,

n(0, x) = n0(x), c(0, x) = c0(x), x ∈ Ω.

o`u m > 0.

(70)

Th´eor`eme (Existence pour le syst`eme de l’angiog´en`ese).

On suppose que d ≥ 2, m ≥ 1 et χ est une fonction positive d´efinie sur [0, ∞). On consid`ere n0 ∈ L1(IRd) et c0 ∈ L(IRd) tels que n0 ≥ 0 et c0 ≥ 0. Alors, il existe une constante K0(κ, χ, d, kc0k

L(IRd)) telle que si kn0k

L2d(IRd) ≤ K0, alors le syst`eme de l’angiog´en`ese a une solution faible (n, c) globale en temps telle que n ∈ L(IR+, L1∩L2d(IRd)), c ∈ L(IR+×IRd) et pour tout p ≥ max{1; 2d − 1},

kn(t)k

Lp(IRd) ≤ C(t, K0, p, kn0k

Lp(IRd)),

∀ max{1; d

2 − 1} ≤ p ≤ p.

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