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Djamileh de Bizet. Création en résidence. De l opéra «Djamileh» de Georges Bizet

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Academic year: 2022

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Création en résidence Création en résidence Création en résidence Création en résidence

De l’opéra « Djamileh » de Georges Bizet Opéra comique en un acte, 1872

Livret de Louis Gallet,

d’après Namouna d’Alfred de Musset dont nous fêterons les 200 ans en 2010…

par Voix d’Aunis

2009-2010 au Canton de Courçon

Direction artistique et soprano : Fabienne Cellier-Triguel Metteur en scène : Sigrid Gloanec

scénographie Rémi Polack costumes Véronique Selleret

Baryton : Fabrice Maurin Ténor : Jose Canales Pianiste : Martine Ramseyer Percussion : Stephane Grosjean

Hassan : danseur Hip Hop Istareh : danseuse orientalep

Djamileh de Bizet

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Djamileh, Djamileh, Djamileh,

Djamileh, l’ Opéra rebelle de Bizet

« Djamileh », opéra en 1 acte de Bizet proposé par Fabienne Cellier-Triguel, a tout de suite charmé Sigrid Gloanec qui s'est sentie très sensibilisée par la conception de cet opéra du XIXe siècle, toujours moderne et tout à fait transposable à notre époque. Sigrid Gloanec a immédiatement imaginé le travail à faire auprès des jeunes des quartiers autour de ce sujet qui met en scène trois orientaux et une belle histoire d'amour ; un amour assez fort qui au- delà de la tradition va faire évoluer progressivement les personnages vers une ouverture d'esprit : accepter les changements, la tolérance, le respect (notamment de la femme) et croire en un monde meilleur. Sigrid Gloanec imagine un opéra de l'échange qui va vers la population jeune et ouvrière mais qui intègre aussi leur culture, leur art et leur danse...

L'époque du XIXe siècle est charmée par les civilisations orientales et aime s'en inspirer dans l'art, la philosophie et les plaisirs. Les grandes expositions universelles (1855 ; 1867..), les aventures de Napoléon en Egypte, la conquête de l'Algérie, attisent cette passion et cette curiosité pour l'Asie et l'Orient. « Djamileh » est ainsi inspiré du poème de « Namouna » (1831) d'Alfred de Musset, adapté par Louis Gallet pour l'opéra.

Alfred de Musset, écrivain romantique, est né en 1810 et mort en 1857: en 2010, nous fêterons ses deux cents ans.

L'exotisme sera également présent dans « Carmen » mais le succès de cet opéra (Ier opéra joué dans le monde) et l'avant-gardisme de l'écriture de Bizet dans « Djamileh », feront de l'ombre à cette précieuse miniature en 1 acte, peu à peu oubliée, et pourtant aux charmes certains et à la recherche musicale audacieuse pour son époque: accusée de Wagnérisme, il est vrai que l’on y retrouve une influence, mais c’est surtout une écriture unique que propose Bizet. L’échec des premières représentations de « Djamileh » serait plutôt dû à un public pas encore prêt à entendre de telles harmonies, à comprendre un opéra qui sort des sentiers de la tradition, un opéra rebelle. Richard Strauss le remettra à l'honneur, le trouvant digne du "répertoire comique"

et l'intègrera dans son "musée de l'opéra" imaginaire dédié au chef d'orchestre Karl Böhm !

« Djamileh » arrive à séduire Haroun, cet homme qui a chaque pleine lune change de femme.

« Djamileh » ruse pour le conquérir, prend des risques, charme et manipule mais son amour est fort et sincère.

Dans « Namouna » d’Alfred de Musset, Hassan, le personnage dont est inspiré Haroun, est proche d’un Don Juan paresseux qui achète au lieu de séduire, mais dont le cœur est le même que celui du dévastateur. Nanouma et Djamileh seraient elles les femmes rebelles qui auraient pu changer le cœur de Don Juan ? Carmen serait-elle un Don Juan féminin à la ruse, à la force mais aussi à l’intégrité d’une Djamileh ? Alfred de Musset cite « Une femme est comme votre ombre: courez après, elle vous fuit; fuyez-la, elle court après vous ». Carmen chante :

« L'amour est un oiseau que nul ne peut apprivoiser, si tu ne m'aimes pas, je t'aime et si je t'aime prends garde à toi !». Mais Djamileh n’est elle pas plutôt l’ombre d’une minorité oubliée qui revendique sa reconnaissance ?

Ainsi, il nous paraît important de redonner ses lettres de noblesse à cet opéra « Djamileh » au sujet si actuel : une clé qui a amené Bizet vers « Carmen », une clé pédagogique qui ouvre la porte du vaste monde de l'opéra mais aussi une œuvre musicale qui adresse des messages d’espoirs vers la jeunesse ou vers les minorités oubliées...

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Collaboration entre Sigrid Gloanec et Fabienne Cellier-Triguel

C’est en 2000 que Fabienne Cellier-Triguel, soprano et directrice artistique de la compagnie lyrique et musicale « La Bohème » et de « Voix d’Aunis », rencontre les Anges Rebelles et plus personnellement Sigrid Gloanec, metteur en scène. Cette année là, La Rochelle fête ses 1000 ans. Pour l’occasion, Fabienne Cellier-Triguel participe sur le pont du Gabut au spectacle dirigé par Sigrid Gloanec.

Cette alliance ne s’arrête pas là puisque Fabienne Cellier-Triguel retravaille avec Sigrid Gloanec sur le projet de Didon et Enée de Purcell, en 2007 avec les ateliers de « La Bohème ».

répétition de Didon et Enée

En 2008, un nouveau projet les fait de nouveau travailler ensemble : les 400 ans de l’alliance France-Québec. Cette journée organisée par les Anges Rebelles, s’est déroulée le 8 mai 2008, sur le port de La Rochelle, où la soprano a chanté le Laudate Dominum de Mozart et une œuvre de Claude Mafart, devant un public venu en masse.

Pour continuer ces différentes collaborations, les deux femmes se lancent actuellement dans le projet de « Carmen » (représentations en juin 2009), ainsi que la création de l’opéra

« Djamileh » de Bizet (création en novembre et décembre 2009). « Carmen » s’inclut dans un projet culturel se déroulant à La Pallice et ayant pour point d’ancrage le milieu ouvrier de ce quartier dans les années 50. Sigrid Gloanec y puise une inspiration pour « Carmen »

(costumes, scénographie) mais aussi pour « Djamileh » (univers sonore, plastique et lumière).

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Note d’intention du metteur en scène

DJAMILEH DJAMILEH DJAMILEH DJAMILEH

Dans une même année 2 opéras de Bizet.

Que du bonheur !

Le petit opéra « Djamileh » qui a précédé dans l’écriture Carmen, l’œuvre qui a fait le tour du monde, est un petit bijou de sensibilité et de créativité.

L’aborder après Carmen est jubilatoire.

« Djamileh » permet d’effleurer avec délicatesse les grands sentiments qui mènent le monde.

L’amour et son éventail de perceptions et de sensations va être le moteur d’une mise en scène qui doit avant tout parler aux jeunes.

Parler d’amour aujourd’hui est devenu presque tabou alors que chacun vibre encore et toujours secrètement de tous ses tourments et de tous ses petits et grands bonheurs.

Le plaisir sera donc avec nous pour aborder cette œuvre.

L’orient n’est pas loin…

L’immigration non plus…

La dualité est au centre du propos que je souhaite aborder dans l’ouverture et le partage.

Sigrid Gloanec

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Djamileh ,

synopsis

Après Noé en 1869 et l’Arlésienne en 1872, Djamileh est la dernière œuvre lyrique avant le célèbre Carmen en 1875. Il s’agit là d’un authentique chef d’œuvre. Toute la puissance dramatique et musicale qui explosera dans « Carmen » est déjà là. Un ultime cri du génie de Bizet dont le principal défaut fut d’être en avance de plus d’un demi siècle sur son temps.

« Djamileh » est un drame poétique où l’action intérieure est dominante : la force du sentiment amoureux d’une esclave parvient à faire sortir de la prison des satisfactions immédiates le prince Haroun. En effet, le sultan Haroun, qui se veut insensible à l’amour, prend chaque mois une nouvelle esclave pour objet sexuel. Djamileh, la dernière d’entre elles le trouble. Eprise du souverain, elle finit par le soumettre aux délices de la passion.

Baignée dans une atmosphère orientaliste, le drame déploie des accents tour à tour légers, rêveurs, passionnés, mais aussi de mélancolie et de détresse. La réussite de Bizet est de traduire par les sons toutes ces composantes abstraites et de leur donner vie dans un tissu orchestral scintillant, chargé de faire revivre les terres exotiques qui peuplent l’imaginaire du XIXe siècle.

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Namouna

Les thèmes développés par Alfred de Musset

écrivain romantique né en 1810 et mort en 1857 : en 2010, nous fêterons ses deux cents ans.

Djamileh Djamileh Djamileh

Djamileh est inspiré du poème de

« Namouna » (1831) d'Alfred de Musset, adapté par Louis Gallet pour l'Opéra.

L’étude de « Namouna » sera proposée aux lycéens et collégiens qui suivront la création et la diffusion de « Djamilleh », et notamment dans le cadre des projets d’action culturelle, en collaboration avec les professeurs de musique et les professeurs de français.

Dans Namouna, Alfred de Musset conte la légende de Namouna et s’interroge sur sa façon d’écrire et sur les caractères de ses personnages : il fait ainsi des comparaisons sur Don Juan et sur Enée.

Le thème de Namouna permet donc d’aborder plusieurs sujets littéraires et d’observer la singularité d’écriture d’un auteur romantique

Quelques thèmes principaux abordés dans Namouna et pouvant être développés : -Savoir profiter du temps présent

-Rêverie et réalité

-Conditions de la femme et de l’esclavage -Référence à Don Juan

-Référence à Enée

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Actions de sensibilisation à l’opéra et à la création en résidence

Avec la population

A-Présentation

-Communication, média -Présentation publique -Lecture publique

B-Résidence des artistes

-Proximité entre les artistes et la population -Répétitions ouvertes

-Présentation de l’avancée de la création

-Répétitions devant les élus, partenaires et diffuseurs -Répétitions devant les jeunes dans le temps scolaire -Création publique et présentation des ateliers

C-Actions vers des populations ciblées -Ouvrier

-Scolaires et extra scolaires -Ecoles de musique

-Foyer et club du 3e âge

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Actions de sensibilisation à l’opéra et à la création en résidence (suite)

Ecoles, collèges, lycées, centres de loisirs

A- Le professeur

1- Lire le poème d’Alfred de Musset 1831 2- Adaptation de Louis Gallet

3- Ecouter l’opéra de Bizet 4- Avec le choix de l’extrait :

- Lecture et écoute avec le professeur B – Visite des artistes

le metteur en scène, les trois chanteurs et un piano

1 - Ecoute de l’extrait ( musique seule ) 2 - Même extrait chanté sans intention 3 - Avec interprétation

4 - Mise en espace et explication du parti pris de mise en scène 5 - Débat entre les élèves et les artistes

C – Au théâtre avant le spectacle avec le metteur en scène et toute l’équipe

1 – Raccord avec les instrumentistes avant le spectacle ( même extrait )

2- Visite du plateau, explication, choix des costumes, scénographie et lumière 3- Spectacle à 20 h 30

D- Ateliers

intégration de plusieurs arts pour une œuvre lyrique : comment et pourquoi ? -Chant

-Théâtre lyrique

-Texte : du texte au livret -Percussion

-Danses orientales et Hip Hop

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Résidence d’artistes en partenariat avec l’usine Alsthom Résidence d’artistes en partenariat avec l’usine Alsthom Résidence d’artistes en partenariat avec l’usine Alsthom Résidence d’artistes en partenariat avec l’usine Alsthom Continuité :

Pour Carmen : chantiers à La Pallice (dokers et ouvrières des années 60) Pour Djamileh

Pour DjamilehPour Djamileh

Pour Djamileh : ouvriers d’aujourd’hui: ouvriers d’aujourd’hui: ouvriers d’aujourd’hui: ouvriers d’aujourd’hui Ouvrir des portes vers l’art et pour l’art…

Similitude :

Le cœur d’Haroum est dur comme le fer : travaillé, façonné, il s’attendrit et se moule au cœur de Djamileh…

comme l’ouvrier,

du minéral transforme la matière brut qui s ‘apprivoise et se plie au désir de l’être..

Féminin et masculin :

Djamileh et Haroum

Danseur Hip Hop et danseuse orientale Chant et musique

Piano et percussion Opéra et métallurgie

Art et mouvement populaire

Moyen : Impressionnisme du monde ouvrier et création artistique Couleurs globales

Pas de transposition , pas d’imitation, pas d’adaptation Ressentit d’univers par

Scénographie et costumes

Utilisation de couleurs et de matériaux Tags expressionnistes

Eclairage

lumières qui façonnent le métal et le coeur Flash du soudeur

Etincelles du lapidaire

Le son

Prise de son dans l’usine, travaillé, retransmis Impro rythmant le son de l’usine à la scène Danse

Hip hop : masculin de la matière brut Danse orientale : féminin du façonnage Artistes et ouvriers

Echange des deux mondes par

Le projet artistique

Temps de rencontre organisé à l’usine

ouvriers et artistes/ artistes et ouvriers opéra et usine/usine et équipe artistique Imprégnation

A l’usine : prise de son ; couleurs et matériaux au lieu de résidence : répétitions ouvertes

répétitions générales (2 représentations)

Exposition de photos sur l’usine et les ouvriers Verres de l’amitiés

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LES ARTISTES LES ARTISTES LES ARTISTES LES ARTISTES

Fabienne Cellier-Triguel

Soprano

Menant de front une formation d’altiste, d’écriture (UMIP de Paris), de musicologie (maîtrise de technique vocale) et de chant (médaille d’or au concours Bellan à Paris), son répertoire a pris deux inflexions : d’un côté la musique sacrée et les chants grégoriens, et de l’autre, les Lieder, les mélodies et les airs d’opéra du 18ème au 20ème siècle.

Membre de diverses formations, elle a notamment appartenu au Chœur professionnel de Vendée (2003-2006) où elle est soliste de l’ensemble Exultate. Proche du milieu théâtral, elle a travaillé avec des formations multidisciplinaires et a participé à La roulotte de l’art, spectacle joué en 2004 et 2006.

Passée de l’autre côté de la scène, Fabienne Cellier-Triguel anime des ateliers de technique vocale et devient conseiller artistique de Voix d’Aunis et de la Compagnie lyrique et musicale "La Bohème".

C’est autour de l’opéra qu’elle combine ses multiples compétences en endossant à la fois les costumes de directrice artistique et d’interprète. Après avoir créé le rôle de la mère de l’opéra, Ancholie, de Claude Foray, avec l’Ars nova, elle monte le spectacle Robin , faisons de l’opéra afin de sensibiliser le spectateur à cet art peu diffusé en Poitou-Charentes. Après le Rôle de Didon dans Didon et Enée de Purcell (mai 2007), elle interprète Bastienne dans l’opéra « Bastien et Bastienne » de Mozart, elle sera Michaëla dans « Carmen » de Bizet en juin 2009 avec une co-production des Anges Rebelles et prépare « Djamileh » pour 2009- 2010.

Fabrice Maurin

Baryton

Fabrice Maurin a débuté sa formation de chanteur au CNR de Nantes. Premier Prix d’excellence au concours Léopold Bellan à Paris en 1999, il entre à l’école de musique d’Alençon où il obtient une médaille d’or en 2002, dans la classe du baryton Alain Buet.

Soliste d’oratorios, il a interprété les Requiems de Mozart, Duruflé ou encore de Fauré, mais aussi les œuvres de Bach (Magnificat, Passion selon Saint Jean…). Membre de différents ensemble vocaux, il a participé à la production de La symphonie du Marais sous la direction d’Hugo Reyne ou encore à Pirame et Thisbé de

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José Canalès

Ténor

Né en Espagne, José Canales étudie le violon, puis le chant à la Maîtrise du CMB de Versailles, au CNR de Paris, puis au CNSM de Lyon.

Bien que son répertoire soit large, l’opéra occupe une part toute particulière dans sa carrière. Interprète de nombreux rôles, il a notamment été Alcibiades dans Der Geduldige Sokrates de Telemann, Don Curzio dans Les Noces de Figaro, A Pilgrim dans Curlew River de Britten, mais aussi Monostatos, sous la direction de David Stern, dans La flûte enchantée de Mozart au Festival d’Aix en Provence, à la Fenice de Venise, à l’opéra de Lausanne et à celui de Rouen. Il interprète à nouveau ce rôle en mai 2007 au Théâtre de Jerez de la Fontera en Espagne.

Si ses différents rôles le mènent parfois aux quatre coins de l’Europe, il travaille régulièrement au sein des Musiciens du Louvre. Sous la direction de Minkowski, il a chanté et enregistré Le Messie de Haendel, Dardanus de Rameau, La Grande Duchesse de Gerolstein, La Belle Hélène d’Offenbach…

Il participe également à de nombreuses créations contemporaines, et on a pu l’entendre dans Leçons de Ténèbres de Thierry Machuel à Radio France en 2001.

Attaché à ses racines ibériques, il dirige l’ensemble Tonos Humanos, consacré à la musique espagnole et sud-américaine, avec lequel il se produit en France et sur sa terre natale.

Martine Ramseyer

Pianiste

Elle commence le piano très jeune et rentre au Conservatoire National de Région de Lyon dans la classe de Jean MARTIN ( élève d'Yves Nat ) où elle obtient son Prix en 1984, ainsi qu'un 1er Prix dans la classe de déchiffrage.Elle poursuit des études dans la classe d'Accompagnement du Conservatoire National de Région de Versailles et suit des stages de Chef de Chant avec M. ZAPOLSKY. Sa deuxième passion étant le Chant , elle rentre dans la classe d'Odile PIETTI au Conservatoire de Bourg-La-Reine où elle obtient son prix en 1998. Elle se perfectionne avec Peggy

BOUVERET ( Professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris ).

En piano elle travaillera avec Bruno RIGGUTO (Professeur au CNSMP) et commencera à donner des concerts à Paris en musique de chambre. Parallèlement elle suit une formation de préparation au C.A de Formation Musicale qu'elle obtient en 1992. Elle est nommée

Professeur dans les Conservatoires de la Ville de Paris et plus particulièrement au

Conservatoire du Xème arrondissement. Depuis 2004 elle est Professeur au Conservatoire à Rayonnement Départemental de La Rochelle où elle continue à donner des concerts. En 2005 sa rencontre avec Graciane FINZI ( Compositeur et Professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris ) lui permettra de se perfectionner en tant que Chef de Chant. En 2007, elle est nommée Chef de Chant à l'Opéra National de Montpellier.

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Sigrid Gloanec

Metteur en scène

Directrice artistique de projets culturels et metteur en scène d’opéra et de théâtre. Sigrid GLOANEC a travaillé avec Christian SCHIARETTI, Daniel LARRIEU et Antoine BOURSEILLER Aujourd’hui, la ville de La Rochelle et les institutions lui commandent des programmes amenant le public à participer à ses créations, grâce à un travail de sensibilisation qu’elle mène tout au long de l’année avec des plasticiens, comédiens, chorégraphes…

Pour elle, la finalité de ce travail réside dans la réussite de la rencontre entre l’art et la population.

Stéphane Grosjean

Percussionniste

Diplômé du conservatoire National de Lyon et de l’ENM de Villeurbanne en Percussions classiques et Jazz, il obtient

plusieurs prix avec Mad Nomad Quartet (3ème prix au concours du festival de jazz de Franche-Comté, lauréat du concours « Suivez le Jazz » (Rhône-Alpes), finaliste au concours national de Jazz de LA DÉFENSE) . Il intervient en Percussions corporelles dans différents cadres (Festival de La Chaise-Dieu, Institut français du Nord du Maroc, Opéra de Lyon...) Professeur de Percussions à l’Ecole Nationale de Musique de LA ROCHELLE

Danseur de Hip Hop

En cours de distribution

Danseuse orientale

En cours de distribution

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Louis Gallet

Louis Gallet, né à Valence le 14 février 1835 et mort à Paris le 16 octobre 1898, est un librettiste et auteur dramatique français. Il a également écrit des romans et des poésies.

Biographie

Après des débuts professionnels à Valence comme correcteur d'imprimerie, il publie en 1857 Gioventù, un recueil de vers, et s'installe à Paris où il débute une carrière dans l'Assistance Publique (il est

pendant longtemps directeur de l'hôpital Lariboisière à Paris), tout en écrivant des romans, drame et poésies, mais surtout des livrets d'opéras et autres œuvres lyriques. Il collabore avec de grands noms de la musique, tels que Camille Saint-Saëns, Georges Bizet, Jules Massenet et Charles Gounod. En 1868, il obtient le prix du ministère des Beaux-arts pour le livret La coupe du roi de Thulé.

Principales œuvres

• livret de l'oratorio Marie-Magdeleine (1872) — compositeur : Jules Massenet

• livret de l'opéra-comique La Princesse jaune (1872) — compositeur : Camille Saint-Saëns

• livret de l'opéra La Coupe du Roi de Thulé (1873) — compositeur : Eugène Diaz

livret de l'oratorio Le Déluge (1876) — compositeur : Camille Saint-Saëns

• livret de la comédie lyrique La Clé d'Or (1877) — compositeur : Eugène Gautier

• livret de l'opéra Le Roi de Lahore (1877) — compositeur : Jules Massenet

• livret de l'opéra Étienne Marcel (1879) — compositeur : Camille Saint-Saëns

• livret du drame lyrique Proserpine (1887) — compositeur : Camille Saint-Saëns

• livret de l'opéra Ascanio (1890) — compositeur : Camille Saint-Saëns

• livret du drame lyrique Le Rêve (1891) — compositeur : Alfred Bruneau

• livret de l'oratorio Les Saintes-Maries-de-la-Mer (1892) — compositeur : Émile Paladilhe

• livret du drame lyrique L'Attaque du moulin (1893) — compositeur : Alfred Bruneau

• livret du drame lyrique Frédégonde (1895) — compositeurs : Ernest Guiraud et Camille Saint-Saëns

• livret de l'opéra Thaïs (1894) — compositeur : Jules Massenet

• livret du drame lyrique La Femme de Claude (1896) — compositeur : Albert Cahen

• livret du drame lyrique Le Drac (1896) — compositeurs : Paul et Lucien Hillemacher

• livret de la tragédie Déjanire (1898) — musique de scène : Camille Saint-Saëns

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Georges Bizet

Alexandre-César-Léopold Bizet, né en 1838 et mort en 1875, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 68), est un compositeur français du XIXe siècle.

Biographie

Alexandre-César-Léopold Bizet dit Georges Bizet est né au 26 rue de la Tour-d'Auvergne, à Paris le 25 octobre 1838,Il est rapidement rebaptisé Georges, le 16 mars 1840. Il meurt à Bougival le 3 juin 1875 d'une angine de poitrine. Son père était coiffeur-perruquier et sa mère pianiste amateur. Son oncle François Delsarte était professeur de chant, il était célèbre dans

l'Europe entière. Il montre très tôt des dons pour la musique et entre au Conservatoire de Paris à l'âge de neuf ans. Il y récolte de nombreux prix — solfège, piano, fugue, orgue. En 1852, il écrit Le docteur Miracle qui lui permet de remporter le premier prix du concours Offenbach.

La même année, il gagne le premier Grand Prix de Rome de composition musicale.

Pendant son séjour à l'Académie de France à Rome (villa Médicis), il effectue les envois ordinaires:

un opéra-bouffe italien : Don Procopio

une symphonie, une ouverture : la Chasse d'Ossian,

un opéra comique en un acte : la Gulza de l'émir.

De retour en France, il se consacre à l'enseignement et à la composition.

Il épouse en 1869 Geneviève Halévy, fille de son professeur Jacques Fromental Halévy, qui lui donne un fils, Jacques (1872-1922).

Le 3 mars 1875, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur le jour de la première de Carmen.

Le 29 mai 1875, il se baigne dans la Seine, alors que l'eau est glacée. Le lendemain, il souffre d'un nouveau rhumatisme articulaire. Le 1er juin, des premières complications apparaissent.

Dans l'après-midi du 2, sa santé s'aggrave et dans la nuit, il est victime de complications cardiaques. Il meurt alors qu'il n'a même pas 37 ans.

Son opéra Carmen adapté de la nouvelle de Prosper Mérimée reste l'une des œuvres du répertoire les plus jouées dans le monde. Composé de 1 200 feuillets, c'est au cours de sa rédaction qu'il est victime de ses premières angines de poitrine et d'un rhumatisme articulaire.

Malgré un accueil français frileux, le succès européen fut très rapide après sa mort: Wagner et Brahms, sans-doute ses deux plus grands contemporains d'outre-rhin, furent deux spectateurs

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Alfred de Musset

Louis Charles Alfred de Musset, né le 11 décembre 1810 à Paris et mort le 2 mai 1857 à Paris, est un poète, auteur dramatique et romancier français.

Biographie

Alfred de Musset appartient à une famille aisée, affectueuse et cultivée, où l'on a le goût des lettres et des arts. Son grand-père était poète, et son père était un spécialiste de Rousseau, dont il édita les œuvres. La figure de Rousseau joua en l'occurrence un rôle essentiel dans l'œuvre du poète. Il lui rendit hommage à plusieurs reprises, attaquant au contraire violemment Voltaire, l'adversaire de Rousseau. Son parrain, chez qui il passait des vacances dans la Sarthe, était l'écrivain Musset de Cogners.

Il entre au collège Henri-IV à 18 ans - on y trouve encore aujourd'hui une statue du poète - et y obtient en 1827 le Prix de dissertation latine au Concours général. Grâce à Paul Fouché, le beau-frère de Victor Hugo, il fréquente dès l'âge de 17 ans le Cénacle, salon de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il sympathise alors avec Sainte-Beuve et Vigny, et se refuse à aduler le «maître» Victor Hugo. Il moquera notamment les promenades nocturnes du cénacle sur les tours de Notre-Dame. Après s'être essayé à la médecine, au droit, au dessin, à l'anglais, au piano et au saxophone il fera preuve d'une grande aisance d'écriture, se comportant comme un virtuose de la jeune poésie. À 20 ans, sa notoriété littéraire naissante s'accompagne déjà d'une réputation sulfureuse alimentée par son côté dandy et ses débauches répétées dans la société des demi-mondaines parisiennes. A l'age de 22 ans Musset est anéanti par la mort de son père dont il était très proche. Cet évènement va décider de la carrière littéraire que Musset choisit alors d'entamer.

Musset tente sa chance au théâtre. Mais après l'échec de sa Nuit Vénitienne, l'auteur dit

« adieu à la ménagerie, et pour longtemps » (Lettre à P. Calais), jusqu'en 1847. À cette époque, devenu alcoolique, il pouvait y revenir plus serein. En décembre 1832 paraît le premier Spectacle dans un fauteuil, qui se compose d'un drame, La Coupe et les Lèvres, d'une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles ? et d'un conte oriental, Namouna. Musset exprime déjà dans ce recueil la douloureuse tension entre débauche et pureté qui domine son œuvre.

Il part en Italie, en compagnie de George Sand, voyage qui lui inspire Lorenzaccio, drame romantique qu'il écrira en 1834. Il publie alors les Contes d'Espagne et d'Italie. Mais Musset tombe malade et George Sand devient la maîtresse de son médecin, Pietro Pagello. Il rentre à Paris, où il fait jouer des comédies : Le Chandelier, On ne badine pas avec l'Amour, Il ne faut jurer de rien qui sont restées au répertoire du Théâtre-Français ; il écrit également des nouvelles en prose et la Confession d'un enfant du siècle, autobiographie à peine déguisée dédiée à George Sand. Il y transpose les souffrances endurées. De 1835 à 1837, Musset compose son chef d'œuvre lyrique, Les Nuits. Ces poèmes sont les Nuits de mai, de juillet, d'octobre, de décembre, autour des thèmes imbriqués de la douleur, de l'amour et de l'inspiration. Ces poésies, très sentimentales, sont aujourd'hui considérées comme l'une des œuvres les plus représentatives du romantisme français.

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Bibliothécaire du ministère de l'Intérieur sous la Monarchie de Juillet, il est révoqué en 1848, puis devient bibliothécaire du ministère de l'Instruction publique sous le Second Empire. Il reçoit la Légion d'honneur le 24 avril 1845, en même temps que Balzac, et est élu à l'Académie française en 1852, après deux échecs en 1848 et 1850. De santé fragile (malformation cardiaque), mais surtout en proie à l'alcoolisme, à l'oisiveté et à la débauche il meurt le 2 mai 1857, quelque peu oublié.

Son frère aîné Paul de Musset jouera un grand rôle dans la redécouverte de l'œuvre de Musset, par la rédaction de biographies, la réédition de grand nombre de ses œuvres; comme La Mouche, Les caprices de Marianne.

Ses œuvres

À Mademoiselle Zoé le Douairin 1826

Un rêve, L'Anglais mangeur d'opium 1828

Premières poésies 1829-1835

Contes d'Espagne et d'Italie, La Quittance du diable, Une nuit vénitienne 1830

La Coupe et les lèvres, Namouna 1831

Spectacle dans un fauteuil, À quoi rêvent les jeunes filles 1832

Fantasio, Les Caprices de Marianne, Rolla, André del Sarto, Gamiani ou deux nuits d'excès 1833

On ne badine pas avec l'amour, Perdican, Camille et Perdican, Lorenzaccio 1834

La Quenouille de Barberine, La Nuit de mai, La nuit de décembre. Le Chandelier 1835

Il ne faut jurer de rien, Lettre à M. de Lamartine, Faire sans dire, La Nuit d'août, La confession d'un enfant du siècle, 2 volumes, 1836

Poésies Nouvelles 1836-1852

Chanson de Barberine 1836

Un caprice, La Nuit d'octobre, À la Malibran, Emmeline, Les deux maîtresses. Lettres à Dupuis et Cotonet 1837

Le fils du Titien, Frédéric et Bernerette, L'Espoir en Dieu. Dupont et Durand. Margot 1838

Croisilles 1839

Les deux maîtresses, Tristesse, Une soirée perdue 1840

Souvenir, Nouvelles (« Emmeline », « Le fils du Titien », « Croisilles », « Margot ») 1841

Le voyage où il vous plaira, Sur la paresse, Histoire d'un merle blanc, Après une lecture 1842

Pierre et Camille, Le secret de Javotte, Les frères Van Bruck 1844

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, Mademoiselle Mimi Pinson 1845

Nouvelles (« Pierre et Camille », « Le secret de Javotte ») 1848

Louison, L'Habit vert, On ne saurait penser à tout 1849

Poésies nouvelles, Carmosine 1850

Bettine, Faustine 1851

La Mouche 1853

Contes 1854

L'âne et le ruisseau 1855

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