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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Nous étions très nombreux le 20 mars. Il faut que le 9 mai nous soyons aussi nombreux à Paris, à Marseille, à Toulouse. Le grand mouvement social pour l’éducation que nous essayons de construire passe par la réussite des manifestations. Si nous sommes moins nombreux, le gouvernement en tirera la conséquence qu’il peut non seulement poursuivre dans la voie de la politique éducative qu’il a

décidé de conduire, dans la voie du gel de l’emploi public pour l’an 2000, et dans celle des restrictions budgétaires.

Nous avons, dans ce contexte, à faire face à toutes les urgences.

A celle des populations du Kosovo, victimes de la barbarie, à celle de tous ces enfants que nous devons aider à scolariser en répondant à l’initiative de la F.s.u., « cartables garnis ».

Cette solidarité nécessaire est un des volets de notre action dans.

Pour autant, nous ne pouvons nous permettre de renoncer à faire avancer, dans notre pays des exigences pour la formation des jeunes et pour l’amélioration de la situation des personnels.

Il nous faut donc être très forts sur ces deux fronts. Nous servirons ainsi la cause de ceux qui souffrent à nos frontières et celle que nous défendons chez nous pour des enseignements de second degré de qualité pour tous.

Le 9 mai, c’est à la fois la suite du 20 mars et l’amorce d’un mouvement dans lequel nous souhaitons que

s’engagent d’autres forces.

Monique Vuaillat Secrétaire générale

A tous

©N.JOYE

9

9 M MA AII

M

Maarrsseeiillllee -- TToouulloouussee -- PPaarriiss

M

MAANNIIFFEESSTTAATTIIOONN NNAATTIIOONNAALLEE

No494 ISSN 0751-5839

23 avril 1999 L ’ U N I V E R S I T E S Y N D I C A L I S T E C L A S S I Q U E M O D E R N E T E C H N I Q U E SNES (FSU)S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

L’ US

(2)

2

A C T I O N

Urgence

C’est en ce moment que des dizaines de milliers de nos collègues sont confrontés aux effets conju- gués de l’immense pagaille créée par une déconcentra- tion bureaucratique et de l’insuffisance des créations de postes.

C’est en ce moment que chaque établissement pré- pare sa rentrée en jonglant avec des dotations insuffi- santes.

C’est en ce moment que s’éla- borent des programmes pro- mis à des allégements sé- vères.

C’est en ce moment que chaque ministère doit resti- tuer à Bercy sa part des 18 milliards de francs gelés dans l’exécution du budget 99.

C’est en ce moment que s’élabore le budget 2000 sur la base d’un blocage absolu

des créations d’emplois de fonctionnaire et du niveau des crédits, base annoncée aussi pour les deux années suivantes.

C’est pour une large part en ce moment que se joue l’ave- nir de dizaines de milliers de jeunes qui échapperont ou non à la précarité ou au chô- mage selon que nous obtien- drons ou non les créations de postes indispensables.

Chacune et chacun est au- jourd’hui comptable de cet avenir.

C’est pour cela que nous ma- nifesterons le 9 mai avec tou- te la F.s.u. C’est aussi pour cela qu’avec les confédéra- tions C.g.t., C.f.d.t., C.f.t.c. et C.g.c. nous prendrons de nou- velles initiatives dans la se- maine du 24 au 29 mai pour une réduction du temps de travail réellement créatrice d’emplois.

C’est pour cela que nous re- cherchons toutes les conver- gences pour construire un autre avenir que celui des pe- tits boulots à enchaîner pen- dant quarante-deux ans et demi pour déboucher sur des retraites en peau de chagrin.

Là aussi il y a urgence à ras- sembler salariés du régime général et salariés des ré- gimes spéciaux pour d’autres perspectives.

C’est sur notre engagement d’aujourd’hui que repose l’avenir, le nôtre bien sûr, mais aussi celui de toute une

jeunesse.

Pierre Toussenel

Réforme des lycées, situation des collèges, affectation des personnels, préparation de la rentrée…

sur chacune de ces questions, il y a urgence à faire modifier encore plus profondément les décisions ministérielles.

Le 9 mai peut être une nouvelle étape

Le 9 mai, si nous sommes très nombreux à Paris, à Toulouse, à Marseille, avec les autres personnels de l’ éducation, de la recherche et de la culture, peut nous faire franchir une nou- velle étape.

Toutes les actions que nous avons menées jusqu’ici ont déjà produit quelques effets, insuffisants certes, mais cependant bien réels. En tout cas, ils montrent que le gouvernement est contraint de bouger même si, sur le fond, sa politique ne change pas.

Nous obtenonsque soient dégagés 900 millions pour financer le rattrapage des quelque 6 000 postes de hors-classe qui nous étaient dus. Le premier contingent prendra effet à comp- ter de la rentrée 1999, le reste en 2000.

Nous obtenonsde ramener à une heure au lieu de deux le nombre d’heures supplémentaires imposées et le rétablisse- ment du taux pour cette heure-là. Nous sommes encore loin du compte mais nous avons fait bouger les choses. Le princi- pe d’une indemnité pour les professeurs de classe préparatoire est avancé.

Sur la réforme des lycéespour la classe de Seconde à la ren- trée prochaine, les conditions d’application sont telles que le nombre de classes par enseignant ne devrait pas s’accroître pour les disciplines qui perdent des heures et si les deux heures d’aide sont bien données en français et en mathé- matiques. Il subsiste des problèmes importants soulevés dans l’article sur les lycées et, en tout état de cause, nous devons faire modifier la démarche d’ensemble de cette réforme Sur la surveillance,il n’est pour l’instant plus question de re- voir le statut. C’est aussi le résultat des grèves dont nous avons pris l’initiative.

Sur le mouvement national,nous avons tout de même pu im- poser des règles et les faire respecter.

Sur le remplacement, nous avons mis en échec le projet de réduction des indemnités et imposé un texte qui évite le pi- re et qui donne des garanties sur lesquelles les collègues vont pouvoir s’appuyer.

Ces résultats devraient contribuer à convaincre ceux des collègues qui sont sceptiques sur les possibilités de faire mo- difier des choix quand on agit. Ce qui reste vrai cependant, c’est que les modifications imposées par nos actions ne sont pas à la hauteur de ce que réclamaient les grévistes de février, et les manifestants du 2O mars.

En ce sens, si nous sommes très nombreux le 9 mai, cela peut nous permettre de franchir une nouvelle étape. Le fait que cet- te fois-ci, tous les personnels de l’éducation soient engagés dans l’action est un élément nouveau. Il nous faut aussi obtenir l’engagement de la population en proposant l’appel de la F.s.u. à la signature.

C’est ainsi que l’on pourra déboucher.

Monique Vuaillat

SUR L’AGENDA DE LA FSU

Langues régionales

La F.s.u. organise les 26 et 27 mai un stage syndical sur l’enseignement des langues régionales dans le premier et le second degré, à Paris. Tous les collègues intéressés doivent contacter le secteur formation syndicale de la F.s.u. (01 44 79 90 30) et déposer leur demande d’autorisation d’absence un mois à l’avance.

Documentation pédagogique

La F.s.u. organise une journée de réflexion en direction des collègues travaillant au C.n.d.p. et dans les C.r.d.p., C.d.d.p., le 2 juin à Paris.

L’occasion de définir une plate-forme fédérale sur le fonctionnement et les missions de ce réseau d’établissements.

Inscrivez-vous auprès du secteur Formation syndicale de la F.s.u.

Demande d’autorisation d’absence à formuler un mois à l’avance.

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C O L L È G E S

Ainsi, nous avons noté l’apparition des per- sonnels de l’enseigne- ment privé sous contrat dans les jurys départementaux, voire même dans les com- missions de choix des sujets où le recteur désignerait les

membres représentant la

« diversité des établisse- ments » sans préciser.

On peut s’étonner que ce soit un gouvernement attaché, pensait-on, à la laïcité, qui introduise ainsi par le biais d’un texte l’enseignement privé dans des instances où il n’était pas !

Nous avons également été surpris de lire qu’en cas de fraude et même de flagrant délit, aucune sanction im- médiate ne serait prise, l’élè- ve pouvant continuer à com- poser. La décision relèverait exclusivement de l’inspec- tion d’académie. L’éducation à la citoyenneté implique pourtant que, les règles étant connues de tous, leur non-

Le projet de modification du brevet

respect entraîne une sanc- tion.

La prise en compte du contrôle continu, dont nous pensons qu’elle n’est pas sa- tisfaisante car créant des inégalités entre des établis- sements aux niveaux et pra-

tiques d’évaluation diffé- rentes – et donc entre les élèves – pose problème dans sa nouvelle formulation.

Ainsi, pour chaque discipline et chaque trimestre, les pro- fesseurs devront établir une note distincte de la moyenne trimestrielle habituelle, à partir de contrôles et de bi- lans incluant au moins un bi- lan commun en 3e. Si des de- voirs communs ou « brevets blancs » sont une pratique

courante dans les établisse- ments, à l’initiative des équipes, le risque ici serait d’une contrainte forte obli- geant les collègues à mettre en place des bilans communs alors même que le besoin ne s’en faisait pas sentir. Systé- matiser ces contrôles peut aussi modifier l’évaluation des élèves au quotidien, et conduire au bachotage.

Sur le contenu des épreuves, apparaissent des change- ments en lettres et histoire- géographie-éducation ci- vique :

• en lettres, introduction d’un exercice de réécriture à partir du texte support et moindre importance de la dictée. Un seul sujet de ré- daction, l’élève devant

« mettre en œuvre plusieurs formes de discours étudiés au collège ». Le découpage horaire est également modi- fié.

• en histoire-géographie, la première partie nous laisse sceptiques. Les thèmes du pro- gramme étant à la fois vastes, relativement complexes et por- tant sur des sujets d’actuali- té, il sera difficile d’élaborer

Le S.n.e.s. va être consulté dans les prochains jours sur le projet de modification du brevet (arrêté et note de service).

Si le cadre général et l’esprit sont conservés, des modifications apparaissent, tant dans l’organisation que dans les épreuves elles-mêmes.

des sujets traitables par tous les élèves. Le repérage (qui passe à 6 points) devra per- mettre de vérifier « la mémo- risation des repères inscrits au programme d’histoire-géo- graphie du collège ». Là enco- re, on va privilégier des ap- prentissages mécaniques au détriment du sens.

Une bonne nouvelle pour les défenseurs des langues ré- gionales : les élèves des sec- tions bilingues pourront com- poser dans leur langue régionale lors de l’épreuve d’histoire-géographie ! C’est un acquis du S.n.e.s.

Outre les remarques précé- dentes, le S.n.e.s. fera les pro- positions suivantes au mi- nistère :

• suppression du contrôle continu notamment en 4e (qui n’est d’ailleurs plus dans le même cycle) ;

• si celui-ci est maintenu, ré- évaluation du coefficient des épreuves qui pourrait passer de 2 à 3 ;

• présence d’une épreuve de langue vivante (à l’oral) ou d’une option au choix ;

• alignement de l’histoire- géographie sur les autres dis- ciplines pour le contrôle continu.

Nous demandons également la suppression des droits d’examens pour les élèves (seuls les boursiers en sont

exemptés).

Elizabeth Labaye

ATTENTION, CHANGEMENTS D’ADRESSE

• S.n.e.s.-S3 Guadeloupe :

2, résidence « Les Alpinias », Morme Caruel, 97139 Les Abymes.

Tél.: 05 90 90 10 21. Fax : 05 90 83 96 14.

• S.n.e.s.-S3 Guyane :

Mont Lucas, local C 34 et 35, 97300 Cayenne.

Tél.: 05 94 30 05 69 ou 05 94 31 00 57. Fax : 05 94 38 36 58.

©NICOLE JOYE

Kosovo

La F.s.u. lance une grande cam- pagne de solidarité avec la jeu- nesse et les enseignants du Ko- sovo. Cette campagne complète l’appel à la solidarité financiè- re précédemment annoncée.

Le thème général : « Contre la barbarie, la solidarité et l’édu- cation sont nos armes » s’inspi- re d’une idée souvent exprimée dans le passé par le syndicat des enseignants albanais du Ko- sovo.

La campagne s’appuiera sur deux dispositifs principaux : 1. une action « cartables gar- nis » dont l’objectif est de fournir le matériel scolaire de base qui fait cruellement défaut actuel- lement dans les camps de réfu- giés où les enseignants albanais tentent, dans le contexte le plus difficile, de rescolariser les jeunes ;

2. une action « jumelages », éventuellement combinée avec la précédente, dont l’objectif est de créer des liens directs entre des établissements scolaires français et des groupes ou classes de jeunes du Kosovo, dans les camps et, lorsque la si- tuation le permettra, au Kosovo.

A travers la solidarité qui s’ex- primera ainsi de manière très concrète, les enseignants et les éducateurs de France contri- bueront à l’éducation citoyenne de la jeunesse de notre pays.

Ce sont les sections départe- mentales de la F.s.u. et de ses syndicats nationaux et les per- sonnels dans les établissements qui organiseront sur le terrain les projets de solidarité.

La F.s.u. proposera aux autres syndicats de l’enseignement en France d’organiser cette cam- pagne en commun.

Elle s’est adressée aux divers ministères concernés (Educa- tion nationale, Affaires étran- gères et coopération) pour ob- tenir l’aide logistique que suppose impérativement l’acheminement du matériel collecté.

Communiqué de presse du mercredi 28 avril 1999 3

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L Y C É E S

Rentrée 99 : des par

Un projet de note de service pour la rentrée 99 nous a été communiqué

L’engagement de la

« charte des lycées » de réduire prioritairement les effectifs en Seconde est déjà oublié : aucune allusion dans le texte.

La conception même de la classe de Seconde proposée dans la note au travers du choix des options confirme la volonté de construire une Seconde très indifférenciée où le couple privilégié d’op- tions serait une option tech- nologique et la L.v.2. Il est clair que si ce choix se gé- néralisait, l’option E.s. et la voie E.s. seraient très com- promises. Il en va de même des options technologiques et de la voie technologique.

Le projet de note de service confirme aussi la fragilité des 2 heures d’aide individuali- sée attachées, pour la ren- trée 99, au français et aux mathématiques, mais dont on prévoit, dès l’année sui- vante, la globalisation et la répartition par le projet d’établissement. Le texte n’exclut pas que ces heures puissent être distribuées aux enseignants en H.s. L’aide in- dividualisée risque fort de se traduire à terme par une classe supplémentaire et par des contraintes extrêmes d’emploi du temps. Le choix des élèves et les pratiques à mettre en œuvre restent des points obscurs.

Les décisions qui s’annon- cent pour l’éducation civique, les ateliers d’expression ar- tistique et la « mise à niveau informatique » confirment toutes nos craintes.

Malgré l’opposition très majoritaire de la profession et l’absence d’adhésion des personnels, le ministre impose sa réforme en Seconde pour la rentrée prochaine.

L’action continue du S.n.e.s. sur ce dossier a permis sans doute d’éviter le pire. Des options très menacées ont été sauvées.

Les modules ont été préservés dans leur principe. Des dédoublements supplémentaires ont été introduits.

Le carcan des 26 heures hebdomadaires s’est légèrement desserré.

Le ministre a été contraint d’annoncer une dotation supplémentaire de 7 900 heures pour augmenter l’aide individualisée dans 25 % des classes de Seconde (voir U.s.n° 493 du 23 avril). Mais, pour l’instant, nous n’avons pu éviter que l’essentiel de l’aide ne soit financé par une réduction des horaires destinés à tous les élèves, touchant les horaires communs et les options.

Vers une restructuration de la voie technologique ?

La table ronde Marois avait fait des propositions positives pour la voie technologique, après les confrontations entre les organisations syndicales enseignantes, confédérations, représentants du patronat, des régions, de l’administration… Le ministre va-t-il préférer les réflexions personnelles d’un « expert », le recteur Forestier qui vient de lui remettre un rapport sur les B.tn. et B.t.s. ? D’après les fuites publiées dans la presse, plusieurs bacs technologiques, ceux créés récemment par transformation de brevets de technicien, seraient transformés en bacs professionnels, avec, dans la foulée, des B.t.s. installés en L.p. dans le prolongement de ces bacs professionnels… Ainsi disparaîtraient probablement les B.tn.

génie des matériaux, génie optique, microtechnique, productique bois, matériaux souples, systèmes motorisés, structure métallique, hôtellerie restauration… Au total, on risque fort de recruter encore moins de jeunes dans l’ensemble des séries industrielles, qu’elles soient technologiques ou professionnelles. Le congrès du S.n.e.s. a développé des propositions pour un nouvel essor de la vie technologique des lycées et du supérieur.

Pour nous, ce qui doit nous guider, c’est l’existence ou non d’un champ technologique spécifique, permettant de construire des formations cohérentes et équilibrées. Il serait judicieux de s’interroger d’abord sur les contenus des bacs technologiques et des B.t.s., comme le propose le S.n.e.s., plutôt que commencer une fois de plus par resserrer le nombre de spécialités et diminuer les horaires ! Yves Baunay

A chaque fois, on s’éloigne de l’enseignement construit pour tomber dans des activi- tés de type socio-culturel.

Aucun dispositif n’est mis en place pour protéger les op- tions fragiles de langues rares, anciennes et régio- nales.

Les professeurs principaux risquent fort de voir aug- menter encore leur temps de présence dans l’établisse- ment avec les heures dites de « vie de classe ».

Enfin, les programmes et les aménagements de pro- grammes seront présentés au Conseil supérieur de l’édu- cation en juillet. Faits dans l’urgence, ils vont contribuer à désaccorder un peu plus des programmes soumis au régime des amaigrissements anarchiques.

Il faut faire connaître la vé- rité sur la réforme. Qu’aura- t-elle finalement amélioré alors qu’il y a tant de déci- sions urgentes à prendre pour aider les élèves et leurs

professeurs ?

Denis Paget Marylène Cahouet

Education civique

Nous étions hostiles à l’iden- tification d’un horaire spéci- fique. Nous souhaitions que la formation civique traverse toutes les disciplines et soit au cœur de nos objectifs. Le ministère a imposé ses choix.

La mise en œuvre confirme toutes nos craintes. Le pro- gramme – inconnu à ce jour – risque d’être totalement détaché des programmes dis- ciplinaires d’histoire-géogra- phie et de S.e.s. Le projet consisterait à faire une sé- quence de 2 heures par mois, sous la forme de « débats ».

En seraient chargés les pro- fesseurs volontaires d’histoi- re-géographie, ou ceux de S.e.s. ou de philosophie.

Une formation à cet ensei- gnement est prévue pendant les vacances de Toussaint et au cours de stages dans l’an- née (selon quelles modali- tés ?)

Outre les problèmes posés par une telle organisation (que feront les élèves pen- dant trois semaines sur les 2

Une semaine de vacances en moins

Ce n’est pas la moindre des vexations que le ministre inflige à notre profession. Après avoir aligné la rentrée des lycées sur celle des collèges, il a décidé de reculer le plus tard possible le calendrier du brevet et du baccalauréat.

Bilan : tout le monde perdra une semaine de vacances. Et pour que la coupe soit bien pleine, il nous impose 3 jours de prérentrée en septembre.

Nous avons remis 15 000 signatures à sa directrice de cabinet le 14 avril.

C’est une première réaction. Elle n’est pas suffisante. Une raison de plus d’être dans la rue le 9. Adressez de nouvelles protestations rue de

Grenelle. Denis Paget

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Plus par plus égale moins

Allègre a promis du plus aux lycéens. Qu’en est-il ? Avec la pu- blication des nouvelles grilles horaires pour les lycées, on peut chiffrer certains effets de la réforme.

La modification des horaires professeurs induit un surcoût d’en- viron 2100 emplois (4 % des moyens actuels), qui ne sont pas fi- nancés du tout. Notons que si les T.p.e. et l’aide individualisée s’ajoutaient à l’horaire actuel au lieu de venir en réduction de ce- lui-ci, ce sont encore 3 600 emplois qu’il aurait fallu créer. Le gel de l’emploi public conduit bien à une réforme au rabais.

Un chiffrage « light » permet de mesurer la réduction du nombre d’heures de cours subie par chaque élève. S’il n’a pas eu la chan- ce de bénéficier de l’aide individualisée en Seconde, un bachelier S aura perdu, par rapport à aujourd’hui, 288 heures de cours sur l’ensemble de son cursus (8,7 %), un bachelier L 149 heures (4,8%), un bachelier E.s. 131 heures (4,3%). Même avec l’aide in- dividualisée, les pertes sont respectivement de 216 heures (–6,5%), 77 heures (– 2,5 %), 59 heures (– 2 %). Dans tous les cas de figu- re, la présence des élèves devant des enseignants diminue (1).

Avec la réforme, certaines disciplines seront durement touchées si elles ne compensent pas la diminution de l’horaire profes- seur par des T.p.e. ou de l’aide individualisée (3200 équivalents emplois) ou même l’éducation civique (1570 équivalents em- plois). C’est le cas de la philosophie (– 5,1 % du stock actuel d’emplois), du français (–10,4%), des maths ( –6,7%), de la phy- sique chimie (– 10,9 %), des S.e.s. (– 8,7 %), de l’histoire-géo- graphie (– 7 %), des S.v.t. (– 7,5 %) et de la L.v.1 (– 4 %). On me- sure tout l’enjeu d’accrocher les T.p.e. et l’A.i. aux disciplines, ce qui ne permet pas cependant à certaines d’entre elles de main- tenir leur potentiel. Ça dégraisse !

Francis Berguin, Pierre Marc

(1) Ce n’est pas incompatible avec l’existence d’un surcoût, en raison de l’augmentation de certains dédoublements.

Langues vivantes

La « méthode Allègre « fait des émules… : asséner mensonges et contre-vérités auprès de l’opinion publique semble être désormais la pratique de certains chefs d’établissement. Ainsi, J.P. Ber- land, proviseur du lycée Fénelon à Paris tient-il une chronique pour le moins édifiante dans Famille Magazine.Dans le numé- ro de février 99, il s’en prend nommément aux profs de langues

« […] sélectionnés (d’après lui) par une version, épreuve de langue française, bien sûr ! […] s’expatri[ant] [ensuite] com- me assistants pour apprendre enfin la langue dont ils sont cen- sés être les éminents spécialistes «. A cet étalage de contre-vé- rités méprisantes succède une attaque en règle des méthodes pédagogiques de ces mêmes enseignants, qui, d’après M. Berland, n’utilisent jamais les télés étrangères, ignorent les possibilités of- fertes par Internet etc., ce qui lui permet d’apporter sa contri- bution au portrait d’enseignants archaïques, «révolutionnaires du statu quo » si cher à notre ministre.

Enfin, M. Berland met en doute la possibilité d’être enseignant de langues sans être natif, en recourant à un parallèle dont le po- pulisme n’a d’égal que la démagogie : « Un professeur d’italien qui n’est pas transalpin n’est-il pas comme un professeur de ma- thématiques qui ne serait pas mathématicien ? ». Ces propos sont tout simplement intolérables.

Monsieur Fontier, I.p.r. d’italien, s’en est d’ailleurs directement fait l’écho auprès de M. Berland dans un courrier qu’il lui a adressé début mars. Le S.n.e.s. lui apporte son soutien et de- mande, en outre, un droit de réponse à Famille Magazine.

C. Piecuche

C.n.e.d.

Votez S.n.e.s. aux élections au Conseil de perfectionnement du C.n.e.d. dès réception du matériel de vote. Ces élections déter- minent la représentativité des différentes fédérations dans toutes les instances du C.n.e.d. pour trois ans.

CLAUDE ALLÈGRE FÂCHÉ AVEC LES CHIFFRES

Le ministre annonce que seulement 3 % des élèves bénéficient d’un enseignement artistique au lycée. Or, selon les statistiques de la Direction de la programmation et du Développement, les enseignements artistiques concernaient, à la rentrée 97, 5% des élèves toutes séries confondues (7,1 % dans les séries générales, et 2,49 % dans les séries technologiques), dont 3 % en arts plastiques. Soit un oubli d’environ 23 000 élèves…

Manque de rigueur ou malhonnêteté ?

heures ainsi dégagées ?), on est à peu près sûr que for- mation civique se confondra avec débat d’opinion et que le collègue dernier arrivant ou le T.r. en rattachement dans l’établissement se verront oc- troyer ces heures.

La solution la moins pire se- rait d’articuler fortement le

programme à celui d’histoire et géographie (de S.e.s. pour la voie E.s.) et de réserver ces heures à ces collègues dont les horaires ont été di- minués au nom de l’intro- duction de l’éducation ci- vique. Qu’en pensez-vous ?

Enseignements artistiques

Le ministère joue les ateliers contre les options faculta- tives. Le projet de note de service confirme sa volonté de les faire assurer exclusi- vement par des intervenants extérieurs qui seraient placés sous la responsabilité d’un enseignant – éventuellement de collège et payé en H.s.e. – et feraient le travail à sa pla- ce ! Telle est l’évolution du métier version Allègre : un enseignant titulaire respon- sable d’une armada de pré- caires et d’emplois-jeunes.

Le S.n.e.s. a redemandé le 14 avril que les services des en- seignants des disciplines ar- tistiques soient abaissés conformément aux engage- ments même du ministre en septembre. Au nom des diffi- cultés à recruter des profes-

seurs d’éducation musicale, c’est non. Sans doute le mi- nistère ferait-t-il un effort si nous étions complaisants avec son dispositif d’intervenants.

Le S.n.e.s. ne mange pas de ce pain-là.

Langues vivantes

Le ministère répand avec complaisance l’idée que les professeurs de L.v. ne sa- vent pas parler la langue qu’ils enseignent.

Assistants et locuteurs na- tifs, eux, proposeraient aux élèves « des modèles lin- guistiques authentiques ».

La coupe est pleine.

Le S.n.e.s. a décidé une journée nationale des langues vivantes le 29 mai pour faire connaître à l’opi- nion la vérité et les besoins sur l’enseignement des langues : conférences de presse, rassemblements académiques, distributions de tracts…

Il prendra une grande ini- tiative à dimension interna- tionale au premier trimestre de l’année 99-2000.

Mise à niveau informatique

Son financement doit s’ef- fectuer dans le cadre des moyens de l’établissement.

Qui assurera l’enseigne- ment ?

Qui déterminera les élèves concernés ? Le texte est muet.

oles aux actes

pour avis. Il confirme les intentions et les dangers.

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6

M O U V E M E N T 9 9

Phase intra-académiqu

De nombreux collègues, T.a.-T.r. en particulier, s’interrogent toujours avec angoisse sur leurs fu- tures conditions d’exercice, certaines situations n’ont pas été envisagées dans tous leurs aspects, les informa- tions données sur S.i.a.m. se révèlent incomplètes, voire erronées dans l’affichage des postes vacants, dans les co- ordonnées parfois.

Dans ce contexte de carence de l’administration, le S.n.e.s.

représente souvent la planche de salut et beaucoup d’entre vous nous contactent.

Nous harcelons la direction des personnels enseignants du ministère (D.p.e.) afin d’obtenir des éclaircisse- ments sur des situations

complexes, des améliorations de certains cas. Afin de faci- liter vos demandes, nous rap- pelons ci-dessous quelques

Confirmation de la demande

L’accusé de réception sera édité dans l’établissement du demandeur (quel que soit ce- lui-ci). A vérifier, signer, et à renvoyer avec les pièces jus- tificatives au rectorat de l’académie d’intra.

Nous intervenons auprès du ministère pour que le cour- rier préparé par les col- lègues extérieurs à l’acadé- mie d’accueil parte de l’établissement où ils sont en exercice, avec enregis- trement au cahier courrier- départ (c’est une sécurité pour les collègues, que le ministère ne voulait pas en- visager).

Postes vacants

(créations, retraite, etc.)

Les listes mises à disposition des collègues sur les serveurs des rectorats sont souvent incomplètes, parfois encore en évolution ; les postes li- bérés par le mouvement in-

En dépit de ses assertions répétées sur la simplification, l’efficacité accrue, la “ gestion humaine ” que de le ministère se révèle aujourd’hui incapable d’assumer ses responsabilités, d’assurer

Gestion

plus humaine !

Il y a eu cette année moins de demandes de titulaires et moins de mutations réalisées pour les collègues que l’an dernier et les barres d’entrée augmentent pour plus de la moitié des académies. Le nombre des académies accessibles pour les jeunes qui entrent dans le métier au barème minimum (21 points) est en régression dans toutes les disciplines sauf en sciences physiques et 56 % des sortants d’I.u.f.m.

sont affectés sur les académies de Créteil, Amiens, Versailles et Lille.

RAPPEL

N’oubliez pas de renvoyer la fiche syndicale (de couleur rose) publiée dans l’U.s. spéciale

« Mutations intra » n° 492

du 10 avril 1999 au SNES

ACADEMIQUE DU MOUVEMENT INTRA

Type de vœu Type d’affectation

Etablissement* poste fixe

Commune* (1) poste fixe

Département* (1) poste fixe

Académie* (1) poste fixe

Groupe de communes • (1) poste fixe

Zone de remplacement suppléances Zones de remplacement d’un département • suppléances Zones de remplacement d’une académie • suppléances

* Codes au répertoire national des établissements, édition 98/99 couleur verte.

• Codes dans la circulaire rectorale et aussi sur le site internet et le serveur minitel du rectorat.

(1) Pour ces quatre vœux, on peut choisir un type d’établissement (clg ou lycée).

dates et consignes essen- tielles et communiquons les réponses arrachées à la D.p.e. ces jours derniers.

ATTENTION :

• Les bonifications familiales ne sont accordées que sur des vœux commune, groupement de communes, Z.r., départe- ment à condition de n’exclure aucun type d’établissement,

• Les entrants dans l’académie (sauf les 175 pts) sont sou- mis à extension s’ils n’ont pas satisfaction dans leurs vœux.

Vous êtes entrant dans une académie ou vous souhaitez changer d’affectation

à l’intérieur de l’académie où vous êtes (cf. U.s. n° 492 du 10 avril 1999).

Saisie des vœux

Initialement prévue du 19 avril au 2 mai.

Nous avons obtenu un pre- mier report jusqu’au 5 mai.

Nous continuons à interve- nir pour que la date limite soit reportée au 9 mai.

La saisie peut se faire par S.i.a.m. ou Minitel de n’im- porte où, à condition d’avoir

le code d’accès du serveur de l’académie d’accueil.

Les vœux

20 vœux possibles qui peu- vent, si vous le souhaitez, in- clure les postes à exigences particulières (P.e.p.). A l’in- verse, si vous souhaitez les ex- clure, précisez-le en répon- dant non à la question posée.

RAPPELS UTILES

(7)

7 teracadémique n’y figurent

pas toujours.

En tout état de cause, d’autres postes se libéreront en cours de mouvement in- tra.

Il peut donc être dangereux de ne formuler ses vœux qu’à partir de ces indications.

Le seul moyen d’obtenir à son barème un poste dans une zone géographique donnée, c’est de le demander !

Les T.a.

Le vœu « déclencheur » pour les 1 000 points de bonifica- tion est une des Z.r. du dé- partement d’exercice de cet- te année. Nous vous invitons à le formuler, il est « boni- fié » .

Sont aussi bonifiés les deux vœux :

– toutes Z.r. du département 98/99

– toutes Z.r. de l’académie.

ATTENTION : Les Z.r. pré- cises, hors département d’exercice, ne sont pas bo- nifiées.

L’extension se fera avec les 1 000 points sur Z.r. uni- quement en s’éloignant progressivement de la Z.r.

choisie dans le départe- ment.

A noter que si aucun vœu bonifié n’est formulé et si les vœux de l’intéressé ne sont pas satisfaits, il y aura ajout, pour traitement in- formatique, du vœu Z.r. dé- partement et Z.r. académie

et ils seront traités avec les 1000 points.

Carte scolaire

• Le ministère a rappelé aux recteurs la nécessité des vœux prioritaires : c’est le vœu obligatoire « établisse- ment » qui déclenche les 1 500 points pour les col- lègues en poste fixe. L’ordre des vœux prioritaires est im- pératif mais à n’importe quel rang de vœu et ceux-ci doi- vent se suivre sans inter- ruption.Exemple : Les vœux 1, 2, 3, 4 portent sur des établissements pré- cis.

Le vœu 5 : établissement où le poste a été supprimé (on peut s’arrêter là).

Mais si l’on veut faire tous les vœux prioritaires : – le vœu 6 : commune obli- gatoirement,

–le vœu 7 : tout poste dans le département,

– le vœu 8 : tout poste dans l’académie.

• Pour les titulaires rempla- çants dont la zone a été re- définie ou dont le poste a été supprimé, la priorité porte sur la zone de remplacement concernée puis sur les zones limitrophes par éloignement progressif.

Les collègues ayant 175 points en ancien- neté de poste + échelon

1 750 collègues sont concer- nés. Une liste sera communi- quée aux recteurs par acadé- mie et par discipline.

Si leurs vœux ne sont pas sa- tisfaits, le ministère envisage qu’ils soient affectés sur la Z.r. correspondant à leur pre- mier vœu groupe de com- munes.

Dans les ajustements de ren- trée, ils seront impérative- ment affectés à l’année, en absolue priorité.

Nous avons contesté leur af- fectation à titre définitif sur Z.r. et le ministère étudie la possibilité de leur faire un arrêté à titre définitif sur l’académie, ce qui leur per- mettrait le remboursement des frais de changement de résidence (alors que les A.t.p.

[Affectés à titre provisoire]

ne peuvent pas les perce- voir).

Postes à exigences particulières (P.e.p.)

Nous avons contesté et com- battu ce dispositif qui vise à profiler un certain nombre de postes, à l’initiative des chefs d’établissement ou des corps d’inspection, sans né- cessité parfois.

Nous avons pesé pour limi- ter les volumes de ces postes, exigé le maximum de clarté sur les critères de détermination mais force est de constater que la li- berté laissée aux recteurs a induit des situations fort différentes d’une académie à l’autre.

C’est l’ensemble des col- lègues qui est concerné par ce problème puisque ces

postes sont soustraits du mouvement général dans l’académie.

Les ajustements de rentrée

Seront concernés tous les collègues nommés sur zo- ne de remplacement.

La D.p.e. est résolument hostile à la re-saisie des vœux ; elle affirme que les recteurs utiliseront vœux et barèmes de l’intra.

Nous avons argumenté sur la situation des collègues qui vont se trouver en ex- tension sur une Z.r. jamais demandée et avec des vœux à l’intra qui seront devenus inopérants.

Nous avons aussi insisté sur la taille des Z.r. dans bon nombre d’académies. Nous avons enfin argumenté sur le recul que constitue une telle position pour des col- lègues T.a. qu’on oblige à subir un changement de statut, cette année.

Le S.n.e.s. a obtenu une nouvelle audience fixée au 11 mai sur l’ensemble des problèmes liés aux ajuste- ments de rentrée.

Par ailleurs, nous savons que certains rectorats ont décidé de recueillir des vœux pour ces ajuste- ments : nous continuerons à intervenir en ce sens pour que ce soit le cas par-

tout.

Danielle Hémery, Odile Cordelier, Frédérique Rolet

Commission de révision d’affectation

pour la phase interacadémique

Fixée par le ministère au 30 avril après-midi et au lundi 3 mai toute la journée.

Les élus nationaux du S.n.e.s. y in- terviendront sur tous les dossiers transmis par les collègues

Besançon

Attention, changement d’adresse du S.n.e.s. (S3) :

19, avenue Edouard-Droz 25000 Besançon

Commissaire paritaire,

pas toujours facile…

L’inspectrice d’académie de l’Indre a fait parvenir à un enseignant une lettre très brève.

« Suite à une plainte des parents d’élèves relative à des absences de cours, je vous invite à venir ren- contrer M. BALADIER, inspecteur général et moi-même le jeudi 22 avril 1999 à 11h45 à mon bureau ».

Ce collègue militant du S.n.e.s., commissaire paritaire académique, n’avait comme absences que celles découlant des convocations de l’ad- ministration et celles liées aux ré- unions statutaires du S.n.e.s. Cet- te convocation peut légitimement apparaître soit comme une remise en cause des droits syndicaux et des nécessaires réunions des commissions paritaires acadé- miques découlant des lourdeurs du mouvement déconcentré soit comme la reconnaissance par l’ad- ministration elle-même de son in- capacité à assurer le remplace- ment des enseignants qu’elle autorise à être absent. Car le comble dans cette affaire c’est que l’ensemble des absences du col- lègue concerné avait été accepté par l’autorité même qui, aujour- d’hui les contestait.

Il a fallu une intervention au cabi- net du ministre pour que l’inspec- trice d’académie injoignable, an- nule la convocation.

Daniel Robin

e : le S.n.e.s. vous défend

vait générer le mouvement déconcentré,

aux personnels dont il est en charge l’information et le traitement auxquels ils ont droit.

(8)

R É É D I T I O N

ADAPT sur INTERNET :

un service du SNES

ouvert aux collègues

des contenus ? Pour défendre et illustrer la République, nous diffuserons des contributions dont le propos réfère explici- tement à ses valeurs.

Lorsque les instructions officielles nous invitent à

« faire découvrir la problématique de l’ailleurs et de l’altérité », c’est non seulement pour toutes les joies de l’exotisme, mais aussi pour enseigner ici et maintenant morale civique et citoyenneté.

Aidez-nous à enrichir cette rubriqued’exemples d’une autre instruction civique qui, s’évadant de sa case réservée dans le cours d’histoire, complétant la description des modes de scru- tin, s’enseigne aussi dans les autres matières, dans l’interdis- ciplinarité et dans des actions éducatives variées.

Réflexions, critiques, contributions didactiques et pédago- giques, votre participation à cette page est impatiemment attendue.

EXIGEANTS, LES ENSEIGNANTS ?

Le cédérom est un support qui permet de développer des outils intéressants pour nos enseignements comme pour le cadre familial. Encore faudrait-il pouvoir éviter les produits bâclés, ceux qui n’apportent rien, ceux qui comportent trop d’er- reurs ou sont orientés par un cadre idéologique inacceptable ! Encore faudrait-il savoir où trouver des réalisations de qualité boudées par les principaux distributeurs ! A la rubrique tests de cédéroms,ADAPT met en ligne les avis des collègues sur des centaines de produits d’intérêt éducatif réel ou supposé. En liai- son avec ADAPT, Stud’media diffuse au meilleur prix tout cédérom, recherche les éditeurs méconnus, négocie des droits adaptés à nos besoins (réseau, etc.).

Participez à notre opération de test, signalez-nous les cédéroms remarquables.

COOPÉRATIVE PÉDAGOGIQUE

A la rubrique Échanges, vous trouverez une coopérative péda- gogique. L’un des objectifs d’ADAPT est de permettre aux enseignants de travailler en équipe. Dans un esprit coopératif, nous développons une bourse aux séquences et une page de liens très détaillée.

DÉBAT

Débat sur l’Internet comme support de l’édition péda- gogique.Internet, excellent outil, mais pour quoi faire ? Nous souhaitons faire de nos pages un lieu de discussion sur les cours en ligne. Quelques axes de réflexion parmi d’autres :

L’offre de cours en ligne n’encourt-elle pas la cri- tique philosophique d’un rapport technicisé au monde comme disponibilité perpétuelle (de tout, partout, pour tous), rapport qui fragilise l’école dans son rapport à la durée et son effort de transmission d’une culture.

Cette offre menace-t-elle l’enseignement dit « présen- tiel »,réservé aux élèves plus fortunés ?

Existe-t-il un risque de standardisationdes contenus d’enseignement, de consensus mou sur des approches didac- tiques impersonnelles ?

En français, une lecture méthodique peut-elle être autre chosequ’une enquête fondée sur des interrogations, des difficultés, la curiosité d’une classe ou d’un élève donnés et par essence non reproductible à l’identique ?

❖L’offre de cours en lignedoit-elle devenir une forme de for- mation initiale ou continuée ?

RÉPUBLICAINE, L’ÉCOLE ?

Républicaines, nos méthodes et structures d’éduca- tionle sont sans doute essentiellement. Qu’en est-il aujourd’hui

Nous vous invitons à visiter le site des éditions ADAPT : http://www.snes.edu/~adapt

L’image du Mondedes Babyloniens à Newton

Le succès de cet ouvrage a été tel que nous avons dû refaire un tirage quatre mois après la parution initiale.

Préfacé par Jean Rosmorduc, professeur d’histoire des sciences à l’Université de Brest, relu et corrigé en particulier par P.M. Lerner et J. Lévy, de l’Observatoire de Paris, cet ouvrage – accessible a un public non spécialisé – a reçu un excellent accueil tant auprès de nos collègues qu’auprès des historiens des sciences.

Panorama vivant et coloré de la façon dont on s’est représenté la Terre à travers l’Histoire, avec l’idée que les découvertes scientifiques sont inséparables de la mentalité de leur époque. Alliant rigueur scientifique et passion d’expliquer, les auteurs présentent plusieurs siècles de tâtonnements intellectuels jusqu’à la décou- verte de l’héliocentrisme, dans une langue limpide et accessible à tous, avec des encarts scientifiques, chro- nologiques et biographiques qui évitent le recours aux dictionnaires ou encyclopédies. Au carrefour de la physique, de la philosophie et de l’histoire, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qu’intéressent l’histoire des sciences et la réflexion sur la place de l’homme dans l’univers.

Auteurs : Arkan SIMAAN, agrégé de physique et Joëlle FONTAINE, agrégée d’histoire 240 pages - 95 F (port gratuit)

Peut être commandé directement à ADAPT, 237, bd Saint-Germain, 75007 Paris.

L’Université Syndicaliste no494 du 30 avril 1999, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (F.s.u.), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07

Et si vous n’êtes pas « branchés », téléphonez (Adapt 01 40 63 27 70, Stud’media 04 74 22 54 20) ou écrivez (Adapt, 237, bd Saint-Germain - 75007 Paris).

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