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RÉFORME DES LYCÉES

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Academic year: 2021

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N O 482

ISSN 0751-5839 24 décembre 98 L ’ U N I V E R S I T E S Y N D I C A L I S T E C L A S S I Q U E M O D E R N E T E C H N I Q U E SNES (FSU)S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

L’ US Bonne année à tous

RÉFORME DES LYCÉES

A vous

de juger

(2)

Quelles sont vos réactions sur l’ensemble ?

• Structure et horaires de la Seconde :

...

...

...

• Organisation et horaires des séries de Première et Terminale :

...

...

...

...

• Organisation de l’aide en Seconde, des travaux personnels encadrés :

...

...

...

...

• Les effectifs et les dédoublements :

...

...

...

...

Quelles sont vos demandes prioritaires ?

• Par rapport à l’existant :

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• Sur la réforme projetée :

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• Sur vos conditions de service et de travail :

...

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...

...

...

...

CONSULTATION

SUR LE PROJET MINISTÉRIEL DE RÉFORME DES LYCÉES

NOM : ... PRÉNOM : ...

ADRESSE PERSONNELLE : ...

ETABLISSEMENT : ... DEPARTEMENT : ...

RÉPONSE : INDIVIDUELLE DISCIPLINE : ...

COLLECTIVE

A retourner au S.n.e.s., 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07

Faites-nous parvenir vos réactions à chaud :

• E.mail :

secgen@snes.edu

• Internet :

www.snes.edu

• Minitel :

3615 USTEL

(3)

S O M M A I R E

A vous de juger

A la veille des congés de Noël, nous sommes dans une situation nouvelle, créée par l’effet de toutes les actions et protestations en direction du ministère et du gou- vernement, des députés, des partis politiques de la majorité plurielle. Ces initiatives ont pris des formes diverses, depuis les grèves et les manifestations en passant par les lettres et démarches directes des collègues. L’effet de ces démarches s’était déjà fait sentir sur le Parti socialiste, la presse s’en est fait l’écho.

C’est dans ce contexte que j’avais pu être invitée à Public sur TF1, fin novembre, pour interpeller le secrétaire du Parti socialiste. François Hollande voulait sans doute déli- vrer un message aux enseignants et j’avais pu dire devant l’opinion ce que nous pen- sions.

Confronté à un discrédit total dans la profession, le ministre a donc été contraint de faire une démarche en direction des personnels du second degré par l’inter- médiaire du S.n.e.s.

Nous y avons répondu dans les termes que nous avons rendus publics dans le Journal du Dimanche du 20 décembre, en disant clairement, que dans le contexte, il faudrait des actes forts et significatifs. Tout notre problème a donc été de saisir l’occasion de ce nouveau rapport de forces pour faire en sorte d’obtenir de premiers actes et que d’autres suivent sur l’ensemble du contentieux.

Pour l’instant, nous débouchons sur un projet de réforme qui met en échec le lycée « light » et, en même temps, qui fait progresser le nombre de travaux en petits groupes, l’aide aux élèves en difficulté, et qui introduit des travaux interdisciplinaires.

Nous mettons en échec l’opération suppression des modules, celle qui consistait à priver les élèves de centaines de milliers d’heures ; nous préservons les options obli- gatoires et facultatives au moins dans les textes. L’enseignement technique, qui était considéré comme réservoir de moyens, n’est pas mis en cause.

La conception de l’aide aux élèves est très liée à l’enseignement et aux disciplines, ce qui permet de faire échec à la tentative de comptabiliser ces heures pour des moitiés d’heures. Nous reprenons notre demande d’une redéfinition du service inté- grant, dans le cadre des services actuels, un forfait pour concertation, ce qui nécessite des créations de postes. Nous rendons ainsi plus difficile une redéfinition du service augmentant notre temps en présence d’élèves. Enfin, nous pouvons nous appuyer sur l’engagement pris de réduire les effectifs des classes pour faire créer des emplois.

Nous obtenons l’application de l’engagement de rattraper les 10 000 hors-classes en deux ans, engagement pris en septembre, que le ministre avait décidé de ne pas honorer parce que nous avions fait grève le 24, ce que confirment des lettres de députés. Nous allons pouvoir reprendre le dossier sur les services des personnels des enseignements artistiques, sur la surveillance et nous reprenons contact sur la précarité. Sur les collèges, nous avons évité un texte de consultation préconisant les regroupements de champs disciplinaires. Les actions sur les Z.e.p. amènent les recteurs à revenir sur leurs décisions de modifier la carte des Z.e.p.

Pour autant, s’agit-il, comme le dit la presse, d’une « réconciliation » ? La question ne se pose pas ainsi entre un syndicat indépendant de tout pouvoir et un ministre, a fortiori celui qui a réussi à se mettre toute la profession à dos. Nous faisons notre travail de syndicalistes pour servir les intérêts des élèves et des personnels. Cha- cun a tous les éléments pour juger. Le choix fait n’est pas celui de la politique du pire que préconisent parfois certains collègues. C’est celui

de l’action pour faire céder le gouvernement. C’est cette stratégie qui nous met à nouveau dans la situation de pou- voir faire modifier des projets et des décisions. C’est cette voie-là que le S.n.e.s. a toujours empruntée, c’est celle qui permet de se faire entendre et c’est à cette reprise de l’ac- tion que nous vous invitons en janvier. D’ici là, profitez des congés pour prendre du repos mais aussi pour donner votre avis.

Monique VUAILLAT, secrétaire générale

Réforme des lycées 4

Le projet de charte 7

La classe de Seconde 8

La voie économique et sociale 10

La voie littéraire 12

La voie scientifique 14

E D I T O

L’Université Syndicaliste, hebdomadaire du Syndicat National des Enseignements de Second degré, SNES, 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07.

Tél. standard :01 40 63 29 00.

• Directeur de la publication : Gérard Anthéaume.

Tél. 01 42 80 91 04

• Rédacteur en chef : Serge Chatelain.

• Collaborateurs permanents : Claudie Barles, Andrée Béhotéguy, Francis Guillout.

• Secrétariat de rédaction : Gabrièle Hübner.

• Service publicité : Catherine Pinchaux. Tél. : 01 40 63 29 80.

• Photocomposition et photogravure noire et couleur : CAG.

• Imprimerie : FAVA PRINT, Les Mureaux (78).

• C.P. N° 1578 D 73.

• Prix du numéro : 7,80 F • Abonnement : 1) Personnels de l’Education nationale : France : 168 F ; étranger : 263 F. 2) Autres, France : 242 F ; étranger : 335 F.

• Publicités : GMF, CASDEN(16).

• Photo de couverture : T.i.b./Laurie Rubin.

• Pour s’informer et donner son avis : – Minitel : 3615 USTEL – E-Mail : secgen@snes.edu – Internet : http://www.snes.edu

N ° 4 - D É C E M B R E 1 9 9 8

Que sont nos utopies devenues ?

A commander à l’Institut de la F.s.u., 3-5, rue de Metz,

75010 Paris.

Joindre un chèque de 60 F + 15 F de parti- cipation aux frais d’envoi.

Vous pouvez égale- ment vous abonner : 4 numéros par an : 240 F (frais de port inclus)

Cette U.s. comporte un encart central de 4 pages.

Il inclut un entretien croisé de Monique Vuaillat et Claude Allègre publié par le Journal du Dimanche du 20 décembre 98.

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NI LE PROJET MEIRIEU…

Le projet Meirieu penchait pour un

« lycée unique » où des « pro- grammes-noyaux » communs à tous les élèves de toutes les séries organi- saient une « culture commune » sur tous les niveaux, faite de programmes indifférenciés, en vue d’installer la

« cohésion sociale ». La classe de Seconde, uniforme (13 disciplines dans 26 h), devait permettre aux

élèves de tester toutes les options sans choix et sans transmission sérieuse de connaissances. La voie technolo- gique, voire la voie professionnelle, semblaient fortement menacées. Le lycée professionnel devait s’intégrer dans un lycée polyvalent, comprendre des sections d’apprentissage, et accor- der une grande place à la « formation tout au long de la vie ».

Le baccalauréat, maintenu, devait

Réforme

Ni le projet Meirieu, ni ce

Après une longue interruption depuis le mois de septembre, la pression des

collègues a permis que les discussions sur la réforme des lycées reprennent avec le cabinet du ministre dans les 15 jours qui ont précédé les congés de Noël. Le projet qui en résulte n’est ni le projet initial du ministre, ni l’application du rapport de Philippe Meirieu, ni l’application stricte des onze principes qu’en avait tirés Claude Allègre en juin 98. Ce n’est pas non plus le projet du S.n.e.s. qui

supposerait une amélioration du travail au lycée et une transformation des

pratiques enseignantes par l’injection de moyens nouveaux, si l’on veut éviter de réduire à l’excès les horaires

d’enseignement des élèves.

Cependant, le risque d’une réforme qui aurait économisé des milliers d’emplois semble aujourd’hui écarté. Les moyens dégagés par une baisse des horaires des élèves – sensible surtout en classe de Seconde – sont réinjectés en

dédoublements et travaux en petits effectifs favorisant le suivi et le travail personnel des élèves. Des pratiques nouvelles vont pouvoir naître avec la création de travaux interdisciplinaires (les travaux personnels encadrés-T.p.e.) renforçant l’intérêt pour la dominante.

L’organisation des séries est améliorée. La voie technologique est préservée et ses séries sont maintenues. Des engagements sont pris sur les effectifs des classes.

Il faut donc que chacun observe et

critique le projet que l’’U.s. vous donne en exclusivité. La phase de concertation

officielle, en janvier, devrait permettre de rectifier ce qui ne va pas, de critiquer, d’améliorer encore ce qui doit l’être, de rejeter ce qui n’est pas acceptable.

Un volet consultation figure dans cette U.s.

©DIANE GRIMONET

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cependant évoluer vers des formes de contrôle en cours de formation. Une nouvelle épreuve interdisciplinaire menaçait directement l’épreuve anti- cipée de français en Première.

Les horaires des élèves devaient être revus sérieusement à la baisse alors même que ceux des enseignants étaient prévus à la hausse et annuali- sés (particulièrement celui des agré- gés dont la place au lycée était contes-

mation ; il réintroduit le développe- ment des capacités de jugement comme élément fort de culture des lycéens et laisse de côté l’européo- centrisme et le projet politique fondé sur la « cohésion sociale ».

Le texte de juin laissait dans l’ombre l’architecture des voies et des séries et la place de la dominante pluridisci- plinaire de chacune d’entre elles.

Désormais, cette architecture en voies

On mesurera l’écart entre ce pro- jet et celui sur lequel nous avons pesé.

NI CELUI DU MINISTRE…

Le texte du ministre de juin 98 est en partie repris dans le texte de cadrage dit « Charte pour la réforme des lycées ». Mais il est modifié sur des points majeurs : il n’oppose plus dimension culturelle des savoirs et savoirs pratiques, éducation et for- tée), au nom de la nécessité d’enca-

drer les élèves 35 h par semaine.

La question cruciale des effectifs par classe était renvoyée au bon vouloir de la représentation nationale.

La logique générale du rapport pous- sait à la décentralisation, au renfor- cement du local et à la création d’une multitude de fonctions, plus ou moins hiérarchiques, au sein des établisse- ments.

« Il faut que chacun observe et critique le projet que l’U.s.vous

donne en exclusivité.

La phase de concertation officielle en janvier

devrait permettre de rectifier ce qui ne va pas, d’améliorer encore ce qui peut l’être. »

et séries cohérentes est reconnue et améliorée ; les dominantes sont ren- forcées, notamment grâce aux travaux personnels encadrés. Des rééquili- brages sont annoncés pour revaloriser la série littéraire et la série scienti- fique à dominante sciences de l’ingé- nieur.

Des poursuites d’études sont envisa- gées pour la série S.m.s. (avec éven- tuellement un B.t.s. nouveau) et les baccalauréats professionnels.

La voie technologique ne sera pas modifiée dans ses horaires et ses contenus sans qu’un bilan de la der- nière réforme soit tiré avec les ensei- gnants concernés. Les passerelles entre voie technologique et voie pro- fessionnelle sont consolidées.

Si la référence aux 26 h et 30 h reste la règle et constitue un véritable obs-

Calendrier

Le ministère souhaite appliquer la réforme simultanément en Seconde et en Première à la rentrée 99.

D’une part pour des raisons bud- gétaires (la Seconde coûte un peu), d’autre part pour afficher des chan- gements rapides aux yeux des lycéens. Il envisage de ne différer que les T.p.e.

Le S.n.e.s. a fait part de son hosti- lité à une telle précipitation qui pourrait tout compromettre faute de nouveaux programmes, et qui ne laisse pas le temps de la for- mation. A suivre.

des lycées

elui du ministre, ni celui du S.n.e.s...

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tacle à une amélioration de l’ensei- gnement dans certaines disciplines, comme les L.v., les moyens dégagés ne sont pas économisés et sont réinjectés sous forme de dédoublements et de travaux en petits groupes qui sont for- tement augmentés (voir tableaux com- paratifs sur les enseignements obli- gatoires de chaque série).

Les travaux personnels encadrés, inno- vation majeure que nous avons contri- bué à définir, sont attachés à des dis- ciplines précises de la dominante, articulés sur les programmes et feront l’objet de thèmes nationaux. Ils seront évalués au second groupe d’épreuves du baccalauréat. De même, l’aide indi- vidualisée en Seconde par groupes de 8 élèves est fortement arrimée aux disciplines.

Faute d’avoir pu, pour l’instant, impo- ser des créations d’emplois nouveaux, nous avons cependant obtenu que la réforme ne fasse faire aucune écono- mie sur le dos des élèves et des pro- fesseurs.

Les moyens dégagés par certaines diminutions de l’horaire des élèves sont réinvestis en amélioration des conditions d’enseignement.

Nous avons également insisté pour que des engagements fermes soient pris en matière de réduction des effec- tifs des classes. Le ministre confirme les engagements pris auprès des lycéens : plus aucune classe de plus de 35 élèves en Terminale. Il ajoute un engagement de réduction progressive à 30 élèves en Seconde sans préciser le calendrier. Il faudra obtenir les moyens de réaliser ces objectifs le plus vite possible. Le fait que l’enga-

gement écrit soit pris est un point d’appui très important. Rien de tout cela ne figurait dans les 11 principes du ministre.

NI LE PROJET DU SNES…

Nous proposions une classe de Seconde amorçant davantage les choix et permettant alors de consacrer plus de temps à chacune des disciplines. Le projet ministériel, conservant une logique de Seconde plus indifféren- ciée, fragmente les horaires.

Il souffre aussi d’une insuffisante réflexion préalable sur l’évolution des contenus. Les horaires sont modifiés sans que se dégage une vision claire des évolutions souhaitables. Ce tra- vail devra pourtant être mené rapide- ment. Si le dispositif d’observatoire régional que nous avons proposé se met réellement en place, nous pour- rons espérer des améliorations.

Certaines disciplines, comme les langues vivantes et l’histoire-géogra- phie sont maltraitées.

En L.v., on nous objecte les difficultés de recrutement qui rendraient incon- ciliables le maintien de 3 h minimum et la création de dédoublements. Nous avons seulement pu faire admettre que les équipes choisiront la formule qui leur paraît la moins mauvaise.

Les assistants étrangers, s’ils sont utiles, ne peuvent remplacer les ensei- gnants.

En histoire-géographie, la perte par- tielle du module en Seconde est fort regrettable. Les horaires sont réduits un peu partout au profit de l’éduca- tion civique qui sera cependant dis- pensée en demi-classe par le profes- seur d’histoire (sauf en E.s. ou ce

sera le professeur de S.e.s.). Ces changements horaires posent de façon encore plus aiguë la nécessité d’une transformation profonde des contenus

et d’une bonne articulation entre for- mation civique et programmes d’his- toire-géograpohie.

Les options facultatives risquent d’être réduites. Des disciplines fragiles ris- quent d’en subir les conséquences si les recteurs ne mènent pas une politique équilibrée de carte des options : langues à faible diffusion, langues régio- nales, langues anciennes pourraient disparaître si l’on décourage une fois de plus la demande. Les lycéens, en novembre, ne s’y sont pas trompés.

Une fois de plus, les options informa- tique disparaissent en Première et Terminale des séries générales sans qu’on sache bien qui enseignera un contenu jugé passionnant par nombre d’élèves et correspondant à des exi- gences fortes et différenciées dans tous les domaines de la connaissance.

Une mise à niveau en classe de Seconde est tout ce qui reste, pour l’instant, des options informatique.

Si les options artistiques de la voie L sont améliorées, les ateliers prévus pour être largement accessibles par- tout restent bien flous. Le volume horaire qui leur est consacré (55 h annuelles) est très en dessous des options facultatives actuelles. Des recrutements d’enseignants sont nécessaires pour qu’il y ait deux ate- liers dans chaque lycée, accessibles à tous les élèves. Le risque demeure d’une activité plus proche du club que de l’enseignement.

Enfin, le développement des T.p.e. va nécessiter un accroissement du rôle des C.d.i. et des équipements infor- matiques en libre-service. Il faudra des personnels qualifiés et des inves- tissements. Le risque demeure que les emplois-jeunes se substituent à la fois au personnel technique et aux professeurs documentalistes.

Marylène Cahouet Yves Baunay, Denis Paget

Où en est-on des services des enseignants ?

L’idée d’un service à la carte, déterminé par le projet d’établissement, lisible en filigrane dans le texte de juin du ministre, est, pour l’instant, écartée. Il fau- dra cependant voir sur quoi débouchera la commission Bancel chargée d’étu- dier les conditions de service et de vie des personnels.

Nous avons pesé pour dissocier réforme des lycées et nouvelle définition du service.

Nous avons surtout insisté sur l’absolue nécessité qu’aucune heure (d’aide indi- vidualisée ou de suivi des travaux personnels encadrés) ne puisse être décomptée 0,5 h pour 1 h de service effectif. Cet engagement a été pris. La question d’un abaissement des horaires de cours des enseignants nécessiterait un financement de plus de 10 000 emplois (voire de dizaines de milliers si l’on incluait les collèges). Nous n’abandonnons aucune de nos démarches pour réduire le temps de service hebdomadaire.

La voie technologique

Le rapport Meirieu constituait une négation de la voie technologique (et de la voie professionnelle) comme voie de réussite originale avec ses contenus, sa démarche, son apport irremplaçable à l’enrichissement de la culture scolaire et universitaire.

Le rapport Marois, auquel le S.n.e.s a beaucoup contribué, reconnais- sait enfin la voie technologique (et la voie professionnelle) et proposait de prendre appui sur ses acquis pour la consolider et la valoriser. Les pro- positions ministérielles se situent dans cette perspective.

La consolidation des options tech- nologiques de Seconde, leur plus grande lisibilité peuvent être un atout pour une orientation positive des élèves vers les différentes séries et spé- cialités de la voie technologique.

Ces options technologiques peuvent être aussi conçues pour attirer des jeunes qui s’orienteraient vers les séries générales, notamment grâce à un contenu renforcé d’informa- tique appliquée. Il faut travailler dès maintenant à une définition des contenus des options technologiques.

Si le B.t.s. d’assistant technique dans le domaine sanitaire et social pour les bacheliers S.m.s. n’est pas retenu comme le propose le S.n.e.s., il est fortement suggéré.

Enfin, la démarche T.p.e. est aussi retenue pour la voie technologique en tenant compte de la spécificité des formations technologiques. Il nous faut aussi travailler à des proposi- tions.

©DIANE GRIMONET

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Charte pour la réforme des lycées : projet provisoire

La réforme des lycées a été élaborée à partir des onze principes présentés par le ministre au Parlement en juillet 1998. Ces principes résultent à la fois de la loi d’orientation de 1989 (ils en

constituent un approfondissement), des résultats de la consultation sur les savoirs au lycée organisée de décembre 1997 à mai 1998, et enfin, sur nombre de points plus techniques de la consultation très large entreprise auprès des sociétés savantes, des associations de spécialistes, des

organisations syndicales et des mouvements pédagogiques pendant et après le colloque de Lyon.

dans l’enseignement donné dans les lycées, dans des proportions qui varient en fonction du type d’établissement et du type de formation.

LA REFORME DES LYCEES

• La réforme, sans bouleverser l’architecture des formations des lycées, introduit cepen- dant des innovations propres à aider les élèves, à renforcer le lien entre les disciplines, à favo- riser de nouvelles formes de travail scolaire.

La réforme introduit :

– des moments d’accompagnement person- nalisé des élèves en classe de Seconde, à côté des modules ;

– des travaux interdisciplinaires de longue durée dans toutes les formations, donnant lieu à un usage accru des centres documentaires et des technologies informatiques ;

– un suivi de ces travaux personnels sous des formes différenciées et les plus individuali- sées possibles.

• La réforme améliore la lisibilité des par- cours en particulier dans la voie littéraire et dans la voie scientifique.

Partout est introduit un enseignement d’édu- cation civique, juridique et sociale ouvert sur les problèmes du monde d’aujourd’hui.

Les ateliers de pratique artistique sont géné- ralisés.

Des améliorations notables sont enfin intro- duites répondant aux demandes des lycéens et de leurs professeurs :

– des engagements sont pris pour un allège- ment progressif et significatif des effectifs ; – le nombre des heures en demi-classe et en groupes à très petits effectifs est augmenté, afin de faciliter le dialogue avec les élèves et d’assurer un suivi plus personnalisé ; – la charge des heures de cours diminue sans pour autant augmenter le nombre de classes et d’élèves dont les enseignants ont chacun la responsabilité.

LES TROIS VOIES

Nous affirmons l’existence de trois voies distinctes d’égale dignité.

Chacune doit avoir sa spécificité propre, bien définie par son nom, ses contenus discipli- naires mais elles doivent toutes trois inclure dans leurs programmes des éléments d’édu- cation citoyenne et des éléments de forma- tion générale, technologique et profession- nelle.

Cela se fera en premier lieu par des amélio- rations des contenus d’enseignement, leur actualisation (notamment dans les domaines professionnels, techniques ou scientifiques) et leur recentrage permanent sur les points essen- tiels.

Les passerelles entre les trois voies seront améliorées et rendues plus accessibles. Elles

doivent remédier aux erreurs d’orientation qui sont inévitables.

Les élèves des voies technologiques et pro- fessionnelles recevront un enseignement géné- ral dont l’articulation avec leur formation technologique et professionnelle sera amé- liorée. Les élèves de l’enseignement général devront, comme ceux des autres voies, maî- triser des exercices fondamentaux de la vie pratique professionnelle : la rédaction d’une lettre ou d’un rapport, la lecture d’un tableau de chiffres, l’utilisation d’un traitement de textes, la maîtrise d’un bref exposé ou d’une langue étrangère.

LA VOIE D’ENSEIGNEMENT GENERAL

Un objectif de la réforme est de rééquilibrer les différentes filières. La Seconde est affirmée comme une classe de détermination. La classe de Terminale sera conçue pour faciliter l’orien- tation après le baccalauréat.

1. La filière littéraire

Défendre cette filière est une des priorités de la réforme pour ce qui concerne la voie géné- rale. Dans cette filière, les élèves pourront progressivement se spécialiser soit en langues vivantes, soit en langues anciennes, soit en lit- térature, soit en arts.

Cette spécialisation leur facilitera la poursuite d’études.

Dès la classe de Première, les élèves choisiront deux options obligatoires leur permettant d’amorcer la spécialisation qui leur sera pro- posée en Terminale dans le cadre des ensei- gnements d’approfondissement.

En classe de Terminale, l’objectif est d’opti- miser les chances de réussite dans l’ensemble des cursus de lettres et de sciences humaines ainsi que dans les classes de lettres supé- rieures où les bacheliers issus des baccalau- réats scientifiques sont encore majoritaires.

Une nouvelle option de littérature sera créée pour permettre à la diversité des talents de s’exprimer.

En langues vivantes, les élèves bénéficieront d’horaires permettant à la fois de travailler l’expression orale et d’étudier langues et civi- lisations étrangères.

En Première, on introduira un enseignement de mathématiques dont le contenu sera adapté aux élèves littéraires. Cet enseignement fera l’objet d’une épreuve du baccalauréat anticipée à la fin de la Première.

En Terminale, un enseignement de mathéma- tiques sera proposé en option : il permettra une diversification de l’orientation des élèves vers la carrière de professeur d’école avec de bonnes chances de réussite, ou vers d’autres secteurs (tertiaire, psychologie, etc.).

2. La filière économique et sociale Organisée autour de la discipline sciences économiques et sociales, elle met à contribu- tion plusieurs sciences sociales et associe un enseignement spécifique de mathématiques.

Les contenus de l’histoire seront retravaillés afin de mieux éclairer les grands problèmes éco- nomiques et sociaux et leur donner la dimen- sion historique qui en rend compréhensible l’évolution. Des thèmes interdisciplinaires favo- riseront aussi la complémentarité de l’ap- proche géographique et de l’approche éco- nomique et sociale.

Trois chemins d’approfondissement permettent aux élèves d’amorcer une réflexion sur leur orientation. On visera un meilleur équilibre de ces choix en faveur des sciences économiques et sociales.

Un enseignement scientifique est introduit en classe de Première et équilibre la culture géné- rale du lycéen de la voie E.s.

3. La filière scientifique

Les disciplines scientifiques expérimentales voient leur horaire augmenté, particulière- ment la discipline complexe qu’est la biologie.

La réforme introduira de nouveaux contenus plus formateurs correspondant aux besoins scientifiques prévisibles et tenant compte de la part grandissante que prendra l’ordinateur dans les années à venir.

Un accent particulier est mis sur la pour- suite d’un équilibrage des spécialités. La réforme affiche plus nettement une série scientifique - sciences de l’ingénieur, à côté des spécialités mathématiques, sciences phy- siques, S.v.t. Elle répond ainsi à la nécessité de diversifier les profils scientifiques, d’amé- liorer le niveau de formation et d’accroître les chances de succès d’accès aux grandes écoles pour les bacheliers scientifiques à dominante technologique.

LA VOIE TECHNOLOGIQUE Un débat sera ouvert dans les établissements technologiques pour évaluer la cohérence et la pertinence des contenus enseignés en liaison avec les horaires, les conditions de réussite et d’orientation des élèves vers le post-bac. Cela devrait faciliter les évolutions souhaitables à opérer dans chacune des séries technolo- giques.

Une extension du champ des B.t.s accompa- gnera la réforme.

1. La filière sciences et technologies tertiaires

Les classes des séries S.t.t. sont majoritairement composés de jeunes issus de milieux modestes pour lesquels le baccalauréat technologique constitue une véritable chance de poursuite d’études et de promotion sociale.

LE LYCÉE EST, DANS LE PARCOURS SCOLAIRE, LE CYCLE DE LA DIVERSIFICATION Il importe donc que le lycée permette :

• de choisir une orientation en connaissance de cause,

• de préparer efficacement soit l’entrée dans les enseignements supérieurs, soit dans la vie professionnelle,

• de s’assurer qu’aucune sortie du système sco- laire ne se fait sans une qualification attestée,

• de former de véritables citoyens capables tout à la fois de lucidité critique sur le monde et de participation active à la vie de la cité,

• de promouvoir l’égalité des chances pour tous. Sur 100 élèves qui entrent en Sixième, 55,7 d’entre eux accèdent au lycée ; ce chiffre doit encore être augmenté grâce à une amé- lioration qualitative des contenus d’enseigne- ment et surtout des conditions de réussite pour tous,

• de prendre en compte tous les talents, ce qui implique l’égalité dans la diversité.

Le lycée doit être le lieu d’apprentissage de la citoyenneté républicaine.

Les connaissances acquises au lycée doivent permettre, dans toutes les disciplines, de déve- lopper le sens de l’effort, l’attitude de probité intellectuelle, de recherche honnête de la vérité, de respect de l’opinion d’autrui ; tous les enseignements doivent éduquer à la respon- sabilité, solliciter l’intelligence et l’imagina- tion, développer l’intérêt et la curiosité des élèves, obtenir leur participation active en encourageant les productions individuelles et collectives sous toutes leurs formes, et spé- cialement les productions créatives. Tous les enseignements participent, enfin, à la formation du citoyen dans la mesure où ils favorisent l’apprentissage du débat argumenté et où la classe, comme l’établissement, deviennent des lieux de découverte progressive des exigences de la démocratie.

Les contenus disciplinaires à enseigner au lycée, tout en favorisant la spécialisation pro- gressive dans un champ disciplinaire ou pro- fessionnel, doivent tous contribuer au déve- loppement d’une culture commune : le lycée doit permettre à tous les élèves, quelle que soit leur filière, leur série ou leurs choix d’op- tions, d’accéder à des capacités de jugement, aux formes culturelles et patrimoniales qui les inscrivent dans la collectivité nationale et européenne, ainsi que, plus généralement, dans l’histoire des hommes.

Tous les lycéens bénéficient d’un enseigne- ment d’éducation civique, juridique et sociale.

Education générale, technologique et initia- tion professionnelle doivent être présentes

(8)

Matières Horaire élève

Enseignements communs (MOD = en module)

Français 4 + (0,75 MOD)

Histoire-Géographie 3 + (0,75 MOD)

E.p.s. 2 heures

L.v.1 2,5 + (0,75 MOD)

Maths 2,5 + (1) + (0,75 MOD)

Physique-Chimie 2 + (1,5)

S.v.t. ou 0,5 + (1,5)

T.s.a. 0 + (3)

Total tronc commun 23,5 à 24,5

Deux options obligatoires à choisir entre :

Arts 3

S.v.t. 0,5 + (1,5)

S.t.t. 2 + (1)

Grec ancien 3

Informatique et électronique en sciences physiques 0 + (3)

Sciences économiques et sociales 3

Latin 3

L.v.2 3

L.v.3 3

Productique 0 + (4)

Sciences et techniques biologiques et paramédicales 1 + (3)

Sciences et techniques médico-sociales 0 + (4)

Techniques des sciences physiques 0 + (4)

T.s.a. 0 + (3)

Création-design 0 + (5)

Culture-design 0 + (3)

E.p.s. 2

Option agriculture 1 + (3)

Total selon les choix d’options 29,5 à 32,5

Une option facultative (3 h) à choisir entre L.v.2, L.v.3, latin, grec ancien, arts, E.p.s., option agriculture

+ éventuellement une option d’informatique (25 h annuelles)

La grille actuelle

Des améliorations significatives ont été appor- tées lors de la dernière réforme. L’ensemble du cursus peut et doit encore être amélioré. L’ex- plosion des emplois de service ainsi que l’évo- lution de la fonction commerciale et des métiers du secrétariat et de la gestion appellent une valorisation de la série S.t.t. C’est un enjeu à la fois social et éducatif.

Environ 50 % des bacheliers S.t.t. accèdent en S.t.s., mais certains leur demeurent difficilement accessibles (c’est le cas pour la préparation des B.t.s. de commerce international, de commu- nication des entreprises, de secrétariat tri- lingue et de tourisme).

Les classes préparatoires technologiques res- tent confidentielles. De plus, le parcours classe préparatoire + école de commerce est souvent beaucoup trop coûteux pour les bacheliers S.t.t.

Le projet pédagogique de la série S.t.t. sera infléchi afin de favoriser une orientation posi- tive vers cette filière, de permettre aux élèves de développer leurs capacités de réflexion et leur esprit critique et d’augmenter leurs chances de réussite dans l’enseignement supé- rieur. On favorisera l’acquisition d’une solide culture générale et technologique, indispen- sable à la poursuite d’études et à la formation du citoyen et la synergie entre les disciplines générales et les disciplines technologiques.

2. La filière sciences et technologies industrielles

Les activités industrielles restent au cœur du développement économique des sociétés les plus avancées. La culture technologique indus- trielle imbriquée avec une culture scientifique solide imprègne les métiers de technicien et d’ingénieur.

Le travail industriel est de plus en plus abstrait, de plus en plus séparé du contact avec le pro- duit travaillé, du fait de l’autonomisation pous- sée des systèmes techniques. La conception d’une machine et de son système de com- mande est de plus en plus intégrée.

Les différentes spécialités de la filière recou- vrent assez bien les principaux champs tech- nologiques industriels.

Les élèves de la voie S.t.i. ont en moyenne 34 h d’enseignement dont une partie signifi- cative en atelier, 20 % des élèves reçoivent 37 h d’enseignement.

Un chantier de veille permanente doit être ouvert pour suivre les évolutions radicales entraînées par le développement de l’infor- matique industrielle. La réflexion devra s’ou- vrir, six ans après la réforme de 1993, sur les contenus et leur modernisation. En particulier, la spécialité électronique devra être élargie vers une spécialité de traitement de l’infor- mation (création, stockage, acheminement, traitement). De même, la spécialité « textile « doit être replacée dans la filière « matériaux «.

Une fois les contenus revus, les évolutions des grilles horaires pourront être envisagées, si nécessaire.

3. La filière sciences médico-sociales La filière S.m.s. permet d’acquérir une culture scientifique et technologique dans le domaine sanitaire et social. Elle favorise l’appréhen- sion des problèmes contemporains concer- nant la santé publique et les phénomènes sociaux. Les sciences sanitaires et sociales font appel à des données historiques, sociolo- giques, biologiques, économiques et juridiques.

Toutes les disciplines utilisent une méthodo-

logie commune qui s’appuie sur l’acquisition de méthodes de recherche, d’analyse, favori- sant l’accès à l’autonomie, les capacités d’ana- lyse, de synthèse et d’argumentation.

Le stage obligatoire en milieu sanitaire et/ou social favorise l’ouverture sur le monde du travail.

Il faudra favoriser les poursuites d’études vers les B.t.s. dont le spectre pourra être réexaminé, et officialiser et développer les préparations d’un an aux concours sanitaires et sociaux et aux concours de la fonction publique.

4. La filière sciences et techniques de laboratoire

Cette filière devrait permettre d’augmenter le nombre de jeunes formés à la culture scienti- fique à partir d’une approche expérimentale et concrète des disciplines scientifiques et de leur complexité. Grâce aux activités de laboratoire et d’atelier, ils acquièrent une culture techno- logique appréciée des milieux professionnels, intégrant par exemple les problèmes de sécu- rité, de gestion des déchets, des risques chi- miques et biologiques…

LA VOIE PROFESSIONNELLE La voie professionnelle fera l’objet d’une charte spécifique qui sera proposée à une concertation particulière dès le mois de janvier.

L’ORIENTATION

L’orientation devra être progressive, fon- dée sur des critères positifs et conçue de manière à permettre une réversibilité.

L’orientation doit être positive, réfléchie, effec- tuée par étapes grâce au dialogue et à la concertation et ne doit pas être perçue comme un constat d’échec.

Dès la classe de Seconde, les professeurs, en liai- son avec les conseillers d’orientation, devront traiter de l’orientation et des métiers, en pré- sentant aux élèves des choix clairs et en les mettant en contact avec les métiers de la vie réelle.

L’amélioration de la lisibilité des parcours de la Seconde vers les différentes séries de Pre- mière et Terminale, favorisera les choix des élèves en fin de collège.

Le développement des options technologiques en Seconde ouvrant à la fois sur une série technologique spécifique et une ou deux séries générales, devrait favoriser la progressivité des choix d’orientation entre la fin de la Troi- sième et la fin de la Seconde. Il devrait en même temps favoriser des choix positifs à par- tir d’une première sensibilisation aux ensei- gnements nouveaux qui sont au cœur des for- mations technologiques.

Les orientations devront être discutées avec les parents, les élèves eux-mêmes et ne pas être imposées arbitrairement.

Pour qu’il en soit ainsi, il faut que les cursus et les filières ne soient pas trop cloisonnés, que des passerelles existent, que des rattrapages soient possibles.

Notre lycée souffre d’un manque de passe- relles bien identifiées entre les différentes voies permettant aux élèves de se réorienter dans de bonnes conditions. Ces passerelles sont de types très variés.

Du lycée professionnel au lycée technologique

L’existence de classes de Première d’adaptation au lycée technologique pour les élèves sortant du B.e.p. doit être consolidée. Là où existe un baccalauréat professionnel suivant naturel-

La clas

©JEAN TEXIER

(9)

Projet

Matières Horaire élève Aide

Légende : Enseignements communs

-( ) : dédoublement ordinaire Français 3,5 + (0,5 Mod) 1 ai Histoire-Géographie 2,5 + (0,5)

Education physique et sportive 2

- Mod : module, Langue vivante 1 (1,5) + (0,5 Mod) 1 A dédoublements en Mathématiques 2 + (1) + (0,5 Mod) 1 ai groupes différenciés Physique-chimie 2 + (1,5)

Sciences de la vie et de la Terre 0,5 + (1,5) - ai : aide individualisée ou sciences industrielles 0 + (3)

Education civique et juridique (0,5) - A : assistant de langue

TOTAL TRONC COMMUN 21 2 enseignements d’orientation obligatoires au choix :

Langue vivante 2 2 + (0,5 Mod) 1 A

Langue vivante 3 2 + (0,5 Mod) 1 A

Sciences économique et sociales 2 + (0,5 Mod) Informatique de gestion 0 +(3)

Latin 2 + (0,5 Mod)

Grec 2 + (0,5 Mod)

Arts 0 + (3)

Systèmes automatisés 0 + (3) Sciences et techniques

de laboratoire 0 + (6)

Sciences médico-sociales 0 + (6) Sciences industrielles 0 + (5)

Création-design 0 + (5)

Culture-design 0 + (3)

Option agriculture 0 + (3)

TOTAL GENERAL 26 à 30

1 option facultative au choix 2 + (0,5) Latin,

Grec, Langue vivante 3, Langue vivante 2 (seulement si option technologique dans le tronc commun) Education physique et sportive

Le projet

La structure des options est un peu plus claire. Chacune des options tech- nologiques forme un tout cohérent.

Les élèves qui prendront la nouvelle option tertiaire où l’informatique s’af- fiche, pourront à la fois prendre les S.e.s. et la L.v.2 pour s’ouvrir des portes. Les élèves de S.t.l. et S.m.s.

suivront obligatoirement l’enseigne- ment de S.v.t. Il faudra l’harmoniser avec le contenu des options techno- logiques. Une option industrielle légère est maintenue avec systèmes automatisés, et une option industrielle

cohérente est maintenue avec les 3 h de sciences industrielles du tronc commun (à la place de S.v.t.) com- plétées par les 5 h de sciences indus- trielles des enseignements d’orienta- tion.

Toutes les disciplines retrouvent leur potentiel d’heures d’enseignement, mais réparti différemment. L’éducation civique est accrochée à l’enseigne- ment d’histoire-géographie. Excep- tionnellement les élèves pourront prendre latin et grec s’ils se destinent à des études littéraires

Langues vivantes

(voie générale) Pendant la première année de la réforme et si les professeurs le sou- haitent, les heures prévues en demi- classe pourront être utilisées en classe entière en Première et Ter- minale. On aura alors 3 h en classe entière au lieu d’une heure en classe entière et une heure en demi- groupe.

Après quoi, un bilan sera fait et une décision définitive sera prise avec les enseignants.

Voies technologiques

Les grilles actuelles sont mainte- nues à deux exceptions près : 1. Le deuxième module (module libre) est remplacé par des travaux personnels encadrés (T.p.e.) inter- disciplinaires qui associent un tra- vail sur une discipline générale à un sujet de la matière technologique dominante.

En Terminale, les pratiques actuelles intègrent un travail analogue aux T.p.e.

2. Un enseignement d’éducation civique et juridique est instauré dans toutes les filières avec un horaire de 1 h en classe dédoublée par quinzaine.

La mise en œuvre de ces deux décisions sera précisée lors de la période de concertation.

Situation actuelle Situation réforme

Heures en demi-classe Heures en classe Heures en demi-classe Heures en classe

ou module complète ou en petit groupe complète

H/élèves 7 h 16,5 h 8 h + 2 h aide 13,5 h

individualisée

H/prof. 14 h 18 h

Consommation

horaire 30,5 h 31,5 h

C o m m e n t a i r e s d e s g r i l l e s

Seconde

©G. AZENSTARCK ©G. AZENSTARCK

Bilan des horaires de Seconde (tronc commun)

se de Seconde

(10)

lement un B.e.p. et éventuellement, une Première d’adaptation, l’orientation devra être faite, non sur une logique concurren- tielle entre établissements, mais dans l’in- térêt de l’élève et en fonction de ses incli- nations.

Du lycée général et technique vers le lycée professionnel, des expériences de classes d’adaptation doivent être prévues pour faci- liter l’intégration en deuxième année de B.e.p. ou même en première année de bac- calauréat professionnel pour des élèves qui, à la fin de la Seconde, d’une Première ou d’une Terminale générale ou technologique, souhaiteraient pour diverses raisons (inap- titude ou inappétence pour des études post- baccalauréat, soit par goût pour des études plus concrètes), s’orienter vers l’enseigne- ment professionnel. Bien entendu, ces pas- serelles doivent être limitées, la classe natu- relle pour commencer l’enseignement professionnel demeure la première année de C.a.p. ou de B.e.p.

HORAIRES ET PROGRAMMES Les horaires d’enseignement doivent favori- ser l’implication des lycéens, l’esprit de curio- sité et de recherche, le travail personnel, et le suivi de ce travail.

Pour cela, ni les heures de cours, ni les pro- grammes ne doivent saturer le temps dis- ponible. Il convient donc de concentrer les programmes sur les notions et concepts les plus structurants et sur les apprentissages fondamentaux. Les programmes surchargés favorisent les seuls élèves qui peuvent rece- voir une aide à l’extérieur de l’établissement.

1. Les programmes

Il faut améliorer les apprentissages en se concentrant davantage sur les connaissances de base, les concepts fondamentaux, la maî- trise des savoirs structurants. C’est la voie d’une véritable appropriation des savoirs, durable et non fugitive.

Le problème est particulièrement impor- tant dans les sciences physiques, la biologie, les sciences de la Terre, et dans certaines disciplines technologiques. L’évolution des connaissances est ici extrêmement rapide et implique de faire des choix éliminant cer- tains thèmes obsolètes ou secondaires et l’empilement des connaissances.

La consultation et les concertations ont éga- lement montré un souhait d’allégement en histoire et géographie, et le souhait d’évolu- tions donnant plus de marge d’autonomie aux enseignants dans diverses disciplines comme en français à propos du choix des œuvres.

Le C.n.p. et les groupes disciplinaires auront à veiller à une évolution des programmes, à amener des changements progressifs, continus, souvent de petite ampleur, de manière à actualiser les connaissances sans entraîner de bouleversements des pro- grammes.

Les corps d’inspection associeront les pro- fesseurs à des observatoires régionaux des programmes qui permettront d’évaluer leur application, de procéder à des ajustements et à des rénovations des programmes. Tous les professeurs pourront y faire part de leurs critiques et de leurs souhaits. Ces observatoires organiseront des débats et des confrontations entre professeurs, cher- cheurs et formateurs de maîtres.

2. Les ressources horaires pour les élèves

Les nouvelles grilles horaires permettront de dégager des moyens consacrés aux élèves.

Ces moyens permettront aux élèves de recevoir, en fonction de leurs besoins, qui sont variables, dans le cadre du lycée et sous la responsabi- lité des professeurs, une aide personnalisée, d’effectuer des travaux en petits groupes, d’ac- céder aux ressources documentaires et aux équipements informatiques de l’établissement.

Ainsi, dans le cadre de sa présence au lycée et du suivi qui en découle, chaque lycéen, en fonction de ses besoins propres, doit pouvoir trouver toutes les aides nécessaires à la réali- sation du travail attendu de lui. Ceci est une mesure de justice sociale fondamentale, en particulier pour les élèves défavorisés sur le plan de l’environnement familial et social.

Cette volonté de faire du lycée son propre recours face aux difficultés et d’éviter l’intru- sion des aspects marchands (officines de sou- tien, cours particuliers, inégalité devant l’orien- tation), est affirmée et concrétisée par des réformes de structures.

Les horaires du lycée sont plus lourds que ceux du collège et de l’université et inégaux sui- vant les voies. Une partie de cette inégalité est justifiée par le type de travail scolaire (travail en atelier par exemple), une partie est due à des traditions (par exemple les horaires des baccalauréats professionnels sont moins lourds que ceux des baccalauréats techniques).

Il ne s’agit pas de diminuer les heures d’en- seignement accordées aux élèves mais de réaménager les pratiques pédagogiques : diminution des cours en classe entière au pro- fit de travaux en groupes réduits. Ceux-ci concernent aussi bien les travaux pratiques, scientifiques ou technologiques, que l’ap- prentissage des langues vivantes, la préparation de projets, ou un travail particulier pour résoudre les difficultés individuelles.

Enseignement général

26 h de cours (dont des cours en effectifs allégés : travaux pratiques, langues vivantes lorsque cela est possible, modules de péda- gogie différenciée dans les disciplines princi- pales et 2 h de travaux individualisés au-delà des 26 h permettant en particulier l’aide aux élèves en difficulté), plus une option facultative liée à un choix de l’élève, de 2 ou 3 h. A côté de ces options facultatives, des ateliers dans deux disciplines artistiques (45 h annuelles) seront offerts aux élèves qui le souhaitent. Les modalités des travaux personnels encadrés, des modules et de l’aide individualisée rece- vront un cadrage national à l’intérieur duquel les établissements auront une certaine lati- tude d’organisation pédagogique et pratique.

Remarque :cela signifie pour certaines voies une augmentation du temps scolaire (exemple E.s., S.t.t.) ou un maintien global (L, S.m.s.).

Globalement, les ressources horaires offertes aux élèves incluant aide, travaux individualisés, dédoublements, ateliers et cours ordinaires seront augmentées.

L’aide en Seconde

Afin de donner les moyens de sa réussite à chaque élève en répondant à ses besoins et à ses attentes, un dispositif d’aide est mis en place pour les élèves de Seconde des lycées généraux et technologiques.

En effet, pour assurer la réussite de chacun,

Matières Horaire élève

Enseignements obligatoires

Sciences économiques et sociales 5

Histoire-Géographie 4

Français 4

Mathématiques appliquées 3

L.v.1 3

L.v.2 ou langue ancienne 3

E.p.s. 2

Modules (1 h en S.e.s. et 1 h au choix de l’établissement) (2) Options dont une obligatoire entre :

Maths appliquées 2

Sciences économiques et sociales 2

Langue renforcée 2

Enseignement scientifique 2,5 + (1,5)

L.v.2 ou langue régionale 3

L.v.3 ou langue régionale 3

Latin 3

Grec ancien 3

Arts 3

Informatique 1 + (1)

E.p.s. 3

Total 28 à 30

Première : la grille actuelle

Matières Horaire élève

Enseignements obligatoires

Sciences économiques et sociales 4 + (1)

Histoire-Géographie 4

Philosophie 4

Mathématiques appliquées 4

L.v.1 3

L.v.2 ou langue ancienne 3

E.p.s. 2

Un enseignement de spécialité au choix entre :

Sciences économiques et sociales 2

Mathématiques appliquées 2

L.v. étrangère renforcée 2

Total 27

Un ou plusieurs enseignements facultatifs au choix entre :

Lettres 2

Enseignement scientifique 1 + (1)

L.v.2 3 L.v.3 3

Latin 3

Grec ancien 3

Arts 3

E.p.s. 3

Informatique 1 + (1)

Terminale : la grille actuelle

La

©G. AZENSTARCK

(11)

Matière Horaire élève Aide Enseignements obligatoires

Sciences économiques et sociales 5 + (0,5) 1 T.p.e.

Histoire-Géographie 4 0,5 T.p.e.

Philosophie 4

Mathématiques 4 0,5 T.p.e.

L.v.1 1 + (1) 1 A

L.v.2 1 + (1) 1 A

E.p.s. 2

Education civique et juridique (0,5)

Un enseignement de spécialité au choix entre :

Mathématiques 2

Sciences économiques et sociales 2

L.v. 1 2

Total 26

Travaux personnels encadrés 2

28 Une option facultative :

Latin 3

Grec ancien 3

L.v.3 3

E.p.s. 3

T.p.e. : travaux personnels encadrés 1 A : heure assistant

Terminale : le projet

Matière Horaire élève Aide

Enseignements communs

Sciences économiques et sociales 4 + (0,5) 1 T.p.e.

Histoire-Géographie 4 0,5 T.p.e.

Français 4

Mathématiques 3 0,5 T.p.e.

Enseignement scientifique 2

L.v.1 1 + (1) 1 A

L.v.2 1 + (1)

E.p.s. 2

Education civique et juridique (0,5)

Une option obligatoire au choix :

Mathématiques 2

L.v. 1 2

Sciences économiques et sociales 2

Total 26

Travaux personnels encadrés 2

28 Option facultative :

Latin 3

Grec 3

L.v.3 3

E.p.s. 3

N.b. : enseignement scientifique : 1/2 biologie, 1/2 physique-chimie.

T.p.e. : travaux personnels encadrés 1 A : heure assistant

Première : le projet

La série est bien affirmée et ne subit pas de restructurations majeures. Les 7 h professeur en S.e.s. sont redistribuées en Première. Les professeurs de S.e.s.

auront la charge de l’enseignement d’éducation civique et juridique. Il fau- dra veiller à une mise en cohérence des programmes avec l’option sciences politiques et le programme de tronc commun. Nous avons demandé et obtenu que la 2eheure de T.p.e. béné- ficie à la fois aux mathématiques et à

l’histoire-géographie pour des projets interdisciplinaires avec les S.e.s.

En Terminale, l’heure de T.p.e. et d’éducation civique s’ajoute et aug- mente l’horaire des professeurs de S.e.s.

Un enseignement scientifique obliga- toire – qui n’existe que comme option facultative aujourd’hui – est ajouté en première avec épreuve anticipée.

Le point faible reste les L.v. pour ceux qui ne prennent pas la L.v.1 renforcée.

Première Situation actuelle Situation réforme

Heures en demi-classe Heures en classe Heures en demi-classe Heures en classe

ou module complète ou en petit groupe complète

H/élèves 2 h 24 h 3 h + 2 h T.p.e. 21 h

H/prof. 4 h 8 h

Consommation 28 h 29 h (surcoût lié à l’enseignement

horaire scientifique)

Terminale Situation actuelle Situation réforme

Heures en demi-classe Heures en classe Heures en demi-classe Heures en classe

ou module complète ou en petit groupe complète

H/élèves 1 h 24 h 3 H + 2 h T.p.e. 21 h

H/prof. 2 h 8 h

Consommation 26 h 29 h

horaire

Bilan des horaires du tronc commun en série ES

C o m m e n t a i r e s d e s g r i l l e s

Série E.s.

©G. AZENSTARCK

voie E.s.

(12)

l’enseignement doit s’adapter à la diversité des élèves. Cette exigence suppose une prise en charge différenciée : chaque élève doit pouvoir disposer, dans le cadre de l’établissement sco- laire, des moyens nécessaires à sa progression pour mener à bien les travaux qui lui sont demandés et mieux maîtriser les contenus dis- ciplinaires.

A partir de l’enseignement dispensé en fran- çais et en mathématiques, ce dispositif pro- posera, d’une part un enseignement modu- laire à tous les élèves, d’autre part un accompagnement personnalisé aux élèves les plus en difficulté.

Temps privilégié pendant lequel les élèves développent avec leur professeur des activi- tés qui leur sont propres, les heures consa- crées aux modules et à l’accompagnement personnalisé accordent aux lycéens la possi- bilité de rentrer dans la logique du travail qui leur est proposé, de s’interroger sur leurs difficultés et sur la façon de les surmonter, de questionner leurs professeurs, d’acquérir une autonomie pour les travaux requis en dehors de la classe, etc.

Le travail dans les modules et dans les séances d’accompagnement est organisé en fonction des besoins repérés chez les élèves ; il porte aussi bien sur les contenus que sur les méthodes, les moyens et les supports.

Le repérage des besoins est effectué par l’équipe pédagogique en début de Seconde puis par la pratique régulière de l’évaluation des compétences. Il est revu tous les trois mois par le conseil de classe. Un plan de tra- vail individualisé pour chaque élève est éla- boré et fait l’objet d’un contrat entre celui-ci et les professeurs.

L’accompagnement personnalisé est orga- nisé en très petits groupes (pas plus de 8 élèves) seulement pour les élèves présentant le plus de difficultés. Il est effectué normale- ment par le professeur de la classe de l’élève.

L’organisation du dispositif d’aide relève de la marge d’autonomie administrative et péda- gogique dont disposent les lycées et s’inscrit dans le projet d’établissement.

Les T.p.e.

(Première et Terminale) Les T.p.e. ou travaux personnels encadrés offrent aux élèves de traiter un sujet trou- vant son origine dans leur programme, sous forme de dossier avec l’aide d’un enseignant tuteur de T.p.e. Ils portent sur deux des dis- ciplines principales de la série. Les élèves, avec l’aide de l’équipe pédagogique, choisi- ront leurs sujets parmi une liste nationale de thèmes. L’utilisation des nouvelles technolo- gies sera vivement conseillée, voire obligatoire dans certaines voies.

Les T.p.e., parce qu’ils font appel à plusieurs disciplines, sont une manière active de mettre en œuvre la transdisciplinarité et donc la cohé- rence des savoirs. Ils permettent de valoriser d’autres modes d’apprentissage et d’autres aptitudes dans le prolongement de l’ensei- gnement traditionnel. L’élaboration de ces dossiers sera également l’occasion pour les élèves de développer leur créativité et leur autonomie.

Les T.p.e. font partie d’un dispositif de péda- gogie très différenciée. Le travail se fera en petits groupes. Les élèves les plus à l’aise pour- ront travailler en autonomie, guidés par le

professeur ; les plus faibles bénéficieront d’une aide plus personnalisée et d’un suivi de l’en- seignant plus important.

Chaque semaine, le professeur prendra donc les élèves qu’il souhaite voir, le plus souvent en très petits effectifs, ou éventuellement une par- tie plus importante de la classe suivant l’avan- cement des travaux de chacun. Dans les for- mations technologiques, les T.p.e. auront un statut différent, ils concerneront les relations entre disciplines générales et disciplines tech- nologiques dominantes de la voie.

En Première, l’élève préparera deux dossiers sur l’année. Une appréciation sur ces dossiers sera portée au livret scolaire.

En Terminale, l’élève préparera un dossier sur l’année. S’il doit subir les épreuves de « rat- trapage « après les épreuves du premier groupe, celles-ci consisteront en une interro- gation par deux membres du jury portant sur le dossier T.p.e. (les épreuves classiques du deuxième groupe du baccalauréat seront donc aménagées).

Le rôle de l’enseignant

La réforme doit faciliter la mission des ensei- gnants.

Les nouvelles structures doivent donner des possibilités pédagogiques accrues pour suivre chaque élève. Dans le cadre des programmes nationaux, une plus grande liberté sera lais- sée à l’enseignant pour choisir ses supports (œuvres, thèmes, sujets de travaux pra- tiques…). Les nouvelles technologies peuvent être un appui important et leur libre accès pour l’enseignant sera assuré dans chaque lycée.

L’approche multidisciplinaire, indispensable pour les T.p.e., nécessite un dialogue entre spécialistes et l’instauration d’un véritable tra- vail d’équipe. C’est aussi le cas pour l’aide en Seconde.

Les nouvelles technologies Dans toutes les voies et filières, les élèves devront être initiés à l’apprentissage des nou- velles technologies dans une vision pratique.

D’ores et déjà, la France est en bonne situation (au plan international) pour introduire les nouvelles technologies. Nos enseignements professionnels et technologiques ont été pion- niers sur cette voie. Il faut continuer à moder- niser les enseignements d’informatique de gestion, d’informatique industrielle et de com- munication.

Il faut veiller à ce que le bagage minimum reçu dans l’enseignement obligatoire soit bien acquis à l’entrée au lycée (usage d’un traite- ment de textes et d’un tableur). Pendant encore quelques années, certains élèves ne posséde- ront pas ce bagage. Une formation concentrée sur une partie de la classe de Seconde devra leur en faire acquérir le maniement. Au lycée d’enseignement général, l’usage des nouvelles technologies concerne toutes les disciplines.

Les mathématiques, et d’abord les mathéma- tiques du traitement de l’information et des données, sont indispensables pour toutes les filières. Mathématiques discrètes et algorith- miques sont un cadre naturel pour l’usage scientifique de l’ordinateur. Utiliser les réseaux pour exploiter les bases de données fera par- tie du travail au lycée en sciences économiques et sociales comme en histoire et géographie.

En sciences, l’ordinateur couplé à un capteur

La v

Matières Horaire élève

Enseignements obligatoires

Français 5

Histoire-Géographie 4

L.v.1 4

L.v.2 ou latin ou grec ou arts 3 ou 4

Enseignement scientifique 2,5 + (1,5)

Modules (2)

(1 h de français et 1 h au choix de l’établissement)

E.p.s. 2

Options dont une obligatoire parmi :

L.v.2 3

L.v.3 3

Latin 3

Grec 3

Mathématiques 4

Arts 3

E.p.s. 3

Informatique 1 + (1)

Total 27 à 29

Nombre d’options facultatives non limité à choisir dans la liste ci-dessus

Première : la grille actuelle

Matières Horaire élève Aide

Enseignements obligatoires

Français 4 + (1) 1 T.p.e.*

Histoire-géographie 4 0,5 T.p.e.

L.v.1 1,5 + (1) 1 A + 0,5 T.p.e.*

L.v.2 1 + (1) 1 A

Mathématiques-informatique 2

Enseignement scientifique 2

E.p.s. 2

Education civique et juridique (0,5)

Deux options obligatoires au choix :

Littérature (1) 3

Latin 3

Grec 3

L.v.1 3

L.v.2 3

L.v.3 3

Arts 4 + (1) 1 T.p.e.

Total 26

Travaux personnels encadrés 2

28 Options facultatives :

Latin 3

Grec 3

L.v.3 3

Education physique et sportive 3

Culture scientifique : 2/3 biologie, 1/3 physique-chimie.

T.p.e. : travaux personnels encadrés

* Dans le cas du choix artistique, un seul enseignement d’approfondissement arts, les T.p.e. comportent au moins une heure d’arts et les élèves suivent obligatoirement un atelier artistique.

(1) Ouverrture sur les littératures étrangères.

1 A : heure assistant

Première : le projet

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