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HAL Id: jpa-00205990

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205990

Submitted on 1 Jan 1965

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L’optique non linéaire

J.-C. Canit

To cite this version:

J.-C. Canit. L’optique non linéaire. Journal de Physique, 1965, 26 (7), pp.433-440.

�10.1051/jphys:01965002607043300�. �jpa-00205990�

(2)

MISE AU POINT

L’OPTIQUE NON LINÉAIRE

Par J.-C. CANIT,

Laboratoire d’Optique Physique, E. P. C. I.

Résumé. 2014 La mise au point de sources lumineuses de très haute puissance (LASERS) permet l’investigation du domaine de l’optique les phénomènes ne dépendent plus linéairement des

champs électriques ou magnétiques. En particulier la polarisation du diélectrique peut être expri-

mée comme une fonction quadratique du champ électrique, ce qui conduit à l’émission d’un

rayonnement harmonique du rayonnement incident.

Sur le plan théorique ces phénomènes sont encore mal connus et souvent très difficiles à inter-

préter. Nous les examinerons à l’échelle microscopique (pour étudier le couplage entre les rayon- nements incidents et induits dans la matière).

Sur le plan expérimental de très nombreuses recherches ont été effectuées ; elles concernent des recherches des conditions favorables à l’obtention du second harmonique, des recherches systé- matiques de corps permettant l’obtention de taux élevés de second harmonique, et des recherches

très diverses permettant de mieux interpréter les phénomènes non linéaires.

Abstract. 2014 The timing of light sources of very high power permits investigations into the

field of optics where phenomena no longer depend linearly on the electric or magnetic fields.

In particular, the polarisation of the dielectric can be expressed as a quadratic function of the elec- tric field which leads to the emission of a harmonie radiation of the incident radiation.

Theorically these phenomena are as yet relatively unknown and often difficult to understand.

We shall examine them microscopically in order to discover their origin and also macroscopically

in order to study the linking between incident radiation and induced radiation.

On the expérimental side, very many experiments have been carried out. These experiments

consists of research for conditions favorable for obtaining the second harmonie, of systematic

studies of substances which permit high proportions of the second harmonic to be obtained and also of very varied research with a view to obtaining a better understanding non-linear phenomena.

PHYSIQUE 26, 1965,

Introduction.

-

Voici quatre ans, Franken et ses collaborateurs [1] montrerent que d’une lame de quartz

traversee par le faisceau lumineux intense d’un laser A rubis, il sortait un rayonnement ultraviolet de pul-

sation 2w double de celle co de l’onde laser.

Ce phenomene n’est pas explicable par les theories

classiques de l’optique ou toutes les grandeurs sont des

fonctions lin6aires du champ electrique ou magnetique.

Par exemple, la polarisation d’un dielectrique soumis

A un champ electrique E est d6crite par 1’6quation :

L’effet mis en evidence par Franken se réfère a ce

que nous appellerons l’optique non linéajre, c’est-a-dire a des phénomènes anectant la propagation de la

lumi6re et dependant d’une puissance autre que la pre- mi6re puissance du champ electrique ou magnétique.

Ainsi, si l’on suppose que la polarisation est une

fonction quadratique du champ electrique, une onde

de pulsation va creer des polarisations du di6lec- trique de pulsation w et 200. En effet, si nous posons :

nous avons :

Or, nous savons qu’une polarisation 2w creee dans

le diélectrique rayonne de 1’6nergie a la pulsation 200.

Les phenomenes non lineaires n’6taient cependant

pas des effets inconnus dans le domaine optique. Dans

le cas de 1’effet Faraday, par exemple, le champ elec- trique d’une onde lumineuse cree une polarisation du

milieu qui est fonction du champ magn6tique applique

P

=

1(-P,B). D’apr6s la definition recedemment donn6e, il s’agit d’un effet non lineaire.

On sait que pour la plupart des atomes ou molecules

en 1’absence de champ excitateur, le moment dipolaire electrique est nul. L’application d’un champ electrique

modifie la r6partition electronique, le centre des charges negatives ne coincide plus avec le centre des

charges positives, il en resulte un moment dipolaire.

Ce moment dipolaire depend lin6airement de la dis- tance des centres des charges positives et negatives.

Si le champ applique est faible, cette distance lui est

proportionnelle. Ce moment dipolaire s’ecrira :

Si le champ electrique croit, on montre que la dis- tance des centres des charges est une fonction quadra- tique du champ electrique. Le moment dipolaire

s’6crira :

On estime que le rapport f3/a. est voisin de EIE,T [2], ou Eat est Ie champ atomique interne agissant sur les electrons, il est de l’ordre de 3 X 108 volts par centi- m6tre.

Or, les sources lumineuses classiques ont des champs

maximaux de quelques dizaines de volts par centi- m6tre. La puissance rayonnee dans le mode 2w, 6tant proportionnelle au carr6 de la polarisation, est envi-

ron 1014 fois plus petite que celle du fondamental. Ce

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002607043300

(3)

434

phenomene est tres difficilement decelable. Par contre,

les lasers donnent des champs qui atteignent quelques

centaines de milliers de volts par centimetre. Ces effets

ne sont plus alors negligeables. Ces phenomenes non

lineaires sont etudies soit dans Ie cadre de la meca-

nique quantique a 1’6chelle microscopique, soit a I’aide

des theories classiques d’electromagnetisme qui per- .mettent d’etudier Ie couplage des ondes induites dans

1 a matiere.

Parall6lement a ces etudes theoriques, les devançant

ou les confirmant, de nombreuses recherches experi-

mentales ont ete realisees.

Nous nous proposons de preciser 1’etat de ces re- cherches, tant th6oriques qu’experimentales.

I. Introduction ph6nom6nologique des effets non

lin6aires.

2013

1.1. EQUATION DE POLARISATION NON

LINEAIRE. -Apartir de telles considerations montrant 1’existence d’harmoniques et par analogie avec les phenomenes connus en radioelectricite, nous pouvons introduire phénoménologiquement les termes de pola-

risation non lineaires [3], [4].

Nous rappelons que les indices 0 indiquent des champs statiques, les indices w des champs sinu-

soidaux. Nous poserons :

est un effet de polarisation continu d’un dielectrique

represente la polarisation lin6aire du dielectrique.

repr6sente I’activit6 optique.

represente l’effet Pockels linéaire.

represente 1’effet electro-optique de Kerr ou 1’effet

Pockels quadratique.

represente les effets Faraday et Voigt.

represente l’offet Cotton Mouton.

represente la variation de l’indice en fonction de l’in- tensit6 de l’onde.

represente le second harmonique.

represente le second harmonique, dans les cristaux ayant un centre de symetrie.

represente la generation du second harmonique induit

par un champ electrique.

represente la generation du second harmonique induit

par un champ magnetique.

represente la generation du troisieme harmonique.

1.2. REMARQUE SUR L’EQUATION DE POLARISATION NON LINÉAIRE.

-

L’effet Kerr est bien connu lorsque

le champ electrique creant 1’effet est continu ou de

basse frequence. Mayer et Gires [5] d’une part, Maker,

Terhune et Savage [6] d’autre part, ont montre que 1’effet Kerr subsiste si le champ electrique le er6ant

est celui d’une onde lumineuse.

Ainsi, le terme de polarisation non lineaire X7 Eco Ew EW pourra repr6senter 1’effet Kerr. Les coef-

ficients Z7 et Z4 ne seront donc certainement pas ind6-

pendants.

Le produit Eca Ew Ela intervenant a la fois dans

1’expression de Pw et P3W nous voyons que la g6n6-

ration du troisieme harmonique (terme en X12) n’est

pas ind6pendante de la variation de l’indice avec l’in- tensite de 1’onde traversant le dielectrique (terme en x7).

- Tous les Xi ecrits pr6c6demment ne sont donc pas

independants. Ward et Franken ont, dans un article

recent [7] montre comment relier 1’effet de polari-

sation continue a 1’effet Pockels lineaire.

1.3. AUTRES PHÉNOMÈNES NON LINEAIRES.

-

D’autres ph6nom6nes non lin6aires existent, que nous n’avons pas inclus dans le developpement precedent.

Nous en signalerons quelques-uns :

- L’absorption de deux photons [8] a [12].

-

Si un

corps pr6sente une transition AE tel que

il y aura possibilite d’absorption simultanee des deux

photons V1 et v2. Le phenomene fut observe dans l’iodure de potassium qui absorbe un photon rouge

(laser a rubis) et un photon UV [8]. Remarquons que la production d’harmonique peut se repr6senter comme I’absorption de deux photons v et réémission d’un

photon 2v, mais par opposition avec le phenomene qui

a lieu dans l’iodure de potassium, il ne s’agit pas d’une transition r6elle de I’atorae entre deux niveaux 6ner-

g6tiques spectroscopiques.

-

La diffusion de la lumière par la lumière due à

une non lin6arit6 du dielectrique [13], [14].

- L’absorption d’un milieu, sa densité optique

variant en fonction de l’intensit6 de la lumi6re le tra- versant [15].

-

Les générations d’ondes acoustiques dans un, milieu

traverse par des ondes laser [16] a [20].

- Les effets de dépolarisation aux surfaces des

solides [21].

-

Les interactions de la lumière dans le vide. Les theories quantiques permettent de pr6voir la diffusion

de la lurni6re par la lumi6re ou par un champ electrique (effet Delbrück) dans Ie vide ; ces effets ne sont compa- tibles avec les equations de Maxwell qu’en ne lin6ari-

sant pas ces derni6res. Signalons 1’etude r6cente de

Harutyunian [22] qui montre que l’interaction dans le

(4)

vide d’un photon rouge (laser a rubis) d’energie 1,78 eV avec un photon d’energie 6 X 109 eV, doit

Atre

possible a mettre en evidence grace a la produc-

tion de photons de plusieurs centaines de MeV. Quant

a McKenna et Platzman [23], ils presentent une 6tude theorique de la collision in6lastique de deux photons

dans le vide en presence d’un champ electrique sta- tique.

1.4. EFFETS PARAMÉTRIQUES ET EFFETS IND UITS.

-

Notons aussi que l’on peut classer les phenomenes pr6- cedents en effets dits parametriques et en effets dits induits. Plusieurs ondes de fr6quence vi er6ent un

moment dipolaire a une frequence diff6rente du type Eni vi : on dit qu’il s’agit d’un effet param6trique. Le

doublement de frequence est un tel effet.

L’autre possibilit6 est la modification de la suscepti-

bilit6 du milieu par une onde, ce qui induira a une frequence quelconque un effet (par exemple d’absorp- tion) qui sera dit induit. L’absorption de deux photons,

les effets Kerr, Raman... sont de tels effets.

Nous nous limiterons, dans ce qui suit, a 1’etude des effets non lineaires paramétriques, tels que nous venons

de les définir et, de plus, ou toutes les pulsations inter-

venant sont du domaine optique. Nous eliminons ainsi 1’etude du battement lorsqu’il est considere comme g6n6rateur d’hyperfrequence [24], [28] ou d’une pola-

risation continue [29].

II. Introduction quantique des effets non lin6aires-

-

L’exposé phenomenologique precedent des effets

non lineaires, s’il est interessant parce que simple et

assez intuitif, n’est malheureusement pas susceptible

de fournir des renseignements qualitatifs et quanti-

tatifs tels que ceux que devrait pouvoir fournir une interpretation quantique des ph6nom6nes non lindaires.

II.1. METHODE GÉNÉRALE D’INTRODUCTION DES EFFETS NON LINEAIRES.

-

Seule ]a mecanique quan-

tique permet, en effet, d’exprimer convenablement la

polarisation du dielectrique en fonction de ses caracté-

ristiques propres et de celles des champs 6lectro- magn6tiques existants. [2], [30], [31], [32], [80], [81].

L’effet d’une radiation électromagnétique sur un systeme materiel est d’induire des variations dans la valeur moyenne de la densite de courant electronique.

Ces courants 6lectroniques induits sont alors consi- deres comme source de radiations diffus6es.

L’hamiltonien d’une particule caract6ris6e par ses

grandeurs e, m, p, est :

ou A et V sont les potentiels du champ 6lectro- magn6tique. L’hamiltonien d’interaction que nous

devons considerer est :

La m6thode des perturbations d6pendantes du temps permet de determiner les fonctions propres au premier

et second ordre ; d’ou la densite induite de courant electronique et, par suite, la polarisation microsco- pique du dielectrique.

Si 1’on considere que le champ incident depend des

pulsations wl et w2, la polarisation calculde d6pendra

de :

Faute de connaitre avec precision les fonctions

d’onde non perturb6es des electrons, il est difficile de faire une estimation exacte des coefficients de polari-

sation non lineaire. Nous pouvons cependant en d6duire des renseignements qualitatifs comme l’in-

fluence des bandes d’absorption ou des symetries du

milieu. Nous allons pr6ciser ces deux points.

Franken et Ward [4] 6tudient le cas d’un dielectrique

soumis a un champ sinusoidal de pulsation w et sim- plifient le calcul en se plagant dans l’approximation dipolaire electrique, c’est-a-dire en supposant la lon-

gueur d’onde du champ grande devant les dimensions atomiques. Ils obtiennent la valeur de la polarisation

creee a la pulsation 2w ,elle comprend deux termes,

Ie premier dependant du facteur 1/( Cù,. - w), Ie second dependant du facteur 1/( Cù"

-

2w), mn etant une

pulsation de resonance du dielectrique. La production d’harmonique sera d’autant plus importante dans un dielectrique que le fondamental sera plus pres d’une

bande d’absorption du dielectrique, mais malheureu- sement Ie second harmonique sera en general dans ces

conditions totalement absorb6. Il sera egalement plus

actif s’il poss6de une pulsation de resonance voisine de 2o, mais alors I’absorption du second harmonique croît ; il est done n6ces-saire de rechercher un compro-

mis, malheureusement quasi inaccessible par la theorie.

Un autre renseignement que l’on peut obtenir et qui

se congoit intuitivement est la nécessité d’un manque de centre de sym6trie dans le cristal étudié. En effet,

soit 1’6quation :

faisons subir a chacun des termes une symetrie par

rapport a l’origine. P et E changent de signe, mais

les composants de E2 ne changent pas de signe. Donc,

si l’op6ration de symetrie laisse Ie cristal invariant xl et x2 ne doivent pas etre modifies, cette condition ne peut etre r6alis6e que lorsque X2 = 0. L’exp6rience

confirme ce result at.

11.2. AUTRES MÉTHODES D’TTUDE DES EFFETS NON

LINTAIRES.

-

Parallelement a la m6thode precedente d’approche des ph6nom6nes non lineaires et dans Ie

cadre de la mecanique quantique, d’autres recherches

d’inter p retation des non lin6arit6s dans Ie domaine

optique ont ete proposees. Nous signalerons les conf6-

rences de Bloembergen [33]. 11 expose une theorie

quantique des ph6nom6nes dans la uelle il utilise

toujours la m6thode des perturbations, mais ou il

suppose egalement le système soumis a des champs aleatoires, afin d’inclure les interactions avec Ie rayon- nement d’un corps noir et les vibrations du reseau (ce qui donnera entre autres, 1’effet Raman). Nos connais-

sances de ces champs 6tant incompl6tes, Bloembergen

les decrit de fagon statistique.

Signalons egalement I’article de Pershan [34] qui reprend les considerations 6nerg6tiques d6velopp6es

par Armstrong [2] en les etendant a tous les processus

électromagnétiques pour lesquels Ie milieu est non

absorbant. On peut egalement avec intérêt, se referer à

(5)

436

1’expose du meme auteur lors de la troisieme conf6-

rence d’electronique quantique [35].

Kleinman [36] etudie les m6canismes physiques qui peuvent produire des polarisations du second ordre.

II distingue ainsi des mecanismes ioniques et des meca-

nismes électroniques. 11 essaie aussi de rechercher

I’ origine de certains phenomenes tel que 1’effet Pockels lineaire.

Quant a Ducuing et Bloembergen [35] ils etudient rinnuence d’une coherence partielle du faisceau laser.

La presence de plusieurs modes avec des amplitudes

et phases aleatoires conduit a des fluctuations dans la

production des harmoniques et a une erreur dans la

mesure des coefficients correspondants du tenseur des

non lin6arit6s.

III. Etude du couplage des ondes.

-

III.1. PAS-

SAGE DU MICROSCOPIQUE AU MACROSCOPIQUE. - NOUS

venons de signaler quelques etudes th6oriques sur l’origine microscopique des effets non lineaires ; il nous

faut maintenant etudier ces phenomenes a 1’echelle macroscopique.

La m6canique quantique permet de calculer les pola-

risations macroscopiques reliees au champ electrique

local. Ce qui nous int6resse maintenant est la polari-

sation reli6e au champ electrique applique. Dans les equations de Maxwell s’introduit la grandeur macro- scopique D, induction electrique. Nous poserons :

e: constante dielectrique du milieu.

PNLS est relie a la polarisation microscopique PNL

par la relation :

111.2. £TUDE DU COUPLAGE. - Nous venons de voir que, en tout point du cristal, se creait une polarisation

« harmonique », done etait engendree une onde de pulsation 2w.

Il nous reste a voir dans quelles conditions une

onde 2W creee en un point A ne va pas se detruire par interference avec une onde 2w creee en un point B.

Supposons que dans le milieu coexistent trois

champs Ei de pulsation wi, de vecteur d’onde ki, se propageant suivant une meme direction z.

La polarisation non lineaire a la pulsation wi, se representera par :

Inequation de propagation du champ Ei est :

11 est alors possible de calculer les intensités rela- tives des trois ondes en tout point du cristal.

Nous pouvons appliquer ceci dans le cas d’une onde et de son harmonique dans un milieu non ferroma- gn6tique, non absorbant, non birefringent et illimite.

11 est n6cessaire d’introduire deux grandeurs r et

Ak.

r depend des conditions initiales, il est proportionnel

au carre de l’amplitude A o de l’onde incidente et à

l’amplitude de 1’onde harmonique dans le rayonne- ment incident. Et

où kCJ) est le vecteur d’onde de la radiation 6). Si U est 1’intensite du fondamental, et V l’intensite du

premier harmonique ; pour 4lk = 0 et r

=

0, on

obtient le couplage represente sur la figure 1.

FIG. 1.

Toute 1’6nergie du fondamental peut se retrouver

dans le second harmonique.

Pour IP 0 et P rc, il y a une oscillation entre les energies du fondamental et de 1 harmomque en

fonction de la coordonnee de propagation (fig. 2).

FIG. 2.

Pour r > Fc, aucun couplage ne parait possible.

(En fait nous ne vérifions plus certaines hypotheses

faites pour mener le calcul aussi nous ne pouvons rien

conclnre.)

Supposons maintenant r # 0, ce qui est le cas g6n6- ral ; si Auk 0 0 le couplage est imparfait, il y a oscil- lation entre les energies du fondamental et de 1’harmo-

nique en fonction de la variable de propagation z (fig. 3).

Si Ak est grand, on montre que la densite d’energie

du second harmonique en fonction de celle du fonda- mental est :

f. - tnl A L -

1 etant une longueur caract6ristique du cristal et des conditions experimentales.

p6)(O), densite d’energie dn fondamental,

(6)

FIG. 3.

x coefficient du tenseur des susceptibilit6s non

lin6aires du corps envisage.

Cette longueur I apparait comme la distance n6ces- saire que doit parcourir le fondamental pour c6der environ 75 % de son energie au second harmonique,

avec un laser de puissance crete de 10 MW et pour le K. D. P., cette longueur est sensiblement de 35 centi- mbtres. Nous verrons que malheureusement d’autres conditions font qu’un tel taux de conversion ne peut

etre atteint.

Pour une 6tude d6taill6e de ces pb6nom6nes, on peut

utilement se référer a l’article d’Armstrong et ses

collaborateurs [2],

Comme nous 1’avons indique precedemment, le cou- plage d’un nombre quelconque d’ondes 6lectroma-

gn6tiques dans la matiere peut etre étudié. Ces pro- cessus param6triques peuvent conduire a des ampli-

fications dites param6triques d’une onde, par analogie

avec ce qui se passe dans le domaine des radio-

frdquences. Nous reproduisons quelques resultats dus à

Armstrong [2] (fig. 4).

Z 6tant la coordonn6e de propagation ; n le nombre

relatif de photons entre les divers modes. Les condi- tions initiales sont ns

=

0 et n1

=

100 n2.

Les frequences v et les vecteurs d’onde k satisfont : L’onde v, apparait comme 6tant une onde de pompe.

Une 6tude d6taill6e fut egalement realisee par

Kroll [38].

111.3. LES FACTEURS LIMITANT LE COUPLAGE ET LES CONDITIONS AUX LIMITES -Nous avons pr6c6demment

étudié le cas ideal d’un milieu indéfini ou toutes les ondes ont m6me direction de propagation.

Nous n’avons pas en particulier tenu compte de la birefringence du milieu qui est une cause de limitation du taux de_ conversion [39], [79], ni de I’absorption du

milieu [2] ou de la largeur spectrale des raies lasers [40],

ni des conditions aux limites introduites par les surfaces des cristaux ; c’est ce dernier point que nous dtudie-

rons maintenant.

Des etudes des conditions aux limites furent r6ali- s6es par Bloembergen [42] et Solimini [41]. Bloem- bergen montre qu’il doit se réfléchir sur la face d’entr6o du cristal étudié, une onde de pulsation 2co, créée par la sation polarisation Cù. Il montre que 2w induite cette par onde 1’onde laser de provient d une pul-

couche cristalline d’epaisseur de l’ordre de X et voisine de la surface ; des couches plus profondes donnant lieu a des emissions d’ondes réfléchies qui se d6truisent

mutuellement. L’energie de cette onde réfléchie est

don c très faible.

BloembergeD montre qu’il doit etre possible d’obser-

ver le second harmonique par transmission alors que Ie fondamental subit la réflexion totale. Il montre

egalement qu’il existe, pour le second harmonique,

entre les composantes réfléchies et transmises, une loi identique 8 la loi de Brewster pour le fondamental.

111.4. ETUDE DE LA PROPAGATION ET DU COUPLAGE DES ONDES LORSQUE L’ON TIENT COMPTE DES CONDI- TIONS AUX LIMITES.

-

Nous envisagerons le cas parti-

culier ou la polarisation non lineaire creee est perpen- diculaire au plan d’incidence ; c’est Ie cas qui se pr6-

sente dans Ie K. D. P. lorsque le champ electrique

incident est dans le plan d’incidence si ce dernier contient 1’axe optique du cristal. 11 est alors possible

de calculer l’amplitude du champ electrique réfléchi à

la pulsation 2w, soit EB On montre que sa valeur ne

depend pas de l’accord de phase et que, pour un laser

de 10 MW, soit ayant un champ electrique crete E,

de 120 000 volts par cm, on a :

valeur d6celable puisque des taux de conversion de l’ordre de 10-12 furent observes avec des lasers de meme puissance.

Il est possible ensuite de calculer I’amplitude du champ electrique transmis 6 la pulsation 2w

nl, 01, et n2, 02 6tant les indices et directions de propa-

gation pour le fondamental et Ie second harmonique,

et PNLS la polarisation non lin6aire macroscopique du

cristal.

Si

Pour z (direction de propagation)

=

0 Famplitude

de l’onde 2o transmise n’est pas nulle, mais 6gale à

celle de l’onde réfléchie. Puis z croissant il apparait un

terme en quadrature avec Ie terme constant initial et l’intensit6 de l’onde varie comme le carr6 de 1’epaisseur

de cristal traverse. Si l’in6galit6 (2) n’est pas satisfaite,

on aura une variation sinusoidale de l’intensité, de

l’onde 2m transmise, en fonction de z.

(7)

438

Nous définirons une longueur Ic que ’on appellera

« longueur de coherence )) vérifiant 1’equation :

en supposant

lo represente 1’epaisseur de cristal qui donne le taux

maximum de production d’harmonique.

111.5. LONGUEUR DE COHERENCE. - Nous avons vu

que la theorie simplifi6e d’Armstrong conduisait, entre autres, a 1’6quation (1). L’intensit6 du second harmo-

nique cree varie de facon sinusoidale en fonction de

1’epaisseur du cristal. L’epaisseur h minimale de cristal

qui donne la puissance maximum de second harmo-

nique est alors donnee par : soit :

o

Valeur en accord avec celle trouvee precedemment

et donnee par 1’6quation (3).

Intuitivement, nous pouvons nous representer la longueur de coherence comme 6tant la longueur à partir de laquelle l’onde harmonique creee est detruite

par une onde harmonique creee precedemment et qui

arrive d6phas6e de 7r par rapport a la nouvelle onde.

Pour verifier ces theories, signalons Inexperience de

Maker et ses collaborateurs [43], qui, en faisant pivoter

une lame de quartz autour d’un axe perpendiculaire

au faisceau laser incident, faisaient varier 1’epaisseur

de cristal traversee par le faisceau. Ils observerent une

production periodique de second harmonique et en

deduisirent une valeur de la longueur de coherence en

parfait accord avec la valeur d6termin6e th6orique-

ment. Cette longueur est pour le quartz, de 14 pL, pour un faisceau polarise parallelement a 1’axe z.

IV. Les expériences sur les effets non lin6aires.

-

IV.1. L’ACCORD DE PHASE.

-

Dans la partie theorique precedente, nous avons vu l’importance de la condition d’accord de phase

11 nous faut 6tudier les possibilités de realiser cette condition sur le plan experimental. Supposons que

nous envoyons une onde de pulsation m et que nous

etudions la production de son harmonique. La condi-

tion d’accord de phase devient :

Si le milieu est plus berifringent que dispersif, les

surfaces d’onde a m et 2w se coupent (fig. 5).

Nous voyons que, dans une direction 0 par rapport

a 1’axe optique du cristal consid6r6, la condition d’accord de phase est realisee si l’onde incidente est

une onde ordinaire, l’onde harmonique 6tant alors une

onde extraordinaire. La puissance du second harmo-

nique cree est multipliee par un facteur de l’ordre de 1 000, ou meme plus, avec des lasers declenches. Cela

fut realise par de nombreux expérimentateurs [43] à [45]. D’autres experimentateurs [46] a [48] r6alis6rent la condition d’accord de phase a partir du meme prin- cipe, mais avec deux faisceaux incidents.

FIG. 5.

Un schema quelque peu different est 1’accord de

phase pour des ondes se propageant perpendiculai-

rement a 1’axe optique [49] (fig. 6).

Ces idees sont applicables a tous les effets non

lin6aires ou un accord de phase est n6cessaire, par

exemple, au triplement de frequence [50].

Pour de nombreux corps (le quartz), il n’est pas

possible de realiser la condition d’accord de phase.

IV.2. RECHERCHE DE CORPS ACTIFS A LA PRODUC- TION DU SECOND HARMONIQUE. - Nous avons vu que la theorie quantique des effets non lineaires ne permet

pas actuellement, de définir des criteres permettant de trouver, a priori, les cristaux donnant les taux maximum de conversion d’energie du fondamental aux

harmoniques. Aussi, des recherches syst6matiques

furent-elles entreprises sur des solides et liquides de

toutes sortes [51] a [59].

Signalons particulièrement Inexperience r6alis6e par P. M. Rentzepis et Yoh-Ham Pao [60] qui observerent le second harmonique engendré dans des cristaux orga-

niques, alors que de nombreux expérimentateurs

avaient pr6alablement signal6 qu’aucune generation

d’harmonique n’avait lieu. Mais, signalons que de tels

(8)

cristaux sont opaques au second harmonique, ce qu fait que le taux de production est tres faible. Le meme phénomène fut observe par Miller [55] dans Cd S,

Ba TiO,, et Ga As.

Les cristaux les plus actifs connus actuellement sont du type XH2POi ainsi que leurs homologues deuteres qui paraissent encore plus actifs. Citons tout particu-

li6rement le K. D. P. (KH2PO.) et 1’A. D. P.

(NH,H2PO,), tous deux du syst6me quadratique et

dont les propri6t6s sont decrites dans Acta Electro- nica [61], les tables de Landolt ou le J. 0. S. A. [62].

Boyd et ses collaborateurs [63] obtinrent un taux

de production du second harmonique cent vingt fois sup6rieur a celui obtenu dans le K. D. P., en utilisant

un cristal de Li Nb03.

Tous les cristaux 6tudi6s pour la production du

second harmonique ne presentent pas necessairement I’absence du centre de sym6trie, mais alors 1’effet non lineaire qui provient des moments quadrupolaires est

tres faible [53]. Les taux maximum de conversion

actuellement obtenus semblent etre de 20 % [64].

Notons que toutes les methodes actuelles de d6ter- mination de Fenergie des faisceaux lasers, m6thodes calorimétriques ou photometriques (photo£lectriques, pression de radiation...) nous semblent malheureu-

sement assez imprecises et tres d6licates a interpreter.

Les experiences prec6dentes sont effectu6es, soit en

vue de mieux connaitre les propri6t6s de certains corps, soit de trouver des corps qui conduisent a une impor-

tante production d’harmoniques. Dans ce dernier ordre d’iddes, signalons l’expérience r6alis6e par Wright [65]

qui introduit le cristal utilise au doublement de fr6- quence (A. D. P.) dans la cavite laser ou le champ 6lee- trique est tres eleve, mais le gain ainsi obtenu est

faible (de l’ordre de dix) car l’introduction d’un cristal dans la cavite diminue le coefficient de surtension de cette cavite et, par suite, le champ de l’onde laser.

IV.3. INDUCTION DU SECOND HARMONIQUE PAR UN

CHAMP ELECTRIQUE.

-

Notons aussi que 1’etude des corps presentant un centre de sym6trie n’est pas sans

intérêt, puisqu’elle permet d’atteindre les effets qua-

drupolaires d’une part ou d’autre part, d’6tudier la crdation du second harmonique en presence d’un champ electrique continu qui d6truit la symetrie du cristal.

Cette 6tude fut faite par Terhune et ses collaborateurs, qui utilis6rent un cristal de calcite, auquel ils appli- querent un champ electrique pouvant atteindre

280 000 volts par cm [53].

IV. GENERATION CONTINUE D’HARMONIQUES.

-

Des recherches de generation continue d’harmoniques

ont ete entreprises. Ces recherches permettent de d6ter-

miner avec une bonne precision certains coefficients

des tenseurs non lin6aires du second ordre. Elles four nissent les seules sources cohérentes continues, connue,,,,

en ultraviolet. Malheureusement, leur puissance encore trop faible ne permet gu6re leur utilisation. Les etudes faites utilisent comme source un laser a gaz He Ne et

comme milieu non lineaire des cristaux de K. D. P. ou

A. D. P. [66], [67], [68]. La encore, on a v6rifi6 le

principe d’accord de phase [68], on a etudie le rende- ment en fonction des modes excite3 [68], et la creation du troisieme harmonique [69]. M. Call et Davis, avec

un laser de 20 mW fonctionnant sur le mode TEMOO

obtinrent une puissance de second harmonique de

8 X 10-12 W.

IV.5. GENERATION D’HARMONIQUES DANS LES SEMI- CONDUCTEURS. - Le probl6me est assez different dans le domaine des semiconducteurs : la generation d’har- moniques peut se faire au sein meme du laser. Dans 1’6mission du semiconducteur se trouvent de nom-

breuses raies lasers ainsi que leurs harmoniques et des

combinaisons du type (Ùi ± coi. Le laser etudie dans

ce domaine est principalement le laser a ars6niure de

gallium [70] a [73]. Smith [72] etudia egalement de generation d’harmoniques dans la diode a phosphure

d’indium.

11 existe un second type d’exp6rience realisable avec

les semiconducteurs : la mise en evidence de la g6n6-

ration d’harmoniques.par reflexion sur un cristal semi-

conducteur. Ducuing et Bloembergen v6rifi6rent ainsi [74] les theories de Bloembergen et ses collabo-

rateurs [42].

IV.6. INFLUENCE DE LA TEMPERATURE SUR LA GENE-

RATION D’HARMONIQUES. - Toutes les etudes qui pr6- cedent, sauf pour les lasers a semiconducteurs, furent

effectuées a la temperature ambiante. Quelques etudes

furent effectu6es a des temperatures plus basses [75]

a [77]. La temperature parait avoir peu d’influence sur la generation d’harmonique. Van der Ziel et Bloem- bergen n’observent qu’une variation de 20 % dans le

taux de production d’harmonique en passant de la phase paraélectrique a la phase ferroélectrique du

K. D. P.

IV.7. GENERATION DU TROISIEME HARMONIQUE. 2013 Nous avons jusqu’alors etudie la production du second harmonique. Signalons l’observation du troisieme har-

monique par Adams et Schoefer [69], par Terhune [64]

et par Maker et ses collaborateurs [50], [78], ces der-

niers utiliserent la calcite ainsi que certains corps

isotropes et cubiques comme LiF - NaCI

-

KCI, le quartz, le diamant, la silice, le saphir et certains liquides.

Manuscrit requ le 10 mars 1965.

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