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Multizˆetas vs. multitangentes. S´eminaire, Universit´e de Clermont-Ferrand

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Texte intégral

(1)

Multizˆ etas vs. multitangentes.

S´ eminaire, Universit´ e de Clermont-Ferrand

Olivier Bouillot

20 janvier 2012

(2)

D´ efinitions des multizˆ etas.

On note : S

d?

= {s ∈ seq( N

) ; s

1

≥ 2} .

S

df?

= {s ∈ seq( N

) ; s

1

≥ 2 et s

r

≥ 2} .

D´ efinition des multizˆ etas.

Soit s ∈ S

d?

.

On pose : Ze

s

= Z e

s1,···,sr

= X

1≤nr<···<n1<+∞

1 n

1s1

· · · n

rsr

.

Aujourd’hui, les multizˆ etas interviennent dans des branches des math´ ematiques aussi vari´ ees que :

1

La th´ eorie des nombres.

2

Les groupes quantiques, la th´ eorie des noeuds ou la physique math´ ematique.

3

La th´ eorie de la r´ esurgence et des invariants holomorphes.

4

L’´ etude des diagrammes de Feynman.

5

L’´ etude de P

1

− {0; 1; ∞} (` a travers le programme de Grothendieck-Ihara) .

6

L’´ etude du “groupe de Galois absolu”.

(3)

Les deux tables de multiplications des multizˆ etas.

Il existe deux mani` eres de repr´ esenter un multizˆ etas :

Par une somme : Par une int´ egrale it´ er´ ee : Ze

s1,···,sr

= Wa

1,0[sr−1],···,1,0[s1−1]

,

o` u Wa

α1,···r

= Z

0<t1<···<tr<1

ω

α1

· · · ω

αr

ω

0

= dz

z ω

1

= dz

1 − z

Z e

2

Ze

3

= Ze

2,3

+ Ze

3,2

+ Ze

5

Ze

2

Ze

3

= Ze

2,3

+ 3Ze

3,2

+ 6Ze

4,1

Sym´ etr´ elit´ e Sym´ etralit´ e

DIMORPHIE.

(4)

Conjecture arithm´ etiques.

Conjecture :

Les nombres π, Ze

3

, Ze

5

, Ze

7

, · · · sont alg´ ebriquement ind´ ependants.

(5)

Deux principes ` a respecter.

Soit P un polynˆ ome ` a r variables convenable.

Cas simple o` u l’on sait faire des calculs de “monozˆ etas” :

X

1≤nr<···<n1

1 P(n

1

, · · · , n

r

)

X

(n1,···,n1)∈Zr

1 P(n e

1

, · · · , n

r

) + P. Cartier : Fonctions polylogarithmes, nombres polyzetas et groupes

pro-unipotents”, S´ eminaire Bourbaki t. 42, 53

i`eme

ann´ ee, 2000-2001, Expos´ e n ˚885, Mars 2001.

Suggestion de Zagier :

X

1≤nr<···<n1

1 P(n

1

, · · · , n

r

)

X

1≤nr<···<n1

e

im1x1+···+imrxr

P(n

1

, · · · , n

r

) Faire x

1

= · · · = x

r

= 0.

+ D. Zagier : Value of zeta function and their applications, in “First

European Congress of math´ ematics”, Vol. 2, p 497 - 512, Birkha¨ user,

1994.

(6)

Un mod` ele fonctionnel pour les multizetas.

Ce que doit v´ erifier un mod` ele fonctionnel :

O introduire un mod` ele fonctionnel simple, reli´ e simplement aux multizˆ etas.

O d´ efinir des fonctions p´ eriodiques.

O tenir compte de la sym´ etrie de l’espace de sommation.

Suggestion la plus simple : les multizˆ etas de Hurwitz.

He

+s1,...,sr

(z ) = X

1≤nr<···<n1

1

(n

1

+ z)

s1

· · · (n

r

+ z)

sr

He

s

(0) = Ze

s

.

Sommes non sym´ etriques... Fonctions non p´ eriodiques...

(7)

Un mod` ele fonctionnel pour les multizetas.

Ce que doit v´ erifier un mod` ele fonctionnel :

O introduire un mod` ele fonctionnel simple, reli´ e simplement aux multizˆ etas.

O d´ efinir des fonctions p´ eriodiques.

O tenir compte de la sym´ etrie de l’espace de sommation.

Seconde suggestion : les multitangentes.

T e

s1,...,sr

(z) = X

−∞<nr<···<n1<+∞

1

(n

1

+ z)

s1

· · · (n

r

+ z )

sr

Sommes sym´ etriques + Fonctions 1−p´ eriodiques .

Existe t-il un lien avec les multizˆ etas ?

(8)

Probl´ ematique.

Probl´ ematique :

Les multitangentes sont-elles une bonne g´ en´ eralisation fonctionnelle des multizˆ etas ?

Remarques : 1. Les multitangentes sont une g´ en´ eralisation des s´ eries d’Eisenstein (r = 1) .

2. Les multitangentes apparaissent naturellement dans un

probl` eme de dynamique holomorphe.

(9)

Premi` eres propri´ et´ es des multitangentes.

Propri´ et´ e :

1

Propri´ et´ e de diff´ erentiabilit´ e.

La fonction Te

s

est holomorphe sur C − Z pour toute s´ equence s ∈ S

df?

; elle converge uniform´ ement sur tout compact de C − Z et v´ erifie, pour tout s ∈ S

df?

:

∂Te

s

∂z = −

r

X

i=1

s

i

Te

s1,···,si−1,si+1,si+1,···,sr

.

2

Propri´ et´ e de parit´ e.

∀z ∈ C − Z , ∀s ∈ S

df?

, Te

s

(−z) = (−1)

||s||

Te

s

(z ) .

3

Loi de multiplication.

∀(u ; v) ∈ (S

df?

)

2

, ∃E (u ; v) ⊂ S

df?

fini , Te

u

Te

v

= X

w∈E(u;v)

Te

w

.

(10)

Renormalisation des multitangentes.

Propri´ et´ e : Renormalisation des multizˆ etas.

Soit θ ∈ C .

Il existe une unique extension des multizˆ etas ` a seq( N

) telle que :

1. Ze

satisfait toujours la mˆ eme loi de multiplication (issue des s´ eries) . 2. Ze

1

= θ .

Propri´ et´ e : Renormalisation des multitangentes.

Il existe une extension des multitangentes ` a seq( N

) telle que :

1. Te

satisfait toujours la mˆ eme loi de multiplication (issue des s´ eries) . 2. ∀z ∈ C − Z , Te

1

(z) = π

tan(πz) .

L’extension v´ erifie automatiquement : la propri´ et´ e de diff´ erentiabilit´ e.

la propri´ et´ e de parit´ e.

(11)

R´ eduction en monotangentes, version 1.

Remarque : Une monotangente est une multitangente de longueur 1 . Notons : MZV = Vect

Q

(Ze

s

)

s∈S?

d

.

m(s) = max(s

1

; · · · ; s

r

), pour tout s ∈ seq( N

) .

Propri´ et´ e : R´ eduction en monotangentes des multitangentes convergentes.

∀s ∈ S

df?

, ∃(z

2

; · · · ; z

m(s)

) ∈ MZV

m(s)−1

, Te

s

=

m(s)

X

k=2

z

k

Te

k

. El´ ements de d´ emonstration :

1. D´ ecomposition en ´ el´ ements simples de 1

(n

1

+ X )

s1

· · · (n

r

+ X )

sr

.

2. Utilisation de la seconde table de multitplication des multizˆ etas.

(12)

Exemples de r´ eduction de multitangentes convergentes en monotangentes.

Te

2,4

= 8

5 ζ(2)

2

Te

2

− 2ζ(3)Te

3

+ ζ(2)Te

4

. Te

2,2

= 2ζ(2)Te

2

. Te

3,3

= − 12

5 ζ(2)

2

Te

2

. Te

4,2

= 8

5 ζ(2)

2

Te

2

+ 2ζ(3)Te

3

+ ζ(2)Te

4

. Te

2,3

= −3 ζ(3)Te

2

+ ζ(2)Te

3

. Te

2,2,2

= 8

5 ζ(2)

2

Te

2

. Te

3,2

= 3 ζ(3)Te

2

+ ζ(2)Te

3

. Te

2,1,3

= − 2

5 ζ(2)

2

Te

2

+ ζ(3)Te

3

.

Te

2,1,2

= 0 . Te

3,1,2

= − 2

5 ζ(2)

2

Te

2

− ζ(3)Te

3

. Te

2,1,1,2

= 4

5 ζ(2)

2

Te

2

.

(13)

R´ eduction en monotangentes, version 2.

Propri´ et´ e : R´ eduction en monotangentes.

∀s ∈ seq( N

) , ∃(z

1

; · · · ; z

m(s)

) ∈ MZV

m(s)

, Te

s

= δ

s

+

m(s)

X

k=1

z

k

Te

k

,

o` u

 

 

 

 

 δ

s

=

 (iπ)

r

r ! , si s = 1

[r]

et si r est pair.

0 , sinon.

z

1

= 0 ⇐⇒ δ

s

= 0 .

(14)

Exemples de r´ eduction de multitangentes divergentes en monotangentes.

Te

1,1

= −3 ζ (2) . Te

1,3

= −ζ(2)Te

2

. Te

3,1

= −ζ(2)Te

2

.

Te

1,2

= 0 . Te

1,1,2

= − 1

2 ζ(2)Te

2

.

Te

2,1

= 0 . Te

1,2,1

= 0 .

Te

1,1,1

= −ζ(2)Te

1

. Te

2,1,1

= − 1

2 ζ(2)Te

2

. Te

1,1,1,1

= 3

2 ζ(2)

2

.

(15)

Exemple 1 : l’absence de composante T e 1 dans la r´ eduction en monotangente.

Deux approches possibles :

1

Toute multitangente convergente est exponentiellement plate.

La composante T e

1

, dans la r´ eduction en monotangente, est nulle.

2

Les multizˆ etas v´ erifient les relations de sym´ etralit´ e.

On dispose d’une expression int´ egrale des multizˆ ets (sensiblement diff´ erente de celle de Gonchorav) .

La composante T e

1

, dans la r´ eduction en monotangente, est nulle.

(16)

Exemple 1 : l’absence de composante T e 1 dans la r´ eduction en monotangente. (Suite)

Ces deux approches se mˆ elent en l’´ equivalence suivante :

 

 

 

 

 

 

R´ esultat analytique sur les MTGFs :

Caract` ere exponentiellement plat des MTGFs.

 

 

 

 

 

 

⇐⇒

 

 

 

 

 

 

Relations alg´ ebriques entre MZVs :

Quelques relations de sym´ etralit´ e.

 

 

 

 

 

 

Exemples de relations obtenues :

Ze

2

2

= 4Ze

3,1

+ 2Ze

2,2

. Ze

3

Ze

2

= 6Ze

4,1

+ 3Ze

3,2

+ Ze

2,3

. 3Ze

4

Ze

2

− 2 Ze

3

2

= 2Ze

3,3

+ 3Ze

2,4

(17)

Exemple 2 : les calculs de T e 2

[r]

(z ) et Ze 2

[r]

.

Deux m´ ethodes, ind´ ependantes l’une de l’autre, donnent : T

2

= X

r≥0

T e

2[r]

(z)X

r

= 1 + sh

2

(π √ X )

π

2

Te

2

(z) (1)

Z

2

= X

r≥0

Ze

2[r]

X

r

= sh(π √ X ) π √

X (2)

La r´ eduction en monotangente donne : T

2

= 1 + X Z

22

T e

2

(z) .

Donc : (1) ⇐⇒ (2)

(18)

La “multitangente attitude”.

Moralit´ e des deux exemples :

La r´ eduction en monotangentes est un lien entre les multizˆ etas et les multitangentes beaucoup plus fort que ce qu’elle laisse paraˆıtre

`

a premi` ere vue.

Chaque r´ esultat (alg` ebrique) sur les multizˆ etas semble se traduire

en un r´ esultat sur les multitangentes et r´ eciproquement.

(19)

Projection sur l’espace des multitangentes

Notons : MZV = Vect

Q

(Ze

s

)

s∈S?

d

et MZV

2

= Vect

Q

(Ze

s

)

s∈seq(N2)

. MTGF = Vect

Q

(Te

s

)

s∈Sdf?

. et MTGF

2

= Vect

Q

(Te

s

)

s∈seq(N2)

.

Conjecture : Projection sur l’espace des multitangentes.

∀(s

1

; s

2

) ∈ S

df?

× S

d?

, Ze

s1

T e

s2

∈ MTGF

2

.

Remarque : Il suffit de montrer que : ∀s ∈ S

df?

, Ze

s

T e

2

∈ MTGF

2

.

Ceci a ´ et´ e v´ erifi´ e pour toute les s´ equences s ∈ S

d?

de poids

inf´ erieur ` a 12.

(20)

Exemples de projections sur l’espace des multitangentes.

||s|| = 4 Z e

2

Te

2

= 1 2 Te

2,2

.

||s|| = 5 Z e

3

Te

2

= 1

6 Te

3,2

− 1

6 Te

2,3

. Ze

2,1

Te

2

= 1

6 Te

3,2

− 1 6 Te

2,3

.

||s|| = 6

Z e

4

Te

2

= − 1

6 Te

3,3

. Ze

3,1

Te

2

= − 1 24 Te

3,3

. Z e

2,2

Te

2

= − 1

8 Te

3,3

. Ze

2,1,1

Te

2

= − 1 6 Te

3,3

.

||s|| = 7

Z e

5

Te

2

= − 1

30 Te

5,2

− 1

15 Te

4,3

+ 1

15 Te

3,4

+ 1 30 Te

2,5

. . .

.

(21)

Des corollaires conjecturaux : Autour du nettoyage des 1 dans les multizˆ etas et les multitangentes.

Pour les multizˆ etas :

Th´ eor` eme : (conjectur´ e par J. Blumlein, d´ emontr´ e par J. Ecalle.)

Alors, pour toute s´ equence s ∈ S

+

, Ze

s

s’´ ecrit (explicitement) dans MZV

2

. Autrement dit :

MZV = MZV

2

.

+ J. Ecalle : The Flexion Structure and Dimorphy : Flexion Units, Singulators, Generators, and the Enumeration of Multizeta Irreducibles, in

“Asymptotic in dynamics, geometry and PDEs ; generalized Borel summation”,

Eds. O. Costin, F. Fauvet, F. Menous, D. Sauzin, Publications of the Scuola

Normale Superiore, Pisa, 2011, Volume 12, p. 201-218.

(22)

Des corollaires conjecturaux : Autour du nettoyage des 1 dans les multizˆ etas et les multitangentes.

Pour les multitangentes :

Conjecture :

Alors, pour toute s´ equence s ∈ S

, T e

s

s’´ ecrit (explicitement) dans MTGF

2

. Autrement dit :

MTGF = MTGF

2

.

(23)

Des corollaires conjecturaux : Autour du nettoyage des 1 dans les multizˆ etas et les multitangentes - Exemples de nettoyage des 1.

p = 6

Te

3,1,2

= 1

6 Te

3,3

+ 1

4 Te

2,4

− 1 4 Te

4,2

. Te

2,1,3

= 1

6 Te

3,3

− 1

4 Te

2,4

+ 1 4 Te

4,2

. Te

2,1,1,2

= − 1

3 Te

3,3

.

p = 7

Te

4,1,2

= 1

6 Te

2,2,3

− 1

6 Te

3,2,2

− 1

3 Te

5,2

+ 7

48 Te

4,3

+ 23

48 Te

3,4

+ 1 3 Te

2,5

Te

3,1,3

= 1

5 Te

2,3,2

. Te

2,1,4

= 1

3 Te

3,2,2

+ 1

3 Te

5,2

+ 13

24 Te

4,3

+ 5

24 Te

3,4

− 1

3 Te

2,5

.

(24)

Des corollaires conjecturaux : Absences de relations entre multizˆ etas et multitangentes de poids diff´ erents.

Pour les multizˆ etas :

Conjecture :

Il n’existe pas de relation entre multizˆ etas de poids diff´ erents :

X

k∈N

Z

k

= M

k∈N

Z

k

, o` u Z

k

=

 

 

 

 

 

 

Q , si k = 0 . {0}, si k = 1 . Vect

Q

(Ze

s

)

s∈S•+

||s||=k

, si k ≥ 2 .

(25)

Des corollaires conjecturaux : Absences de relations entre multizˆ etas et multitangentes de poids diff´ erents.

Pour les multitangentes :

Conjecture :

Il n’existe pas de relation entre multitangentes de poids diff´ erents :

X

k∈N

T

k

= M

k∈N

T

k

, o` u T

k

=

 

 

 

 

 

 

Q , si k = 0 . {0}, si k = 1 . Vect

Q

(Te

s

)

s∈S•+

||s||=k

, si k ≥ 2 .

(26)

Des corollaires conjecturaux : Quelles implications ?

Projection sur l’espace des multitangentes

⇐⇒

nettoyage des 1 pour les multitangentes

Si la projection sur l’espace des multitangentes est vraie, alors : le nettoyage des 1

des multizˆ etas

⇐⇒

le nettoyage des 1 pour les multitangentes

X

k∈N

Z

k

= M

k∈N

Z

k

= ⇒ X

k∈N

T

k

= M

k∈N

T

k

.

 

 

 X

k∈N

T

k

= M

k∈N

T

k

projection sur MTGF

= ⇒ X

k∈N

Z

k

= M

k∈N

Z

k

.

(27)

La sym´ etr´ elit´ e de Te entraˆıne la sym´ etr´ elit´ e de Ze .

MTGF × MTGF

multiplication sym´etr`ele

//

r´eduction⊗r´eduction

MTGF

r´eduction

MTGF × MTGF

multiplication sym´etr`ele

MTGF

eduction

// MTGF

Propri´ et´ e :

La sym´ etr´ elit´ e de Te

et le diagramme commutatif pr´ ec´ edent entraˆınent la sym´ etr´ elit´ e de Ze

.

Rappel : Les multitangentes permettent de retrouver quelques relations

de sym´ etralit´ e des multizˆ etas.

(28)

En poids 4.

Les multitangentes redonnent les relations suivantes : Par le diagramme :

6Ze

2,2

+ 8Z e

4

= 5 Ze

2

2

. 2Ze

2,2

+ Z e

4

= Ze

2

2

.

Par l’absence de Te

1

:

2Ze

2,2

+ 4Ze

3,1

= Ze

2

2

.

Cons´ equences : En poids 4, on obtient toutes les relations de sym´ etr´ elit´ e

et de sym´ etralit´ e.

(29)

En poids 5.

Les multitangentes redonnent les relations suivantes : Par le diagramme :

Ze

2,3

+ Ze

3,2

+ Ze

5

= Ze

2

Ze

3

. Ze

2,1,2

+ 2Ze

2,2,1

+ Ze

2,3

+ Ze

4,1

= Ze

2

Ze

2,1

. Ze

2,1,2

+ 2Ze

2,2,1

+ 2Ze

2,3

+ 3Ze

3,2

+ 7Ze

4,1

= Ze

2

Ze

3

+ Ze

2,1

.

4Z e

2,3

+ 6Ze

3,2

+ 15Ze

5

= 10Ze

2

Ze

3

. Par l’absence de Te

1

:

Ze

2,3

+ 3Ze

3,2

+ 6Ze

4,1

= Ze

2

Z e

3

.

Cons´ equences : • La derni` ere relation n’est pas ind´ ependante des autres.

• En poids 5, on obtient toutes les relations de sym´ etr´ elit´ e, mais il manque une relation de sym´ etralit´ e :

3Ze

2,2,1

+ 6Ze

3,1,1

+ Ze

2,1,2

= Ze

2,1

Ze

2

.

(30)

En poids 6.

En poids 6, on obtient :

toutes les relations de sym´ etr´ elit´ e.

mais il manque des relations de sym´ etralit´ e :

Ze

3

Ze

2,1

= 5Ze

3,2,1

+ 9Ze

4,1,1

+ 2Ze

3,1,2

+ 2Ze

2,3,1

+ Z e

2,2,2

+ Ze

2,1,3

. Ze

2,2

Ze

2

= 3Ze

2,2,2

+ 4Ze

3,1,2

+ 4Ze

3,2,1

+ 4Ze

2,3,1

.

Ze

3,1

Ze

2

= Ze

2,3,1

+ 4Ze

3,2,1

+ 9Ze

4,1,1

+ Ze

3,1,2

. Ze

2,1

2

= 2Ze

2,1,2,1

+ 6Ze

2,2,1,1

+ 12Ze

3,1,1,1

.

Ze

2

Ze

2,1,1

= 4Ze

2,2,1,1

+ 8Ze

3,1,1,1

+ 2Ze

2,1,2,1

+ Ze

2,1,1,2

.

(31)

Contraste.

Ze

2

2

= 4Ze

3,1

+ 2Ze

2,2

se projette dans l’espace des multitangentes en l’´ egalit´ e :

2Te

3,3

= 21Te

2,2,2

+ 48Te

2,1,3

+ 48Te

3,1,2

.

Cette derni` ere relation se d´ emontre ind´ ependamment des multizˆ etas et permet de retrouver la relation de sym´ etralit´ e :

Ze

2

2

= 4Ze

3,1

+ 2Ze

2,2

(32)

Contraste.

Ze

2

Ze

2,1

Te

3

= 1

4 Te

2

Te

2,1,3

− 1

4 Te

2

Te

3,1,2

− 1

24 Te

2,3,3

− 1

8 Te

2,2,4

− 1 8 Te

3,1,4

− 1

4 Te

2,1,5

+ 1

4 Te

5,1,2

+ 1

8 Te

4,2,2

+ 1

8 Te

4,1,3

+ 1

24 Te

3,3,2

. 3Z e

2,2,1

+ 6Ze

3,1,1

+ Ze

2,1,2

Te

3

= 3

2 Te

4,1,1,2

− 3

2 Te

2,1,1,4

+ 2Te

2,2,1,3

− 2Te

3,1,2,2

+Te

2,3,1,2

− Te

2,1,3,2

+ 1

2 Te

2,3,3

− 1 2 Te

3,3,2

+ 3

4 Te

2,2,4

− 3

4 Te

4,2,2

+ 11

24 Te

2,6

− 11 24 Te

6,2

+ 11

12 Te

3,5

− 11

12 Te

5,3

.

(33)

Contraste.

Ainsi, la relation 3Z e

2,2,1

+ 6Ze

3,1,1

+ Ze

2,1,2

= Ze

2,1

Ze

2

est ´ equivalente ` a la relation entre multitangentes :

36Te

2,1,1,4

+ 6Te

2,1,2,3

+ 30Te

2,1,3,2

+ 36Te

3,1,2,2

+ 9Te

4,1,3

+ 7Te

3,3,2

+ 21Te

4,2,2

+ 11Te

6,2

+ 22Te

5,3

=

36Te

4,1,1,2

+ 6Te

3,2,1,2

+ 30Te

2,3,1,2

+ 36Te

2,2,1,3

+ 9Te

3,1,4

+ 7Te

2,3,3

+ 21Te

2,2,4

+ 11Te

2,6

+ 22Te

3,5

.

(34)

Conclusion.

Les multitangentes semblent ˆ etre un mod` ele fonctionnel int´ eressant pour l’´ etude des multizˆ etas.

Un lien tr` es profond existe entre les deux type d’objets, la r´ eduction en monotangentes ; un autre lien important mais conjectural existe, la projection sur les multitangentes.

Les multitangentes ne permettent pas de retrouver la dimorphie des multizˆ etas, mais seulement 1 + 1

2 sym´ etries.

Les relations de sym´ etralit´ e manquantes semble se retrouver tout de

mˆ eme, mais de mani` ere compliqu´ ee...

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