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Techniques de mesure des faibles flux de chaleur au tube à choc

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HAL Id: jpa-00242702

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Submitted on 1 Jan 1966

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Techniques de mesure des faibles flux de chaleur au tube à choc

Raymond Brun, Jean-Claude Clebant, Hamid Dahel

To cite this version:

Raymond Brun, Jean-Claude Clebant, Hamid Dahel. Techniques de mesure des faibles flux de chaleur au tube à choc. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1966, 1 (2), pp.81-89. �10.1051/rphysap:019660010208100�. �jpa-00242702�

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REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE

Supplément au Journal de Physique

TECHNIQUES DE MESURE DES FAIBLES FLUX DE CHALEUR AU TUBE A CHOC Par RAYMOND BRUN (1), JEAN-CLAUDE CLEBANT et HAMID DAHEL,

Laboratoire de Mécanique des Fluides, Faculté des Sciences, Poitiers.

Résumé. 2014 On décrit deux méthodes de mesure de flux de chaleur instationnaires au tube à choc particulièrement adaptées à la détermination de flux de l’ordre de quelques watts par centimètre carré. La première est l’application de la méthode classique des sondes à film métal-

lique mince ; la seconde est basée sur la variation du signal de luminescence d’un sulfure cris- tallin en fonction de la température.

Abstract. 2014 Two methods are reported for the measurement in a shock tube, of

heat transfer rates of a few watts per square centimeter. The first is the application of

the classical method of thin film gauges, the second is based on the principle of the luminescent response variation of a crystalline sulphide as a function of temperature.

Tome 1 N° 2 JuiN 1966

NOTATIONS

a : Diffusibilité thermique.

c : Chaleur spécifique du support.

C : Capacité calorifique de la couche de sulfure.

K e 03BB03C1c/03C0.

l : Épaisseur.

Lo : Intensité normale du signal de luminescence.

IJ : Intensité sous excitation thermique.

Ms : Nombre de Mach du chcc.

q : Flux de chaleur.

p : Pression.

R : Résistance ohmique.

t : Temps.

T : Température.

V : Tension.

x : Distance du point de mesure au choc.

oc, : Coefficient de variation de résistivité avec la tem-

pérature.

À : : Conductivité thermique du support.

p : Masse spécifique du support.

T* : : Paramètre de temps = C2 jl, 2 7t.

Nu : Nombre de Nusselt.

Re : Nombre de Reynolds rapporté à la distance au

choc.

Introduction. - La mesure des flux de chaleur

est de toute évidence un des problèmes fonda-

mentaux de l’aérodynamique. La sensibilité et la

précision des mesures ont rapidement progressé (1) Maître de Recherche au C. N. R. S., Institut Mécanique des Fluides de Marseille.

depuis l’utilisation de méthodes instationnaires et en particulier depuis l’apparition des tubes et souf- fleries à choc ainsi que la mise au point simultanée

de sondes à court temps de réponse.

La méthode des sondes à film métallique mince

consiste à ramener la mesure du flux à la déter- mination de la température superficielle du corps

soumis à ce flux : cette mesure s’opère en suivant

l’évolution dans le temps de la résistance d’une couche métallique mince déposée à la surface du corps considéré comme bon isolant thermique. Cette

méthode utilisée depuis 1955 [1], [2], [3] pour la

mesure de flux importants sur des maquettes placées

dans l’écoulement d’une soufflerie à choc a été

adaptée ici à la détermination de flux beaucoup plus

faibles tels que ceux développés à la paroi d’un tube

à choc fonctionnant à des nombres de Mach du choc MS relativement faibles (3 lil s 8) et à partir de pressions initiales po régalement faibles (0,1 po 20 mm de mercure). La sensibilité de la méthode est bonne puisqu’on détecte facilement des

températures superficielles bien inférieures au degré,

mais la nécessité d’un étalonnage, ainsi que le mode de dépouillement particulièrement long et tasti- dieux, ne permettent guère une précision supérieure

à 20 %.

Aussi une nouvelle méthode a-t-elle été mise au

point : elle consiste à enregistrer la variation du

signal de stimulation d’un sulfure cristallin lumi-

nescent excité par une radiation ultraviolette et

déposé en couche mince sur le corps soumis au flux

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE. - T. 1. No 2. JUIN 1966.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:019660010208100

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de chaleur. Ce signal de stimulation, essentiellement transitoire et à une libération dans la bande de conductibilité des électrons piégés, peut être relié d’une manière simple, à la température superficielle

du corps et par conséquent au flux de chaleur auquel il est soumis.

1. Méthode classique des sondes à film mince. - 1.1. PRINCIPE DE LA MESURE. - 1.1.1. Généralités.

- On sait que lorsqu’un disque d’épaisseur infinie

et dont la face libre est traversée par un flux de chaleur uniformément réparti,’( celui-ci peut être

relié à la température superficielle du disque par la relation (1)

La relation (1) n’est valable que pour de faibles élévations de température de la face libre, cas que

nous envisageons, sinon il faut tenir compte de la variations des avec la température [4J.

Par ailleurs, pour des disques d’épaisseurs finie, la

relation (1) n’est valable que pendant des temps

suiisamment brefs pour que l’épaisseur diffuse

essentiellement la chaleur, puisse être considérée

comme faible par rapport, à l’épaisseur totale du disque : on montre ainsi [3] qu’il est nécessaire que la durée d’observation t soit inférieure à un temps t,

tel que -- - ._.

Comme les écoulements étudiés ont une durée maximum de 1 500 (1.S et que les sondes construites

en verre, ont une épaisseur de l’ordre de 20 mm,

il en résulte que la condition (2) est largement res- pectée.

1.1.2. Méthode. 2013 La variation de température T(t) de la face chauffée de la sonde est déterminée en

suivant la variation de résistance R(t) d’une couche

métallique très mince disposée sur cette face et supposée avoir une capacité calorifique propre

négligeable : on montre en effet [3] que la constante

de temps qui en résulte est inférieure à 1 [1.S pour

une épaisseur de 0,1 mm.

La relation (1) s’écrit alors :

Les coefficients 03BBc03C1 et oco sont des caracté-

ristiques de chaque sonde ; il est donc nécessaire,

pour chacune d’elles, de procéder à un étalonnage :

celui-ci consiste à déterminer le coefficient global v’ 1tÀcp /r.l.o. Pour ce faire, la face thermométrique de

la sonde est soumise à un flux constant et connu qo

et on enregistre 0394R(t) ; le coefficient est alors déduit de la relation (4), simple application de la rela-

tion (3) à un flux constant

Une fois ce coefficient déterminé, la mesure d’un

flux inconnu au tube à choc s’opère en enregistrant

la variation amplifiée de tension AV(t) qui apparaît

aux bornes du film de la même sonde traversée par

un courant constant.

1.2. SONDES-ÉTALONNAGE. 2013 Le support des

sondes de paroi est constitué par du verre ordinaire

dont les propriétés thermiques varient peu avec la température. Le film métallique est constitué par

une bande mince de platine déposée au pinceau

sous forme d’une solution colloïdale dont les produits

volatils sont évaporés par un chauffage progressif jusqu’à la température de ramollissement du verre

de manière à obtenir une adhérence suffisante :

l’opération est renouvelée plusieurs fois pour obtenir

une résistance de film de l’ordre d’une centaine d’ohms. Le film est prolongé à chaque extrémités sur

la surface latérale de la sonde par deux bandes conductrices en argent réalisant la jonction avec les

fils de liaison au nombre de quatre : deux pour le passage du courant et deux pour la mesure, ce qui

élimine les éventuelles variations de résistance des connexions qui peuvent être soumises à une partie

du flux. L’adaptation de la sonde à la paroi est

réalisée par un moulage en araldite noyant ces fils de liaison.

La valeur du coefficient CIO est déterminé calori-

métriquement en traçant les courbes R =r f(t) pour

chaque sonde : on trouve des valeurs de cto voisines de 0,5 X 10-3 degré-1.

Le montage d’étalonnage destiné à mesurer

tÁo/v’ 1tÀcp est schématisé d’autre part sur la

figure 2 : le film placé dans l’une des branches d’un pont de Wheatstone est soumis, après réalisation de

l’équilibre du pont, à une impulsion de courant

FiG. 1. - Sonde de mesure.

(4)

à la décharge d’un condensateur de forte valeur

pendant un temps bien déterminé de - 0,1 à

10 millisecondes - grâce à des interrupteurs élec- troniques (thyratrons) : le flux constant et connu

ainsi créé dans la sonde produit une tension de déséquilibre parabolique du pont 0394V(t) (rela-

tion (4) (fig. 3) qui permet de tracer la droite dV = 1(B,It-) fig. 4) de la pente de laquelle on déduit

le coefficient yi 1tÀcp : celui-ci variable pour chaque sonde, est de l’ordre de 0,2 watt seconde 1/2 degré-’

par centimètre carré.

On calcule aisément que la sensibilité du montage

est de l’ordre du quart de gré et que la précision

sur la mesure de V 7tÀcp est de 5 %.

Fi IG. 2. - Schéma de montage électrique de l’étalonnage.

T l ,T 2 Tg: Tubes 2 D 2 1 es = 16 V

Rgi r Rg2 == 71 = 100 000 Q e2 - 9 V

72 == 1 MO e3 =90V

7g = 100 000 Q Cl == 8 03BCF r4=3800 03A9 C2 == C4 === 1 nF

75 r 6 100 -Q Cg = 4,5 nF.

7?i, R2, R3 et Pi; sont choisies suivant la valeur de la résistance R du film.

(1) Déclenchement du balayage de l’oscillographe.

FIG. 3.

Faisceau supérieur : Signal de tension aux bornes

du pont. Balayage 200 fLs par division. Sensibilité 10 volts par division.

Faisceau inférieur : Tension de déséquilibre du pont. Balayage 200 {l-s par division. Sensibilité 100 mV par division.

FiG. 4. - Courbe d’étalonnage.

1.3. MESURE DE FLUX AU TUBE A CHOC. - 1.3.1.

Réalisation de la mesure. 2013 Le schéma de montage

est indiqué sur la figure 5. Avec les valeurs indiquées,

le courant traversant le film peut être considéré

comme constant. L’amplificateur possède un gain

variable de 1 à 100, son bruit de fond est faible

(1 mV) et sa bande passante importante (500 Hz - 4 MHz). La sensibilité du montage est de l’ordre de 1/50 de degré.

FIG. 5. - Schéma de principe de mesure.

Chaque mesure de flux à la paroi exige la connais-

sance des caractéristiques de l’écoulement que l’on détermine à partir de la mesure de la pression initiale

et de celle, simultanée, du nombre de Mach du choc [5]. Les mesures ont été réalisées pour des

pressions initiales s’échelonnant entre 0,1 et 20 mm.

de mercure et pour des nombres de Mach compris

entre 2,5 et 9 (gaz expérimental : air). Le tube à

choc utilisé est un tube de section circulaire de 90 mm de diamètre.

Un exemple d’oscillogramme AV(t) est fourni par la figure 6 : on y remarque une discontinuité corres-

pondant à l’arrivée du choc, un maximum puis une

lente décroissance ; la remontée qui suit est due à la

détente du gaz moteur (air ou hélium). L’amplitude

du maximum du signal est, pour tous les écoule-

ments considérés inférieure à 2 X 10-3 volt, ce qui correspond à une variation de température du film

de 4 degrés ; cependant pour des pressions initiales

(5)

84

supérieures à 0,5 mm de mercure, le signal est prati-

quement constant pendant la durée de l’écoulement chaud.

FIG. 6. - Exemple d’oscillogramme AV = f (t).

Balayage : 200 t-Ls par division. Sensibilité : 20 mV par division.

1.3.2. Dépouillen2ent. Résultats. -- De la for- mule (4) on déduit la formule (5) V (t) = ij R(t)

La courbe enregistrée AV (t) est partagé en n inter-

valles (0 -- tl), (tel - t2) ... (ta-l 2013 tn) et on consi-

dère dans chacun d’eux OV(t) comme une fonction

linéaire de t

On a alors :

L’erreur systématique introduite est évidemment d’autant plus faible que n est plus grand ; par ailleurs on montre facilement [6] que les erreurs

dues à la mesure seront d’autant plus importantes

que la durée de l’écoulement sera plus grande ; pour des durées inférieures à 1 000 03BCs, l’erreur relative

restera inférieure à 20 % pour des enregistrements

du type de la figure 6.

La figure 7 donne des exemples de courbes obte-

nues q(t) ; le flux est toujours décroissant ; pour des

temps proches de l’origine, il n’est pratiquement qu’au terme en tt-1/2 ; le maximum de la courbe

AV(t) se traduit par une bosse plus ou moins accen-

tuée. Par ailleurs pour des flux plus importants (pa > 0,5 mm de mercure, Ms > 5), la forme

de q(t) se rapproche d’une forme en t-1/2 (0394V(t) constant).

La quantité de chaleur totale Q(t) cédée par unité de surface à la sonde pendant la durée de

FIG. 7. - Flux libéré à la paroi du tube à choc.

1) Ms = 3,28 Po = 2 mm de mercure.

2) Ms = 3,50 Po = 0,7 mm de mercure.

3) 1Vl s = 3,61 Po = 0,3 mm de mercure.

4) Ms = 3,97 Po = 0,15 mm de mercure.

FIG. 8. - Quantité de chaleur absorbée par unité de surface.

1) Ms = 2,59 Po = 20 mm de mercure.

2) MS == 2,81 Po = 10 mm de mercure.

3) Ms = 2,94 Po = 5 mm de mercure.

4) MS = 3,28 Po = 2 mm de mercure.

5) MS ---- 3,40 Po = 1 mm de mercure.

6) MB ---- 3,50 Po = 0,7 mm de mercure.

7) Mus .--- 3,67 Po = 0,3 mm de mercure.

8) MS = 3,97 Po .--- 0,15 mm de mercure.

(6)

l’écoulement chaud, s’obtient à partir de la formule :

Un exemple est fourni par la figure 8 : la forme

des courbes s’écarte peu d’une branche de parabole.

En calculant alors le flux moyen pour les écou- lements considérés, on trouve des valeurs comprises

entre 1 et 15 watts par centimètre carré.

1.3.3. Comparaison avec la théorie du transfert de

chaleur idéal à la paroi d’un tube à choc. - La théorie de Bershader et Allport [7] prévoit un flux

de chaleur en t-1/2 (signal de température constant).

On en déduit que le rapport Nu/V Re est, en parti- culier, indépendant de la distance du point de

mesure à l’onde de choc x, et ne dépend que de l’intensité du choc, c’est-à-dire du nombre de Mach du choc Mus. Les mesures effectuées dans nos condi- tions d’expérience dépendent de x et de Mâ, du fait de la décroissance du signal de température (et du maximum observé pour les plus faibles flux) : cependant les valeurs moyennes de NulvRe sont en

accord satisfaisant avec la théorie.

FIG. 9. - Variation de NulBlRe en fonction de l’in-

tensité du choc et de la distance au choc.

2. Méthode des sulfures luminescents. - On sait que le signal de luminescence d’un sulfure de zinc excité en permanence par un rayonnement ultra- violet dépend de la température : d’une façon géné-

rale ce signal décroît avec elle. Plusieurs méthodes

de mesure de températures de surface sont basées

sur ce phénomène [10], [11]. Ces procédés ne per- mettent cependant que des mesures de températures

stationnaires ou très lentement variables et ne sont pas utilisables dans le cas de phénomènes brefs

l’effet de stimulation [12] consécutif à une élévation

rapide de température vient perturber le phéno-

mène : cet effet de stimulation peut, dans certains

cas être très important, multipliant par deux ou

trois l’intensité du signal de luminescence pour une

élévation rapide de température de quelques dizaines

de degrés.

Afin d’étudier systématiquement ce phénomène,

on décrit ci-dessous un montage expérimental per- mettant d’obtenir une variation rapide et mesurable

de température de surface stimulant dans une cer-

taine mesure les variations obtenues à la surface d’un corps placé dans l’écoulement supersonique

d’un tube à choc.

2.1. MONTAGE EXPÉRIMENTAL DE STIMULATION.-

2.1.1. Montage électronique. - Un film de platine, déposé à la surface d’une plaque de verre par la méthode indiquée au paragraphe 1.2. sert simulta-

nément de source de chaleur et de thermomètre dont la très faible capacité thermique peut être

négligée. Ce film est recouvert d’une fine couche de

poudre luminescente collée à l’aide d’une résine

synthétique (cf. paragraphe 2.3). Une lampe à

vapeur de mercure du type HBO 200 watts, alimenté

à l’aide d’une source continue suffisamment stable

et munie d’un système de filtres, assure en perma-

nence l’excitation de la luminescence par l’émission de la raie ultraviolette 3 650 À.

Le. film de platine est alimenté à l’aide d’un sys- tème condensateur-thyratrons permettant de fixer à volonté l’amplitude et la durée de l’impulsion de

courant, c’est-à-dire l’énergie libérée superficiel-

lement. Un montage en pont de Wheatstone, ana- logue à celui utilisé pour l’étalonnage des films

minces permet de la même manière une mesure continue de la température du film. La forte capa- cité du condensateur (600 ou 1 200 03BCF) chargé sous

une tension de 200 à 300 V, permet de considérer

l’énergie comme constante pendant les quelques

millisecondes de mesure : Ces signaux obtenus sont analogues à ceux de la figure 3, les flux obtenus peuvent varier de 0 à 100 watts par centimètre carré. Pour éliminer les difficultés dus aux parasites

sur la diagonale de mesure le circuit est entièrement isolé au moment de la mesure. Une triode bloquée pen- dant la durée de l’impulsion permet un contrôle précis

de la tension d’arc du premier thyratron Tl ( fcg.10).

La tension de charge du condensateur étant d’autre part mesurée à l’aide d’un voltmètre numé-

rique il est possible de connaître avec précision l’énergie dissipée dans le film.

2.1.2. Montage optique. - Un photomultipli-

cateur (I. P. 21) suivi d’un montage cathodyne et placé dans la chambre noire d’un spectrographe permet de mesurer et d’enregistrer à l’aide d’un

oscillographe les variations de densité spectrale du

maximum de la bande de luminescence émise par le

sulfure ; l’expérience a montré que la variation de

répartition spectrale de la bande de réémission était

négligeable pour les faibles variations de tempé-

rature considérées. Le filtrage du signal obtenu est

dosé de façon à éliminer le bruit de fond pour les vitesses de balayage utilisées.

(7)

86

FiG. 10. - Schéma du montage électronique.

1. Alimentation (300 V). - 2. Déclenchement du

générateur de signaux carrés. - 3. Signal de com-

mande. - 4. Oscillographe bicourbe. - 5. Mesure de tension d’arc. - 6. Signal de commande - 7. Film.

Fic. 11. - Schéma du montage général.

1. Dépôt de sulfure. - 2. Plaque de verre et film.

- 3. Condensateur de décharge. - 4. Interrupteur électronique. - 5. Rayonnement ultraviolet. - 6. Spectrographe. - 7. Photomultiplicateur. -

8. Oscillographe.

2.2. RÉPONSE DES SULFURES A UNE IMPULSION

THERMIQUE. - 2.2.1. Signal de stimulation. - Les résultats obtenus avec différents types de sulfures schématisés par les trois oscillogrammes de la figure 12 pour lesquels la forme des signaux varie

selon l’importance de la phosphorescence.

L’application d’une énergie thermique simulta-

nément à l’excitation ultraviolette met en évidence

une phase plus ou moins longue de stimulation suivie d’une extinction (non observable sur l’oscil-

logramme (a) en raison de la courte durée de l’im-

pulsion thermique). L’ampleur de ces deux phéno-

mènes semble résulter de l’importance relative de

deux effets compétitifs : libération dans la bande de conductibilité des électrons piégés et activation des électrons de la bande de valence entraînant l’extinc- tion thermique de la luminescence lorsque la tempé-

rature est suffisamment élevée.

FIG. 12. - Signaux de luminescence obtenus avec dif- férents sulfures pour un flux superficiel de 100 Wfcm2.

Faisceaux supérieurs : Signal de tension aux

bornes du pont.

Faisceaux inférieurs : Signal de luminescence.

(a) Sulfure à phosphorescence longue (SZn(Cu)).

(b) Sulfure électroluminescent.

(c) Sulfure à phosphorescence courte (SZn Cd(Ag).

Balayage : 2 ms par division.

On a donc tout intérêt à choisir - et c’est ce qui

a été fait dans la suite des expériences - un produit particulièrement stimulable à la température ordi- naire, tel que le sulfure (a) : Dans ce cas, un flux

de chaleur superficiel de 100 Wicm2 provoque une élévation de température du film de platine de

l’ordre de 50 OC en un temps égal à 8 millisecondes : l’intensité du signal lumineux se trouve alors mul- tiplié par 3,8. Par ailleurs les mesures ultérieures

sont toujours faites dans la partie croissante l’effet de stimulation est prédominant.

2.2.2. Étalonnage à flux constant. - On peut ainsi relier, dans le cas d’un flux de chaleur constant,

FIG. 13. - Variation du signal de stimulation

en fonction du flux superficiel (t = 8 ms).

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