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Action d'un aimant sur une molécule aimantée très-éloignée

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236760

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236760

Submitted on 1 Jan 1872

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très-éloignée

A. Terquem

To cite this version:

A. Terquem. Action d’un aimant sur une molécule aimantée très-éloignée. J. Phys. Theor. Appl.,

1872, 1 (1), pp.103-108. �10.1051/jphystap:018720010010300�. �jpa-00236760�

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ACTION D’UN AIMANT SUR UNE MOLÉCULE AIMANTÉE TRÈS-ÉLOIGNÉE ;

PAR M. A. TERQUEM.

(Extrait de l’ouvrage Einleitung in die theoretische Physik de Victor de Lang, professeur à l’Université de Vienne.)

La détermination de cette action a de l’importance au point de

vue théorique, à cause de l’analogie des formules auxquelles on par-

vient et de celles que l’on obtient dans les actions des courants;

elle peut en outre servir à établir les formules données par Biot,

en considérant le magnétisme terrestre comme uniquement à

l’action de deux centres magnétiques très-rapprochés par rapport

au rayon terrestre.

Soient 0 le milieu d’un aimant NS de longueur 2 l, et P une mo-

lécule contenant du fluide austral ou boréal en quantité ~. ; si la dis-

tance OP = R est très - grande par rapport à 2 l, on peut admettre que les fluides de l’aimant agissent comme s’ils étaient concentrés

,

en deux points N et S qui sont ses deux pôles ; soient m la quantité

de fluide contenue en N et S, et y l’angle POS. Cherchons les com-

posantes des actions de N et S sur P suivant deux axes rectangulaires

OX et OZ, l’axe OX étant dans la direction OS.

Pour N d’abord, la force . «.

Or on a

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010010300

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b8 , 18 /2 1

8

,

8

1

ou bien, en négligeant 2013 et les puissances supérieures de -.7

Donc

De même on aura

Pour obtenir les composantes X’ et Z’ correspondantes à S, il

faudra changer 1 en - 1 et m en m~ puis on fera les sommes

X ~-f- X’ et Z -f- Z’. On aura ainsi, en définitive,

//Z X 2 1 est le moment magnétique de l’ aimant.

_

Le sens de l’action dépendra du signe donné à ix.

La résultante est représentée, comme Gauss l’a indiqué, en gran-

deur et direction par PV, obtenu en menant PT perpendiculaire à PO, prenant OV = ~ OT, et enfin joignant PV.

SELLMEIER. - Zur Erklârung der abnormen Farbenfolge in Spectrum einiger Sub

stanzen ( Sur l’explication de la succession anomale des couleurs dans le spectre de plusieurs substances ); Annales de Poggendorff, CXLIII, 2~ 2.

M. Sellmeier donne l’exposé des considérations théoriques qui l’ont

conduit à admettre dans certains corps la possibilité de la dispersion

anomale découverte par M. Le Roux, étudiée d’abord par M. Chris-

tiansen, et ensuite par M. Kundt. En partant de l’hypothèse que la

différence des vitesses de propagation de la lumière dans les milieux

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105 pondérables est due à une action directe des molécules de ces corps entraînées par l’étllcr dans son mouvement vibratoire, il est arrivé à

une théorie de la dispersion qui lui paraît réunir toutes les conditions de clarté et d’exactitude. Une propriété particulière de cette tlléorie,

c’est qu’elle conduit à une relation entre la dispersion et l’absorption

de la lumière, qui peut être énoncée de la façon suivante. Si un

corps contient des molécules qui absorbent l a lumière d’une certaine

longueur d’ondulation, ces molécules changent l’indice de réfraction des rayons de lumière des autres couleurs : elles agrandissent cet in-

dice si la longueur d’ondul ation est plus grande que pour la lumière

absorbée ; elles diminuent cet indice si la longueur d’ondulation est

plus petite, et cette action augmente d’autant plus rapidement que la longueur d’ondulation de la lumière réfractée approche davantage

d’être égale à celle de la lumière absorbée. Cette relation parut à l’auteur d’autant plus importante qu’elle permet de vérifier expéri-

mentalement les résultats de la théorie. Cette vérification se fit de la manière suivante.

Si l’on prend pour abscisses les valeurs obtenues en divisant l’unité par les carrés des durées d’oscillation des rayons de lumière de différentes couleurs, et pour ordonnées les indices de réfraction

correspondants, les extrémités des ordonnées formeront une courbe

qu’on peut appeler courbe de dispersion. Si l’on connaît les indices

de réfraction pour les lignes de Frauenhofer B, C,..., H, on aura

sept points de cette courbe. Si l’on réunit ces sept points par des

lignes droites, celles-ci sont des cordes de la courbe, et leur inclinai-

son par rapport à l’axe des abscisses est facile à déterminer. Pour obtenir en effets la tangente de cet angle d’inclinaison, il suffit de diviser la différence des ordonnées par celle des abscisses. Soient T1 1

et T~ deux durées d’oscillation de la lumière, n1 et 112 les indices de

réfraction correspondant à ces durées, a l’inclinaison de la corde

qui joint les points déterminés par les valeurs n1 et 112 sur l’axe des

abscisses, on aura ~, ,

Les changements que subit cette tangente de l’inclinaison, lors- qu’on passe d’une corde à l’autre, peuvent servir à donner des no-

tions sur la nature des courbes de dispersion. Si dans un corps les

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molécules qui exercent sur les ondulations de 1 éther une action absorbante n’existaient pas, la tangente de l’inclinaison que nous

venons de définir augmenterait à peine du rouge au violet, et la

courbe de dispersion dillérerait peu alors d’une ligne droite. Mais

l’Influence des molécules absorbantes sur la réfraction doit, si la loi

énoncée plus haut est exacte, troubler la forme rectiligne de la

courbe de dispersion, et la courber d’une manière qui est facile à prévoir si l’on sait quelle partie du spectre est absorbée.

L’auteur dirigea ses recherches sur les corps transparents et fut amené à distinguer chez ces corps trois cas principaux, suivant que

l’absorption atteint seulement les rayons infra-rouges ou seulement

les rayons ultra-violets, ou les uns et les autres de ces rayons en même temps et avec la même intensité.

D’après sa théorie, les indices de réfraction sont, par l’action des molécules pondérables absorbantes, diminués dans le premier cas,

surtout à l’extrémité inférieure du spectre, et augmentés dans lc

second cas, surtout à l’extrémité supérieure; dans le troisième cas, , ils sont diminués dans la partie inférieure du spectre et augmentés

dans la partie supérieure.

L’auteur donne un tableau où trois corps représentent les trois

cas principaux : ces corps sont l’eau, le sulfure de carbone et le crown-glass 9 de Frauenhofer. Les indices de réfraction du pre- mier et du troisième corps ont été déterminés par Frauenhofer, ceux

du second par Verdet.

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On voit que les modes de variation de la tangente d’inclinaison déduits de l’observation sont ceux qu’indique la théorie.

L’auteur étudie spécialement les corps qui n’absorbent que la

partie médiane du spectre et laissent passer les rayons correspon- dant aux extrémités inférieure et supérieure du spectre. Pour ces corps, si la théorie est exacte, l’action des molécules absorbantes augmente l’indice de réfraction dans la partie inférieure du spectre

et le diminue dans la partie supérieure, et cela d’autant plus qu’on

se rapproche davantage des limites de la partie absorbée. Si donc

l’absorption atteint un certain degré de force, l’extrémité supérieure

de la partie inférieure du spectre visible doit être plus fortement

réfractée que l’extrémité inférieure de la partie supérieure de ce

spectre. Un prisme formé d’une de ces substances donnera un spectre où les couleurs de la partie inférieure et de la partie supérieure du

spectre empiéteront plus ou moins les unes sur les autres. Si l’ab- sorption est moins forte, cet empiétement n’aura pas lieu. Mais, si

l’on est en état de mesurer dans chacune des deux parties non ab-

sorbées du spectre les indices de réfraction de deux ou trois raies de Frauenhofer avec une exactitude suffisante, on a un autre moyen de démontrer l’action des molécules absorbantes sur la réfraction.

Des deux branches dans lesquelles la courbe de dispersion se trouve

divisée par l’absorption, celle qui correspond à la partie inférieure

_

du spectre est, par l’action des molécules absorbantes, courbée vers

le haut à son extrémité supérieure, et la branche qui correspond à

la partie supérieure du spectre est courbée vers le bas à son extré- mité inférieure. L’inclinaison sur l’axe des abscisses est donc aug- mentée dans les deux branches, surtout vers les limites de la partie

absorbée du spectre. Si donc on réunit par une corde le point supérieur de la branche inférieure avec le point inférieur de la branclie supérieure, l’inclinaison de cette corde sur l’axe, c’est-à-

dire la valeur dc ~ n , doit être beaucoup plus petite que pour les

~ ’t"2

cordes que l’on peut mener avant et après celle-là.

M. Sellmeier explique les expériences de M. Kundt, la dis- persion anomale a lieu pour les corps qui, à l’état solide, présen-

tent des couleurs superficielles, par ce fait, d’ailleurs indiqué par

M. Kundt, que l’existence d’une couleur superficielle indique tou-

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jours un fort pouvoir absorbant du corps pour les rayons qui sont

ainsi réfléchis en forte proportion.

81. Sellmeier termine en assurant que l’explication qu’il a trou-

vée de la dispersion, du moins en ce qui concerne la relation de la

dispersion avec l’absorption, lui paraît sûre, et en annonçant qu’il publiera prochainement cette théorie.

Il est en ellet regrettable que, dans ce Mémoire, M. Sellineier nc

fasse connaître que lcs résultats qu’il dit avoir déduits de sa théoric de la dispersion sans donner cette théorie elle-même.

A. LÉVISTAL.

HENRY I~IANCE. - Measurcment of the internal resistance of a multiple battery, etc.

( Mesure de la résistance intérieure d’une pile); PhilosoPlaicallrlaba.zine, t. 4 f, p. 318.

La plupart des méthodes de mesures électro-magnétiques qui con-

sistent à annuler le courant dans une portion d’un circuit dérivé

ocrent une grande précision et une symétrie très-utile dans la dis-

position des appareils ; les plus connues sont : celle de la balance ou

pont de T~Thecztst,one, pour déterminer une résistance formant le

quatrième terme d’une proportion; celle de l’obgendoy; pour la

mesure du rapport de deux forces électro-motrices. Cette dernière méthode se prête également à la mesure de la résistance intérieure d’une pile ; à cet effet, on imtercale dans le circuit de la pile de force

électro-motrice E un élément de force électro-motrice e, mais disposé

en sens inverse, et un galv anométre. Comme E est plus grand que e, le courant de la pile l’emporte en intensité. Mais si l’on dérive une

partie de ce courant par une résistance convenable S, joignant les

deux pôles de la pile, on peut arriver à annuler le courant dans la

partie du circuit qui contient l’élément et le galvanomètre. La ré-

sistance R de la pile en fonction des autres éléments est alors

CeLte méthode, d’un emploi très-commode et très-rapide, avait

d’ailleurs été indiquée, en ~ 86~ ~ (1), par 1~’I. Raynaud, ingénieur

des lignes télégraphiques, et appliquée d’une manière courante à

diverses opérations relatives à l’étude des câbles sous-marins. A. CORNU.

( ‘ ~ Comptes rendus, t. LXV, p. 170.

,

.

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