HAL Id: jpa-00238831
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Submitted on 1 Jan 1888
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A. KUNDT. - Ueber die Brechungsexponenten der Metalle ( Sur les indices de réfraction des métaux ) ; Sitzungsberichte der Königlich Preussichen Akademie
der Wissenschaften zu Berlin, t. VIII, p. 255; 1888
E. Bichat
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E. Bichat. A. KUNDT. - Ueber die Brechungsexponenten der Metalle ( Sur les indices de réfraction des métaux ) ; Sitzungsberichte der Königlich Preussichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, t. VIII, p. 255; 1888. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.256-258. �10.1051/jphystap:018880070025601�.
�jpa-00238831�
256
for inui e
expression
danslaquelle
Si l’on
applique
ce résultat à la recherche du coefficient de solubi-lité,
on trouve que ce coefficient est donné par la formuleCe sont ces valeurs de y
qui
sont inscrites au Tableau ci-dessus.Elles semblent
indiquer
une tendance à diminuerquand
la pres- sion augmente; mais on peut mieux s’en rendre compte en obser-vant que les
expériences
de MM. de Khanikof etLouguinine
sedivisent en deux groupes, les
premières
à lapression
initiale de733mm, 21,
les secondes à lapression
initialede 73gmm,
79.Sépa-
rons les résultats
correspondant
à ces deux séries :On voit
qu’en
laissant de côté la valeur de 1’1, les autres valeursvont en diminuant
progressivement quand
lapression
augmente.Le coefficient de solubilité dirninue
quand
lapression
s’accroît : telle est donc la conclusionqui
semble résulter de cette étude.A. KUNDT. - Uebcr die Brechungsexponenten der Metalle ( Sur les indices de réfraction des métaux ) ; Sitzungsberichte der Königlich Preussichen Aka- demie der Wissenschaften zu Berlin, t. VIII, p. 255; I888.
Par un
procédé électrolytiques,
ou par voiechimique,
ou encorepar
pulvérisation (Zerstaubung)
d’une lamemétallique
traverséepar un courant, 11~Z. Kundt est parvenu à obtenir, sur des lames
de verre, des
dépôts métalliques
ayant la f’orme deprismes
dontArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070025601
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l’épaisseur,
dans levoisinage
de raretéréfringente,
est assezfaible pour laisser passer la lumière.
Il lui a été
possible
alors de mesurer directement les indices tlc3 réfraction d’un certain nombre de métaux et, par suite, de déter-miner la valeur de la vitesse de la lumière dans ces Jnilieux. Les résultats obtenus sont des
plus
intéressants, ainsiqu’on
peut enjuger
par l’cxamen du Tableau suivant :11 résulte de là que la vitesse de la lumière dans
l’argent
estenviron quatre fois
plus grande
que dans le vide. Dans l’or etdans le cuivre, la vitesse de la lumière est aussi
plus petite
que dans le vide et ladispersion
est normale. Dans les autres métauxétudiés, la vitesse est
plus petite
que dans levide,
etlatdispersion
est nettement anomale. Ces résultats s’accordent avec les nombres obtenus par Beer et
Voigt qui
ont pu calculer les indices de ré- fraction des métaux en partant desexpériences
c1e Jamin,Haugton
et
Quincke.
Enfin les rapports des vitesses de la lumière dans les différents métaux sont sensiblement les mêmes que ceux que l’on obtient
en comparant leur conductibilité pour la chaleur ou pour l’élec- tricité. Le Tableau suivant,
qui
contient les résultats obtenus pour la vitesse de la lumière des rayons rouges dans les divers métauxétudiés,
la vitesse dansl’argent
étantreprésentée
par ioo, met en évidence ce fai tremarquable.
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Le chiffre obtenu pour le cuivre est un peu trop
faible;
mais cemétal contenait
probablement
un peud’oxyde.
Pour le bismuth le nombre est tropgrand ;
mais il faut remarquer que ce métal atoujours
une structure cristalline dans les barreauxemployés
pour l’étude de saconductibilité,
tandisqu’il
se trouvait à l’étatamorphe
dans les minces couchesprismatiques
utilisées parM. I~undt. E.
BICHAT.
H. L AMB. 2014 On the theorie of electric endosmose and other allied phenomena,
and on the existence of a sliding coefficient for a fluid in contact with a solid
(Sur la théorie de l’endosmose électrique et d’autres phénomènes analogues et
sur l’existence d’un coefficient de glissement pour un fluide en contact avec un
solide) ; Philosophical Magazine, 5e série, t. XXV, p. 52 ; I888.
On connaît
depuis longtemps
le transportélectrique
des con-ducteurs
liquides
à travers les vases poreux ou lelong
des tubescapillaires
et d’autres faitsanalogues.
Les loisqui régissent
cesphénomènes
ont été trouvéesexpérimentalement
par diversphy-
siciens ; Helmholtzdéveloppant
par le calcul une idée émise parQuincke
a démontréqu’on pouvait
les considérer comme uneconséquence
de la différence depotentiel
au contact entre leliquide
et le solidequi l’entoure;
il conclut incidemment de sonanalyse qu’il
ne doit pas y avoir, dans les divers casconsidérés, glissement
sur le solide de la coucheliquide
en contact avec laparoi.
Dans son Mémoire le
professeur
Lamb suppose au contraire que la résistanceopposée
par le solide à l’écoulement duliquide
n’estpas infinie, mais très
grande;
il en résulte unglissement
de lacouche