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L’école montréalaise et son milieu : quelques points de repères : étude statistique - CSE

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Texte intégral

(1)

CONSEIL

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ETUDE STATISTIQUE GILBERT MOISAN E3S9 E89/

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1996

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FÉVRIER 1996

(4)

ISBN : 2-550-25624-7

Dépôt légal

(5)

T-PROPOS

e document statistique accompagne la publication de

l'avis du Conseil supérieur de l'éducation intitulé « La

réussite à l'école montréalaise : une urgence

pour la société québécoise ». Il décrit et illustre

plusieurs dimensions clés de l'école montréalaise et de son milieu

et cerne le caractère particulier de la métropole en matière d'éducation à partir de l'analyse de quelques indicateurs de la réussite scolaire, de révolution de l'effectif et de la description de certaines conditions économiques ambiantes.

Le regroupement de statistiques et d'indicateurs est combiné à

une analyse descriptive qui jette un regard objectif et factuel sur la réalité. La perspective adoptée varie selon le sujet traité : tantôt l'île de Montréal est comparée à l'ensemble des autres régions, tantôt certaines de ses composantes sont rapprochées pour mieux en saisir les caractéristiques.

Le Conseil considère que ce document est susceptible de susciter une réflexion sur les enjeux de l'éducation dans l'île de

Montréal. C'est pourquoi il en a autorisé la publication, et

souhaite le mettre à la disposition des milieux de l'éducation, de

la recherche et du développement.

Soulignons les contributions particulières du ministère de

l'Éducation du Québec, du Conseil scolaire de l'île de Montréal et du Bureau de la statistique du Québec dont les travaux ont été

utiles pour la préparation de ce document.

Nous tenons à remercier Jocelyne Mercier qui a collaboré à la

mise en page de ce texte et Marika Pelletier qui en a fait la

révision linguistique.

Susanne Fontaine, coordonnatrice Service des études et de la recherche

(6)
(7)

ABLE DES

TIÈRES

Avant-propos ... '

Table des matières ... . . . . ... .. . . ... . . .. ... n

Présentation .. . . ... . .... ... . . . . ... . . .. . ... .... . . 1

1 -

La réussite scolaire et la diplomation .... . .. . ... . . . . ... . . . 3

2-

La pauvreté et la diplomation... . . . ... . ... . ... . . . ... 9

3-

L'effectif scolaire et les prévisions ... ...

-13

4-

La langue maternelle et la langue d'enseignement ... .

21

5-

La formation professionnelle ... ... . .. . . ... .... . .

-25

6-

L'adaptation scolaire ... ... .

31

7-

La pauvreté et les migrations... . . . ... . . .. . . .. . . ...

41

(8)
(9)

PRÈS

E TATIO

e document aborde les particularités du milieu de

l'éducation au préscolaire, au phmaire et au secondaire

dans la région de l'île de Montréal. La recherche a été

réalisée dans le cadre d'un mandat confié par le

Conseil supérieur de l'éducation à un comité sur la spécificité

montréalaise en éducation. Quelques dimensions de cette spéci-ficité sont traitées sous un angle quantitatif et les informations

présentées permettent de répondre aux questions suivantes:

*.

Comment se situe la région de l'île de Montréal

relativement aux autres régions du Québec quant à la

réussite scolaire, selon les données de juin 1994?

"

La pauvreté affecte-t-elle davantage les jeunes dans l'île

de Montréal? Quel lienpeut-on établir entre la pauvreté

et ['obtention du diplôme d'études secondaires?

>

Quelle évolution a connu l'effectif scolaire de l'île de

Montréal depuis 25 ans? Quel est son avenir prévisible

au tournant du siècle?

"

Quelle est l'importance de l'effectif scolaire de langue

maternelle autre que le français ou l'anglais dans l'île

de Montréal? Comment se distribuent les allophones

dans le système scolaire publie montréalais?

^

Comment se présentent les inscriptions en formation

professionnelle au secondaire dans l'île de Montréal

comparativement à l'ensemble du Québec? Quelles sont

les familles déprogrammes les plus fréquentées?

*.

Les élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou

d'apprentissage sont-ils plus nombreux, dans l'île de

Montréal que dans le reste du Québec ? Si oui, quelles

sont les conséquences pour le système scolaire de l'île de

Montréal?

"

Quelle est l'imponance des migrations vers les banlieues

dans l'île de Montréal? Ces mouvements migratoires

sont-ils plus importants chez les gens les plus fortunés?

Quelle est l'importance de l'immigration internationale

dans la région de l'île de Montréal? Est-ce que l'apport

de l'immigration internationale compense les départs de

l'île de Montréal vers les banlieues ou les autres

pro-vinces?

Voilà un aperçu des questions qui ont guidé la recherche et qui

ont inspiré la préparation de ce document. Une analyse

sommaire, des faits saillants, des tableaux d'indicateurs et des

statistiques, de même que des illustrations graphiques

constituent l'essentiel de l'information présentée. Des éléments

de comparaison avec l'ensemble de la province et quelques

séries chronologiques sont aussi inclus pour repérer des

tendances lorsque cela s'avère pertinent.

(10)
(11)

1. LA RÉUSSITE SCOLAIRE ET LA DIPL

TIO

e rendement scolaire à la fin du secondaire dans l'île de

Montréal peut être apprécié à l'aide des indicateurs de

réussite aux épreuves uniques et des indicateurs de

di-plomation du ministère de l'Éducation. Les

renseigne-ments présentés permettent de situer la région de l'île de

Montréal relativement aux autres régions du Québec. Des

données pour les huit commissions scolaires de l'île sont

également exposées, elles permettent de comparer les

commissions scolaires entre elles et avec l'ensemble de la

région. De plus, une série chronologique de 1988 à 1994 trace

révolution de la réussite aux épreuves uniques pour chaque commission scolaire, tout en facilitant la comparaison avec l'ensemble des commissions scolaires du Québec. Enfin, des données concernant ladiplomation pour deux cohortes d'élèves sont incluses, les indicateurs montrent des différences importantes entre les commissions scolaires.

1. 1

LA RÉUSSITE AUX ÉPREUVES UNIQUES

^n juin 1994, les 24 000 élèves des commissions scolaires de

il'île de Montréal inscrits aux épreuves uniques ont obtenu

une moyenne de 69, 1 % et un taux de réussite de 79, 0 %. Cette

performance est nettement inférieure à celle de l'ensemble du

Québec, qui connaissait une moyenne de 70, 3 % et un taux de

réussite de 82, 0 %. On observe donc une différence de 3 points

de pourcentage du taux de réussite par rapport à l'ensemble du

Québec. Le tableau 1. 1 et le graphique 1. 1, page 5, montrent que

dix régions ont un taux de réussite inférieur à celui de l'ensemble

et que la région de l'île de Montréal arrive au 15e rang sur 16

régions. Seule la région du Nord-du-Québec connaît une

performance inférieure.

Les huit commissions scolaires de l'île de Montréal connaissent

des performances diverses aux épreuves uniques du Ministère.

Le tableau 1. 2 et le graphique 1. 2, page 6, montrent que les taux de réussite s'échelonnent entre 75,2 % et 85, 1 %. Quatre ommissions scolaires ont un taux de réussite inférieur à celui de

la région. La situation des commissions scolaires de Verdun et du

Grand Montréal est particulièrement préoccupante. Leur taux de

réussite se situe nettement sous celui de la région et donc loin du

taux pour l'ensemble du Québec. La réussite aux épreuves

uniques a évidemment une incidence sur l'obtention du diplôme,

comme on le verra plus loin.

Le tableau 1.3a, page 7, présente révolution des taux de réussite

aux épreuves uniques de 1988 à 1994 pour chacune des

commissions scolaires de l'île par rapport à l'ensemble du

Québec. Le tableau 1. 3b présente les écarts entre chaque

commission scolaire et l'ensemble des commissions scolaires.

Notons que, depuis 1990, la Commission des écoles catholiques

de Montréal (CECM), la Commission des écoles catholiques de

Verdun (CECV) et la Commission des écoles protestantes du

grand Montréal (CEPGM) sont systématiquement sous le taux de

réussite pour l'ensemble. La Commission scolaire Jérôme-Le

Royer (CSJLR) est dans une situation analogue, même si son

écart avec l'ensembte tend à diminuer. Ces dernières années, la Commission scolaire du Sault-Saint-Louis (CSSSL) et la Commission scolaire Baldwin-Cartier (CSBC) sont passées sous

les taux pour l'ensemble tandis que la Commission scolaire

Sainte-Croix (CSSC) et la Commission scolaire de Lakeshore

(CSL) se maintenaient en tête du peloton avec des taux

supérieurs à ceux de l'ensemble du Québec.

(12)

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(13)

TABLEAU 1. 1 - Moyenne et taux de réussite aux épreuves uniques

de juin 1994 pour les régions du Québec, réseau public

Région Nombre

Tri selon le taux de réussite d'écoles

QUÉBEC 34 ESTRIE 19 CHAUDIÈRE-APPALACHES 28 LAURENTIDES 16 MONTÉRÉGIE 59 BAS-SAINT-LAURENT 15 SAGUENAY - LAC-SAINT-JEAN 15 MAURICIE - BOIS-FRANCS 33 OUTAOUAIS 18 GASPÉSIE-ÎLES-DE-LA-MADELEINE 18 LAVAL 15 ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 14 LANAUDIÈRE 15 CÔTE-NORD 15 MONTRÉAL-CENTRE 102 NORD-DU-QUÉBEC 7 Nombre Moyenne d'élèves sur 100 11 680 5452 8959 6941 23337 4759 7437 9123 4895 2391 6229 3395 5255 2412 23865 491 Ensemble des commissions 423 126621 scolaires du Québec

Source des données : ministère de l'Éducation

72,0 ; 72, 0! 71,3; 70, 8! 71,0; 71,1 69,7 69,9 69,7 69, 8 i 69,7 69,6 69, 0 i 68. 8! 69,1 68, 21 70,3 i|llîïrauxiae;i illrêassiteil lli(|ii iiiiiiitii

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GRAPHIQUE 1. 1 - Taux de réussite

pour les régions du Québec, réseau

public

QUÉBEC ESTRIE :^^^^^^^^W^^^^^: CHAUDIÈRE- ,, APPALACHES LAURENTIDES

MONTÉRÉGIE ^;i:Bi:?»i:;MÏ:i:T@iW ;;i:i:;;ns;:^iii$:i;i^^^

BAS-SAINT-LAURENT WïîlïliM: mss^ssm SAGUENAY-LAC. SAINT-JEAN MAURICIE-BOIS-FRANCS GASPÉSIE-lLES-DE-UUKAD6LEINE IAVM. TÉMISCAMINGUE KNAUDIÈRE mmmm^wsmms^^m CÛTE^ORD MO»<TRÉAL.CENTRE NORD-DU^IUÉBEC M^mWSmsS^^M^^M 0, 0 10, 0 20, 0 30, 0 40, 0 50, 0 60, 0 70, 0 80, 90, 0100,0 Taux prov. = 82,0

(14)

TABLEAU 1. 2 - Moyenne et taux de réussite aux épreuves uniques

de juin 1994 dans l'île de Montréal selon la commission scolaire

Commission scolaire

Tri selon le taux de réussite

SAINTE-CROIX, O. S.

LAKESHORE, C. S. DE (1)

JÉRÔME-

LE ROYER, C. S.

SAULT-SAINT-LOUIS, C. S. DU BALDWIN-CARTIER, C. S. MONTRÉAL, C. E.C. DE VERDUN, C. E. C. DE

GRAND MONTR., C. E.P. DU

Ensemble des commissions

Nombre Nombre Moyenne |||||au;K|<:je| Rang selon d'écoles d'élèves sur 100 i|i:|Kréyssitëil le taux de

réussite 4 1 141 72, 8i|||8Sil 1 5 1 903 70, 8 llllilil 2 5 2155 69, 6ii|8i|il 3 5 1516 70, 4iil||il 4 6 2202 70, 3|i|iS|6J 5 41 10803 687iilii 6

2

460

67,2 llllljeil 7

34 3868 66, 811111111 8 102 24048 69, 1 mii^

scolaires de l'île de Montréal

(1) La commission scolaire de Lakeshore comprend une école située dans la région de la Montérégie

Source des données : ministère de l'Éducation

GRAPHIQUE 1. 2 - Taux de réussite

dans l'île de Montréal selon la

commission scolaire SAINTE-CROIX, c. s. LAKESHORE, C. S. DE (1) VERDUN, DE.

".'.

GRAND MONTR., C. E. P. DU 0, 0 10, 020, 030, 040, 060, 080, 070, 08 . 090. 0100.0 Taux rég. = 79,00

(15)

TABLEAU 1. 3a - Taux de réussite aux épreuves uniques dans l'île de Montréal

selon la commission scolaire, 1988 à 1994

Commission scolaire Tri selon le taux de réussite en 1994

SAINTE-CROIX, C. S. LAKESHORE, C. S. DE JÉRÔME- LE ROYER, C. S. SAULT-SAINT-LOUIS, O.S. DU BALDWIN-CARTIER, C. S. MONTRÉAL, C. E. C. DE VERDUN, C. E.C. DE GRAND MONTRÉAL, C. E. P. DU

Ensemble des c.s. du Québec Source des données : ministère de l'Éducation

Ï|88l;

Si

III

ill

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iiiiii

Bill

iiii

lliil

1989 75,5 85,8 59,7 79,1 78,9 73,0 65,3 78,7

lilillllli

1111111

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1991 78,6 79,2 71,4 80,0 79,7 75,5 65,4

71.9

lliilli

llllNlii

illNiilii

1993 83,3 85,6

77,8

77,6

79,1

78,1

73,9

75,1

lilil

75,5 liisi

77,6

1|8<I,G|

81,4

iii

TABLEAU 1. 3b - Écart entre les taux de réussite des commissions scolaires de l'île de Montréal et

ceux de l'ensemble des commissions scolaires du Québec, 1988 à 1994

Commission scolaire SAINTE-CROIX, C. S. LAKESHORE, C.S. DE JÉRÔME- LE ROYER, C. S. SAULT-SAINT-LOUIS, C. S. DU BALDWIN-CARTIER, C. S. MONTRÉAL, C. E.C. DE VERDUN, C. E.C. DE

GRAND MONTRÉAL, C. E. P. DU

Source des données : compilation CSE

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1993

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(17)

2. LA PAUVRETÉ ET LA DIPLOMA TION

es considérations générales sur la pauvreté et sur le

lien entre cette réalité socio-économique et la réussite

scolaire sont présentées ici. La situation particulière de l'île de Montréal est ensuite examinée; on constate

que les chances d'obtenir un diplôme d'études secondaires sont

nettement meilleures pour les élèves provenant de milieux socio-économiques favorisés.

2. 1

LA PAUVRETÉ

' ien qu'il existe plusieurs définitions de la pauvreté et autant

'de façons de la mesurer, on retiendra ici la notion proposée

par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants.

[... ] La pauvreté s'entend d'un accès insuffisant

à des biens et à des services de base, ainsi qu'à

des possibilités qui sont communément offertes

aux segments plus favorisés de la population

canadienne et qui sont reconnues comme nécessaires à un niveau de vie décent (FCE,

1991, page l).

Au Canada, il n'existe aucune mesure officielle de la pauvreté. Cependant, Statistique Canada définit un ensemble de seuils de revenus sous lesquels on peut considérer que les personnes vivent dans des conditions précaires. On utilise habituellement ces limites comme des seuils de pauvreté. Les données de base

sur la pauvreté au Canada indiquent qu'au Canada en 1991,

15, 8 % des ménages étaient à faible revenu; au Québec, ce taux s'établissait à 19, 0 % et dans l'île de Montréal, il s'élevait à

27, 7 % (BSQ, 1995, pages 18 à 20).

Les familles monoparentales dont le chef est une femme risquent

davantage d'être pauvres que d'autres familles. Les mères seules

avec des enfants à charge constituaient 6, 0 % des familles au Canada en 1991, mais elles représentaient 30, 0 % des familles

pauvres (Ross, Shillington et Lochhead, page 66). Notons qu'en

1991, dans l'île de Montréal, 18,4 % des familles étaient

monoparentales, au Québec ce taux était de 14,3 %. L'île de

Montréal est la région du Québec où ce taux est clairement le

plus élevé.

Au Canada, les enfants pauvres sont de plus en plus nombreux, on en dénombrait 1 212 000 en 1991 pour un taux de 18,2 %, dix

ans plus tôt ce taux était de 15, 1 %. Donc, un enfant sur six vit

maintenant sous le seuil de la pauvreté. Les effets de la pauvreté sur la santé des enfants ont été abondamment décrits et le

développement de ces enfants subit des effets négatifs (ICSI,

1994, pages 113 à 129; FCE, 1991, page 3).

2. 2

LES ENFANTS PAUVRES ET L'ÉCOLE

ur le plan scolaire, quelques études démontrent que le

'décrochage à la fin du secondaire chez les jeunes de 16 et de 17 ans est de 2 à 3 fois plus élevé chez les jeunes de milieu

défavorisé que chez les autres. Ces résultats sont

l'aboutisse-ment d'un cheminel'aboutisse-ment scolaire marqué par de nombreuses difficultés. En effet, les enfants issus de milieux défavorisés souffrent de ortains problèmes nutritionnels et affichent souvent un retard de développement dû au manque de stimulation avant même l'arrivée à l'école. Ces enfants ont souvent des attentes et des aspirations scolaires plus modestes. Ils ont une faible estime d'eux-mêmes. Enfin, il semble que les enseignantes et les ensei-gnants sont moins attentifs envers ces enfants et que leurs

com-portements et leurs attitudes vis-à-vis ces derniers ne favorisent

pas une bonne estime d'eux-mêmes (FCE, 1991, pages 5 à 13).

(18)

Une des conséquences regrettables pour les

enfants vivant dans des f

amitiés à faible revenu

est leur tendance accrue au décrochage scolaire.

[... ] Le taux. plus élevé de décrochage scolaire

est l'un des moyens de perpétuer le ~cycle de la

pauvreté. Il y a plus de probabilités de trouver

des enfants pauvres dans des familles qui n'ont

pas un haut degré de scolarisation. Si ces enfants

a leur tour décrochent des études, leur manque

d'instruction diminue leurs chances de trouver un

emploi et augmente leurs probabilités d'avoir un

faible revenu une fois adultes (Ross, Shillington

etLochhead, 1994, page 78).

2. 3

LA SITUA TION DANS L ÎLE DE

NTRÉAL

', n 1993, le Groupe interdisciplinaire de recherche sur

.

l'abandon scolaire (GIRAS) de l'Université de Montréal a

réalisé une étude sur l'abandon scolaire des jeunes dans l'île de

Montréal. L'indice de défavorisation des écoles secondaires a été

mis en relation avec le taux de diplomation. Le résultat de cette

analyse est présenté au tableau 2. 1 et illustré au graphique 2. 1,

page 11

L indice de défavorisation est un indicateur de la plus ou moins

forte probabilité qu'un élève provienne d'une unité de planification

scolaire défavorisée (CSIM, 1994, page 9).

Le concept de milieux défavorisés, utilisé par le

Conseil, se définit comme un secteur urbain où

les conditions d'existence familiales jugées

difficiles sont mesurées à l'aide d'un'calcul

mathématique fondé sur des variables

socio-économiques (CSIM, 1994, page 3).

Pour les besoins de l'analyse, on a constitué cinq catégories de

défavorisation. De la même façon, on a constitué cinq catégories

de diplomation basées sur le rang décile du taux de diplomation.

Le croisement des catégones de défavorisation et des catégories

10

de diplomation montre que les élèves fréquentant une école où

la diplomation est faible viennent majoritairement de milieux

défavorisés (47, 0 % et 29, 8 %). À l'inverse, les élèves

fréquen-tant une école où la diplomation est très élevée sont issus de

milieux favorisés (27, 5 % et 72, 5 %).

2.4

COMMENTAIRES

[\en que le niveau socio-économique de la famille ne puisse

'à lui seul expliquer les différences de réussite scolaire, il n'en

demeure pas moins que la stratification de la société se reflète

aussi à l'école. Au-delà des données sur le revenu et la pauvreté,

se profilent des réalités humaines. Vivre sous le seuil de la

pauvreté, pour les nombreux enfants qui connaissent cette

situation, a des conséquences néfastes sur leur développement,

sur leur perception d'eux-mêmes et sur leurs possibilités de

s'intégrer à la société dans un monde qui exige de plus en plus

des compétences approfondies et diverses.

2. 5

RÉFÉRENCES

1. 2. 3. 4. 5.

Bureau de la statistique du Québec (BSQ). Le Québec chiffres en main, édition 1995. Québec, 1995. 24 pages.

Conseil scolaire de 1'ïïe de Montréal (CSIM). Classification des écoles

secondaires selon l'ordre décroissant de l'indice de

défavorisation, inscription au 30 septembre 1993. 1994. 129 pages.

Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE).

L'enfance, l'écoleetla pauvreté" Septembre 1991. 24 pages.

aroupe interdisciplinaire de recherche sur l'abandon scolaire (GIRAS). :tude sur l'abandon scolaire des jeunes décrochèurs du

secondaire sur ITîede Montréal. Facyrté des sciences de l'éducation,

Université de Montréal, novembre 1993. 182 pages. " ~" ' "-~~-"""'

Institut canadien de la santé infantile (ICSI). La santé des enfants au Canada : profil réalisé par l'ICSI. Deuxième édition, Ottawa. 1994^

175 pages.

Ross, David P. ; E. Richard Shillington et Clarence Lochhead. Données

de base sur la pauvreté au Canada. Conseil canadien de pement social, Ottawa, 1994. 168 pages.

(19)

TABLEAU 2. 1 - Proportions des élèves selon l'indice de défavorisation et le taux de diplomation

dans l'île de Montréal

Indicé de défavorisation SiRiralbles; 0-20% 21-40% 41-60% 61-80% 81-100% Total 111:111;:1

Source des données : GtRAS. Étude sur l'abandon scolaire des jeunes décrocheurs du secondaire sur nie de Montréal. Université de Montréal, novembre 1993, pages 48 à 52.

Rang décile du taux de diplomation Doimoi

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Milieu plus défavorisé Milieu défavorisé Milieu favorisé Milieu très favorisé

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GRAPHIQUE 2. 1 - Proportions des élèves selon l'indice de défavorisation et le taux de diplomation

dans l'île de Montréal

100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 a s A^

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.<D Q. Q Milieu très favorisé Milieu favorisé Milieu défavorisé

Milieu plus défavorisé

très défavorisé

Source des données : GIRAS, Université de Montréal

(20)
(21)

3. L'EFFECTIF SCOLAIRE ET LES PRÉVISIONS

es renseignements sur révolution de l'effectif scolaire

de la région de l'île de Montréal, au préscolaire, au

primaire et au secondaire sont présentées ici. On y

retrouve également des données prévisionnelles et

quelques observations sur les tendances qui se dessinent pour

les prochaines années. Le portrait de la situation permet de

condure à une relative stabilité de l'effectif scolaire d'ici l'an 2000.

3. 1

L'EFFECTIF SCOLAIRE

te 1970-1971 à 1994-1995, l'effectif scolaire total pour les y commissions scolaires de l'île de Montréal est passé de plus

de 400 000 élèves à un peu moins de 200 000 - voir te tableau

3. 1, page 15 - une chute marquée attribuable principalement à

la dénatalité. La baisse importante que l'on constate dans les

années 70 s'est poursuivie dans les années 80, quoique d'une

façon moins prononcée - voir le graphique 3. 1, page 15. Les

années 90 connaissent une relative stabilité avec un effectif oscillant autour de 195 000.

3. 2

LES PRÉVISIONS

u Conseil scolaire de l'île de Montréal, les données de base

lui sont utilisées pour réaliser les prévisions sont les

statistiques de l'inscription scolaire, les statistiques de l'état civil,

notamment celles concernant le nombre de naissances, révolution domiciliaire reflétée par le nombre annuel de mises en chantier et les statistiques du nombre de jeunes âgés de moins

de 19 ans et qui reçoivent des allocations familiales. Les facteurs

qui ont une influence sur révolution des effectifs scolaires sont

les suivants : la natalité, la mortalité, les migrations, le marché du travail et les phénomènes socio-pédagogiques tels que l'abandon des études, le transfert de réseau linguistique, la modification des

services socio-pédagogiques, etc. Les prévisions sont établies

par une méthode de calcul qui s'appuie notamment sur le nombre

d'inscriptions prévues selon le nombre de naissances et sur des

taux de passage d'une classe ou d'un ordre d'enseignement à

l'autre.

Les prévisions disponibles au préscolaire et au primaire pour les

années 1995-1996 à 1997-1998 - voir le tableau 3. 2 et le

graphique 3.2, page 16- laissent voir une légère augmentation

de l'effectif pour le préscolaire 5 ans. Le préscolaire 4 ans

demeure stable; cette stabilité s'explique par le contingentement

et le fait que le service n'est offert qu'aux enfants de milieux

défavorisés. Au primaire, on prévoit une augmentation d'environ

2000 élèves par année entre 1995-1996 et 1997-1998. Les

prévisions pour le secondaire s'étendent jusqu'en 2002-2003, on

y prévoit une diminution de l'effectif jusqu'en 1999-2000, puis

une augmentation pour les années suivantes. Si l'on calcule le

pourcentage de variation depuis la dernière année d'observation,

on observe une augmentation de 7, 5 % de l'effectif au préscolaire

5 ans en 1997-1998 par rapport à 1994-1995, une augmentation

de 4, 7 % au primaire et de 0,4 % au secondaire pour la même

période. Ces pourcentages pour l'île de Montréal doivent être

considérés avec nuance puisqu'il existe des variations

importantes entre les huit commissions scolaires.

Les prévisions présentées sommairement ici ont été réalisées par

le Conseil scolaire de l'île de Montréal en 1993 et s'appuient sur

les données d'une période d'observation se terminant en 1992.

Une autre série de prévisions, réalisée au ministère de

l'Éducation, s'appuie sur les données d'une période d'observation

se terminant en 1994 et permet de faire une projection à moyen

terme, soit 1999-2000 pour le primaire et 2004-2005 pour le

secondaire - voir le tableau 3. 3, page 17. Les observations et

les prévisions détaillées par ommission scolaire sont présentées

(22)

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(23)

TABLEAU 3. 1 - Évolution de l'inscription des élèves des commissions scolaires de l'île de Montréal,

commissions scolaires catholiques et protestantes, réseaux francophone et anglophone, CSIM

Préscolaire

Primaire

Secondaire Accueil

Total

Source des données

1970-1971 28252 203 344 171 589 114 403 299

: Conseil scolaire de l'île de Montréal

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1994-1995 18623 95064 73040 7540 194267

GRAPHIQUE 3. 1 - Évolution de l'inscription des élèves des commissions scolaires de l'île de Montréal,

1970-1971 à 1994-1995

450000 400000 e 350000 o 300000 n ° 250000 à 200000 150000

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z 50000 0 D ACCUEIL ^SECONDAIRE E PRIMAIRE PRÉSCOLAIRE

Source des données : Conseil scolaire de l'île de Montréal

Année

(24)

TABLEAU 3. 2 - Prévisions d'effectifs scolaires des commissions scolaires de l'île de MontréaS

commissions scoiaires catholiques et protestantes, réseaux francophone et anglophone, CSIM

Préscolaire (4 ans) Préscolaire (5 ans) Primaire

Secondaire Total

Source des données : Conseil scolaire de l'île de Montréal

1998-1896

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1998-1999 72200 1:999.200011

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Note : les données prévisionnelles ne comprennent pas les classes d'accueil et de francisation

GRAPHIQUE 3. 2 - Prévisions d'effectifs scolaires des commissions scolaires de l'île de Montréal,

1995-1996 à 2002-2003

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Source des données : Conseil scolaire de l'Tle de Montréal

(25)

TABLEAU 3. 3 - Prévisions d'effectifs scolaires des commissions scolaires de l'île de Montréal,

commissions scolaires catholiques et protestantes, selon la langue d'enseignement, CSE

Enseignement français Maternelle 5 ans Primaire Secondaire Total Enseignement angfafe Maternelle 5 ans Primaire Secondaire Total

Toutes langues d'ens.

Maternelle 5 ans Primaire Secondaire Total l||ï89Si9S«|||

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Source des données : ministère t'Éducation

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(26)

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(27)

GRAPHIQUE 3. 3 e - Effectifs scolaires (1990-1991 à 1994-1995) et prévisions (1995-1996 à 2004-2005)

pour les commissions scolaires de l'île de Montréal

Toutes langues d'enseignement

120 000 100 000 <n

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Source des données : ministère de l'Éducation

(28)
(29)

LA LANGUE MATER ELLE ET LA LANGUE D'ENSEIGN

a langue maternelle des élèves inscrits dans les écoles

de l'ile de Montréal attire notre attention ici. La langue

maternelle est définie omme la première langue apprise

par l'élève et encore comprise par celui-ci. On examinera

plus spécifiquement la répartition des élèves dans les

commissions scolaires selon la langue maternelle et la langue

d'enseignement. Les données pour chaque commission scolaire,

pour l'ensemble de l'île et pour l'ensemble du Québec sont

présentées, elles permettent de comparer les répartitions et les

proportions. Ces renseignements illustrent une dimension

impor-tante de la spécificité montréalaise, soit la présence en grand

nombre d'élèves anglophones et allophones.

4. 1

LA RÉPARTITION SELON LA LANGUE

MATERNELLE DANS L'ÎLE DE MONTRÉAL

'n 1992-1993, quelque 140 000 élèves des commissions

.scolaires de l'île de Montréal étaient inscrits dans le secteur

francophone et près de 50 000 étaient inscrits dans le secteur

anglophone. Le tableau 4. 1, page 23, montre que parmi ces

190 000 élèves, 50, 0 % étaient de langue maternelle française,

21, 3 % de langue maternelle anglaise et 28, 8 % étaient d'une

autre langue maternelle. Les statistiques détaillées nous

appren-nent que plus de 1 50 langues ou dialectes différents sont

dé-clarés comme langue maternelle pour ces élèves.

Les tableaux présentant la répartition par commission scolaire

des élèves inscrits selon la langue maternelle et la langue

d'enseignement dans le réseau public sont présentés à

l'annexe II. Ils révèlent que la CEPGM et la CECM reçoivent près de 40 000 élèves de langue maternelle autre que le français et

l'anglais, soit 71,6 % de l'ensemble de ces élèves dans l'île de

Montréal. Notons que les élèves de langue maternelle autre que

le français ou l'anglais représentent 29, 6 % des inscrits dans le

secteur d'enseignement en français alors qu'ils représentent

26, 4 % dans le secteur d'enseignement en anglais. Selon une

étude du Conseil scolaire de l'île de Montréal (CSIM, 1994,

page 24), dans le secteur francophone, le pourcentage d'élèves

de tangue maternelle autre que le français a augmenté de

4 points entre 1990 et 1993, tandis qu'il diminuait de 2 points

dans le secteur anglophone au cours de la même période.

Des élèves de langue maternelle autre que le français ou l'anglais

sont également inscrits dans les écoles privées - voir le tableau

4. 1, page 23. Dans l'île de Montréal, on en comptait plus de

10 000 en 1992-1993. Ces élèves représentaient 22, 9 % de l'ensemble des inscrits dans les écoles privées, une proportion

inférieure de près de 6 points à celle du réseau public.

4. 2

LA COMPARAISON AVEC L'ENSEMBLE

DU QUÉBEC

lUand on traite ensemble les réseaux public et privé, on

^observe que la région de l'île de Montréal compte un fort

pourcentage d'élèves dont la langue maternelle est l'angtais, soit

21, 7 % contre 8, 2 % pour l'ensemble du Québec - voir le

tableau 4. 2, page 24. La situation des élèves allophones est

encore plus significative. L'île de Montréal comptait en 1992-1993

plus de 235 000 élèves dont 65 000 étaient de langue maternelle

autre que le français ou l'anglais, soit une proportion de 27, 6 %.

Dans l'ensemble du Québec, on dénombrait 1 153 300 élèves et 94 200 de ceux-d étaient d'une autre langue maternelle, pour une

proportion de 8, 2 %. En d'autres termes, la région de l'île de

Montréal comptait 69, 0 % des élèves de langue maternelle autre

que le français ou l'anglais présents au Québec. Ces divergences

entre la région de l'île de Montréal et l'ensemble du Québec

(30)

illustrent à quel point l'immigration est concentrée dans la région

de Montréal.

4. 3

LA DIVERSITÉ LINGUISTIQUE ET ETHNIQUE

.^

titre d'exemple, considérons le cas d'une école primaire de la ^CECM, l'école Félix-Leclerc où renseignement est offert en français. En 1992-1993, on y comptait 493 élèves; les

statistiques du Conseil scolaire de l'île de Montréal classent cette

école parmi celles où le phénomène de la densité multiculturelle est le plus présent. On apprend que 359 élèves sur 493, soit

72, 8 %, sont nés hors du Canada. Les pays d'origine les plus

fréquents sont le Viêt-Nam, Nord et Sud, les Philippines, le Liban,

le Sri Lanka, le Salvador, la Roumanie et la République populaire de Chine. En tout, on dénombre 28 pays d'où sont issus 4 élèves ou plus chacun. De plus, on compte 132 élèves sur 493 qui sont nés au Québec. Sur ces 132 élèves, 102 soit 77, 3 %, sont nés de parents nés hors Canada. Quant à la langue maternelle, 394 élèves sur 493 ont une autre langue que le français ou l'anglais

comme langue maternelle, soit 79, 9 %. La langue pariée à la maison est autre que le français ou l'anglais chez 356 élèves sur

493, soit 74, 2 %. 26 langues différentes sont déclarées pour

2 élèves ou plus chacune. Les plus fréquentes sont l'espagnol, le

vietnamien, l'arabe, le tagal, le tamoul, le lao et le chinois.

L'école Félix-Leclerc est citée pour illustrer la diversité ethnique

et linguistique, mais son cas n'est pas unique. Le Conseil scolaire

de l'île de Montréal a dressé une liste des écoles dont l'effectif

compte plus de 50 % d'élèves ayant comme langue maternelle

une autre langue que le français ou l'anglais et également plus de

50 % déclarant une langue pariée à la maison autre que le

français ou l'anglais. En 1992-1993, la liste comptait 46 écoles,

en 1993-1994, cette liste en comptait 56 !

4. 4

COMMENTAIRES

es élèves allophones forment un contingent nombreux et 'diversifié. Derrière les chiffres officiels se profile une réalité

complexe. Les jeunes allophones viennent de pays où la langue,

les pratiques religieuses, les valeurs, les structures familiales eî sociales sont différentes de celles de la majorité

franco-québécoise. Certains allophones sont arrivés au Québec avec le

statut d'immigrants, d'autres ont le statut de réfugiés, fuyant les

guerres ou les famines. L'intégration de ces jeunes qui parient

peu ou pas le français à la société québécoise passe par une

scolarisation en français dans un contexte nord-américain fortement influencé par la culture américaine. Cette rencontre des cultures pose des défis considérables sur le plan de la pédagogie

et de l'organisation des services scolaires. Ces défis sont vécus avec plus d'acuité sur l'île de Montréal que partout ailleurs au Québec.

4. 5

RÉFÉRENCE

Conseil scolaire de l'île de Montréal (CSIM). Statistiques et

commentaires sur les origines des élèves 1992-1993 et

1993-1994. Juin 1993-1994. 271 pages.

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22

(31)

TABLEAU 4. 1 - Répartition des élèves à temps plein et à temps partiel dans l'île de Montréal au préscolaire,

au primaire et au secondaire selon le réseau, la langue maternelle et la langue d'enseignement; secteur des jeunes; 1992-1993

LANGUE LANGUE D'ENSEIGNEMENT LANGUE D'ENSEIGNEMENT

MATERNELLE

FRANÇAIS ANGLAIS TOTAL

FRANÇAIS ANGLAIS TOTAL

Nombre Nombre i;;|ii||i|iiii|}SlQ(TiëFe|

RESEAU

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Source des données : ministère de l'Éducation; fichier «Déclaration des clientèles scolaires» (DCS); compilation CSE

% % M FRANÇAIS ANGLAIS AUTRES TOTAL FRANÇAIS ANGLAIS AUTRES TOTAL FRANÇAIS ANGLAIS AUTRES TOTAL 92776 5992 41 493 140 261 23524 2101 7897 33522 116300 8093 49390 Î73 783 2225 34463 13174 49862 728 8371 2428 11 527 2953 42834 15602 61 389

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4,3

29,6 100,0 70,2

6,3

23,6 100,0 66,9

4.7

28,4 100,0 4.5 69.1 26,4 100,0 6,3

72.6

21,1

100,0

4,8

69,8

25,4

100,0

GRAPHIQUE 4. 1 a - Effectif scolaire selon le réseau et la langue maternelle

GRAPHIQUE 4. 1 b - Proportions de l'effectif selon la

langue d'enseignement et la langue maternelle

100000 80000 60000 40000 20000 0 LANGUE MATERNELLE ,..<!î" ' 22

l

RÉSEAU PUBLIC PRIVÉ w

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LANGUE D'ENS. ANGLAIS FRANÇAIS w ÙJ

l

Source des données : ministère de l'Éducation; fichier «Déclaration des clientèles scolaires» (DOS); compilation CSE

(32)

TABLEAU 4. 2 - Répartition des élèves à temps plein et à temps partiel dans l'île de Montréal et dans S'ensemble

du Québec au préscolaire, au primaire et au secondaire; selon la région, la langue maternelle

et la langue d'enseignement; réseaux pubtic et privé; 1992-1993

REGIONS MONTREAL-CENTRE ENSEMBLE DU QUÉBEC . ROPORTION ONTRÉAL-CENTRE SUR 'ENSEMBLE DU QUÉBEC EN POURCENTAGE) LANGUE MATERNELLE FRANÇAIS ANGLAIS AUTRES TOTAL FRANÇAIS ANGLAIS AUTRES TOTAL FRANÇAIS ANGLAIS AUTRES TOTAL LANGUE D'ENSEIGNEMENT

FRANÇAIS NGLAIS MÉRINDIEN

Nombre 116300 8093 49390 173783 953 728 16203 71 054 1 040 985 12,2 49,9 69,5 16,7 Nombre 2953 42834 15602 61 389 10822 78368 21 545 110735 27,3

54,7

72,4

55,4 Nombre 9 16 1 566 1591 LANGUE D'ENSEIGNEMENT

OTAL FRANÇAIS NGLAIS MÉRINDIEN OTAL

Source des données : ministère de l'Éducation; fichier «Déclaration des clientèles scolaires» (DCS); compilation CSE

GRAPHIQUE 4. 2 - Effectif scolaire selon la région et la langue maternelle

i;||i:i!|(ll<MÏlt»Si: llliisi illlliQilll saiQM lil5|<(l2i| iirsiii llMsi iiiitiisiii llisîi-tiii

12,4

53,8 69,0 20,4 % 66.9

4,7

28,4 100,0 91,6

1,6

6,8

100,0 %

4,8

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25,4

100,0

9,8

70,8 19,5 100,0 %

0,6

1,0

98,4 100,0 llllll^l

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l-l

RÉGION ENSEMBLE DU QUÉBEC MONTRÉAL-CENTRE w î

l

M

l

Source des données : ministère de l'Éducation; fichier «Déclaration des clientèles scolaires» (DCS); compilation CSE 24

(33)

FOR

TIO PROFESSIO ELLE

n portrait statistique des inscriptions en formation

professionnelle au secondaire dans l'île de Montréal a

été dressé. Ce secteur de formation est considéré

selon deux perspectives majeures : l'importance de

l'effectif inscrit dans chaque commission scolaire de l'île et

l'importance des inscriptions selon les familles de programmes

dans l'île et dans les autres régions du Québec. Notons que,

dans le souci d'harmoniser ces statistiques avec les autres

données, l'année 1992-1993 est retenue. De plus, l'analyse ne

porte que sur la formation professionnelle au secondaire et ne

s'attarde donc pas aux efforts actuels d'harmonisation et

d'intégration entre le secondaire et le collégial.

5. 1

LES INSCRIPTIONS EN FOR

PROFESSIONNELLE

TION

n 1992-1993 dans l'île de Montréal, on comptait 13 700

.élèves inscrits dans les filières de formation professionnelle

conduisant à l'obtention d'un diplôme, soit le certificat d'études

professionnelles (CEP), le diplôme d'études professionnelles

(DEP) et l'attestation de spécialisation professionnelle (ASP). On

comptait également près de 4 000 inscrits dans d'autres

program-mes, la plupart à temps partiel.

Le tableau 5. 1, page 27, présente la répartition des inscriptions

selon les commissions scolaires. On constate la place que tient

la CECM qui compte, à elle seule, 7 100 élèves inscrits dans des

programmes conduisant à l'obtention d'un diplôme, soit 51, 7 %

de tous les inscrits de l'île de Montréal. On observe également la

faible proportion d'élèves inscrits en formation professionnelle

dans le secteur des jeunes, un peu plus de 800 inscriptions à

temps complet et à temps partiel sur 13 700 inscriptions aux

CEP, DEP, et ASP, soit 6, 0 %. Notons que cette tendance est

plus forte dans l'île de Montréal que dans l'ensemble du Québec

où la proportion des inscrits dans le secteur des jeunes est plutôt

de 13, 5%.

5. 2

LES FAMILLES DE PROGRA

ES

Sarmi les 22 secteurs de la formation professionnelle en

1992-1993, le tableau 5. 2, page 28, montre bien la prédominance

des secteurs traditionnels en formation professionnelle au secondaire. Quand on additionne les inscriptions dans les cinq

familles de programmes les plus fréquentées, on regroupe

67, 1 % de l'ensemble, soit les deux tiers. Dans les autres régions

du Québec, ce pourcentage baisse à 65, 2 %. Ces familles de

programmes sont : les soins esthétiques, l'électrotechnique, la

santé et les services sociaux, l'équipement motorisé,

l'admi-nistration, le commerce et le secrétariat. Or, ces familles de

programmes recoupent quelques-uns des métiers qu'on associe

le plus souvent à la formation professionnelle au secondaire : soit

la coiffure, l'électricité de construction, la santé, assistance et

soins infirmiers, la mécanique automobile et le secrétariat.

Le tableau 5. 2 et le graphique 5. 2, pages 28 et 29, permettent

d'apprécier certaines différences entre l'île de Montréal et les

autres régions du Québec quant aux inscriptions dans les

diver-ses familles de programmes. Ainsi, on observe que cinq familles

de programmes qui comptent des inscriptions ailleurs au Québec,

sont désertes dans l'île de Montréal : notamment la chimie

appliquée et environnement, le transport et la protection civile.

(34)

5.3

ENTAIRES

''il existe une spécificité de l'île de Montréal en formation

"professionnelle sur le plan statistique, elle se résume

probablement en deux constats : la concentration des inscriptions

à la CECM et la concentration des inscriptions dans les secteurs

traditionnels. Ces observations expliquent vraisemblablement

pourquoi plusieurs intervenants affirment que l'offre de formation

professionnelle dans l'île de Montréal est limitée.

5.4

RÉFÉRENCE

Ministère de l'Éducation. Statistiques de l'éducation, édition 1994.

251 pages.

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26

(35)

TABLEAU 5. 1 - Répartition des inscriptions en formation professionnelle au secondaire dans t'île de Montréal

selon les filières de formation, la commission scolaire, le secteur et le régime d'études, 1992-1993

Ensemble - CEP, DEP, ASP

JÉRÔME- LE ROYER, LA CS LAKESHORE, LA CS DE BALDWIN-CARTIER. LA CS SAULT-SAINT-LOUIS, LA CS DU SAINTE-CROIX, LA CS VERDUN, LA CEC DE

GRAND MONTRÉAL, LA CEP DU MONTRÉAL, LA CEC DE

TOTAL

Secteur des jeunes

Temps Temps complet partiel 51 0 29 73 0 22 0 494 25 0 7 10 0 5 0 112

Secteur des adultes

Temps Temps complet partiel 1 059 154 199 745 901 380 921 4266 741 73 78 398 347 134 281 2222 Ensemble Temps Temps complet partiel 1 110 154 228 818 901 402 921 4760 766 73 85 408 347 139 281 2334 Total Nombre |||i||

1 876 illll

227 illlll 313|| 1 226 illlll

1 248 III

541 NUI

1202 II

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1111

IIIIIIK

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11111

9^

il-mmm 669 159 8625 4274 9294 4433 13727 Autres programmes JÉRÔME- LE ROYER, LA CS LAKESHORE, LA CS DE BALDWIN-CARTIER, LA CS SAULT-SAINT-LOUIS, LA CS DU SAINTE-CROIX, LA CS VERDUN, LA CEC DE

GRAND MONTRÉAL, LA CEP DU MONTRÉAL, LA CEC DE

TOTAL

Source des données : ministère de l'Éducation

Secteur des jeunes

Temps Temps complet partiel Secteur des Temps complet adultes Temps partiel 82 13 63 72 79 58 Ensemble Temps complet 502 238 11 207 144 537 1981 Temps partiel 82 13 0 0 63 72 79 58 502 238 0 11 207 144 537 1981 Nombre

584 III

251 iliiiiiii

o N

iiiK

270 II 21611 616111 2039 II

iiiiiiii

Nil

III

367 3620 367 3620 3987 iiooiii 27

(36)

TABLEAU 5. 2 - Répartition des inscriptions en formation professionnelle (CEP, DEP, ASP) selon la région

TOTAL

Famille de programmes

Tri selon le nombre d'inscriptions dans l'Ile de Montréal

Chimie appliquée et environnement

Travaux de génie et mines Transport

Protection civile

Foresterie, sciage et papier Agrotechnique

Production textile et habillement

Bois et matériaux connexes Construction

Mécanique d'entretien industriel

Arts appliqués Imprimerie et édition Mécanique de bâtiment

Alimentation, hôtellerie et restauration Métallurgie

Fabrication mécanique

Dessin technique Soins esthétiques

Électrotechnique

Santé et services sociaux

Équipement motorisé

Administration, commerce et secrétariat

Ensemble du Québec Nombre

11511111111

191 IIIIN

195 III

422III

867 III

1278 |«

340 11^

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Nombre 0 0 0 0 0 64 218 222 251 256 395 424 428 497 512 602 654 889 1 164 1 252 1 505 4394 Ile de Montréal ^

111111

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Ensemble du Québec excluant Itle de Montréal

Nombre wai;!;!;!;;;;;!;!; 115 191 195 422 867 1 214 122 100 1 593 1 390 457 804 1 023.,::.:::.:::.:,::, 2160||||||ii| 2 358 111111 2099

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Écart en points de % île de Montréal vs. l'ens. excluant lîle

-0,2 -0,4 -0,4 -0,9 -1,8 -2,1 1,3 1,4 -1,5 -1,1 1,9 1,4 1,0 -0,9 -1,2 0,0 1,7 0,0 -1.2 1,7 2,1 -0,8

61 312|

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13727 ii00,0| 47 585 1

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Note : Inscriptions entre 92-07-01 et 93-06-30, toutes sources de financement, secteurs des jeunes et des adultes.

Source des données : ministère de l'Éducation

(37)

GRAPHIQUE 5. 2 - Inscriptions en formation professionnelle au secondaire (CEP, DEP, ASP)

selon la famille de programmes dans l'île de Montréal et dans l'ensemble du Québec excluant l'île, 1992-1993

Région

Ens. du Que. excluant l'île

île de Montréal .?$:.. ÏS.W l :iii

Il

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IJII 8 000 Nombre d'inscriptions

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4000

2000

Famille de programmes

Source des données : ministère de l'Éducation

(38)

Figure

TABLEAU  1. 1  -  Moyenne  et taux de réussite aux épreuves  uniques de juin 1994 pour les régions du Québec, réseau public
TABLEAU 1. 2  -  Moyenne et taux de réussite aux épreuves uniques
TABLEAU 1. 3a -  Taux de réussite aux épreuves uniques dans l'île  de Montréal selon la commission scolaire, 1988 à 1994
TABLEAU 2. 1  -  Proportions des élèves selon l'indice de défavorisation et le taux de diplomation
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Références

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