116%
2,4
Mpersonnes atteintes
Situation des Centres de santé
85
Centres de santé fermés233
fonctionnant à minimaÉducation
2 169
Écoles non fonctionnelles en décembre 2020 à cause de l’insécurité affectant environ 306 946 élèves
Incidents/Cas de Protection
2 854
Incidents/Cas de protection en 2020
62 406
201 0
200 400 600 800 1000 1200
déc.
nov.
oct.
sept.
août juil.
juin mai avril mars fév.
janv.
131 112 60 86 85 77 1156
317 161
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
xx%
Mouvements de populations1,
07MPersonnes déplacées
614k
848k
979k 1,03M 1,05M 1,07M
déc.
nov.
sept.
juil.
avril janv.
59%
2,9
MPersonnes dans le besoin
250,6
MUSD reçus
424,4
MUSD requis
2,1
MPersonnes ciblées
2,4
MPersonnes atteintes
EST SAHEL
NORD
CASCADES HAUTS-BASSINS
BOUCLE DU MOUHOUN
CENTRE-OUEST
CENTRE-NORD
SUD-OUEST
CENTRE-EST CENTRE-SUD
CENTRE PLATEAU CENTRAL
M A L I
N I G E R
G H A N A
B E N I N T O G O
C O T E D ’ I V O I R E
1,000,000 Proportion de personnes dans le besoin et ciblées
500,000
100,000 Ciblés
Non Ciblés
Ouagadougou
ABRIS / AME
1. Renforcement des évaluations des sites ainsi que la planification des nouveaux sites.
2. Préparation et coordination des stocks de contingence dans les six régions prioritaires.
3. Renforcement de la coordination décentralisée à travers le réseau des points focaux régionaux et l’appui à la coordination opérationnelle dans les régions.
4. Développement en coordination avec les autorités techniques du pays d’un modèle d’abris semi-durable adapté à la réponse.
5. Renforcement du suivi de l’implémentation des abris et sensibilisation des bénéficiaires pour assurer l’entretien régulier des abris et des sites d’accueil.
32 520
ménages ayant bénéficié d'une distribution des kits AME.28 560
ménages ayant reçu une solution d'abri d'urgence.57%
50%
LES PERSPECTIVES
17%
1. Accès à des terres suffisantes, adéquates et sécurisées pour la réponse d'abris.
2. Nécessité de renforcer l’approche sur la vulnérabilité plutôt que sur son statut dans la mise en œuvre des projets.
3. Mobilisation de ressources financières face à l’ampleur des besoins en abris et AME.
4. Couverture géographique, en raison de la présence actuellement limitée des partenaires dans toutes les zones touchées.
5. Transition vers une réponse d’abris plus durable et qui garantit la qualité convenue quel que soit le mode d'exécution.
LES DÉFIS
Hors de la réponse du Plan de la Réponse Humanitaire (HRP), un seul projet pilote en abris a eu lieu au 2020. Aussi la distribution des AMEs a été assez limitée hors du HRP, en quantité et couverture géographique.
RÉPONSE HORS HRP
34,2
MUSD requis 5,9
MUSD reçus
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
EAU, HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT
569 332
personnes ayant un accès durable à au moins15 litres par personne par jour (l/p/j) d'eau aux normes de qualité standard.338 976
personnes ayant un accès sécurisé et adéquat à des latrines fonctionnelles et sécurisées.58%
49%
60,5
MUSD requis
1 003 103
personnes ayant bénéficié des activités de promotion à l'hygiène et de mobilisation communautaire.96%
1. L’augmentation des besoins en 2021 nécessite de redoubler les efforts de réponse dans les six régions
prioritaires, qui sont le Centre-Nord, Nord, Sahel, Est, Boucle du Mouhon et Centre-Est. Les bénéficiaires ciblés pour l’année 2021 sont 1 235 000 pour l’eau, 950 000 pour l’assainissement et 1 600 000 pour l’hygiène. Le budget nécessaire est de 71 millions de dollars, dont environ 20% déjà acquis.
2. La capacité augmentée du secteur ainsi que l’augmentation de l’accès grâce à la mise en place du Cluster Logistique et du service UNHAS, sont des opportunités favorables à saisir.
LES PERSPECTIVES
1. Les contraintes d’accès, on estime que 52% des municipalités ciblées sont inaccessibles ou ont un accès difficile.
2. La capacité insuffisante des acteurs de la mise en œuvre pour répondre rapidement aux nouveaux besoins, y compris des ressources humaines limitées, aussi bien que des ressources limitées en logistique et en stock d’aide.
3. Le déficit de financement, qui laisse encore une partie des besoins prioritaires sous-financés, et la nature du financement acquis qui ne permet généralement pas la flexibilité géographique pour s’adapter à l’évolution des besoins.
4. La faible qualité de certaines infrastructures, combinée à la surutilisation, augmente le nombre et la fréquence des pannes.
5. L’année 2020 a aussi connu une augmentation imprévue des besoins dûe aux inondations.
6. La pandémie COVID-19 a contribué à ralentir la réponse pendant plusieurs mois de l’année 2020 en raison des restrictions officielles des mouvements et des activités et les surcoûts engendrés par les mesures barrières.
LES DÉFIS
RÉPONSE HORS HRP
12%
7,4
MUSD reçus
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
1. Renforcer les capacités nationales et sous-nationales en matière de préparation et de réponse rapide aux besoins d’apprentissage les plus urgents.
2. Construire un plaidoyer robuste pour l’éducation en situations d’urgence afin de : (1) renforcer l’environnement protecteur des cadres d’apprentissage ; (2) mobiliser des ressources suffisantes et adéquates pour l’ESU.
3. Renforcer l’intersectorialité à travers la mise en œuvre d’un paquet de services intégrés :
Education-WASH-Sécurité Alimentaire-Protection de l’Enfant. Ceci passe absolument par le renforcement de la coordination interministérielle.
1. Lourdeurs des procédures administratives au niveau de certaines organisations.
2. Impact des restrictions gouvernementales liées à la COVID-19 ayant influencé fortement la ponctualité dans la réponse.
3. Flexibilité réduite du système éducatif national face aux situations d’urgence.
4. Expertise technique limitée dans le développement des apprentissages alternatifs d’urgence adaptés.
5. Accès difficile dans certaines zones du fait des attaques contre l’éducation (incendies des écoles surtout dans la région de l’Est, menaces contre le personnel éducatif, etc.).
6. Faible coordination interministérielle : la réponse intégrée (éducation-protection -santé-WASH, etc.) se met difficilement en œuvre étant donné la collaboration encore insuffisante entre les ministères impliqués dans la gestion de la crise actuelle.
LES DÉFIS
LES PERSPECTIVES
ÉDUCATION
24%273 929
enfants non scolarisés âgés de 3 à 17 ans touchés par la crise ayant accès à l'éducation de base formelle ou non formelle.84 114
garçons et filles (3-17 ans) bénéficiant du matériel d'apprentissage adapté.44%
16%
33,3
MUSD requis 8
MUSD reçus
82 196
garçons et filles (3 à 17 ans) affectés par la crise ayant accès à l'éducation dans une salle de classe où l'enseignant a été formé à l’appui psycho-social.15%
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
1. Assurer une convergence géographique avec un paquet d’intervention modulée selon le contexte.
2. Mettre l’accent sur la prévention pour réduire l’incidence de la malnutrition, et ensuite traiter la malnutrition aiguë 3. Mettre en œuvre d’un paquet multisectoriel nutrition, santé, sécurité alimentaire, WASH et protection sociale
dans les zones prioritaires (9 + 28 districts sanitaires).
4. Mettre l’accent sur les approches communautaires intégrées pour la continuité des services.
5. Assurer la surveillance nutritionnelle continue par la remontée hebdomadaire des données et analyses et la réalisation des enquêtes nutritionnelles avec méthodologie SMART dans les zones accueillant les PDI.
6. Assurer la mise en œuvre du Nexus humanitaire-développement.
7. Renforcer la redevabilité envers la population affectée.
LES PERSPECTIVES
1. Insuffisance d’actions de prévention de la malnutrition dans les zones fragiles.
2. Insuffisance de la couverture des interventions aussi bien de prévention et de prise en charge de la malnutrition aiguë.
3. Insuffisance d’une approche intégrée avec un paquet multisectoriel nutrition, santé, sécurité alimentaire, WASH ciblant les zones prioritaires (convergence géographique).
4. La réticence observée sur l’utilisation de l’approche protocole simplifiée par certains DRS dans les zones avec plus de 50% des formations sanitaires qui sont fermées ou fonctionnent en minima malgré les directives du Ministère de la Santé à ce sujet.
5. Problèmes d’accès humanitaire dans certaines zones et fermeture des structures de santé. Au 10 Novembre 2020, 91 formations sanitaires étaient fermées et 232 fonctionnaient à minima sur l’ensemble du pays. Ceci conduit à la réduction de l’accès aux soins de santé en général, dont la nutrition en particulier.
LES DÉFIS
NUTRITION
38%56 826
enfants de 6-59 mois souffrant de MAS pris en charge.40 252
FEFA souffrant de MAM pris en charge.67%
77%
28,1
MUSD requis 10,8
MUSD reçus
247 457
FEFA bénéficiant d’activités Protection et promotion des bonnes pratiques ANJE.76%
XX%
28 326
survivants des VBG ayant accès aux services multisectoriels ( médicale, psycho-sociale, juridique, matérielle, kits de dignite, hébergement protégé) adaptés et de qualité.PROTECTION
240 636
enfants bénéficiant de soutien psychosocial dans des espaces amis des enfants/autres espaces sécurisés.8 634
enfants avec des besoins spécifiques (exploitation, abus sexuels, violences physiques et/ou morales) bénéficiant d'une prise en charge appropriée.12
MUSD requis 8,6
MUSD reçus
1. Harmoniser les outils de collecte de données et approches (gestion de cas, mécanismes communautaires de protection, activités de soutien psychosocial) etc.
2. Accompagner la domestication de la Convention de Kampala pour une meilleure protection des PDI.
3. Assurer un plaidoyer robuste fondé sur des analyses contextuelles pour (1) une approche de gestion des cas inclusive (programme régulier et urgence), (2) la mobilisation des ressources et (3) la centralité de la protection tout en visant une plus grande prise en charge des personnes en situation de vulnérabilité.
4. Faciliter la compréhension et la prise en compte des éléments de la protection transversale dans la réponse humanitaire au Burkina.
5. Accompagner la mise en place d’un mécanisme de redevabilité adapté.
6. Renforcer les capacités des membres du cluster et ses AoR sur la protection générale et spécialisée (protection
LES PERSPECTIVES
1. La situation de protection continue de se détériorer due à la persistance de la crise humanitaire engendrant de plus en plus de vulnérabilités, notamment le déplacement massif des populations, l’augmentation du nombre de femmes cheffes de ménages, des enfants non accompagnés et séparés, des violences basées sur le genre, etc.
2. Les difficultés d’accès à certaines zones du fait de l’insécurité.
3. La faible capacité de réponse de certains acteurs (nationaux) de la protection et l’absence des centres de
réponses holistiques des cas des VBG dans les zones humanitaires pouvant servir à héberger les femmes et filles en besoin de protection.
4. L’insuffisance des financements des secteurs de la protection tels que la protection générale (monitoring et sensibilisation), la protection de l’enfant et VBG (gestion des cas).
5. La faible harmonisation des outils de collecte de données et des approches en matière de protection générale, protection de l’enfant et l’absence d’un système de collecte des données sûr et sécurisé pour la VBG.
6. Faible engagement de certains partenaires dans le partage d’informations humanitaires.
LES DÉFIS
72%
62%
94%
43%
59 150
personnes ayant reçu une assistance de protection individuelle.39%
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
40,8
MUSD requis
SANTÉ 24,4
MUSD reçus
1. Réduire la surmortalité et la surmorbidité parmi les populations vivant dans les zones difficiles d’accès en assurant l'offre des soins de santé primaires gratuits y compris la santé mentale et la santé sexuelle et
reproductive au travers la réouverture des formations sanitaires, la mise en place des post-médicaux avancés ; le déploiement des équipes médicales d’urgences multidisciplinaires ayant une approche double, offrir les soins de santé primaire d’urgences tout en appuyant la fonctionnalité des formations sanitaires (la redynamisation des services et offre des médicaments pour pérenniser l’offre des soins aux populations comme stratégie de sortie).
2. Renforcer le pré positionnement des stocks de contingence des médicaments d’urgences et les matériels médicaux techniques dans les zones les plus touchées et dont les populations ciblées ont un accès très difficile aux soins de santé et dont la gratuité des soins ne permet pas de répondre aux besoins en soin de santé primaire.
3. Renforcer l’accès aux soins de santé gratuits dans les zones à sécurité précaire au travers les interventions à base communautaires. Un renforcement de la stratégie à base communautaire sera appuyé et orienté selon les besoins dans les 6 régions ciblées par l’intervention.
LES PERSPECTIVES
1. Un accès limité à certains districts qui sont restés enclavés et en proie aux forces armées négatives.
2. Les recrudescences des attaques ont entraîné la fuite du personnel soignant et une fermeture des formations sanitaires dépassant les projections du Cluster Santé.
3. Les nombreuses d’épidémies qui ont touché le Burkina Faso, y compris la rougeole, la poliomyélite, la COVID-19 et l’hépatite E, ont entraîné des conséquences socio-économiques graves en plus des conséquences sanitaires.
LES DÉFIS
Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a étendu son appui en matière de chirurgie de guerre en offrant
RÉPONSE HORS HRP
60%
335 540 (37%)
personnes couvertes par les services de soins de santé de qualité à travers le mécanisme de réponse aux mouvements de population.1 311 576 (73%)
personnes ayant bénéficié des soins de santé primaires (curatif/préventif).100%
d’alertes épidémiques signalées ayant été vérifiées et investiguées dans le 48 heures.73%
37%
100%
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
1. Répondre sur la vulnérabilité et selon le ciblage, pour déclencher une nouvelle phase de normalisation des systèmes alimentaires au Burkina Faso et prioriser l’emploi des ressources financières insuffisantes.
2. Installer le Nexus humanitaire-développement-paix et la coordination avec les acteurs du développement dans le noyau de la planification et implémentation de la réponse de sécurité alimentaire pour favoriser l’évolution de la réponse actuelle et future vers le développement et la durabilité.
3. Faciliter le retour et l’accès à la terre pour les déplacés dans les lieux de déplacement, en stimulant le débat et les solutions innovantes, abordant les questions liées au foncier et les appuis au retour dans la perspective de la stabilisation des conditions économiques et la sortie de l’insécurité alimentaire chronique.
LES PERSPECTIVES
1. Coordonner la réponse selon le ciblage et prioriser les degrés de vulnérabilité pour combler l’insuffisance financière et de pipeline logistique des derniers trois mois de l’année.
2. Supporter le plaidoyer participatif de tous les membres pour remplir le GAP financier et opérationnaliser une réponse multisectorielle et pérenne.
3. Soutenir le scale-up de la réponse dans la modalité CBT, pour renforcer la résilience des bénéficiaires et faciliter le fonctionnement des marchés et de la filière agro-sylvo-pastorale.
LES DÉFIS
48%
Pour le Cluster Sécurité Alimentaire, le système de la Croix Rouge, notamment la Comité Internationale de la Croix Rouge (CICR), la Croix Rouge Belgique (CRB) et la Croix Rouge du Burkina Faso (CRBF), sont opérationnels dans le Sahel (Soum) et Nord (Yatenga et Loroum), dans des zones d’accès compliqué et suivant l’approche de dialogue et de neutralité avec les parties prenantes du conflit qui les caractérisent.
Une partie importante de la réponse en sécurité alimentaire est menée par les observateurs, notamment 213 030 personnes ont reçu une assistance alimentaire dans la modalité cash ou coupons et ont reçu des intrants pour la protection de moyens d’existence.
RÉPONSE HORS HRP
XX%
33%
BURKINA FASO
Bilan de la réponse humanitaire (janvier à décembre 2020)
177,9
MUSD requis
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
347 867 personnes protégées en relation à leurs moyens d’existence.
1 352 441 personnes ont reçu une aide alimentaire d’urgence.
93%
86
MUSD reçus
RÉFUGIÉS 15
MUSD requis
5%0,7
MUSD reçus
100%
des survivantes recevant une assistance (VBG).12 055
personnes prises en charge disposant de documents individuels de protection.100%
d'accès des personnes prises en charge aux soins de santé primaires.67%
100%
1. Tenue d’une rencontre tripartite « Mali/Burkina Faso/UNHCR » pour discuter de la reprise du rapatriement.
2. Finalisation du processus de relocalisation des réfugiés maliens vers le camp de Goudoubo.
3. Augmentation des interventions monétaires notamment au profit des plus vulnérables et renforcement des initiatives d’autonomisation.
4. Renouvèlement les documents carte d’identité expirées, notamment celles des réfugiés vivant dans les zones peu accessibles dans l’Oudalan.
5. Elaboration d’un plan d’action national de mise en œuvre des engagements du Burkina Faso pris lors du Forum Mondial sur les Réfugiés de décembre 2020.
LES PERSPECTIVES
1. L’insécurité constitue le principal défi. Elle rend difficile l’accès aux réfugiés dans certaines zones, empêche la mise en œuvre des activités planifiées et constitue un frein à l’intégration socio-économique des réfugiés et à la liberté de mouvement.
2. La stigmatisation des réfugiés suspectés de collaborer avec les groupes armés nuit à la coexistence pacifique et favorise la discrimination.
3. La fermeture des frontières terrestres qui empêche le rapatriement des réfugiés maliens.
4. La relocalisation des réfugiés notamment ceux vivant à Djibo au camp de Goudoubo.