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Europâisches Patentamt European Patent Office Office européen des brevets (fi) Numéro de publication : A1. 19 à

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19 à European Patent Office

Office européen des brevets (fi) Numéro de publication : 0 542 653 A 1

12 DEMANDE DE BREVET E U R O P E E N

@ Numéro de dépôt : 92440018.7 @ Int. ci.5: F24H 9/20, G05D 2 3 / 1 9 (22) Date de dépôt : 10.02.92

(§) Priorité: 14.11.91 FR 9114363 (43) Date de publication de la demande :

19.05.93 Bulletin 93/20

@ Etats contractants désignés :

AT BE CH DE DK ES GB GR IT Ll LU NL SE (7Î) Demandeur : Bonté, Michel

Rue de Heilles

F-60250 Mouy (Oise) (FR)

(72) Inventeur : Bonté, Michel Rue de Heilles

F-60250 Mouy (Oise) (FR) (74) Mandataire : Duthoit, Michel

c/o Cabinet Lepage & Aubertin, Innovations &

Prestations SA, 23-25 rue Nicolas Leblanc B.P.

No. 1069

F-59011 Lille Cédex 1 (FR)

(54) Procédé et installation de chauffage d'un local domestique ou autre, mettant en oeuvre au moins un appareil de chauffage à accumulation.

(57) L'invention est relative à un procédé et une installation de chauffage à un local domestique ou autre.

L'installation comporte au moins un appareil de chauffage (5-9) à accumulation, des moyens de mesure de la température extérieure au local (10), et des moyens de commande pour stocker périodiquement une quantité de chaleur au niveau du ou des dits accumulateurs.

Ces moyens de commande comprennent :

— des moyens (23) pour délivrer une consi- gne de charge de référence à l'ensemble de l'installation fonction de la température exté- rieure au local,

— des moyens (24-26) pour corriger la dite consigne de charge au niveau de chaque accu- mulateur (5-9) en fonction du besoin réel demandé à l'accumulateur concerné pendant la période précédente.

FIG.2 PO 10

CM

CL LU

(2)

L'invention est relative à un procédé et une ins- tallation de chauffage d'un local domestique ou autre, mettant en oeuvre au moins un appareil de chauffage à accumulation.

Elle trouvera notamment son application dans le domaine du chauffage électrique et dans celui de la construction de telles installations.

On connaît le chauffage des locaux, dit par accu- mulation, par lequel on stocke périodiquement l'éner- gie calorifique dans au moins un appareil de chauffa- ge à accumulation, dit accumulateur, puis, dans la pé- riode suivante, on puise l'énergie dans l'accumulateur en fonction des besoins du local.

Les appareils de chauffage à accumulation, utili- sent généralement l'électricité pour constituer une ré- serve de chaleur dans un noyau accumulateur. Cette accumulation étant effectuée, l'appareil autorise d'une part un chauffage statique par rayonnement et d'autre part un chauffage dynamique, par l'intermé- diaire d'une turbine, qui crée un flux de chaleur dirigé vers la zone à chauffer.

Ces accumulateurs ont connu un essort impor- tant dès leur apparition sur le marché car ils permet- taient de bénéficier de tarifs d'énergie avantageux, les organismes fournisseurs d'énergie facturant les kilo-Watts consommés dans des périodes creuses, telles que par exemple la nuit, à un tarif nettement in- férieur à ceux consommés en heures pleines.

Cependant les premiers accumulateurs fonction- naient en quelque sorte en tout ou rien, c'est-à-dire que la nuit ils absorbaient une charge maximum correspondant à leur puissance et le jour ils resti- tuaient cette énergie quelles que soient les conditions météorologiques et les conditions locales.

Ainsi, notamment pendant les périodes d'entre saisons, il était constant de devoir ouvrir les fenêtres du local surchauffé, et malgré l'économie enregistrée pendant l'appel de puissance en période creuse, on constatait une consommation finale équivalente au chauffage traditionnel.

Aucune régulation n'étant mise en oeuvre avec la première génération d'accumulateurs, leur utilisation a très vite chuté au profit des radiateurs convecteurs directs qui étaient moins coûteux à l'achat et qui pro- curaient un bilan de consommation comparable.

Pour pallier ces inconvénients, certains cons- tructeurs ont proposé des installations de chauffage à partir d'appareils de chauffage à accumulation équipés d'une régulation de fonctionnement compte tenu de la température extérieure au local.

Pour ce, ces installations sont équipées d'une sonde extérieure qui mesure en permanence la tem- pérature extérieure, et qui en fonction de ces don- nées, permet de limiter la quantité d'énergie à emma- gasiner qui sera ensuite puisée au fur et à mesure.

Cependant, les organismes de distribution d'énergie favorisant la consommation la nuit plutôt que le jour, et la température extérieure de nuit étant

généralement beaucoup plus basse que celle de jour, on constate encore une suraccumulation de chaleur pendant la nuit, ce qui provoque, notamment pendant la période d'entre-saisons, un inconfort dû à une sur- 5 chauffe diurne.

Par ailleurs, les distributeurs d'énergie, pour faire face aux consommations ponctuelles très élevées, sont obligés d'augmenter les capacités de production de façon très importante, et pour éviter d'en arriver à 10 des puissances trop importantes vis-à-vis d'une consommation moyenne beaucoup plus faible, appli- quent des tarifs dissuasifs, très élevés, pendant ces moments de pointe.

Le but de la présente invention est de proposer 15 un procédé et une installation de chauffage d'un local domestique ou autre qui permettent de pallier les in- convénients des systèmes connus et de profiter au maximum des avantages des tarifs "heures pleines- heures creuses" des distributeurs d'énergie.

20 Un des buts de la présente invention est de pro- poser un procédé et une installation de chauffage d'un local domestique ou autre équipé d'un système de régulation permettant un stockage périodique de l'énergie calorifique dans au moins un appareil de 25 chauffage à accumulation, ce stockage étant réalisé compte tenu de la température extérieure, mais éga- lement des apports d'énergie au niveau de l'intérieur du local. Autrement dit, grâce à la présente invention, on peut prendre en considération, par exemple pièce 30 par pièce, les apports solaires, les dissipations loca- les de chaleur gratuite ou encore l'importance de l'oc- cupation des locaux.

Un des buts de la présente invention est de pro- poser un procédé et une installation de chauffage 35 d'un local domestique ou autre, qui permettent la dé- termination de la quantité de chaleur qui doit être stockée compte tenu du climat effectif pendant la pé- riode précédente à l'accumulation et du besoin réel de chaleur du local.

40 D'autres buts et avantages de la présente inven- tion apparaîtront au cours de la description qui va sui- vre, qui n'est cependant donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter.

Selon l'invention, le procédé de chauffage d'un 45 local domestique ou autre dans lequel on stocke pé- riodiquement l'énergie calorifique dans au moins un appareil de chauffage à accumulation, dit "accumula- teur", et on puise l'énergie en fonction des besoins du local, est caractérisé en ce que l'on détermine la 50 quantité de chaleur à stocker selon une consigne de charge de référence fonction de la température exté- rieure au local et en ce que l'on corrige la dite consi- gne de charge, au niveau de chaque accumulateur, en fonction du besoin réel demandé à l'accumulateur 55 concerné pendant la période précédente.

Selon une autre caractéristique du procédé de l'invention, pour une zone donnée du local à chauffer, on charge le ou les accumulateurs concernés à une

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valeur telle que le chauffage soit principalement ef- fectué par rayonnement thermique compte tenu de la situation vécue lors de la période précédente.

En outre, la dite correction de charge de chaque accumulateur est notamment réalisée selon la dé- charge dynamique de l'accumulateur concerné.

Par ailleurs, l'installation de chauffage d'un local domestique ou autre, autorisant la mise en oeuvre du procédé de la présente invention, comprenant au moins un appareil de chauffage à accumulation dit

"accumulateur", des moyens de mesure de la tempé- rature extérieure au local, et des moyens de comman- de pour stocker périodiquement une quantité de cha- leur au niveau du ou des dits accumulateurs, est ca- ractérisée par le fait que les dits moyens de comman- de comprennent :

- des moyens pour délivrer une consigne de charge de référence à l'ensemble de l'installa- tion fonction de la température extérieure loca- - des moyens pour corriger la dite consigne de le, charge au niveau de chaque accumulateur, en fonction du besoin réel demandé à l'accumula- teur concerné pendant la période précédente.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe qui en font partie intégrante.

La figure 1 montre schématiquement une instal- lation de chauffage à titre d'exemple conçue selon la présente invention.

La figure 2 montre schématiquement le fonction- nement et la régulation du procédé de chauffage de la présente invention.

Les figures 3a à 3e montrent différentes courbes représentant en fonction du temps :

- une évolution, à titre d'exemple, de la tempé- rature extérieure,

- la relation entre le niveau de charge à atteindre et la température extérieure mesurée,

- l'évolution de la consigne de charge de référen- ce déterminée,

- l'évolution de la quantité de chaleur emmaga- sinée et restituée,

- l'évolution de la température à l'intérieur du lo- cal.

L'invention vise un procédé et une installation de chauffage d'un local domestique ou autre. Bien que plus spécialement développée pour une application au chauffage électrique, la présente invention serait néanmoins applicable à tout type de chauffage par accumulation.

Dans un tel procédé de chauffage, il est connu de stocker périodiquement l'énergie calorifique dans au moins un appareil de chauffage à accumulation, dit

"accumulateur" puis de puiser l'énergie pendant la pé- riode consécutive au stockage.

Du point de vue coût de revient de l'énergie consommée, un tel mode de chauffage est avanta-

geux lorsque l'on peut bénéficier de tarifs différents, par exemple heures pleines ou heures creuses, consentis par l'organisme distributeur d'énergie. Na- turellement, dans ce cas, l'accumulation est principa- 5 lement effectuée pendant le tarif le plus économique,

c'est-à-dire en heures creuses.

Afin de pouvoir tenir compte du climat auquel est assujetti le local à chauffer, on dispose avantageuse- ment d'une sonde placée extérieurement sur la faça- 10 de du local à chauffer.

Le positionnement de cette sonde correspondra à l'orientation des pièces principales et devrait être en dehors de l'influence de sources de chaleur qui pourrait perturber la mesure, telles que par exemple 15 bouche d'extraction d'air, proximité d'une fenêtre,

d'une cheminée de feu ouvert, etc....

La sonde extérieure va donc donner une image de la température extérieure au local, et en fonction de celle-ci, selon la présente invention, on détermine 20 la quantité de chaleur à stocker selon une consigne de charge de référence, puis on corrige la dite consi- gne de charge au niveau de chaque accumulateur en fonction du besoin réel demandé à l'accumulateur concerné pendant la période précédente.

25 A la figure 1 , le local 1 comporte plusieurs pièces 2, 3, 4 dans chacune desquelles sont disposés un ou plusieurs accumulateurs A2i, A31i A32, An, A42 .... re- pérés 5 à 9.

Comme évoqué ci-dessus, la température exté- 30 rieure Te est recueillie au moyen d'une sonde exté- rieure 10, et on contrôle la température intérieure Tj par au moins un thermostat d'ambiance.

Plus précisément, on dispose autant de thermos- tats d'ambiance 0^ ©2, ©3 repérés 11 à 13, que 35 de zones du local à chauffer, c'est-à-dire par exemple

autant que de nombres de pièces 2, 3, 4 du local.

Le nombre et la puissance de chaque appareil de chauffage seront déterminés par l'installateur en fonction de ma structure des pièces, de leurs affec- 40 tations, des déperditions du local afin d'obtenir une répartition judicieuse des masses chauffantes dans l'ensemble du local à chauffer.

Cela étant, il est à noter que, selon la présente in- vention, pour une zone donnée du local à chauffer, 45 c'est-à-dire par exemple pour une pièce, on charge le ou les accumulateurs concernés à une valeur telle que le chauffage soit principalement effectué par rayonnement thermique, compte tenu de la situation vécue lors de la période précédente.

50 Par ailleurs, selon l'état du thermostat d'ambian- ce 11 à 13, on commande la décharge dynamique du ou des accumulateurs correspondant 5 à 9.

Dans une situation idéale, on pourrait imaginer un fonctionnement des accumulateurs sans déchar- 55 ge dynamique. Ce serait par exemple le cas si la tem- pérature extérieure était constante et s'il n'y avait pas de modification du besoin réel demandé à l'accumu- lateur.

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Si pour un accumulateur, on a fréquemment re- cours à la décharge dynamique au cours d'une pério- de donnée, selon la présente invention, on va corriger la dite consigne de charge au niveau du dit accumu- lateur concerné en fonction de cette décharge dyna- 5 mique.

Autrement dit, au cours du puisage, selon la pré- sente invention, on va vérifier comment s'effectue la fourniture de l'énergie, soit par rayonnement, soit par

décharge dynamique. 10

Si l'on constate que ce fonctionnement dynami- que est très sollicité, ou s'il fonctionne pour de lon- gues périodes, il faudra en conclure qu'une consigne de charge légèrement supérieure serait nécessaire.

Le procédé de la présente invention permet cette 15 correction, et l'on compense, uniquement au niveau de l'appareil concerné, la consigne générale, afin d'affiner, pièce par pièce, cette dernière.

Bien que pour déterminer la consigne générale en fonction de la température extérieure, on pourrait 20 utiliser une sonde de mesure de température déli- vrant un signal directement proportionnel à la tempé- rature mesurée, pour améliorer le confort, on mesure dans le temps la température extérieure par l'intermé- diaire d'une sonde dite "intégratrice", apte à réaliser 25 un lissage de la courbe de température mesurée et te- nir compte des écarts de température extérieure en- tre le jour et la nuit.

A titre d'exemple, la figure 3a montre en trait fort, l'évolution de la température prise avec une sonde 30 normale, et en trait fin, l'évolution de la température prise avec une sonde intégratrice. Ces deux courbes sont respectivement repérées 14 et 15.

Sur la courbe 15, prise par la sonde intégratrice, l'écart entre le maximum mesuré et le minimum est 35 moins important. De même, cette sonde permet d'in- tégrer un retard pour parvenir à une même tempéra- ture de seuil, lorsqu'on a des variations importantes entre jour et nuit.

Etant donné que l'accumulation se fait par priorité 40 durant les heures creuses, c'est-à-dire la nuit, période où les températures sont généralement les plus froi- des, une sonde non intégratrice entraînerait des pri- ses de charge importantes qui s'avéreraient excessi- ves si la température extérieure remontait de façon 45 sensible pendant la journée.

Une sonde intégratrice évite ce phénomène et tiendra en quelque sorte compte d'une moyenne

"jour-nuit" et non de la valeur instantanée.

La figure 3c montre la répercution qu'amène la 50 sonde intégratrice sur la consigne en pourcentage de charge. La courbe en trait fort, repérée 16, montre ce que serait la consigne avec une sonde instantanée, alors que la courbe en traitf in, repérée 1 7, montre une demande de charge beaucoup plus faible inhérente à 55 la sonde intégratrice.

L'exemple décrit ci-dessus correspond à une journée d'entre-saisons dont la moyenne de tempé-

rature est de l'ordre de 15 °C et où il n'y a pratique- ment pas besoin de chauffage. Une sonde instanta- née entraînerait inutilement un niveau de charge de plus de 70 % alors qu'une sonde intégratrice limite cette charge à quelques pourcents.

En ce qui concerne la détermination de la quan- tité de chaleur à stocker, selon la présente invention, on définit au moins une relation 30' entre le niveau de charge à atteindre et la température extérieure mesu- rée, afin de faire évoluer la consigne de charge de ré- férence entre 0 % de charge pour un seuil supérieur de température extérieure "Tes" et 100 % de charge pour un seuil inférieur de température extérieure "Tei".

La figure 3b montre un exemple de relation 30' li- néaire utilisée, au moins pendant la nuit, c'est-à-dire dans la phase d'accumulation où le tarif est le plus avantageux.

Dans l'exemple montré, on fixe le seuil supérieur de température extérieure "Tes" à 1 3 °C, et jusque cet- te température, on considère qu'il n'y a pas lieu de charger.

On fixe également le seuil équivalent à 100 % de charge qui correspondent dans le cas de la figure à une température extérieure de 3 °C dans le cas pré- sent.

Outre cette première relation 30' définissant le ni- veau de charge pendant une première tranche horai- re, notamment la nuit, on peut prévoir une seconde re- lation 31' entre le niveau de charge à atteindre et la température extérieure mesurée afin de définir le ni- veau de réserve minimale de charge à conserver pendant une deuxième tranche horaire, par exemple le jour.

Cette seconde relation 31' permettra de faire face à d'éventuelles variations de température impor- tantes dans la journée correspondant à un refroidis- sement du climat.

Dans le cas des figures 3a et 3c, il n'y a pas de charge pendant la deuxième tranche horaire car la température extérieure pendant la période de journée est toujours supérieure au seuil supérieur de tempé- rature extérieure soit 7 °C dans le cas présent.

Il est à noter que ces valeurs de seuil ne sont en aucun cas limitatives et qu'elles sont à adapter en fonction du climat et des caractéristiques du local à chauffer. De même, les périodes d'accumulation ont été choisies arbitrairement entre 22 H et 6 H du matin.

Elles pourraient tout à fait être prévues à d'autres mo- ments et suivre la période de délivrance de l'énergie à un tarif avantageux.

Par ailleurs, comme il a été prévu une possibilité de recharge des accumulateurs pour définir une ré- serve minimale de charge pendant une tranche horai- re moins avantageuse sur le plan du coût de revient, il pourrait aussi être imaginé d'interdire toute charge automatique pendant une tranche horaire pendant la- quelle le coût du kilo Watt serait très élevé. Néan- moins, on pourrait concevoir une dérogation manuel-

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le à cette interdiction pour autoriser, en connaissance de cause, un certain confort.

La figure 3d illustre à titre d'exemple l'évolution de la quantité de chaleur contenue dans un accumu- lateur en fonction des périodes de charge et de dé- charge de ce dernier. La courbe en trait fort, repérée 18, correspond à une sonde instantanée, tandis que la courbe en trait fin, repérée 19 correspond à une ré- gulation avec sonde dite "intégratrice".

Ces courbes correspondent dans le temps avec la température extérieure de la figure 3a qui montre tout d'abord une journée plus rude suivie d'une jour- née beaucoup plus agréable, la température extérieu- re atteignant les 20°C dans l'après-midi.

Avec une sonde instantanée, la consigne de charge 16 aurait provoqué une charge de l'accumu- lateur concerné à plus de 70 %. Pendant la journée suivante, la demande en énergie de chauffage a été faible, et au moment de la période de charge suivante, on reprovoque une charge importante encore sensi- blement voisine d'un taux de 70 %.

Un tel fonctionnement va provoquer une sur- chauffe au niveau du local comme le montre la courbe 20 de la figure 3e.

En revanche, en utilisant une sonde intégratrice, l'évolution de la quantité de chaleur 19 en fonction du temps est beaucoup plus adaptée car la sonde va constater le radoucissement et demander à l'issue de cette journée plus douce un pourcentage de charge beaucoup plus faible et de ce fait, on arrivera à main- tenir une température voisine de celle que l'on s'est fixée, par exemple 20°C, comme le montre par exem- ple la courbe en trait fin 21 .

Il est à noter également qu'avantageusement se- lon la présente invention, on compare de façon conti- nue, au niveau de chaque accumulateur, l'état de sa charge par rapport à la consigne de référence de charge, éventuellement corrigée.

Ainsi, comme le montre la zone 22 de la courbe 1 9 à la figure 3d, si la charge restante dans l'accumu- lateur est supérieure à la consigne de charge 17, on laissera le dit accumulateur hors tension. En revan- che, dès que la charge constatée sera inférieure à la consigne de charge prévue, on le mettra sous ten- sion.

La figure 2 illustre schématiquement une instal- lation de chauffage d'un local domestique ou autre permettant la mise en oeuvre du procédé de la pré- sente invention qui vient d'être décrit.

Comme nous l'avons signalé plus haut, cette ins- tallation comprend au moins un appareil de chauffage à accumulation, dit "accumulateur" 5-9, des moyens de mesure de la température extérieure au local, substantiellement constitués par la sonde extérieure 1 0, et des moyens de commande pour stocker pério- diquement une quantité de chaleur au niveau du ou des dits accumulateurs.

Ces dits moyens de commande comprennent

d'une part des moyens 23 pour délivrer une consigne de charge de référence à l'ensemble de l'installation fonction de la température extérieure au local, et d'au- tre part des moyens 24, 25, 26 pour corriger la dite 5 consigne de charge au niveau de chaque accumula- teur 5-9, 27 en fonction du besoin réel demandé à l'accumulateur concerné pendant la période précé- dente.

Comme nous l'avons vu précédemment, la dite 10 sonde extérieure est avantageusement du type "inté- gratrice" afin de tenir compte des écarts de tempéra- ture extérieure entre le jour et la nuit.

En outre, l'installation comporte, par zone du lo- cal à chauffer 2,-4, au moins un thermostat d'ambian- 15 ce 11, 12, 13.

Par ailleurs, au niveau de chaque accumulateur, il est prévu des moyens de comparaison, agissant de façon continue, pour vérifier l'état de sa charge par rapport à la dite consigne, schématisés ou 28 sur la 20 figure 2.

En outre, chaque accumulateur présente des moyens pour relever le nombre et la durée de l'en- clenchement de la turbine de décharge dynamique, schématisés en 29 sur la figure 2.

25 II est à noter que c'est le thermostat d'ambiance 11 qui, lorsque la consigne de température souhaitée dans la pièce n'est pas atteinte, met en fonctionne- ment le ventilateur interne de l'accumulateur; c'est notamment ce fonctionnement de ventilateur que l'on 30 contrôle pour éventuellement corriger la consigne de

charge de l'accumulateur concerné.

Ainsi, comme le montre la figure 2, chaque accu- mulateur reçoit une consigne C %, qui est ensuite corrigée éventuellement par une charge complémen- 35 taire nécessaire A C%, cette charge totale étant en- suite comparée à la charge restante dans l'accumu- lateur CR%.

Comme évoqué précédemment, si celle-ci est in- férieure à la consigne de charge, on place l'accumu- 40 lateursous tension. Au contraire, si la charge restante est supérieure à la consigne, il n'y a pas lieu de char- ger supplémentairement l'accumulateur.

Pour autoriser une évolution de la consigne de charge de référence entre O % de charge pour un 45 seuil supérieur de température extérieure "Tes" et 1 00

% de charge pour un seuil inférieur de température extérieure "Tei", les dits moyens 30 de commande de l'installation comportent en outre des moyens pour fixer au moins un niveau de charge à atteindre par 50 rapport à la température extérieure mesurée.

Ces moyens 30 sont substantiellement consti- tués par un dispositif électronique qui permet de dé- finir une relation, notamment linéaire, entre d'une part la température extérieure et d'autre part le pour- 55 centage de charge à consigner. Une telle courbe a déjà été décrite précédemment en regard de la figure 3b. Ces moyens 30 sont généralement opérationnels

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pendant la nuit c'est-à-dire lors du tarif préférentiel de consommation.

Pour pouvoir éventuellement charger les accu- mulateurs le jour, à un taux de charge différent de ce- lui de la nuit, les dits moyens de commande de l'ins- tallation comportent avantageusement des moyens 31 pour fixer un niveau de réserve minimale de char- ge à conserver pendant la décharge des accumula- teurs.

Ces moyens 31 sont constitués d'une façon simi- laire aux moyens 30 précités. Les réglages des diffé- rents seuils de jour et de nuit supérieurs et inférieurs

"TeSj, Tesn, Teij, Tein, étant par exemple fixés à l'aide de potentiomètres 32 à 35 gradués en fonction de la tem- pérature extérieure de seuil.

Pour tenir compte de la tarification différente de l'énergie, les moyens de commande présenteront des moyens pour déclencher la charge des accumula- teurs en fonction d'un signal 36 de commande, qui peut être un signal d'horloge ou une fréquence détec- table.

Naturellement, d'autres mises en oeuvre de la présente invention, à la portée de l'homme de l'art, pourraient être envisagées sans pour autant sortir du cadre de la présente demande.

En particulier, il peut être prévu tout un système de relayage permettant de protéger ou de comman- der la présente installation en dérogation du fonction- nement optimal décrit ci-dessus.

Revendications

1. Procédé de chauffage d'un local domestique ou autre dans lequel on stocke périodiquement l'énergie calorifique dans au moins un appareil de chauffage à accumulation, dit "accumulateur" (5- 9), et on puise l'énergie en fonction des besoins du local (1-4), caractérisé par le fait que :

a) on détermine la quantité de chaleur à stocker selon une consigne de charge de ré- férence fonction de la température extérieure au local,

b) on corrige la dite consigne de charge au ni- veau de chaque accumulateur (5-9) en fonc- tion du besoin réel demandé à l'accumulateur concerné pendant la période précédente.

2. Procédé de chauffage selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que, pour une zone donnée (2-4) du local (1) à chauffer, on charge le ou les accumulateurs (5-9) concernés à une valeur telle que le chauffage soit principalement effectué par rayonnement thermique compte tenu de la situa- tion vécue lors de la période précédente.

3. Procédé de chauffage selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que la dite correction de

charge de chaque accumulateur (5-9) est réali- sée selon la décharge dynamique de l'accumula- teur concerné.

5 4. Procédé de charge selon la revendication 2, ca- ractérisé par le fait que l'on contrôle la tempéra- ture intérieure par au moins un thermostat d'am- biance et que l'on dispose autant de thermostats d'ambiance (11-13) que de zones du local à 10 chauffer (2-4).

5. Procédé de chauffage selon la revendication 4, caractérisé par le fait que l'on commande la dé- charge dynamique du ou des accumulateurs (5- 15 9) selon l'état du thermostat d'ambiance (11-13)

associé.

6. Procédé de chauffage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on compare de façon 20 continue, au niveau de chaque accumulateur, l'état de sa charge par rapport à la consigne de référence de charge, éventuellement corrigée.

7. Procédé de chauffage selon la revendication 1, 25 caractérisé par le fait que l'on mesure dans le temps la température extérieure parl'intermédiai- re d'une sonde (1 0), dite "intégratrice", apte à réa- liser un lissage de la courbe de température me- surée et tenir compte des écarts de température 30 extérieure entre le jour et la nuit.

8. Procédé de chauffage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que, pour déterminer la quantité de chaleur à stocker, on définit au moins 35 une relation 30' entre le niveau de charge à at- teindre et la température extérieure mesure afin de faire évoluer la consigne de charge de référen- ce entre 0 % de charge pourun seuil supérieurde température extérieure et 100 % de charge pour 40 un seuil inférieur de température extérieure.

9. Procédé de chauffage selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'on prévoit une premiè- re relation 30' pour définir le niveau de charge 45 pendant une première tranche horaire, et une deuxième relation 31' pour définir le niveau de ré- serve minimale de charge à conserver pendant une deuxième tranche horaire.

50 10. Installation de chauffage d'un local domestique ou autre, autorisant la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 , comprenant au moins un appareil de chauffage à accumulation, dit "accu- mulateur" (5-9), des moyens (10) de mesure de 55 la température extérieure au local, et des moyens de commande pour stocker périodiquement une quantité de chaleur au niveau du ou des dits ac- cumulateurs (5-9), caractérisée par le fait que les

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dits moyens de commande comprennent : - des moyens (23) pour délivrer une consigne

de charge de référence à l'ensemble de l'installation fonction de la température ex-

térieure au local, 5

- des moyens (24-26) pour corriger la dite consigne de charge au niveau de chaque accumulateur (5-9) en fonction du besoin réel demandé à l'accumulateur concerné pendant la période précédente. 10 11. Installation selon la revendication 10, caractéri-

sée par le fait qu'elle comporte au moins un ther- mostat d'ambiance (11-12) par zone (2-4) du lo-

cal à chauffer. 15

12. Installation selon la revendication 10, caractéri- sée par le fait qu'elle comporte une sonde (10) extérieure dite "intégratrice", apte à réaliser un lissage de la courbe de température mesurée et 20 tenir compte des écarts de température extérieu- re entre le jour et la nuit.

13. Installation selon la revendication 10, caractéri- sée par le fait que les dits moyens de commande 25 comportent en outre des moyens (28) de compa- raison, au niveau de chaque accumulateur (5-9) agissant de façon continue, pour vérifier l'état de sa charge par rapport à la dite consigne.

14. Installation selon la revendication 10, caractéri- 30 sée par le fait que chaque accumulateur présente des moyens (29) pour relever le nombre et la du- rée d'enclenchement de la turbine de décharge

dynamique. 35

15. Installation selon la revendication 10, caractéri- sée par le fait que les dits moyens de commande comportent en outre des moyens (30) pour fixer au moins un niveau de charge à atteindre par rap- 40 port à la température extérieure mesurée, apte à faire évoluer la consigne de charge de référence entre 0 % de charge pour un seuil supérieur de température extérieure et 100 % de charge pour un seuil inférieur de température extérieure. 45 16. Installation selon la revendication 10, caractéri-

sée par le fait que les dits moyens de commande comportent en outre des moyens (31) pour fixer un niveau de réserve minimal de charge à 50 conserver pendant la décharge des accus.

17. Installation selon la revendication 10, caractéri- sée par le fait qu'elle comporte des moyens (36) pour déclencher la charge (12) des accumula- 55 teurs en fonction d'un signal de commande correspondant à des tarifications différentes de l'énergie.

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Te-C H f temp.ext. 20 1

F I G . 3 a

12 18 I 0 6 12 18

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Gons.%ChQrge! 16

-17

F I G . 3 c

6 12 18

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ê Office européen des brevets j ^ p p ^ D£ RECHERCHE EUROPEENNE Nuner° "e ien,Mie EP 92 44 0018 DOCUMENTS CONSIDERES COMME PERTINENTS

Catégorie Citation du document avec indication, en cas de besoin, des parties pertki entes Revendication CLASSEMENT DE LA DEMANDE (Int. C1.5 ) US-A-3 975 620 ( DANFOSS A/S)

* abrégé *

DE-A-1 900 667 (SIEMENS AG)

* revendications 1,2,3; figures * DE-A-1 765 580 (BROWN, BOVERI & CIE AG)

* le document en entier *

1.3.5, 10,14

1,7,10.

12 1.10

F24H9/20 G05D23/19

DOMAINES TECHNIQUES RECHERCHES (Int. C1.5 ) F24H

G05D

Le présent rapport a été établi pour toutes les revendications Lies de la ncaercae

LA HAYE Date if achevant de la recherche

22 JUIN 1992 VAN GESTEL H. M.

CATEGORIE DES DOCUMENTS CITES X : particulièrement pertinent a lui seul

Y : particulièrement pertinent en combinaison avec un autre document de la même catégorie A : arrière-plan technologique

O : divulgation non-écrite P : document intercalaire

T : théorie ou principe a la base de l'invention E : document de brevet antérieur, mais publié i la date de dépôt ou après cette date D : cité dans la demande

L : cité pour d'autres raisons

le la même famille, document correspondant

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