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Academic year: 2022

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ENTRETIEN EMMANUEL MACRON

Adrien Naselli · Yannick Mittelette pour TÊTU

EMMANUEL MACRON EX-MINISTRE

Quel bilan dressez-vous du quinquennat de Fran- çois Hollande pour les questions spécifiques aux droits LGBT ?

La loi du mariage pour tous était, à mes yeux, à la fois souhaitable et nécessaire.

Elle constitue un acquis que je défendrai. En revanche la nature du débat, le tour qu’il a pris, ont fracturé la société française. Sans doute n’a-t- on pas assez expliqué le pour- quoi, des ambiguïtés ont vu le jour, qui in fine ont affai- bli tout le monde. Les ques- tions de société nécessitent un débat apaisé et ne doivent jamais être instrumentalisées à des fins politiques pour créer du clivage ou opposer un camp à un autre.

Comment avez-vous per- çu le mouvement social re- présenté par la Manif pour tous ? Aviez-vous en tête les souffrances qu’elle a engendrées chez une grande partie de jeunes – et moins jeunes – qui se sont sentis quotidienne- ment attaqués ?

Après la loi Travail, c’est le mouvement social le plus important du quinquennat.

Avec deux choses : l’indi- gnation de certains qui ne comprenaient pas ce qui était dans la loi, et en même temps une violence que per- sonne n’avait vu poindre.

Certains n’ont toujours pas compris que l’orientation sexuelle n’est ni un choix ni un luxe. En même temps, je pense indispensable de savoir entendre les craintes et les convictions fortes de certains

qui défendent un modèle au- quel ils sont attachés. Je veux conduire un travail de pacifi- cation de la société et de lutte pour l’égalité des droits en application et en actes. Il faut ramener celles et ceux qui se sont opposés au mariage pour tous à comprendre ce qui se passe dans la société.

J’ai défendu le mariage pour tous en tant que citoyen et je le protégerai si je suis élu président. Cette loi n’enlève rien à la famille, elle recon- naît d’autres types de famille.

C’est un enrichissement et en rien un reniement de ce qu’est la famille en France.

Cela montre son importance et sa diversité pour chacun d’entre nous. Mais c’est plus particulièrement le combat contre la souffrance quoti- dienne que vivent les LGBT, surtout hors des métropoles,

Le créateur du mouvement « En marche ! » redistribue les pions de l’échi- quier politique. Les casseroles d’un François Fillon ultraconservateur et la victoire d’un Benoît Hamon à gauche du Parti socialiste font les affaires de l’ancien ministre de l’Économie. Nous l’avons rencontré dans son QG du XVe arrondissement où les helpers courent en tous sens dans une at- mosphère de start-up branchouille. Emmanuel Macron se voit président;

son programme pour les droits LGBT se révèle assez tiède. Il a l’art et la manière pour ménager la chèvre et le chou. Nous avons tenté de percer la carapace enjôleuse de cet animal politique qui choisissait début février de

s’attaquer aux rumeurs sur sa sexualité.

emmanuel macron

entretien politique

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« Il faut arrêter

l’hypocrisie et permettre la reconnaissance des enfants nés par GPA à

l’étranger. »

vu dans les chiffres de SOS Homophobie. Il y a encore beaucoup de régions ou ce n’est pas compris ni accepté.

EMMANUEL MACRON CANDIDAT

Depuis que vous avez annoncé votre candida- ture à l’élection prési- dentielle, vous n’avez ja- mais abordé la question des droits LGBT. Léga- liserez-vous la procréa- tion médicalement assis- tée (PMA) ? Après l’avoir promise, François Hol- lande a décidé d’attendre l’avis du Comité Consul- tatif National d’Ethique (CCNE), qui sera rendu

« au printemps ». Doit-on s’attendre avec vous à ce genre de procrastination politique ?

Je souhaite qu’on avance de manière pédagogique. A titre personnel, je suis favorable à la PMA pour les couples de femmes. 95% des PMA pour les couples hétérosexuels sont thérapeutiques. Il n’y a pas de justification sur le plan théo- rique pour que la PMA ne soit pas décidée. Mais je sou- haite qu’on attende l’avis du CCNE afin qu’il y ait un vrai débat dans la société : si un tel débat aboutit favorablement, je légaliserai la PMA, mais je ne le porterai pas comme un combat identitaire.

Comme le proposait Ma- nuel Valls, le seul can- didat à la primaire de la gauche qui souhaitait un nouveau débat alors que tous les autres, dont le vainqueur Benoît Hamon, proposaient la PMA sans condition ?

Je ne me définis pas par rap- port à lui, ni par rapport à quiconque. Je ne suis pas en train de dire qu’il faut s’enfer-

le monde autour de la table, c’est la fonction du président de la République que de savoir mener un débat de société et le conclure.

Quel est votre avis sur la gestation pour au- trui (GPA)  ? Certains pays pratiquent une GPA «  éthique  » ou «  al- truiste  ». Le candidat à la primaire de la gauche, François de Rugy, souhai- tait l’encadrer en France.

Je ne suis pas favorable à au- toriser la GPA en France. Ce sujet soulève un débat phi- losophique sur la capacité à disposer de son corps et à le

marchandiser. A mes yeux, c’est un débat impossible à trancher. Je lancerai une initia- tive internationale pour lutter contre le trafic d’enfants et des femmes ; il faut s’attaquer à la racine du problème : la GPA très peu payée et subie par les femmes, en Inde par exemple.

En revanche, il faut permettre la reconnaissance des enfants nés par GPA à l’étranger. On ne peut pas les laisser sans exis- tence juridique. Ces enfants participent d’un projet d’amour.

Il faut arrêter l’hypocrisie, et je porterai ce projet pour complé- ter la circulaire Taubira.

Depuis d’innombrables années, les associations trans réclament le chan- gement d’état civil libre et gratuit sur simple dé- claration devant un offi-

XXIe siècle a répondu à ces préoccupations en allégeant la procédure.

Les personnes trans doivent encore passer de- vant le juge. Par ailleurs, de nombreux pays l’ont appliqué comme l’Argen- tine, le Québec ou Malte.

Pourquoi la France ne va pas au bout ?

Cette question repose sur cer- taines conceptions morales et mêmes métaphysiques.

La psyché collective s’est construite autour de croyances religieuses qui sont plus que réticentes devant les évolutions dont vous parlez pour des rai-

sons quasiment ontologiques.

Ces croyances, même laïcisées, ont du poids dans nos socié- tés. Au fond, c’est de notre façon de concevoir l’universel qu’il est question, ainsi que de notre capacité à pratiquer la bienveillance. En quoi donner des droits à quelqu’un vous prive-t-il de quelque chose ? Je constate l’opposition presque indépassable entre d’un côté une souffrance sociale, et de l’autre des indignations radi- cales. La fonction d’un pré- sident n’est pas de prendre parti personnellement sur ces sujets mais d’accompagner le dépassement de certains clivages et de favoriser le dia- logue. C’est pourquoi j’ai beaucoup de respect pour les militants qui mènent des com- bats de longue date pour faire avancer les choses.

«  Concevoir l’universel  » va être compliqué : la Manif pour tous explique qu’elle est prête à parler avec tous les candidats après l’entretien de Jean- Luc Mélenchon dans Fa-

mille chrétienne qui parle

d’une «  confusion  » in- duite par le terme de mariage. Elle déclare que son seul objectif est de « 

faire gagner la fa- mille  ». Quelle est votre

idée de la famille ?

Il se trouve que je suis hété- rosexuel, mais j’ai une famille peu ordinaire : j’ai épousé une femme qui a 24 ans de plus que moi et nous avons fait le choix de ne pas avoir d’enfants ensemble. Ce sont des ques- tionnements qui me sont fami- liers. Elle avait trois enfants, et j’ai maintenant sept petits- enfants avec elle. Il n’y a pas un modèle de famille. On est en train de découvrir que la filiation peut être naturelle ou construite. Il suffit de lire la littérature française : c’est une question qui a toujours existé.

Il faut l’expliquer d’un point de vue anthropologique  : quand un couple de même sexe adopte un enfant ou procrée avec la PMA, il réinscrit l’enfant dans

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ENTRETIEN EMMANUEL MACRON

une filiation. Une famille c’est un couple, des enfants, mais aussi des grands-parents. Ce qui fait le socle d’une famille, c’est le projet d’existence.

Les adolescents LGBT ont plus de risques de tenter de se suicider que leurs camarades hété- ros à cause du manque d’information à l’école et dans les familles. Com- ment comptez-vous lut- ter contre l’homopho- bie en sachant que le moindre ABCD de l’égali- té à l’école crée un tollé ?

Les ABCD ont fait naître une polémique et je ne les réintro- duirai pas. Ils ont renvoyé cer- tains et certaines à leur propre normativité. C’est la preuve que ces enseignements ont été mal présentés. Ce qui est inacceptable, c’est le harcèle- ment des minorités qui existe dans l’environnement scolaire comme familial, dans la rue, dans le voisinage. Comment déconstruire les stéréotypes  ? Pour moi, cela ne passe pas par des manuels ou des guides.

Mais les associations peuvent intervenir dans le temps sco- laire, et beaucoup se battent avec courage.

On se souvient de l’im- mense confusion sur les études de genre trans- formées en «  théorie du genre » par la Manif pour tous – entre autres. Doit- on considérer que la men- tion du sexe sur les pa- piers est essentielle  ? En Allemagne, en Australie, on peut choisir un « genre neutre  ». Avez-vous ré- fléchi à cette question ?

Je ne suis pas sûr que la re- connaissance d’une indéter- mination permette de régler le problème. C’est plutôt la reconnaissance des différences qui est importante. Il n’y a pas de genre neutre, mais une orientation personnelle, ce de quoi on est fait, les hasards de la vie, les doutes qu’on peut avoir, qui font que chacune et chacun est singulier. Ne créons pas un grand tout qui nous acquitterait sur le plan moral. Il faut une politique de la reconnaissance, de la consi- dération, accepter pleinement que des gens soient différents.

Ils ont une place pleine et en- tière dans la société. Beaucoup de ceux qui devraient défendre cela ne le font pas, et j’ai du mal à le comprendre – je pense en particulier à certains catho-

liques qui prônent l’esprit de bienveillance par ailleurs.

QUI ÊTES-VOUS EMMANUEL MACRON ?

En tant qu’ancien ministre de l’Economie, l’égalité des droits ne figurait pas en première ligne de votre portefeuille. Estimez-vous être armé intellectuelle- ment pour penser les en- jeux de société ?

Oui car je m’y suis toujours intéressé. Mes années de philo- sophie m’y ont beaucoup aidé.

Ma réflexion est continue même si mon exercice ministériel ne portait pas sur ces sujets-là.

Laurence Haïm  –  et d’autres – voient en vous le Barack Obama fran- çais. L’ancien président des Etats-Unis avait un talent certain pour par- ler aux communautés et en particulier à la commu- nauté LGBT. Or en France, l’idée de communauté est controversée. Comment l’appréhendez-vous ?

La psyché française aurait ten- dance à dire : « Il est multicul- turaliste, c’est terrible, il va divi- ser la République  ». Mais il y a

des communautés sur le plan religieux, géographique, sur la base de l’orientation sexuelle.

Elles sont là. Ai-je envie de les traiter comme des communau- tés  ? Non, car cela comporte un aspect fermé. L’entre-soi rend toujours bête. Il n’y a rien de pire quand, autour d’une table, par exemple, il n’y a que des hommes. Les communau- tés renvoient à des réflexes. La France est une République diverse et indivisible. Cette di- versité est un trésor. Au fond, j’ai une vision assez classique de la République.

Et Justin Trudeau  ? Lui aussi accorde une grande attention aux minorités. Il a été jusqu’à défiler dans trois Marches des fiertés différentes en une seule saison avec toute sa fa- mille. Vous êtes-vous déjà rendu dans une Marche ?

Oui, avant de devenir ministre.

C’était à Paris. Justin Trudeau est très inspirant, il est dans son siècle. Ceci dit le Canada est une société totalement multiculturelle. En France, il faut assumer de pouvoir par- ler à tout le monde. Certaines personnes vont voir d’un très mauvais œil que je vous accorde un entretien. Je leur dirai  : «  Vous n’avez rien com- pris ». De la même manière, le fait que des gens de la commu- nauté LGBT aient mal pris le fait que je rencontre des abbés, que j’aille chez Philippe de Vil- liers ou que Geneviève de Fon- tenay vienne à mon meeting, c’est idiot aussi. Je ne partage pas leur avis sur les sujets de société et bien d’autres points.

Toutefois, il faut non pas mettre des murs partout mais bâtir des ponts. La seule chose qui ne sera jamais acceptée, ce sont les dis- cours de haine et d’exclusion.

N’est-ce pas un pari ris-

qué d’ouvrir autant la

porte ? Geneviève de Fon-

tenay par exemple était

devenue en octobre l’une

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mer à la tribune…

Je ne la connaissais pas ; elle m’a dit qu’elle était venue à mon meeting de Lyon pour voir si je n’avais pas «  une banque à la place du cœur ». Si je peux convaincre des gens de changer, j’en suis très heureux.

Les meetings pour des gens qui sont déjà convaincus, c’est gri- sant, mais ce n’est pas la fina- lité. J’assume cette ouverture : quand je me déplace dans une ville, j’informe tous les élus, à l’exception du Front national.

Comme vous, la Manif pour tous estime n’être « ni de droite ni de gauche

» et Ludovine de la Ro- chère vous fait des ap- pels du pied. La rencon- trerez-vous ?

Je rencontrerai toutes celles et ceux qui le veulent. Que je reçoive des associations LGBT ou la conférence des évêques de France, je leur tiens le même discours. En revanche, si elle veut être honnête, il me semble que la Manif pour tous a choisi son camp sur le plan politique…

De multiples person- nalités vous rejoignent comme Marik Fetouh, l’un des adjoints d’Alain Juppé. Il avait créé la pre- mière association LGBT de Bordeaux. A l’heure où Laurent Wauquiez sup- prime des subventions régionales aux associa-

Il est vital. Quelque part, notre mouvement « En marche ! » en vit aussi car nous sommes entre une association et un parti. Les associations cor- respondent à l’ambition que nos concitoyens portent au- jourd’hui : être des acteurs de leur propre cause. Je travaille pour qu’on puisse le promou- voir. C’est une énorme erreur que des élus, sur des bases par- tisanes, décident de supprimer les subsides d’associations.

Pourquoi avoir décidé de démentir les rumeurs sur votre sexualité alors que celles-ci n’excédaient pas le cadre des «  dîners en ville  » parisiens, comme vous le disiez vous-même ? Peu de gens connaissent Mathieu Gallet [le PDG de Radio France, ndlr] en de- hors des médias et des po- litiques…

Détrompez-vous. Il y a des tas de gens qui connaissaient la rumeur, même en province.

La coiffeuse de ma chargée de presse [ils se jettent un regard complice] lui a dit que je ne serai jamais président car un homosexuel ne pourra jamais devenir président de la République... Il se trouve que je connais très mal Ma- thieu Gallet, je l’ai vu trois ou quatre fois et uniquement à titre professionnel lorsque j’ai fait des interviews à la radio.

Cette polémique était folle et deux choses sont odieuses derrière le sous-entendu : dire qu’il n’est pas possible qu’un homme vivant avec une femme plus âgée que lui soit autre chose qu’un homosexuel ou un gigolo caché, c’est miso- gyne. Si j’avais eu 24 ans de plus, personne ne l’aurait pensé.

Et c’est aussi de l’homophobie.

Si j’avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais.

vertement gays ou les- biennes  ? A l’Assemblée nationale, on ne compte que Sergio Coronado (EELV) et Franck Ries- ter (LR), soit 0,3% des dé- putés. A la Chambre des Communes du Royaume- Uni, on compte trente dé- putés ouvertement gays ou lesbiennes  ! Des fi- gures comme Bertrand Delanoë n’avaient-elles pas ouvert la voie il y a presque vingt ans ?

Je suis sûr qu’il y en a plein d’autres. Certains ne le disent pas. Le champ politique est mâle dans tout ce que cela re- présente. Il manque de civilité.

Il est très dur à la fois pour les minorités et pour les femmes.

Vous faites beaucoup appel aux femmes dans votre campagne. D’où vous vient cet engage- ment féministe ?

J’ai été élevé par des femmes, ma grand-mère, ma mère. Ma femme est en même temps ma meilleure amie. Moi-même, pourtant, je pâtis des repré- sentations habituelles. J’ai une culture rentrée qui est trop normative et contre laquelle je travaille. Les réflexions des femmes qui travaillent avec moi m’ont fait bouger. C’est très appauvrissant de ne pas être féministe. Pour changer la politique, il faut être féministe, c’est une obligation morale.

Ce n’est pas parce qu’on met trois femmes au gouvernement que les choses changeront.

Que pensez-vous des ar- guments qui disent que l’orientation sexuelle, pour une personnalité publique, fait partie de la vie privée  ? Tous les pré- sidents de l’Histoire ne se sont-ils pas de facto affi-

Pour l’élection présidentielle, les gens veulent, et ce n’est pas illégitime, savoir qui vous êtes dans le moindre détail.

Vous-même, pourquoi avez-vous choisi de mettre en scène votre couple avec Brigitte Trogneux, là où Benoît Hamon, par exemple, est beaucoup plus discret ?

J’ai décidé de ne pas me ca- cher. A la fin des fins, cela vous rattrape parce que les Fran- çais vous prennent dans votre totalité. Si je pars en vacances avec ma femme et que les gens prennent des photos, je ne vais pas me cacher dans un bun- ker. Nous sommes un couple atypique mais je l’assume. A l’inverse, si je créais ce couple juste pour l’image, ce serait une pure mise en scène.

Emmanuel Macron, toutes les personnes qui vous ont fréquenté dans votre jeunesse, au lycée Hen- ri IV par exemple, disent à quel point votre person- nalité séduit. Êtes-vous conscient de votre côté sé- ducteur et n’avez-vous pas l’impression de vous repo- ser dessus ?

Me reposer, non. Cela ne me caractérise pas. J’aime les gens et j’aime ce que je fais. Si c’est cela qui séduit, tant mieux. Pour être honnête, je ne m’aime pas beaucoup. C’est peut-être pour cette raison que je fais tout cela.

J’aime casser les murets qui peuvent se dresser entre deux personnes et qui empêchent la communication. J’ai besoin de toucher, de passer du temps, de regarder en face. Il y a des gens qui n’aiment pas les autres. Je ne cherche pas à séduire pour obte- nir quelque chose, car séduire, ce n’est pas aimer les gens, c’est s’aimer soi-même. 

“Le champ politique est mâle dans tout ce que cela représente.

Il est très dur à la fois

pour les minorités

et pour les femmes.”

Références

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