• Aucun résultat trouvé

celui Qui A perdu SON NOM

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "celui Qui A perdu SON NOM"

Copied!
21
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

ALAIN BORVEAU Est né le 24 juillet 1933 d'une famille de marins bretons ; ce qui explique sans doute son goût pour les voyages. Très jeune, Alain Borveau s'est senti attiré par le Grand-Nord.

Il entreprend son premier voyage à 19 ans... Il est encore lycéen. Avec la bourse Zellidja (20.000 anciens francs), il part pour la Laponie en auto-stop !

Deux ans plus tard, il séjourne un été et un hiver en Laponie. Le récit qu'il nous donne aujourd'hui dans ce livre est celui de son « hivernage » en 1955 au pays des rennes.

En 1956, il traverse l'Islande du Sud au Nord en jeep et à dos de

(3)
(4)
(5)

cElui Qui A pERdu

SON NOM

(6)

© by Spes, Paris 1960.

(7)

AlAiN bORVEAu LAURÉAT dE lA FONdATiON NATioNAlE ZEllidjA

cELui Qui A p E R d u SON NOM

illustrations de michel gourlier d'après des documents de l'auteur

SpES — pARiS

(8)

A SYLVIE, MA FILLE.

A MES AMIS LAPONS.

(9)

« Est-ce que nous n'avons pas senti qu'ils étaient un peu nous-mêmes, étant de la même rive que nous, bien qu'on dise l'autre rive. »

(C.F. RAMUZ, Le Grand Printemps.)

C'était à l'aube de l'histoire humaine... Lentement, la vie reprenait ses droits sur les vastes étendues désertiques du Nord de l'Europe que les glaciers venaient d'abandonner.

Déjà, la végétation atteignait les rives de l'Océan Arctique : mousses timides, humbles lichens qui devraient attirer bientôt les hardes d'élans et de rennes sauvages fuyant la chaleur revenue. Mais ici, c'est la chaîne, l'implacable loi de la faim. Le lichen appelle le renne, lequel est la proie des ours, des loups, des « gloutons », et le chasseur arrive enfin avec ses arcs et ses flèches. Ainsi vinrent les Hommes du Renne. Ainsi vinrent les Sabmeladshak ou — comme on devait les nommer plus tard — les Lapons.

C'était à l'aube de l'histoire humaine, et c'est encore de nos jours, à l'heure des fusées pour la lune et des cerveaux électroniques. Ils sont toujours là les Lapons, tels qu'ils étaient venus, un peu plus riches seulement de l'expérience acquise au cours des âges et de leurs errances, façonnée par eux en une civilisation qui compte parmi les mieux adaptées au rude milieu polaire. Mais cette civilisation, de quoi est-elle faite ? D'où leur vient-elle ? Qui leur apprit

(10)

l'élève des rennes, la marche à skis, l'usaqe du tambour magique ? Ce qu'on en sait ? Bien peu de choses encore...

C'est pour répondre à toutes ces questions que j'ai pris la route. Avec mes fiches, mes cartes, mes questions sèches et indiscrètes, je suis parti rencontrer l'indigène ; mais c'est

l'homme que j'ai trouvé : l'Homme tel qu'en lui-même, avec ses faiblesses, avec aussi son grand cœur, sa présence, son amitié...

Le Lapon, à sa façon, est aussi un poète. Derrière ses déclinaisons, derrière la sonorité parfois rocailleuse des mots, la langue lapone recèle en effet maints trésors. Ce qui surprend le plus agréablement, dès l'abord, c'est la richesse du vocabulaire. Il existe, en effet, un nombre assez surprenant de mots servant à désigner tout ce qui a trait à la nature, à la vie des plantes ou des bêtes. Chaque catégorie de rennes porte le nom que lui vaut son âge ou sa livrée. Encore le Lapon utilise-t-il souvent de subtiles périphrases qui émaillent son langage fleuri. Ainsi l'ours a-t-il reçu le nom familier de « vieil empelissé ». Quant au renne adulte de sept ans et plus, il a déjà tant vécu qu'on ne le nomme plus que namma-lahpe : « Celui-qui-a-perdu- son-nom »...

Ce nom n'est cependant pas tout à fait perdu puisqu'il a donné son titre au récit qu'on va lire.

(11)

I

L'ATTELAGE DE PAAVA LANTA

U galop, une silhouette jaillie de l'ombre des conifères, le crissement brusque des patins sur la glace... Et le choc ! Comme une poussière d'étoiles épin- glées soudain à la nuit arctique...

— Paava Länta ! avait crié Niilas.

Et puis, rien. Le seul silence de la taïga. Un trou noir.

Le vide.

Une à une, les étoiles s'étaient éteintes dans ma tête. Je m'ébrouai machinalement au creux de la baignoire que mon corps avait imprimée dans la neige. A tâtons, je récu- pérai ma toque de fourrure et me redressai, face à mon guide.

Le Lapon se tenait tout raide, le visaqe pâle, hébété :

— Tu l'as vu ?... Comme un démon, dans son kerres (1) ! Les mots sortaient difficilement d'entre ses lèvres viola- cées. Ses mâchoires claquaient nerveusement.

— ... l'attelage de Paava Länta !

1 Voir le lexique lapon-français à la fin du livre.

(12)

Quelle nouvelle fable l'esprit de Niilas s'ingéniait-il à tramer ? Ce n'était pourtant pas l'heure des énigmes. Il nous restait encore une bonne dizaine de milles à par- courir et nous devions faire vite si nous voulions trouver deux places libres à l'office de Noël.

— Allez, Niilas, du nerf ! A ce train-là, nous ne serons tout juste au village que pour fêter le retour du soleil !

Et lui décochant une bourrade, je m'arc-boutai au traî- neau. Nous n'avions que trop attendu. La lourde carcasse en bois qui, en versant, s'était engagée sous la neige, y était déjà presque entièrement soudée. Le renne s'impatien- tait, humant l'air, cognant du sabot, prisonnier de ses har- nais emmêlés.

Le Lapon déganta ses moufles et se pencha sur l'éche- veau. Avec une patience infinie, ses petits doigts lestes se faufilaient entre les boucles de cuir durci. Lorsqu'enfin les nœuds semblaient résorbés, stupidement l'animal tirait sur ses traits et tout était à refaire.

— Fesmang !... Il va bien réussir à rompre les brides, le fou ! Elles sont aussi cassantes que du poisson sec...

Et Niilas recommençait à se battre avec les courroies.

Ahanant, soufflant, s'aidant des mains, des pieds et des dents, on eut dit un pantin à fil, renversé sur le dos. Le léger voile de brouillard qui naissait à ses lèvres s'irisait des lueurs fantasques de l'aurore boréale. Vifs et futés, ses yeux s'embrasaient alors l'espace de quelques secondes, deux minuscules boules incandescentes virevoltant sous les lourdes paupières bardées de cristaux. Une longue mèche brune échappée du bonnet lui balayait continuellement les pommettes. Entrevu sous cet angle, le masque de l'homme semblait presque comique. Grotesque. Pourtant l'homme avait peur !

— Il fallait le prévoir, ruminait-il sans cesser de mâ- chonner son cuir. Noël... Seidtaja'vre... Paava et son renne blanc : c'était donc vrai !

(13)

— Assez de sornettes, Niilas ! Tiens, tu ferais mieux de songer à changer la cheville arrière du patin, elle s'est à moitié fendue.

Le Lapon ne répondit pas. Pour le moment, toutes ses pensées se cristallisaient autour de cet hurluberlu dont l'attelage avait traversé la piste, juste sous les pattes du nôtre. Quant à l'office, il ne devait guère s'en soucier. En se cachant dans le fond de l'église, personne ne s'aper- cevrait de notre retard, pas même le Pasteur avec ses grosses lunettes. Personne, sauf le bedeau. Et puis le Christ aussi, sur la grande croix. Le Christ, lui, connais- sait mieux que quiconque la loi du Grand-Nord, mais pas le bedeau... D'abord, c'était un Finnois. Ces gens du Sud, allez donc leur faire entendre quelque chose ! Il ferait sûre- ment une remarque...

Niilas ponctua ses réflexions d'un jet de salive. Rejetant la tête sur l'épaule, il s'essuya la bouche dans le poil de sa tunique. Puis le poignard se remit, dans sa main, à mordre le bois.

... Bah ! On se rattraperait tout de suite après, dans la petite « chambre d'église » où logeaient les gens des alen- tours venus pour l'office. Là, au moins, il faisait bon être, et puis chaud aussi. On se retrouvait entre bergers, non seulement du district, mais parfois même de Norvège ou de Suède... Aussi, au dîner, les langues se déliaient vite, surtout avec le schnaps et l'aquavit ! Et les bassines de viande, les galettes...

— Le renne ! Il va casser sa bride !

Je m'éloignai pour calmer la bête. Il neigeait à nouveau.

L'aurore s'était fanée. Encore quelques fibres pâlottes et bientôt l'obscurité serait totale. Le Lapon s'éclipsa. Seul dans le silence, je sentis un trouble étrange m'envahir.

Je frissonnai. Un nom m'était venu aux lèvres, Paava...

Vovons, ressaisis-toi ! Ce froid, ces jours sans soleil, cette nature inerte ont bien pu te tourner la tête, mais ce n'est

(14)

pas une raison pour donner dans les frayeurs de Niilas ! Pourquoi ces frayeurs, au reste ? On venait d'amorcer la descente vers le lac quand un traîneau surgit sans crier gare de derrière un sapin. Pour l'éviter, le berger dut faire faire un écart à son renne et nous avons déboulé le flanc du ravin jusqu'ici... Quoi de plus simple ? Mais l'autre, où pouvait-il filer si vite ? Pas au village, il aurait pris la piste ! Non, il lui tournait carrément le dos. Est-ce une heure pour courir ainsi, un soir de Noël encore !... Et com- ment Niilas a-t-il fait pour le reconnaître, alors qu'on ne distinguait qu'une vague silhouette recroquevillée dans l'étroite nacelle du kerres ?

Mon guide réapparut soudain à ma droite, taillant dans un sarment une cheville pour le patin. Voudrait-il seule- ment s'expliquer ?

— Tu as de bons yeux, Niilas Niia, j'en conviens... Mais pourrais-tu me dire comment tu as pu identifier ce type que nous avons croisé, là-haut ? Avec ce temps de chien, on n'y voit pas à deux mètres !

— Deux mètres... Cinq, peut-être. Oui, tu as raison, quel temps !

— Alors, cet homme ?

Niilas fit glisser innocemment le fourreau de son bonnet sur son front ; pas de trop, tout de même, pour pouvoir m'observer à la dérobée.

— Alors ? répétai-je... Tu le connais donc ?

— Moi, non... Mais certains, oui. Du moins, c'est ce qu'ils racontent. Aslak, par exemple, le sourd de Muotkalompolo...

Inutile d'insister, le Lapon n'en dirait pas plus. Qu'y avait- il d'ailleurs de plus à dire ? Expliquer l'explosion du traî- neau au bas du ravin ? L'avant du patin avait dû heurter un roc à fleur de glace. La trace en était bien visible dans le bois meurtri par le choc...

— Voilà qui est réparé. On peut y aller, fit Niilas sitôt qu'il eut achevé d'arrimer nos sacs.

(15)

— Attends un peu, tu as vu cette pierre ? C'est elle qui nous a catapultés en l'air tout à l'heure !

De la pointe de ma botte, je dégageai une fine arête de roc enchâssée dans la glace du lac. Un sourire ironique

salua ma découverte.

— Une pierre ? Un écueil, tu veux dire... Un fameux, même, quand les eaux sont libres ! Le Stalo du lac Seid- taja'vre, le Stalo de Paava Lanta...

Et Niilas fit claquer sa langue, pour le renne dont il cingla les flancs d'un coup sec de la lanière. La neige crissa sous l'esquif et, s'arrachant brusquement, l'attelage nous emporta droit sur Seidtaja'vre.

Après une heure de course folle sur les derniers res- sauts du massif et le long détour de l'enclos communal, le village nous apparut. D'abord, un vaque archipel de lumières papillotant de loin en loin autour du carré sombre de l'école nomade. Derrière, à l'écart sur une éminence, se découpait dans l'encre du ciel la flèche pâle de l'église.

Les cloches tintaient à la volée, là-bas, à plus d'un mille encore. Malgré le chant des patins dans les rails, on les entendait s'entre-choquer comme si elles étaient là, sur nos têtes. L'une d'elles semblait fêlée. Le gel, sans doute. Elle claquait d'un son mat, enroué, le souffle court. A la traîne, elle aussi ! Ils comptaient sur elle pour l'hiver, mais voilà qu'elle avait flanché. Et les hommes, combien en flanche- rait-il cette année ? Les hommes, ça casse tout comme les cloches, sans prévenir. Ainsi le vieux Païvio qu'on avait retrouvé avant-hier agrippé à la porte de sa hutte ; il y avait au moins dix jours qu'il était là, gelé tout debout...

— Tu l'entends, il s'en donne à cœur joie, le Finnois.

Ce ne peut être que la fin pour qu'il sonne avec tant d'ar- deur ! Il a hâte de fermer l'église, des fois qu'on s'en prendrait à sa part de saumon....

(16)

Des groupes se faufilaient entre les rafales. Les uns après les autres, nous les dépassions tandis que l'attelage peinait sur la butte. C'était bien la fin de l'office.

— Buorre Juov'la, Bon Noël !

Nos bottes se plantèrent au sol pour stopper l'élan de la bête. J'aidai Niilas à garer l'attelage entre les traî- neaux qui jonchaient de leurs squelettes noirs l'étroite pla- te-forme de neige foulée, devant la « chambre d'église ».

Un filet de lumière coula par la porte, suivi d'un duel de voix rauques qui s'éteignit dans le grincement des gongs.

La cabane venait de pondre un gros œuf de fourrure.

— Ah ! voilà Magga qui joue les majordomes ! Celle-la, il lui faut toujours se donner de l'importance, diraient les mauvaises langues.

Elle me tendit le balai avec autorité.

— Tiens, Ranska, brosse tes bottes. On est dans le monde, ici !

Du monde, certes, il n'en manquait pas dans ce réduit.

Et du bruit, et des lumières, et de la chaleur aussi. Ils étaient bien une trentaine venus de tous les camps à la ronde, rutilant dans leurs habits de fête zébrés de galons multicolores. Et tous avaient déjà choisi leur place. Une affaire que de se placer ! Pas trop près de l'âtre à cause de la fumée du bouleau humide, ni trop près de l'entrée à cause des vents coulis. Là, à cette table en coin, on serait bien. Et en bonne compagnie !

En face de nous, la vieille Kuhmunen qui suçotait cons- ciencieusement son brûle-gueule. A côté, Joanas Kilola de l'autre rive du Kevo. Un joyeux drille, ce berger ! Et puis Per Aïkio, son patron, le plus riche propriétaire de rennes, disait-on. Encore que nul n'aurait voulu l'affirmer, car il devait bien en cacher plus qu'il n'en avouait. Pour le fisc, bien sûr !

— Alors, Monsieur Ranska, vous voilà redescendu a u village ?

(17)

Le bedeau venait de s'asseoir à mon banc. Il me tendit la cafetière :

— On ne vous a pas vus à l'office, ce soir, avec Niilas...

Toujours les rennes, non ? Il avait l'œil à tout !

— Ceux du troupeau, non. Plutôt le renne de l'attelage qui s'est emballé ! Nous nous sommes retrouvés les quatre fers en l'air... Rien de grave, si ce n'est pour le traîneau dont il a fallu remplacer une cheville. Et Niilas a dû en chercher le bois jusqu'au-dessus de Seidtaja'vre...

— Seidtaja'vre, le lac du Stalo !... Que de fables n'ont- ils pas racontées sur ces deux malheureuses caillasses échouées un jour on ne sait d'où en plein courant ! Tout ça depuis le mariage d'Aslak... Pas vrai, Aslak ? Depuis ton mariage avec Siri...

Assis à ma droite, l'auguste vieillard ne soufflait mot, trop occupé à triturer de la pointe du couteau un boîtier acoustique.

— Il ne risque pas de répondre, gloussa Magga. Et s'il s'acharne à réparer lui-même sa « boîte à oreilles », il sera sourd à vie d'ici peu !

Aslak... le sourd... Ce nom me disait quelque chose. N'était- ce pas lui dont m'avait parlé Niilas en venant, au sujet de Paava Länta ? Je cherchai des yeux mon guide, mais celui-ci s'était éclipsé.

— Vous connaissez l'histoire, au moins ? me demanda le bedeau.

— Non, je ne pense pas. Mais je brûle de l'entendre...

(18)

II

STALO FINIT MAL

L Finnois se racla la gorge pour se faire une voix claire. Puis, ayant écrasé sa chique dans le fourneau de sa pipe, il commença son récit :

— C'était au début du siècle. Quant à vous préciser la date ?... Enfin, peu importe ! Un automne de ces années-là, donc, Aslak vint au presbytère au retour de la migration d'été. Les autres bergers traînaient encore sur les flancs du Koarvikods, mais lui avait déjà talonné ses bêtes jus- qu'au village pour y rentrer le premier. Le Pasteur partait en voyage le jour-même. J'étais chez lui pour l' aider à ficeler son coffre lorsqu'Aslak poussa la porte. Un beau gars, à l'époque ! Taillé dans la chair vive, solide, musclé.

Et riche, déjà ! Depuis longtemps, chacun faisait allusion au penchant du jeune homme pour Magga, si bien que notre Pasteur, devant cet empressement à lui rendre visite, en avait conclu à quelque histoire de mariage et, à mots cou- verts, l'avait amené à lui confier ses projets.

» — Les gens disent bien des choses, avait répondu Aslak, Magga la première... Vous connaissez Siri, Siri de

(19)
(20)

A L A I N B O R V E A U ( S u i t e )

poney ; il lui f a u t vaincre les im- m e n s e s p l a t e a u x d e laves e t d e glace...

De ses voyages e n Laponie, il a rap- p o r t é de n o m b r e u x o b j e t s , c o s t u m e s et dessins d ' e n f a n t s , q u ' i l a e x p o s é s en 1 9 5 7 a u M u s é e P é d a g o g i q u e .

Alain Borveau est m e m b r e d e la sec- tion d ' é t u d e s d e la Société d e s Explo- r a t e u r s Français. Il a fait les Beaux- Arts, ce qui lui a p e r m i s d ' i l l u s t r e r de n o m b r e u x livres. Il p r é p a r e a c t u e l l e - m e n t u n e t h è s e d e D o c t o r a t e n Sor- b o n n e sur l'Art d e s Peuples Polaires, sous la d i r e c t i o n d u Professeur Jean Malaurie.

Cela dit, Alain Borveau s ' a p p r ê t e à d ' a u t r e s g r a n d s voyages... e t à nous r a p p o r t e r d ' a u t r e s livres p a s s i o n n a n t s

(21)

Celui qui a perdu son nom

par Alain BORVEAU

« Celui Qui a Perdu son Nom », quel titre étrange ! « Celui Qui a Perdu son Nom » n'est ni un homme, ni un adoles- cent ; c'est un renne si vieux et si « sage » que les Lapons du Grand-Nord ne l'appel- lent plus qu'ainsi : Namma-lahpe, ou

« Celui Qui a Perdu son Nom ».

Un jeune explorateur — Alain Borveau

— a vécu de longs mois en Laponie et avec les Lapons, il a partagé la vie des bergers de rennes et il raconte cette grande aven- ture humaine. Aventure ? C'est bien le terme qui convient : aventure extraordi- naire et authentique. Audace, générosité, courage, amour de la liberté, sens du voyage et de la découverte, soif de connaître les autres Hommes avec leur Histoire, leurs coutumes et leurs façons de vivre : toutes ces richesses se trouvent dans les pages de « Celui Qui a Perdu son Nom ».

Tour à tour mouvementé, fort en « sus- pense », insolite, teinté d'une touche de poésie vraie, débordant d'action, « Celui Qui a Perdu son Nom » est plus exaltant qu'un roman : C'est le Grand Livre de la Laponie et des Lapons

Imprimé en France

Références

Documents relatifs

[r]

Ce sont les qualités professionnelles, la combativité et la constance de cette équipe très fémi- nine qui nous permettent d'obtenir des résultats aussi satisfaisants pour la plupart

Comme à l’habitude nous avons par cipés aux fes vités de la Saint Vin- cent Tournante le 25 janvier 2020 à Gevrey Chamber n, en par cipant au tradi onnel défilé des

Paragraphe 18 du premier alinéa de l’article 4 du Règlement sur la diffusion de l’information et sur la protection des renseignements personnels : Frais de déplacement pour

Ainsi, Aristote va dé-construire, dés-obstruer, selon les expressions d’Emmanuel Faye, toute la pensée de Platon pour se poser comme un penseur inévitable dans

Avec cinq graduations intermédiaires au minimum, celui-ci donne 40 configurations possibles qui incluent les deux qui viennent d’être mentionnées.. Pour L variant de 24

On peut maintenant varier l'espacement des traits verticaux, varier les sons en dessinant des traits de couleur correspondants à des sons… ( ex : traits verticaux bleus frappe dans

Dans sa série La ville dont personne ne connaissait le nom, Jean-François Manicom nous propose à nouveau de nous faire happer par la vie nocturne.. Mais contrairement à l’apparition