• Aucun résultat trouvé

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE EN LICENCE GÉOGRAPHIE ET AMÉNAGEMENT

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "GUIDE MÉTHODOLOGIQUE EN LICENCE GÉOGRAPHIE ET AMÉNAGEMENT"

Copied!
66
0
0

Texte intégral

(1)

Sorbonne Paris Cité

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE EN LICENCE GÉOGRAPHIE

ET AMÉNAGEMENT

UFR Géographie, Histoire, Economie et Sociétés

Département de Géographie

(2)

Sommaire

1

Sommaire

Avertissement ... p. 2

Le commentaire de documents ... p. 3

La dissertation ... p. 7

Trouver l’information géographique ... p. 13

La fiche de lecture ... p. 17

Citer ses sources : la bibliographie ... p. 25

Tableaux et graphiques ... p. 35

Cartographie et sémiologie graphique ... p. 51

L’état de la question ... p. 63

Index ... p. 65

(3)

2

Avertissement

Ce guide méthodologique est destiné prioritairement aux étudiants de la licence géographie et aménagement de l’université Paris-Diderot. Il a été préparé par les enseignants- chercheurs du département de géographie qui interviennent en licence. Le guide est constitué de 8 fiches méthodologiques qui reprennent les principales méthodes de travail et les savoir-faire indispensables à une formation de géographe en 1er cycle universitaire.

Chaque fiche est suivie d’exemples ou d’exercices qui permettront aux étudiants de s’entraîner et de voir quelles sont les principales erreurs à éviter. Ce guide doit avant tout être utilisé comme une aide qui vient en appui aux unités d’enseignement qui délivrent le socle de connaissances et de savoir-faire essentiels en géographie. Son utilisation comme mémento est ainsi conseillée de la 1ère à la 3e année de licence, en fonction des besoins particuliers de l’étudiant.

Pour l’équipe pédagogique François Bétard Responsable de la Licence Géographie et Aménagement

(4)

Fiche « Le commentaire de documents »

3

Le commentaire de documents

Quels sont les objectifs du commentaire de documents ?

Objectif géographique : faire émerger un questionnement géographique

Comme pour la dissertation, le commentaire de documents permet à l’étudiant de se préparer au travail de rédaction d’un mémoire ou d’une étude. A partir d’un ensemble de documents de types différents, il s’agit de faire émerger un questionnement géographique et d’apporter une réponse organisée aux questions identifiées. Ce questionnement géographique a souvent trait à l'analyse d'objets géographiques et aux relations qui les lient, à la mise en valeur des différenciations dans l’espace, à l’identification des caractéristiques universelles et singulières des lieux, à la mise en valeur de phénomènes fonctionnant à différentes échelles.

Objectif d’apprentissage : améliorer vos capacités…

à observer finement les documents

à les analyser de manière critique, à en discuter le contenu

à hiérarchiser des observations tirées des documents et hiérarchiser les documents eux-mêmes en fonction du sujet globalement posé

à construire un ensemble cohérent à partir d’éléments divers, parfois disparates à distinguer les faits, les processus structurants de ceux qui semblent plus conjoncturels

à cerner les limites d’un sujet, à le problématiser à organiser une réflexion géographique.

Gardez bien à l'esprit que votre commentaire se situe à un niveau de formation donné : les attendus en L2 ne sont pas ceux du L1, eux-mêmes différents de ceux auxquels vous avez pu être confronté dans le secondaire. Vous devez mobiliser dans le commentaire votre culture générale géographique ainsi que les connaissances acquises dans le cadre du cours,

Méthode recommandée : cinq étapes

1) Examiner le sujet qui accompagne les documents : repérer les mots-clés et les mots de liaison éventuels (et, ou), définir les termes, délimiter le sujet dans le temps et dans l’espace, dans la mesure du possible transformer ce sujet en question.

2) Faire un examen rapide des documents pour affiner la thématique, l’espace ou les espaces dont ils traitent, et voir la façon dont ils jouent sur le sujet général (étape 1). Commencer à réfléchir aux questions qui pourront construire la problématique générale.

3) Examen approfondi des documents, les commenter au brouillon, en privilégiant leurs interrelations possibles dans le cadre du sujet posé. Dans cette étape,

Niveau

L1

(5)

4

classer les documents selon leur ordre d'importance vis-à-vis du sujet. Confronter les documents entre eux : se complètent-ils, quel est l’apport spécifique de chacun des documents, quelles contradictions éventuelles ? Affiner ce faisant le questionnement général (étape 1), le décliner en plusieurs questions qui seront de fait les bases du plan (étape 4).

4) En s’appuyant sur les documents et aussi sur ce que vous savez par ailleurs (cours, lectures + culture générale), construire un plan permettant de répondre à la question posée tout en rendant compte de la façon la plus complète possible du corpus documentaire.

5) Rédigez en illustrant votre propos par les observations tirées des documents =>

en citant les documents pertinents.

Examiner des documents (étapes 2, 3) c’est hiérarchiser les observations en fonction de votre objectif, donné par le sujet :

- Lire le titre et définir les termes clés

-Relever la date d’élaboration (ancienne, récente), la source de l’information (institutionnelle, journalistique, scientifique : manuel ou article de revue), le niveau de détail et de précision du document (général, vague, précis), l’objectif de l’auteur (à quel public s’adresse-t-il, que cherche-t-il à montrer),

- Identifier pour chacun l’espace dont il est question : où sont les lieux évoqués, quelles sont les limites qui sont données à ces lieux (bornes habituelles : ex des frontières, ou bornes floues : pas de limites clairement identifiables), quel est le niveau d’observation (local, régional, national, continental, monde), quel est le maillage de base (communal, régional, national, raster), de quel type d’espace est-il question (rural, urbain, périurbain, développé, en développement, émergent)

- Identifier pour chacun les périodes de temps, les pas de temps. Permettent-ils de saisir l’état d’un phénomène, ou/et des processus, des dynamiques de changements ?

- Identifier pour chaque document les faits qui sont mis en valeur en les hiérarchisant : du plus important au moins important ; les oppositions ; les éléments éventuellement contradictoires au sein du document ; les éléments qui vous paraissent en contradiction avec ce que vous connaissez du sujet.

- Mobiliser vos connaissances du sujet, en dehors des documents pour en soupeser la valeur, la crédibilité, la représentativité ou non. Enfin, veillez à bien rendre compte de cette contextualisation des documents dans le rendu final, celui de la rédaction (étape 5).

Adopter un plan (étape 4 : Prenez le temps de faire un vrai plan détaillé, qui vous sera beaucoup plus utile que quelques lignes rapides)

En fonction du sujet et de vos propres choix, il peut être inductif, déductif ; il peut être par Types d’espaces ; Grande échelle – Petite échelle. Il peut être thématique, en fonction des

(6)

Fiche « Le commentaire de documents »

5

deux ou trois grandes idées que vous avez identifiées en débroussaillant le sujet et le corpus. Il n'y a jamais un seul plan possible [cf fiche dissertation]. Classiquement, dans le modèle français en vigueur, on privilégie les plans en deux ou en trois parties (outre l'introduction et la conclusion), mais l'important est qu'il y ait une démarche problématisée, une démonstration nuancée et rigoureuse, mobilisant une culture générale géographique.

Pour rédiger un développement démonstratif, il doit être structuré en parties et sous- parties, en ménageant des transitions et des conclusions partielles.

À la fin de votre plan détaillé, reprenez le corpus documentaire et vérifiez que vous n'avez pas laissé de côté des aspects importants, si c'est le cas intégrez les au plan déjà constitué (en évitant de changer radicalement de plan en cours de travail).

Enfin (étape 5) rédiger le devoir : ne sous-estimez pas le temps de la rédaction !

- Rédiger une introduction qui présente le sujet, le corpus documentaire (de façon synthétique) et annonce le plan

- Dans le cours du commentaire il est important de reprendre précisément -et non de façon vague- certaines de vos observations, citer les documents par leur titre, numéro.

- Rédiger une conclusion qui répond à la question principale que vous avez posée en introduction et fait la synthèse de vos observations. Vous pouvez aussi prolonger le questionnement de manière pertinente : sur un espace similaire ou voisin, à une autre échelle, pour un phénomène proche.

Gardez un peu de temps pour relire votre travail, corriger les fautes de français et d’orthographe.

Références bibliographiques

Cadène P., 2003, Le commentaire de cartes et de documents géographiques, Belin.

Deboudt Ph., Barré A., Picouet P., 2004, Réussir ses études en géographie, Collection atouts, Paris : Belin, 224 p.

Veyret Y., Ciattoni A., 2007, Les fondamentaux de la géographie, Colin, Campus (2ème ed)

(7)

6

(8)

Fiche « La dissertation »

7

La dissertation

Préambule

Dans les études à l'université, la dissertation correspond à un exercice normé, que l'on retrouve très fréquemment lors des examens de fin de semestre (et sur lequel on est évalué donc). Il est cependant important de comprendre que le savoir-faire de la dissertation va bien au-delà de préparer un examen de fin d'enseignement. Il s'agit d’apprendre tout au long de ses études à maîtriser les compétences permettant la construction d'un texte cohérent, organisé et développé selon un objectif d'expression scientifique. En cela, la dissertation est à la base de tout écrit dans le domaine des sciences : savoir exprimer des idées, savoir s'appuyer sur des connaissances, savoir les mettre en discussion au service d'une problématique spécifique, savoir mobiliser des exemples et des cas d'étude pour étayer une argumentation précise, savoir faire synthèse et reformuler des questionnements pertinents, etc. La dissertation est donc un texte qui dans l'esprit est tout à fait comparable à ce que pourra être un mémoire ou une thèse (un mémoire de Master est par exemple construit sur le même principe que la dissertation) ou tout document rédigé dans un cadre professionnel lorsque la personne qui rédige doit présenter une argumentation (projet à présenter et défendre, texte de cadrage d'une action concertée, argumentaire en vue d'une négociation, dossier de recherche de financement, article scientifique...). Écrire de cette façon-là ne s'invente pas, cela s'apprend.

Qu’est-ce qu’une dissertation ?

Définition

La dissertation est d’abord et avant tout une démonstration. Il s’agit de répondre au problème que pose le sujet : la problématique. Ce problème n’est pas donné directement dans le sujet. C’est l’analyse du sujet qui permet de l’identifier (voir ci-après). Chaque sujet pose un problème, que l'on doit énoncer clairement, éventuellement par une question franche et simple, et auquel l'exposé se propose de répondre. L’ensemble de la dissertation, tant par son fond ou sa forme, vise à analyser ce problème et à répondre à la question posée. Disserter c’est donc argumenter.

Argumenter c’est quoi ?

Argumenter, c’est présenter de manière organisée des éléments qui contribuent à répondre à la question posée. Une argumentation est étayée par des données chiffrées, des citations, des références à la littérature scientifique, des connaissances de cours. Il est souhaitable que chaque argument soit illustré par au moins un exemple. On peut utiliser avantageusement un exemple récurrent qui vient ponctuer l’avancée de la démonstration, en nuançant à chaque fois les éléments avancés dans le développement précédent.

Niveau

L1

(9)

8

Attention, il ne faut pas que cet exemple soit unique. Mais ce peut être intéressant, cela montre que vous connaissez l’exemple à fond et permet de montrer que vous savez nuancer.

Les exemples mobilisés doivent être soigneusement choisis. On devra s’interroger sur la portée de chaque exemple et comment il va trouver sa place dans l'argumentaire. Attention, un exemple n’est pas une « vignette » (un lieu cité entre parenthèses par exemple, sans aucune précision). Il faut qu’il soit suffisamment développé, en une ou deux phrases au moins, pour qu'il remplisse vraiment son rôle de support d'argumentation.

Une argumentation qui se voit

Cette argumentation est construite selon un plan, comprenant une introduction, des parties et des sous-parties, des arguments illustrés d'exemples, des transitions entre les parties, une conclusion, et, éventuellement, un schéma de synthèse. La présentation est aussi très importante : on doit pouvoir se rendre compte immédiatement de votre logique.

Cela suppose :

- Des parties bien individualisées - Des sous-parties idem

- Des titres « signifiants » très clairs. C’est-à-dire des titres qui rendent compte de manière synthétique du contenu et du sens précis de la partie ou de la sous-partie. Par la suite, quand on a une bonne maîtrise de l’exercice, ces titres seront moins nécessaires et on pourra privilégier une continuité d’écriture (le changement de partie étant exprimé par des phrases de transition + introduction de la nouvelle partie)

- Des liens entre parties, entre sous-parties qui permettent d’articuler de manière synthétique les idées entre elles en faisant un très bref bilan de ce qui vient d’être écrit et en annonçant, tout aussi brièvement, la suite.

- Des croquis

La langue doit être maîtrisée (style, orthographe…), non seulement parce qu'elle est un moyen d'expression mais aussi et surtout car elle est un moyen de penser.

La dissertation, ce n’est pas :

 Une simple récitation du cours

 Votre point de vue personnel mais bien une démonstration étayée, notamment, par des connaissances acquises pendant le cours et de manière plus générale au cours des différents enseignements

 Ce n’est pas un texte écrit au fil de la pensée.

Une dissertation pas à pas

Ne traiter que le sujet

Il faut traiter le sujet, tout le sujet, rien que le sujet. Le premier piège est le hors sujet, qui interdit une note supérieure à la moyenne. Si vous avez le choix entre plusieurs sujets, il faut choisir vite.

(10)

Fiche « La dissertation »

9

Il faut analyser les termes clefs du sujet, les différents sens qu’on peut leur attribuer, les différentes façons de les lier. Repérer les mots clefs et les relations (de causes, de conséquences, d’opposition, chronologiques…) qui sont éventuellement établies entre eux par le libellé du sujet. C’est en général facile. Cette approche permet de déboucher sur une problématique.

Définir une problématique

Se demander ce qui pose problème dans ce sujet, et définir quelle est la question intéressante à se poser (en géographie, toujours avoir en tête « pourquoi là et pas ailleurs ») Y répondre en allant alors puiser dans ce que l’on sait, ce que l’on a appris dans le cours et aussi sa culture personnelle (lecture, cinéma, médias, expérience personnelle…)

Ne jamais chercher à utiliser tout ce que vous savez qui se rapporte au cours, ni même de loin au sujet. Il faut rassembler les idées à partir de la question, et non faire l’inverse (chercher tout ce qu’on sait et le « caser » dans le sujet). Souvent, vous pensez que vous ne savez rien, alors que simplement vous ne savez pas que vous savez !

Construire un plan

Chaque partie de la dissertation vise à faire avancer l’argumentation. Le plan peut contenir deux ou trois parties, elles-mêmes divisées en sous-parties. Chaque sous-partie est construite de la manière suivante :

o Idée principale

o Citations, références bibliographique, données chiffrées, connaissances, etc. en appuie de l’idée développée

o Localisation du phénomène

o Un ou deux exemples qui peuvent éventuellement être illustrés par des croquis o Eventuellement, on peut nuancer ce que l’on vient de dire ou donner un contre-

exemple.

Il existe plusieurs types de plans :

Le plan multiscalaire : Le sujet est analysé à des niveaux d’échelle différente : local, régional, international. Chaque partie correspond à un niveau d’échelle spécifique. Ce plan est pertinent quand le phénomène étudié change de sens en fonction du niveau d’échelle, même si ce n’est pas le seul cas possible.

Ex) pour un sujet sur les enjeux de l’usage et la gestion des ressources naturelles : un plan pourrait décliner des échelles, en présentant des phénomènes globaux de raréfaction des ressources non renouvelables dans une première partie, traiter la question de politiques nationales de gestion des ressources dans une seconde partie, puis dans une dernière partie analyser comment des acteurs locaux sont directement impliqués et participent à ces changements

(11)

10

Le plan dialectique : La première partie défend une idée et la seconde partie nuance ce qui a été démontré. La troisième dépasse cette apparente contradiction.

Ex) pour un sujet sur l’évolution des campagnes et des sociétés rurales : une première partie pourrait développer l’idée que le rural tend à disparaître sous l’effet de l’urbanisation, à la fois des espaces mais aussi des modes de vie. La seconde partie pourrait au contraire présenter l’idée que les campagnes restent marquées par des dynamiques propres, différentes de ce qui se passe en ville ou dans les grandes métropoles. Une troisième partie viendrait alors mettre en relation ces deux approches pour une analyse moins tranchée (il y a de l’urbain à la campagne, de la campagne à la ville…)

Le plan thématique : Chaque partie aborde un des aspects du sujet qui ont des liens entre eux mais sans nécessairement établir une hiérarchie (qui serait fondée, par exemple, sur l’importance des aspects évoqués pour répondre à la problématique) entre ces différents aspects et donc entre les différentes parties.

Ex) pour un sujet sur l’évolution des espaces centraux des villes : une partie pourrait aborder les politiques de rénovation urbaine conduites par les pouvoirs publics, de type grand projet de réaménagement par exemple. Une seconde partie pourrait aborder des dynamiques relevant avant tout des populations et liées à des logiques résidentielles, comme par exemple la gentrification. Une troisième partie pourrait alors traiter des effets socio- démographiques et économiques de ces différentes évolutions.

Le plan analytique : il consiste à constater une réalité, avant d’étudier ses causes, ses conséquences, puis les solutions au problème qu’elle soulève ou les perspectives qu’elle offre.

Ex) pour un sujet sur les enjeux migratoires en Europe : une première partie viserait à présenter les dynamiques de migration, à différentes échelles spatiales (lieux de provenance des migrants, parcours migratoires, polarisation par certains lieux d’installation…). Une seconde partie pourrait traiter des causes de ces déplacements et des formes de réponse des sociétés d’installation ou de transit. Une troisième partie discuterait alors les mesures mises en place ou non par les Etats européens (limiter les flux, renforcer certaines frontières, établir des critères de sélectivité entre migrants et réfugiés, etc…).

Le plan chronologique : il consiste à suivre le déroulement d’un phénomène dans le temps : avant, maintenant, demain. Ce plan est « classiquement » celui des historiens. En géographie, il est utile lorsque le sujet implique de mettre en avant des transformations dans le temps. Mais attention, il peut conduire d’une part à une écriture linéaire qui fasse moins apparaître la problématique centrale et d’autre part à figer excessivement des situations à des périodes données.

Ex) pour un sujet sur les effets de la globalisation sur les espaces locaux : une première partie pourrait traiter de situations avant les années 1970-80, en insistant sur l’idée que le local était alors moins influencé par ce qui se passe ailleurs (ce qui bien sûr doit être relativisé, notamment au vu de la longue durée historique), puis dans une deuxième partie présenter les effets d’entrée dans des interactions multiples (via les échanges marchands, les transports, les nouvelles technologies, les mobilités internationales…) sur la période

(12)

Fiche « La dissertation »

11

1980-2010. Une troisième partie réfléchirait alors aux enjeux actuels et futurs associés à cette interconnexion généralisée des lieux dans la mondialisation.

Le plan en entonnoir : il consiste à partir du général pour atteindre le particulier ou l’inverse.

Ce plan est souvent en géographie associé à la question des échelles, mais pas forcément.

Ex) pour un sujet sur l’impact du changement climatique sur une production agricole. Une première partie s’intéresserait aux dimensions d’ensemble du changement climatique et à ces effets régionaux, une seconde partie pourrait traiter de réponses apportées à l’échelle d’un terroir ou d’un vignoble (sélection des espèces, réorganisation des calendriers de récolte…). Une troisième partie pourrait présenter des exemples spécifiques d’adaptation à l’échelle de quelques exploitations (choix de la diversification agricole, renforcement de la pluriactivité, passage en bio…)

ATTENTION ! La connaissance des différents types de plans constitue une aide pour décider de la manière dont vous allez traiter le sujet. En aucun cas il ne faut considérer que ces types constituent des modèles définitifs pouvant être choisis indifféremment. Si, selon la problématique, tel ou tel plan peut s’imposer, il faut considérer ces types comme des références qui peuvent vous aider à choisir le type le plus adapté pour traiter la problématique établie. Cependant, parfois, certaines problématiques impliquent de combiner les différents types de plan.

Rédiger une introduction

Il faut présenter le sujet en dégageant son intérêt - cela peut vous aider à le trouver intéressant, même si ce n’est pas votre première impression… -. Cela passe en général par l’analyse des termes clefs du sujet, les différents sens qu’on peut leur donner, les différentes façons de les lier. Il faut donc commencer par repérer les mots clefs. C’est en général facile.

Cette approche permet de déboucher facilement sur une problématique. On peut parfois, pour initier le propos, rédiger une courte entrée en matière qui permet de déboucher sur le sujet.

La rédaction de la problématique en elle-même passe par la définition des termes du sujet, des liens qu’ils entretiennent, du contexte du sujet afin de déterminer ce qui pose question par rapport au sujet proposé.

On annonce alors de manière synthétique la problématique de la dissertation en quelques lignes qui permettent de présenter la question que soulève le sujet et la manière dont on propose d’y répondre. Cette formulation synthétique est d’autant plus importante qu’elle constitue votre objectif de démonstration, ce que vous proposez de démonter au cours de votre développement. C’est, en général, la conclusion de l’épisode précédent (rédaction de la problématique). Cette partie de l’introduction doit permettre de déboucher sur un fil directeur clair pour l’ensemble de la dissertation, donc d’amener logiquement vers l’annonce du plan.

Plan : on annonce la manière de répondre à la problématique (c’est-à-dire de manière synthétique les différents éléments de votre réponse) en donnant le plan de l'exposé. On

(13)

12

n’est pas obligé de dire I, II, III, on peut trouver des présentations plus « littéraires » en utilisant, par exemple, des conjonctions de coordination qui permettent d’établir des relations entre les différents éléments de votre démonstration.

L’introduction est très importante. Elle sauve la copie et cela de deux façons : en vous obligeant à la soigner, vous vous donnez les règles pour éviter le hors sujet et bien réfléchir à la question. Mais elle donne aussi au correcteur, d’emblée, l’impression qu’il va lire une bonne copie. Il n’est jamais mauvais de mettre un correcteur dans de bonnes dispositions !

Rédiger le corps de la dissertation

La langue doit être maîtrisée, non seulement parce qu'elle est un moyen d'expression mais aussi et surtout car elle est un moyen de penser.

Rédiger la conclusion

C’est une réponse à la question initiale, c’est la suite logique du développement : on donne une réponse à la problématique exposée en introduction, en résumant au besoin les principaux arguments.

Élargissement : on élargit le propos. À d’autres lieux, à d’autres problèmes qui pourraient être traités avec la même approche, à un problème connexe, à un problème plus vaste (le plus fréquent).

Références bibliographiques

A compléter

(14)

Fiche « Trouver l’information géographique »

13

Trouver l’information géographique

1

Souvent, le premier réflexe de l’étudiant.e pour trouver une réponse à sa question ou pour chercher une information géographique, est de passer par un moteur de recherche. Vous tombez donc sur des informations grand public. Elles ne sont pas inutiles, mais il faut : savoir faire un tri et savoir aller plus loin.

Objectif de cette fiche : vous aider à mieux chercher, et donc à mieux trouver l’information géographique.

Vulgarisation et sciences

La vulgarisation est un moyen pédagogique de partager des informations scientifiques au plus grand nombre. Souvent écrites par des journalistes, ces sources sont des synthèses de sources diverses et peuvent constituer une base générale de connaissances. Il s’agit de la presse, les dictionnaires généralistes, les atlas, ou wikipedia.

Il existe des sources écrites non par des journalistes, mais par des scientifiques eux-mêmes (ou des passionnés), mais à destination du grand public. Elles sont plus précises, c’est ce que l’on appelle les sources hybrides. Par exemple, on peut citer certaines encyclopédies, des sites internet spécialisés comme les ©Cafés Géographiques, ©Géoportail ou ©Google Earth.

Mais surtout on compte parmi ces sources hybrides, des revues généralistes mais s’intéressant aux sciences. Vous les trouverez en maisons de la presse : La Géographie, Sciences et vie, National geographic, Géo, Ushuaïa, Carto, etc.

Sites pédagogiques

En partie à destination des enseignants et des étudiants en métiers de l’enseignement, ces sources sont très utiles pour les étudiants de Licence : Géoconfluences, Hypergéo (dictionnaire en ligne), CSISS, Feuilles de Géo, Cafés Géographiques, le FIG.

Les sources scientifiques en géographie

Elles sont d’une grande diversité. Leur originalité par rapport à la vulgarisation, c’est qu’elles sont des « lieux » de divulgation des avancées de la recherche.

1 Information géographique : toutes les informations relatives à la géographie, pas aussi restrictif que SIG.

Niveau

L1 à L3

(15)

14

L’enjeu pour vous est d’aller vers ces sources scientifiques : c’est-à-dire des travaux de 1ère main plutôt que des synthèses. Surtout, gardez en tête que la discipline tâtonne, évolue, change. Tout n’est en fait qu’une somme de discours élaborés par des personnes individuelles ou par des équipes, mais toujours par des hommes et des femmes ayant leurs intérêts propres, leurs subjectivités, etc.

Les ouvrages

Il faut apprendre à distinguer les ouvrages de 1er et de 2nd cycles, bien choisir sa source en fonction de son niveau.

Les manuels pour 1er cycle universitaire : prioritairement faits par les enseignants en université : ils sont écrits à destination des étudiants en Licence. Vous les reconnaissez à la couverture : « Coll . U », « atouts géo », etc.

Pourquoi aller vers ces sources ? Ça vous sert (même en master) pour les révisons de base dans les branches de la géographie. L’information y est synthétique et faite pour vous. Et surtout : ils renvoient vers une bibliographie plus spécialisée pour aller plus loin.

Les ouvrages pour 2ème et 3ème cycles : un chercheur (ou un groupe de chercheurs) publie les résultats de ses travaux. Ça peut être des Actes de colloque, des chapitres courts, parfois écrits par des auteurs différents. Quelques-uns sont des publications de Thèses et d’HDR. Ce sont des sources de première main, une fois le travail de recherche terminé. Les essais aussi sont des sources intéressantes pour observer un positionnement.

Pourquoi aller vers ces sources ? Destinées à un public de spécialistes, nous vous les conseillons dès le L3. Vous les reconnaissez à l’Editeur qui, outre la maison d’édition classique, peut être une Presse universitaire, un centre de recherche (IRD, CNRS). En Master, ce sera la base de votre Etat de l’art [cf. fiche L’état de la question] du mémoire : lire le positionnement scientifique des auteurs principaux (au même titre que les articles).

Les articles dans des revues

Si les ouvrages montrent des synthèses sur des sujets plus ou moins généralistes, les revues scientifiques sont des supports qui montrent l’activité de la recherche, la recherche en train de se faire. Elles permettent l’archivage des résultats. Elles offrent aussi la possibilité de repérer clairement les apports de chaque auteur à la discipline.

Tout comme pour les ouvrages, les éditeurs sont divers : Maisons d’édition, Universités, Laboratoires, Associations de chercheurs, etc.

(16)

Fiche « Trouver l’information géographique »

15 Quelques revues :

Des revues généralistes : L’information géographique, Annales de géographie, Espace géographique, Espaces populations sociétés, Territoires en mouvement, Cybergéo, Echogéo, BAGF, Carnets de géographes, Géocarrefour etc.

Des revues thématiques : Géographie et culture, L’espace politique, Autrepart, Hérodote, Géomorphologie, etc.

Des revues régionales : Revue de géographie alpine, Les cahiers d’Outre-Mer, Norois, Sud- Ouest-Européen, etc.

Il y a aussi des productions francophones : Belgéo, VertigO, etc.

A partir du L3, nous vous encourageons à aller de vous-même vers des sources Anglophones.

Liste non-exhaustive : Geoforum, The Geographical journal, Hydrological sciences journal, Geomorphology, Erdkunde, Antipode, Landscape and urban planning, Environment and planning, Built environment, Planning perspective, Planning theory and practice, Town and country planning, International development planning review, International planning studies, Journal of planning literature, DIsP The Planning review, European Planning Studies, European Journal of Spatial Planning Studies, Remote sensing of Environment, etc.

Comment sont-elles produites ? La revue scientifique possède un comité de lecture, composé d’experts qui lisent les articles et vérifient qu’ils correspondent aux exigences de la revue et de la discipline (par exemple en termes de méthodologie ou de qualité d’écriture). Souvent, 2 ou 3 lecteurs (qui sont des pairs (peer review)) donnent leur avis sur les articles soumis à publication. Souvent, en 2ème ou 4eme de couverture, vous trouverez la présentation de la revue et de son comité de rédaction ou de lecture (les noms et les titres), le nom du secrétaire de rédaction qui coordonne la revue. Le comité fixe la ligne éditoriale de la revue pour chaque numéro, en fonction de l’évolution des problématiques de recherche. Il peut proposer des thèmes de dossiers. Le comité lit, évalue les articles et décide ou non de leur publication (après corrections ou non).

Pourquoi aller vers ces sources ? Au même titre que les ouvrages spécialisés : des résultats de recherche, des positionnements scientifiques pour vous aider dans votre Etat de l’art. Le vrai + des revues : une actualisation des méthodologies, avec biais, tâtonnements, sources qui servent de base à l’état de l’art, etc.

Depuis l’unique Annales de Géographie, créée par Paul Vidal de la Blache en 1891, les choses ont bien changé. Les revues de géographie sont abondantes. Internet a rendu cela encore plus facile.

(17)

16

Le stockage des revues

Les revues papier sont disponibles en bibliothèques universitaires (à Paris-Diderot, au 2ème étage de la BU), à Jussieu en sciences de la terre, ou à l’Institut de géographie par exemple.

En ligne, pour trouver ces revues et ces articles, il faut aller sur des portails d’archivage : Cairn.info, revues.org, Persée, Jstor, science direct… vous y avez accès gratuitement avec votre compte ENT.

___________________________

Maintenant que vous avez accès à ces sources d’informations, vous pouvez les synthétiser [Fiche de lecture], les utiliser pour vos travaux, notamment pour [L’état de la question].

Surtout, pensez à citer correctement vos sources [Citer ses sources : la bibliographie].

(18)

Fiche « La fiche de lecture »

17

La fiche de lecture

« Les études universitaires exigent des changements dans les méthodes de travail utilisées au lycée. En particulier, le travail personnel prend une place beaucoup plus grande et risque de faire la différence au moment des examens. Ce travail personnel comprend, entre autre, le dépouillement d’une bibliographie. Certes, les listes de références indiquées en cours ou en TD sont parfois beaucoup trop longues pour être dépouillées systématiquement. Il faut savoir distinguer (au besoin en le demandant) les ouvrages classiques à connaitre (formant la bibliographie minimale), et les ouvrages ou articles complémentaires, indiqués pour vous permettre une recherche complémentaire. » (HOUSSAY-HOLZSCHUCH, 19962).

Introduction : la fiche de lecture, pourquoi faire ?

La fiche de lecture est un instrument de travail, qui, pour être utile, doit être construit sur un modèle similaire, de manière claire et organisée. Elle peut être partagée avec d’autres étudiants et doit donc pouvoir être comprise par des personnes qui n’ont pas lu l’ouvrage.

Elle peut être remobilisée quelques années plus tard et éventuellement complétée. Pour facilement retrouver la référence, nous vous conseillons de noter où vous l’avez trouvée, notamment la côte bibliographique et le nom de la bibliothèque.

Contrairement au « résumé scientifique » qui est neutre, la fiche de lecture est une analyse personnelle. Il ne faut pas hésiter à donner son avis ou à ajouter des éléments extérieurs au texte initial. Pour autant, l’étape « résumé » de l’ouvrage est un préalable indispensable pour rendre compte des idées principales du texte.

Quelques conseils généraux

Structurer sa fiche

Une fiche de lecture, comme toute production scientifique, doit être organisée. Il faut donc penser à bien structurer votre argumentation, à hiérarchiser les informations et les idées, à faire apparaître des paragraphes dans le texte. Cela rend votre analyse plus lisible et plus efficace. Le plan d’un article ou d’un ouvrage peut tout à fait servir de base : lorsqu’il est possible de reprendre les grandes lignes de l’argumentation des auteurs, mieux vaut ne pas s’en priver ! Cela évite le détournement de leur pensée ou la mise en place d’un texte mal

2HOUSSAY-HOLZSCHUCH, Myriam, « La fiche de lecture, méthodologie », in Feuilles de géographie, V-1996, Feuille n° 19, 3 p.

Niveau

L1 à L3

(19)

18

structuré. Si vous vous sentez plus à l’aise avec un autre plan, vous pouvez le modifier ; mais il doit rester cohérent.

Sur le fond : Sélectionner / hiérarchiser

La fiche n’est pas un catalogue d’idées générales ; il faut rendre compte de ce que la référence apporte de spécifique. Une bonne fiche de lecture synthétise l’ensemble des éléments essentiels du texte et gomme les éléments qui le sont moins (qui ne sont évoqués qu’à titre illustratif ou qui entrent trop dans le détail). Pour cela, une lecture attentive de l’ouvrage, qui repère l’argumentation globale des auteurs, distingue les mots-clés et les exemples incontournables, est indispensable.

Sur la forme :

Utilisez un style concis, avec une présentation aérée et claire. Soyez précis, attention à votre expression, évitez les phrases de type « l’auteur pense que… ». Utilisez les tirets et flèches3… Le caractère synthétique de la fiche est une des qualités déterminantes pour sa réussite. Une fiche de lecture d’ouvrage ne doit pas dépasser 10 p., mais bien souvent 5-6 p. sont suffisantes. Pour un article, il est souvent inutile de dépasser 2 p4.

Faire une lecture active : lire sans prendre de notes ne sert à rien

La lecture d’un ouvrage :

Regarder la table des matières, lisez la 4ème de couverture, l’introduction, la conclusion.

Avant de commencer la lecture du corps du texte, un premier aperçu sur l’ensemble du contenu vous permet de repérer de quel genre il s’agit (essai, manuel… cf. fiche Trouver l’information géographique), de comprendre sa structure globale.

La lecture d’un article :

Vous ne devez pas commencer la fiche à la 1ère lecture. La 1ère lecture sert à dégager les informations principales de l’article, ainsi que sa structure. Soulignez les mots que vous ne comprenez pas (ou dont vous ne maîtrisez pas bien la définition), les idées et notions qui vous paraissent les plus importantes ; n’hésitez pas à annoter dans la marge.

Repérer le thème général et la thèse défendue par les auteurs :

Avant d’entrer dans le détail de l’article ou de l’ouvrage, il faut repérer le thème dont il traite (attention à être rigoureux : lorsque le thème est mal repéré, l’ensemble de la fiche est généralement mal orienté). Par ailleurs, au cours de la lecture, il convient de noter quelle est

3 Les abréviations : vous serez souvent amené(e)s à partager vos fiches avec d’autres étudiants (les échanges limitent la quantité de travail), donc attention à n’utiliser que des abréviations connues de tous. Evidemment, les fiches de lecture à rendre aux enseignants ne doivent jamais comporter d’abréviations.

4 Pages dactylographiées (ordinateur), doubler les pages pour un contenu manuscrit (écrit à la main).

(20)

Fiche « La fiche de lecture »

19

la thèse défendue par l’/les auteur.e.s, quelle approche particulière il.s/elle.s offre.ent sur ce thème, ce qu’il.s/elle.s cherche.ent à démontrer, les principaux résultats obtenus. Cette étape permet aussi de situer la référence dans un contexte épistémologique, dans un débat, dans un courant de pensée.

Comment faire une fiche de lecture dans la pratique :

Des références exactes et complètes

Il convient de mentionner la source à partir de laquelle vous réalisez votre fiche dès le début de votre fiche. Cela donne alors tout son sens à votre démarche, et assure le respect de la déontologie du travail scientifique.

- Texte mis en fiche par Prénom NOM, le 12 septembre 2016.

- Référencer la source de l’ouvrage, de l’article5… cf. fiche Citer ses sources : la bibliographie

Présenter le texte en un paragraphe introductif

L’auteur.e, qui est-il/elle ? Quelle(s) est/sont sa/ses spécialité(s) ? Quel laboratoire, université ?...

Quand on le sait : quel courant de pensée ? Quel contexte ? Thème : quel sujet principal ?

Thèse : ce que l’auteur.e démontre.

Vous pouvez éventuellement inscrire le plan de l’article ou insérer la table des matières de l’ouvrage.

Les mots clés

Afin de classer vos fiches, il vous est conseillé de proposer des mots-clés, ou de prendre ceux de l’auteur.e. Quand vous regardez votre fiche quelques mois ou années plus tard, vous savez directement de quoi il s’agit.

Le contenu

Il importe de bien structurer votre texte et votre argumentation, et de la rendre très lisible (vous pouvez suivre le plan de la référence fichée, ou en proposer un autre).

Retenez les idées principales, les éléments qui peuvent faire l’objet de débat, les résultats qui ouvrent de nouvelles pistes de réflexion. Pensez à indiquer les méthodes qui sont utilisées (analyse de données statistiques, enquêtes de terrain…).

Pensez à noter les citations qui vous semblent importantes (et notez toujours la page !).

Nous vous conseillons également d’apporter (dans une couleur ou une typologie différente)

5 : Ex. pour un article : NOM, P. (date). « Titre ». In Revue, n°, pp. 45-48 ; pour un ouvrage : NOM, P. (date). Titre. Ville, maison d’édition. 45 p.

(21)

20

des éléments personnels, des définitions de dictionnaires de géographie ou des renvois vers d’autres ouvrages.

Un ou plusieurs exemples peuvent être repris dans la fiche, car ils pourront être mobilisés ultérieurement dans un devoir, et peuvent permettre aussi de mieux retenir des éléments de la démonstration des auteurs.

La critique

Comme nous vous le répétons souvent, il ne s’agit pas en Licence, que d’accumulation d’information. Nous attendons de vous une capacité d’analyse et de réflexion.

Pour la fiche de lecture, cela se traduit par une analyse personnelle de la référence fichée.

Mais attention, la critique n’est pas à envisager que dans un registre négatif. Le commentaire final doit faire état des difficultés éprouvées à la lecture, aux manques de la part de l’auteur.e, mais aussi ce que vous a apporté la lecture : ce que vous retenez, en quoi elle vous a servi, ce qu’elle vous apporte de nouveau.

Annexe

La table des matières de l’ouvrage, des tableaux et cartes intéressants, peuvent être ajoutés en annexes.

(22)

Fiche « La fiche de lecture »

21

Exemple de fiche de lecture

Références :

Texte mis en fiche par xxx, avril 2016.

Texte disponible en ligne : https://cybergeo.revues.org/23231

Clerval, Anne (2010). « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », Cybergeo : European Journal of Geography, rubrique Espace, Société, Territoire, n° 505. [En ligne]

Présenter le texte :

L’auteure : Anne Clerval est géographe, Maîtresse de conférences à Paris-Est Marne la Vallée, rattachée au Laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs. Ce texte est issu des résultats de sa Thèse sur la gentrification à Paris, soutenue en 2008, réalisée au sein de l’UMR Géographie-cités. L’auteure est une géographe engagée sur les questions de ségrégation urbaine et de genre.

Le Thème : étudier l’évolution spatiale du phénomène de gentrification à Paris.

La Thèse : La progression spatiale de la gentrification se fait en front, mais aussi grâce à des quartiers considérés comme des avant-postes. Elle est cependant ralentie par des poches de résistances que sont les quartiers peuplés d’étrangers. L’objectif de créer une carte de synthèse de la progression de la gentrification depuis les années 1960 et d’en présenter les résultats.

Mots Clés : Paris, front pionnier, gentrification, dynamiques spatiales, embourgeoisement, divisions sociales de l’espace, quartiers populaires

Le contenu :

Ici on vous présentera deux manières de faire. En L1, privilégiez le § à §. Dès le L2, apprenez à synthétiser les idées. En gris ce sont nos commentaires sur le texte.

En L1 :

- Introduction :

o § 1 : Définition et problématique de la gentrification :

Gentrification : processus de conquête des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures entrainant des changements sociaux et urbains.

o § 2 : Présentation des travaux sur la gentrification qui s’attachent à l’étudier essentiellement spatialement (sauf cas de Londres) : état de l’art / bibliographie o § 3 : Zoom sur Paris.

(23)

22

Les 3 premiers paragraphes annoncent le thème de l’auteur.

o § 4 : Objectif de l’article et définition de la thèse de l’auteur.

o § 5 : Annonce du plan (courte).

- Méthode et données utilisées : « Une approche multiscalaire et rétrospective » o § 6 : Introduction sur les méthodes utilisées.

- « Les données statistiques utilisées »

o § 7 : Présentation des données utilisées.

o § 8 : Annonce de la démarche générale.

o § 9, 10 : Présentation des choix de l’auteure sur les données statistiques (catégorie socio-professionnelle au lieu des revenus, population des ménages au lieu de la population active…).

o § 11, 12 : Cartes de la géographie sociale des classes moyennes supérieures (fig. 4), et cartes de la géographie des classes populaires (fig. 5).

o § 13, 14, 15, 16 : Résultats de l’analyse des données statistiques.

- « La comparaison avec l’atlas parisien »

o § 17, 18 : Explication de la comparaison avec l’Atlas des Parisiens : Utilisation de l’Atlas des Parisiens pour étudier la variabilité temporelle dans les années 1960-1970.

- « Les enquêtes de terrain »

o § 19, 20, 21: Pourquoi utiliser des enquêtes de terrain ? Quelles sont les méthodes utilisées ? Critique de cette méthode.

- « La construction de la carte »

o § 22, 23, 24 : Choix des figurés et des couleurs.

- Résultats : « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris : un processus de diffusion à partir des Beaux quartiers »

o § 25 -> 31 : Commentaire de la carte et évolution spatiale de la gentrification depuis 1960.

(24)

Fiche « La fiche de lecture »

23 - Conclusion

Présentation du résultat et ouverture du sujet.

- Critique :

Cet article est un peu difficile à comprendre (en L1) car essentiellement basé sur la bibliographie et la méthodologie. Mais beaucoup d’iconographies qui aident vraiment à la compréhension.

_________________________________________________________________________________

A partir du L2 :

- L’introduction :

Gentrification est le processus de conquête des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures entrainant des changements sociaux et urbains.

Phénomène peu étudié au niveau temporel, sauf à Londres => Etat de l’art / Bibliographie A Paris peu de travaux dessus.

L’objectif de cet article est la présentation de la carte de la progression du front de gentrification depuis les années 1960 à Paris.

- Méthode et données « Une approche multiscalaire et rétrospective »

Les données utilisées sont les trois derniers recensements généraux de la population (1982, 1990 et 1999), des enquêtes de terrain réalisées entre 2004 et 2007 dans trois quartiers différents situés à des stades différents de gentrification (Faubourg St Antoine, Faubourg du temple et Château Rouge) et pour compléter les données avant la période antérieure à 1982, l’Atlas des Parisiens (1984) a été utilisé par l’auteur.

Résumé des données qui peut être un peu plus détaillé : quelles sont les données statistiques utilisées dans le détail ? Qu’est-ce que montrent les cartes issues du résumé statistiques ? Quelles sont les méthodes des enquêtes de terrain ?...

Ces données ont permis de réaliser une carte de synthèse.

- Résultats : « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris : un processus de diffusion à partir des Beaux quartiers »

La carte de la « progression du front de diffusion de gentrification à Paris depuis les années 1960 » synthétise les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris.

Voici ma synthèse :

(25)

24

Elle met en évidence plusieurs phases de processus de diffusion de la gentrification : - 1960 – 1970 : gentrification des Beaux quartiers vers la rive gauche

- 1980 : vers le reste de la rive gauche (13ème et 14ème) et vers la rive droite (1er et 4ème, 9ème 10ème, 12ème)

- 1990 : Butte aux Cailles dans le 13ème - 2000 : 18ème, 19ème, 20ème

Ces phases d’extension sont accompagnées de changements urbains (démolition et construction neuve, réhabilitation d’immeubles…).

La progression gentrification n’est cependant pas toujours continue et va contourner certaines zones (par exemple avec des populations étrangères) : ce sont les freins.

- Conclusion

D’autres cartes du même type pourraient être réalisées pour d’autres villes.

- Critique :

Article très actuel, d’un processus que l’on voit actuellement. Article qui s’appuie surtout sur la méthodologie. L’état de l’art est complet : à utiliser pour certains cours. Cartes très claires, surtout celle de synthèse.

(26)

Fiche « Citer ses sources : la bibliographie »

25

Citer ses sources : la bibliographie

Une fois que vous avez trouvé les sources intéressantes pour réaliser votre travail (un doute ? allez vers la fiche Trouver l’information géographique), vous pouvez les utiliser et surtout, vous devez les citer correctement.

D’une manière générale, toutes recherches, toutes réflexions, tous travaux s’appuient sur des références préalables, qu’il s’agisse plutôt de s’informer sur un sujet que l’on connait peu et/ou que l’on souhaite s’inscrire et s’appuyer sur les productions scientifiques existantes sur un sujet.

En contrepartie, vous devez déontologiquement faire référence aux documents et travaux consultés, lus, cités … lors de tous rendus écrits (voire oraux). Cela montre les ouvrages auxquels on s’est référé pour faire son travail.

Si vous utilisez, sans les référencer, des passages de textes dont vous n’êtes pas l’auteur, vous commettez un plagiat. Plagier, c’est s’approprier des idées et un texte dont vous n’êtes pas l’auteur. C’est une infraction au Code de la Propriété Intellectuelle.

Vous avez un doute ?

Allez voir ce site : http://www.integrite.umontreal.ca/definitions/integrite.html Il y a même un petit quizz : http://www.integrite.umontreal.ca/quiz/quiz.html

C’est une faute grave dans le cadre académique, au même titre qu’une fraude. Cette faute est passible de lourdes sanctions : note éliminatoire et/ou ajournement à l’UE, voire interdiction d’inscription à tout concours ou examen pour plusieurs années si la Section disciplinaire de l’Université (à laquelle les preuves du plagiat auront été soumises) le décide.

Les règles de la bibliographie en géographie

Il y a des éléments de souplesse (la ponctuation notamment…) mais tout de même des éléments stricts à bien respecter. L’essentiel est d’être cohérent et le plus précis dans ses indications. Dans tous les exemples qui suivent, nous avons changé la ponctuation à chaque proposition, afin que vous voyiez la souplesse.

Dans le texte

Indiquer en bibliographie la référence complète d’une source, mais sans faire mention dans le corps du texte d’un passage recopié d’une autre source, ça ne suffit pas ! Au fur et à mesure que vous avancez arguments et exemples, il faut citer les sources :

Niveau

L1 à L3

(27)

26

Citer une source telle quelle : Mettre systématiquement entre guillemets, voire en italique et citer la source.

Ex. : Comme l’écrit Alain Cariou (2015, p. 9) « le peuplement de l’Asie centrale [est]

constitué au trois-quarts de peuples turciques ».

Ex. : « Le peuplement de l’Asie centrale [est] constitué au trois-quarts de peuples turciques » (Cariou, 2015 : 9)

On comprend que cette référence se trouve à la page 9. Dans tous les cas je mets le nom de l’auteur.e et la date entre parenthèses.

Citer une référence bibliographique à laquelle on a accès.

Ex. : D’après Alain Cariou (2015, p. 10), l’Asie centrale…

Ou vous pouvez mettre la référence complète en note infra-paginale (dite note de bas de page).

Citer une référence bibliographique à laquelle on n’a pas accès.

Ex. : D’après Fénot et Gintrac (2005, in Cariou, 2015 : 285), le chemin de fer Transcapien…

Ex. : Le chemin de fer Transcapien est arrivé en 1885 (Fénot et Gintrac, 2005, in Cariou, 2015, p. 285)

Ou en note infra-paginale.

Citer une référence qui se répète : Ne répétez pas toujours la même source, utilisez Ibid. ou ibidem

N’oubliez jamais de citer aussi les sources des figures ! (voir les fiches Cartographie et sémiologie graphique et Tableaux et graphiques)

Comment citer les sources en langue étrangère ? En général, on ne traduit pas les textes en anglais, puisque tout le monde lit cette langue. Par contre, il est mieux de traduire les sources d’autres langues. Dans ce cas, vous pouvez ou pas, mettre la citation dans la langue originelle en note de bas de page, mais surtout, vous devez toujours préciser que vous l’avez traduite.

Ex. « ….. » (Linton, 2010, traduction de l’auteur)

(28)

Fiche « Citer ses sources : la bibliographie »

27

Combien d’auteurs je dois citer ? S’il y en a un ou deux, vous pouvez les mettre. Au-delà, utilisez et al. (toujours en italique, comme tout ce qui vient du latin)

Ex. : Cariou (2015) ; Chartier et Rodary (2016) ; Pumain et al. (2012)

Mais attention, si dans le texte on ne met pas plus de deux auteurs, en bibliographie finale, il faut tous les indiquer !

En fin de document

Il existe plusieurs façons de recenser, mais afin de garder une certaine cohérence fixez-vous une forme et tenez-vous en à ce choix (mêmes infos, ordre…).

Référencer les auteurs : Le statut des auteurs ne facilite pas toujours pour vous le référencement. Sachez que si les auteurs n’ont pas écrit mais dirigé l’ouvrage, ils sont notés comme ceci :

- Ex. Chartier D. et Rodary E. (Dir.).

 On peut aussi trouver la mention Coord. ou Ed. (qui est l’équivalent de Dir. en anglais).

Quand il y a plusieurs auteurs, on peut les séparer par : ; & et,

- Ex. : Chartier D. et Rodary E., Chartier D. & Rodary E., Chartier D., Rodary E., Chartier D. ; Rodary E.

Référencer des articles :

nom de l’auteur ou des auteurs, et prénom en initiales ou en toutes lettres + titre de l’article entre guillemets + titre de la revue en italiques + année de publication (entre parenthèses, tirets ou virgules, peut être après les noms ou avant le nombre de pages) + numéro de volume s’il existe + numéro de la revue s’il existe + pagination:

- Ex : Vidal de la Blache, P. (1913) « Des caractères distinctifs de la géographie », Annales de Géographie, vol. 31, p. 289-299.

Référencer les Ouvrages :

nom de l’auteur (ou des auteurs) + initiales du prénom ou prénom en toutes lettres + mentions dir., coord. ou éd. pour un ouvrage collectif + date de publication (entre parenthèses, tirets ou virgules, peut être après les noms ou avant le nombre de pages) + titre de l’ouvrage en italiques + ville de publication + nom de la maison d’édition + nombre de pages

(29)

28

- Ex : Racine, J.B. et Reymond H. (1973) L’analyse quantitative en géographie, Paris, Presses Universitaires de France, 350 p.

Référencer les Chapitres publiés dans un ouvrage collectif :

Un ouvrage dit « collectif » est un ouvrage constitué de chapitres rassemblés par un ou des éditeurs ou directeurs de l’ouvrage.

nom de l’auteur (ou des auteurs) et initiales du prénom ou prénom en toutes lettres + date de publication (entre parenthèses, tirets ou virgules, peut être après les noms ou avant le nombre de pages) + titre du chapitre entre guillemets + pagination + nom de l’éditeur ou des éditeurs de l’ouvrage et initiales des prénoms + titre de l’ouvrage en italiques + ville de publication + nom de la maison d’édition.

- Ex : François, J.C. et Rhein, C. (2007) « Appareil scolaire et division sociale de l’espace francilien », p. 161-169 in Mattei M.F. et Pumain, D., coord. (2007) Données Urbaines n°5, Paris, Anthropos-Economica.

- Ex. : Debarbieux B. (2003). « Territoire » dans (in) Lévy J., Lussault M. (dir.).

Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, pp. 910-912.

Référencer une source internet - un article en ligne :

Durand-Dastès F. (2010). « Les émissions de CO2 et autres gaz à effets de serre », Cybergeo, http://cybergeo.revues.org/index23225.html. Consulté le 12 septembre 2015.

Référencer une source internet - sitographie :

nom de l’auteur ou nom de l’organisme + titre de la page d’accueil + [en ligne] + page consultée le…

Université Paris-Diderot. Espace étudiants. [en ligne] page consultée le 24/06/2016, http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=espace&np=etudiant

 Contrairement à l’erreur fréquente des étudiants, vous ne devez pas vous contenter de l’URL, il faut aussi référencer la sitographie.

Référencer un film/un documentaire

Victor J-C. (2005). Le dessous des cartes : les Etats-Unis, une géographie impériale, Arte Video, 140 min.

L’organisation de la bibliographie :

Parmi tous les systèmes de classification qui existent : par ordre d’apparition dans le texte (système Vancouver), par type de sources (ouvrages puis articles..), par initiales (DUP08), on

(30)

Fiche « Citer ses sources : la bibliographie »

29

vous conseille fortement le classement alpha-numérique (système Harvard). Pour le dire plus simplement : ordre alphabétique du nom des auteurs puis, pour un même auteur, l’ordre chronologique. Mais attention, à trop copier-coller des références en ligne qui commencent par le prénom des auteurs, beaucoup d’étudiants les classent par ordre alphabétique des prénoms. Il faut bien les classer par noms de famille.

On peut aussi classer les sources bibliographiques puis les sites web, dans une rubrique intitulée sitographie.

Enfin, une petite astuce : pour celles et ceux qui utilisent ©Google_Scholar pour chercher des sources, sous chaque référence, il y a un petit lien « citer » qui vous permet d’indexer la source correctement.

Vérifier le plagiat :

L’Université Paris-Diderot, via son Espace Numérique de Travail, vous donne accès à un logiciel antiplagiat : ©Compilatio. Celui-ci vous donne l’occasion de vérifier que vous n’avez pas oublié de sourcer une référence. Très utile dans le cas de devoirs collectifs, il vous permet d’être sûr.e que vos camarades n’ont pas réalisé de plagiat à votre insu…

http://support.wiki.univ-paris-diderot.fr/compilatio:accueil

(31)

30

Quelques exemples

Exemple 1

Dans l’exemple ci-dessous, on ne peut pas reprocher à l’étudiant sa déontologie, mais pour le coup il y a trop de répétitions.

Source : Extrait d’un mémoire de M1, 2014

On peut le présenter comme suit :

Exemple 2

Dans l’exemple ci-dessous, l’étudiant a simplement copié-collé la citation qui se trouve en bas des articles en ligne. Et il a ajouté un chapitre d’ouvrage qu’il a référencé lui-même.

Le tourisme possède une dimension économique très importante qui contribue à la création de la richesse à différentes échelles (R. Knafou, M. Stock, 2003). A l’échelle locale, la mono- activité, donc la dépendance envers le tourisme, peut-être très grande (R. Knafou, M. Stock, 2003). Le tourisme est créateur du lieu touristique. Cette mise en tourisme correspond à un processus de création d’un lieu touristique ou de subversion d’un lieu ancien par le tourisme qui aboutit à un état : le lieu touristique. Les espaces touristiques sont souvent des lieux stricto sensu, c’est-à-dire des espaces dans lesquels la distance n’est pas pertinente (R. Knafou, M.

Stock, 2003). La seule distance qui importe est celle qui conditionne leurs accessibilités à partir des espaces de résidence des touristes (R. Knafou, M. Stock, 2003).

Le tourisme possède une dimension économique très importante qui contribue à la création de la richesse à différentes échelles (R. Knafou, M. Stock, 2003). A l’échelle locale, la mono- activité, donc la dépendance envers le tourisme, peut-être très grande (Ibid.). Le tourisme est créateur du lieu touristique. Cette mise en tourisme correspond à un processus de création d’un lieu touristique ou de subversion d’un lieu ancien par le tourisme qui aboutit à un état : le lieu touristique. Les espaces touristiques sont souvent des lieux stricto sensu, c’est-à-dire des espaces dans lesquels la distance n’est pas pertinente (Ibid.). La seule distance qui importe est celle qui conditionne leurs accessibilités à partir des espaces de résidence des touristes (Ibid.).

Références

Documents relatifs

La Licence Géographie et Aménagement permet d’accéder à de nombreux masters dans plusieurs domaines (sous réserve que votre candidature soit acceptée) : aménagement,

Retourner cette fiche accompagnée d’un chèque du montant total des frais, libellé à l’ordre de l’Agent Comptable de l’Université de Metz ou d’un bon de commande :. AVANT LE

[r]

En 2012, le CNG a continué d’assurer la gestion statuaire et le développement des ressources humaines de plus de 46 000 praticiens hospitaliers à temps plein et à temps partiel et

Les étudiants ayant une activité salariée d’au moins 8h par semaine et un contrat de travail de 3 mois minimum peuvent bénéficier d’un aménagement horaire

Les étudiants ayant une activité salariée d’au moins 8h par semaine et un contrat de travail de 3 mois minimum peuvent bénéficier d’un aménagement horaire

Compréhension et expression écrite du coréen (I) Compréhension et expression orale du coréen (I) Sociétés Coréenne (I). Mineure : Le chinois pour aller

- Exposer de manière synthétique les résultats d'une analyse statistique en s'adaptant au public considéré - Définir les différentes méthodes d'analyse bivariée et les choisir