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ETUDE DE LA QUALITE DES EAUX CONSOMMEES DANS LES VILLAGES DE FANTO ET D’AGONBGE DE L’ARRONDISSEMENT DE GOLO DJIGBE : COMMUNE D’ABOMEY- CALAVI

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

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DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT

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OPTION: AMENAGEMENT ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Réalisé par : Boush-ra GOUNOU Sous la direction de :

ANNEE ACADEMIQUE : 2015-2016

Décembre 2016

ETUDE DE LA QUALITE DES EAUX CONSOMMEES DANS LES VILLAGES DE FANTO ET D’AGONBGE DE L’ARRONDISSEMENT

DE GOLO DJIGBE : COMMUNE D’ABOMEY- CALAVI

SUPERVISEUR :

Professeur Elisabeth YEHOUENOU AZEHOUN PAZOU Maître de Conférences des Universités (CAMES)

Biologiste- Environnementaliste- Ecotoxicologue Enseignante Chercheure à l’EPAC/UAC

MAITRE DE STAGE : M. POGNON ELIASSE Ingénieure chimiste Responsable / LCQEA

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn i CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été réalisé sous ma supervision par GOUNOU Boush-ra, étudiante au Département de Génie de l’Environnement (GEn) à l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) à l’issu de son stage de fin de formation en Licence Professionnelle.

Le Superviseur

Professeur Elisabeth YEHOUENOU AZEHOUN PAZOU Maître de Conférences des Universités (CAMES)

Biologiste- Environnementaliste- Ecotoxicologue Enseignante Chercheure à l’EPAC

Université d’Abomey-Calavi

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn ii SOMMAIRE

CERTIFICATION SOMMAIRE DEDICACE

REMERCIEMENTS

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES PHOTOGRAPHIES RESUME

ABSTRACT INTRODUCTION PROBLEMATIQUE

OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE RECHERCHE

1.1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL 1.2 ACTIVITES MENEES

1.3 RESULTATS D’ANALYSE ET DISCUSSION 2.1 DESCIPTION DE LA ZONE D’ETUDE 2.2 DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTES

2.3 GENERALITE SUR LES EAUX DE CONSOMMATION 2.4 REVUE DE LITTERATURE

2.5 MATERIELS ET METHODES

3.1 PRESENTATION DES RESULTATS BACTERIOLOGIQUES 3.2 PRESENTATION DES RESULTATS DE TERRAINS

3.3 DISCUTION

3.4 RECONMMENDATION CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES WEBOGRAPHIE

ANNEXE

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn iii DEDICACE

A mes parents, GOUNOU Moussoulimi et DRAMANE Zénabou

Ce travail est le vôtre. C’est le fruit de vos sacrifices et le couronnement partiel des multiples efforts que vous n’avez cessés de consentir à mon égard depuis ma naissance jusqu'à ce jour. Aujourd’hui l’occasion m’est donnée pour vous exprimer ma reconnaissance et mon amour dont la profondeur ne peut apparaitre à travers les mots.

Que le seigneur vous garde longtemps auprès de nous.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn iv REMERCIEMENTS

L’élaboration de ce document, aussi complexe soit-il, a été rendu possible grâce à la participation morale, physique et matérielle de certaines personnes que je remercie sincèrement. Toutes fois, nous tenons particulièrement à exprimer nos vifs remerciements :

A Dieu tout puissant qui, toujours nous a accompagné et assisté tout le long de notre cursus scolaire ;

A mon maître de mémoire le Professeur Elisabeth YEHOUENOU AZEHOUN PAZOU Maître de conférence des Universités (CAMES), Enseignante-chercheure à l’EPAC qui en dépit de ses multiples occupations a accepté l’encadrement de ce mémoire. Qu’elle trouve ici l’expression de ma profonde gratitude pour sa disponibilité et sa compréhension ;

Au chef de département de Génie de l’Environnement (GEn) Professeur ADJAKPA Jacques pour les sacrifices consentis dans notre encadrement ;

A tout le corps professoral de l’EPAC en général et du Département de Génie de l’Environnement en particulier pour vos efforts consentis pour notre formation, pour les connaissances et compétences transférées ;

A mon maître de stage Ingénieur en Chimie, Elias POGNON et à tout le personnel du Laboratoire de Contrôle Qualité des Eaux et des Aliments pour leur disponibilité, leur conseil et leur contribution pour la réalisation de ce travail. Nous leur en sommes reconnaissantes ;

Au Dr. Orou Bagou YOROU CHABI et son épouse BOUKARI Latifatou, pour votre soutien, vos apports constructifs et vos sages conseils ;

A Mr. Sourou ADJINDA, Chef Service de la Promotion de l’Hygiène Publique, en service à la DNSP (Ministère de la Santé), lui qui n’a ménagé aucun effort à autoriser mon stage au laboratoire d’une part et à œuvrer pour le bon déroulement de la phase de collecte de données d’autre part, nous lui sommes reconnaissantes ;

A son Excellence Monsieur/Madame le président du jury et aux honorables membres du jury pour l’honneur qu’ils nous font en acceptant d’apprécier ce présent travail malgré leurs multiples occupations ;

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn v A tous les étudiants de la neuvième promotion de Génie de l’Environnement pour les moments de joies, de peines, pour l’esprit de fraternité et la solidarité développée au cours de ces trois dernières années académiques ;

A mes frères et sœurs Latifatou BOUKARI, Adam BOUKARI et leur petite famille, Il-haam, Anifath, Mistourath, Hamed, Abdel-Manane, Kawsar, Hibah ;

Enfin, que toute personne de mon entourage, tout parent, ami et ceux qui m’ont soutenu et aidé de diverses manières, soient rassurés de ma sincère reconnaissance.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn vi LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AEV : Adduction d’Eau Villageoise

°C : Degré Celsius

AFWA : Association Africaine de L’Eau BEA : Bile Esculine Azide

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur DDS : Direction Départementale de la Santé.

DG-EAU : Direction Générale de l’Eau.

DHAB : Direction de L’Hygiène et de L’Assainissement de Base.

E. COLI : Escherichia coli

EAA : Eau et Assainissement pour l’Afrique EPAC

::: : Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique.

LCQEA : Laboratoire de Contrôle Qualité des Eaux et des Aliments NBR : Nombre

OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

ONU : Organisation des Nations Unies

PNDCC : Projet National d’Appui au Développement Conduit par les Communes RGPH4 : 4èmeRecensement Général de la Population et de l’habitat.

SONEB : Société Béninoise des Eaux du Bénin.

TDS : Solides Totaux Dissous UFC : Unité Formant Colonie

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn vii

Liste des tableaux Tableau I : Milieux de culture et germe correspondant ... 20

Tableau II: Exemple de résultat des analyses effectuées au LNCQEA ... 20

Tableau III: Résultats des analyses bactériologiques des échantillons prélevés dans les puits. ... 43

Tableau IV: Résultats des analyses bactériologiques des échantillons prélevés dans les Bonnes Fontaines et les Forages. ... 44

Tableau V: La grille d’observation... 52

Tableau IV: Normes de qualité microbiologique des eaux destinées à la consommation humaine en République du Bénin. ... viii

Liste des figures Figure 1: Répartition des sources d’eau de consommation à Fanto et à Agongbe ... 46

Figure 2: Usage de l’eau par la population de Fanto et d’Agongbé ... 47

Figure 3: Type de traitement de l’eau de boisson à Fanto et à Agongbe... 48

Figure 4: Récipient de transport de l’eau de boisson à Fanto et à Agongbé ... 49

Figure 5: Récipient de stockage de l’eau de boisson ... 49

Figure 6: Maladies enregistrées ... 52

Liste des photos Photo 1: Ensemencement par la technique d’incorporation. ... 39

Photo 2 : Ensemencement par la technique de filtration sur membrane cellulosique. ... 40

Photo 3: Colonies des Coliformes ... 41

Photo 4: Un puits non couvert à proximité de la brousse à Fanto ... 50

Photo 5 : Un puits sans couvert près des tas d’ordures à Fanto ... 50

Photo 6:Une bonne fontaine mal entretenue……….………..51

Photo 7: Une bonne fontaine mal entretenue ... 51

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn viii RESUME

Au Bénin plus précisément dans les villages de l’arrondissement de Golo-Djigbé situés dans la commune d’Abomey-Calavi on constate un véritable problème d’approvisionnement en eau qui se remarque par la consommation d’eau de diverses sources et de qualité souvent douteuse par la population. C’est précisément dans ce cadre que s’inscrit ce présent travail effectué dans cet arrondissement intitulé : « Etude de la qualité des eaux consommées dans les villages de Fanto et d’Agongbé dans l’arrondissement de Golo-Djigbé : Commune d’Abomey-Calavi. » dont l’objectif général est d’étudier la qualité de ces eaux consommées par la population de ces villages.

Pour atteindre cet objectif, une enquête de terrain a été réalisée dans ces villages à travers l’administration des questionnaires et une observation directe faite sur le terrain. Les informations nous ont permis d’identifier non pas seulement les diverses sources d’eau utilisées au sein des ménages, l’usage qui est faite et les eaux les plus utilisées mais aussi le type de traitement réalisé avant consommation et les maladies qui affectent la population.

Ainsi donc nous avons eu à visiter 263 ménages sur un total de 822 ménages soit un saut de trois (03) maisons pour l’administration des questionnaires et de 20 maisons pour les prélèvements d’eau de consommation au sein des ménages. Nous avons eu au total 25 échantillons. Les résultats des analyses bactériologiques ont révélé la présence de coliformes totaux, de coliformes fécaux, de germes banaux et dès E. Coli dans les eaux à la source et dans les ménages. Cependant ces germes retrouvés dans les eaux en provenance des ménages sont très supérieures à ceux retrouvés dans celle des ménages. Par conséquent la qualité de ces eaux n’est pas conforme à la norme de potabilité des eaux de consommation en vigueur en République du Bénin. Ces résultats justifient donc la présence des différentes maladies enregistrées dans ces localités qui mettent en danger la vie de la population.

Mots clés : eau polluée, germe, Fanto, Agongbé, consommation, Golo-Djigbé. Bénin.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn ix Abstract

In Benin, specifically in the villages of the district of Glo-Djigbé locality in Abomey-Calavi municipality there is a real problem of water supply which is noticed by the consumption of water from various sources and quality often doubtful by the population. It is precisely in this context that fits this present work in this municipality entitled “study of the water quality consumed in Fanto and Agongbé village in Glo-Djigbé locality of Abomey-Calavi”, whose general objective is to study water quality consumed by the population of these villages.

To achieve this goal, investigations were carried out in these villages through questionnaires administration and direct observations were done in order. Information helped us to identify not only various sources of water used in households, water treatment before consumption, but also diseases that affect the population. So, we had to visit 263 households from a total of 822 households with a jump of three (03) houses for administration of questionnaires and 20 houses for sampling within households. We had a total of 25 samples. Bacteriological analysis results revealed presence of germs such as coliforms, total coliforms, E. coli, commonplace germs in water at source and in households. However, we note that the units forming the colonies found in waters from households are much higher than those found in that at the source, and therefore are more polluted. Therefore, none of these waters is not in line with the effective potability standard in Benin. Furthermore, it is preferable that the population prioritizes water fountains use especially for consumption. These results justify presence of different diseases recorded in these communities and are dangerous.

Keywords: polluted water, supply, germs, Fanto and Agongbé, Golo-Dgigbé, Bénin.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 1 INTRODUCTION

L’eau est source de vie. Elle répond à l’essentiel des besoins fondamentaux de l’homme. Son inégale répartition sur la surface de la terre entraine d'importantes disparités entre les différentes régions du monde. On estime que l'ensemble des populations des pays riches y ont accès et que la consommation en eau y dépasse largement les besoins vitaux (SONEB : Rapport sur la Disponibilité en eau renouvelable par Etat, 2006).

La difficulté liée à l’accès à l’eau et surtout à l’eau potable, a pour corolaire la consommation d’eau impropre et a pour conséquence la survenue des maladies. Selon Louis Pasteur 1978, « nous buvons 90% de nos maladies ». L’OMS abordant dans le même sens estime que la consommation d’eau impropre est l’une des causes de morbidité et de mortalité dans le monde. Selon le rapport de l’OMS 2006 sur la santé, environ 5 millions de décès étaient imputables aux maladies hydro fécales comme le choléra, la fièvre typhoïde et les autres diarrhées.

Entre 1995 et 2000, les problèmes de santé et la mortalité associés à la qualité de l’eau ont évolué quatre fois plus vite que la population mondiale. Cette situation a été aggravée par la désertification, la dégradation des sols et des sources d’approvisionnement en eau, les mouvements de population et l’urbanisation massive.

Selon le Rapport mondial des Nations Unies sur l’eau de 2006, 1,1 milliard de personnes, soit 20 % de la population mondiale, n’ont pas accès à une eau potable, et 40 % ne disposent pas de services d’assainissement ce qui aggrave la situation des populations.

Le continent africain recèle 660 000 kilomètres cubes de réserves d’eau (Rapport du Forum mondial de l’eau, 2006). Et pourtant selon un rapport publié au cours du 13e congrès de l’association africaine de l’eau (AFWA) tenu en Algérie sous le thème : « Eau et assainissement : quelles stratégies pour relever les défis du millénaire?», un tiers de la population africaine, soit 330 millions, n’a pas accès à l’eau potable et presque la moitié des africains souffre de problèmes de santé dus au manque d’eau potable.

Malgré que le continent africain possède un immense réservoir d’eau, il constitue le continent où l’accès à l’eau est plus difficile et plus limité selon le 4e rapport ONU-UNESCO sur l’eau (2006). Cette situation touche beaucoup plus les pays africains ainsi que plusieurs pays en voie de développement dans le monde.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 2 Au Bénin, face à cette insuffisance liée à la disponibilité de l’eau potable, la population est condamnée à consommer des eaux de diverses sources et de qualité parfois douteuse.

Vu l’ampleur de la situation au Bénin, plusieurs activités ont été menées par le Gouvernement avec le soutien des Partenaires Techniques et Financiers (PTFs), surtout dans les zones rurales et péri urbaines pour améliorer la couverture en eau potable en vue de mieux servir la population. Malgré ces différentes interventions, le défi demeure encore car il reste encore des gaps à combler du fait de l’insuffisance des ressources financières.

Quelle est alors la qualité de l’eau consommée au Bénin dans ce contexte d’inégalité dans son inaccessibilité ? Quelle sont les sources possibles d’eau de consommation au Bénin ?

C’est dans ce cadre que s’inscrit ce présent travail ayant pour thème : « Etude de la qualité des eaux consommées dans les villages de Fanto et d’Agongbé dans l’arrondissement de Golo-Djigbé : Commune d’Abomey Calavi. »

Cette étude permettra de connaître les éventuelles altérations que subissent l’eau du point d’exhaure jusqu’au moment de sa consommation dans le ménage et de faire le lien avec la santé des populations et enfin d’en déduire les solutions adéquates pour l’amélioration de leur situation actuelle. Les analyses de l’eau s’effectueront au laboratoire de contrôle qualité des eaux et des aliments de la Direction Nationale de la Santé Publique (DNSP) du Ministère de la Santé.

Le présent rapport comporte trois grandes parties. La première est axée sur la présentation de la structure d’accueil, la deuxième illustre la présentation de l’étude qui est l’objet du présent travail et la troisième qui présente les résultats obtenus.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 3 PROBLEMATIQUE

L’eau encore appelée or bleu constitue un facteur qui mérite l’attention de tous, vu son rôle et son importance dans la vie de tout être vivant. Avoir accès à une eau de bonne qualité contribue à l’amélioration considérable de la santé humaine. Elle favorise le transport des oligo-éléments contribuant ainsi à apporter à l’organisme des éléments dont il a besoin car grâce à ses propriétés physico-chimiques elle lui apporte les éléments minéraux et certains oligo-éléments dont il a besoin pour son bon fonctionnement.

Cette eau, lorsqu’elle est souillée, elle peut également véhiculer des germes et des toxines qui une fois en contact avec l’organisme peuvent entrainer des maladies pouvant mettre en péril la santé de la population. C’est la raison pour laquelle les autorités de tous les pays, en collaboration avec les Partenaires, se mobilisent pour mettre à la disposition des populations de l’eau de bonne qualité pour la consommation.

L’objectif fixé lors de la décennie de l’eau 1990-2000 au Bénin, était de fournir de l’eau potable à 80% de la population : 60 litres par jour à chaque habitant du milieu urbain et 10 à 20 litres par jour à chaque habitant en milieu rural (AMEGEE, 1992). Cependant il est malheureusement constaté que certaines populations du Bénin, surtout celles des campagnes, n’ont pas accès à l’eau potable et que toutes les stratégies de promotion de l’hygiène et l’assainissement ne sont pas mises en œuvre (SONEB, 2000).

Ainsi donc, bien que la commune de Cotonou soit entièrement desservie par l’eau du continental terminal, captée sur le territoire de la commune d’Abomey-Calavi, cette dernière n’est pas intégralement desservie en eau potable, ce qui amène une grande partie de la population à faire recours aux eaux de puits et de forages privés pour la consommation et pour les usages domestiques.

Pour remédier à cette situation, la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) et la Direction Générale de l’Eau (DG-Eau) ont mis en œuvre des programmes d’Adduction d’Eau Villageoise (AEV) financés par divers partenaires techniques au développement (Programmation communale Eau 2013-2017).

Malgré les efforts fournis par la DG-Eau pour la mise en œuvre des programmes d’AEV à travers la réalisation des Bonnes Fontaines (BF), force est de constater que ces actions s’avèrent être très insuffisantes. En effet, en considérant les quatorze (14) villages que

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 4 compte l’arrondissement de Golo-Djigbé, au plus trois BF payant par village ont été identifiées et ce malgré la pauvreté, l’accroissement de la population, et la demande en eau sans cesse croissante. Cette population fait recours à diverses sources pour la consommation et les usages domestiques. Ce sont les eaux des puits traditionnels à grand diamètre qui sont plus utilisées en dehors de celles des BF. Ces puits sont mal couverts et surtout mal entretenus. L’eau une fois dans le ménage n’est pas correctement manipulée, ce qui contribue d’avantage à la dégradation de la qualité de l’eau qui n’était même pas de bonne qualité au départ pour ceux qui recueillent l’eau d’une source alternative.

Face à cette situation qui prévaut dans ces différents villages, exposant les populations de cet arrondissement à toute sorte de maladies hydriques qui pourraient affecter beaucoup plus les enfants et la couche juvénile plus sensible, il est donc urgent d’étudier et de déterminer la qualité de ces eaux consommées dans ces villages en vue d’identifier des interventions visant à réduire les conséquences néfastes sur la santé de la population.

Objectifs de recherche

Objectif général

Etudier la qualité des eaux consommées par la population des villages de Fanto et d’Agongbé dans l’arrondissement de Golo Djigbé: commune d’Abomey-Calavi.

Objectifs spécifiques

- Identifier les différentes sources d’eau de consommation de la population de Fanto et d’Agongbé dans l’arrondissement de Golo Djigbé, commune d’Abomey-Calavi ; - Analyser les eaux prélevées dans les ménages et les sources de ces deux villages de

l’arrondissement de Golo de la commune d’Abomey-Calavi ;

- Etablir les éventuelles causes de pollutions de ces eaux et leurs conséquences sur la santé de la population;

- Proposer des mesures correctives pour l’amélioration de la qualité et la protection de la santé de la population.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 5

Hypothèses de recherche

- Les sources d’eaux de consommation sont les bonnes fontaines, les eaux de puits et celles des forages privés ;

- Les eaux consommées par la population des villages de Fanto et d’Agongbé de l’arrondissement de Golo dans la commune d’Abomey-Calavi véhiculent différentes sortes de germes pathogènes, donc ne répond pas aux normes de qualité des eaux de consommation en vigueur au Bénin ;

- Le non-respect des règles d’hygiène au niveau des bonnes fontaines, des puits d’eau et des forages privés est la cause fondamentale de la pollution de l’eau ;

- Les mesures correctrices peuvent permettre d’améliorer la qualité des eaux des villages de Fanto et d’Agongbé.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 6

PREMIERE PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE

PREMIERE PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 7 1.1. Présentation de la structure d’accueille

1.1.1 Historique

La Direction Nationale de la Sante Publique (DNSP) est l’organe de coordination, de suivi et d’évaluation des mesures collectives et individuelles de prévention, de prophylaxie et de promotion pour la santé ainsi que de la consolidation du processus de réformes de la base de la pyramide sanitaire. La Direction Nationale de la Sante Publique est placée sous l’autorité d’un directeur nommé par décret pris en conseil des ministres, sur proposition du Ministre de la Santé, parmi les cadres de la catégorie A Echelle1 ayant au moins dix (10) années d’ancienneté et titulaire d’un diplôme en santé publique.

Il est assisté d’un adjoint nommé également par décret pris en conseil des ministres, sur proposition du ministre de la santé selon les mêmes critères.

1.1.2 Les attributions de la DNSP

La Direction Nationale de la Sante Publique est chargée de :

 Suivre la mise en œuvre de la réglementation sanitaire international ;

 Concevoir, élaborer, suivre et évaluer la mise en œuvre de la règlementation sanitaire nationale aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et sur les lieux de travail ;

 Suivre et faire appliquer la réglementation relative à l’exercice en clientèle privée, des professions médicales et paramédicales et à l’ouverture des établissements sanitaires privés ;

 Veiller au développement du partenariat entre les secteurs hospitaliers public et privés, en collaboration avec la Direction Nationale des Etablissements Hospitaliers ;

 Participer, en collaboration avec la Direction et structures concernées, à la lutte contre les maladies à potentiel épidémique ;

 Coordonner les activités relatives à la surveillance épidémiologique des maladies en collaboration avec les Directions concernés et les structures déconcentrées ;

 Elaborer, coordonner et évaluer tous les programmes nationaux de lutte contre les maladies ;

 Assurer le fonctionnement régulier du Conseil National de la sante ;

 Coordonner les activités des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et autres associations intervenant dans le secteur de la santé ;

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 Assurer la surveillance sanitaire des frontières, ports et aéroport, en collaboration avec les autres Directions concernées ;

 Concevoir et coordonner la politique nationale en matière de promotion de la sante, en collaboration avec les autres Directions Techniques et toutes autres structures concernées ;

 Concevoir, promouvoir et coordonner en relation avec les Services Techniques du Ministère en charge du Travail, les activités de sécurité et de santé au travail et dans les établissements scolaires et universitaires ;

 Promouvoir et coordonner les processus de la réforme de la base de la pyramide nationale ;

 Promouvoir la Médecine et la pharmacopée traditionnelle nationale en collaboration avec les autres Directions concernées ;

 Concevoir, promouvoir et coordonner en relation avec les Services Techniques des autres Ministères sectoriels, les activités en rapport avec l’hygiène et l’assainissement de base à tous les niveaux.

1.1.3 Les organismes sous-tutelle de la DNSP Les organismes ci-après dépendent de la DNSP :

- Le Conseil National de Santé ;

- Le Comité National de Lutte contre l’onchocercose ;

- Le Comité National de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ; - Le Comité National RAOUL FOLLEREAU ;

- Le Groupe des Facilitateurs de l’initiative «Faire Reculer le Paludisme» ; - l’Agence Nationale de Vaccination et des Soins de Santé Primaires ;

- Le Projet Régional Commun de prévention et de Prise en change des IST/VIH/SIDA le long du Corridor de Migration Abidjan-Cotonou-Lagos (Projet CORRIDOR).

1.1.4 Les différents services de la DNSP Les différents services dirigés par la DNSP sont :

 Le Service de la Réglementation Sanitaire et de la Promotion de la Santé (SRSPS) ;

 Le Service de la Santé Communautaire, en milieu scolaire et au Travail.

 Le Service de l’Epidémiologie et de la Surveillance Sanitaire des Frontières, Ports et Aéroports (SESS) ;

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 9

 Le Service d’Appui à la Déconcentration des Services de Santé et au partenariat public et Privé (SADSSP) ;

 Le Service de la Promotion des Interactions entre la Médecine et la Pharmacopée Traditionnelles (SPIMPT) ;

 Le Service d’Hygiène et d’Assainissement de base (SHAB) ;

 Le Service Qualité de l’Eau de Boisson et Assainissement de Base (SQEAB).

1.1.5 Le Service d’Hygiène et d’Assainissement de Base (SHAB)

Le Service d’Hygiène et d’Assainissement de Base a pour mission d’assurer l’application de la politique sanitaire en matière d’hygiène et d’assainissement de base. A ce titre, il a les attributions suivantes :

- Coordonner le Projet de Promotion de l’Hygiène et de l’Assainissement de base (PPHA) ;

- Élaborer les normes et les règlements en matière d’hygiène dans les habitations, lieux publics, établissements publics et privés (écoles, hôpitaux, unités industrielles etc.) et veiller à leur application avec les structures déconcentrées et décentralisées ;

- Veiller à l’application des normes en matière d’hygiène hospitalière en collaboration avec les services de la DNEHS ;

- Veiller à l’application des normes en matière de gestion des Déchets Biomédicaux (DBM) en collaboration avec les services de la DNEHS ;

- Veiller à l’extension, a l’organisation et au fonctionnement de la Police Sanitaire sur le plan national; veiller a la qualité les prestations fournies par le laboratoire ;

- Veiller à l’application de la réglementation en matière d’hygiène publique ;

- Veiller à l’application de la Stratégie de suivi et de Contrôle de la Qualité de l’Eau de boisson ;

- Accompagner les communes dans l’application des normes en matière de maîtrise d’ouvrage en hygiène publique ;

- Conduire les inspections qui découlent de l’application des textes et règlements en vigueur ;

- Concevoir, organiser et superviser les opérations de lutte anti vectorielle ainsi que les campagnes de démoustication en liaison avec les programmes et autres structures concernées ;

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 10 - Contribuer au maintien de la salubrité et de l’hygiène au niveau des frontières portuaires, aéroportuaires et terrestres en collaboration avec le Service de Surveillance Épidémiologique et les autres structures concernées ;

- Intervenir en cas de calamités, catastrophes naturelles et autres aléas dans le but d’appliquer et de faire respecter les mesures d’hygiène ;

- Proposer à la signature du Directeur les certificats de salubrité et autres certificats sanitaires relevant de sa compétence ;

- Proposer à la signature du Directeur les certificats d’analyse de laboratoire relevant des demandes d’expertise ;

- Assurer la représentation de la DNSP au sein du Conseil d’Administration de la SONEB.

Par conséquent c’est dans le cadre de l’application de la stratégie de suivi et de contrôle de la qualité de l’eau de boisson, et de l’innovation des inspections qui découle de l’application des textes et règlements en vigueur que nous avons le laboratoire de contrôle qualité des eaux et des aliments.

1.1.6 Laboratoire de Contrôle de Qualité des Eaux et des Aliments (LCQE)

Le Laboratoire de Contrôle de Qualité des Eaux et des Aliments est situé à Xwlacodji dans la Direction Départementale de la Santé et est affilié au Service de promotion de l’Hygiène publique de la Direction Nationale de la Santé Publique (DNSP). Il joue un rôle primordial dans la prévention des risques de la santé humaine à travers le contrôle de la qualité des eaux et des aliments insalubres. Il a pour but de faire des analyses d’eaux et des aliments. Mais aujourd’hui, il se fixe plus sur l’analyse des eaux de boisson. Mise à part les analyses, il y a aussi des inspections de prélèvement d’eaux qui se font sur le terrain.

Le Laboratoire de Contrôle de Qualité des Eaux et des Aliments réalise des analyses physico- chimiques, parasitologiques et microbiologiques sur les eaux de consommation, des eaux usées et sur les aliments. La surveillance de la qualité des eaux et aliments qui est une activité liée à l’hygiène est mise en œuvre par le laboratoire. De même, la surveillance des rejets des eaux usées industrielles et des eaux issues des usages domestiques sont aussi analysées au laboratoire de la DNSP.

Et enfin une salle utilisée comme magasin ou se trouve stocké les réactifs, les outils importantes de premières nécessité et deux autres servant de bureau.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 11 1.2. Activités menées

Au cours de notre stage qui s’est déroulé au Laboratoire de Contrôle de Qualité des Eaux et des Aliments, après quelques temps d’adaptation et de familiarisation avec les équipements, nous avons été intégrés aux activités. Ainsi nous avons été impliqués dans les travaux au laboratoire comme sur le terrain.

Au laboratoire, nous réalisons des analyses physico-chimiques et microbiologiques des échantillons d’eaux (usées comme de consommation). Les eaux sont périodiquement prélevées dans les cimenteries, les hôtels, les usines de fabrication d’eau en bouteilles et en sachet. Egalement, les étudiants en fin de cycle apportent des échantillons d’eau de surface des différents cours d’eau du Bénin, des eaux traitées, etc, pour la recherche de différents paramètres et compris ceux de pollution. La démarche pour les analyses consiste à respecter toutes les étapes :

- Prélèvement : en fonction que les analyses soient microbiologiques et/ou physico- chimiques, le contenant, la quantité et la manière de prendre la portion représentatif dans le matériel de réception compte beaucoup pour la fiabilité et la cohérence des résultats. Le souci de la représentativité de l’échantillon par rapport au milieu de provenance n’est pas occulté ;

- Transport/conservation : un véhicule tout terrain climatisé avec des glacières munies de conservateurs de froid. Au besoin, des agents conservant sont utilisés comme c’est le cas pour les eaux contenant un halogène et destinées aux analyses microbiologiques ;

- Au laboratoire : en fonction des paramètres à faire, les échantillons après les enregistrements, la codification, ils sont répartis dans les sections (parasitologie- microbiologie-physico-chimie).

Sur le terrain, les paramètres in situ comme la température, le pH, la conductivité/TDS, le chlore résiduel, la turbidité sont mesurés et le reste est mesuré au laboratoire en tenant compte du délai maximum pour chaque paramètre. C’est d’ailleurs pour cela que des priorités s’établissent dans la conduite des analyses.

Paramètres couramment mesurés

Eau de consommation

- Analyses physico-chimiques :

Pour les analyses physico-chimiques, nous avons : les paramètres in situ, la couleur, le nitrate(NO3-), le nitrite(NO2-), l’ammonium(NH4+), le calcium(Ca2+), le magnésium(Mg2+), la dureté totale (TH), l’ortho-

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 12 phosphate(PO43), le sulfate(SO42-), les fluorure (F-), les carbonates (CO32-), les bicarbonates (HCO3-), le chlorure(Cl-), le fer(Fe2+), le manganèse (Mn).

Cependant certaines personnes en apportant leurs échantillons imposent les paramètres à effectuer et dans ce cas, seul les paramètres souhaités seront réalisés.

- Analyses microbiologiques : Pour les analyses microbiologiques, nous avons :

 Contrôle réduit : les germes banaux et les présumés Coliformes

 Contrôle sommaire : les germes banaux, les présumés Coliformes et les entérocoques fécaux

 Contrôle complet : toute la gamme de contrôle prévue par la loi. (Germes banals, les streptocoques fécaux, les E. colis, les coliformes totaux, les staphylocoques, les Clostridium perfringens, les salmonella, les Schigella, les champignons, les vibrions cholériques). Cependant la recherche des vibrions cholériques et des champignons n’est que circonstanciel.

 Dans le cadre de la surveillance des eaux de consommation, c’est le contrôle réduit qui se fait habituellement.

Eaux usées

Souvent pour cette catégorie d’eau, ce sont les paramètres de pollution microbiologique (Coliformes thermo tolérants, les entérocoques fécaux, les Sulfito-réducteurs anaérobies) qui sont effectués et pour la physico-chimie il y a les NTK, les phosphores totaux, la DCO, la DBO5, la Chlorophylle a, les métaux lourds comme le mercure, le Plomb, le Cadmium qui sont également recherché.

Traçabilité

Dans chaque section, il existe des cahiers notamment de paillasse, de titrimétrie, de microbiologie, etc, pour noter tous les résultats et les détails utiles pour l’interprétation des résultats.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 13 1.2.1 Matériels de laboratoire

En physico-chimie :

 Un spectrophotomètre de type HACH DR/2800 pour la mesure des paramètres physico-chimiques ;

 Les appareils de mesure en situ (turbidimètre, pH-mètre, conductimètre, etc.)

 Hotte physico-chimique ; pour la minéralisation des échantillons ;

 Minéralisateur ;

 Plaque DCO/COT ;

 Plusieurs plaques agitantes et chauffantes;

 Balance de précision ;

 Le four ;

 Un distillateur d’eau de robinet et des distillateurs d’arsenic

 Des réfrigérateurs pour la conservation des réactifs et des échantillons ;

 La verrerie de laboratoire.

En microbiologie :

 Trois autoclaves pour les opérations de préparation et de destruction ;

 Deux rampes de filtration

 Deux bains-marie pour le maintien des milieux de culture en surfusion ;

 Une hotte microbiologique ;

 Des étuves microbiologies ou des incubateurs préréglés à 44°C et à 37°C;

 Une balance de précision pour la mesure des milieux de cultures;

 Des plaques chauffantes avec agitation ;

1.2.1 Description des paramètres

1.2.2.1 Analyses physico-chimiques :

Les analyses physico-chimiques permettent de connaitre et d’apprécier la composition chimique d’une eau. Une contamination due à des produits chimiques peut être perceptible ou non. Certains paramètres sont recherchés autant dans les eaux de consommation que dans les eaux usées alors que d’autres sont spécifiques selon que l’eau soit usée ou minérale. Les principes de mesure en physico-chimie au laboratoire de la DNSP se reposent sur les techniques associables à la spectrophotométrie d’absorption moléculaire.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 14 Les paramètres couramment recherchés dans les eaux de consommation :

La température : Il est important de connaitre la température de l’eau avec une bonne précision. En effet celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des sels dissous donc sur la conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la connaissance de l’origine de l’eau et des mélanges éventuels. Elle est déterminée grâce au pH-mètre.

Elle est un facteur de vie aquatique. Son élévation peut être nuisible aux poissons et favoriser la mortalité de certaines espèces et le développement de certains autres. D’ailleurs une eau ne peut être consommée qu’à une température donnée.

Potentiel d’hydrogène (pH) : il se défini comme le potentiel d’hydrogène. Sa mesure s’effectue sur place parce qu’il est influencé par les facteurs extérieurs. Plus la valeur du pH est basse, plus l’eau est acide, dans le cas contraire elle est basique. Il conditionne la vie dans un milieu et favorise ou pas les réactions chimiques. Par exemple, un échantillon d’eau destinée à la recherche de métaux lourds s’acidifie alors que celui destiné à la mesure de la DBO ne s’acidifie pas. Il est également déterminé grâce au pH-mètre.

Conductivité/TDS : elle se définie comme la capacité d’une eau à conduire le courant électrique. Elle est liée aux TDS et à la salinité. Sa détermination permet d’apprécier le niveau de minéralisation d’une eau. Elle est déterminée grâce au conductimètre.

La turbidité : la mesure de la turbidité permet de préciser les informations visuelles sur l'eau. La turbidité traduit la présence de particules en suspension dans l'eau (débris organiques, argiles, organismes microscopiques). Elle est déterminée grâce au turbidimètre.

Nitrites : en absence de pollution, il n’y a pas ou très peu de nitrites dans les eaux et dans les zones ou l’autoépuration est active. Les teneurs se maintiennent à des niveaux très faibles. Il a été aussi observé que la teneur en nitrites de l’eau stockée à des températures de l’ordre de 40° pouvait s’élever probablement sous l’influence d’une action microbienne. Il est déterminé par le spectrophotomètre d’absorption moléculaire.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 15 Nitrate : Dans les eaux naturelles non polluées, le taux de nitrates est très variable suivant la saison et l’origine des eaux. Il peut varier de 1 à 15 mg/l et une concentration de 2 ou 3 mg/l peut être considéré comme normal. Il est déterminé par le spectrophotomètre d’absorption moléculaire.

Ammonium : L’azote ammoniacal est assez souvent rencontré dans les eaux et traduit habituellement un processus de dégradation incomplète de la matière organique. Pour l’eau destinée à la consommation humaine, en raison des problèmes susceptibles d’introduire une gêne pour le consommateur, l’OMS recommande comme valeur limite pour l’ammonium 1.5 mg/l (Rodier ; 1218p-1529p)

Sulfate : La teneur en sulfate des eaux doit être reliée aux éléments alcalins et alcalinoterreux de la minéralisation. Pour l’eau destinée à la consommation humaine, en raison des problèmes particuliers susceptibles d’introduire un gène pour le consommateur, l’OMS recommande une valeur limite de 250 mg/l. (Rodier, 1415p- 1529p).

Chlorure : En ce qui concerne les eaux destinées à la consommation humaine on considère que 99.5% des unités de distribution desservant plus de 10 000 habitants distribuaient une eau dont la teneur moyenne en chlorure était inférieure à 200 mg/l. Ainsi donc l’OMS recommande une valeur guide de 250 mg/l pour les eaux de consommation. (Rodier, 1288p- 1529p).

Fluorure : Le fluorure à l’état ferreux est assez soluble dans l’eau. Les limites adoptées dans les réglementations ont été retenues pour pallier les inconvénients ménagers et non pour éviter des accidents toxiques. Pour l’eau destinée à la consommation, l’OMS recommande une valeur guide de 0.3 mg/l. (Rodier, 1308p- 1529p).

Calcium /magnésium/dureté : C’est un métal extrêmement répandu dans la nature et en particulier dans les roches calcaires sous forme de carbonates. Il est généralement l’élément dominant des eaux potables. Les eaux potables de bonnes qualité renferment de 100 à 140 mg/l de calcium. (Rodier, 1258p-1529p).

Manganèse : Le manganèse est très répandu dans la nature. Présent dans l’eau, il peut s’y trouver à des valeurs différentes. Le manganèse est nécessaire à l’homme pour la croissance,

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 16 pour le métabolisme des glucides et des lipides et comme catabolisme des glucides et des lipides et comme catalyseur dans certaines réactions enzymatiques. Les besoins journaliers sont estimés de 2 à 5 mg/j pour l’adulte et à moins de 105 mg/j pour l’enfant. Les intoxications par le manganèse sont extrêmement rares. Pour l’eau destinée à la consommation humaine l’OMS indique une valeur guide provisoire de 500 ug/l. Toutefois, en raison de risque de taches sur les appareils sanitaires, elle préconise une valeur limite de 100ug/l. (Rodier, 1332p-1529p).

Fer : Ce métal assez soluble dans l’eau est très rependu et se classe au quatrième rang des éléments de la croute terrestre. Dans les eaux de distribution, il provient le plus souvent de la corrosion des conduits d’amenées ou de l’emploi de sel de fer pour les traitements de coagulation- floculation en particulier dans le cas d’une mauvaise maitrise des opérations. Le fer de l’eau ne présente aucun inconvénient au point de vue physiologique. Pour les eaux de consommation l’OMS recommande une valeur guide de 0.3 mg/l. Cependant si l’on veut éviter tous les inconvénients, l’eau de consommation ne devrait pas avoir une teneur en fer supérieur à 0.05 mg/l. (Rodier, 1305p- 1529p).

NB : Les paramètres recherchés dans le cadre des analyses des eaux usées ne seront pas développés afin que le travail soit circonscrit aux eaux de consommation.

1.2.2.2 Analyse microbiologiques :

L’intérêt de l’analyse microbiologique des eaux est de protéger l’environnement et surtout la santé humaine. Son objectif est d’effectuer un inventaire des germes présents mais surtout de rechercher celle qui sont susceptibles d’être pathogènes, qui sont en plus grand nombre souvent présentes dans l’intestin des mammifères et qui sont, par leur présence, indicatrices d’une contamination d’origine fécale comme les coliformes fécaux principalement les E.

colis. Par contre on peut noter que l’absence de contamination fécale ne laisse en rien présager l’absence de germes potentiellement pathogènes.

Ainsi, tout débute par l’acte de prélèvement qui doit mettre en œuvre des méthodes propres à assurer l’absence de contamination de l’échantillon et la survie bactérienne (conditions de conservation). Nous avons ensuite le choix des techniques à appliquées et le choix de la recherche des bactéries indicatrices de pollution.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 17 Les différentes étapes de la recherche des bactéries en microbiologie sont :

 La préparation du milieu de culture à utiliser ;

 La préparation des boites de pétri;

 Le choix de la méthode d’ensemencement à utiliser.

Deux techniques de mise en culture ont été utilisées au laboratoire de microbiologie des eaux :

 La technique d’incorporation ;

 La technique de filtration sur membrane.

Techniques d’ensemencements

- Méthode par incorporation dans une gélose

La méthode d’incorporation est la seule utilisée pour la numération des germes banals. Elle est aussi la plus, fréquemment utilisée pour le contrôle microbiologique des eaux brutes et des sources non aménagées ou non protégées. Elle se fait sur l’échantillon en l’état ou après dilution selon la charge de l’échantillon.

Principe : avec cette méthode, les bactéries sont maintenues dispersées dans un milieu solide.

Elles donnent naissance dans des conditions favorable, à des colonies isolées les unes des autres. Connaissant le volume d’échantillon ensemencé, il est possible d’exprimer le résultat final du dénombrement en fonction d’un volume d’eau pris comme unité. Par exemple, x colonies pour 1 ml ou y colonies pour 100 ml.

Mode opératoire de l’incorporation dans la gélose Identifier une boite de 90 ou de 100 mm de diamètre ; Mettre aseptique 1 ml, 2 ml ou 5 ml d’eau à analyser ;

Ajouter environ 15 ml de milieu gélosé, fondu et ramener à une température de 47°C environ ;

Mélanger aussitôt en décrivant plusieurs fois sur la paillasse le chiffre 8 avec la boîte de pétri tout en évitant de faire monter le contenu dans le couvercle ;

Laisser solidifier à la température adéquate et pour la durée recommandée.

Quand la culture est ainsi faite, les colonies isolées les unes des autres peuvent être directement comptées.

Méthode par filtration sur membrane filtrante

La méthode de filtration sur membrane cellulosique stérile, de porosité 0,45 micron est recommandée par la norme béninoise pour détecter tous les germes sauf les germes banals

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 18 dans l’eau de consommation. Cette porosité permet à la membrane de retenir les bactéries et de laisser passer les molécules d’eau. Cette technique est recommandée pour la microbiologie des eaux traitées. L’ensemble du matériel, qui permet cette opération est appelé : rampe de filtration.

Principe : la technique consiste à faire passer un plus grand volume d’eau à analyser à travers la membrane que l’on récupère aseptiquement à l’aide d’une pince flambée et que l’on dépose sur la gélose identifiée et solidifiée en plaque. Les bactéries retenues à la surface de la membrane sont nourries à travers les pores de cette dernière.

Mode opératoire de la filtration sur membrane

Flamber la face supérieure (plaque poreuse) de l’appareil et laisser refroidir ; Fermer le robinet du support ;

Prélever une membrane stérile en la laissant par son bord extérieur, à l’aide d’une pince flambée et refroidir la déposer sur la plaque poreuse ;

L’entonnoir- réservoir flambée et refroidi est placé au-dessus de la membrane et fixer ;

Homogénéiser l’échantillon en agitant soigneusement le flacon ou le sachet plastique et verser l’eau, aseptiquement dans le réservoir jusqu’au repère voulu 50 ou 100 ml ;

Mettre en marche la pompe à vide ;

Ouvrir le robinet du support suffisamment pour laisser l’eau s’écouler lentement sous l’action du vide ;

Dès que la membrane parait sèche, fermer en la saisissant par son extrême bord, et la déposer sur le milieu de culture choisi.

On la déposera sur la gélose rapide E. coli pour la recherche de coliformes et des Escherichia colis ou sur un tampon imbibé de bouillon lauryl pour la recherche des coliformes uniquement.

L’incubation

Elle consiste à faire la culture des germes ensemencés à une température donnée et à l’obscurité pendant un temps défini. L’appareil utilisé est l’incubateur.

Lecture des colonies

Au bout du temps d’ensemencement, les colonies obtenues si l’eau en contient prennent des colorations qui dépendent du milieu de culture utilisé. Parfois, la confirmation est utile pour s’assurer de la présence de certains germes.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 19 Description de quelques recherches courant faites au laboratoire

Le dénombrement de la flore totale ou germes banaux dans l’eau de consommation La flore aérobie totale est l’indicateur de l’état hygiénique de l’eau. La dégradation de la qualité de l’eau potable commence par la croissance de cette flore microbienne.

En réalité, il est onéreux de mettre en évidence la présence des germes indésirables bien spécifiques dans l’eau. C’est pourquoi les recherches commencent par la recherche des germes banals. Ces germes banals sont aussi appelés germes témoins ou germes-tests de contamination microbienne.

Mode opératoire

En général, nous procédons à un dénombrement direct par numération des colonies après un ensemencement sur (ou dans) la gélose plate count agar (PCA).

La méthode consiste à mélanger dans une boite de pétri de 90 à 100 mm de diamètre, 1 ml d’échantillon et 15 ml environ de milieu PCA, fondu et ramené à une température de 47.5°C environ. Le nombre maximum de colonies acceptable pour éviter les phénomènes de compétition entre les bactéries est généralement estimé à 300. Pour avoir une plus grande précision, il conviendra donc de procéder à des dilutions avec de l’eau distillée stérile. Les colonies sont dénombrées après 24 ou 48 heures d’incubation à 37°C. Le nombre de germes par volume d’échantillon est alors égal au nombre compté puis multiplié par le facteur de dilution si nécessaire.

Dénombrement des coliformes fécaux et des Escherichia coli dans l’eau de consommation.

Les coliformes appartiennent à la famille des entérobactéries. Ils comprennent les germes : Escherichia, nitrobacter, yersinias, klebsiella.

o Le terme de « coliformes fécaux »ou de « coliformes thermo tolérants » correspond à des coliformes présentant les mêmes propriétés après incubation de 24 h à 44°C sur le milieu rapide E. coli.

o Le terme « Escherichia coli » correspond à des coliformes thermo tolérants qui produisent de l’indole à partir du tryptophane à 44°C et qui ont des caractéristiques propres à cette espèce.

Cependant la durée de notre stage, nous nous sommes beaucoup plus focalisés sur la microbiologie des eaux de consommation.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 20 Le tableau suivant montre les milieux de culture et germe correspondant ainsi que la température et la période d’incubation.

Tableau I : Milieux de culture et germe correspondant

1.3 Résultats d’analyses et discussion 1.3.1 Résultats d’analyse

Tableau II: Exemple de résultat des analyses effectuées au LNCQEA

Date de prélèvement

Date des d’analyses

Code labo

Code échantillon

Coliformes Thermo tolérants par 100 ml

Escherichia coli par 100 ml

Entérocoques fécaux par 100 ml

16 Août 2016

16 Août 2016

50 S1 41 Absent Absent

51 T1-1 1040 Absent 18

52 T1-2 900 Absent Absent

53 M1-1 66 2 5

54 M1-2 249 16 29

17 Août 2016

17 Août 2016

55 S2 6 Absent Absent

56 T2-1 10800 1080 37

57 T2-2 4480 34 15

58 M2-1 8220 2120 93

59 M2-2 78 40 102

18 Août 2016

18 Août 2016

60 S3 240 Absent Absent

61 T3-1 74 1 17

62 T3-2 186 4 45

63 M3-1 53100 24400 7820

64 M3-2 440 39 112

Germes recherchés Milieux de culture Température et période d’incubation Présumés Coliformes Rapide E. colis(REC) 24 h à 37°C

Coliformes fécaux et E. colis

Rapide E. colis (REC)

24 h à 44°C Streptocoques fécaux Slanetz et Barthley(SLZ) 24 à 48 h à 37°C Confirmation

des streptocoques fécaux BEA Quelques heures à 37°C

Germes banals PCA 24 à 48 h à 37°C

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 21 1.3.2 Discussion

Selon le bulletin de résultat d’analyse inscrit dans le tableau II ci-dessus, les prélèvements ont été effectués dans la commune de Sô-Ava. Trois (03) sources très fréquentées ont été choisies.

Par source, deux (02) usagers utilisant deux types différents de récipient sont suivis jusque dans leur ménage. L’eau est prélevée en fin de transport et dans le récipient de stockage avant que l’usager ne le déverse. Ainsi, nous avons effectué le prélèvement à trois niveaux : La source, le transport et le ménage.

Nous avons remarqué que l’eau à la source n’est déjà pas potable mais contient très peu de germes par rapport au dénombrement effectués en fin de transport et dans le récipient de stockage dans le ménage. Donc, nous pouvons dire que l’eau recueillie commence à être souillée depuis le transport et cela se poursuit dans le ménage.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 22 DEUXIEME PARTIE :

ETUDE DE LA ZONE D’INTERVENTION ET ETUDE DE LA QUALITE DE L’EAU

DEUXIEME PARTIE :

ETUDE DE LA QUALITE DE L’EAU

CONSOMMEE A FANTO ET AGONGBE

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 23 2.1 Description de la zone d’étude

2.1.1 Situation géographique

Parmi les neuf (09) arrondissements que compte la commune d’Abomey-Calavi notre étude est principalement basée sur l’arrondissement de Golo-djigbé. Cet arrondissement est l’un des arrondissements de la commune d’Abomey-Calavi où la population vit dans la précarité. Il est situé au nord par l’arrondissement de zinvié, au sud par l’arrondissement de Togba et de Ouèdo à l’Est par celui d’Akassato et à l’ouest par la commune de Tori-Bossito.

Cet arrondissement est composé de neuf villages que sont : Golo-djigbé, Zèkammè, Yèkon- aga, Yèkon-do, Domègbo, Fanto, Lohoussa, Agongbé et Djissoupka. Cependant en 2015 l’arrondissement a eu droit à un nouveau remaniement qui a abouti à la reconstitution des villages ramenant actuellement le nombre total de villages à 14 et donc à l’ajout de 05 cinq nouveaux villages que sont : Adjamè, Agonkèssa, Missèbo espace saint, Azonsa et Alladacomè. Cette présente étude a été faite dans les deux villages à savoir Fanto et Agongbé.

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 24 Titre : Carte de l’arrondissement de Golo-Djigbé

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 25 2.1.2 Caractéristiques physiques

L’arrondissement de Golo possède quelques caractéristiques physiques se présentant comme suit :

Climat

Le climat est de type bimodal, c'est-à-dire deux saisons de pluies et deux saisons sèches réparties comme suit : une grande saison de pluie d’avril à fin juillet, une petite saison sèche d’aout à septembre, une petite saison de pluie de septembre à novembre et une grande saison sèche de janvier à mars. (Monographie de la commune d’Abomey-Calavi, 2006).

Relief :

Peu accidenté avec une bande sablonneuse, des cordons littoraux, un plateau de terre de barre comme formation géographique. (Monographie de la commune d’Abomey-Calavi, 2006 )

Réseau hydrographique :

Ces villages ne disposent pas de cours d’eau. (Monographie de la commune d’Abomey- Calavi, 2006).

Végétation :

Elle est arbustive et herbacée associée à un peuplement plus ou moins dense de palmiers à huile, de teck, d’arbre fruitier. Nous avons également la culture du manioc, du maïs et de l’ananas qui domine dans ces villages. (Monographie de la commune d’Abomey- Calavi, 2006).

Sol :

Les sols sont ferrugineux et sablonneux peu propices à l’agriculture. Aussi on assiste à la présence des sols hydro morphes très inondables. (Monographie de la commune d’Abomey- Calavi).

Population

Taille et classe de la population :

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 26 D’après le résultat du quatrième recensement général de la population et de l’habitat de 2013, l’arrondissement de Golo-Djigbé compte environs 28103 habitants avec 13716 hommes et 14387 femmes. (PNDCC, 2007).

Groupes ethniques et répartition :

Dans ces villages les groupes ethniques dominant sont : les Aizo qui sont les plus dominants et les fon présent de façons minime (Aizo 97% et Fon 3% de la population totale). Source PNDCC, 2007.

Religions

La plus dominante est le christianisme avec la présence d’églises célestes, évangéliques et pour la plus part catholiques. On distingue également les adeptes des religions traditionnelles africaines (sakpata, danvodoun, kokou, atingalinhounvè, thron, kpetodeka, hèviosso) (PNDCC, 2007).

Aussi l’islam se fait de plus en plus remarqué avec la construction des mosquées par les partenaires et ONG.

2.2 Clarification conceptuel

Environnement : selon l’article 2 de la loi cadre sur l’environnement au Bénin (1999), le concept environnement désigne « l’ensemble des éléments naturels et artificiels ainsi que les facteurs économiques sociaux et culturelles qui influent et que ceux-ci peuvent modifier ».

Qualité de l’eau : c’est l’aptitude, déterminée par ses caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou organoleptiques, à servir à un usage défini ou permettre le fonctionnement d’un milieu aquatique donné. (www.hydrologie.org)

Eau potable : L’eau potable désigne l'eau propre à la consommation humaine. L'eau est consommable par l'homme dès lors qu'elle répond à des exigences de qualité définies par un état puis, transcrites dans la législation de cet Etat. Cette eau est donc du point de vue sanitaire et esthétique, propre à l'alimentation et à la préparation des aliments ainsi qu'à tous les usages domestiques dont l'hygiène personnelle. (www.dictionnaire-environnement.com)

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 27 Eau polluée : L’eau est dite polluée lorsque son état est directement ou indirectement modifié par les activités de l’homme. Il est ainsi plus difficile de l’utiliser voire dangereux et peut grandement affecter notre environnement et la vie de nombreuses espèces animales et végétales. (www.ciaq.fr).

Accès à l’eau potable : L'accès à l'eau potable est un indicateurreprésentant la part de la population disposant d'un accès raisonnable à une quantité adéquate d'eau potable. Selon l'OMS, la quantité adéquate d'eau potable représente au minimum 20 litres d'eau par habitant et par jour tandis qu'on entend généralement par « accès raisonnable », une eau potable disponible à moins de quinze minutes de marche. (www.wikipédia.org).

Assainissement : L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l'environnement dans ses différents composants. Selon l’OMS, l’assainissement c’est l’action qui vise à l’amélioration de toutes les conditions qui, dans le milieu physique de la vie humaine, influent ou susceptible d’influer défavorablement le bien être-physique mental ou social.

Hygiène : l’hygiène est un ensemble de mesures destinées à prévenir les infections et l’apparition de maladies infectieuses. Elle se décline, selon l’Organisation mondiale de la santé, en trois classes de prévention :

- La prévention primaire : éducation à la santé, campagne d’information, rôle des praticiens de santé.

- La prévention secondaire : dépistage, vaccination, etc.

- La prévention tertiaire : accompagnement des pathologies lourdes pour en éviter les troubles secondaires ou associés. (www.wikipédia.org)

Santé publique : la santé publique est une discipline qui prend en charge toutes les dimensions, administratives, sociales, politiques et économiques, de la santé. Elle s’occupe de préserver la santé, de la protéger au niveau d’un groupe d’individu, d’un pays ou mondial.

Elle s’occupe de tous les aspects de santé, tant au niveau préventif que curatif, avec la mise en place des systèmes curatifs, des systèmes d’urgences, de la recherche des risques sanitaires, de l’éducation. Elle gère l’ensemble des moyens mis en place pour prévenir des maladies, promouvoir la santé et, le cas échéant, soigner les malades. (www.santé-medecine.com)

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Réalisé et présenté par GOUNOU Boush-ra UAC/EPAC/GEn 28 Maladies hydriques (ou maladies à transmission hydrique) : Les maladies hydriques sont celles transmises par l’eau. Ce sont des maladies causées par la consommation d'eau contaminée par des fèces animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes pathogènes. Ce sont souvent des « maladies évitables »considérées comme un problème de santé lié à la polution de l’eau et de l’environnement. (www.lenntech.fr)

Coliformes : Ce terme regroupe un certain nombre d’espèces bactériennes appartenant à la famille des enterobacteriaceaes. Selon l’Organisme Internationale de Standardisation (OIS), les coliformes sont des organismes en bâtonnets, non sporogènes, gram négatifs, oxydase négatifs, facultativement anaérobies, capables de croitre en présence de sel biliaire ou d’autres agents de surfaces possédant des activités inhibitrices de croissance similaire, et capables de fermenter le lactose avec production d’acide en 48 h. Ils constituent des indicateurs de contamination fécaux de la première importance.

Coliformes fécaux : Ce sont des coliformes qui présentent les mêmes propriétés après incubation a la température de 44°C que les coliformes mais à la température de 44°C. Le groupe des coliformes fécaux comprend les espèces suivantes : Escherichia coli, entérobactercloacae, citrobacteramalonaticus, citrobacterdiversus. (Rodier 7ième édition) 1984.

Germes banals ou flore totales : C’est l’ensemble des germes présents dans le milieu susceptible de le polluer ou non et sont incubés à 37°C.

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