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Etude comparative de la croissance des plantations domaniales de teck suivant les méthodes de préparation du sol et d’entretien adoptées dans la forêt classée d’Atchérigbé au Sud Bénin

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

(EPAC)

Centre Autonome de Perfectionnement

(CAP)

Rapport de fin de formation en Licence Professionnelle

Option : Gestion de l’Environnement Thème :

Réalisé par : Sous la supervision de : Fréderic C. METO

Etude comparative de la croissance des plantations domaniales de teck suivant les méthodes de préparation du sol et d’entretien adoptées dans la forêt classée d’Atchérigbé au Sud Bénin

Dr Jacques Boco ADJAKPA Maître de conférences des

Universités CAMES

Enseignant chercheur à l’EPAC

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CERTIFICATION

Nous certifions que ce mémoire a été réalisé sous notre supervision par l’étudiant, METO C. Fréderic, au Département de Gestion de l’Environnement (GEn) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).

Le Superviseur

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Dédicace

Je dédie ce travail à ma mère Kouèba DOGBONOU épouse feu METO Kpessou

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Remerciements

Cette œuvre ne serait pas réalisée sans le concours de plusieurs personnes. Ainsi mes remerciements vont à l’endroit de :

 Dr Jacques Bocco ADJAKPA, Maître de Conférences des Universités (CAMES), enseignant chercheur, Chef de Département de Génie de l’environnement à l’EPAC, qui a supervisé de mains de maître la réalisation de ce travail avec moi malgré les multiples charges académiques et professionnelles. Je vous en suis très reconnaissant ;

 Ir. Dénis GNANGUENON GUESSE, Chef unité de gestion des forêts à l’ONAB, mon maître de stage, qui malgré son agenda très chargé, a accepté de suivre les activités dans le cadre de ce travail;

 Tous les enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour les sacrifices consentis afin de nous donner une formation de qualité ;

 Tous mes collègues forestiers en service à l’ONAB en particulier ceux du secteur forestier d’Atchérigbé, de Dogo-kétou pour les divers soutiens ;

 Monsieur le Directeur du Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) et de tout le personnel pour les sacrifices consentis pour assurer notre formation ;

 Monsieur le Président du jury pour le grand honneur que vous me faites en acceptant de présider le jury devant juger la qualité scientifique de mon document de rapport ;

 Messieurs les honorables membres du jury pour leur contribution, chacun en ce qui le concerne pour améliorer le document ;

 Tous les Comités de Gestion Participative des Forêts (COGEPAF) de la forêt classée d’Atchérigbé pour leurs contributions ;

 Tous les camarades de promotion avec qui j’ai passé de très bons moments pendant la phase de formation ;

 Mes Frères et sœurs Félicia, Eugénie, Rose, Valentin, Constantine pour les soutiens de tous genre;

 Mes amis Camille, Médard, Brice, Pascal, Ayouba, Emmanuel, Ibrahim, etc. pour les aides et autres soutiens surtout au moment de la collecte des données sur le terrain ;

 Ma chère épouse, TIKPA Chimène Amèdéto pour ses multiples sacrifices;

 Mes enfants, Fleurelle, Fanny, Aristide et Gloria pour leur soutien et leur patience ;

 Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce travail.

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Liste des sigles et abréviations

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ; CAP : Centre Autonome de Perfectionnement ;

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur ; ONAB : Office National du Bois ;

COGEPAF : Comité de Gestion Participatif des Forêts ;

REDD : Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation ; DFRN : Direction des Forêts et des Ressources Naturelles ;

DFPRN : Direction des Forêts et de Protection des Ressources Naturelles ;

ASECNA : Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar ;

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique ;

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Liste des figures

Figure 1 Situation de la forêt classée d’Atchérigbé dans la commune de Djidja ... 13

Figure 2 Précipitations mensuelles enregistrées à la station de Bohicon ... 14

Figure 3 Humidité relative à la station de Bohicon ... 15

Figure 4 Diagramme climatique de Bohicon ... 17

Figure 5 Répartition des enquêtés selon le niveau et le sexe ... 26

Figure 6 Répartition des enquêtés suivant le nombre d’années d’exploitation ... 27

Figure 7 Coûts de production dans les types de plantation ... 29

Figure 8 Boîte à moustache de la structuration en diamètre des arbres... 30

Figure 9 Boîte à moustache de la répartition des hauteurs dans les plantations de type 3 et 4 ... 33

Liste des tableaux Tableau I Principales maladies du teck et méthodes de lutte ... 7

Tableau II Principaux ravageurs du teck et méthodes de lutte ... 7

Tableau III Evolution des caractéristiques d’une plantation de tecks ... 9

Tableau IV Répartition du nombre de placette suivant les types de plantation ... 22

Tableau V forces, faiblesses, opportunités et menaces de la méthode taungya ... 27

Tableau VI Analyse de la Variance des diamètres moyens selon les types de plantation ... 31

Tableau VII Test de comparaison deux à deux entre les diamètres selon les types de plantation ... 31

Tableau VIII Analyse de la variance de la moyenne des hauteurs dans les types de plantation ... 33

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Table des matières

CERTIFICATION _____________________________________________________ i Dédicace ____________________________________________________________ ii Remerciements _______________________________________________________ iii Liste des sigles et abréviations ___________________________________________ iv Liste des figures ______________________________________________________ v Liste des tableaux _____________________________________________________ v Table des matières _____________________________________________________ vi Résumé ____________________________________________________________ viii Abstract _____________________________________________________________ ix Introduction __________________________________________________________ 1 Chapitre I : _________________________________________________________ 4 Revue de la littérature ________________________________________________ 4 Chapitre I : Revue de la littérature ______________________________________ 5 1.1. Sylviculture du T. grandis ____________________________________ 5 1.1.1. Choix du terrain ___________________________________________ 5 1.1.2. Préparation du terrain ______________________________________ 5 1.1.3. Entretien de la plantation ___________________________________ 6 1.1.3.1. Fertilisation ____________________________________________ 6 1.1.3.2. Désherbage _____________________________________________ 6 1.1.3.3. Cultures intercalaires _____________________________________ 6 1.1.3.4. Méthode taungya ________________________________________ 6 1.1.4. Protection de la plantation ___________________________________ 6 1.1.5. Exploitation ______________________________________________ 9 1.1.5.1. Eclaircies ______________________________________________ 9 Chapitre II : _______________________________________________________ 11 Présentation du milieu d’étude ________________________________________ 11 Chapitre II : Présentation du milieu d’étude ______________________________ 12 2.1. Situation géographique _________________________________________ 12 2.2. Statut juridique _______________________________________________ 12 2.3. Facteurs climatiques ___________________________________________ 12 2.3.1. Pluviométrie ______________________________________________ 14 2.3.2. Humidité relative __________________________________________ 15 2.3.3. Température ______________________________________________ 16 2.3.4. Insolation ________________________________________________ 16

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Chapitre III : ______________________________________________________ 20 Matériel et méthodes ________________________________________________ 20 Chapitre III : Matériel et méthodes _____________________________________ 21 3.1. Matériel _____________________________________________________ 21 3.2. Méthodes ____________________________________________________ 21 3.2.1. Pour atteindre les objectifs spécifiques N°1 et N°2 ______________ 22 3.2.2. Pour atteindre l’objectif spécifique N°3 _______________________ 23 Chapitre IV : ______________________________________________________ 25 Résultats et Discussion ______________________________________________ 25 Chapitre 4 : Résultats et discussion _____________________________________ 26 4.1. Résultats ____________________________________________________ 26 4.1.1. Répartition des enquêtés qui pratiquent la méthode taungya _________ 26 4.1.1.1. Nombre d’années d’exploitation et d’entretien des plantations _____ 26 4.1.1.2. Inventaire des forces, faiblesses, opportunités et menaces _________ 27 4.1.1.3. Analyse des forces et des faiblesses __________________________ 28 4.1.1.4. Analyse des Opportunités et menaces _________________________ 28 4.1.2. Coût de préparation du terrain et d’entretient par type de plantation ___ 28 4.1.3. Structure en diamètre des arbres de teck sur les types de plantation ___ 29 4.1.4. Structure en hauteur des arbres de teck sur les types de plantation ____ 31 4.2. Discussion ___________________________________________________ 33 Conclusion et suggestions ____________________________________________ 35 Conclusion et suggestions ______________________________________________ 36 Références bibliographiques ____________________________________________ 38 Annexes __________________________________________________________ 41 Annexes _____________________________________________________________ x

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Résumé

Cette étude a porté sur la comparaison de la croissance des arbres de teck (T. grandis L.) suivant les méthodes de préparation du terrain et de traitement des plantations adoptées au niveau du secteur forestier d’Atchérigbé. L’objectif principal est de formuler une méthode avantageuse et efficace du point de vue coût de préparation du sol et d’entretien des plantations de teck dans le cadre des reboisements au niveau des plantations d’Atchérigbé. Pour atteindre cet objectif, une enquête a été réalisée auprès des producteurs qui se sont installés dans la plantation et a permis de questionner un total de quarante-deux (42) agriculteurs. Cette enquête est suivie des travaux de mesure de paramètres dendrométriques. Quatre types de plantation ont été identifiés pour mener les travaux à savoir : le type I (préparation du sol à la machette suivi du traitement à la machette), le type II (préparation mécanique suivi du traitement à la machette), le type III (préparation mécanique suivi du traitement à la houe) et en fin le type IV (préparation du sol à la machette suivi du traitement à la houe). Enfin, les données collectées ont été traitées pour ressortir les graphiques et les tableaux ainsi que les comparaisons de moyennes par des analyses de la variance grâce au logiciel R.

Il ressort principalement des analyses que les plantations de type I et II sont les plus chères en terme de coût de production et sont les moins productives. La plantation de type IV étant moins coûteux et plus productive. Dans ce type de plantation, les arbres atteignent un diamètre de 13 cm en moyenne après 6 ans et une hauteur moyenne de 12 m. Pour assurer une bonne réussite des plantation domaniales de teck, il est suggéré que la méthode taungya soit d’avantage promu et que plus de mesures incitatives soit adoptées par l’administration de l’ONAB pour traiter une bonne partie des nouvelle plantations grâce à cette méthode.

Mots clés : plantation domaniale, atchérigbé, méthode taungya, Bénin.

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Abstract

This study focused on the comparison of the growth of teak trees (T. grandis L.) following the site preparation and processing methods adopted plantations in the forest sector of Atchérigbé. The main objective is to formulate an advantageous and effective method from the point of view of the cost of soil preparation and maintenance of teak plantations in the reforestation of plantations of Atcherigbe. To achieve this objective, a survey was conducted among growers who settled in the plantation and questioned a total of forty-two (42) farmers. This survey is followed by measurements of dendrometric parameters. Four types of plantation have been identified to carry out the work namely: type I (machete ground preparation followed by machete treatment), type II (mechanical preparation followed by machete treatment), type III (mechanical preparation followed by hoe treatment) and finally type IV (machete ground preparation followed by hoe treatment). Finally, the collected data were processed to highlight the graphs and tables as well as the average comparisons by variance analysis using software R. It is mainly from the analyzes that the type I and II plantations are the most expensive. Term of production cost and are the least productive. Type IV planting is less expensive and more productive. In this type of plantation, the trees reach a diameter of 13 cm on average after 6 years and an average height of 12 m. To ensure the successful completion of the state-owned teak plantations, it is suggested that the taungya method be further promoted and that more incentives be adopted by the ONAB administration to treat a good part of the new plantations through this process method.

Keywords : State-owned plantation, atchérigbé, Taungya, Benin.

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Introduction

Chaque année, les forêts matures et en pleine croissance stockent un quart des émissions anthropiques de carbone dans leurs bois et dans leurs sols. (Bellassen et al, 2008) Cette contribution essentielle à la limitation du changement climatique a été exploitée par le protocole de Kyoto : il est déjà possible d’obtenir des crédits de carbone en plantant des arbres. Mais, malheureusement le protocole de Kyoto n’aborde pas le problème de la dégradation des forêts, c’est-à-dire la diminution de la capacité de stockage de carbone de terres qui restent néanmoins des forêts. Cette équation a motivé l’approbation par les Nations Unies de la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD) comme moyen d’atténuation du changement climatique, lors de la conférence internationale de Bali, en décembre 2007 (Bellassen et a.l, 2008).

En Afrique en général, et au Bénin en particulier, la destruction des forêts a évolué à un rythme assez inquiétant. Déjà en 1991, les estimations faisaient état d’une destruction annuelle moyenne de 100 000 hectares de végétation naturelle à des fins culturales (Akpado et Dossa, 2008). L’homme, qui n’a pas su trouver un équilibre entre son système d’exploitation et son environnement, demeure l’agent principal de l’évolution régressive des écosystèmes. Par ses cultures, ses exploitations forestières, l’extension de l’élevage et de la chasse, il conquiert une partie toujours plus importante de l’espace.

Pour remédier au problème de déforestation qui se pose, le Bénin a entrepris depuis plus de trente ans la mise en place de plantations domaniales de teck et d’autres essences forestières. Dans ce cadre, on dispose de près de 15 000 hectares de plantations (Atindogbe et al., 2012). Les essences avec lesquelles on retrouve le teck en association sont : Senna siamea, Gmelina arborea, Cedrela sinensis, Terminalia superba, Triplochiton scleroxylon , Milicia exelca, Khaya senegalensis et le Holoptelea grandis.

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vont à l’encontre des objectifs fixés par le gestionnaire dans les plans d’aménagement et de gestion de ces plantations (Dupuy et al, 1999). Entre autres, on peut citer :

- la sécheresse qui empêche l’accroissement normal en diamètre et en hauteur des arbres plantés,

- la recrudescence des feux dits de « feux de la tortue » en certaines périodes de l’année,

- l’adoption de techniques inappropriées de préparation du sol avant plantation et de leur traitement

- etc.

Le reboisement en climat subéquatorial est souvent facile à cause des conditions du milieu, qui lui sont souvent favorables. Ceci est valable particulièrement dans le cas de terrains forestiers abandonnés qui se sont développés sur des roches argilo-limoneux facile à travailler. C’est le cas des plantations d’Achérigbé, où les caractéristiques du sol (compacité faible) peuvent présenter des avantages très précieux pour l’accroissement de la végétation. Dans de telles situations, les techniques de reboisement utilisées consistent en une plantation en troués sur des terrains complètement décapés par une machine (méthode mécanique), présentant des résultats en général décevants. Néanmoins il est possible de remédier à ces inconvénients, du moins en partie, en ayant recours à des techniques de préparation du sol capables d'améliorer les caractéristiques structurales du terrain et donc de favoriser les bons résultats des reboisements (Aoudji 2011).

Une autre étape très importante de la réussite des plantations est celle du traitement.

Les jeunes plants de teck mis en terre sont très sensibles à la compétition. Lorsque la plantation est embroussaillée à plus de 50% par des arbustes qui dépassent les jeunes plants, il est temps de l’entretenir. Après l’entretien, la plantation peut nécessiter un regarnissage aux endroits où il y a eu de la mortalité ou encore requérir une taille de formation des arbres déformés. Dans ce cadre, pour aller vite, on préfère aller à la machette, sans remuer le sol (Louppe 2008).

Nombreuses sont au niveau international les études et recherches ayant pour but de vérifier l'effet des différentes méthodes de préparation du sol sur les résultats des

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reboisements, entre autres en rapport avec les variations des caractéristiques physico- chimiques du terrain, mais peu abordent le problème dans le sens du croisement entre la préparation du sol et l’entretien. C’est ce qui justifie la pertinence de la présente étude intitulée « Etude comparative de la croissance des plantations domaniales de teck suivant les méthodes de préparation du sol et d’entretien adoptées : Cas de la forêt classée d’Atchérigbé dans le département du Zou au Sud Bénin ».

Objectifs général

Cette étude vise à formuler une méthode avantageuse et efficace du point de vue coût de préparation du sol et d’entretien des plantations de teck dans le cadre des reboisements au niveau des plantations d’Atchérigbé.

Objectifs spécifiques

De façon spécifique, il s’agit de :

 Comparer la croissance des arbres sur les sols préparés mécaniquement et sur les sols préparés manuellement ;

 Evaluer la croissance des arbres de tecks entretenus à la houe (méthode Taungya) et ceux entretenus à la machette ;

 Estimer les coûts des méthodes de préparation du sol dans le cadre des reboisements.

Hypothèses

Les hypothèses qui sous-tendent les travaux sont les suivantes :

 La croissance des arbres de teck est différente selon que la préparation du sol est faite à l’aide d’une machine ou manuellement à la machette ;

 Un entretien par sarclage à la houe conduit à une croissance plus rapide des plantations qu’un traitement à l’aide de machette ;

 La préparation manuelle des sols revient moins chère que la préparation mécanique.

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Chapitre I :

Revue de la littérature

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Chapitre I : Revue de la littérature 1.1. Sylviculture du T. grandis

Originaire d’Asie du sud-est, le teck (Tectona grandis) est une espèce forestière rustique qui pousse aussi bien en zone de forêt dense qu’en zone de savane pré forestière. Il nécessite, pour une bonne croissance, un sol propre et d’autant plus profond que la saison sèche persiste. C’est une espèce conquérante, peu sensible aux feux courants, qui survit sous forme buissonnante dans des conditions environnementales peu favorables. Elle permet de reboiser les zones où les arbres ont disparu à cause de la surexploitation du bois et de l’agriculture itinérante. Son bois, de bonne qualité technologique, énergétique et esthétique, a une grande valeur marchande. Les bois de service (piquets, perches et poteaux) obtenus lors des éclaircies fournissent des revenus avant l’exploitation en bois d’œuvre à partir de cinq ans (N’guessan et al., 2012).

1.1.1. Choix du terrain

Pour une bonne croissance des arbres, il faut préférer des sols fertiles, profonds, meubles perméables et bien drainés. Sur les sols plus secs, la croissance des tecks est faible. En zone de savane, les sols argileux sont moins favorables. En zone de climat plus humide, on rencontre les problèmes de maladies (pourridié) qui nécessitent des traitements. (N’guessan et al., 2012)

1.1.2. Préparation du terrain

Défricher le terrain et dessoucher les arbres abattus. Laisser sécher les débris végétaux pendant deux à trois mois (janvier à avril) puis les brûler. Labourer le terrain (surtout pour les grands reboisements mécanisés).

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1.1.3. Entretien de la plantation 1.1.3.1. Fertilisation

La fertilisation n’est pas conseillée pour le teck, comme pour la plupart des essences forestières, car elle n’a pas d’effets particuliers sur la vigueur et la conformation des arbres. De plus, elle induit des dépenses supplémentaires.

1.1.3.2. Désherbage

Désherber et délianer la plantation une fois par an pendant les trois premières années suivant la mise en place :

- la première année en août-septembre,

- la deuxième année en novembre-décembre et - la troisième année en octobre-novembre.

Nettoyer également les pare-feux chaque année en début de la saison sèche.

(N’guessan et al., 2012)

1.1.3.3. Cultures intercalaires

Les interlignes des jeunes plantations de tecks peuvent être utilisées pour faire des cultures vivrières (maïs, arachide, mil, sorgho) durant trois à quatre ans en fonction de l’abondance du couvert végétal des arbres.

1.1.3.4. Méthode taungya

La méthode taungya est une méthode d’entretien des plantations qui consiste à confier une partie des parcelles plantées à des agriculteurs pour cultiver les céréales (produits vivriers). Elle présente un double avantage : procurer des vivres aux agriculteurs, permet d’entretenir les plantations et de réduire le taux d’adventices qui occasionne en saison sèche la propagation des feux au sein des jeunes plantations.

1.1.4. Protection de la plantation

Les tableaux 1 et 2 traitent des maladies et des ravageurs principaux du teck ainsi que des méthodes de lutte à utiliser.

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Tableau I Principales maladies du teck et méthodes de lutte

Source : (N’guessan et al., 2012)

Tableau II Principaux ravageurs du teck et méthodes de lutte Nom courant

du ravageur

Nom scientifique

du ravageur Symptômes et dégâts Lutte

Zoonocerus Perforation des feuilles et Ramassage et destruction, ou Type de

maladie

Agent pathogène Symptômes et dégâts Lutte

Pourriture de racines

Fomes lignosus Ganoderma sp Verticillium sp.

 Jaunissement, brunissement des feuilles qui se recroquevillent

 Assèchement des rameaux

 Dépérissement de l’arbre

 Destruction du pivot et des racines qui pourrissent

 Nécrose corticale sur le tronc

 Présence de mycélium à 15 à 30 cm de profondeur au pied de l’arbre

 Eliminer les souches et racines infectées

 Epandre tous les 6 mois et pendant 3 ans les fongicides de la famille des triazo-les sur les emplacements, par exemple Bayfidan 1GR:75 g/arbre, Sumi 8GR:50 g/arbre, Vectra 15GR:60 g/arbre, Caltex 300EC: 6 cc/arbre.

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feuilles 80% ou endosulfan 35%/10-20 l d’eau pour 1ha)

۰ Traitement à base de chlorpyriphos-éthyl, par exemple Pyrical 480EC (100 cc dans 20 l d’eau pour 1 ha)

Termites

Ancistrotermes sp.

Microtermes sp.

Odontotermes sp.

Minage de l’intérieur des tiges

jusqu’au collet, chute et mort des arbres (surtout en

savanes)

۰ Traitement à base de chlorpyriphos-éthyl, par exemple Pyrical 480EC (100 cc dans 20 l d’eau pour 1 ha)

۰Traitement à base de dieldrine, par exemple Dielmil (20 à 45 cc/15 l d’eau)

Scolytes, Bostryches)

Doliopygus erichsoni Sinoxylon sp, Xylopatha sp.

Piqûres noires, sciure au pied des arbres, houppier en balai de sor-cière, gomme au bord des galeries

Application sur le tronc d’arbre d’un insecticide à base de deltaméthrine, par exemple Decis

Source : (N’guessan et al., 2012)

(19)

1.1.5. Exploitation 1.1.5.1. Eclaircies

Il faut réaliser des éclaircies dans les peuplements qui ne sont pas encore à maturité pour favoriser le développement des tiges dominantes ou prometteuses. Il existe deux possibilités, parfois combinées, pour obtenir une plantation homogène concernant la répartition et le diamètre des arbres :

- couper systématiquement un arbre sur deux sur les lignes de plantation - ou sélectionner les arbres à abattre.

Le régime des éclaircies est fonction de la fertilité du sol et du diamètre des arbres. Le tableau 3 fournit quelques indications de l’évolution des caractéristiques des tecks dans une plantation en fonction de la fertilité du sol.

Tableau III Evolution des caractéristiques d’une plantation de tecks

Caractéristiques

des peuplements Eclaircie 1 Eclaircie 2 Eclaircie 3 Eclaircie 4 Eclaircies 5 et 6

Age (ans) en fonc-tion de la

fertilité 3 à 9 6 à 20 11 à 13 16 à 19 20 à 47

Densité après éclaircie (tiges/ha)

800 450 300 210 100 à 125

Diamètre moyen

(cm) 11 15 26 33 38 et plus

Hauteur totale

(m) 10 à 11 13 à 14 17 à 18 25 à 26 >26

Produits

d’éclaircies Perche-piquets-poteaux-bois de chauffe Bois d’oeuvre

Source : N’guessan et al., 2012

Ces résultats varient en fonction de la zone de production et de la fertilité du sol. Ainsi les plantations peuvent produire en moyenne entre 5 et 16 m3/ha/an. La productivité est plus forte en zone forestière qu’en zone de savane. Le diamètre d’exploitabilité varie entre 35 et 60 cm en fonction de la fertilité. Le gestionnaire de la plantation décide du nombre d’éclaircies, du diamètre et de l’âge des arbres à la récolte. En règle

(20)

- les perches de 8 cm à 10 cm de diamètre, entre trois et quatre ans.

- les piquets de 12 cm à 15 cm de diamètre exploités entre quatre et neuf ans, - les poteaux de 18 cm à 22 cm de diamètre exploités entre quatorze et dix sept

ans,

- le bois énergie (bois de feu, charbon de bois) prélevé pendant les premières éclaircies et après l’exploitation finale en bois d’œuvre.

(21)

Chapitre II :

Présentation du milieu d’étude

(22)

Chapitre II : Présentation du milieu d’étude 2.1. Situation géographique

La forêt classée d’Atchérigbé est située dans la Commune de Djidja, Département du Zou à environ 40 km au nord de Bohicon. Elle est située dans l’Arrondissement de Setto et fait frontière dans sa partie nord avec le département des Collines. Elle est géographiquement située entre 7°30’et 7°34’ latitude nord et 2°04’ et 2°09’

longitude est. Elle est traversée dans le sens sud-est –nord-ouest par la voie bitumée Inter–Etat Bohicon-Parakou (RNIE 2) et s’étend sur 6,5 km environ du côté sud de cette voie et sur 7,8 km du côté nord avec une discontinuité de 2,8 km à la hauteur du point kilométrique 169,11 à 171,9 du chemin de fer Cotonou-Parakou. (Gouwakinou 2006). La figure 1 présente la situation de la forêt classée d’Atchérigbé.

2.2. Statut juridique

La forêt d’Atchérigbé a été classée par arrêté N° 3075 S.E du 5 septembre 1942 en forêt domaniale et couvre une superficie de 3100 hectares. A l’instar des forêts coloniales, elle est gérée par la Direction des Forêts et des Ressources Naturelles(DFRN) par l’intermédiaire de la Direction des Forêts et de la Protection des Ressources Naturelles du Zou (DFPRN/ZOU). Elle est sous la responsabilité du chef poste forestier installé à Setto à 2 km environ de la limite sud-ouest du domaine classé. (Gouwakinnou 2006)

2.3. Facteurs climatiques

La forêt classée d’Atchérigbé, comme tout écosystème est sous l’influence d’un certain nombre de facteurs aussi bien biotiques qu’abiotiques qui régissent sa dynamique. Dans cette rubrique, il est présenté certains facteurs abiotiques dont les paramètres descriptifs de ces différents facteurs ont été recueillis à la station météorologique de l’ASECNA installée à Bohicon.

(23)
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2.3.1. Pluviométrie

La pluviométrie ou la précipitation est la quantité de pluie tombée sur une zone donnée, ramenée à une superficie de 1 , pendant un temps donné. Elle constitue le paramètre climatique le plus varié surtout en ces temps de changements climatiques intenses. Ce qui est à considérer au niveau des précipitations n’est pas seulement le volume d’eau que reçoit un environnement donné, mais aussi son époque de chute et sa distribution dans le temps. Les variations moyennes mensuelles de la pluviométrie dans la zone d’étude sont présentées par la figure 2.

Figure 2 Précipitations mensuelles enregistrées à la station de Bohicon

De l’analyse de cette figure, on note que le climat est caractérisé par une distribution bimodale faisant ressortir quatre saisons dont deux pluvieuses et deux sèches alternées.

(Gouwakinnou 2006) Ainsi On a :

- Une grande saison de pluie de mars à juillet

- Une petite saison sèche correspondant au mois d’août

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oct Nov Déc

Pluviométrie (mm)

Mois

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- Une petite saison de pluie de septembre à octobre - Une grande saison sèche de novembre à février

Le mois de juin correspond au mois le plus humide dans la zone alors que janvier est le plus sec d’après les considérations qu’un mois sec est le mois où il tombe moins de 50mm de pluie. La pluviométrie annuelle moyenne calculée de 1997 à 2016 est de 1103 mm avec un écart type de 255 mm.

2.3.2. Humidité relative

L’humidité relative est liée à la siccité de l’air. Elle rend en effet compte du pouvoir évaporant de l’air. La variation de l’humidité relative au cours de l’année est représentée à la figure 3.

Figure 3 Humidité relative à la station de Bohicon

L’humidité relative varie de 41% à 98% et reste assez élevée même en saison sèche Novembre à Février). Elle joue ainsi un rôle atténuateur remarquable du déficit

30 50 70 90 110

Déc Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oct Nov

Humidité relative

Hr Max Hr moy Hr Min

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avancées plus haut étant donné que l’humidité relative diminue à mesure qu’on évolue du sud vers le nord du pays.

2.3.3. Température

La température est importante pour la végétation puisqu’elle agit sur la respiration et la photosynthèse de la plante (Ozenda 1982). La température moyenne annuelle est de 28,5° C dans la zone d’étude. La période la plus chaude se situe en fin de saison sèche entre février et mars avec une température maximale de 35,7° C. Le mois le plus frais est le mois d’août avec une température moyenne de 24,3°C.

2.3.4. Insolation

La lumière est d’une importance majeure puisqu’elle est indispensable à la photosynthèse, étant la seule source de création de matière organique à partir de substances minérales (Ganglo, 1999). Le régime des vents et l’insolation déterminent la teneur en eau de l’atmosphère et influent sur la rapidité avec laquelle le milieu s’assèche. L’insolation à la station de Bohicon varie entre 112 et 230 heures. Durant la période de fin juillet à début septembre l’insolation moyenne est relativement faible.

2.3.5. Diagramme climatique

Adjanohoun (1964) mentionne que les facteurs climatiques quels qu’ils soient, pris isolément, ne suffisent pas souvent pour caractériser les divers climats locaux et ne permettent pas non plus de comprendre les changements de la végétation. Il importe de considérer deux ou trois facteurs climatiques : pluie et température ou Pluie et ETP (Franquin, 1969 ; 1973). L’ETP permet de définir en un lieu donné un bilan hydrique théorique où les caractéristiques du sol n’interviennent pas. La combinaison de la pluie et de l’ETP apparaît comme la plus intéressante dans la mesure où elle se présente sous forme de diagramme agro-climatique ou bilan des apports et des pertes d’eau (Franquin, 1969). Cet auteur a donc utilisé la combinaison pluie / évapotranspiration potentielle (ETP) pour définir la période sèche : mois où la pluviométrie est inférieure ou égale à la moitié de l’ETP.

(27)

Figure 4 Diagramme climatique de Bohicon

Le point B selon Franquin (1969) indique le moment où le déficit du sol commence par diminuer en région tropicale sous l’effet des premières pluies. Selon Sinsin (1993) nous pouvons distinguer les périodes BE et CF qui correspondent respectivement aux périodes actives et période optimale de végétation.

2.4. Végétation naturelle.

La forêt classée d’Atchérigbé appartient à la région des savanes décrites au centre du Bénin par Adjakidjè rapporté par Ganglo (1999). On y distingue quatre types de savanes. Il s’agit :

- des savanes arborées a Daniellia oliveri et Parkia biglobosa ; - des savanes boisées à Isoberlinia doka et Anogeissus leiocarpa ; - des savanes arborées et arbustives à espèces mélangées ;

- des savanes arborées et arbustives saxicoles.

Parmi ces différents types de formations, celles qui décrivent le mieux la zone de la

10 D

20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170

Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oct Nov Déc Mois

Pluviométrie ETP ETP/2

B F

A C D E

(28)

du continental terminal mais elles paraissent plus boisées. Les savanes boisées à Isoberlinia doka et Anogeissus leiocarpa sont également répandues sur sols précambriens ; elles sont plus boisées que les précédentes et se rapprochent de ce fait des forêts claires; leur strate arbustive est dominée par les espèces telles que Isoberlinia doka , Anogeissus leiocarpa, Prosopis africana, Pterocarpus erinaceus.

Dans la strate herbacée, on retrouve Andropogon tectorum , Hypertelia dissoluta, Schizachirium sanguineum, Siphonochilusa ethiopicus. Les savanes arborées et arbustives à espèces mélangées ne sont dominées par aucune espèce caractéristique et paraissent davantage être des faciès de dégradation des deux formations précédentes.

Dans la strate arborescente, on note les espèces telles que Daniellia oliveri, Afzelia africana, Adansonia digitata. Dans la strate arbustive, mieux représentée, prédominent les espèces telles que Vittellaria paradoxa, Vitex doniana, Terminalia glaucescens. La strate herbacée est composée entre autres d’Andropogon spp, Hyparrhenia spp, Schyzachyrium sanguineum, Aframomun latifolium. Le constat aujourd’hui est celui de la forte pression anthropique sur les ressources végétales due à la recrudescence de la fabrication du charbon. Les espèces arborescentes citées plus haut ne subsistent dans la forêt que pour la plupart dans l’écodème juvénile ou disséminés dans la savane.

2.5. Hydrographie

La forêt classée d’Atchérigbé est traversée par plusieurs cours d’eau qui ont tous un régime temporaire. En effet, ces cours d’eau sont pour l’essentiel des affluents de la rivière Zou qui la limite dans sa partie Nord-Est. Ce sont les rivières Ahlodo, Akrakou, Drinhouin, Hayangbo, Yinzoun etc.(Gouwakinnou, 2006)

2.6. Faune

Dans la forêt classée d’Atchérigbé, la grande faune a pratiquement disparu à cause de la pression exercée par les populations sur les animaux eux même d’une part et sur leur habitat d’autre part. Ainsi on ne rencontre dans la forêt classée que des espèces telles que le lièvre (Lepus crawshayi), l’aulacode (Thryonmys swinderianus), les écureuils (Xerus erythropus), les rats, les cricétomes (Cricetomys gambianus, les francolins (Pternistis sp) et quelques rares fois les céphalophes (Cephalophus sp) dans

(29)

les teckeraies. L’entomofaune est tout autant diversifiée et représentée par les espèces telles que les abeilles, les guêpes, les fourmis, les termites etc.

2.7. Milieu humain : Population

Le domaine classé est entouré et, en partie, occupé par une population rurale composée en majorité des Fon. Ces populations qui l’entourent sont essentiellement les autochtones des villages de Setto et de Zouto (village situé à la limite nord-est de la forêt classée dans le Département des Collines). A part ces populations riveraines, on rencontre plusieurs hameaux implantés à divers endroits dans la forêt. Ce sont pour l’essentiel les hameaux nommés Vlèkètè, Yinzounmè, Sahègon. Ces hameaux sont peuplés de colons agricoles venus pour la plupart de la partie sud du Département du Zou, de l’Atlantique et du Couffo. L’Arrondissement de Setto auquel appartient le domaine classé a une population évaluée à 8826 habitants ; ce qui représente 10,44 % environ de la population totale de la commune. La population masculine est évaluée à 4353 habitants soit 49,32 % de la population totale contre 4473 femmes soit 50,67 % (INSAE, 2013).

Les habitants riverains de la forêt classée d’Atchérigbé sont essentiellement des agriculteurs dont les principales cultures sont le maïs, le manioc, le niébé, le sorgho comme cultures vivrières puis le coton et l’arachide comme culture de rente. La production du charbon est une activité qui prend de plus en plus d’ampleur dans la commune en général et dans les alentours de la forêt classée en particulier.

(Gouwakinnou, 2006).

(30)

Chapitre III :

Matériel et méthodes

(31)

Chapitre III : Matériel et méthodes 3.1. Matériel

Pour mener ce travail, le matériel suivant a été employé :

- Un questionnaire d’enquête adressé aux agriculteurs qui produisent dans les jeunes plantations d’Atchérigbé ;

- Des instruments forestiers de mesure sur le terrain :

 Un penta décamètre pour l’implantation des placettes ;

 Une corde préparée avec des nœuds pour l’implantation des placettes;

 Les piquets pour délimiter les placettes ;

 Une machette pour tailler les piquets ;

 Un maillet pour enfoncer les piquets ;

 Un ruban π, gradué en unités de diamètre pour mesurer les diamètres à un 0,5 mètres du sol;

 Des fiches pour la collecte de données ;

 Des cartes de repérage pour repérer les parcelles aménagées ;

 Une plaquette porte fiche ;

 Une moto pour assurer les déplacements sur le terrain ;

 Un appareil photo numérique pour la prise de vues.

3.2. Méthodes

Deux méthodes de préparation de sol (préparation manuelle à la machette et préparation à la machine) et deux méthodes d’entretien (entretien à la houe et entretien à la machette) sont comparées dans cette étude. Il a été question de voir :

- La croissance en diamètre et hauteur des arbres de tecks en fonction de l’âge sur les terrains préparés mécaniquement et traités avec machette;

- La croissance en diamètre et hauteur des arbres de tecks en fonction de l’âge sur

(32)

- La croissance en diamètre et hauteur des arbres de tecks en fonction de l’âge sur les terrains préparés manuellement à la machette et traités à la houe (méthode taungya)

3.2.1. Pour atteindre les objectifs spécifiques N°1 et N°2

Dans le but de comparer la croissance des arbres sur les sols préparés mécaniquement et sur les sols préparés manuellement, il a été procédé à l’installation des placettes temporaires à des endroits représentatifs des plantations au sein de chaque type.

Au total 31 placettes de 15 m x 20 m ont été installés sur les quatre types de plantation inventorié dans le secteur. La répartition des placettes se présente comme suit :

Tableau IV Répartition du nombre de placette suivant les types de plantation

Type de plantation Type 1 Type 2 Type 3 Type 4

Nombre de placettes 6 6 8 11

Les plants sont âgés de 6 ans, c’est-à-dire des plantations de 2011 et 2012.

L’inventaire a été fait pied par pied sur chacune des placettes et a porté sur 1117 pieds dont les circonférences ont été mesurées, la mesure des hauteurs a porté sur 95 pieds à raison de 5 plus gros de chaque placette.

Il s’agit de placettes de forme rectangulaire d’une superficie de 3 ares (20m × 15m) ; cette surface permet d’avoir au moins 10 à 12 arbres par placette (Duplat et Perrote, 1981). Les données qui ont été collectées dans les placettes sont la circonférence à 0,5 m du sol et la hauteur des arbres. Les circonférences des arbres ont été mesurées avec une précision au cm le plus proche. Les hauteurs des arbres ont été estimées à l’aide d’une échelle de mesure. Nous avons procédé au calcul de la moyenne des hauteurs des cinq plus gros arbres par placette de 3 ares (Pardé et Bouchon, 1988). Les gradients de fertilité des sols dans la plantation ont été pris en compte lors de l’installation des placettes.

(33)

3.2.1.1. Diamètres moyen et dominant

On désigne par Dm le diamètre de moyenne. Pour calculer ce diamètre moyen, on utilise la moyenne quadratique :

√∑

Où : {

En désignant par Dd le diamètre dominant, on le calcul avec la formule suivante : ⁄ ∑ (

) Où : { 3.2.1.2. Hauteurs moyenne et dominante

La hauteur moyenne (Hm) est obtenue à partir de la moyenne arithmétique des hauteurs totales des cinq (05) arbres moyens échantillonnés par placette. Nous le calculons par la formule suivant :

√∑

Où :{

Quant à la hauteur dominante (Hd), elle est obtenue en faisant la moyenne arithmétique des hauteurs des deux (02) arbres dominants, c’est à dire les deux plus gros arbres par placette. On le calcul avec la formule suivante :

√∑

{ Pour atteindre l’objectif spécifique N°3

(34)

croissance des arbres de la plantation selon les méthodes de préparation du sol et de traitement des plantations adoptées. Il s’agissait également de recueillir les contraintes liées à leur activité dans les plantations, les atouts que présente cette activité pour eux, leurs difficultés. Ainsi, les données collectées ont servi à faire une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces de la pratique de la méthode taungya dans les plantations

Le groupe cible est constitué de tous les producteurs qui interviennent dans le secteur.

En effet, un taux de sondage de 95% a été appliqué à l’effectif total de la population (45 producteurs) du secteur soit un total de 42 personnes enquêtés.

Les questionnaires d’enquêtes ont été dépouillées et les données collectés ont été entrées et traitées grâce au logiciel tableur Excel qui a été utilisé pour tracer les graphiques et diagrammes. Le logiciel R a été utilisé pour réaliser les tests d’analyse de la variance dans le cadre de ce travail. L’élaboration des résultats a été faite grâce au logiciel Word.

(35)

Chapitre IV :

Résultats et Discussion

(36)

20

5

10

2

4

1 0

5 10 15 20 25

Homme Femme Homme Femme Homme Femme

aucun primaire secondaire

Chapitre 4 : Résultats et discussion 4.1. Résultats

4.1.1. Répartition des enquêtés qui pratiquent la méthode taungya

Trois niveaux d’instruction sont rencontrés dans la population qui pratique la méthode taungya dans les plantations d’Atchérigbé. La figure 5 présente la répartition des agriculteurs enquêtés selon le sexe et le niveau d’instruction

Dans cette population, ce sont majoritairement les hommes n’ayant pas un niveau de scolarité qui travaillent dans les plantations pour pratiquer la méthode taungya. Les femmes sont des mères de familles, donc minoritaires dans la plantation pour exercer les travaux champêtres. Ce sont également les femmes de niveau 0 qui sont majoritairement rencontrées.

4.1.1.1. Nombre d’années d’exploitation et d’entretien des plantations

L’exploitation des plantations pour la production des cultures vivrières est en étroite relation avec la croissance des arbres. Les producteurs peuvent travailler jusqu'à deux ans au plus dans les plantations. La figure 6 présente la répartition des producteurs enquêtés suivant les nombres d’années d’exploitation.

Figure 5 Répartition des enquêtés selon le niveau et le sexe

(37)

Figure 6 Répartition des enquêtés suivant le nombre d’années d’exploitation

Les producteurs qui pratiquent la méthode taungya exploitent majoritairement pendant 1 an et se déplacent vers d’autres parcelles de la plantation pour s’installer.

4.1.1.2. Inventaire des forces, faiblesses, opportunités et menaces

Le tableau IV présente les facteurs internes et ceux externes de la pratique du taungya dans les plantations d’Atchérigbé.

Tableau V forces, faiblesses, opportunités et menaces de la méthode taungya Facteur

interne

Forces Faiblesses

- Fertilité des sols dans le secteur forestier d’atchérigbé, - Sécurisation foncière pour les terres affectées par les gestionnaires des plantations, - Volonté de l’ONAB à faire valoir la méthode taungya pour l’entretient de ses plantations, - Construction de ponts et de radis sur les pistes d’accès et de desserte ;

- Présence de pare-feu et d’une équipe de protection de la forêt contre les feux en saison sèche ;

- Mutililation des jeunes plants par les producteurs qui ne veulent pas quitter ;

- Existence de poche de sol non fertile à certains endroits de la plantation;

- Croissance rapide des arbres sur certaines parcelles de la plantation où la méthode taungya est pratiquée ;

- Insuffisance des financements ; - Rareté de main d’œuvre locale ; - Sol très peu profond avec

affleurement rocheux ;

- Impraticabilité des pistes en saisons pluvieuses.

Facteur Opportunités Menaces

23

11

8

0 5 10 15 20 25

1 an 1,5 ans 2 ans

effectifs

(38)

sécuriser les producteurs dans leurs champs ;

- Disponibilité d’une main d’œuvre pour aider à exécuter les travaux agricoles ;

- Collaboration avec les agents forestiers de la forêt

par les plantations âgées ;

- Aléas climatiques marqués par le retard des pluies en saison de semence et sécheresse précoce.

4.1.1.3. Analyse des forces et des faiblesses

Les forces et les faiblesses de la pratique de la méthode taungya dans les plantations d’Atchérigbé sont les facteurs internes de ce système d’activité.

Parlant des forces, elles peuvent être regroupées en trois niveaux : les forces liés au foncier, les forces liées à l’implication de l’ONAB dans la mise en œuvre de la pratique et en fin les forces liées à l’aménagement des plantations. De même, les faiblesses sont de deux ordres : pédologique et aménagement. Mais malgré ces faiblesses, on note que la pratique de la méthode taungya est une approche d’entretien des plantations qui est bien appréciée par les gestionnaires et les producteurs rencontrés dans les plantations.

4.1.1.4. Analyse des Opportunités et menaces

Plusieurs opportunités se présentent à la mise en œuvre de la méthode taungya au sein des plantations domaniales d’Atchérigbé. En effet les producteurs peuvent contracter des prêts pour acheter des intrants agricoles, ils sont sous la protection indirecte des militaires qui gardent la forêt, ils ont de la main d’œuvre pour exécuter les travaux même si celle-ci ne leur est proche souvent et entretiennent de bonne relation avec l’administration de l’ONAB qui donne de l’importance à leurs travaux dans la plantation. Néanmoins, certaines menaces pèsent sur l’activité des producteurs. Il s’agit principalement de la menace des ravageurs des cultures et celle du climat.

4.1.2. Coût de préparation du terrain et d’entretient par type de plantation

La préparation du terrain en vu des activités de reboisement se fait dans le secteur d’atchérigbé par deux méthodes : l’utilisation de la machette pour couper à ras le sol les herbes en présence sur le terrain et l’utilisation de la machine pour décaper

(39)

complètement le sol. Une fois que les plants sont mises en terre, le traitement se fait également de deux manières : soit par utilisation de la machette soit par utilisation de la houe (taungya). L’estimation des coûts globaux de production sur la base des coûts obtenus auprès des producteurs et de l’administration de l’ONAB, est présentée par la figure 7.

Type de production Préparation du terrain Entretien

Type 1 Machette Machette

Type 2 Mécanique Machette

Type 3 Mécanique Houe

Type 4 Machette Houe

Figure 7 Coûts de production dans les types de plantation

On remarque que le type de production utilisant complètement l’approche manuelle à la machette revient plus chère, nécessitant jusqu’à quarante milles Francs (40000 fcfa) pour mener les activités. Il est suivi de la méthode utilisant de façon combinée la machine et la machette. Dans tous les cas, les types de production dans lesquels la méthode taungya est employée sont plus économiques.

4.1.3. Structure en diamètre des arbres de teck sur les types de plantation

0 10000 20000 30000 40000 50000

Type 1 Type 2 Type 3 Type 4

Coût de production

Type de plantation

(40)

à remarquer que la plupart des arbres n’ont pas émergé. Seulement une petite proportion repiquée a pu servir aux mesures dendrométrique dans le cadre de ce travail.

Figure 8 Boîte à moustache de la structuration en diamètre des arbres

Les diamètres médians s’apparentent deux à deux montrant ainsi une production analogue pour les plantations traitées mécaniquement et celles traitées manuellement.

Les diamètres se situent dans l’intervalle , avec une médiane de 8,5 Cm dans les plantations de type 1, de 9,5 dans les plantations de type 2, de 14 Cm dans les plantations de type 3 et de 15 Cm dans les plantations de type 4.

Les résultats du test de comparaison des moyennes effectué (ANOVA) sont présentés dans le tableau VI.

(41)

Tableau VI Analyse de la Variance des diamètres moyens selon les types de plantation

ANOVA Diamètres ~ type de plantation

DL SCE SCM F Pr (>F)

Type de plantation 3 7452 2484,1 1856 <2e-16***

Résidus 1113 1490 1,3

Légende DL=Degré de Liberté ; SCE= Somme des Carrés des Ecarts ; SCM= Somme des Carrés Moyens ; F=Statistique du test ; Pr= valeur de probabilité.

La valeur de probabilité obtenue est inférieure à 2e-16 donc inférieur à 0,05. Il existe ainsi une différence très hautement significative entre les diamètres moyens dans les différents types de plantation.

Les résultats de la comparaison deux à deux des types de plantation sont consignés dans le tableau VII.

Tableau VII Test de comparaison deux à deux entre les diamètres selon les types de plantation

Type1 Type2 Type3

Type 2 <2e-16

Type 3 <2e-16 <2e-16

Type 4 <2e-16 <2e-16 <2e-16

Il en ressort que les plantations semblent différer deux à deux (figure 8). Les différences entre les types 1 et les types 2 d’une part et les type 3 et type 4 d’autre part sont très significatives (p-value<2e-16). Ainsi, les arbres de teck ont des croissances en diamètre différentes selon les méthodes de préparation et de traitement adoptées.

4.1.4. Structure en hauteur des arbres de teck sur les types de plantation

(42)

atteindre des hauteurs comprises entre 8 mètres et 15 mètres au bout de 5ans ou 6 ans.

Comme le montre les photos suivantes :

Photo 1 Plantation de type 1 : préparation du sol à la machette+ traitement à la machette

Source : Meto, 2016

Photo 2 Plantation de type 2 : préparation à la machine + traitement à la machette

Source : Meto, 2016

Photo 3 Plantation de type 3 : préparation du sol à la machette+ traitement à la houe

Source : Meto, 2016

Photo 4 Plantation de type 4 : préparation à la machine + traitement à la houe

Source : Meto, 2016

La figure 9 montre la répartition des hauteurs médianes dans les deux types de plantation où les hauteurs ont été mesurées (boîte à moustaches). On remarque que dans les plantation de type 3, les hauteurs se situent dans un grand intervelle ( , avec une petite médiane (10,5 m), alors que dans les plantation de type 4, l’intervalle de variation des hauteurs est plus réduite ( , et avec une médiane plus élevée (13 mètres).

(43)

Les résultats de la comparaison des hauteurs moyennes (type 3 et type 4) se présentent comme suit (tableau VIII).

Tableau VIII Analyse de la variance de la moyenne des hauteurs dans les types de plantation

DL SCE SCM F-value Pr (>F)

Types de plantation 1 88,4 88,40 41,77 4,67e-09

Résidus 93 196,8 2,12

Légende DL=Degré de Liberté ; SCE= Somme des Carrés des Ecarts ; SCM= Somme des Carrés Moyens ; F=Statistique du test ; Pr= valeur de probabilité.

De ce tableau, il ressort qu’il existe une différence très significative entre les hauteurs des arbres de teck dans les deux types de plantation.

4.2. Discussion

Certains résultats de la présente étude sont à comparer avec ceux obtenus par d’autres études portant sur les plantations.

Figure 9 Boîte à moustache de la répartition des hauteurs dans les plantations de type 3 et 4

(44)

mécanisée, ce qui est en accord avec les considérations de cette étude. Il ajoute que lorsque la préparation est manuelle, des hommes munis de machette, de hache, de pioche, de daba, etc travaillent à bras le corps pour sarcler, faucher les herbes, enlever les souches et aplanir le sol autant qu’ils peuvent. Pour ce qui est de la mécanisation, des bulldozers se chargent du nettoyage du terrain, du dessouchage et des redressements de niveaux.

La présente étude a montré que la méthode taungya est la seule qui assure une bonne croissance des arbres dans le secteur. Koty (2013) avait proposé dans son étude à Dogo-Kétou d’améliorer le système de production Taungya. Selon cet auteur, la mise en œuvre de ce système devrait amener les populations à œuvrer également pour la protection des parcelles concernées contre les feux.

Les diamètres des arbres de différents types de plantation sont différents. La croissance en diamètre des arbres est liée à la méthode de préparation. Il est constaté sur le terrain que les types de plantation où les arbres ont une bonne croissance sont également des plantations où la densité est normale (2000 pieds en moyenne dans les plantations de type taungya selon cette étude). Cette valeur inférieure à 2500 pieds/ha (ONAB, 2007 ; Gbaguidi, 2011) pourrait s’expliquer par les mortalités enregistrées pour diverses raisons, surtout les erreurs de coupe de plantule au cours des activités agricoles et la structure du sol qui n’est pas trop favorable pour le teck. Néanmoins, cette valeur n’est pas comprise entre les valeurs des densités observées par Trainer et Ganglo (2002) dans les secteurs forestiers de Massi et de Koto qui sont de 71 à 1600 pieds/ha pour des plantations de 1 à 7 ans.

En ce qui concerne la structure en hauteur des arbres de cette plantation d’Atchérigbé, cette étude révèle que la hauteur moyenne est de 12 mètres avec un accroissement.

Ces résultats suivent approximativement le modèle de croissance du Teck en fonction de l’âge réalisé par Gbaguidi (2011) et appuyé par Djotan (2015), quand ils trouvent que les arbres ont une croissance moyenne annuelle de 1,60m à partir de 3 ans avec une hauteur d’environs 5m.

(45)

Conclusion et suggestions

(46)

Conclusion et suggestions

La réussite d’un reboisement implique une réflexion approfondie sur les travaux à exécutés, et donc de répondre à quelques questions préalables avant d’entamer les travaux proprement dits. L’une des préoccupations principales est celle de la préparation du terrain pour recevoir les nouveaux plantules à mettre en terre afin d’éviter pour elles les concurrences pouvant porter atteinte à leur développement. Cela étant, il faut ensuite penser à la stratégie de traitement de la plantation jusqu’à un certain âge (6 ans pour les plantations ayant une bonne croissance). La réussite du projet de reboisement est donc intimement liée à ces deux grands aspects qui ont été étudiés dans le présent travail.

La collaboration du gestionnaire des plantations avec les agriculteurs s’inscrit dans un partenariat gagnant-gagnant qui permet au producteur de bénéficier de terre gratuitement pour produire et qui permet un suivi et un nettoyage à temps des plantations, bénéficiant au gestionnaire dans sa quête de la réussite de son projet. La méthode qui consiste à préparer le terrain (manuellement ou mécaniquement), le reboisé puis le mettre à disposition d’un agriculteur pour en faire son champs de production (pour produire le maïs, le sorgo, l’haricot, le manioc etc.) s’appelle la méthode taungya. Elle s’oppose donc aux autres méthodes qui font recourt à un traitement manuel à la machette.

Dans cette étude, les combinaisons des différentes méthodes de préparation et de traitement ont été étudiées (préparation du sol à la machette + traitement à la machette, préparation mécanique + traitement à la machette, préparation du sol à la machette +traitement à la houe, préparation mécanique + traitement à la houe). La méthode manuelle occupe les deux extrêmes. Lorsqu’elle est à 100% machette, le rendement est minoritaire en termes de densité, de croissance en hauteur et de croissance en diamètre. Mais quelle qu’en soit la méthode de préparation adoptée, lorsque le traitement est fait avec la houe, le résultat est bon. La préparation mécanique combinée avec un traitement à la houe a fourni la meilleure croissance en diamètre et en hauteur des arbres.

Les agriculteurs exploitent les plantations pendant trois ans environs avant d’abandonner la partie pour aller s’installer ailleurs. Ils n’ont pas de payement à faire

(47)

à l’ONAB sauf respecter les clauses du contrat qui sont simples : nettoyer les plantations, surveiller les feux en saison sèche, assurer le remplacement des plantules mortes.

Pour mener leurs activités, les agriculteurs sont confrontés à des difficultés d’ordre financières, édaphiques et climatiques auxquelles ils sollicitent le soutien de l’administration de l’ONAB.

Pour une meilleure gestion des plantations et pour avoir des résultats efficaces, nous suggérons que:

- L’ONAB promeuve l’utilisation de la méthode taungya pour entretenir ses plantations pendant les opérations de reboisement ;

- L’ONAB organise les agriculteurs en groupement dans le secteur pour pouvoir les écouter et venir à leur secours en cas de besoin ;

- Une ligne budgétaire au niveau de l’ONAB soit dédié à ces agriculteurs en terme de rémunération et leur permettre d’acheter les intrants agricoles qu’ils utilisent ;

- L’opportunité de mise à disposition de terre soit publiée sur des radios communautaires pour recruter autant d’agriculteur pour le traitement des plantations.

(48)

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Références

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