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lim sup n

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

IP-1 Année 2004-2005

Fiche no1, éléments de correction

Pour faciliter le repérage par rapport à la fiche, les exos non corrigés figurent ici seulemnt par leur numéro. Les énoncés des exercices corrigés ou pour lesquels on donne des indications détaillées sont repris pour faciliter la lecture.

Ex 1.

Ex 2.

Ex 3.

Soient (an) et (bn) deux suites d’éléments de R. 1) Montrer que lim sup

n→+∞

(−an) =−lim inf

n→+∞an. 2) Montrer que lim sup

n→+∞

(an+bn) ≤ lim sup

n→+∞

an+ lim sup

n→+∞

bn, à condition qu’aucune des sommes concernées ne soit de la forme « ∞ − ∞». Donner un exemple montrant que l’inégalité peut être stricte.

3) Lorsque an ≤ bn pour tout n, montrer que lim inf

n→+∞ an ≤ lim inf

n→+∞bn. Donner un exemple où les limites inférieures sont égales, bien que an< bn pour tout n.

Solution de l’ex. 3.

1) On rappelle d’abord que

lim supan = lim

n→+∞sup

k≥n

ak = inf

n≥1sup

k≥n

ak, (1)

lim infan = lim

n→+∞inf

k≥nak = sup

n≥1

k≥ninf ak (2)

On rappelle aussi que si E ⊂R,

sup{−x; x∈E} = −infE (3)

inf{−x; x∈E} = −supE (4)

En utilisant (1)–(4), on obtient : lim sup

n→+∞

(−an) = inf

n≥1sup

k≥n

(−ak) = inf

n≥1

− inf

k≥nak

=−sup

n≥1

k≥ninf ak=−lim inf

n→+∞ an.

(2)

2) En supposant qu’aucune des sommes concernées ne s’écrit «∞ − ∞», on pour tout n∈N,

sup

k≥n

(ak+bk)≤sup

k≥n

ak+ sup

k≥n

bk,

inégalité dans R. Le premier comme le second membre sont décroissants en n, donc convergents dans R. En faisant tendre n vers +∞, on obtient (cf. la première égalité dans 1) :

lim sup

n→+∞

(an+bn)≤lim sup

n→+∞

an+ lim sup

n→+∞

bn.

Pour un exemple où l’inégalité est stricte, prendre an = (−1)n et bn = −an. Alors le premier membre vaut 0et le second vaut 2.

3) Pour tout n≥1, tout j ≥n, on aaj ≤bj, d’où

k≥ninf ak≤bj.

Cette inégalité étant vérifiée pour tout j ≥ n et le premier membre ne dépendant pas dej, on en déduit

k≥ninf ak≤ inf

j≥nbj.

Cette dernière inégalité étant vraie pour tout n ≥ 1, on en déduit en faisant tendre n vers +∞

lim infan= lim

n→+∞inf

k≥nak ≤ lim

n→+∞inf

j≥nbj = lim infbn.

Voici un exemple où les limites inférieures sont égales que bien que an < bn pour tout n : an = (−1)n, bn =an+ 1/n, les deux limites inférieures valent−1.

Ex 4.

Ex 5. Cardinalité

Ex 6. Soientf etgdeux applications deΩdansR. Vérifiez les affirmations suivantes.

1)

ω∈Ω; max f(ω), g(ω)

≥ε =n

ω∈Ω; f(ω)≥εo

∪n

ω∈Ω; g(ω)≥εo .

2)

ω∈Ω; min f(ω), g(ω)

≥ε =n

ω ∈Ω; f(ω)≥εo

∩n

ω ∈Ω; g(ω)≥εo .

3)

ω∈Ω; f(ω) +g(ω)≥ε ⊂n

ω∈Ω; f(ω)≥ ε 2

o∪n

ω∈Ω; g(ω)≥ ε 2

o . Solution de l’ex. 6.

Les égalités d’évènements des deux premières questions découlent immédiatement des équivalences suivantes :

max f(ω), g(ω)

≥ε ⇔ f(ω)≥ε ou g(ω)

≥ε, min f(ω), g(ω)≥ε ⇔ f(ω)≥ε et g(ω)≥ε.

Pour la question 3), notons A :=

ω ∈ Ω; f(ω) +g(ω) ≥ ε , B :=

ω ∈ Ω; f(ω) ≥ ε/2 et C :=

ω ∈ Ω; g(ω) ≥ ε/2 . Soit ω un élément quelconque de A, on a donc

(3)

f(ω) +g(ω) ≥ ε. Supposons que cet ω n’appartienne pas à B ∪C, il appartiendrait alors à son complémentaire Bc ∩Cc et on aurait alors f(ω) < ε/2 et g(ω)< ε/2, d’où f(ω) +g(ω)< ε, ce qui contredirait l’appartenance deω àA. On a ainsi vérifié que tout ω ∈A appartient nécessairement à B∪C, autrement dit que A⊂B∪C.

Ex 7. On effectue une suite infinie de tirages du loto. Pour tout i∈N, on note : Ai :={Sortie de la boule no13 au i-ème tirage}.

1) Exprimer à l’aide d’opérations ensemblistes sur lesAi l’évènement « le no13 sort pour la première fois au cinquième tirage ».

2) Définir par une phrase ne comportant aucun vocabulaire mathématique chacun des événements :

E1 :=+∞

i=5Ai, E2 := 4 i=1∩ Aci

+∞

i=5 Ai

, E3 := ∪

i>4Ai, E4 :=+∞

i=1Ac2i. 3) On pose Cn = ∩

i>nAi. Montrer que la suite (Cn) est croissante (i.e. que pour tout n ≥ 1, Cn est inclus dans Cn+1). Caractériser d’une phrase ne comportant pas de vocabulaire mathématique l’événement C := ∪

n≥1Cn. 4) Écrire à l’aide des Ai les événements :

Bn := {Le no13 sort au moins une fois au delà du n-ième tirage}

B := {Sur l’ensemble des tirages, le no13 sort une infinité de fois}

Solution de l’ex. 7.

1) Ac1∩Ac2∩Ac3∩Ac4 ∩A5.

2) E1 est l’évènementà partir du 5-ième tirage, la boule no13 sort à chaque tirage.

E2 est l’évènement la boule no13 sort pour la première fois au 5-ième tirage et sort à chacun des tirages suivants.E3 est l’évènement la boule no13 sort au moins une fois au delà du 4-ième tirage. E4 est l’évènement il y a au moins un tirage de rang pair qui ne fournisse pas la boule no13.

3) C est l’évènement réalisation de tous les Ai à partir d’un certain rang.

4) Bn = ∪

i>nAi. Dire que le treize sort une infinité de fois équivaut à pour tout n il existe un rang i > n tel que le tirage noi fournisse le treize. D’où en traduisant le quantificateur ∀par une intersection et le quantificateur ∃ par une réunion,

B = ∩

n≥1

i>nAi. Ex 8.

(4)

Ex 9. Soit f une fonction Ω→R. Justifiez l’égalité : ω ∈Ω; f(ω)>0 = ∪

n≥1

ω∈Ω; f(ω)≥1/n .

Solution de l’ex. 9.

Notons A:=

ω ∈Ω; f(ω)>0 et An:=

ω ∈Ω; f(ω)≥1/n . Soit ω un élément quelconque de A, alors f(ω) > 0, donc il existe au moins un n = n(ω) (en fait une infinité) tel que 0 < 1/n ≤ f(ω). Alors ω appartient au An correspndant, donc aussi à la réunion de tous les Ai. Ceci étant vrai pour tout ωinA, nous venons de vérifier l’inclusion :

A ⊂ ∪

n≥1An.

Pour obtenir l’inclusion inverse, il suffit de remarquer que pour tout n≥1,An ⊂A. De ces deux inclusions découle l’égalité d’ensembles A= ∪

n≥1An.

Ex 10. On considère une suite de fonctions (fn)n≥1 : Ω →R, ω 7→ fn(ω). On pose pour toutε >0 et toutk ∈N :

Bε,k ={ω ∈Ω; |fk(ω)|< ε}.

1) On fixe ε >0. Ecrire à l’aide d’opérations ensemblistes sur les Bε,k, l’ensemble : Aε,n ={ω∈Ω; ∀k ≥n, |fk(ω)|< ε}.

2) Même question pour :

Aε ={ω ∈Ω; ∃n(ω), ∀k ≥n(ω), |fk(ω)|< ε}.

3) Montrer que l’ensemble :

A={ω ∈Ω; lim

k→+∞fk(ω) = 0}

peut s’écrire à l’aide d’opérations ensemblistes sur une suite d’ensembles du type Bε,k. Solution :cet exercice contient une partie de la preuve de la loi forte des grands nombres.

Voir mon polycopié de Deug Introduction au Calcul des Probabilités, th. 6.5 et lire une partie de la preuve pp. 125–126.

Ex 11.

Ex 12.

Ex 13. On suppose que P etQsont deux probabilités sur (Ω,F)vérifiant P ≤Q, ce qui signifie : ∀A∈ F, P(A)≤Q(A). Montrer qu’alors P =Q (égalité de deux fonctions d’ensembles).

Indication : F est stable par complémentaire.

(5)

Ex 14. Soit (An)n≥1 une suite d’événements ayant chacun une probabilité 1 (on rap- pelle que P(An) = 1 n’implique pasAn= Ω). On note Aleur intersection. Que peut-on dire de P(A)?

Indication : majorer P(Ac).

Ex 15.

Ex 16.

Ex 17.

Ex 18.

On effectue des lancers répétés d’une paire de dés et on observe pour chaque lancer lasomme des points indiqués par les deux dés. On se propose de calculer de deux façons la probabilité de l’événement E défini ainsi : dans la suite des résultats observés, la première obtention d’un 9 a lieu avant la première obtention d’un 7.

1) Quelle est la probabilité de n’obtenir ni 7 ni9 au cours d’un lancer ?

2) Première méthode : On note Fi ={obtention d’un 9 au i-ème lancer} et pour n > 1,En ={ni 7 ni9 ne sont obtenus au cours desn−1 premiers lancers et len-ième lancer donne 9}. Dans le cas particulier n= 1, on pose E1 =F1.

a) Exprimer E à l’aide d’opérations ensemblistes sur les En (n ≥ 1). Exprimer de même chaque En à l’aide des Fi et des Hi ={ ni 7 ni 9 au i-ème lancer}.

b) CalculerP(En) en utilisant l’indépendance des lancers.

c) CalculerP(E).

3) Deuxième méthode : On note G1 ={ obtention d’un 7 au premier lancer}.

a) Donner une expression de P(E) en utilisant le conditionnement par la partition {F1, G1, H1}.

b) Donner sans calcul les valeurs de P(E | F1), P(E | G1) et expliquer pourquoi P(E |H1) =P(E).

c) En déduire la valeur deP(E).

Solution d l’ex. 18

1) P(ni 7ni 9 en 1 lancer) = 13/18. On trouve ce résultat en prenant comme es- paceΩ1 ={1, . . . ,6}2 muni de l’équiprobabilité (chaque couple de résultats a une chance sur 36 de se réaliser).

2) On admet l’existence d’un(Ω,F, P)modélisant les lancers répétés indépendants des dés (On peut prendre Ω = ΩN1, la définition de F et de P étant plus délicate).

a) E = ∪

n≥1En et En= ∩

i<nHi∩Fn

b) Par indépendance des lancers, les évènementsH1, . . . , Hn−1, Fnsont mutuellement indépendants, d’où

P(En) =Y

i<n

P(Hi)P(Fn) = 1 9

13 18

n−1

,

formule valable pour tout n ≥1, le cas n= 1 se réduisant à E1 =F1 et P1(F1) = 1/9.

(6)

c) Les En étant deux à deux disjoints, on a par σ-additivité deP :

P(E) =P

k∈N

Ek

= X

k∈N

P(Ek) =

+∞

X

k=1

1 9

13 18

k−1

= 1 9

1

1− 1318 = 2 5. 3)

a) P(E) = P(E |F1)P(F1) +P(E |G1)P(G1) +P(E |H1)P(H1)

b) P(E |F1) = 1,P(E |G1) = 0 etP(E |H1) = 0, cette dernière égalité traduisant

« l’absence de mémoire » due à l’indépendance des lancers.

c) De a) et b) on déduit queP(E) = P(F1) +P(E)P(H1) = 19+1318P(E). Finalement

1− 13 18

P(E) = 1

9 d’où P(E) = 1 9 × 18

5 = 2 5. Ex 19.

Ex 20. L’avancement de certains jeux se fait selon la règle suivante : le joueur lance deux dés et avance son pion d’un nombre de cases donné par la somme des points obtenus. S’il a obtenu un double, il peut rejouer et avancer encore et ainsi de suite tant qu’il obtient des doubles.

Le corrigé détaillé de cet exercice (ancien sujet d’examen en Deug) fait l’objet d’un document séparé

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