HAL Id: jpa-00208106
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208106
Submitted on 1 Jan 1973
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Influence de la viscosité et de la conduction thermique dans la propagation guidée des ondes acoustiques
T. Ahiskali, G. Zepp
To cite this version:
T. Ahiskali, G. Zepp. Influence de la viscosité et de la conduction thermique dans la propagation guidée des ondes acoustiques. Journal de Physique, 1973, 34 (10), pp.917-922.
�10.1051/jphys:019730034010091700�. �jpa-00208106�
INFLUENCE DE LA VISCOSITÉ ET DE LA CONDUCTION THERMIQUE
DANS LA PROPAGATION GUIDÉE DES ONDES ACOUSTIQUES
T. AHISKALI et G. ZEPP
Physique
desOndes,
UERSciences,
Université deClermont-Ferrand,
63170Aubière,
France(Reçu
le 2 mars1973,
révisé le 16 avril1973)
Résumé. - On étudie le
problème
de l’atténuation d’ondes acoustiques se propageant dans unguide rigide,
par suite de la viscosité et de la conductionthermique.
On utilise une méthodeexpéri-
mentale
plus précise
que cellesemployées
habituellement et on montre, dans le cas de l’air et d’unguide rectangulaire,
l’accord entre les résultatsexpérimentaux
et lesprévisions
d’une théorie détail- lée.Abstract. 2014 Wall losses due to
viscosity
and heat conduction inrigid-walled waveguides
arestudied. An
experimental
method more exact than usual methods is used. For arectangular tube,
it is shown that the
experimental
results are insatisfactory
agreement with thetheory.
Classification
Physics Abstracts
03.40
1. Introduction. - Si l’on s’intéresse à la pro-
pagation
des ondesacoustiques
à l’intérieur d’unguide,
on est amené à faire l’étude de l’atténuation de l’onde par suite des effets de viscosité et de conduc- tionthermique
dans le cas où lapropagation
a lieudans un fluide
visqueux.
Les travaux de
Rayleigh, qui
donne une solutionapprochée
de ceproblème
dans le cas des très hauteset des très basses
fréquences,
ont étédéveloppés
par divers auteurs notamment Shaw
[1] ]
et Lam-bert
[2].
Mais dupoint
de vueexpérimental,
lesétudes ont été relativement peu nombreuses.
Après
lerappel
d’un certain nombre de résultatsclassiques
nous abordons l’étude de lapropagation guidée proprement
dite.Nous faisons
l’analyse théorique
dans le cas d’unguide rectangulaire
et comparons ensuite avec les résultats obtenus. Les mesures ont été faites dans l’air pour le mode(1, 0)
et dans la gamme de fré-quences 1 900-3 000 Hz
[3].
2. Etude
théorique.
- Pour un fluidevisqueux,
on
peut
écrire(équation
deNavier-Stokes)
en unpoint
donné :où u est la
vitesse,
p la massevolumique,
p lapression acoustique (c’est-à-dire
la variation depression
dueau passage de
l’onde) et q, Ç
les coefficients de vis- cosité.Etudions le cas
plus particulier
où u et p sontproportionnels
àexp { i(k. r - cot) }.
Si les vitesses et les variations de
pressions
sontsuffisamment faibles on
peut
écrire defaçon
appro- chée àpartir
de(1)
et en mettant u sous la formen = ui + Ut avec rot u, = 0 et div u, = 0 :
ce
qui
met en évidence deuxtypes
de mouvements, dont lacomposition
donne le mouvementgénéral.
Par ailleurs
l’équation
de conservation de la cha- leur s’écrit enpremière approximation :
T étant la
température
au repos, i latempérature acoustique (variation
de latempérature
due aupassage de
l’onde)
et la variation del’entropie.
D’après
la théoriecinétique
des gaz, la conductivitéthermique K
est donnée par(4) :
Dans
(4)
1 est le libre parcours moyen des molécules du gaz, y lerapport
des chaleursspécifiques ClCv
et c la vitesse du son pour une
propagation
adiaba-tique.
Définissons
par à
=(ôP/ôT)v
la variation relative de lapression
avec latempérature,
à volume constant.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019730034010091700
918
On
peut alors,
àpartir
de(2), (3),
et en tenantcompte
des relationsthermodynamiques
reliant les différentesgrandeurs,
établir les relations(on
suppose que les fluctuations detempérature
et depression
sontfaibles) :
lc, lv, l’v
étant deslongueurs caractéristiques
du milieuet définies par :
Li
Les fluctuations
thermiques
etdynamiques
corres-pondant
au passage de l’onde en unpoint
donnése feront sentir de
façon appréciable
à des distancesd’autant
plus grandes
de cepoint
quele
et1,, l’v
res-pectivement
auront des valeursplus
élevées.Les
éq. (5)
à(8)
étantlinéaires,
la solution corres-pondant
à unproblème
donné sera obtenue en déter-minant la combinaison linéaire de solutions
parti-
culières
qui
satisfait aux conditions aux limites.Ces solutions
particulières peuvent
être très diffé- rentes de forme. Si on veut une valeurde p
propor- tionnelle àexp { i(k.r - wt)}
on a :la relation entre k et la
pulsation
co étant obtenuepar l’intermédiaire de
(5), (6), (7).
2.1 Pour une onde presque
adiabatique k2
seravoisin de
(W/C)2.
On en déduit alors :Etant donné que
le
et1,
sont trèspetits,
dans lescalculs nous avons
négligé
les termes d’ordresupé-
rieur à un par
rapport
ài
etl’v.
Pourl’air,
dans lesconditions normales
1,’Ic
et1,,Ic
sont de l’ordre de10-9
s. Dans la gamme desfréquences acoustiques
la vitesse de
propagation
est trèsproche
de c etl’atténuation faible.
Un tel mode favorable à la
propagation
seraappelé
«propagateur
». Pour ce mode :2.2 On
peut
trouver une autre solution en admet-tant que p est faible par
rapport
à ai.Dans ce cas :
(13)
montrequ’il
y a alors une atténuation trèsrapide, l’énergie perdue
par l’onde se retrouvant sous formethermique.
Le mode est ditthermique.
On aégale-
ment :
L’expression (14) légitime l’hypothèse
dedépart.
Par ailleurs il est
possible
de montrer l’existence de modes dits transversaux, associés àl’éq. (8)
etcorrespondant
àce
qui indique
un amortissementégalement
trèsrapide.
Ces modes nes’accompagnent
d’aucune varia- tion depression
et detempérature.
Considérons maintenant le
problème
de la propa-gation guidée.
La conductivitéthermique
du maté-riau des
parois
étant habituellement nettementplus grande
que celle du milieu intérieur auguide,
onpeut
admettre que 1 = 0 à la surface duguide.
Siles
parois
duguide
ne sont pasparfaitement rigides,
nous pouvons attribuer à la surface des diverses
parois
uneimpédance acoustique
Z =P/Un(U.
compo- sante de u normale à laparoi)
ou une admittancespécifique acoustique
=pc/Z.
Pour un
guide parfaitement rigide
on a u. = 0(Z
-icc).
On
peut également
considérer que lacomposante tangentielle
de la vitesse doit être nulle sur lesparois.
Si l’on tient
compte
de toutes ces conditions auxlimites on
peut
montrer que la solution est obtenue parsuperposition
d’un mode «propagateur »,
d’un mode «thermique »
et d’un mode « transversal ».Les modes «
thermiques »
et « transversaux » sont seulementimportants près
desparois.
Leurseffets sont totalement
négligeables
en dehors dezones situées
près
desparois
et que nousappellerons
« couches limites » dont
l’épaisseur
estde = (2 1 clco)’I’
pour la couche limite
thermique (éq. (13))
etd, = (2 1, C/ro)1/2
pour la couche limite de viscosité.de
etdv
sont de l’ordre de0,61f ’/’
cm pour l’air dansles conditions normales
( f
étant lafréquence
del’onde sonore en
Hz). Puisque
laplus grande partie
de la
puissance
estperdue
à l’intérieur de ces couches très minces situéesprès
desparois,
nous pouvons considérer que lapuissance
estperdue
sur lesparois.
Dans ces conditions il suffit de tenir
compte
de laprésence
de ces deux modesuniquement
pour lesconditions aux limites ce
qui permet
de définir uneadmittance
fi, correspondant
à l’effetviscothermique
et de ramener le
problème
à celui de lapropagation
du seul mode «
propagateur »
à l’intérieur d’unguide
nonrigide
dont l’admittanceacoustique
seraitPv.
Si la direction de
propagation
Oz estparallèle
àl’axe du
guide
onpeut
écrire :D’après (12)
on a alors comme conditions aux limitesen tout
point
de la surface duguide :
et où
ot/J /on
est la dérivéede t/J
dans la direction normale à laparoi.
Pour un
guide
de sectionrectangulaire
limitépar les
plans x
= ±bl2 et y
= ±dl2
les conditionsaux limites sont
d’après (17) :
et
Les valeurs
de fi. et Py
étant :où m et n sont des nombres entiers.
On en déduit le coefficient d’atténuation a
(partie imaginaire
dekz) :
avec
et
Le mode
(m, n)
nepeut
se propager que si la fré- quencef
estsupérieure
à lafréquence
de coupuref,,
définie par
kmn
= 0.Pour le mode
(m, 0) (m #- 0)
on a :où
En utilisant :
Âg
étant lalongueur guidée
en l’absence d’atténua- tion et A celle en milieuillimité,
onpeut
écrire :où nous avons
posé :
et
Pour le mode fondamental
(0, 0) qui peut
se pro- pagerquelle
quesoit f, Â
=Âg,
on obtient(80 = 1) :
3. Méthodes de mesures et résultats
expérimen-
taux. - Dans l’étude des modes
supérieurs,
la diffi-culté vient de l’existence du mode fondamental à
n’importe quelle fréquence.
Pour un
guide rectangulaire
défini par lesplans
x = +
b/2 et y
= +d j2 (b
>d)
si onopère
à unefréquence f
telle quec/2
bf c/2 d, c/2
b étant lafréquence
de coupure du mode(1, 0)
etc/2
d celledu mode
(0, 1),
on voitqu’en plus
dufondamental,
seul le mode
(1, 0)
sera excité sif
satisfaitégalement
àla condition
f le (2, 0).
On
peut
montrer que si l’on a unepaire
de sourcessonores,
synchrones,
de mêmeamplitude
et enopposition
dephase, placées
auxpoints
x =+ xg (y
=0)
et quef le (0, 1),
seuls les modes(m, 0)
où m est
impair peuvent
être excités. Ceprocédé permet
donc d’éliminer le mode fondamental.D’autre
part
considérons unguide
avec desparois
920
rigides
dont une extrémité est fermée par unpiston rigide
mobile. A l’autre extrémité estplacée
unesource sonore.
Pour le mode
guidé (1, 0) l’amplitude
de lapression acoustique
résultant de lasuperposition
de l’ondeincidente et de l’onde réfléchie
peut
s’écrire en choi- sissantl’origine
de l’axe des z sur lepiston :
où (x est le coefficient d’atténuation et
Ag
lalongueur
d’onde
guidée
réelle.Pa
est minimum(noeuds)
pourPa
est maximum(ventres)
siEn mesurant
l’amplitude
depression acoustique
aux noeuds et aux ventres on
peut
calculer a.Les méthodes de mesures d’atténuation
généra-
lement utilisées consistent à mesurer le
rapport
P min/P max
directement par l’intermédiaire de sondesqui
sedéplacent
à l’intérieur duguide.
Elles sont sou-vent difficiles et peu
précises.
La méthodeemployée
ici est
analogue
à celle de mesure du facteur dequalité Q
desguides électromagnétiques.
On mesurele
rapport Pmin/Pmax
par une méthode indirecte.Pour
cela,
nous mesurons la distanceséparant
deux
points
très voisins et depart
et d’autre d’un noeud depression,
oùl’amplitude
depression
est lamême. La distance c5 entre ces deux
points
étant trèspetite (de
l’ordre dumillimètre)
nous pouvons écrire(pour
x = ±b/2)
avec une bonneapproximation :
En
posant :
on en déduit :
Comme a est faible on a
Pmin/Pmax N
sh azm th azm.La mesure de
c5, Â 9 ", q
et z. avecprécision,
nousdonnera le coefficient d’atténuation oc.
3.1 DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL. - Le
guide
d’ondeque nous avons étudié a une
longueur
de 240 cm, les dimensions de la sectionrectangulaire
étant10 cm x
5,1
cm. Il est construit enplexiglas
dontl’épaisseur
de1,5
cm a été choisieaprès
divers essais destinés à tester larigidité
desparois.
Pour
explorer
lechamp acoustique,
nous avonspratiqué
une fente delargeur
3 mm sur la médianed’une des
parois placées
à x = + 5 cm.Cette fente a été couverte par une
plaque
coulis-sante en
plexiglas
delongueur
telle que pour n’im-porte quelle position
du détecteur(fixé
sur cettemême
plaque),
la fente soittoujours
couverte. Cetteplaque
est elle-même soutenue par une autreplaque
fixée sur le
guide,
pour éviter les vibrations.Pour l’excitation nous avons utilisé deux haut-
parleurs identiques. L’exploration
duchamp
acous-tique
a été faite au moyen d’unmicrophone.
Ledétecteur est un tube d’acier
inoxydable
de 2 mm dediamètre. Il est connecté au
microphone
par un autre tube non résonnant.La
disparition
du mode fondamental estmarquée
par le fait que le détecteur étant
placé
sur l’axe duguide
lechamp acoustique indiqué
doit être nul en l’absence du fondamental.La
longueur
d’onde du mode(1, 0)
est calculéeen mesurant la distance entre les minima
successifs,
cette distance étant
égale
àÂ’/2.
Pour la mesure de c5 et le calcul de q, il faut étudier la
réponse
dumicrophone
en fonction de la distance du détecteur aupoint
où lapression
est minimaleet en déduire c5 et q.
Les dimensions transversales doivent rester cons-
tantes sur toute la
longueur
duguide.
Dans leguide
utilisé cette condition a été
respectée
à 1 mmprès.
Etant donné que nous faisons des mesures
relatives,
il n’est pas nécessaire de calibrer le
microphone.
Il est seulement très
important
de vérifier la fidélité dereproduction
dumicrophone
en fonction de latension d’excitation des sources, et de travailler
avec une
puissance
d’excitationqui
convient. Il est aussiindispensable
de maintenir cette tension constantependant
les mesures.D’autre
part,
pouramplifier
laréponse
du micro-phone
et éliminer lesharmoniques,
nous avonsajouté
dans le circuitélectrique
unamplificateur
sélectif. La
réponse
dumicrophone
a été mesurée par un millivoltmètreélectronique.
3.2 RÉSULTATS. - Calculons d’abord a
théorique
pour l’air dans les conditions de
l’expérience.
Onutilise
(22)
avec m = 1.On détermine M et
N,
avec à 0 = 20 OC et àP = 1 atm
ei
Nous trouvons :
ce
qui donne,
pour le coefficient d’atténuation théo-rique :
en fonction de la
fréquence
d’excitation.Agi A
est calculé àpartir
de(21).
Si on tient
compte
des effets de viscosité et de conductionthermique
la vitesse dephase
cp est donnée par(A
est lalongueur
d’ondeguidée
en tenantcompte
del’atténuation)
et la vitesse de groupe
cg (cp cg - c2)
est :Pour le mode
(1, 0), le
= 1 715 Hz(Àc
= 20cm).
FIG. 1. - Variations de l’atténuation en fonction de la fré- quence. La courbe en trait continu correspond aux valeurs expérimentales. La courbe en pointillés correspond aux valeurs
théoriques.
Les résultats
expérimentaux
pour oclo sontrepré-
sentés sur la
figure 1, qui indique
les variations de alo en fonction de lafréquence f.
Nous donnons ci-dessous
quelques-unes
des valeurs obtenues :La
précision
sur etexp est de ±0,05
x10- 5 cm-1.
On voit que l’atténuation est minimum pour une
fréquence
de la gamme 2 500-2 600 Hz(pour
2 600 Hzon a
également
a x105 - 66,6 cm-1).
Sur la
figure
1 on a tracéégalement
la courbecorrespondant
auxprévisions théoriques.
Les valeursexpérimentales
sontlégèrement supérieures,
maisil faut noter que la
rigidité
duguide
n’est évidemmentpas
parfaite
et que d’autrepart
les valeursthéoriques
de a sont fonctions des
paramètres y, K, Cp qui
nesont connus
qu’avec
une relativeprécision.
Aussion
peut
considérer que les valeursexpérimentales
de a concordent assez bien avec celles déduites de la théorie.
La
figure
2 montre les variations decp/c
etcg/c
en fonction de la
fréquence.
L’écart entre les valeursthéoriques
données par(21), (27), (28),
et les valeursFIG. 2. - Variations de la vitesse de phase et de la vitesse de groupe en fonction de la fréquence.
922
déduites de
l’expérience (À)exp/À
etÀ/(À)exp
étantinférieures à 1
%
nous n’avonsreprésenté qu’un
seul
graphique.
4. Conclusion. - A
partir
de la théorie des coucheslimites,
nous avonsexprimer
la constante d’affaiblis- sement due à l’effetviscothermique.
Nous avons mesurécet affaiblissement par une méthode
qui paraît
mieuxconvenir que les méthodes de mesures habituelles pour des faibles atténuations. L’accord avec la théorie est satisfaisant.
Il serait intéressant de faire des mesures d’atténua- tion dans l’air à différents
degrés
d’humidité afin d’étudier la forteabsorption
du son dans ce cas.On
peut également envisager
des études en fonction de latempérature
et pour des gaz différentes.Bibliographie
[1] SHAW, E. A. G., J. Acoust. Soc. Am. 25 (1953) 224 ; Acustica 3 (1953) 87.
[2] LAMBERT, R. F., J. Acoust. Soc. Am. 23 (1951) 480 ; J.
Acoust. Soc. Am. 25 (1953) 1068.
[3] AHISKALI, T., Thèse d’Université. Clermont-Ferrand, 1971.
[4] MORSE and INGARD, Theoretical Acoustics (McGraw- Hill Book compagny, 330 West 42 nd. Street, New York) 1968.
[5] BEATTY, R. E. (Jr), J. Acoust. Soc. Am. 22 (1950) 639.
[6] BUDDEN, K. G., The wave-Guide mode theory of wave pro-
pagation (Logos Press Great James Street ; London)
1961.
[7] DARMOIS, E., Vibrations. Acoustique (Sedes 99, bd Saint- Michel, Paris 5e) 1948.
[8] SHIELDS, F. D. and LAGEMANN, R. T., J. Acoust. Soc. Am.
29 (1957) 470.
[9] STEPHENS and BATE, A. E., Acoustic and vibrational Physics
(London,
Edward Arnold (publishers) L. T. D.2e éd.)
1966.
[10] WESTON, D. E., Proc. Phys. Soc. 66B (1953) 695.