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Emission des bandes interdites (3 Σ+u → 3Σ-g) de O2

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Emission des bandes interdites (3 Σ+u

→ 3Σ-g) de O2

H.P. Broida, A.G. Gaydon

To cite this version:

(2)

385.

COMMUNICATIONS

A LA

REUNION

INTERNATIONALE

DE

SPECTROSCOPIE

MOLÉCULAIRE

Paris,

29 juin-3 juillet

1953

EMISSION DES BANDES INTERDITES

(3 03A3+u

~ 303A3-g)

de

O2

Par H. P. BROIDA et A. G.

GAYDON,

F. R. S.

Department

of Chemical Engineering,

Imperial College,

Londres

(Grande-Bretagne).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15i

MAI

1954,

1. Introduction. - Au cours d’une etude sur la

reaction lumineuse entre atomes libres

d’oxygene,

produits

dans un tube a

decharge,

et

oxyde

de carbone

(voir

Broida et

Gaydon, 1953 a),

on a

observé

un

sys-teme de bandes

simple

mais inconnu. 11 a 6t6 fina-lement identifi6 au

systeme

interdit

iJ£j+?;£§

de

a2,

decele en

absorption

par

Herzberg

(1932)

en

utilisant de tres

longs

chemins

optiques.

Ce

systeme

n’a pas ete observe

pr6c6demment

au

laboratoire,

bien que de nombreuses bandes de remission du ciel nocturne aient ete

provisoirement

attribuées

a ce

système,

suivant une

suggestion

de

Dufay (Ig4I).

En raison de l’intérêt que ce

sujet peut

avoir,

pour

l’identification de la lumi6re du ciel nocturne et des

processus de la haute

atmosphere,

nous avons fait

une etude d6taill6e des

bandes,

qui

ont ete obtenues

6galement

dans une

phosphorescence

de

l’oxyg6ne

pur, en l’absence

d’oxyde

de carbone. Cette

phospho-rescence montre aussi

quelques

autres traits

intéres-sants,

tels que la raie verte de l’ aurore. Les bandes d’6mission du

systeme "I-’-

s’6tendent sur un

domaine

spectral

different de celui des bandes

d’absor-ption

de

Herzberg,

du fait que la distribution

d’inten-site de ces bandes

correspond

a une

parabole

de

Franck-Condon tres ouverte. Nous avons observe des

bandes entre 2 563

et 4 880 Å,

les

plus

intenses 6tant

situ6es dans la

region

3 ioo-3 600 A.

Herzberg

(1952)

n’a pas 6t6 en mesure de determiner avec certitude la

valeur du nombre

quantique

de vibration v’ de 1’etat

sup6rieur;

les nouvelles bandes d’emission rendent cette determination

possible

et montrent que les valeurs

provisoires

de

Herzberg

doivent etre

modi-fi6es d’une unite.

2. Méthode

expérimentale;

production

de la

phosphorescence.

-

L’apparition

et l’intensit6

de la

phosphorescence

sont tres

variables,

elles

dependent

des conditions de surface et

peut-être

encore d’autres facteurs inconnus. 11 a

deja

6t6

observé d’autres effets semblables pour les

phospho-rescences de Fair et de

l’oxyg&ne.

En raison de

l’im-portance

des bandes de

Herzberg

pour la chimie du

ciel

nocturne,

1’installation a 6t6 décrite assez

complè-tement dans notre

premier

article

(Broida

et

Gay-don,

1953 b).

Bien que nous

ayions

travaillé sur ce

sujet pendant plusieurs

mois,

nous n’avons pas

1’impression

d’avoir elucide

compl6tement

toutes les difficult6s du

problème.

Ces bandes sont 6mises dans des conditions assez

semblables a celles dans

lesquelles

se

produit

la

phos-phorescence jaune

de Fair. Cette derni6re est d’ailleurs

assez

g6nante,

car elle tend a masquer le cote des

grandes longueurs

d’onde,

le

plus

faible,

des bandes de

Herzberg.

Nous nous sommes donc efforc6s de

reduire,

le

plus possible,

1’intensite de cette

phos-phorescence

tout en

augmentant

celle du

systeme

de

Herzberg. Etant

donne que le courant de gaz

utilise est assez

rapide

et que les poses sont

longues,

nous n’avons pas

essay6

de

pr6parer chimiquement

l’oxyg6ne

et nous avons utilise

l’oxyg6ne

commercial.

Dans notre

premier

travail,

les surfaces n’etaient pas

trait6es et nous avons trouve que les resultats variaient considérablement d’un tube

d’oxyg6ne

h un

autre,

les bandes se

produisant

souvent mieux avec un gaz

moins pur.

L’oxyg6ne électrolytique, qui

renferme des traces

d’hydrogène,

donne

plus

facilement les bandes que le gaz pur, mais aussi assez

fortement,

la

phosphorescence

de Fair. L’addition d’un peu

d’hydrog6ne

a

l’oxyg6ne

ordinaire,

a

apporte

une

grande

amelioration. Nous avons

6galement essay6

de

purifier

l’oxyg6ne

par

fractionnement;

le gaz

provenant

du tube etait

liqu6fl6

dans un

petit

piege,

refroidi par de Fazote

liquide

et

6vapor6

lentement.

La derni6re fraction etait considérablement

plus

pure

et ne montrait presque pas la

phosphorescence

de

1’air, mais,

generalement,

avec des surfaces non

trai-t6es,

on n’avait pas non

plus

les bandes de

Herzberg.

L’addition d’un peu

d’hydrog6ne

provoquait

leur

apparition

avec une intensite assez

grande.

Dans ce

cas, les bandes de OH en

marquaient

quelques-unes.

Deux

plaques,

obtenues avec de

l’oxygène

fractionné

et non additionné

d’hydrogene,

montrent assez nette-ment les bandes de

Herzberg

dans la

region

de OH. Dans le

premier travail,

les surfaces du tube à

25

(3)

386

decharge

étaient,

soit non

traitées,

soit

juste nettoy6es

avec une solution d’acide

fluorhydrique;

1’emploi

de cet acide etait

g6n6ralement

favorable mais ne

garan-tissait nullement

l’apparition

d’une bonne

phospho-rescence. Dans le dernier

travail,

tous les verres ont ete rine6s a

HF, puis

a 1’eau distillee avant d’etre

soud6s. En raison de 1’action favorable de

1’hydro-g6ne

ou de la vapeur

d’eau,

on a

essay6

de rincer le tube a

decharge

(sauf

les electrodes du tube h

phos-phorescence)

avec de l’ acide

orthophosphorique

a 90 pour 100, ce

qui

augmente

nettement l’intensit6 de la

phosphorescence

et sa

regularite

d’obtention.

L’usage

de 1’acide

phosphorique

nous a

permis

d’obtenir facilement les bandes de

Herzberg

a

partir

de

1’oxygene

commercial,

sans addition

d’hydrog6ne

et

ceci,

mieux

qu’avec

le gaz

electrolytique,

moins

pur,

qui

donne

davantage

de

phosphorescence

de l’air.

Le mercure

supprime

la

phosphorescence.

11 est

arrive

qu’une

petite

goutte

de mercure,

provenant

du

manom6tre,

s’introduise

dans le tube a

phospho-rescence : un fort 6chauffement local s’est

produit

en ce

point

et la luminescence a

brusquement disparu.

Nous avons donc

toujours

evite la contamination

par le mercure, les robinets allant au manom6tre

et aux pompes restaient

fermes, quand

il

n’y

avait

pas de courant

d’oxyg6ne

a travers le

système.

Avec des surfaces non

enduites,

les bandes de

Herzberg

6taient obtenues pour une

pression

du gaz de

o, 5

a

I, 5

mm avec un maximum

aplati

aux

envi-rons de o,7 mm. Avec un tube enduit d’acide

phos-phorique,

les bandes

apparaissent

le mieux pour une

pression

plus

6lev6e,

jusqu’a 4

mm au

moins,

mais la

phosphorescence

de Fair etait aussi relativement

plus

brillante a haute

pression,

et nous avons trouve

qu’une pression

de 2 mm environ etait la

plus

favo-rable a l’observation des bandes de

Herzberg.

Avec le tube enduit d’acide

phosphorique

et une

pression

d’environ 2 mm, la

phosphorescence

rem-plissait

tout

1’espace,

environ 2 m,

jusqu’au

robinet,

bien que son intensite diminuat avec la distance.

11 n’etait pas

aise

d’observer le

spectre

loin du tube a

decharge.,

mais les bandes de

Herzberg

ont 6t6

obtenues

jusqu’ à

i m de la

decharge.

11 est

possible,

bien que les preuves

manquent,

que l’ érnission des bandes de

Herzberg

d6croisse

beaucoup

plus

rapide-ment avec la distance que la

phosphorescence jaune

de 1’ air.

3.

Analyse

du

systeme

,’I-+-

-

Herzberg

(1952),

en

absorption

sur de

grandes

longueurs,

a

observe

dix bandes de la

progression

a v" = o de

ce

système.

Ces bandes sont situ6es entre 2

794

et 2

429 Å,

et

Herzberg

a

admis, provisoirement,

que le nombre

quantique

de vibration de 1’etat

sup6-rieur,

correspondant

a la bande de

plus

grande

lon-gueur d’onde était v’ = o. 11 a donne un tableau de nombres d’onde calcul6s en utilisant les intervalles

de vibration connus pour 1’etat fondamental. Le calcul

a 6t6 fait pour des valeurs v" = o a 15 et v’ = o a 10,

afin de comparer avec les bandes du ciel nocturne. Notre

phosphorescence

a comme

caractéristique

principale

un

systeme simple

de

bandes,

regulie-rement

espac6es

entre 3 ooo et 3 7oo A. Des bandes

plus

faibles ont etc observees du cote des courtes

longueurs

d’onde

jusqu’à 2

563 A. Vers les

grandes

longueurs d’onde,

le fond continu d’emission de la

phosphorescence

de Fair est

genant

mais,

sur les

plaques

ou celui-ci est relativement

faible,

les bandes

peuvent

8tre observ6es

jusqu’a

4 880 It. Les mesures

des bandes

qui peuvent

etre définitivement attribuées

au

systeme

}:t

-+

g:

sont

portées

dans la

premiere

colonne du tableau I. Elles

correspondent

aux tetes

de bandes observ6es avec une

dispersion

assez

petite.

Pour les bandes

fortes,

dans les

regions

ou la

disper-sion est assez

bonne,

les mesures doivent etre exactes a =:1= 2 A. Pour les bandes

faibles,

obtenues avec des poses

longues _

et

risque

d’un

deplacement

da aux

variations de

temperature,

et pour celles de la

region

3

600-4

ooo et 4 500

A,

ou la

dispersion

est

petite,

on a une

precision

considérablement

plus faible,

de l’ordre de ± 5 Å. Dans la deuxi6me colonne du tableau

I,

nous avons donne une estimation

grossière

de l’intensit6 relative de nos bandes sur une 6chelle visuelle de o a T o.

Nos mesures sont en bon accord avec les valeurs

pr6dites

par

Herzberg.

Les

tetes,

que nous

observons,

ont en

general

une

longueur

d’onde un peu

plus

grande

que les

origines qu’il

a calcul6es. C’est un

systeme

fortement

degrade.

Seules,

les

premières

raies faibles

de la structure fine de rotation sont

pres

de

l’origine,

toutes les raies fortes etant du cote rouge par

rapport

a cette

origine.

11 en r6sulte que le

petit décalage

entre les tetes observees a faible

dispersion

et les

origines

calcul6es est conforme a ce que l’on

pouvait

attendre. Outre les nombreuses

bandes, qui

sont en

accord avec les valeurs calcul6es par

Herzberg,

nous

observons

egalement

des bandes a 3

840, 4 o64,

4

3o9,

4677

et

4 88o

.1,

qui

peuvent s’int6grer

au

systeme

en admettant

qu’on

augmente

la valeur de v’ d’une

unite. Ces bandes forment alors la nouvelle

progres-sion a v’ = o, ou une

progression

a v== - I dans la

num6rotation de

Herzberg.

On n’observe pas de

bandes

qui

correspondraient

a v’= - 2. Dans la

troisi6me colonne du tableau I

figurent

les nouveaux

nombres

quantiques

de vibration que nous avons

attribués aux bandes observ6es

et,

dans la

quatrieme

colonne,

les valeurs calcul6es par

Herzberg.

Le tableau I

comporte

6galement

-les mesures des bandes d’6mission du ciel nocturne donn6es par

Swings

(ig4g)

et attributes par lui au

systeme

de

Herzberg.

Cette liste se

rapporte

seulement a la

region

des courtes

longueurs

d’onde du

spectre

du ciel

noc-turne,

et est limit6e aux bandes les

plus

sures et les

plus

intenses. Des listes

plus

etendues ont ete

publiees

par Barbier

(1945,

1947), Dufay

et

Dejardin (1946)

et Cabannes et

Dufay (1946).

On

peut voir,

qu’au-dessous

de 4

ooo

3%,

toutes les fortes bandes de

Herzberg

sont

presentes

dans le ciel nocturne

(1)

et que la

plupart

des autres

figurent

dans les limites les

plus

d6taill6es. Du côté des

grandes

longueurs

d’onde,

le

spectre

du ciel nocturne contient tellement

de faibles bandes et la

precision

des mesures est si reduite

qu’il

est difficile de rechercher un accord. En

comparant

les differentes

listes,

on est aU1ené a penser

que les bandes de

Herzberg

existent

egalement

dans cette

region.

On

peut

done considerer eomme 6tabli

(1)

La bande

(2,4)

a 3 295 1 ne figure pas sur la liste de

Swings,

mais sur celle de Barbier, et peut etre vue sur les

photographies

publiees;

c’est une

region

dans

laquelle

le

(4)

387

TABLEAU I.

que les bandes de

Herzberg

sont un

des

traits

prin-cipaux

du

spectre

du ciel

nocturne.

Les

longueurs

d’onde,

tir6es de son

etude,

sont

sup6rieures

aux

notres de 2 a 4 A. Ceci tient

probablement

a la

dis-persion

plus

faible des instruments

employés

dans

1’6tude du ciel nocturne. L’emission de ce dernier

cesse

juste

avant 3

0001 Å,

notre

phosphorescence

va au dela de cette limite et l’arrêt de l’émission du ciel nocturne

peut

etre attribue au fait que la couche

6mettrice est au-dessus de la couche absorbante d’ozone.

L’identification de toutes les bandes du tableau I est tres vraisemblable. Dans certaines

parties

du

spectre,

il y a des

superpositions

en raison du fait

que 2W’= (I)"

de sorte que les bandes

(1,5)

et

(3,6)

coincident

pratiquement

et ne

peuvent

etre

distin-guees

que par une

analyse

de rotation d6taill6e.

Quelques

autres bandes faibles

peuvent

6galement

appartenir

au

systeme

de

Herzberg

mais elles ne se

trouvent pas sur la

parabole principale

de Condon. Le

changement

de num6rotation des v’ necessite

le

changement

des constantes mol6culaires de 1’etat

." ii.

Les mesures des nouvelles bandes ne sont pas assez

precises

pour donner des valeurs

plus

exactes que

1’extrapolation

des mesures de

Herzberg

faites à

plus grande dispersion.

(fie doit etre

augmente

de

8o I cm-1 environ et vo diminue d’environ 35 008 cm -1. Les constantes de rotation seront

egalement

differentes.

BIBLIOGRAPHIE.

BARBIER D. 2014 Ann.

Géophys.,

1945, 1, 224.

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