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PARTIE 2 : LA METHODE DES FRAGMENTS ....................................................... 14 PARTIE 1 : LES DIATOMIQUES ................................................................................ 1 CONSTRUCTION DES ORBITALES MOLECULAIRES ..........

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Texte intégral

(1)

2018 - 2019

CONSTRUCTION DES ORBITALES MOLECULAIRES ... 1

PARTIE 1 : LES DIATOMIQUES ... 1

I- PRINCIPE DE CONSTRUCTION DES OM DE MOLECULES ... 1

1-Principe et approximations fondamentales ... 1

2-Les cas simples : interaction de 2 OA seulement ... 2

II-APPLICATIONS : ETUDE DE QUELQUES MOLECULES DIATOMIQUES OU ASSIMILEES ... 10

1- Construction du diagramme des OM du dioxygène ... 10

2- Etude du diagramme du monoxyde d’azote NO ... 13

PARTIE 2 : LA METHODE DES FRAGMENTS ... 14

I- METHODOLOGIE ... 14

1- Représentation des molécules ... 14

2- Découpage de la structure en fragments connus ou accessibles : ... 15

3- Des orbitales des fragments aux OM de la structure ... 16

II- APPLICATIONS A DES STRUCTURES ORGANIQUES ... 21

1-Ethylène ... 21

2- Méthanal ... 23

III- INTRODUCTION AUX INTERACTIONS METAL-LIGAND ... 25

1- Les orbitales d d’un métal disponibles pour des interactions  ou  ... 25

2- Liaisons avec des ligands donneurs ou accepteurs, retro-donation ... 26

ANNEXE 1 ... 27

ANNEXE 2 ... 28

(2)

CONSTRUCTION DES ORBITALES MOLECULAIRES PARTIE 1 : LES DIATOMIQUES

Le modèle de Lewis est insuffisant pour décrire certaines propriétés moléculaires (paramagnétisme de O2) et certaines réactivités. On peut utiliser alors le modèle des Orbitales Moléculaires pour décrire autrement les molécules et interpréter ainsi au mieux certains résultats expérimentaux.

I- PRINCIPE DE CONSTRUCTION DES OM DE MOLECULES

Des principes de calculs présentés ci-dessous dans le cas d'exemples simples, nous tirerons des règles de raisonnement, que nous appliquerons alors, sans calculs, pour fournir d'autres diagrammes simples, ou lire ceux qui nous seront fournis.

1-Principe et approximations fondamentales

Dans un atome, les électrons sont décrits par des fonctions mathématiques appelées Orbitales Atomiques OA, notées ici , normées :

1



dV

² et telles que p

dV

²

V



 . où p est la probabilité de trouver l'électron représenté par  dans le volume V.

Rappels : On associe souvent l’OA (fonction mathématique) à la représentation géométrique du volume de 90% de probabilité de présence de l’électron .

Les OA notées

ci-dessus, de façon générale, portent les noms connus ns, np, nd, nf… qui ne dépendent que des nombres quantiques n et l , avec les représentations conventionnelles des volumes d’isodensité ci-dessous.

l=0 l=1 l=2 .

ns npx npy npz nd ndxz ndxy ndyz ndx²-y

z y

x

z y

x

z y

x

z y x

z

y

x x x x x

y y

y y

z z z z

Dans une molécule, les électrons sont décrits par des fonctions mathématiques appelées Orbitales Moléculaires OM, notées ici

, normées et donnant de la même manière que le font les OA la probabilité de présence de l’électron décrit par l’OM dans un certain volume V.

Les OM sont trouvées par des équations de type Shrödinger, grâce aux approximations suivantes :

Born Oppenheimer : Les noyaux des atomes constitutifs de la molécule sont supposés immobiles ( ce qui est contraire aux principe de la spectroscopie IR mais suffisant ), et lié à la masse très faible de l'électron / noyau.

Approximation orbitalaire :Comme pour la description de l'atome polyélectronique, chaque électron de la molécule est décrit par une fonction d’onde monoélectronique (ne dépendant que d’un seul électron), appelée OM.

Méthode CLOA : Chaque OM i est une Combinaison Linéaire de Orbitales Atomiques de VALENCE des atomes constitutifs de la molécule. On dit que les OA qui interviennent dans la combinaison linéaire INTERAGISSENT pour construire une OM ( et non pas réagissent… ) :

j j j i

i c

, et



²dV1

Chaque OM  est trouvée en correspondance avec un niveau d’énergie E , qui est le niveau d’énergie de l’électron décrit par l’OM  ( on dit « dans » l’OM . On dit aussi que les orbitales j se RECOUVRENT pour former une liaison.

(3)

2-Les cas simples : interaction de 2 OA seulement

Raisonnons sur deux atomes A et B, pour lesquels on ne considère pour chacun qu'une OA de valence.

CLOA : On cherche des OM  telle que :

 = c

A

A

+ c

B

B et le niveau d’énergie associé à chaque .

On dira que les orbitales

A et

B sont en interaction ou interagissent pour former l'OM  . Une interaction est synonyme de LIAISON chimique.

On parle alors du RECOUVREMENT possible des orbitales

A et

B, quantifié par un paramètre : S MAIS il existe des conditions et critères pour que les OA puissent être en interaction ( c'est-à-dire conduisent à la construction d’OM, et donc à une molécule stable ) :

1) CONDITION ABSOLUE : Il faut que les OA aient des propriétés de symétrie identiques. L’OM que l’on pourra alors construire présentera les mêmes propriétés de symétrie. C’est la condition de SYMETRIE, qui autorise le RECOUVREMENT des OA, et définit si ce recouvrement est du type  ou . Mathématiquement ce recouvrement se calcule. Il est noté S > 0 . S =0 si les symétries sont incompatibles.

2) CRITERES RELATIFS :

a. Il faut que ces OA soient à des niveaux d’énergie peu éloignés pour que le recouvrement soit fort : On parle du critère ENERGETIQUE. On considère que pour E > 15 eV, le recouvrement, permis par symétrie, est néanmoins négligeable, en raison du critère énergétique.

b. Une interaction sera d’autant plus forte que, graphiquement, les volumes de probabilité de présence des OA se superposent bien : Le RECOUVREMENT peut ainsi est un « fort recouvrement » ou un

« faible recouvrement » selon la géométrie relative des orbitales en interaction.

Recherche de la condition absolue de SYMETRIE

1- Préciser la géométrie de la structure à construire ( linéaire, plane, triangulaire, etc… ) ; La placer dans le système d'axes choisi, ou imposé par le texte.

2- Identifier les éléments de symétrie de la structure à construire : dans un souci de simplification, dans un premier temps, 2 plans sont un minimum nécessaire, et suffisant en général . On pourra rajouter plus tard, un axe de rotation, ou un point de symétrie : le texte doit vous les fournir ( leur recherche est strictement HORS PROGRAMME )

3- Construire un tableau à remplir :

ligne 1 : les orbitales des 2 éléments à combiner

ligne 2 : le schéma conventionnel de chacune des orbitales dont on envisage l'interaction

lignes 3 à n : l'élément de symétrie / auquel on va étudier la propriété de symétrie des orbitales de la ligne 2 4- Étudier les symétries par rapport à chacun des éléments de symétrie répertoriés, et indiquer S ou AS selon que la relation soit symétrique ou antisymétrique, dans la case correspondante. Pour certains systèmes plus complexes, on pourra envisager – si l'opérateur ne donne ni symétrique, ni antisymétrique.

5- Conclure : seules les orbitales présentant des colonnes identiques pourront interagir. => les calculs sans approximation montreront alors que

N orbitales de même symétrie en interaction fourniront N OM de même symétrie

. Chaque OM sera la CL de l’ensemble des orbitales du même groupe de symétrie. Les représentions de ces OM construites permettront de retrouver les mêmes propriétés de symétrie du groupe.

6- Etape seulement nécessaire dans le cadre d’un travail « à la main » : Si les groupes de symétrie compatible contiennent plus de 2 orbitales, pour une étude simplifiée, on ne retiendra que les interactions entre orbitales des 2 atomes à lier les plus proches en énergie ( critère énergétique) , et offrant le meilleur recouvrement , pour former au mieux des couples d’orbitales en interaction, et rester dans le cas simple d’interaction entre 2 orbitales seulement, conformément au programme. Certaines orbitales seront sans interaction : elles deviendront des OM, identiques à l’OA de départ.

(4)

Exemple 1 : H-Cl

y

1- Géométrie : LINEAIRE , on choisit arbitrairement l'axe de la liaison entre les 2 atomes O x z H Cl

2- Éléments de symétrie : recherche de 2 plans au minimum : les plans (O,x,y ) et (O,x,z ) ( leur intersection = axe de la liaison (O,x ), qui sont tous les deux plans de symétrie de la molécule

3- Orbitales en interaction éventuelle : pour H : 1s , pour Cl : 3s, 3px , 3py , 3pz

 Construction du tableau

H Cl

1sH 3sCl 3py Cl 3px Cl 3pz Cl

/ (O,x,y ) S S S S AS

/ (O,x,z) S S AS S S

Conclusion :

Seules des orbitales ayant des colonnes identiques (soit des propriétés de symétrie identiques) peuvent interagir entre elles, et donner des CL d'OA , soit des OM décrivant les électrons de la molécule. On constate ici que py et pz

n'interagissent pas du tout.

Ce résultat peut aussi se retrouver « visuellement » sans étudier aussi strictement le tableau des symétries ( parfois demandé néanmoins ) :

1s(H) 3s(Cl)

1s(H) 3pz(Cl)

1s(H) 3py(Cl) 1s(H) 3px(Cl)

(5)

y

Exemple 2 : F-F

1- Géométrie : LINEAIRE , on choisit arbitrairement l'axe de la liaison entre les 2 atomes O x z F F

2- Éléments de symétrie : recherche de 2 plans au minimum : les plans (O,x,y ) et (O,x,z ) ( leur intersection = axe de la liaison (O,x )

3- Orbitales en interaction éventuelle : pour CHAQUE F 2s, 2px , 2py , 2pz

 Construction du tableau F-F

F F

/ (O,x,y ) S S S AS S S S AS

/ (O,x,z ) S AS S S S AS S S

Conclusion:

On constate ici que toutes interagissent avec au moins une autre.

Visuellement, les schémas d’association permettent de retrouver ces résultats :

(6)

Si l’interaction est possible, donne-t-elle des liaisons de type  ou  ?

La notion de liaison  ou  ne vaut que lorsqu'on juge de l'interaction entre 2 atomes seulement, en toute rigueur.

(O,x,y)

axe de liaison (O,x,z)

Une interaction est dite de type  si les 2 OA sont toutes les deux symétriques par rapport aux deux plans.

Une liaison  s’établit donc avec un recouvrement maximal selon l’axe de la liaison.

Si un atome entre en rotation, alors que l’autre est immobile, le recouvrement est inchangé.

Une interaction est de type  si les deux OA présentent au moins UNE relation d’antisymétrie par rapport à l’un des deux plans.

Une liaison  s’établit donc avec un recouvrement maximal de part et d’autre de l’axe de la liaison . Si un atome entre en rotation avec l’autre immobile, il existe un angle pour lequel le recouvrement est NUL.

Une liaison  est donc toujours moins forte qu’une liaison .

Exemples :

px s px px py px py s py py py pz

S S S S S AS

interaction interaction NON NON interaction NON   

Conclusion : ce sont donc des considérations de SYMETRIE qui permettent de trouver si des OA peuvent se recouvrir, et de trouver si le recouvrement est  ou . Ces notions de symétries des molécules / complexes, seront primordiales pour juger de l’interaction possible dans le modèle des OM. Les mathématiques apportent leur concours pour construire la THEORIE des GROUPES ( groupes de symétrie ) , qui permet de traiter tous types de symétrie des molécules complexes.

Exercices 1 : Savoir étudier les compatibilités de symétrie et conclure sur la nature  ou  des interactions, en respectant la géométrie imposée de la structure.

/(O,x,y) /(O,x,z)

(7)

Les résultats et leur présentation

Cas de 2 OA identiques d’énergie initiale A = B =

L'interaction de

2

OA fournit

2

valeurs d'énergie El et E*, auxquelles correspondront

2

OM  , l et *

E

E* * antiliante = N- ( A

-

/+ B ) Recouvrement ANTI-LIANT

 A B

E  liante = N+ (A +/

-

B ) Recouvrement LIANT

Signification des traits pointillés :

* est reliée en pointillés à A et B <=>

 A et B interagissent entre elles ( symétries compatibles ) pour construire *

 donc * = c. A -/+ c . B .

 Les 2 coefficients c sont égaux car A et B sont de même énergie

 le signe – ou + dans la CL impose un plan nodal entre les atomes, rendant * antiliante ( noté * )…

 est reliée en pointillés à A et B <=>

 A et B interagissent entre elles ( symétries compatibles ) pour construire 

 donc  = c. A +/- c . B .

 Les 2 coefficients c sont égaux car A et B sont de même énergie

 le signe + ou – ( opposé à celui de la CL de *) dans la CL ne crée pas de plan nodal entre les atomes, et au contraire augmente la probabilité de présence entre les atomes, rendant  liante.

Tout çà dans des pointillés !!!…

Représentation symbolique des OM construites à partir des OA : Un segment représente « la liaison » (attention ce n’est pas un doublet comme dans une représentation selon Lewis), chaque extrémité du segment est représentée avec la forme générale de l’OA apportée par l’atome concerné, d’une taille relative au coefficient qui lui est attribué dans l’OM.

Un jeu de hachure de couleur indique le signe identique ou pas du coefficient, de même que les changements de signe de la fonction d'onde atomique.

Exemples : Supposons que les OA de valence de A et B (rappel : identiques) soient des orbitales =ns. La forme circulaire (symétrie sphérique) est utilisée pour les représenter :

 notée s * notée s* car de type 

Les densités électroniques calculées correspondantes sont les suivantes : pour 1s – 1s

LIANTE => forte densité ANTI liante => plan nodal

entre les atomes entre les atomes, perpendiculaire à la liaison

(8)

Si les OA de valence de A et de B (rappel : identiques) sont des orbitales =px où Ox est l’axe de la liaison, la forme en 8 est utilisée pour les représenter, alors l'OM liante est obtenue si les lobes de même signe se recouvrent, l'OM antiliante lorsque les lobes de signe opposé se recouvrent => plan nodal :

 notée p * notée p* car de type  Densités électroniques

correspondantes (95% ) : pour 2px – 2px

Si les OA de valence de A et de B (rappel :identiques) sont des orbitales =py ou =pz , on a un schéma du type :

 ou z * ou z*  ou y * ou y* car de type  Densités électroniques

correspondantes (95% ) : pour 2pz-2pz et 2py-2py

On montre qu'un recouvrement  est toujours meilleur qu'un recouvrement 

Le recouvrement entre lobes de même signe signifie une somme d’OA et donc un augmentation de probabilité de présence des électrons entre les atomes  liaison  OM liante.

Au contraire, le recouvrement entre lobes de signes opposés signifie l’existence d’un plan de probabilité nulle de présence de l’électron ( plan nodal) entre les deux atomes, perpendiculaire à la liaison  OM antiliante

ATTENTION : un plan nodal qui contient la liaison est caractéristique des liaisons , qu'elles soient liantes ou antiliantes. Le plan nodal caractéristique de l'aspect antiliant est lui, perpendiculaire à la liaison entre les 2 atomes.

Sur le schéma en énergie, on rajoute en général ces schémas, ou « représentations des OM », au lieu de l’expression de la CL, puisqu’ils en sont une représentation parlante

Exemple : Construction des OM de H2 :

E( eV)

E* s*

-13,6 1s 1s

E s

H H2 H (OA) (OM) (OA)

Remplissage des OM par les électrons : On considère les électrons contenus dans toutes les OA sources ( OA de valence ) et on applique les règles de Pauli, Hundt, et par énergie croissante pour remplir ces orbitales.

Dans H2 , les 2 électrons sont donc à un niveau d’énergie plus bas que dans les 2 atomes isolés : spontanément, deux atomes de H se lient pour former la molécule H2 . La configuration électronique de H2 s’écrit : s²

(9)

. Cas de 2 OA différentes : A  B et A < B .

L'interaction de 2 OA différentes fournit donc 2 valeurs d'énergie auxquelles correspondront 2 OM  , + et -

 = N+ ( A

+

b B ) et * = N - ( B

a A ) avec a et b  ]0,1[

soit  = une CL de l'OA de A soit * = une CL de l'OA de B

+ une faible contribution liante de B + une faible contribution antiliante de A Donc ,

E* *

BBA

A

E 

A est plus électronégatif que B

L'OM liante est plus proche en énergie de l'OA la plus basse et donc plus développée sur l'atome le plus électronégatif. C'est la justification des liaisons polarisées.

2 orbitales atomiques établiront entre elles une liaison d'autant plus forte

1°) qu'elles seront proches en énergie ( proches <=> E < 15 eV ) : Critère énergétique 2°) que le recouvrement ( superposition des volumes des OA ) est grand.

L'orbitale liante sera d'autant plus abaissée en énergie par rapport aux OA de départ , et donc d'autant plus liante, que les OA d'origine seront proches en énergie et que leur recouvrement sera fort ( en général  plus liante que  )

De même l'orbitale antiliante sera d'autant plus élevée en énergie par rapport aux OA de départ , et donc d'autant plus antiliante, que les OA d'origine seront proches en énergie et que leur recouvrement sera fort ( en général  plus antiliante que  ).

Plus l'écart en énergie entre les 2 OA augmente, moins l'interaction est importante, jusqu'à devenir quasiment non liante pour A et B trop éloignés ( E > 15 eV ).

On appellera OM non liante une OM dont l'énergie est très proche ou identique à l'énergie initiale d'au moins une des OA en interaction. Les électrons situés sur une telle OM ont un état d'énergie très peu modifié par rapport à leur état atomique et ne contribuent pas à la stabilisation du système dans son état lié.

Analyse

L'OM liante est proche en énergie de l'OA la plus basse en énergie, et l'OM antiliante est plus proche en énergie de l'OA la plus élevée en énergie.

Par ailleurs, l'OM liante présente un coefficient plus élevé pour l'OA dont elle est proche en énergie. On dit que la contribution de l'OA dans cette OM est plus forte. Physiquement, cela veut dire que la densité de probabilité de présence de l'électron est plus élevée du côté de l'atome à l'OA la plus basse en énergie, c'est-à-dire du côté de l'atome le plus électronégatif.

(10)

On peut prendre en exemple le résultat de la liaison entre l'OA 1s1 ( -13,6 eV ) de H et l'OA 2s1 ( -5,4 eV ) de Li . Donc ,

E* * figure d’iso densité électronique ( 95 % de probabilité )

-5,4 2s(Li) 1s(H)

-13,6

El  figure d’iso densité électronique ( 95% de probabilité )

Modèle de Lewis : E(1s)(H) < E(2s)(Li) <=> H est plus électronégatif que Li La liaison H – Li est donc polarisée , avec - H – Li +

Modèle des OM : Les deux électrons de la liaison H – Li sont dans l’OM  , beaucoup plus développée sur H que sur Li, ie les e- sont statistiquement plus présents sur H que sur Li <=> la liaison est polarisée : - H – Li + . La figure d’iso densité électronique montre même plutôt H- , Li+ , un hydrure de lithium.

Exercices 2 :

Savoir construire des OM à partir de 2 OA et produire le schéma en énergie.

Savoir les schématiser et conclure sur la polarisation de la liaison.

Savoir reconnaître une OM liante et une OM antiliante , une OM  et une OM  à partir de figures d’iso-densités électroniques.

(11)

II-APPLICATIONS : ETUDE DE QUELQUES MOLECULES DIATOMIQUES OU ASSIMILEES 1- Construction du diagramme des OM du dioxygène

Méthode pour un « calcul à la main » :

● On fait le bilan des OA de valence des atomes à lier.

● On étudie les symétries relatives de toutes les OA de valence des 2 atomes pour juger des OA non orthogonales qui peuvent interagir ( voir méthode de construction du tableau déjà vue )

Approximation

obligatoire

: Si une OA peut interagir avec 2 (ou plus) autres OA , ou plus, on négligera les interactions les moins fortes : on ne tient compte que de l'interaction avec l'OA la plus proche en énergie.

Remarque : cette simplification dans la construction est conforme à votre programme. Toutefois, elle devra rester dans votre esprit, car des diagrammes précisément modélisés, ou calculés, tenant compte de ces interactions plus faibles, vous seront fournis, et il vous sera demandé de les interpréter.

● On construit le diagramme qualitativement en joignant par des pointillés les OA à l'origine de la construction des OM proposées. On schématise, en correspondance, les OM proposées, et on leur attribue la dénomination , *, ,* , ou n (pour non liantes) selon leur type. On peut les indicer dans l'ordre d'énergie croissante.

● On décompte tous les électrons de valence de la molécule construite, et on les place dans les OM construites en respectant les règles de remplissage des OA ( Pauli, Hundt, et par énergie croissante ) . On en déduit la configuration électronique de la molécule présentée comme celle d'un atome ( le nbe d'électrons en exposant )

● On procède à l'analyse du diagramme ainsi construit et rempli :

- Quelles sont les OM liantes, antiliantes, NON liantes si elles existent ? - Calculer un indice de liaison :

2

A

L N

IL N 

 où NL est e nbre d'é- liants et NA le nbre d'é- antiliants - Les liaisons sont-elles polarisées ?

- Dans quelles OM sont les é- jouant le rôle de doublets libres, et de doublets liants ?

- La molécule est-elle diamagnétique ( aucun é- célibataire ) , ou paramagnétique ( présence d'é- célibataire(s) ) ?

- Définir l'OM la plus haute occupée, notée HO , et la plus basse vacante, notée BV . Nous verrons plus tard leur importance.

Données : Energie de OA de valence des atomes, en eV.

H He

1s -13,6 -24,6

Li Be B C N O F Ne

2s -5,4 -9,4 -14,7 -19,4 -25,6 -32,4 -40,1 -48,4

2p -3,5 - -5,7 -10,7 -12,9 -15,9 -18,6 -21,6

(12)

Réalisation :

On pourra comparer le résultat obtenu avec le diagramme calculé par ordinateur fourni en Annexe 1.

(13)

3-B ANALYSE DU DIAGRAMME FOURNI DU DIAZOTE

Il s'avère que les molécules de O2 et F2 sont correctement évaluées par le travail qui néglige les interactions à E important, alors que les molécules de B2, C2 et N2 donnent des diagrammes réels, dits corrélés, c'est-à-dire pour lesquels les interactions secondaires inversent l'ordre de la z et des x et y . (résultat à retenir )

Il faudra donc rester prudent devant les diagrammes construits " à la main ", sans l'outil informatique, lorsque l’on aura négligé des interactions entre OA trop proches selon le critère énergétique.

N2

(14)

2- Etude du diagramme du monoxyde d’azote NO

Diagramme de NO Figures de densité de probabilité calculées

Exercices 3 : Applications en concours

(15)

PARTIE 2 : LA METHODE DES FRAGMENTS

Que faire pour construire à moindre frais (informatiques) les OM de molécules plus complexes, c'est-à-dire à plus de 2 atomes, et, comme on l'a vu, qui nécessitent l'interaction de plus de 2 OA entre elles ?

=> On peut raisonner en décomposant par l'esprit, la molécule complexe, en deux parties plus simples dont les OM sont connues. On fait interagir les OM des deux sous-systèmes, de la même façon que l'on fait interagir 2 OA de symétrie compatible. Cette méthode est connue sous le nom de méthode des fragments.

Certains logiciels de calcul utilisent cette méthode des fragments pour calculer les OM .

On peut ainsi pour commencer, étudier des molécules du type AH2, linéaires ou coudées : on verra combien l'aspect géométrique, à fixer au préalable est important pour le raisonnement. A est un élément de seconde ou troisième ligne de la classification.

On verra comment on peut en déduire les OM de l'éthylène par exemple, ou du méthanal.

I- METHODOLOGIE

1- Représentation des molécules

Après détermination de la géométrie de la molécule par la méthode VSEPR,

un choix arbitraire privilégiant certains axes est fait, qui sera un fil conducteur d’étude, à respecter : z O

y Exemple 1 : BeH2 ; CO2 LINEAIRES H Be H C x

O z z

Exemple 2 : CH2 , H2O COUDEES H O

y y

C x H H x

H

z N

Exemple 3 : NH3 PYRAMIDAL y H

H x H

z H H x

y H

Exemple 4 : y x CH4 , BH4- TETRAHEDRIQUE C x H H y B x H

H z

y x

H

(16)

2- Découpage de la structure en fragments connus ou accessibles :

Ce découpage doit être fait dans le respect de la géométrie de la structure à étudier, en utilisant les axes privilégiés, imposés, de la structure.

BeH2 H --- Be --- H => H ---  --- H +  --- Be ---  Fragment H2 Fragment Be

≠ molécule de H2 car = atome de Be H---  --- H x distance H --- H ≠

Les fragments doivent rester dans la géométrie choisie, dans le système d’axe :  ---Be---  x

CO2 où l’axe z est privilégié. Le fragment O ---  --- O aura ses liaisons

selon l’axe z

Fragment O2 + Fragment C

CH2 H2O

NH3

CH4 BH4-

O

O

C

z z

(17)

3- Des orbitales des fragments aux OM de la structure

Fragment = atome => utiliser les OA de valence, y compris les OA vides de la même période,.

Fragment = diatomique => construire les OM du fragment selon la méthode de construction des OM des diatomiques.

Fragment ou entité à plus de 2 atomes => construire le fragment grâce l’association de 2 fragments connus, chaque fragment étant traité comme un « atome »

3-A EXEMPLE DE BEH2

 LES FRAGMENTS

 Pour H2 molécule : donc pour H2 fragment, avec les 2 H plus éloignés :

*H2

1s

H2

 Les OA de valence de Be sont 2s et 2p donc pour B fragment : idem

Pz px py

2p

2s

 ETUDE DES SYMETRIES COMPATIBLES

Ici la molécule est linéaire => étude selon les plans dont l’intersection donne la ligne de la molécule, avec un tableau ou

« au feeling » !

Lorsque des atomes

s'éloignent le recouvrement S diminue => E diminue aussi entre les OM obtenues

(18)

 CONSTRUCTION DU SYSTEME D’OM DE LA STRUCTURE FINALE, CONFIGURATION ELECTRONIQUE.

6*

5*

2p 3, u4

2s

*H2

H2

2

1

La configuration électronique de la molécule se présente comme déjà vu : 1² 2²

On ne calcule pas d’indice de liaison pour les molécules à plus de 2 atomes. Mais on identifie ici quand même 2 liaisons

 , correspondant aux 2 liaisons Be – H .

 IDENTIFICATION DES ORBITALES FRONTIERES HO ET BV

Les systèmes des OM des molécules seront utiles car on montrera que leur réactivité est liée à la structure, et niveaux d’énergie, des orbitales dites frontières : la plus haute occupée, HO ( ici 2 ) et la plus basse vacante BV ( ici 3 et 4

équivalentes )

Exercice 4 : Analyser les OM de CO2 fournies

Les orbitales 3 et 4 sont NON LIANTES puisqu'elles n'ont pas été modifiées / atome libre.

Les orbitales 1 et 2 sont liantes, puisque apportant un gain d'énergie / fragments séparés.

Les orbitales 5* et 6* sont antiliantes, puisque plus hautes en énergie que les orbitales de fragment.

(19)

3-B EXEMPLE DE H2O

 LES FRAGMENTS de H2O H – H légèrement allongé Atome d'O, plus électronégatif.

H – H:

*H2

1s 1s H2

pz

px py

O : 2p

Fort écart

2s

 ETUDE DES SYMETRIES COMPATIBLES ( H2O )

Si les éléments de symétrie ne sont pas fournis par le sujet ( ce qui DOIT être fait si on demande un tableau de symétrie), alors une étude « au feeling » peut être menée.

Pour confirmation, les éléments de symétrie de la structure sont ici les plans (O, x, z) et (O, y, z)

(20)

 CONSTRUCTION DU SYSTEME D’OM DE H2O, CONFIGURATION ELECTRONIQUE.

Les résultats sont les suivants : On peut y rajouter les pointillés marquant la composition des CL obtenues :

*H2

2p

H2

2s

=

=

=

De la plus basse à la plus haute, ces orbitales atomiques sont nommées : 1 2 n1 n2 *1 *2 Justifier ces dénominations

Configuration électronique de la molécule :

Attribuer les doublets liants et les doublets non liants, en relation avec la structure de Lewis, et justifier leur localisation.

 IDENTIFICATION DES ORBITALES FRONTIERES HO ET BV On peut justifier l'allure des OM

moléculaire fournies, grâce à leur position relative, leur symétrie lue grâce à l'allure de leur schématisation fournie, et en tenant compte de toutes les interactions prévues, sans en négliger aucune :

(21)

3-C EXEMPLE DE CH2

On peut reprendre les résultats obtenus pour H2O, puisque les fragments sont les mêmes, en les adaptant aux axes privilégiés imposés pour CH2.

 CONSTRUCTION DU SYSTEME D’OM DE CH2, CONFIGURATION ELECTRONIQUE.

Configuration électronique de CH2 :

Préciser la première configuration excitée de CH2 : en quoi préfigure-t-elle la dimérisation de CH2 pour donner de l’éthylène ?

 IDENTIFICATION DES ORBITALES FRONTIERES HO ET BV

Rappeler la structure de Lewis de CH2. Quelles réactivités peut-on lui trouver ?

Retrouver cette réactivité dans le système HO , BV .

Exercices 5 : Savoir s’adapter à étudier d’autres géométries et symétries compatibles par la méthode des fragments.

(22)

II- APPLICATIONS A DES STRUCTURES ORGANIQUES 1-Ethylène

La méthode VSEPR donne la géométrie de C2H4 : PLANE

Elle est placée dans le plan (O,x,z ) H H C C z H y H

 LES FRAGMENTS de C2H4

On propose ici 2 fragments CH2 disposés en vis à vis : voir § I- 3-c

 ETUDE DES SYMETRIES COMPATIBLES

Les éléments de symétrie de la molécule d’éthylène sont le plan de la molécule (O,x,z) et le plan sécant (O,y,z).

En déduire les groupes d’orbitales de fragments pouvant interagir (annoter le schéma ci-dessus )

Dans le cadre d’une étude simplifiée, on peut ne considérer que les interactions les plus fortes, entre orbitales des 2 fragments de même énergie : représenter le résultat de ces OM en représentation conventionnelle classique, dans le cadre prévu page suivante.

 CONSTRUCTION DU SYSTEME D’OM DE C2H4, CONFIGURATION ELECTRONIQUE.

Les orbitales moléculaires de l’éthylène, rigoureusement calculés, sont fournies en annexe 2. Les niveaux d’énergie des OM calculés ont été reportés dans l’ordre relatif sur le schéma des orbitales de fragments : voir page suivante.

A l’aide des représentations conventionnelles, comparées aux figures de densités de probabilités fournies, compléter le diagramme des OM par les pointillés, montrant la validité du modèle des fragments simplifié.

 IDENTIFICATION DES ORBITALES FRONTIERES HO ET BV

x

?

(23)

SCHEMA CONVENTIONNEL DES OM

(24)

2- Méthanal

La méthode VSEPR montre que CH2O est plane.

La molécule est arbitrairement placée dans le plan (O,y,z) :

 LES FRAGMENTS de CH2O : CH2 et O

Reproduire ici les orbitales du fragment CH2 et celles du fragment atomique O

 ETUDE DES SYMETRIES COMPATIBLES

En déduire quels groupes d’orbitales des fragments sont de même symétrie, pouvant conduire à la construction d’OM.

Préciser lesquelles seront , et lesquelles seront qualifiées de  .

 CONSTRUCTION DU SYSTEME D’OM DE CH2O , CONFIGURATION ELECTRONIQUE.

On donne les valeurs des énergies des orbitales du fragment CH2 , dans l’ordre croissant d’énergie : -27,30 eV ; -21,6 eV ; -12,4 eV ; -10,7 eV ; + 56 eV ; + 95 eV

Montrer que la valeur de l’énergie de la 4° orbitale du fragment CH2 est cohérente avec les données page 10. Sur cette même page, extraire les données relatives au fragment atomique O.

En déduire quelles orbitales pourront réellement interagir, par application du critère énergétique, et proposer la représentation conventionnelle des résultats obtenus.

x

y z

C O

H

H

(25)

Les calculs précis fournissent les résultats ci-dessous : annoter et proposer la configuration électronique de la molécule de méthanal.

 IDENTIFICATION DES ORBITALES FRONTIERES HO ET BV

Analyse en relation avec la structure de Lewis de CH2O : (annoter le diagramme ) Attaque d’un nucléophile :

Doublets libres de l’oxygène : OM du fragment

CH2=

OM du fragment

=O

(26)

III- INTRODUCTION AUX INTERACTIONS METAL-LIGAND

Le rôle des métaux en catalyse peut s’interpréter de façon signifiante, grâce à l’étude simplifiée des interactions des seules orbitales d, semi-remplies, des métaux, avec les orbitales de nombreux ligands, limités à leur HO et BV, que l’on qualifiera de  ou -donneur,  ou -accepteur, selon le type d’interaction majoritaire qu’ils établissent avec le métal. Certains seront à la fois -donneur et -accepteur.

1- Les orbitales d d’un métal disponibles pour des interactions ou

On rappelle ici les schématisations conventionnelles :

z y

x x x

x x

y y

y

y

z z z z

nd ndxz ndxy ndyz ndx²-y²

Conséquence : où que l’on place un ligand, des interactions de type  ou de type  sont envisageables.

Les orbitales d et dx²-y² selon les axes z, ou x et y , permettent d’envisager des liaisons  Métal-Ligand selon l’axe considéré :

x

y z

x

y z

x

y z

x

y z

x

y z

y z

(27)

Les orbitales dxz dxy et dyz présentent 2 plan nodaux : elles permettent d’envisager des liaisons  selon les axes contenus dans leurs plans nodaux :

x

y z

x

y z

x

y z

x

y z

x

y z

x

y z

2- Liaisons avec des ligands donneurs ou accepteurs, retro-donation

Traduisons les interactions précédentes en schéma en énergie. On admettra que les orbitales d se situent ENTRE les niveaux HO et BV d’un ligand , et donc que les orbitales de ligands pleines, sont SOUS le niveau d’énergie des OA d, alors que les orbitales de ligands vides sont AU DESSUS du niveau d’énergie des OA d, ce qui est la situation la plus courante .

On choisit arbitrairement de présenter des liaisons M – Ligand y selon l’axe (O,y ) , métal en O E E E

OA d Ligand OA d Ligand 2 OA d Ligand du métal DONNEUR du métal ACCEPTEUR du métal DONNEUR

vide pleine (1 vide+1 pleine) & ACCEPTEUR

Situation par défaut : Possibilité Supplémentaire Donation Ligand  Métal Donation Ligand  Métal (ne suffit pas à lier un ligand) & RETRO-DONATION Métal  Ligand* Métal  Ligand*

Dans le cas d’un ligand H2 ou d’un ligand à « double liaison » ,

 en donation, il y a moins d’électrons entre les atomes du ligand => liaison fragilisée

 en retro-donation, il y a des é- dans une orbitale antiliante du ligand => indice de liaison affaibli , liaison fragilisée Ce sont ces fragilisations qui permettent d’expliquer le rôle catalytique des métaux.

Exercices 6 : Interactions métal ligand en concours

(28)

ANNEXE 1

Diagramme des OM du dioxygène : calculé par ordinateur

(29)

ANNEXE 2

Diagramme des OM de l'éthylène, calculé par JIMP 2 ( Méthode Fenske-Hall ) Tableau des résultats :

ENERGY = -31,45 -25,87 -22,58 -20,11 -19,69 -15,61 0,83 41,21 52,42 58,06 74,96 110,17 1 C 2 s 0,46 -0,35 0,00 -0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,42 -0,87 0,00 -1,37 1 C 2 px -0,12 -0,20 -0,01 0,53 -0,01 0,00 0,00 -0,03 0,84 -0,58 -0,04 0,89 1 C 2 py 0,00 -0,01 0,36 0,02 0,39 0,00 0,00 0,79 0,03 -0,02 1,16 0,03 1 C 2 pz 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,60 -0,89 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2 C 2 s 0,46 0,35 0,00 -0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,43 -0,87 0,00 1,37 2 C 2 pz 0,12 -0,20 -0,01 -0,53 0,01 0,00 0,00 -0,03 0,84 0,58 0,04 0,89 2 C 2 px 0,00 -0,01 0,36 -0,02 -0,39 0,00 0,00 0,79 0,03 0,02 -1,16 0,03 2 C 2 py 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,60 0,89 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 3 H 1 s 0,09 0,24 0,25 0,24 -0,36 0,00 0,00 -0,72 0,70 0,64 0,69 -0,16 4 H 1 s 0,09 0,24 -0,25 0,24 0,36 0,00 0,00 0,72 0,70 0,64 -0,69 -0,16 5 H 1 s 0,09 -0,24 -0,25 0,24 -0,36 0,00 0,00 0,72 -0,70 0,64 0,69 0,16 6 H 1 s 0,09 -0,24 0,25 0,24 0,36 0,00 0,00 -0,72 -0,70 0,64 -0,69 0,16

Diagramme d'énergie et figures de densités de probabilités associés (JIMP2) E en eV

+110,6

+74,96

+58,06

+52.42

+41.21

+0.83

-15,61

-19,69 -20.11 -22.58 -25,87

-31,45

C2 C1

H3

H4

H5

H6

z x

y

(30)

EXERCICES : CONSTRUCTION DES ORBITALES MOLECULAIRES

2018 - 2019 Exercice 1-1

On envisage la formation d’une liaison entre le métal Rhodium et l’atome d’hydrogène. Les orbitales de valence du Rhodium à envisager sont 5s , 4d et 5p ( y compris les OA inoccupées du Rhodium ) . L’hydrogène n’intervient que par son OA 1s.

On envisage la formation de cette liaison selon un axe vertical (O,z)

1. Présenter un tableau d’étude de symétrie, par rapport à des plans judicieusement choisis, permettant de déceler quelles sont les OA susceptibles d’entrer en interaction pour établir la liaison Rh-H.

On donne ici les valeurs des énergies de OA du Rhodium et de l’hydrogène :

Rhodium : 5s : -6 eV 4d : -7 eV 5p : -4 eV Hydrogène : 1s : -13,6 eV

2. En déduire selon le critère énergétique, quelle sera l’interaction majeure créatrice de la liaison Rh -H . Présenter son schéma d’association, et préciser sa nature  ou 

Exercice 1-2

On étudie la liaison Cu-I de l’iodure de cuivre dans le modèle covalent.

Les OA de valence du cuivre à envisager sont 4s , 3d et 4p (y compris les OA inoccupées pour le cuivre) . Les OA de valence à envisager pour l’iode sont 5s et 5p.

On envisage la formation de cette liaison selon l’axe (O,y) Cu I y

1. Présenter un tableau d’étude de symétrie, par rapport à des plans judicieusement choisis, permettant de déceler quelles sont les OA susceptibles d’entrer en interaction pour établir la liaison CuI.

On donne ici les valeurs des énergies de OA du cuivre et de l’iode :

Cuivre : 4s : -7 eV 3d : -11 eV 4p : -4 eV Iode : 5s : -19 eV 5p : -11 eV

2. Dans le cadre d’un travail simplifié, choisir, selon un critère énergétique, les couples d’orbitales qui pourront donner les interactions majeures. Pour chaque couple, présenter le schéma d’association qui permet de visualiser la compatibilité de symétrie, et préciser la nature  ou  de l’interaction présentée.

3. En déduire, selon le critère de recouvrement, quelle sera l’interaction majeure créatrice de la liaison Cu-I Exercice 2-1

1. Après une étude rigoureuse des symétries compatibles, construire le diagramme des OM de l’acide fluorhydrique HF . On disposera la molécule selon l’axe ---- H ---- F  y

2. Présenter la schématisation de toutes les OA sources et OM construites, que l’on caractérisera ( liantes, anti- liantes, non-liantes,  ou . Relier le résultat à la structure de Lewis de HF. Préciser la configuration électronique de la molécule HF.

3. Justifier la polarisation de la liaison, en accord avec la propriété acide de H dans HF.

Données : H : E(1s) = -13,6 eV F : E(2s) = - 40,1 eV E(2p) = -18,6 eV Exercice 2-2

On suppose une liaison C – Mg selon l’axe vertical ( O,z ) .

1. Quelle est l’interaction majeure responsable de la liaison entre le magnésium et le carbone ( préciser le critère de choix )

2. Proposer le diagramme d’OM de la structure théorique incomplète C-Mg. Représenter l’OM caractéristique de la liaison C-Mg et conclure.

Données : Mg : E(3s) = - 7,6 eV C : E(2s) = -19,4 eV E(2p) = -10,7 eV

Rh H z

(31)

Exercice 3-1

f) Sachant que l’OM active de l’ion cyanure est sa HO lorsqu’il se fixe à un métal, par quel

atome l’ion cyanure se fixe-t-il ? Justifier précisément dans le modèle des OM.

(32)

Exercice 3-2

Données

Numéros atomiques : Z(C) = 6 Z(O) = 8

(33)

Exercice 4-1

On donne ci-dessous les résultats des énergies des OM des fragments O===O et C, puis les résultats numériques de l'énergie des OM de la molécule de CO2 construite à partir des fragments ( Calculs Jimp 2 ) .

Fragment O===O

MO nbr 1 2 3 4 5 6 7 8

ENERGY = -34,1649 -33,6954 -18,5266 -17,2484 -17,2484 -16,2995 -16,2995 -14,2044 (eV) Fragment C

MO nbr 1 2 3 4

ENERGY = -19,3098 -10,9735 -10,9735 -10,9735 (eV) Molécule de CO2 par les fragments O====O et C

MO nbr 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

ENERGY = -41,8037 -40,5377 -22,1373 -21,4795 -21,4795 -18,8349 -15,4981 -15,4981 4,8439 4,8439 67,0362 119,7055 (eV)

1. Proposer une représentation conventionnelle des OM du fragment O====O .

2. Analyser les symétries relatives des OM et OA des fragments et prévoir toutes les interactions possibles.

3. Analyser les surfaces d'isodensité calculées à l'aide de Jimp 2, associées à leur énergie, et reproduites ci- dessous, et en déduire la construction du diagramme des OM de CO2 . Proposer les représentations conventionnelles de chacune.

Energies en EV

OM 1 : -41.80 OM 2 : -40.54 OM 3 : -22.14

OM 4 et 5 : -21.48 OM 6 : -18.84

OM 7 et 8 : -15.50

OM 9 et 10 : 4.85

OM 11 : 67.04 OM 12 : 119.72

(34)

Exercice 5-1 : Z(Rh) = 45

(35)

Exercice 5-2 :

1. Proposer le diagramme des OM du fragment triangulaire équilatéral H3 , construit par la méthode des fragments, pour des H disposés dans le plan horizontal, selon le schéma suivant :.

( Donnée : les 2 OM les plus hautes en énergie sont dégénérées ) .

On donne ci-dessous le diagramme final des OM de NH3 ou CH3 . N ou C sont placé sur l'axe z (z>0 ).

2. Justifier ce diagramme par les lignes de construction à partir des fragments adéquats. Attribuer la caractéristique  ou  ou n à chaque des OM en justifiant.

3. Procéder au remplissage des OM . Quels sont les électrons nucléophiles de NH3? Le résultat est-il compatible avec sa représentation de Lewis ?

OM de NH3 ou CH3

x

y z

H1 H2

H3

x

y z

H1 H2

H3

N ou C

(36)

Exercice 6-1

Cet exercice fait suite à l’exercice 5-1 .

Exercice 6-2 Z(Pd) = 46

Figure 1

(37)

Figure 2

document ci-dessous :

(38)

Document :

On observe la transformation suivante dans un cycle catalytique où un carbène métallique M=CH

2

réagit

avec un alcène par cycloaddition concertée [2+2] pour donner un adduit à 4 centres noté ici M

1

(39)

1-

2- 3- 4-

5-

6-

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