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Documents officiels français. Statistique agricole internationale (suite). Deuxième partie - Produit des cultures

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(1)

J OURNAL DE LA SOCIÉTÉ STATISTIQUE DE P ARIS

Documents officiels français. Statistique agricole internationale (suite). Deuxième partie - Produit des cultures

Journal de la société statistique de Paris, tome 18 (1877), p. 104-110

<http://www.numdam.org/item?id=JSFS_1877__18__104_0>

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(2)

DOCUMENTS OFFICIELS FRANÇAIS.

S t a t i s t i q u e agricole i n t e r n a t i o n a l e <***)*

DEUXIÈME PARTIE. — PRODUIT DES CULTURES.

Dans ce chapitre nous étudierons successivement les céréales, les farineux, les plantes potagères et maraîchères et les cultures industrielles. Nous dirons enfin quelques mots des prairies artificielles et naturelles.

§ 1". — CÉRÉALES.

I. — France.

On a compris sous le titre de céréales, le froment et l'épeautre, le seigle, l'orge, l'avoine, le sarrasin, le maïs et le millet, ainsi que les mélanges de céréales, tels que le méteil (mélange de froment et de seigle), les mélanges d'orge et d'avoine, etc.

(3)

Notre premier soin doit être de déterminer, d'après les résultats des enquêtes de 1MV1852, 1862 et 1873, le rapport de chaque céréale en particulier à l'ân&âmhk de celte culture. Nos comparaisons ne portent que sur la superficie et la produo lion en grains, augtm enseignement n'ayant été demandé, en 1873, sur la produc- tion de la paille.

DISTRIBUTION DES CÉRÉALES. — SUPERFICIES1.

D E S I G N A T I O N DE» CéftÉALES.

Froment Seigle Orge Méteil Mali.

Ensemble.

1840.

3, «46 8,06«

1,774 818 627 485 431 10,000

1852.

4,546 9,1*9 1,428 -877 37*

462 3f2 10,000

1862.

4,785 1,833 688 837 429 383 10,000

1878.

4,665 2,198 1,278 747 336 488 405 10,000

1"40 i 1373.

809 89

887

m

71 191*

887

On voit que, malgré quelques fluctuations intermédiaires, les superficies de presque toutes les céréales et principalement du seigle et du méteil ont diitiititté au profit du froment; l'avoine, l'orge, le sarrasin et le maïs sont restés à peii près

statipnnaires.

Si l'on passe maintenant à la production en grains, on obtient les rappdWâ'ci- après :

DISTRIBUTION DES CÉRÉALES. — PRODUCTION EN GRAINS.

D É S I G N A T I O N

DES CÉftÉALBS.

Froment Avoine

Seigte. . . . Orge

KétaH SarrMia Mftitr-

Ensemble

1810.

3,646 2)562 l,4i7 878 619 444 399 10,000

1852

4,209 2,726 M 1 5 757 861 481

10,000

18G2

4 , 1 5 1 3,080 945 778 802 413 323

10,000 10,000

Cette distribution diffère assez notablement de celle des superficies ; cela-tient, comme nous le verrons plus loin, aux différences en sens contraire qui se sont?pro- duites dans le rendement à l'hectare. Il convient, d'ailleurs, pour se rendre cçu^pje de(la valeur des accroissements ou des diminutions que nous venons de signaler dans .la répartition des céréales, de comparer directement les nombres absolue

1. Le millet et autres menus grains n'ont pu être compris dans cette comparaison.

(4)

- 4 8 6 -

SUPBBFICIB CULTIVÉE («a tniUten dliMttra).

D i s i Q N À T I O N DBS 0 4 B A A I . I 1 .

Froment Avolno ftttgle. i Orge M4toll

P i n t e l n , • • • . lfrie.

Superficie de U France. . . . Proportion dot terres ooltlTéei

en céréales

1840.

5,687 8,001 9,677 1,188 911 651 632 14,547

52,769 27,6

1889.

6,885 8,263 9,198 1,040 673 709 609 15,965

52,769 29,1

1889.

7,467 8,324 1,928 1,087 514 669 587 15,566

54,855 28,7

1878.

6,966 8,182 1,919 1,117 503 678 606 14,965

59,905 28,3

A O O R O X I I l B l B X T OO ftlNINUTION POOI 100.

1810 à 1852.

+ 85,0 + 8,7 - 1 4 , 9

— 12,5

— 87,1 + 8,9

— 4,8 + 5,6

185i à 1862.

+ 6,8 + 1,9

— 19,8 + 4,4

— 10,1 - 5.7 - 8,6 + 1,7

1862 à 1873.

+ + 1 + 1 1 1 M « H 0) • M O) - 8 , 9

1840 41878.

+ 84,7 + 6,0 - 9 8 , 8 - 6,9 - 4 4 , 8 + 4,1 - 4,1

+ M

Remarquons tout d'abord que, par rapport au territoire total de la France, la superficie céréale, telle qu'elle est donnée ci-dessus, n'a augmenté, de 1840 à 1873, que de 0,7 par kilomètre. De 1840 à 1852, l'augmentation avait été de 1,5, c'est- 4-dire deux fois plus grande; mais les deux périodes suivantes ont accusé une diminution qui explique la faible augmentation définitivement acquise.

En résumé, le territoire cultivé eu céréales, après avoir augmenté de 5.6, puis de 1.7 p. 100, a diminué de 3.9 p. 100 dans la dernière période, ce qui porte l'accroissement définitif à 2.9 p. 100.

Le seul accroissement notable que Ton puisse signaler a porté sur le froment;

mais, par contre, les superficies ensemencées en méteil et en seigle ont considéra- blement diminué.

PRODUCTION EN &RAINS (en milliert dliactoUtrei).

*5

D E S I G N A T I O N DM CBREILEI.

Froment Avoine . Seigle. . Orge . . Méteil. . SftiTfttia.

Hftlf. . ,

1310.

69,558 48,900 27,812 16,661 11,829 8,470 7,620 190,850

1852.

95,262 61,695 25,235 17,130 8,171 10,511 8,335 226,339

1862.

109,457 81,119 24,897 20,515 7,972 10,878 8,648 263,486

1873.

83,861 70,498 20,779 18,788 6,287 9,722 8,918 218,783

A C C R O H 8 E M K R T 0 0 Dt Ml NOTION P O O I 1 0 0 . 1810

i 1852.

+ 36,9 + 26,1 - 9,3 + 2,8 - 30,9 + 24,1 + 9,8 + 18,5

1852 A 1862.

+ 14,9 + 81,5 - 1,3 + 19,8 - 2,4 + 3,5 + 8,8 + 16,7

1862 à 1873.

- 23,4 - 13,1 - 16,5 - 8,7 - 21,1 + 10,6 + 8,4

— 17,9 1840 à 1878.

+ 90,7 + 44,8 - 26,9 + 19,4

— 47,0 + 14,7 + 17,1 + 14,6

Malgré les diminutions qui se sont produites sur presque toutes les céréales, de 1862 à 1873, il y a, pour la période entière, une augmentation de 13 p. 100, alors que celle des superficies n'est que de 3 p. 100 au plus. L'accroissement le plus sensible est celui de l'avoine; la production du seigle a, au contraire, diminué à peu près du quart, et celle du méteil dans une proportion plus considérable encore:

(5)

- * * -

Quoi qu'il en soit, les différences qu'on Vient de signaler n'en laissent pas moins subsister une augmentation dans le rendement de la plupart des céréales. tl%É d'ailleurs ce que confirme directement le tableau suivant;

RENDEMENT PAR HECTARE.

D É S I G N A T I O N DE! CBRBU.BI.

Froment.

Avoine..

Seigle. . Orge*• » Méteil. . 8armdn.

Malt. . . Moyennes.

1840.

h«ctol.

18,4 16,8 10,8 14,0 19,0 13,0 18,1

1852.

13,0 h«eul.

18,6 18,9 11,5 16,5 14,3 14,8 13,8 14,7

1862.

bectol.

14,7 14,4 12,9 18,9 16,5 16,9 14,7 16,1

1873.

hectol.

12,0 28,1 10,9 16,7 12,5 14,3 14,7 H , 5

A C C R O I S S E M E N T OU D I M I N U T I O N » 0 0 1 1 0 0 .

1840 41852.

+ 1 . 1 + 2,6 + 0,7

+ M

+ 1,3 + 1,8 + 1,7 + 1,7

1852 à 1862.

+ 1,1 + 5,5 + 1,4 + 2,4 + 1,8 + 1,5 + 0,9 + 2,2

1862 à 1873.

2,7 1,3 1,0 - 1,1 - 8,0

• 2,0 - 2,4

1*40 à 1878.

+ 6,8 + 0,1

+ tf,3

- 0%*

+ 1.»

+ M

+ 1,6

Par suite des diminutions de rendement que Tannée 1873 accuse par rappert à 1862, l'accroissement total du rendement de 1840 à 1873, c'est-à-dire en un tiens de siècle, n'est plus que de 1.5 p. 100. Et encore cet accroissement général doît-il être attribué principalement à l'avoine.

La faiblesse de l'augmentation que l'on vient de constater provient du ralentisse- ment de la production dans l'année 1873, qui, à tous les points de vue, est restée bien au-dessous d'une année moyenne. Il nous semble donc qu'on se rendra mieux compte des mouvements normaux en comparant entre elles non plus les aimées 1862 et 1873, mais deux années moyennes calculées, à chacune de ces époque!

sur une période de 5 ans.

RENDEMENT PAR HECTARE POUR UNE ANNÉE MOYENNE.

D É S I G N A T I O N D E S C U L T U R E S .

Froment et épeantre, Avoine

Seigle. , Orge

Méteil Sarrasin Mali

Millet ,

1858 à 1862.

hectol.

15,8 84,4 13,8 19,6 16,6 17,7 15,9 17,7 16,9

1869 44*73.

15tQ

«M.

19,8 18,*

15,4 16,9 16,0 13,8 14,4

Cette comparaison laisse subsister l'infériorité du rendement actuel ; il y a lie*

de croire que cette diminution tient, en grande partie, à la perte de l'Alsace Lorraine, dont les rendements en céréales ont toujours été très-élevés.

Le déficit de la récolte de 1873 résulté principalement de la faiblesse relative dfa rendement par rapport à la quantité de semence employée. Si nous comparons, en effet, à ce point de vue, les résultais & cette année à ceux de 1862, nous obtléhons les rapports suivants :

(6)

RAAffOiRlr m LA PBQDïUCTION A LA SÈEMilKCJB.

D É S I G N A T I O N DR8 CBRtALES.

Froment et épaajitca, , . , Méteil

Seigle Orge Avqlae Sarrasin.

Mais Millet

QUANTITÉ DU 8KMSNCB

psr heouta.

1862.

9,,01 2,06 2,03 2,17 2<46 0,89 0,82 0,26

1873.

1,17 2,13 2,09 2,10 2,36 0,86 o,r>*

0,36

R B N D H M I N T MOYEN

par hectare.

1862.

14,80 15,4»

12,»1 18,87 21,40 16,86 15,87 8,91

1873.

12,04 12,50 10,86 16,75 21,33 14,35 11,72 12,24

P R O D U C T I O N

psr heolotitis de leroèhqs.

1862.

7,36 7,52 6,36 8,70 9,92 87,82 19,83 34,39

1873.

5,55 5,87 6,19 7,98 9,39 16,69 21,65 31,00

Ainsi, bien que /on ait employé pendant cette année 1873, dont le rendement * été cependant si faible, une plus grande quantité de semence, la production dfe toutes les céréales, à l'exception du mais, a subi une décroissance marquée.

H. — Comparaisons internationales.

Après avoir étudié les principaux résultats de la culture des céréales dans w>tre

|>ays, il nous reste à comparer la France aux autres États de l'Europe.

C'est ce que nous avons fait dans le tableau suivant qui est divisé en deux par- ties, dont la première fait connaître à divers points de vue l'importance de la cul- ture céréale, et la seconde contient, pour chaque espèce, le rendement moyen .par hectare, et donne une idée de la fertilité relative du sol.

RENDEMENT PAR HECTARE.

NOMS

D B I E T A T S .

Grande-Bretagne. . . . Irlande .

Danemark Nortége Suède

Finlande. . . . Autriche

Hongrie Prune Bavière Saxe-Royale Wurtemberg

T5uchéa allemands . . . Hollande

Belgique

France. . , . ; . . . . Espagne

Portugal Roumanie

' Grèce- et îles Ioniennes

KAIM'ORT POUR lUO

• • LA SOMRriCII CifttiLK

tel ri-

toire entier.

15,0 9,8 27,0 0,6 2,8 1,3

r26,5 24,6 '28,4 23,1 25,5 26,1 23,2 15,2 33,8 28,4 12,,0 11,6 24,2 7,2

au ler>

nloire agri- cole.

18,3 10,4 37,3 0,6 3,0

M

27,6 25,2 24,4 26,4 27,0 24,2 16,7 36, 3 3Q,i6 13,3 24,4

NU ter- ritoire pro- duel if.

25,6 12,0 39,6 2,0 5,7 2,0 29,7 28,1 2«,0 27,6 27,4 25,1 21,7 40,3 33,7 23,4 85,8

aux terres labou- rables.

46,9 36,3 74,3 28,0 49,2 60,4 88,2 70,3 58,2 50,7 59,9 51,5 53,7 60,9 57,1 56,7 83,4

KRNOBUBHT MOTBX PAR H Ï C J T A B Ï .

26,0 20,0 17,0 20,3 15,5 13,8 11,0 13,3 18,0 23,5 29,0 20,0 21,6 24,3 15,0 14,0 U,5 12,0 11,8

14,0

13,3 20,2 15,4

30,0 18,5 13,0 21,9 15,2 13,2 10,2 13,0 11,7 22,9 16,0 17,5 16,7 22,1 13,8 7,5 7,4 20,0 1-0,01

34,0 31,6 20,0 26,3 19,9 15,2 12,6 22,5 18,2 28,7 21,3 23,3 37,0 30,6 18,1 16,0 11,3 20,0 16,9

10,0 32,9 26,0 33,8 19,6 17,2 12,4 29,5 20,2 40,1 25,9 26,1 38,2 37,0 22,1 16,0 30,0 17,0

13,6 14,9 22,4

19,6 28,3

16,0 13,5 30,0 15,6

11,0

16,5 12,1 9,0 10,8 15,0 15,0 11,0 17,0 21,7 16,9

17,0 10,0

"s

28,0 32,5 10,0 12,0 1(,6 15,0 15,0 11,0

13,8

28,0 10,0

8 i

5 •

32,6 31,6 20,4 30,3 18,9 14,7 13,3 20,1' 17,5 36,0*

27,6i 21,2(

23,9 29,8 16,7 13,1 10,8, 22,2 13,0

On voit par ce tableau que, et, après elle, la France et la

parmi les divers États considérés, c'est la Belgique Prusse qui consacrent la plus grande proportion de

(7)

— ÉQ9 —

leur territoire à la culture des céréales. L'ordre deâ Étetts se ïïicfdififc «a Jeu, comme le montre notre tableau, si Ton rapporte les cultures céréales, non |toft au territoire agricole, mais au terrain productif, ou bien aux ternes labourables!

La fertilité du sol varie suivant les espèces cultivées ; si nous embrassons e n - semble des céréales, le tableau suivant montre qu'au point de vue de l a f e r ^ # générale, les divers pays se classent ainsi :

RENDEMENT PAR HECTAUE, SANS DISTINCTION DES ESPECES.

Grande-Bretagne Irlande Norvège B e l g i q u e . . . . A l l e m a g n e . . . . Hollande R o u m a n i e . . . . D a n e m a r k . . . .

3 J , « 3 1 , 6 3 0 , 3 2 0 , 3 2 4 , 0 2 3 , 9 2 2 . 2 2 '. I

S u è d o . . F i n l a n d e F r a n c e . , Autriche.

H o n g r i e . E s p a g n e . G r è c e . . Portugal.

18,y 1 7 , 1 16,7 1 4 , 7 13, a 1 3 , 1 1 3 , 1 1 M

Ainsi, sauf de très-rares exceptions, ce sont les pays du Nord qui produisent le plus à l'hectare, viennent ensuite ceux du Centre et de l'Est, et au dernier rang ceux du Midi.

En ce qui concerne la production totale des céréales, nos renseignements sont

^beaucoup plus complets (pie pour le rendement. Ils portent en effet sur 28 Étals et comprennent l'Europe presque entière. Nous les résumons dans le tableau suif- vant, où à côté de la production nous avons placé la répartition proportionnelle.jjkei diverses espèces :

PRODUCTION GÉNÉRALE DES CÉRÉALES.

N O M S D U S É T A T S .

Grande-Bretagne. . . . I r l a n d e . ' . . * . . . . D a n e m a r k . . . N o r v è g e . . . . S n ô d e . . . R u s s i e . . . . F i n l a n d e

Autriche. . . H o n g r i e . . . . S u i s s e . . . . Prusse. . . . . B a v i è r e . ,

S a x e - R o y a î e . . . Wurtemberg

D u c h é s allemands . . . H o l l a n d e . . . B e l g i q u e F r a n c e

P o r t u g a l . E s p a g n e . . . .

Italie

Grèce et î l e s I o n i e n n e s T u r q u i e d'Europe . Serbie, / . . . Roumanie

É t a t s - U n i i

ropur.x*

T i n s en milliers

d'habi- tants.

l'KOlX'C- T I O S t o t a l e en millier»

d'hecto- litres.

26,7&5 5,337 1,785 1,763 4,298 71,731 1,832 21,805 15,509 2,Gf,D 24,658 4,852 2,558 1,818 2,742 3,716 5,254 3f>,103 4,012 16,262 26,801 1,458 8,700 1,333 4,500 296,874

113,210 24,487 21,050 5,396 23,521 584,125 8,069 04,971 105,909 6,192 197,813 31,647 9,757 8,775 14,068 11,972 25,857 250,631 1 1 , 2 3 1 79,695 74,316 4 , 4 7 4 39,600 5,040 64,998 1,816,728

U É r A l l T ] T I 0 X HKOPOHTIOXXKI.Ln DK8 DIVERSES CÉRÉALÈir.

Milfet Fro-

ment.

328 56 4ôV 18 37 134 4 134 18 122 131 241 193 298 262 156 327 416 256 520

6dr

403 364 286 183 235

Méteil.

29 27 28 31

Seigle.

6 2 153 54 224 373 499 276 54 491 809 273 448 68 191 276 247 105 264 112 42 9 90 36 32 L!29

Orge.

287 120 289 243 189 75 271 172 243 82 155 195 210 220 254 141 52 81 89 259 110 179 227 214 109 130

Avoine.

379 822 458 563 479 356 219 389 564 302 405 288 184 882 248 333 328 280 17

16 28 36 46 293

Mais.

374 109 242 256 327 357 590 68

Sarra- sin.

10

1 81

1 11 1 94 46

21 36 1

autres grains.

' i-

M i2i ii

6 121

!

^7 117.

29

40,000 558,942 183 175

(8)

Laïwroduclion des céréales, en Europe, serait donc en moyenne ciel milliard W0 millions d'hectolitres, sur lesquels la Russie seule en ferait 584 (presque le tiers) ; l'Allemagne entière, 270; la France, 250, et l'Autriche-Hongrie, 200.

De leur côté, les États-Unis de l'Amérique du Nord en produisent 559 millions d'hectolitres.

Mais, pour se rendre compte de l'importance réelle de ces productions, il convient de les rapporter à la population des divers États.

Disons d'abord qu'en 1873, pour une population de 40 millions, les États-Unis d'Amérique ont produit 559 millions d'hectolitres de céréales, ce qui correspond à 14 hectolitres par habitant; tandis que l'Europe, pour une population de 297 mil- lions, n'en a fourni que 1,816 millions, c'est-à-dire 6 hectolitres par habitant.

Quant aux États de l'Europe, ils se classent ainsi :

P R O D U C T I O N D I S C É R É A L E S P A R H A B I T A N T (en hectolîtrw).

R o u m a n i e . . . . Danemark. . . . Russie

Prusse

France . . . Hongrie Bavière. . . Suède. . . . Duchés allemande Belgique. . . Espagne Autriche Wurtemberg. . .

11,4 11,8 8,1 8,0 6,9 6,8 6,5 6,5 6,1 4,9 4,7 4,7

Irlande Turquie Finlande . . . . Grande-Bretagne Saxe-Ro\aie. . . Serbie

Hollande . . . . Norvège G r è c e . . . Italie . . .... . . Portugal . . . . Suisse

4,6 4,8 4,4 4,2 3,8 8,8

M

3,1 3,1 2,8 2,8 2,1

t

Or, comme les évaluations les. plus modérées portent à 5 hectolitres et demi la quantité moyenne de céréales nécessaire à la consommation, on peut conclure des rapports qui précèdent que tous les États de cette liste qui suivent les duchés aile*

mands, sont constamment obligés de recourir à l'importation étrangère.

Aux États-Unis, les trois cinquièmes des céréales consistent en maïs. En Europe, c'est l'avoine qui domine, suivie de près par le froment et le seigle. Viennent ensuite, par ordre d'importance, l'orge, le maïs, les menus grains, le sarrasin et le méteil.

Les nations de l'Europe qui produisent relativement le plus de froment sont l'Espagne, l'Italie et la France ; celles qui produisent le plus de seigle sont : la Fin- lande, la Suisse et l'Allemagne ; celles qui produisent le plus d'orge sont : les États Scandinaves et l'Allemagne ; l'avoine domine en Irlande, dans les pays Scandinaves,

en Hongrie et dans l'Allemagne du Nord.

Le sarrasin n'a guère d'importance qu'en Hollande et en France.

Enfin, le maïs tient le premier rang en Roumanie, en Serbie et au Portugal. 0û en récolte également de grandes quantités dans les autres États méridionaux.

(La suite au prochain numéro.)

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