Corrigés d’exercices
Version du 04/03/2015
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N°68 page 244
1. Réponse b
On a : cos sin cos sin
4 i 4 4 i 4
π − π = ⎛⎜⎝−π ⎞⎟⎠+ ⎛⎜⎝−π ⎞⎟⎠.
2. Réponse a On a :
4 4
2 cos sin 2 cos sin 2 cos sin 2 cos sin
3 i 3 3 i 3 3 i 3 3 i 3
π π π π ⎡ π π π π ⎤ π π
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
− ⎜⎝ + ⎟⎠= ⎜⎝− − ⎟⎠= ⎢⎣ ⎜⎝ + ⎟⎠+ ⎜⎝ + ⎟⎠⎥⎦= ⎜⎝ + ⎟⎠ .
3. Réponse a
On a : 3− eiθ = − ×3 eiθ = × =3 1 3.
4. Réponse c
On a : 4 4 4 2 2
2 2 2 2 cos sin 2 2 2
4 4 2 2
i i i
z e e e i i i
π π π π π
− − ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
= = × = × = ⎜⎝ + ⎟⎠= ⎜⎜⎝ + ⎟⎟⎠= + .
N°79 page 247
1. Soit ,iy y∈\, un imaginaire pur.
iy est solution de ( )E si, et seulement si : ( ) (iy 3+ − + ×8 i) ( ) (iy 2+ 17 8− i)× +iy 17i=0.
On a :
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
( )
( ) ( ( ) ( ))
( ) ( )( )
( ) ( )
( )
3 2
3 2
3 2 2
2 3 2
2
2
2
2
2
8 17 8 17 0
8 17 8 17 0
8 17 8 17 0
8 8 17 17 0
8 1 1 17 1 0
8 1 1 17 0
1 8 17 0
1 0 ou 8 17
8 0
1 ou
iy i iy i iy i
iy i y iy y i
iy y iy iy y i
y y i y y y
y y i y y y
y y i y y
y y i y
y y i y
y y
y
+ − + × + − × + =
⇔ − + − + × − + + + =
⇔ − + − + + + =
⇔ + + − − + + =
⇔ + + − + + + =
⇔ + + + − + =
⎡ ⎤
⇔ + ×⎣ + − + ⎦=
⇔ + = + − +
⇔ = − =
− 17 0 1 ou 0
17 0 1 y y
y
⎧⎨ + =
⎩
⎧ =
⇔ = − ⎨ =⎩
⇔ = −
L’équation ( )E admet donc pour solution l’imaginaire pur −i.
2. Le fait que −i soit solution de l’équation ( )E permet de factoriser
( ) ( )
3 2
8 17 8 17 0
z + − +i z + − i z+ i= par z− − = +( )i z i et on a :
( ) ( ) ( )( )
( ) ( ) ( ) ( )
3 2 2
3 2 3 2
, 8 17 8 17
, 8 17 8 17
8 17 8
17 8 17
z z i z i z i z i z az b
z z i z i z i z a i z ai b z ib
i a i i ai b i ib a b
∀ ∈ + − + + − + = + + +
⇔ ∀ ∈ + − + + − + = + + + + +
− + = +
⎧⎪
⇔⎨ − = +
⎪ =
⎩
⎧ = −
⇔ ⎨⎩ =
^
^
Finalement :
( ) ( ) ( )( )
3 2 2
, 8 17 8 17 8 17
z z i z i z i z i z z
∀ ∈^ + − + + − + = + − +
3. En utilisant la factorisation obtenue à la question précédente, il vient :
( ) ( )
( )( )
3 2
2
2
8 17 8 17 0
8 17 0
ou 8 17 0
z i z i z i
z i z z
z i z z
+ − + + − + =
⇔ + − + =
⇔ = − − + =
Résolvons alors l’équation z2−8z+17=0.
Il s’agit d’une équation du second degré à coefficients réels.
Le discriminant vaut : Δ = −( )8 2− × ×4 1 17=64 68− = − <4 0.
Les racines complexes conjuguées s’écrivent alors :
( ) ( )
1
8 4 8 2
2 1 2 4
i i
z =− − − − − = − = −i
× et z2= = +z1 4 i Finalement :
L’ensemble des solutions de l’équation z3+ − +( 8 i z) 2+(17 8− i z) +17i=0 est : { i; 4 i; 4 i}
= − − +
S
N°81 page 248
1. On a : (1+i)6=
(
(1+i)2)
3= + −(1 2i 1) ( )3= 2i 3=23× = × − = −i3 8 ( )i 8i.(1+i)6= −8i
2. a. (1+i)6 = − ⇔8i
(
(1+i)3)
2 = −8i.On en déduit que (1+i) (3= + × +1 i) (1 i)2 = × + = × − +2i (1 i) 2 ( 1 i) est solution de l’équation ( )E .
( )
2× − +1 i est solution de l’équation ( )E .
b. 2× − + = − +( 1 i) 2 2i est solution de l’équation ( )E . Comme deux nombres opposés admettent le même carré, on en déduit que − − +( 2 2i)= −2 2i est aussi une solution de l’équation ( )E .
On en déduit, en admettant que l’équation ( )E possède deux solutions : Les solutions de l’équation ( )E sont − +2 2i et 2 2i− .
3. a. (1+i)6 = − ⇔8i
(
(1+i)2)
3= −8i.On en déduit que (1+i)2 = + − =1 2i 1 2i est solution de l’équation ( )E ' .
2
t= i est solution de l’équation ( )E '
b. On a : ( )jt 3 = j t3 3=⎛⎜ei23π ⎞⎟3× −( )8i = − ×8i ei23π×3= − ×8i e2iπ = −8i
⎝ ⎠ .
On en déduit ainsi que jt est aussi une solution de l’équation ( )E ' .
On a aussi : ( )j t2 3= j t6 3 =⎛⎜ei23π ⎞⎟6× −( )8i = − ×8i ei23π×6 = − ×8i e4iπ = −8i
⎝ ⎠ .
On en déduit également que le complexe j t2 est solution de l’équation ( )E ' .
Les complexes jt et j t2 sont solutions de l’équation ( )E ' .
4. a. On a d’abord : t= − = × − =8i 8 ( )i 8e−iπ2 puis :
2 2
2 3
3 6
8 i2 i 8 i 8 i
jt e e e e
π π
π π
π ⎛− + ⎞
− ⎜⎝ ⎟⎠
= × = = et
enfin :
4 4 5
2 8 2 3 8 2 3 8 6
i i i
j t e i e e e
π π
π π
π ⎛− + ⎞
− ⎜⎝ ⎟⎠
= × = = .
8 i2
t e
−π
= , jt 8ei6
= π et
5 2 8 i6
j t e
= π
On obtient alors facilement dans le plan complexe les points A, B et C (cf. la figure page suivante).
b. Notons d’abord que l’on a : t 8e i2 8
−π
= = , jt 8ei6 8
= π = et
5
2 8 i6 8
j t e
= π = .
Les points A, B et C appartiennent donc à un même cercle de centre O et de rayon 8 (ATTENTION ! Ceci ne prouve en rien que le triangle ABC soit équilatéral !).
On a classiquement :
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
B A
OB OA
OA, OB OA, , OB , OB , OA
arg arg arg arg
arg arg
u u u u
z z z z
jt t
= + = −
= − = −
= −
JJJG JJJG
JJJG JJJG JJJG G G JJJG G JJJG G JJJG
Or : arg( ) arg 8 6 arg 6 ( )2
6
i i
jt e e
π π
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ π π
= ⎜ ⎟= ⎜ ⎟=
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ et arg( ) arg 8 2 arg 2
2
i i
t e e
π π π
− −
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
= ⎜ ⎟= ⎜ ⎟= −
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ .
D’où :
(
OA, OB)
=arg( )jt −arg( )t =⎛⎜⎝π6− −⎛⎜⎝ π2⎞⎟⎠⎞⎟⎠( )2π = 46π ( )2π =23π ( )2π JJJG JJJG.
De façon similaire, on obtient :
(
OB, OCJJJG JJJG)
=arg( )j t2 −arg( )jt .Or : arg( )j t2 =arg 8⎛⎜ ei56π ⎞⎟=arg⎛⎜ei56π ⎞⎟=56π π( )2
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ .
D’où :
(
OB, OC)
=arg( )j t2 −arg( )jt =⎛⎜⎝56π π−6⎞⎟⎠( )2π =46π ( )2π =23π ( )2π JJJG JJJG.
Enfin :
( )
( ) ( )( ) ( ) ( ) ( )
( )
OC, OA arg arg 2
5 8 4 4
2 2 2 2 2
2 6 6 3 3
2 2
3
t j t
π π π π π π π π π π
π π
= −
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
= − −⎜⎝ ⎟⎠ = − = − =⎜⎝ − ⎟⎠
= JJJG JJJG
Finalement :
(
OA, OBJJJG JJJG) (
= OB, OCJJJG JJJG) (
= OC, OAJJJG JJJG)
=23π π( )2 .Comme A, b et C appartiennent à un même cercle de centre O et que l’on a :
(
OA, OBJJJG JJJG) (
= OB, OCJJJG JJJG) (
= OC, OAJJJG JJJG)
=23π π( )2 , on en déduit que le triangle ABC est équilatéral.Le triangle ABC est équilatéral.
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1. On veut que ODCA soit un carré direct.
Puisqu’il s’agit d’un carré de côté de longueur 1 (on a zA =1), on doit donc avoir, en particulier : OD 1= . Soit zD =1.
On doit également avoir
(
OD, OAJJJG JJJG)
=π π2( )2 . C'est-à-dire :(
OD,JJJG Gu)
=π π2( )2 .Soit enfin :
(
uG, ODJJJG)
=arg( )d = −π π2( )2 .On tire de ce qui précède :
( ( )) ( ( ))
(
cos arg sin arg)
1 cos sin
2 2
d d d i d
i i
π π
= × +
⎛ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎞
= ×⎜⎝ ⎜⎝− ⎟⎠+ ⎜⎝− ⎟⎠⎟⎠
= −
Pour déterminer l’affixe du point C, on peut alors utiliser le fait que les segments [ ]AD et [ ]OC ont même milieu.
On a donc :
2 2
a+d =c+o, soit : 1 0
2 2
i c
− = + et enfin : c= −1 i.
d= −i et c= −1 i.
2. a. On a : arg( )f =
(
uG, OFJJJG) (
= uG, OBJJJG) (
+ OB, OFJJJG JJJG)
.Comme le carré OBEF est direct, on a :
(
OB, OFJJJG JJJG)
=π π2( )2 .Par hypothèse, on a aussi :
(
uG, OBJJJG)
=β π( )2 .On en déduit : arg( )f =
(
u, OF)
=⎛⎜⎝β +π2⎞⎟⎠( )2π G JJJG. Par ailleurs : OF= f =OB 1= .
Finalement :
( ( )) ( ( ))
( )
2
cos arg sin arg
1 cos sin
2 2
cos sin
2 2
i
f f f i f
i i
e
β π
π π
β β
π π
β β
⎛ + ⎞
⎜ ⎟
⎝ ⎠
= × +
⎛ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎞
= ×⎜⎝ ⎜⎝ + ⎟⎠+ ⎜⎝ + ⎟⎠⎟⎠
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
= ⎜⎝ + ⎟⎠+ ⎜⎝ + ⎟⎠
=
i 2
f e
β π
⎛ + ⎞
⎜ ⎟
⎝ ⎠
=
b. On a immédiatement : f ei 2 ei2 ei i ei ib
π π
β β β
⎛ + ⎞
⎜ ⎟
⎝ ⎠
= = × = × = .
f =ib
c. De façon similaire à ce que nous avons fait à la question 1, nous utilisons le fait que les segments [ ]FB et [ ]OE ont le même milieu.
On en tire :
2 2
f +b=ε+o, c'est-à-dire : ε = + = + = +f b ib b ( ) ( )1 i b= +1 i eiβ. On peut « améliorer » cette écriture comme suit :
(1 ) 2 1 1 2 4 2 4
2 2
i i
i i i
i e i e e e e
π β π
β β β
ε = + = ⎛⎜⎝ + ⎞⎟⎠ = = ⎛⎜⎝ + ⎞⎟⎠
(1 i b) (1 i e) iβ 2eiβ π4
ε = + = + = ⎛⎜⎝ + ⎞⎟⎠
3. On a :
( ) ( )
OF DG
OFGD parallélogramme
OF DG
1
z z
f o g d g f d
g ib i i b
⇔ = ⇔ =
⇔ − = − ⇔ = +
⇔ = + − = −
JJJG JJJJG
JJJG JJJG
( 1)
g=i b−
4. a. Comme b=eiβ, il vient immédiatement :
cos sin
b= β+i β
b. On a : zGEJJJG = − = +ε g (1 i b i b) − ( − = + − + = + =1) b ib ib i b i cosβ +i(1 sin+ β). Puis :
( ) ( ) ( )
GC 1 1 1 1 1 cos sin 1 sin cos
zJJJG = − = − −c g i i b− = − − + = − = −i ib i ib i β+i β = + β −i β
On a donc :
GE cos 1 sin
β β + JJJG
et 1 sin GC cos
β β +
− JJJG
c. D’après le résultat de la question précédente, il vient immédiatement, le repère considéré étant orthonormal :
( ) ( ) ( )
GE.GCJJJG JJJG=cosβ× +1 sinβ + +1 sinβ × −cosβ =0 On en déduit alors que le triangle GCE est rectangle en G.
Par ailleurs :
( ) ( )
( ) ( ) ( )
2 2 2 2
2 2 2 2
GE GE cos 1 sin cos 1 2 sin sin 2 1 sin
GC GC 1 sin cos 1 2 sin sin cos 2 1 sin
β β β β β β
β β β β β β
= = + + = + + + = +
= = + + − = + + + = +
JJJG JJJG
On a donc GE=GC et on en déduit immédiatement que le triangle GEC est isocèle en G.
Finalement :
Le triangle GEC est rectangle et isocèle en G.
5. C’est dans ce genre de situation qu’un logiciel de géométrie dynamique (au hasard…
Geogebra ? ☺) permet de se faire une idée du résultat !
En « libérant » le point B (i.e. en ne lui imposant plus d’appartenir au cercle
trigonométrique) et en le déplaçant dans le plan, on peut conjecturer (ce n’est qu’une conjecture…) que l’angle CGE reste droit et que les longueurs GC et GE restent égales. n Prouvons ce résultat.
On pose cette fois : b= b eiβ avec b≠0.
Les raisonnements sur les arguments restent valables et il convient « seulement » de prendre en compte le fait que le module de b est quelconque (non nul).
Ainsi, pour f on obtient : 2
i
f b e
β π
⎛ + ⎞
⎜ ⎟
⎝ ⎠
= et, pour ε :
(1 i b) (1 i b e) iβ 2 b eiβ π4
ε = + = + = ⎛⎜⎝ + ⎞⎟⎠
Enfin, on a encore : g = + =f d i b( −1).
Avec b= b eiβ = ×b (cosβ+isinβ), il vient cette fois :
( ) ( )
GE cos sin i cos 1 sin
zJJJG = + = ×b i b β+i β + = b β +i + b β
( ) ( )
GC 1 1 cos sin 1 sin cos
zJJJG = − = −ib i b× β+i β = +b β −i b β
D’où :
GE cos
1 sin
b b
β β +
JJJG et 1 sin
GC cos
b b
β β +
− JJJG
On retrouve immédiatement : GE.GCJJJG JJJG=0
et il vient ensuite :
( )
( ) ( )
2 2 2 2 2 2 2
2
2 2 2 2 2 2
2
GE GE cos 1 sin cos 1 2 sin sin
1 2 sin
GC GC 1 sin cos 1 2 sin sin cos
1 2 sin
b b b b b
b b
b b b b b
b b
β β β β β
β
β β β β β
β
= = + + = + + +
= + +
= = + + − = + + +
= + + JJJG
JJJG
On a encore : GE=GC. Finalement :
Pour tout complexe b non nul, affixe du point B, le triangle GEC est rectangle et isocèle en G.