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Étude graphique de la déviation dans le prisme

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240516

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240516

Submitted on 1 Jan 1901

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Étude graphique de la déviation dans le prisme

P. Lugol

To cite this version:

P. Lugol. Étude graphique de la déviation dans le prisme. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1),

pp.339-341. �10.1051/jphystap:0190100100033901�. �jpa-00240516�

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Enfin on peut déterminer l’indice par les éléments e, x et 2 seuls.

On a en effet :

Et comme on a : _

~n trouve :

d’oû ~

/

ÉTUDE GRAPHIQUE DE LA DÉVIATION DANS LE PRISME ;

Par M. P. LUGOL.

On déduit facilement des formules bien connues du prisme une

construction qui permet de trouver par une simple lecture la dévia- tion correspondant à une incidence quelconque, si l’on connaît

l’angle du prisme A et son indice n.

Il s’agit de construire la courbe qui représente la variation de la déviation avec l’incidence. On tracera d’abord entre 0 eut - la sin-

soïde y = sin 6C en portant en abscisses les valeurs de ~J en radians,

et en ordonnées, à la même échelle, les valeurs du sinus, soit OC.

On réduira ensuite toutes les ordonnées de cette courbe dans le rapport de 1 à ~, ce qui donnera la courbe y = Sin ~, soit OC, . ( La

n il

réduction se fera facilement en portant sur Oy OF = 1, ON = n, menant une droite quelconque NN’, et joignant N’F ; 117 t’ intersec- tion de FN’ avec la parallèle à Oy menée par n2, où N ~’ coupe la courbe OC, est le point de OC, correspondait à x = 9. On voit

facilement que la construction C1 L, L~, donne l’angle lirnite, dont la

valeur en radians est représentée par la longueur O~,. Soit maintenant

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100033901

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i, une incidence quelconque; la construction il, IR, R~, donne l’angle

de réfraction r, et la longueur ri mesure en radians la déviation à la première face ; r’, symétrique de r par rapport à A’ OA’ - A) donne

l’angle d’incidence surla deuxième face, car r -f- r’ = A ; la construction

r’R’, R’I’, I’i’ donne l’émergence i’, et la longueur r’i’ la déviation à la deuxième iace ; on porte sur l’ordonnée i la longueur ri --f- r’i’, au

moyen de la construction indiquée sur la figure en Õi’S’D, et on a le point

D dont l’ordonnée mesure en radians la déviation totale. On aura ainsi autant de points de la courbe qu’on le voudra. (Si la construction est faite sur du papier quadrillé, la simple lecture sur l’axe ox des longueurs r’i’ et ri donne la déviation.)

i’~IG . 1.

L’angle de passage D (incidence correspondant à l’émergence rasante) est donné, à partir du symétrique ),’ de par rapport à A’,

par la construction h’L’, L’fb, ~c~ ; on a, en effet, sin ; = n sin (A

-

),).

La déviation correspondante est î~’;~ t- ~B, que l’on portera en c~D~.

La déviation D~ relative à i == ~ (incidence rasante), est égale à D~,

1

...

en vertu du retour inverse des rayons. L’incidence P correspondant

à la déviation minima est donnée par la construction A’«, ap, pP. Le

tracé de la courbe est facilité par la connaissance des tangentes aux

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points limites. On a, en effet, d’après les formules du prisme :

On pourra, au moyen du même graphique, construire les courbes relatives aux différentes radiations, en plaçant convenablement le

point N, et les courbes relatives à différentes valeurs de A, en plaçant

convenablement le point A’. On retrouvera alors les résultats indiqués

par M. de Gramont (~ ~ . Les points D,, relatifs aux diverses valeurs de n se placent sur une droite KD~ incliné à 450 sur les axes, et cou-

pant Oy au point K, tel que OK 7’

-

A ; la déviation pour i = ~ a

en effet pour valeur D, === (? --~- ~ - A.

Les minima à se placent sur la droite A’d faisant avec Ox l’angle

dont la tangente est 2, puisque A’ est fixe pour un prisme donné, et

que PA -- ~A’P.

La variation de A déplace A’ vers l’origine quand A diminue, et éloigne K de l’origine d’une quantité double, les droites A’o et KD,

restant parallèles à elles-mêmes.

Il faut construire les courbes à grande échelle, si l’on veut avoir quelque précision dans les lectures. Si l’on prend 1 millimètre pour

représenter 0,005, les lectures seront faites à ~10’ près environ, en supposant les sinusoïdes assez bien tracées pour que l’on puisse répondre du demi-millimètre.

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK;

T. IV, 2 ; 1901.

E. HAGENBÀCH. - Der electromagnetische. Rotations-versuch die und Unipolare

Induction (L’expérience de rotation électro-magnétique et l’induction unipo- laire).

-

P. 23~-2’~6.

C’est une réponse au mémoire M. I~ecl~er (9) exprime l’avis que la rotation d’un pôle d’aimant autour d’un fil vertical parcouru par un

(1) J. de Phys., 3e série, t. X, p. 97 ; 1901.

(2) J. cle Phys., 3e série, t. IX, p. 166 et 150; 1900.

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