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1. Les principaux résultats de la recherche

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Academic year: 2021

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Conclusion

Nous avons entamé cette étude à partir de l’idée qu’il faut réfléchir d’abord sur le sens des résistances et puis sur les résistances dans une perspective de compréhension des cultures. Comprendre la diversité est un enjeu de la construction européenne qui augmente avec son élargissement. La résistance se réfère intuitivement à la perception des changements, à l’expression des conflits, des intérêts et des valeurs. Mais nous ne savons jamais en avance si la résistance sera active, passive où si les processus de changement vont intéresser tous les acteurs censés être parties prenantes. La résistance est un sujet toujours inclue dans les discussions sur les différences de sens. Elle est avant tout un phénomène procédural de la communication ainsi que de la compréhension. Ce n’est que seulement après qu’elle se construit comme une opposition à un processus.

La discussion sur la résistance a été lancée notamment après l’échec des référendums sur le Traité constitutionnel ce qui renvoi à la légitimité des processus de l’intégration européenne devant les citoyens, à la mise en cause des résultats de la construction européenne et aux formes d’opposition. Nous avons une perspective plus large. Elle est plus focalisée l’étude de la situation des résistances après l’élargissement de l’Union. C’est un témoignage personnel sur la rencontre des cultures et des politiques de l’Europe unifiée. Elle montre qu’on ne peut pas poser les questions sur le soutien et la résistance de même manière partout en Europe.

La notion de résistance peut être un concept très générique ou un phénomène intéressant à étudier. Elle est intéressante car elle génère de nouvelles questions ce qui peut devenir en soi-même une méthode d’analyse. La recherche théorique n’a pas mené à la découverte de beaucoup d’éléments« communs », mais elle a permis de tracer des lignes de la différence entre les approches. La description des enjeux et des approches ainsi que leur mise en perspective est dorénavant un grand outil comparatif pour l’interprétation.

La deuxième grande idée de notre dissertation consistait à l’étude des attitudes des citoyens face à l’Union européenne. Nous avons cherché à

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comprendre comment leurs attitudes peuvent être interprétées comme une résistance à l’Europe. Nous avons dû étudier ce phénomène entre plusieurs concepts et approches proposées. Ce qui a joué un grand rôle pour l’interprétation, c’est la compréhension de formation des attitudes de résistance. Ce qui aussi nous a intéressés c’est comment pouvons- nous interpréter les différences entre les attitudes individuelles ?

Les approches « quantitatives » et des analyses secondaires des sondages d’opinions se sont proposé en premier lieu. Ces approches sont capables de déterminer quelques indicateurs, de trouver les groupes les plus probables à une attitude d’opposition, mais elles s’échouent au niveau de l’interprétation. Les concepts que ces approches quantitatives mobilisent pour l’explication et l’interprétation échouent face aux capacités de formuler une réponse fiable à la question posée dans le questionnaire. Le niveau des doutes est très élevé dans un contexte international et nous ne pouvons pas l’ignorer. Les analyses secondaires échouent aussi par leurs extrapolations des attitudes individuelles au niveau plus général. Il faut parler de l’échec, même si les arguments utilitaristes sont parfois très convaincants et reflètent une partie de la réalité.

Nous avons pu concentrer notre attention aussi sur les approches qui se focalisent sur les expériences subjectives. Il s’agit des approches alternatives aux analyses secondaires des attitudes politiques. Elles se focalisent néanmoins trop sur les mobilisations cognitives sans disposer ou vouloir utiliser des instruments analytiques pour inclure des dimensions affectives. Si elles se référent au concept de la socialisation, elles rencontrent aussi des problèmes lors de l’explication des changements et des dynamiques internes. Enfin, il y avait des approches culturelles, mais celles-ci ont des difficultés soit à expliquer pourquoi l’intégration européenne est-elle possible ou, soit comment les différences au niveau national/culturel influence-t-elles les attitudes individuelles. En ce qui concerne l’apport de ces approches aux résistances à l’Europe, elles reproduisent souvent le raisonnement utilitaire.

Ces discussions internes sur les attitudes sont longues et complexes. Nous avons retenu de cette discussion l’intérêt pour la question de la connaissance.

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Nous l’avons étudiée en ce qui concerne sa place dans chacune des approches citées et en ce qui concerne sa place pour l’explication des résistances. Il nous a été très utile de nous référer dans ce cas à une synthèse de la notion de résistance qui tienne compte à la fois des dimensions cognitives (pour garder le lien avec tout les autres approches) et des dimension des diversité entre les cultures.

La conclusion de cette dissertation résume des principaux apports de notre analyse. Tout d’abord, nous présenterons six apports principaux pour notre dissertation. Il s’agit de trois aspects théoriques et trois apports empiriques sur lesquels repose le mérite de notre analyse. Ensuite, nous reviendrons sur le cadre des hypothèses pour évaluer comment elles nous ont été utiles dans l’orientation de ce travail. Après, il y a une série de question que nous avons posé en ’introduction par rapport à chaque partie. Nous reviendrons également sur ces questions.

Enfin, nous reprenons les résultats de notre analyse pour rediscuter les constats sur la République tchèque et sa relation à l’Union européenne. C’est un chapitre de « post-conclusion ». Nous avons parlé dans l’introduction dans cette dissertation d’une question d’intérêt qui a précédé la définition de la problématique et l’analyse de l’objet de recherche. « Comment est-il possible pour les critiques tchèques par rapport à l’UE de jouer la carte eurosceptique si facilement en face de la volonté et des attitudes de citoyens ? ». Nous montrons dans la dernière partie de la conclusion comment notre propre analyse contribue à la meilleure compréhension des attitudes anti-européennes de Václav Klaus.

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1. Les principaux résultats de la recherche

Les principaux résultats de la recherche sur les résistances peuvent être résumés par trois apports théoriques et par trois apports empiriques.

1.1. Deux définition de la résistance

Les découvertes théoriques sont liées d’abord à la définition de la résistance. Il s’agit de la construction des schèmes de la résistance en tenant en compte de la question de l’objet central pour la construction d’une culture politique et pour la définition des cadres cognitifs. Il faut toujours distinguer la résistance par rapport au processus de changement et la résistance entre des cultures. Nous reviendrons à la définition dans la partie suivante concernant des hypothèses.

1.2. De la connaissance des indifférences à la compétence

Ensuite, en deuxième lieu, nous avons montré comment la notion de la connaissance politique peut être employée pour expliquer les différences au niveau individuel afin de comprendre la relation que des citoyens peuvent avoir aux objets politiques, entendus comme objets de résistance. Nous avons montré qu’il ne faut pas regarder les attitudes individuelles comme indifférentes ou ambivalentes, mais qu’il faut les étudier emphatiquement avec le respect à la culture – le réseau de sens – dans laquelle les individus se trouvent.

L’interrogation directe et la vérification du sens de l’Union européenne sur notre terrain a confirmé que l’Union européenne est un objet éloigné des préoccupations quotidiennes, mais que les citoyens ont des capacités à formuler des réponses. Les citoyens, même avec un niveau limité de connaissances, sont capables de donner à l’Union européenne une importance qui influence leurs

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attitudes. La mobilisation cognitive et la connaissance ont un impact sur les résistances. Les gens peuvent être distingués entre eux selon les niveaux de connaissance et la complexité des attitudes (cf. : les continuums cognitives), mais cela n’explique pas tout. Il faut tenir un compte aussi des dimensions affectives. Il faut trouver à côté des connaissances et des capacités cognitives des manières qui permettent de les intégrer dans l’évaluation de la relation aux objets politiques.

L’homme est pluridimensionnel et il faut s’approcher à lui par cette approche.

Nous ne pouvons pas oublier ceci au nom d’une analyse plus simple. C’est un appel à la compétence politique (entendue comme la compétence par rapport à la politique) qui se focalise sur l’évaluation de la performance. Il y a des gens capables de vivre dans les sociétés complexes et pleines de diversité et des personnes qui ignorent cette réalité. Le plus difficile sont les situations où les gens se rendent compte de la complexité, mais il ne sont pas capables d’agir contre cela.

1.3. La langue dans la production des tensions dans les représentations sociales

En troisième lieu, la découverte théorique tient à la prise en compte des mécanismes de la langue et du principe de la dialogicité et de l’épistémologie dialogique pour la compréhension des résistances. L’usage de ces concepts est décisif pour sortir des impasses qui sont dans la théorie des attitudes européennes (holisme, individualisme). Cela relativise les questions évidentes sur le soutien et l’opposition. En plus, cela invite à l’interprétation et à la compréhension au travers de formulations de nouvelles questions qui mettent un terme à un système incohérent. Le rappel des mécanismes de la langue, l’explication de ses fonctions pragmatiques et la dialogicité montre comment il est facile de tomber vite dans l’incompréhension qui cause des tensions et des résistances. Cela nous rappelle que pour la construction du sens commun, il faut accepter la cyclicité dans la communication sur l’Union européenne. Les citoyens ne sont pas en progression

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linaire de la connaissance, mais c’est à la ré-explication du sens et des différences de sens qui constituent leur culture.1

Comment peut-on comprendre ce phénomène ? Il faut passer à la notion de la représentation sociale dorénavant construite selon les principes de la dialogicité.

La représentation sociale dans ses anciennes versions a seulement été complémentaire en tant qu’une image sur les connaissances. Elle est restée souvent en marge de l’intérêt, car « l’image isolée » n’explique pas beaucoup en elle- même. La représentation sociale retravaillée selon le principe de la dialogicité est devenue un passage obligatoire pour la question de la résistance et pour tous les phénomènes conflictuels et politiques. Elle montre les tensions et elle invite à l’analyse des dynamiques internes dans un cadre de références historico – culturelles et politico – sociales. Voire, elle pointe le type de contextes qu’il faut mobiliser. Cela permet d’éviter l’incertitude si leur choix est approprié ou à limiter l’impression culturaliste que tout est lié avec tout. Ce sont des aspects demandés pour chacune des interprétations. Néanmoins, c’est grâce à l’analyse des représentations sociales que nous les découvrons et nous les analysons directement avec un matériel empirique qui est vérifié sur le terrain.

1.4. La représentation sociale de l’UE vue depuis la République tchèque

La première des apports pratiques de notre recherche est l’analyse et la description des représentations sociales de l’Europe et de l’Union européenne.

Nous sommes allés profondément dans l’analyse pour découvrir dans quelles conditions les personnes de notre échantillon construisent leurs représentations sociales de l’Europe et de l’Union européenne. Le mérite est aussi la description et la technique de leur analyse qui a apporté des tableaux très détaillés. Cela a montré à quel point il y a une distinction entre « l’Europe » et « l’Union européenne » et, comment la confusion entre ces deux termes est à la fois la source de soutien émotionnel (l’idée de la communauté) et la raison de la déception. L’Union

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européenne, un espace de liberté, d’opportunités et la source de stabilité institutionnelle est souvent la victime de son succès. Elle n’arrive pas, par une transition ou un changement inaperçu, d’agir positivement sur la relation déjà compliquée des citoyens tchèques à leur propre État.2

1.5. L’identification des thêmatas propres à la représentation sociale de l’Union européenne

L’identification et la description des thêmatas est une deuxième étape dans l’analyse de la représentation sociale de l’Union européenne. Cette étape est rarement faite, car elle exige de retravailler plusieurs questions européennes afin d’être sûr que les thêmatas trouvés sont réellement mobilisées pour l’Union européenne. Leur importance consiste à l’explication des dynamiques internes (la manière de questionner les images/thèmes qui constituent une représentation sociale) ce qui permet ensuite de se lancer dans l’interprétation des contextes socio – politiques et historico – culturels.

Le mérite des thêmatas tient au fait qu’on peut aussi à partir des entretiens semi – directifs comprendre des articulations, des attitudes de soutien ou d’opposition. En général, ce type d’enquête montre les choses dans leur complexité. Les questions de l’évaluation montrent plus les hésitations des personnes, leur inclinaison pour la prise de positions neutre (entendu comme plus de demandes d’informations). Les thêmatas sont ainsi un instrument qui nous permet d’expliquer les changements directement sur les phénomènes observés et les moments où « naissent » des tensions. Nous pouvons faire ceci directement sur les phénomènes sans devoir réaliser une analyse séquentielle du changement. Par leurs références aux contextes,, les thêmatas permettent aussi de maintenir la cohérence entre les différentes interviews ou d’autres sources.

2 L’Etat imposé par l’haut, fait pour commander des Tchèques et non pas pour gouverner la société tchèque.

Toute cette imaginaire historique, des expressions sentimentales controverses (en passant pas les poèmes de V. Dyk) peuvent être résumé par : « Mala, ale nase » (Petite, mais nôtre), la carte de la Tchécoslovaquie publié par « Kolinska cikorka » en 1938, imprimé par « Prumyslova tiskarna v Praze »

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1.6. Le développement de l’instrument de l’évaluation et l’interprétation de la compétence politique

Enfin, c’est l’analyse de la compétence politique qui a permis d’introduire la dimension affective dans l’interprétation de la compétence. Le mérite tient à la grille d’analyse d’une compétence politique ce qui permet son interprétation. Nous partons de plusieurs observations et d’analyses qui ont été faites sur la compétence en choisissant certains aspects qui nous permettent d’articuler l’analyse autour du

« savoir », « savoir-faire », et « savoir-être ». Le travail fait sur la compétence a montré qu’il s’agit d’une notion souvent mobilisée et ayant une fréquemment une signification normative (comme un critère de bon gouvernants). Nous avons ainsi pointé la nécessité d’utiliser des définitions procédurales (compétence entendue comme des ressources mobilisées et la performance observée) et de se concerter dans l’interprétation des attitudes plus que sur l’évaluation. Nous avons choisis d’étudiés des cas par rapport à une situation construite selon les indicateurs de l’opposition à l’UE que nous avons obtenu directement au travers d’entretiens.

Nous les avons ensuite évalués par rapport à leurs capacités observées pour leur savoir, savoir-faire et savoir-être. Cela a montré comment une catégorisation (d’abord sociodémographiques et puis idéal-typiques, comme par exemple conservateurs, socialiste, gauche…) des attitudes peut être trompeuse pour une interprétation des résistances. Le travail sur les compétences à démontré que pour la situation d’opposition, différentes raisons peuvent être impliquées indépendamment des hypothèses préétablies.

2. Conclusions sur les étapes de la recherche

2.1. Cadre hypothétique

La dissertation et la recherche ont été conçues comme une analyse d’une perspective inductive. Nous avons ainsi signalé que les hypothèses seront formulées seulement à la suite de la recherche théorique qui cadre la direction des

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de postulats qui nous servent à la démonstration des relations que nous avons identifiés comme importantes pour l’étude des résistances selon les deux types de synthèses. Nous avons ainsi évité des hypothèses des sciences expérimentales ou celles définies par le sens courant. Ce type d’hypothèse consiste à des propositions relatives à l’explication des phénomènes par les conjectures afin d’expliquer la possibilité d’un phénomène. Cela nous intéresse dans notre cadre hypothétique construit pour étudier, d’une part, les dimensions de résistance (processus d’un changement, cultures parallèles) et, d’autre part, la dimension d’un individu (attitude, représentation sociale). Ces dimensions ont été tenues et elles nous ont servi au développement de notre analyse.

1) l’individu et le changement

La clé de compréhension des résistances à l’Europe qui sont exprimées dans les attitudes de citoyens tient dans la capacité des individus à comprendre le changement et sa signification (surtout symbolique) par rapport à l’Europe.

Le changement et ce qui est l’objet de ce changement objet font ensemble un processus qui est toujours perçu (ou inaperçu) différemment. La compréhension se fait dans les tensions, elle mobilise la connaissance et l’ignorance, et elle est caractérisée par des paradoxes.

La première hypothèse, et celle que nous entendons comme centrale, voulait décrire la relation entre l’individu et le changement. Nous avons insisté que la clé de la compréhension des résistances à l’Europe tient dans une capacité individuelle de comprendre le changement et sa signification. En effet, la démonstration a été divisée en deux parties. La partie 3 a montré un exemple des représentations sociales potentielles de la compréhension des phénomènes européens. La partie 4 se plonge dans l’évaluation des capacités individuelles d’agir entre la perception des changements qui peuvent provenir des différentes sources (cultures).

Pour l’étude de la résistance à l’Europe, la capacité d’accepter la diversité et d’apprécier les changements perçus dans leurs propres contextes est décisive.

Nous attribuons ces capacités aux personnes qui vivent dans le temps

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l’UE présentés dans les profils n’ont pas été capables de ces jugements. Dans les profils présentés, la personne le plus intellectuellement et socialement dotée pour le faire (Karel1), n’a pas entièrement apprécié le contexte des changements et elle a mesuré des faits par ses propres expériences locales (travail, le cadre référentiel pour la politique locale et régionale).

2) la résistance, le changement et la culture

Les résistances peuvent être étudiées soit dans le contexte de la perception du processus de changement par rapport à un objet ou comme un problème de communication qui existe entre deux (ou plusieurs) cultures parallèles.

La deuxième hypothèse insiste sur le fait que les résistances peuvent être étudiées de deux manières. Soit par rapport aux perceptions du processus du changement ou comme un problème de communication entre deux ou plusieurs cultures. C’est une hypothèse qui découle de la recherche théorique.

Cette hypothèse a été utile tout au long de notre analyse. Face aux objets étudiés et des explications par les contextes, il est assez facile de se référer seulement à un type de résistance par rapport aux changements. Cela renvoi aux intérêts et aux valeurs qui sont toujours disponibles pour schématiser des conflits.

Donc, il faut être attentif et prendre toujours l’objet de deux côtés. Il faut se demander en quoi on communique mal sur un objet et quelle est la conséquence de cette mauvaise communication pour la résistance. Enfin, c’est à partir de cette hypothèse que nous avons continué à chercher des alternatives dans les approches théoriques – et nous les avons trouvés dans la dialogicité et la théorie des représentations sociales – pour compléter l’analyse des résistances. C’est dorénavant selon cette hypothèse que nous pouvons dire que la résistance s’articule autour de la diversité et que nous disposons des instruments pour la décrire.

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3) l’individu dans les cultures parallèles

En ce qui concerne les résistances à l’Europe, il est important de regarder les approches employées dans les analyses sous un double optique. Les unes s’orientent dans leurs explications uniquement à l’objet européen, les autres prennent une conscience d’existence de plusieurs objets politiques que les gens peuvent percevoir.

La troisième hypothèse se réfère à la théorie des attitudes européennes. Elle est d’une certaine manière subsidiaire à la deuxième hypothèse. Elle dit qu’il faut faire le tri parmi les approches théoriques selon la centralité des objets qu’elles étudient. Seule la distinction stricte entre les articles qui formulent leurs hypothèses uniquement par rapport à un objet européen et ceux qui travaillent avec une multitude d’objets (analyses culturelles par exemple sur les identités européennes) permettent de déterminer leurs apports. Si seulement un objet européen est admis, donc la pertinence de la conclusion est limitée. Cette limite est implicite pour une extrapolation internationale, car même au niveau d’une culture il n’y a pas un consensus sur l’objet européen. Nous avons montré ceci au niveau de la représentation sociale de l’Union européenne. Ce qui est défini théoriquement ne correspond pas à ce qui est vécu pratiquement par les citoyens.

En outre, chaque individu dispose de différentes capacités de se saisir d’un ou des plusieurs objets politiques. Nous avons écrit que ceux qui disposent des meilleurs savoirs (par exemples les hommes politiques tel que Václav Klaus) sont capables d’utiliser la variance des objets politiques très stratégiquement en profitant du fait que les gens s’aperçoivent seulement d’une partie de la réalité.

Néanmoins même ces personnes peuvent être limitées par leurs savoir-faire et savoir-être qui réduisent les effets de leur action.

4) l’individu et les attitudes

La relation entre l’individu et la culture qui est conceptualisé comme un

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réseau des significations ne peut pas être suffisamment décrit par les approches conventionnelles sur les attitudes. Il faut se concentre sur les imbrications entre la culture et l’individu à l’aide des représentations sociales. Celles-ci se forment à partir de l’usage de la langue dans les situations concrètes et offrent-nous une possibilité de voir d’une manière logique et cohérente la relation de l’homme au monde.

La quatrième hypothèse a exprimé une idée opérationnelle : le débat sur les attitudes devrait céder la place à l’analyse des représentations sociales pour comprendre l’articulation entre l’individu et la culture. L’hypothèse nous a invités à l’étude de la formation des représentations sociales. Nous avons ainsi suivi les démarches de quelques auteurs qui ont appliqué ces types d’analyse sur les attitudes européennes. En suivant la logique de l’hypothèse, nous sommes arrivés à la distinction fondamentale dans les mécanismes de la langue. A ce point, nous nous sommes même éloignés des approches classiques sur les représentations de l’Europe. D’un côté, nous avons étudié l’aspect pragmatique de la langue pour critiquer la voie qu’elle ouvre vers l’institutionnalisation issue du constructivisme social (et donc aussi à certains principes de l’épistémologie fondatrice – la stabilité). De l’autre côté, nous avons étudié le principe de la dialogicité pour la conceptualisation des représentations sociales. Cela se termine par l’explication des changements et des tensions dans la communication humaine.

5) l’individu et les représentations sociales

Une fois les représentations sociales sont analysées, il faut se poser la question suivant : Pour comprendre l’importance des représentations sociales pour les résistances, il faut étudier les compétences individuelles. Il ne s’agit pas seulement du facteur de la connaissance, mais notamment du savoir-faire et du savoir-être qui nous permettent de situer l’homme selon ses capacités sur le continuum cognitif d’un objet politique donné et de suivre comment il est capable d’apercevoir le changement.

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La cinquième hypothèse est aussi subsidiaire à la quatrième. Elle la développe vers l’étude de la compétence de l’individu. Elle décrit la relation entre l’individu et les représentations sociales. Cette relation s’exprime à travers la compétence individuelle. L’analyse a montré que le chemin vers la compétence mène à l’étude des représentations sociales et non à l’étude des attitudes (qui restent muet à ce problème ou bien elles le limitent seulement à une connaissance).

Symétriquement, pour retourner à la représentation sociale d’un phénomène et pour évaluer les capacités d’un individu à les faire, il faut passer par la compétence individuelle pour voir comment il construit ses représentations.

2.2. Conclusion sur les parties

2.2.1. Partie 1 – problématique des résistances

La partie 1 a été construite d’abord autour de la recherche sur le sens de la résistance (Qu’est-ce que c’est la résistance ?; Comment peut-on relier la problématique des résistances aux études européennes ?). La revue de la littérature et des approches a souligné l’importance de l’association de la notion des résistances avec le problème du changement. Nous avons utilisé deux exemples de changement le plus souvent utilisés qui sont liés : (1) le changement politique (changement où nous suivons notamment l’autorité) et le (2) changement social (où on regarde notamment la structure sociale). La notion de changement s’impose comme le cadre référentiel le plus répandu pour la résistance. Cela est régulièrement relié aux études européennes à partir du moment où un « objet européen » a été défini et que les effets de l’intégration sont étudiés. La centralité de la conceptualisation des résistances contre un changement apparaît tant dans les

« approches eurosceptiques », tant dans les « approches sur le conflit et l’opposition à l’UE ».

Néanmoins, plus que nous avons plongé dans l’analyse de ces approches en suivant la notion du changement, plus il est devenu évident qu’ils formulent des

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questions de recherche dans un contexte particulier et marqué par des décennies d’études sur l’interaction entre les sociétés ouest-occidentales et les institutions européennes. Au moment où nous avons pu confronter la recherche théorique avec nos découvertes dans les interviews faites en République tchèque, nous avons dû expliquer la résistance à partir d’un autre contexte. C’est celui de « l’après élargissement». L’analyse des résistances de James C. Scott nous a été utile pour porter l’attention aux problèmes de la communication et du contrôle social (voire de la domination) entre des cultures parallèles. C’est un cadre plus pertinent pour la situation européenne. De ce point de vue, le concept de base de la résistance a été défini : les cultures politiques et la perception des changements.

Ensuite, il y avait la question du rôle des citoyens dans les résistances (Quel est la place des citoyens dans les considérations sur les résistances à l’Europe ?).

La théorie nous a amené vers deux résultats. Le premier est que la résistance dépend de la connaissance/ignorance des personnes aux objets qui constituent leur culture. Le deuxième c’est la difficulté pour le chercheur de décrire la connaissance par les instruments qui lui sont disponibles.

Le rôle des citoyens tient ainsi à la production et à la transmission des connaissances sur l’Europe. Ils le font à travers les représentations sociales qui sont très variées. Les relations ascendantes ou descendantes entre les citoyens d’un côté, et les médias et les élites de l’autre, ne sont pas facile à être mise à l’évidence. Il faut donc relativiser des apports des éléments intermédiaires et suivre ce que font des citoyens – tant au niveau de la compréhension ou de la confusion. L’autre rôle des citoyens consiste à leur usage des émotions par rapport à l’Union européenne. Les émotions ne sont pas assez appréciées pour une culture civique du dialogue et de la rationalité. Une régulation et l’autocontrainte s’impose sur les émotions. La régulation est un aspect déjà approché dans la théorie de la résistance chez Scott. Il se confirme néanmoins dans la quatrième partie sur les compétences politiques. Historiquement, l’instrumentalisation de la connaissance et la dénonciation des affections disqualifie certains groupes de l’activité politique (par exemple les milieux populaires – niches du communisme ; femmes). La connaissance et la manière de la communiquer instaure une relation de domination

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qui est facile à être maintenue, car les personnes concernées admettent elles- mêmes leurs insuffisances.

La conclusion pour l’analyse de la problématique dans la première partie tient à une définition procédurale des résistances qui sont des phénomènes et des actes communicationnels et des rencontres entre les cultures. Pour opérationnaliser ce phénomène par rapport à la connaissance des gens, nous avons dessiné deux synthèses de la résistance. D’un côté la résistance aux processus de changements, de l’autre côté la résistance entre les cultures.

La partie 1 a continué au travers de l’analyse de l’objet de recherche.

L’intérêt s’est focalisé sur la distinction entre les approches sur les « attitudes européennes » et l’analyse de résistances au travers des représentations sociales.

Pour cela, nous avons du comprendre la logique de l’argumentation des attitudes européennes pour savoir comment on peut les utiliser éventuellement pour une étude des résistances. Notre apport a été que ces approches ne se sont pas développées pour étudier la résistance dans le contexte de plusieurs cultures.

Voire, les instruments qui sont le plus souvent utilisés, notamment des sondages d’opinions, ne sont pas conçus pour la démarche d’étude de la résistance. Ils sont orientés sur les questions liées au soutien et de la légitimité. Les résultats qui sont

« à l’inverse de l’opposition» sont au cas de besoin pris pour indiquer la résistance.

Nous avons aussi pris conscience de l’ampleur de l’influence qu’exerce la théorie utilitariste sur l’explication des résistances et la faiblesse des approches culturelles. La force de l’utilitarisme tient à sa capacité d’intégrer la dimension psychologique (des préférences) et d’extrapoler « l’individuel » sur le « social ».

La faiblesse des approches culturelles tient par contre à leur insistance sur les

« différences culturelles » ce qui les empêche d’argumenter en faveur du succès de l’intégration européenne. Voire, une fois inspirée par les explications culturelles (le plus souvent il s’agit d’explications identitaires), la raison de la résistance s’appuie sur le même type d’arguments comme l’utilitarisme. C’est-à-dire qu’elle se focalise sur « les préférences » attribuées aux groupes sociaux.

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A partir de l’analyse des approches sur les attitudes européennes, nous avons résumé les principales hypothèses explicatives sur la résistance. Nous les répétons ici.

Au niveau individuel, c’est :

• indifférence, manque d’information

• temps nécessaire pour la consolidation émotionnelle (adhérer affectivement à projet d’intégration européenne comme à l’époque de la guerre froide).

• l’opposition concerne le plus souvent des politiques particulières produite par l’Union européenne (manque de soutien diffusé). Par contre, la plupart des opposants soutiennent encore l’idée générale de construction européenne.

• le soutien pour l’intégration économique est plus grand que pour l’intégration politique.

• Sanctionner des hommes politiques; il a des orientations antiélitistes et anti-establishment; peu de confiance aux institutions.

• Exagération de la crise économique

• une forte identité nationale Au niveau des groupes, c’est :

• Perdants de la globalisation. (scission de classes moyennes, les femmes avec des ménages isolés, délocalisation, perte des acquis sociaux, création de périphéries)

• Les classes inférieures de la société.

• Les nations, identités et racisme.

Ces hypothèses sont élaborées à partir de l’analyse menée dans plusieurs pays après les échecs des référendums. Les apports sont seulement indicatifs car on ne peut pas les appliquer entièrement ni dans l’un ou dans l’autre pays.

Par exemple, l’examen de la littérature tchèque liée à la question des résistances montre que les questions sont formulées différemment selon l’intérêt des auteurs propres pour ce pays. La question de la résistance ne se pose pas vraiment. L’intérêt concerne notamment l’étude sur l’opposition politique et les liens entre les préférences des citoyens, les positions des partis politiques et l’image de leur relation à l’UE. On peut déduire que certaines tendances observés sont similaires (donc la question de l’indifférence, manque d’information), mais il faut être très attentif à la signification réelle de ces catégories mobilisées dans les hypothèses. Comment s’exprime l’identité nationale, que disent-ils les classes inférieures, qui sont les partisans de gauche, qui sont-ils des perdants de la

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compétences politiques avec des profils des personnes qui s’opposent à l’UE, a montré que ce type de conclusions est très relatif. L’argumentation tient doit se référer aux autres facteurs tel que la relation à l’autorité, la capacité de gérer la diversité, notamment dans les situations où il faut étudier les raisons et les motifs d’opposition

Toute la première partie discute en détail les difficultés des analyses des attitudes européennes. Cela fonde notre recherche d’alternatives pour mener cette étude. D’abord, le regard de l’analyse à travers les représentations collectives des phénomènes européens et puis par développement de notre propre approche.

2.2.2. Partie 2 – considérations

épistémologiques et expériences de la recherche

La partie 2 a interrogé les perspectives épistémologiques après la découverte que les cadres explicatifs des attitudes européennes ne sont pas suffisants et que le débat tourne depuis plus de vingt ans dans des cercles vicieux.

L’importance a été mise sur l’explication de la dynamique du changement et de l’éloignement des impératifs de la stabilité pour une connaissance des phénomènes. Cela nous a amené aux approches culturelles abordées par les approches interprétatives et à un autre type d’épistémologie. Cette découverte vient d’être discutée dans le chapitre précédent. On peut ainsi s’arrêter à la conclusion qui consiste à la méthodologie de la recherche.

Dans ce contexte il faut rappeler des effets du milieu du travail qui consistent dans un type d’organisation, mais aussi dans la qualité des relations humaines dans les organisations. Nous avons décrit les difficultés que doivent rencontrer les travailleurs tchèques dans les organisations. Nous nous sommes référé par exemple à Veblen ou Merton et leurs considérations sur la situation de l’homme dans la bureaucratie. Ce qui est directement observables, c’est l’impact sur la confiance que Putnam développe au niveau sociétal par la notion de capital social.

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En effet, il n’est pas évident pour l’étude des attitudes qu’on puisse par exemple dire qu’un employé dans tel ou tel entreprise ou secteur va défendre des attitudes spécifiques, qu’il va disposer des connaissances qui vont permettre d’analyser lala résistance (ce que peut prétendre une action syndicaliste). Mais, lorsque nous avons interrogés des cas individuels sous l’optique de leurs compétences et dans le contexte du travail (sa perception, relations à l’autorité), ces facteurs sont devenus de nouveau important pour la compréhension, non pas des attitudes d’opposition, mais des résistances individuelles à l’UE.

Enfin, nous avons montré dans cette partie 2, que l’approche épistémologique choisie peut s’appuyer sur les traditions scientifiques et les traditions des approches politiques. Il y a un clivage dans la science politique qui n’a pas beaucoup touché pour le moment le domaine des études européennes (et surtout des attitudes européennes), mais qui propose des pistes explorables.

2.2.3. Partie 3 – représentations sociales et thêmatas

Quelles sont-elles des représentations sociales de l’Europe et de l’Union européenne ? Qu’est-ce que les gens perçoivent et qu’est-ce qu’ils évaluent positivement ou négativement ? Autour de quelles antinomies se construit la relation à l’Europe et à l’Union européenne ? Est-ce que nous pouvons avancer l’analyse au-delà des descriptions et classement des simples perceptions, images et sujets ? Comment peut-on se saisir de la dynamique du changement des représentations sociales? De quelle manière peut-on étudier les représentations sociales comme les thêmatas constitués par les antinomies ?

La partie 3 a étudié les représentations sociales. La première conclusion tient à la comparaison des concepts qui sont utilisés comme représentations sociales. Nous avons mis l’accent sur le fait que ce qui est proposé comme analyse

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des représentations montre le plus souvent seulement des images. Sur les exemples de l’analyse de l’Union européenne, nous avons montré les limites d’une telle approche qui compare des images dénuées de sens ou déduites du discours des élites et proposées au travers de réponses fermées. Un tel résultat ne correspond pas à la richesse interprétative que la notion de représentation sociale peut proposer pour la comparaison des cultures.

Nous avons néanmoins apprécié l’apport de l’approche structurelle « noyau – périphérie » des représentations sociales pour la catégorisation des images et thèmes qui s’associent à un objet. D’un point de vue méthodologie et pour des raisons techniques d’analyse des représentations, il s’agit d’une étape importante.

Elle apporte une vue globale sur les premiers résultats d’analyse.

Nous avons trouvé qu’il y a une différence dans la représentation sociale de l’Europe et de l’Union européenne. On ne peut pas confondre entre ces deux objets au travers de représentations sociales. Même si le chevauchement du sens peut être avantageux pour l’Union européenne qui manque de références symbolique.

L’Europe, plus que l’UE, se réfère à l’image du continent et de la civilisation.

L’Europe partage avec l’UE l’image de liberté, des opportunités et de l’ordre.

La représentation sociale de l’Union européenne telle quelle est observée dans notre échantillon d’analyse est constituée par l’idée d’une communauté, d’une organisation d’Etats, de liberté de voyager, mais aussi d’une perception d’une approche autoritaire contre la nation (communauté nationale) tchèque, des sentiments ou des difficultés d’adaptation et des inégalités perçues. Ce sont les principales images qui se mobilisent autour de l’UE. Notre approche a suivi une logique de saturation des images dans les réponses. Nous sommes néanmoins surpris que des images/ thèmes qui constituent « le noyau » d’une représentation sociale sont partagés le plus souvent seulement par une personne sur cinq plutôt qu’une personne sur quatre.

Cela relativise toutes les conclusions qui prétendent que, par exemple, une

« image particulière » (par exemple la menace de l’immigration, mauvais mœurs) est à l’origine du déclin de soutien à l’UE. La logique d’argumentation sur les résistances que nous faisons à partir des représentations sociales est un peu

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différente. Elle montre la complexité, l’éclatement des images et des thèmes associés à l’UE. La conséquence est le nombre d’obstacles pour communiquer sur l’UE. Les personnes interrogées sont capables de donner en moyenne 2 images/thèmes pour le sujet donné. La conséquence est qu’ils peuvent voir le monde schématiquement. Mais, parce qu’ils sont confrontés avec d’autres opinions, ils peuvent douter de leur connaissance et ils peuvent se tourner vers des sujets plus « controversés et ambigus » que vers une attitude d’indifférence. C’est essentiel pour la compréhension des résistances entre des cultures.

Ensuite, nous avons analysé des thêmatas, c'est-à-dire des antinomies qui sont à l’origine des dynamiques internes. Celles-ci nous expliquent déjà mieux les situations de contestation de l’UE. Le premier moment est la difficulté de comprendre la question posée et l’évaluation des objectifs de l’enquête. La personne interrogée s’approche de la problématique de l’UE à travers sa représentation sociale qu’elle se fait de l’objet du débat. Elle suppose que son interlocuteur partage la même représentation et qu’elle ressent la même évaluation.

Nous savons grâce aux analyses que la variance de ces images/thèmes peut être très large. La personne identifie cette image à travers un thêmata, donc a travers une antinomie qui constitue sa relation de communication avec les autres, avec le monde. La réponse ensuite dépend de son choix : soit de donner un retour positif ou négatif à sa propre représentation. Moins de temps est donné à la personne pour une réflexion, plus est probable qu’elle commettre une erreur d’évaluation aussi par rapport à ses propres représentations. Cela devient évident seulement dans les entretiens plus longs où nous pouvons retourner sur les questions déjà posées et faire émerger des paradoxes.

Nous avons identifié dans le contexte de notre échantillon tchèque quatre thêmatas qui sont le plus souvent mobilisées dans la relation avec la représentation sociale de l’Europe.

• Idéalisme vs. réalisme

• Égalité vs. mérite

• Liberté vs. ordre

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• Paternalisme vs. responsabilité individuelle

Ces thêmatas sont très propres à la discussion politique en République tchèque. L’idéalisme, égalité ou le paternalisme apparaissent le plus souvent chez les personnes qui sont en faveur de l’UE, tandis que le réalisme, mérite, ordre et responsabilité individuelle apparaissent plus souvent dans les argumentaires des personnes qui sont plus critiques. Mais l’importance de ces thêmatas ne tient pas à un tri entre deux groupes des personnes. Il faut relativiser question par question avec ses propres images/thèmes. Les thêmatas sont un produit de l’analyse des représentations sociales. Ils nous permettent de retourner sur le sens initial des images/thèmes et ensuite de mieux communiquer dans les situations des résistances. Ils engagent les propres capacités de l’observateur, mais ils servent enfin à reformuler ou à recadrer les enjeux de tension.

L’autre apport des thêmatas est qu’ils montrent comment le rapport à l’UE est lié aux évaluations de la politique interne. Mais d’une autre façon que des études eurosceptiques prétendent. C’est le lien entre les expériences individuelles, tandis que l’euroscepticisme tente de formuler ce problème à travers les représentations des intérêts, l’alignement avec les concepts abstraits ou avec les partis politiques (cf. : le chapitre sur le conflit et l’opposition à l’UE).

Ce qui découle de l’analyse des représentations sociales de l’Union européenne et des autres questions, c’est notamment le lien avec une

« communauté ». Le sens de la « représentation politique »3 en République tchèque ne consiste pas autant dans une représentation des intérêts, mais en représentation d’une communauté et de ses valeurs. Comme le montrent des études sur la confiance aux institutions (par exemple ESS), le lien des citoyens aux acteurs institutionnels est très faible. On peut poser l’interrogation sur ce lien avec une hypothèse : si cette relation existe et si elle est suffisamment forte pour qu’on obtienne un résultat fiable. Cela pose une difficulté méthodologique aux approches qui assument implicitement le concept de la représentation des intérêts pour

3 Représentations politique - action de représenter, fait de représenter quelqu'un, fait de représenter le

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l’interprétation des phénomènes politiques. Il faut être prudent avec l’application de ce concept.4

Enfin, ce qui est pour nous le plus particulier ’est l’apparition du thêmata

« paternalisme vs. responsabilité individuelle » pour la représentation sociale de l’UE. C’est une antinomie assez récente dans la politique tchèque. Elle n’a pas historiquement apparu dans l’évaluation des relations internationales ou des rapports à l’Europe. Cela témoigne du fait qu’au moins une partie des Tchèques qui se réfère à ce thêmata approchent l’UE au travers de leurs préoccupations concernant la politique domestique. On peut expliquer ceci aussi par le fait qu’ils attendent un approfondissement de l’intégration européenne vers un État européen fédéral.

2.2.4. Partie 4 – compétences politiques

Qu’est-ce que c’est une compétence ? Comment-elle est étudiée en science politique et en sociologie de travail ? Comment explique-t-elle la relation entre la connaissance, les attitudes politiques et la performance dans les situations politiques ? Qu’est-ce que la performance apporte aux attitudes européennes ? Comment évalue-t-on une compétence politique ?

La quatrième partie étudie la compétence politique. L’étude de la compétence s’est révélée comme une manière d’évaluer l’action des citoyens par rapport à un objet politique tel que l’Union européenne. Nous avons eu quatre rasions d’introduire ce chapitre. La première est l’analyse de la résistance de James C. Scott. La situation qu’il décrit concerne deux cultures où les personnes se trouvent dans des relations quotidiennes et régulières. Pourtant, ses rencontres sont marquées par les rapports de domination qui s’exprime à travers différentes façons de s’exprimer. La coprésence des cultures suppose néanmoins qu’il y a des personnes capables d’opérer une distinction entre ces deux cultures.

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La deuxième raison est l’importance de la connaissance dans l’analyse des attitudes politiques. Déjà, dans la partie 1 et 3, nous avons signalé (et trouvé dans les références littéraires) que le chemin pour résoudre certains doutes sur les limites de l’analyse des attitudes mènent à l’application de la notion de la compétence. L’idée est que « la connaissance ou ses proxies (par exemple la variable éducation)» ne suffit pas à l’explication et qu’il s’intéresser plus à la prise en compte des expériences subjectives, du savoir et de savoir-faire.

La troisième raison est que l’analyse des représentations sociales est plus souvent associée aux compétences. Il faut voir les personnes dans le contexte de leurs capacités individuelles et avec leur comportement.

La quatrième raison est que l’UE est perçue par de nombreux auteurs comme un projet qui devrait mener vers plus de démocratie. Il a un problème pour prouver que la réalisation de la construction européenne mène vers cet objectif, néanmoins l’explication de son faible soutien (ou du consensus permissif) s’attaque souvent à l’ignorance des citoyens (faible connaissance des citoyens).

Voire cela figure en première place des arguments que nous avons relevés dans les théories eurosceptiques.

L’analyse du contexte et l’usage du concept de la compétence ont révélé que ceci est associé à un idéal démocratique, à un idéal de culture civique, mais aussi à la conceptualisation rationnelle et peu symbolique de la politique. Les analyses des compétences chez les entrepreneurs politiques (donc le concept défendu dans les approches « résistance au processus de l’intégration », tant par les approches « eurosceptiques » que pour les approches du « conflit et de l’opposition ») ont valorisé la compétence communicationnelle. C’est une compétence tout à fait propre à l’analyse de la résistance où apparaissent des relations de domination suite aux insuffisances de la compréhension.

Nous voulons mettre en avant deux types de conclusions sur cette partie.

D’abord, c’est la construction d’une grille d’analyse qui peut servir à l’évaluation de la compétence. Elle s’inspire de plusieurs approches qui nous servent de fils rouges pour l’analyse :

Savoir : idéaux-types de relations à l’Europe selon les capacités cognitives.

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Savoir-faire : idéaux-types des réactions aux tâches définis dans une situation pour observer le comportement réel et la performance d’une personne.

Savoir-être : la prise en compte d’une relation au pouvoir pour travailler sur les émotions et pour évaluer ce que la personne est capable de reconnaître dans la diversité du monde qui l’entoure.

Ensuite, c’est la conclusion pratique sur l’application de cette grille. Elle est applicable à la question des résistances si elle est utilisée avec la connaissance des représentations sociales. Celles-ci nous donnent les bases de comparaison au moyen d’un échantillon. On peut se concentrer ensuite seulement sur l’évaluation des personnes. Dans les cas des personnes choisies à partir de critères obtenus dans les interviews, nous avons vu des personnes au profil différent. Ils nous ont montré que les raisons d’opposition à l’UE peuvent être issues d’autant de facteurs que leur combinaison mathématique conduira à une infinité de possibilités. Il est donc nécessaire de regarder les mécanismes qui dépendent de la compétence. Notre nouvel apport est que la compétence, telle que nous l’avons définie, peut prendre en compte la dimension affective. La relation à l’autorité est affective et elle cause plus d’opposition qu’une catégorie sociodémographique où l’opposition dépend d’une perception particulière supposée (donc des attitudes) au changement.

Comparons par exemple le cas de Michal1 ou de Karel1 qui ne correspondent pas bien à ces catégories supposées (perdants de la globalisation, électeurs communistes ou de l’ODS, faiblement instruits…) ou des idéaux types des attitudes (nationalistes, xénophobes…), tandis que le cas de Miroslava 1 y correspond parfaitement.

En général, on peut dire que l’échantillon que nous avons étudié est un échantillon de « consensus permissif » selon les critères qu’emploie Peter Mair.5 Même si c’est un échantillon rempli de critique et du scepticisme, on peut dire aussi que c’est un échantillon plein de soutien, car sur les questions essentielles,

« tranchantes », les gens approuvent l’adhésion à l’UE. De ce point de vue, il n’y a pas d’ambivalence, car elle s’exprime seulement par rapport aux conceptions trop

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centrés sur l’objet européen et les questions techniques. Si le sujet de la construction européenne est débattu dans une discussion, il devient plus présent que d’autres préoccupations quotidiennes des gens. Certains thêmatas qui sont mobilisés montrent que ce sujet intéresse des personnes s’il est abordé par exemple sous l’optique de l’égalité, de l’ordre ou du paternalisme.

3. Post – conclusion : le retour sur la situation tchèque

Dans la dernière partie des conclusions, nous voulons retourner vers la situation politique en République tchèque afin de la réinterpréter au prisme des résultats de notre analyse. Nous appelons ce chapitre une « post-conclusion » car, elle va au-delà de la définition stricte de l’objet de notre recherche. Elle apporte néanmoins des interprétations supplémentaires à la situation en République tchèque. Les représentations sociales combinées avec les compétences, nous proposent un nouveau système de lecture de la réalité politique telle qu’elle est vécue et perçue par les citoyens. Elles nous aident aussi à déterminer quels contextes sont les plus propices pour à être mobilisés pour la compréhension. Nous revenons sur la situation des élites tchèques, dans le contexte général de la politique tchèque (opinion public, élections européennes, partis d’opposition, gouvernement hésitant lors du Traité de Lisbonne) et notamment au rôle de Václav Klaus.

3.1. Élites

Le premier constat a concerné les élites tchèques eurosceptiques.

L’explication classique des élites eurosceptiques tient à l’approche de l’opposition et du conflit politique en Europe qui emploi l’idée d’entrepreneurs politiques. Elle se réfère à l’idée du conflit d’intérêts et le modèle de la politique matérialiste/institutionnelle. Sa force augmente avec la croyance que les attitudes envers l’UE sont transmises par les élites d’une manière descendant vers les citoyens. Nous avons aussi cité une remarque de Petr Pithart pour qui

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l’euroscepticisme est devenu « en vogue » dans certains milieux politiques tchèques.6

Nous pouvons supposer, selon cette explication, que les élites tchèques sont entrée en conflit avec l’Union européenne en ce qui concerne la défense de ses intérêts, notamment leur droit souverain de contrôler les affaires politiques et économiques dans le pays, ainsi que d’avoir sous contrôle les canaux de représentation politique. Le résultat de la transformation économique de ces derniers vingt ans est l’émergence de nouveaux propriétaires qui se partagent le pouvoir politique et économique du pays. L’économiste et observateur attentif Miloš Pick estime que la richesse de la nation s’est concentrée aux mains d’environ de 500 familles.7 Le journaliste américain Eric Best qui publie un business influent– le magazine pragois « Fleet Sheet » parle régulièrement de « 5 familles » afin de décrire les cartels qui luttent pour le pouvoir politique et économique au-dessous du cadre des partis politiques.8 Il est compréhensible que ces groupes n’aient pas intérêt que les institutions européennes s’ingèrent trop dans la situation interne de la République tchèque. Si on se réfère aux sources de la richesse de ces cartels, elles tiennent aux ressources naturelles (énergie, matières premières de construction, industrie stratégique, la contrôle des flux financiers – banques, assurances, la privatisation des services publics - santé). Ces cartels sont indépendants des subventions européennes qui servent plutôt aux « parrains » régionaux.9 Le conflit d’intérêt peut être seulement supposé.

Néanmoins, en ce qui concerne les « élites eurosceptiques » en général, un conflit remonte aux débuts des années 1990 où les auteurs de la transformation économique se sont méfiés des conseils de l’ouest européen.10 Mais toute cette

6 PITHART. "Predmluva."

7 PICK, M. (2011). Stát blahobytu nebo kapitalismus. My a svět v éře neoliberalismu. 2 ed. Praha: Grimmus.

8 Selon nos observations il s’agit de cartels ad hoc qui peuvent conclure des coalitions et avec les partenaires plus petits : Groupe CEZ (Roman), groupe Appian (Kolacek ?, Sikos, anonyme), Czech coal (Tykac), groupe PPF (Kellner), groupe NWR (Bakala), groupe KKCG (Komarek), groupe Agel (Chrenek), récemment aussi groupe Agrofert (Babis) et J&T (Kretinsky). Cf. : TVARŮŽKOVÁ, L. (2009). "Janoušek - stopa, které se mnozí bojí." Hospodářské noviny 30. 7. 2009. (http://hn.ihned.cz/c1-37934410-janousek-stopa-ktere-se- mnozi-boji); FERANEC, I. (2003). "Nesnesitelná lehkost informování: ČTK a Appian." In Britské listy.

(http://www.blisty.cz/art/16078.html) accédé le 24/4/2011.

9 En premier lieu Pavel Dlouhy – le « prince » de château Hluboka (ODS), Bohême du Sud.

10Par exemple Dusan Triska, l’ancien agent de la police secrète (STB), le vrai père de la « privatisation par

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discussion est toujours vague, car on ne peut que « supposer » ce contexte sans avoir du matériel empirique à étudier. On peut seulement supposer l’influence qui est exercée par les médias : on peut supposer que certains hommes politiques adoptent des postures eurosceptiques pour montrer qu’ils sont « attentifs » aux attentes des réseaux clientélistes. Mais c’est tout. Et à notre avis, c’est un argument très vague.

Nous avons eu l’occasion d’étudier très en détail les attitudes de plusieurs personnes, dont quelques personnes ont été des hauts managers qu’on peut compter parmi les élites locales. Nous avons observé chez ces personnes que leur manière de raisonner sur l’Europe et l’Union européenne n’est pas tellement différents des autres personnes de l’échantillon. C'est-à-dire qu’ils mobilisent les mêmes types de thêmatas pour décrire les images/thèmes similaires dans leurs représentations sociales de l’UE. Ils disposent certainement de plus d’informations, mais nous savons aussi que les savoirs peuvent être valorisés seulement si la compétence des gens le permet.

D’abord, les personnes décrites comme des « élites » dans notre échantillon ne se sont pas référées par rapport à d’autres personnes ou aux positions des partis politiques pour structurer leurs attitudes (donc pas d’adhésion à des concepts abstraits, pas de connaissance des programmes des partis sur les questions européennes). Ils réfléchissaient indépendamment et pour eux-mêmes. Les tensions et les critiques trouve leur source dans le fait qu’ils comprenaient mal certaines dimensions ou actions de l’UE. Cela rassemble beaucoup aussi aux autres personnes de l’échantillon. Nous avons montré sur l’exemple de Karel1 que le conflit consistait dans la incompréhension du fonctionnement de l’autorité rationnelle-bureaucratique. Similairement, Ivo1 a par contre été déçu. Frantisek2, lui, qui est par ailleurs en faveur de l’UE et comprend bien sa diversité, avait néanmoins un problème au niveau des valeurs représentées par l’UE : en faveur des immigrants et des droits humains.

Cela renvoie ensuite à un problème plus général qui concerne actuellement les élites tchèques, plus qu’un « conflit et une opposition » à l’UE. C’est leur incompréhension aux histoires et aux valeurs de la société ouest-européenne après

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1968. Il s’agit de la source de confusions pour de nombreuses personnes. Ils ne comprennent pas la révolte 1968 contre les systèmes autoritaires et leurs impacts sur les relations de travail, la démocratisation de l’enseignement, puis à la libéralisation des mœurs, l’exposition des sociétés ouest-européennes aux transformations sociales, les situations de chômage, l’immigration et les besoins de s’organiser et de se protéger. Nous avons montré dans l’analyse du contexte de thème « passé » que la charge démocratique et sociale du printemps 1968 est absente des mémoires des gens lorsqu’ils parlent de l’UE/l’Europe. L’année 1968 se limite seulement à l’intervention du Pacte de Varsovie. Les gens ne savent pas quelle liberté ont-ils perdu à ce moment là. Aujourd’hui, ce de nombreux processus qui se passent dans les anciens pays de l’UE des 15 sont très incompréhensibles pour les citoyens. Notamment, les « élites » manquent de capacités à mettre les phénomènes politiques et sociaux dans un contexte de l’histoire sociale moderne des sociétés ouest-européennes. Ils voient les situations schématiquement en croyant que ces schèmes leurs suffisent.

L’analyse des représentations sociales et des thêmatas fait découvrir une situation auxquelles les élites doivent être confrontées. Si la proposition est de plus engager et responsabiliser les entrepreneurs politiques nationaux aux décisions à travers la participation à la prise des décisions des institutions européennes plus fortes et compétentes (par exemple le Parlement européenne plus compétente), cela pourrait causer un problème. Tout d’abord, nous ne voyons pas une autre manière d’atteindre la responsabilisation qu’à travers la participation dans les institutions, mais de l’autre côté cela sera pour les « élites » tchèques une situation de frustration. Il nous suffit de connaître la représentation sociale actuelle de l’UE pour estimer que leurs ressources cognitives sont limitées. Puis, on peut ajouter que l’observation de leurs valeurs permet de supposer qu’il leur échappera le sens des phénomènes qu’ils doivent affronter ou sur lesquels ils seront amenés à se prononcer.11 Le manque au niveau de la compréhension les conduira aux situations subordonnées dans les relations de la domination.

11 Ceci n’est pas seulement un problème pour les tchèques. Il suffit de se faire une expérience des milieux internationaux à Bruxelles pour voir comment les gens dans ces milieux « étiquettent » autres personnes

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3.2. L’opinion publique, les partis d’opposition, les élections européennes et le comportement du gouvernement

On traite ces quartes phénomènes ensemble, car on ne les a pas étudié très en détails.12 Nous pouvons nous exprimer seulement à partir d’observations que nous avons collectées tout au long de notre recherche pour signaler quelques difficultés.

La question de l’opinion publique tchèque par rapport à l’UE suit le même type des critiques faite sur l’usage des enquêtes dans les anciens pays de l’UE. Il faut se rappeler que l’interprétation des résultats de l’opinion publique est exposée aux critiques sur leur fiabilité et leur utilité. Les analyses secondaires conduisent régulièrement à des impasses dans l’explication des articulations, anhistoricisme, changements séquentiels, extrapolations trop générales et interprétations utilitaristes.

Suite à l’analyse de la représentation sociale de l’UE, nous savons que les images sont trop complexes pour être formulées par des questions fermées, elles se confondent à l’image de l’Europe. Enfin, les questionnaires servent plus comme un test des connaissances des gens sur leurs capacités à répondre aux questions posées, tandis que le mérite de la question n’est pas traité. Il y a du sens à étudier l’évolution de l’opinion publique en tant qu’une évolution des capacités à réussir les questions du « test » pour voir si le niveau de familiarité avec les objets européens augmente.

Le débat entier que nous avons décrit nous invite à choisir des questions issues de sondages d’opinion avec plus d’attention. Les questions sur le désenchantement de la démocratie et la perception de l’image de l’UE se révèlent être des questions essentielles. Nous ajoutons aussi que le sondage d’opinion peut constituer certains indicateurs, par exemple sur la question du soutien, ce que les entretiens semi directifs ne sont pas capable de faire directement. Mais à l’inverse, le sondage n’arrive pas à expliquer les changements dans le temps et le type des contextes appropriés qu’il faut mobiliser pour l’explication. C’est réalisé de manière aléatoire, et cela dépend de la qualité de l’auteur ou de public envisagé.

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