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b) Pourn= 100 la propri´et´e ci-dessus donne: 1 + 2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Universit´e Paul Sabatier Toulouse

Math 2 Ann´ee 2010-2011

CORRECTION : DEVOIR SURVEILLE 1

Exercice 1 :

a) La formule est ´evidente pour n = 1 (2×1 = 1×(1 + 1)). Soit n ≥1 quelconque. Supposons la propri´et´e vraie au rangn: 2Pn

k=1k=n(n+ 1) et montrons qu’elle est vraie au rang n+ 1. Comme 2

n+1

X

k=1

k= 2

n

X

k=1

k+ 2(n+ 1) , l’hypoth`ese de r´ecurrence donne

2

n+1

X

k=1

k=n(n+ 1) + 2(n+ 1) = (n+ 1)(n+ 2). Ce qui termine la preuve.

b) Pourn= 100 la propri´et´e ci-dessus donne: 1 + 2 +· · ·+ 100 =

100

X

k=1

k= 100×101

2 = 5050.

Exercice 2: Soit f :R→R une application etP la propri´et´e

∃a∈R, ∀x > a, ∀y≥x, f(y)≥f(x) a) La n´egation deP est: ∀a∈R, ∃x > a, ∃y≥x, f(y)< f(x)

b) Consid´erons f(x) = x2 et montrons qu’elle v´erifie P. Il faut trouver una ∈R tel que pour tout x > a et tout y≥x on ait f(y)≥f(x). Prenons a= 0, alors pour tout x >0 et tout y≥x on a bieny2≥x2. En effet, la fonctiont7→t2 est croissante surR+(on peut aussi le montrer `a la main:

en multipliant l’in´egalit´ey≥x par les nombres positifsy etxon obtienty2 ≥xy etxy≥x2, donc y2≥x2).

Remarque: La propri´et´e P signifie quef est croissante `a partir d’un certain rang.

Exercice 3: Rappelons que par d´efinitionf−1(C) :={x∈E :f(x)∈C}.

a) (i) On a:

x∈f−1(C∪D) ⇐⇒ f(x)∈C∪D

⇐⇒ f(x)∈C

ou f(x)∈D

⇐⇒ x∈f−1(C)

ou x∈f−1(D)

⇐⇒ x∈f−1(C)∪f−1(D).

Donc f−1(C∪D) =f−1(C)∪f−1(D).

(ii) De mˆeme

x∈f−1(C∩D) ⇐⇒ f(x)∈C∩D

⇐⇒ f(x)∈C

et f(x)∈D

⇐⇒ x∈f−1(C)

et x∈f−1(D)

⇐⇒ x∈f−1(C)∩f−1(D).

1

(2)

b) i. Il est clair que (A∪B)∩B⊂B.

Remarquons par la distributivit´e que (A∪B)∩B = (A∩B)∪B, d’o`u B ⊂ (A∪B)∩B prouvant l’´egalit´e demand´ee.

ii. (⇒) Ce sens est ´evident.

(⇐) SupposonsA∪B =A∪C etA∩B =A∩C.

B = (A∪B)∩B

= (A∪C)∩B carA∪B =A∪C ,

= (A∩B)∪(C∩B) par la relation de distributivit´e,

= (A∩C)∪(C∩B) carA∩B =A∩C ,

= C∩(A∪B) par la relation de distributivit´e,

= C∩(A∪C) carA∪B =A∪C ,

= C

c) Il suffit d’utiliser a) pour remarquer quef−1(C∪D) =f−1(C)∪f−1(D) etf−1(C∩D) =f−1(C)∩ f−1(D) et d’appliquer b).

d) Prenons E ={1},F ={1,2}et f :E → F d´efinie par f(1) = 1. Alors f−1({1}) =f−1({1,2}) = {1}. Plus g´en´eralement, pour toute application non surjective f: E → F, on a f−1(F) = f−1(f(E)) =E et cependantF 6=f(E).

Exercice 4 : Notons A la propri´et´e ”H dit toujours la v´erit´e”, B “la route de gauche m`ene `a la capitale”. Soit R la r´eponse de H `a la question “est-ce-queA⇔B?”

a) On obtient le tableau de v´erit´e ci-contre. La troisi`eme colonne est facile. Pour remplir la derni`ere on doit tenir compte de l’information de la colonne “A” qui dit si H dit vrai ou ment.

A B A⇔B R

V V V Oui

V F F N on

F V F Oui

F F V N on

b) La question que doit poser le touriste est “est-ce que A ⇐⇒ B?”. En effet, la table montre que H r´epond oui quand B est vraie et non quand B est fausse (donc H donne la vraie r´eponse `a la question “est-ce que la route de gauche m`ene `a la capitale?”). En rempla¸cant A et B par leur

´

enonc´e la question qu’il faut poser devient

Est-ce que vous dites la v´erit´e si et seulement si la route de gauche m`ene `a la capitale?

Remarque: il existe plusieurs formulations qui donneront la mˆeme r´eponse. En effet on peut voir que les assertions A ⇐⇒B, (A∨ ¬B)∧(B∨ ¬A) et (¬A∧ ¬B)∨(A∧B) sont ´equivalentes. En utilisant la derni`ere on obtient une autre formulation possible de la question:

Est-ce que (vous mentez et la route de droite m`ene `a la capitale) ou (vous dites la v´erit´e et la route de gauche m`ene `a la capitale) ?

2

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