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L e s é t a p e s c l é s d e l a v i r t u a l i s a t i o n d u p o s t e d e t r a v a i l

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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I D C V E N D O R S P O T L I G H T

L e s é t a p e s c l é s d e l a v i r t u a l i s a t i o n d u p o s t e d e t r a v a i l

En partenariat avec IBM

Stéphane Krawczyk Mai 2010

I n t r o d u c t i o n

La virtualisation se définit comme un procédé permettant de présenter des ressources informatiques (application, informations ou environnement utilisateur) en s’affranchissant des contraintes liées à leur mode de mise en œuvre, leur localisation géographique ou du type de poste de travail utilisé. L’utilisateur dispose alors d’une vue logique des données, de la puissance informatique, des capacités de stockage et de l’ensemble des ressources.

L’adoption massive des logiciels de virtualisation sur le marché des serveurs X86 a permis de généraliser la possibilité d’héberger différents systèmes d’exploitations sur un seul serveur. Là où la virtualisation était auparavant une technologie réservée aux grands clients disposant de systèmes mainframe, cette technologie s’est développée et est aujourd’hui largement comprise et utilisée sur le marché des serveurs de volume. Après avoir été grandement utilisée pour la consolidation des infrastructures, les organisations s’intéressent aujourd’hui à la virtualisation pour ses bénéfices en termes de disponibilité, de fiabilité et de mise en place effective d’un plan de reprise d’activité.

Différentes analyses IDC montrent que les coûts associés à la gestion des PC connaissent une ascension prodigieuse et représentent près de 3 fois les coûts d’acquisition du matériel.

Parallèlement, les principales contraintes auxquelles sont soumises les DSI (Direction des Systèmes d'Information) en matière de gestion des infrastructures informatiques sont la satisfaction des utilisateurs et la réduction des coûts qui englobe la préservation du capital. La satisfaction des utilisateurs est essentielle car elle justifie les actions de la DSI et la réduction des coûts qui est primordiale car elle permet de redéployer les budgets vers des postes stratégiques ou innovants.

P r i n c i p a u x e n j e u x a s s o c i é s a u x p o s t e s d e t r a v a i l

Au sein de l’organisation, le service informatique doit effectuer un certain nombre d’actions pour assurer le bon fonctionnement des postes de travail et maximiser la productivité des employés. Même si la complexité de ces actions varie largement en fonction du nombre de terminaux qui compose le parc informatique et des réglementations applicables, la plupart des environnements informatiques entraînent plus ou moins les mêmes exigences de maintenance. Celles-ci se déroulent tout au long du cycle de vie du poste de travail et regroupe notamment les actions suivantes :

ִ L'achat. La première étape consiste à acquérir le matériel et les logiciels associés au poste de travail. Selon la taille de l'entreprise, le service informatique est plus ou moins impliqué dans les achats.

IDC France 13, rue Paul Valéry 75116 Paris. Téléphone : +33.1.56 26 26 66 Fax : +33.1.56 26 26 70

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ִ Le déploiement. Une fois le matériel et les logiciels achetés, le service informatique est chargé de tenir un inventaire des postes de travail, de préparer le terminal pour son utilisateur en y installant des applications et des données, puis de le remettre à l'utilisateur.

ִ La maintenance. Une fois que le terminal a été remis à un utilisateur, le service informatique doit en assurer la maintenance pour qu'il continue de fonctionner.

Pour ce faire, il fournit les mises à jour des logiciels, note les modifications de matériel et de logiciels effectuées sur le terminal et le répare en cas de panne.

ִ La mise au rebus. Une fois qu'un terminal a atteint la fin de son cycle de vie pour un utilisateur donné, le service informatique doit faire le nécessaire pour le retirer du système ou le donner à un autre utilisateur. Ce processus comprend différentes tâches, qui incluent le plus souvent la suppression des données sensibles, la désinstallation des applications en place pour en récupérer les licences et la mise hors service du matériel.

Afin de simplifier les actions à mener tout au long du cycle de vie d'un poste de travail, les fournisseurs de technologie ont développé un ensemble de solutions qui ont été largement adoptées : les bases de données de gestion des configurations (CMDB), les outils de distribution électronique de logiciels (ESD), des outils de gestion du parc informatique et la virtualisation des postes de travail rendue possible, notamment, par l'utilisation d’hyperviseurs.

S i m p l i f i c a t i o n d e l a g e s t i o n d e s p o s t e s d e t r a v a i l g r â c e à l a v i r t u a l i s a t i o n

Parmi toutes les technologies actuellement disponibles, les hyperviseurs représentent l'outil permettant de gérer efficacement les postes de travail. Les hyperviseurs ont tout d'abord fait l'objet d'une demande grandissante dans le cadre de la virtualisation des serveurs, pour prendre en charge la consolidation des logiciels, ainsi que d'autres fonctionnalités. Les hyperviseurs sont maintenant utilisés de différentes manières dans les environnements de postes de travail. La plupart du temps, des hyperviseurs natifs sont installés pour permettre aux utilisateurs de faire tourner plusieurs postes de travail isolés et distincts sur un même terminal physique. Les utilisateurs peuvent ainsi, par exemple, faire tourner sur le même terminal un système d’exploitation Windows et MacOS.

Plus récemment, les DSI ont commencé à utiliser la virtualisation des serveurs dans le but d'héberger plusieurs environnements de postes de travail isolés et distincts.

Les utilisateurs peuvent y accéder à distance depuis leurs postes de travail à l’aide par exemple de clients légers.

L'utilisation d’un hyperviseur pour l’infrastructure de postes de travail offre une plus grande souplesse en termes d’architecture. L'élimination du lien logique entre le terminal physique et les applications distribuées sur le terminal permet de largement simplifier l'ensemble des tâches nécessaires à la gestion du poste client. Grâce à cette nouvelle architecture, les DSI peuvent gérer plus efficacement leurs environnements de postes de travail.

L e s a v a n t a g e s a s s o c i é s a u x p o s t e s d e t r a v a i l v i r t u a l i s é s

Les entreprises prennent progressivement conscience que la virtualisation des postes de travail, tout comme l'utilisation de la virtualisation destinée à supporter les

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serveurs traditionnels, présente un certain nombre d'avantages : une meilleure gestion informatique, réduction des coûts et de meilleures capacités fonctionnelles.

Voici quelques exemples d’avantages :

ִ Prise en charge des clients légers. L'architecture informatique sollicite moins la puissance des équipements d’extrémité qui exécutent peu de tâches de calcul.

Cela permet aux DSI de réduire sensiblement les coûts associés à ces équipements, soit en allongeant la durée de vie des terminaux existants, soit en remplaçant les terminaux obsolètes avec des clients légers, qui ont en général une durée de vie deux fois plus longue que celle des terminaux ordinaires.

ִ Amélioration de la sécurité des données. La migration des données depuis les extrémités d'un environnement informatique vers le datacenter réduit automatiquement les risques de sécurité encourus par une DSI. Un accès centralisé aux données tempère le risque de fuite ou de vol des données et simplifie les opérations de mises en conformité.

ִ Simplification de la sauvegarde des données. Les postes de travail virtuels sont hébergés dans le datacenter, ce qui leur permet de se conformer intégralement aux procédures de sauvegarde. Par ailleurs, en fonction de l'architecture de la plate-forme, l'utilisation d'images consolidées et de méthodes permettant de comparer des fichiers en énumérant uniquement les parties modifiées permet de simplifier davantage le prélèvement et la collecte de données critiques, ce qui simplifie les processus de sauvegarde.

ִ Simplification des plans de reprise d'activité. Les machines virtuelles simplifient largement les plans de reprise d’activité puisque le service informatique peut aisément faire revenir les postes de travail virtuels au dernier point de restauration connu. Les DSI n’ont plus besoin de fournir des terminaux d’extrémité de remplacement mis à jour avec les dernières images.

ִ Temps de déploiement. Le processus de déploiement est largement simplifié et accéléré, notamment pour les clients légers, puisque rien n’est installé sur le terminal.

ִ Simplification de la maintenance informatique. Les postes de travail virtuels sont nettement plus faciles à maintenir que des postes de travail traditionnels, lorsqu’ils sont utilisés correctement. Les caractéristiques uniques des machines virtuelles simplifient l’application des correctifs, l’approvisionnement des utilisateurs, la migration vers de nouveaux systèmes d’exploitation et l’exécution des tâches d’audit.

ִ Intégration des terminaux mobile. Les récents développements produits des principaux éditeurs de solution de virtualisation de poste travail permettent aux utilisateurs de PDA de se connecter aux postes de travail virtuels au bureau ou en déplacement de manière sécurisée. Ces avancées permettent aux utilisateurs de retrouver leurs environnements de travail quelque soit le type de terminaux utiliser.

L e s f r e i n s l i é s a u x p o s t e s d e t r a v a i l v i r t u a l i s é s

Certaines restrictions propres à l’architecture du système d’information limitent l’installation de postes de travail virtuels. Les principaux freins identifiés concernent :

ִ Des dépenses en amont plus importantes. Par rapport aux dépenses en amont investies lors du déploiement d’une infrastructure PC traditionnelle, les dépenses en amont associées au développement d’un environnement de poste

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de travail virtuel peuvent s’avérer élevés. Elles comprennent l’infrastructure de stockage, les serveurs, la virtualisation, les logiciels de gestion de la virtualisation et la mise à niveau de l’infrastructure réseau si nécessaire.

ִ Une capacité insuffisante du datacenter. La capacité du datacenter impose des restrictions importantes susceptibles de limiter le déploiement de postes de travail virtuels hébergés sur serveurs au sein d’une entreprise. Plus l’espace et la puissance d’un datacenter sont utilisés, et plus il devient difficile d’héberger des postes de travail dans le datacenter. Ceci aura pour effet de restreindre l’utilisation de ce type d’architecture.

ִ Une performance parfois limitée. Les limitations de performance rencontrées par les architectures centralisées sont bien connues des responsables informatiques qui ont l'habitude des plates-formes client-serveur. Les limitations en matière de bande passante, de latence et de capacités graphiques restreignent le type d’utilisateurs susceptibles d’avoir accès à une technologie de poste de travail virtuel.

ִ La connectivité du réseau. À l'instar des autres modèles informatiques centralisés, un environnement de poste de travail virtuel exige que le réseau soit connecté en permanence, car il ne peut pas fonctionner « en mode déconnecté ». Cependant, différentes avancées technologiques promettent d'offrir aux postes de travail virtuels un accès en mode déconnecté.

Même si les freins énumérés ci-dessus sont importants, les technologies relatives aux postes de travail virtuels progressent et mûrissent rapidement. Pour IDC, ces technologies ne cesseront de s'améliorer au fur et à mesure de leurs développements et par l’ajout de nouvelles fonctionnalités.

L e m a r c h é d e l a v i r t u a l i s a t i o n d e p o s t e s d e t r a v a i l s e l o n I D C

Dans ses 10 principales prédictions sur le marché de l’informatique personnelle, IDC anticipe que les principaux efforts des acteurs porteront sur les infrastructures de poste de travail virtuel. Il s’agit de solutions où plusieurs machines virtuelles font fonctionner des systèmes d’exploitation clients complets (typiquement Windows) et s’exécutent simultanément sur un serveur unique. Les mises à jour des écrans sont envoyées sur le réseau à un terminal client (client léger ou PC de bureau) en exécutant les protocoles appropriés et le logiciel client. En s’appuyant sur le développement continu des solutions logicielles comme celles de Citrix, VMware, ou Microsoft, IDC prévoit que dans le monde, près de 10% des nouveaux déploiements de poste de travail se feront sous la forme de postes clients virtuels en 2010.

Comme tous les postes de travail installés ne sont pas forcément virtualisables, les entreprises seront amenées à valider les cibles et identifier les contraintes associées à leurs projets de virtualisation de poste de travail. Ces étapes passent notamment par des prestations d’audit de conseil et la mise en place de démonstrations de faisabilité sur une population d’utilisateurs pour s’assurer des gains associés à ce type de solutions.

Un projet de virtualisation de postes de travail peut sembler complexe à appréhender, notamment dans les phases amont pour identifier ce qui est virtualisable par rapport aux différentes contraintes de l'entreprise. Citon pas exemple : :

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ִ Le volume et l'hétérogénéité des postes de travail sont élevés au sein des grands comptes.

ִ Les équipes IT ne disposent pas forcément des ressources nécessaires au sein des PME.

Les entreprises sont ainsi de plus en plus nombreuses à se tourner vers des prestataires de services pour les accompagner lors des différentes étapes d’un projet de virtualisation des postes de travail : conseil, intégration de systèmes, intégration de réseaux, formation, exploitation. C’est pourquoi le marché des services autour de la virtualisation de poste de travail se développe à un rythme plutôt élevé (Cf.Figure1) Ainsi IDC estime la croissance 2010 des services autour de la virtualisation de poste de travail à +13,1% comparé au marché mondial des services IT en croissance de +1,9%.

La demande restera soutenue dans les années à venir et ce marché va se développer à un rythme moyen de +12,1% entre 2010 et 2013. Sur la même période, le marché des services IT augmentera en moyenne de +4,3%.

F I G U R E 1

M a r c h é m o n d i a l d e s s e r v i c e s a u t o u r d e l a v i r t u a l i s a t i o n d e p o s t e d e t r a v a i l , 2 0 0 8 - 2 0 1 3

Source: IDC, 2009

1 531 1 685

1 906

2 142

2 398

2 686

10,1%

13,1%

12,4% 11,9% 12,0%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

0 500 1000 1500 2000 2500 3000

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Ta u x d e c ro is sa n ce a n n u e l

M il li o n s d e D o ll a rs

(6)

I B M

Avec un chiffre d’affaires de 95,8 milliards de dollars et un effectif total de près de 399 400 personnes en 2009, IBM acteur majeur des services informatiques accompagne les entreprises et les administrations dans leur transformation en proposant un usage optimisé des technologies.

L ’ a p p r o c h e S m a r t B u s i n e s s D e s k t o p C l o u d C o m p u t i n g d ’ I B M .

IBM dispose d'une offre complète de services allant de l'audit, accompagnement, intégration jusqu'à l'outsourcing pour l'exploitation des l'infrastructures virtualisées.

L'offre de virtualisation du poste client IBM Smart Business Desktop Cloud Computing (SBDC) est très large et couvre les évolutions des besoins métiers qui imposent un déploiement de solutions de plus en plus rapide générant de nouvelles contraintes dans la mise à disposition des environnements utilisateurs.

L’approche d’IBM se caractérise par une démarche de qualification du projet.

Cette approche permet de valider dans un premier temps, l’impact économique de la solution proposée. Elle s’organise autour d’une session avec un consultant IBM qui permet de valider la réduction de coûts qui sera apporté par la solution de virtualisation du poste de travail. Pour mener à bien cette phase le consultant s’appuie sur un outil proposé par IBM, permettant d’évaluer le coût total de possession pour un environnement donné de manière détaillée, et de simuler différents scénarii d’implémentation de solutions.

Sont pris en compte dans l’outil les paramètres tels que

ִ Les configurations clients, serveurs, logiciels, stockage, et support.

ִ Les coûts relatifs aux équipes IT.

ִ Les coûts estimatifs de conduite du projet et de conception de la solution.

En quelques heures, IBM produit une première estimation de ROI des coûts directs sur les postes de travail, les licences logicielles, le réseau, les ressources, l’ingénierie et l’exploitation de la solution. Un rapport détaillé au format HTML est remis au Client.

Dans un second temps, une prestation d’étude peut être proposée pour permettre de valider les cibles. En effet l’ensemble des postes installés ne sont pas forcément virtualisables et plusieurs paramètres sont à prendre en compte (les applications installées, les usages, les configurations, la topologie réseau…) Les laboratoires IBM ont développé un outil permettant d’avoir un ciblage précis des postes à virtualiser.

Cet outil se nomme UPROF (User PROFiling.) Il permet de connaître avec précision le taux d’utilisation des différentes applications. En fonction des données collectées, les équipes IBM sont à même de proposer une architecture cible dimensionnée, détaillée et chiffrée en fonction des besoins des utilisateurs dans un environnement de poste de travail virtualisé. UPROF utilise un agent téléchargé sur chaque poste client. Cet agent surveille l’activité et enregistre les données concernant l’utilisation du terminal sur une période qui dure généralement deux semaines. Les données collectées sont anonymes pour être conformes avec les politiques de sécurité des entreprises et les législations nationales concernant la protection des données personnelles.

En complément, IBM a développé Virtual Storage Optimizer (VSO) pour SBDC qui permet de réduire la taille des volumes de stockage physique des environnements de

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postes de travail virtuels. Selon IBM, cette solution permet d’optimiser jusqu’à 80% la taille des images installées sur les disques des serveurs.

Enfin pour l’optimisation du réseau, des spécialistes réseaux peuvent faire un état des lieux du réseau (Lan, Wan) existant et remettre des préconisations sur l’impact d’un projet de virtualisation en termes de charge, bande passante et niveau de temps de réponse. Pour cela ils utilisent des outils d’écoute et de collecte d’information sur le trafic réseau du client. Des solutions d’optimisation de charge peuvent être proposées et installées à l’issue des recommandations.

D i v e r s e s s o l u t i o n s p o u r l a f o u r n i t u r e d e s e r v i c e s

La solution Smart Desktop Cloud d’IBM apporte une réponse graduelle aux DSI pour la mise en place d’environnement de postes de travail virtuels. Ces différentes réponses sont présentées dans la figure suivante.

F I G U R E 2

I B M S m a r t D e s k t o p C l o u d

Source IBM

IBM propose un large éventail de solutions qui vont du Cloud public au Cloud privé.

Cependant les solutions proposées laissent aux clients le choix d’être propriétaire ou non de leurs infrastructures et de les gérer.

En fonction des contraintes propres à chaque entreprise évaluées lors de la phase de qualification du projet en amont, le client a la possibilité de conserver des PC existants ou de déployer des clients légers.

Enterprise Enterprise

Data Center

Cloud Privé

Enterprise Data Center

IBM Cloud Privé

Managé

Centre d’hébergement

Cloud Privé Hébergé

Enterprise A

Cloud Partagé

Cloud Le client est

propriétaire et administre la solution

Le client est propriétaire de la solution et IBM

l’administre

IBM est propriétaire de la solution, l’héberge et

l’administre

Solution IBM dédiée par entreprise

(multi tenant)

Enterprise B Enterprise C

Cloud Public

Cloud Solution IBM par utilisateur

User A

User B

User C

User D

User

Cloud Privé Cloud Public

Service Cloud en mode public fourni par

utilisateurs Service Cloud avec

séparation des services par entreprise IBM Smart Business Desktop Services sur les infrastructures IBM IBM Smart Business Desktop

Services, derrière le firewall Client

IBM est propriétaire des infrastructures Cloud Sessions virtuelles «à la demande»

Le Client est propriétaire des infrastructures Cloud

IBM Smart Business Desktop Cloud: du Cloud Privé au Cloud Public

Le service est infogéré par IBM

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IBM propose différents type d’architectures, indépendantes des choix technologiques qu’ils soient logiciels ou matériels (indépendance vis à vis des éditeurs de logiciels, vis à vis des fournisseurs de PC ou de clients légers.) Cependant l’architecture de référence d’IBM intègre les technologies de virtualisation leader telles que Citrix, VMware, Desktone.

A travers cette offre de services IBM propose également la mise à disposition de sessions virtualisées à la demande des clients.

Enfin, IBM propose une méthodologie, des processus et des outils de contrôle et de mise à jour de l’environnement client.

D e s é q u i p e m e n t s d ’ i n f r a s t r u c t u r e s a d a p t é s à l a v i r t u a l i s a t i o n d e s e r v e u r s e t p o s t e s c l i e n t s

Pour la partie équipements infrastructures, IBM aborde la virtualisation du poste de travail selon deux approches distinctes :

ִ Une nouvelle approche de type solution avec "vBladeCenter S for View"

IBM, VMware et Intel ont œuvré ensemble à la définition, au dimensionnement, au test et la validation d'une configuration (matériel et logiciel) qui répond aux besoins les plus couramment rencontrés par les entreprises en termes de fonctionnalités, disponibilité, fiabilité, sécurité. Cependant cette solution n’est pas un package fermé et inchangeable. Au contraire, l’objectif de cette solution est d'offrir un exemple-type, travaillé et optimisé par les experts d'IBM et de VMware, à partir duquel les clients ou les partenaires intégrateurs compétents vont ajouter/retirer des composants,suivant les besoins spécifiques de leur projet.

"vBladeCenter S for View" représente donc une sorte de « best-of » d’IBM et VMware, optimisée pour consolider et virtualiser dans l'enceinte compacte d'un châssis intégrant lames, disques, réseau SAN et Ethernet, un ensemble de 15 serveurs ou plus et jusqu’à 100 postes de travail de type Windows.

Cette approche permet :

Un chiffrage plus facile et plus rapide de la solution adaptée au projet puisque chaque composant est listé précisément et fait partie du catalogue standard d’IBM et de VMware.

Une plus grande rapidité d’installation puisque les partenaires revendeurs communs à IBM et à VMware ont pris part à une campagne de formation spécifique pour installer cette configuration.

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F I G U R E 1

C o û t s a n n u e l s d ’ i n f r a s t r u c t u r e / d e s u p p o r t i n f o r m a t i q u e s p a r u t i l i s a t e u r : d i f f é r e n c e s e n t r e u n P C t r a d i t i o n n e l e t V M w a r e V i e w

Notes :

Les coûts représentent les coûts annuels moyens sur une période de cinq ans.

L'échantillon VMware View comprend à la fois des implémentations Enterprise et Premier.

Les coûts de serveurs et de stockage du datacenter correspondent aux coûts du matériel dédié à l'environnement Centralized Virtual Desktop (CVD).

Les logiciels correspondent aux systèmes d'exploitation des serveurs et aux logiciels de virtualisation nécessaires pour exécuter l'environnement CVD.

Source : IDC White Paper 2009 "Quantifying the Business Value of WMware View" Sponsored by VMare

Le tableau ci-dessus présente un comparatif de TCO entre un environnement PC traditionnel et un environnement VMware View.

Le principal bénéfice pour les clients qui adoptent une telle solution se résume par une réduction significative des coûts d'exploitation associés aux serveurs et aux postes de travail.

Les bénéfices sous jacent résident quant à eux dans la simplification et l'allègement des tâches d'administration et un gain en termes de flexibilité et de disponibilité.

PC Traditionnel VMware View

Stockage datacenter $23

Serveur $83

Logiciels $58

Terminaux $339 $52

Administration $553 $235

Installation et configuration $124 $40

Support aux utilisateurs (helpdesk) $193 $116

0 200 400 600 800 1 000 1 200

Coûts annuels d’infrastructure/de support

par utilisateur client

Total $ 1209 $ 606

PC traditionnel VMware View

Helpdesk

Helpdesk Installation et configuration

Installation et configuration Administration

Administration Terminaux

Terminaux Logiciels Serveurs Stockage datacenter

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De plus, la solution doit garantir l'ouverture et l'évolutivité afin de préserver l'investissement réalisé par les clients. La solution offre le potentiel de croissance ou de modifications pour faire face à l'évolution des charges de travail supportées.

ִ La seconde approche est de type optimisation de charge de travail qui s’appuie sur une gamme de serveurs x86 capables de s’adapter aux besoins exacts des environnements virtualisés.

A titre d’exemple IBM propose des serveurs en lames, pour châssis IBM BladeCenter. Le dernier née est l’IBM HS22V , qui dispose de 2 processeurs INTEL Xeon Serie 5600, offrant une capacité mémoire de 144 Go de RAM et intégrant jusqu’à 2 disques SSD de 1.8". Ce type de matériel dispose d’une capacité théorique de 120 postes de travail actifs.

IBM propose également sa gamme d’excellence qui accueille la nouvelle technologie eX5 (développée avec INTEL pour la nouvelle gamme de processeurs INTEL Xeon Serie 7500). Cette innovation est disponible sur des serveurs en rack et en lame.

Cette gamme s’adresse aux entreprises qui souhaitent faire évoluer progressivement le nombre de postes virtualisés et préserver leur investissement sur une longue période. Au sein de cette gamme on peut notamment citer l’entrée de gamme x3690 X5, un serveur rack bi-socket pour Intel Xeon Serie 7500 (8 cœurs) extensible à 4 sockets et dont la mémoire est extensible jusqu'à 128 emplacements DIMM (2 Tera octets de RAM), le x3850 X5 en rack, à 4 sockets extensible à 8 sockets et 192 emplacements DIMM (3 Tera octets de RAM), ou le modèle en lame, IBM HX5, à 2 sockets Intel Xeon Serie 7500 extensible à 4 sockets et jusqu'à 640 Go de RAM.

Enfin un serveur tour x3400 M3 bi-processeur INTEL Xeon Serie 5600, avec 8 TeraOctet de stockage constitue un système autonome et robuste pour un premier projet de virtualisation.

C h a l l e n g e s

Aujourd'hui, avec le développement de nouveaux usages de l'informatique, notamment avec l'émergence des offres de virtualisation (postes de travail, serveurs, stockage…) et de Cloud Services (privé et/ou public), l'enjeu principal pour les directions informatique est de faire les bons choix stratégiques.

Il est très important de bien réfléchir sur les parties de l’infrastructure virtualisables selon les contraintes spécifiques aux environnements de postes de travail en prenant en compte aussi bien les aspects techniques, métiers, processus et organisationnels.

Il apparaît donc essentiel pour les acteurs du marché de proposer dès aujourd'hui des prestations afin d’aider les clients dans le choix des infrastructures cibles et les modèles de services, tout en garantissant la qualité de services et les impératifs de sécurité en mode connecté ou déconnecté.

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C o n c l u s i o n

La satisfaction des utilisateurs fait partie des priorités des DSI. A ce titre, le poste de travail joue un rôle prépondérant car il est le lien direct entre l'utilisateur et la direction informatique. Un poste de travail peu performant entraîne automatiquement une insatisfaction des utilisateurs.

D'un autre côté le poste de travail "traditionnel" est relativement complexe à gérer (notamment autour de la gestion des configurations, des changements ou encore de la sécurité) et coûte cher aux entreprises.

Dès lors, comme nous l'avons vu dans ce document, la virtualisation de poste de travail peut résoudre bien des problèmes pour la DSI, tout en conservant, voire améliorant, la qualité de celui-ci pour les utilisateurs.

Mais la condition de réussite de ce type de projet est de bien cerner le périmètre éligible pour utiliser la virtualisation à bon escient.

Pour cela, les entreprises peuvent se faire accompagner par un prestataire externe pour la partie amont d'audit et de conseil qui leur permettra de prendre en compte, toutes les contraintes spécifiques (aussi bien au métier qu'à l'infrastructure de l'entreprise) pour définir le périmètre "utile" de la virtualisation de poste de travail.

Bien entendu, l’infrastructure back office (les serveurs sur lesquels reposent les postes virtuels) est aussi centrale et doit être aussi adaptée aux besoins de la société.

Pour conclure, il est clair que l'utilisation de la virtualisation des postes de travail apparaît inéluctable. Cela participera à la compétitivité et à la productivité des entreprises : les entreprises qui s’inscrivent dans une démarche active et qui s'assureront de la cohésion de l'ensemble (briques virtualisées et briques traditionnelles) seront les mieux armées pour faire face à un environnement de plus en plus compétitif.

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Copyright Notice

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